Meilleureréponse. doris33 15 541. 20 nov. 2016 à 13:15. Bonjour, vous pouvez déposer votre demande dÚs que vous avez douze mois de vie commune, aprÚs cela ne veut pas dire que le visa vie privé et familiale vous sera accordé, es douze mois et le pacs ne sont que des éléments d'appréciation. 7.
L'étranger qui n'entre pas dans les catégories prévues aux articles L. 423-1, L. 423-7, L. 423-14, L. 423-15, L. 423-21 et L. 423-22 ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial, et qui dispose de liens personnels et familiaux en France tels que le refus d'autoriser son séjour porterait à son droit au respect de sa vie privée et familiale une atteinte disproportionnée au regard des motifs du refus, se voit délivrer une carte de séjour temporaire portant la mention " vie privée et familiale " d'une durée d'un an, sans que soit opposable la condition prévue à l'article L. 412-1. Les liens mentionnés au premier alinéa sont appréciés notamment au regard de leur intensité, de leur ancienneté et de leur stabilité, des conditions d'existence de l'étranger, de son insertion dans la société française ainsi que de la nature de ses liens avec sa famille restée dans son pays d'origine. L'insertion de l'étranger dans la société française est évaluée en tenant compte notamment de sa connaissance des valeurs de la République.
1 Les Ă©tudiants qui peuvent prĂ©tendre au Changement de statut vers le statut Vie PrivĂ©e et Familiale - Les Ă©tudiants non mariĂ©s, c’est Ă  dire pacsĂ©s ou concubins avec un Ă©tranger titulaire d’un titre de sĂ©jour (salariĂ© ou VPF). (article 313-11 7° du Ceseda ou art. 6.5 de l’accord franco-algĂ©rien) il faut 3 Ă  5 ans de sĂ©jour By Droit des Ă©trangers et de la nationalitĂ©, Le changement de statut MaĂźtre ENAM Alain, avocat en droit des Ă©trangers accompagne les Ă©tudiants Ă©trangers en fin de cycle d’études universitaires soucieux de bĂ©nĂ©ficier d’une premiĂšre expĂ©rience professionnelle en France, dans leurs dĂ©marches de changement de statut Ă©tudiant » Ă  salariĂ© ». Il s’agit d’une procĂ©dure relativement complexe qui implique plusieurs acteurs Ă©tudiant, employeur, prĂ©fecture, Direccte, Ofii
 et qui nĂ©cessite souvent l’accompagnement d’un avocat spĂ©cialisĂ© en la matiĂšre. En cas de refus d’autorisation de travail par la Directte, maĂźtre ENAM intervient pour exercer les recours administratifs et contentieux.
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Jeviens de recevoir un courrier de la préfecture de Créteil qui me demande des documents "extrait de naissance de mon fils et livret de famille ainsi que des épreuves de présence de mon fils en France et une demande de changement de statut de "malade" à "vie privée et familiale « . Pour vous dire, en avril 2016, je me suis mariée et mon mari a obtenu son titre de séjour en
Bonjour, Date d'entrĂ©e en France Octobre 2005. Je vie avec ma future femme depuis fĂ©vrier 2008. Le 17 juin elle tombe enceinte. J'ai fait la reconnaissance de paternitĂ©. Je vais dĂ©posĂ© bientĂŽt un renouvellement de carte de sĂ©jour temporaire. Mais cette fois ci je vais faire le changement de statut. A votre avis qu'elle document vont ils demandĂ©s et est ce que j'aurai un rĂ©cĂ©pissĂ© des que je dĂ©pose les documents et y'a t'il une possibilitĂ© qu'on me refuse le rĂ©cĂ©pissĂ© ou bien la carte de sĂ©jour. Dans l'attente, veuillez agrĂ©er madame, Monsieur, mes salutations les plus sincĂšres. Bien cordialement, NB Je suis aussi en CDI. 1 A l'Ă©tranger dans l'annĂ©e qui suit son dix-huitiĂšme anniversaire ou entrant dans les prĂ©visions de l'article L. 311-3, dont l'un des parents au moins est titulaire de la carte de sĂ©jour temporaire, de la carte de sĂ©jour pluriannuelle ou de la carte de rĂ©sident, ainsi qu'Ă  l'Ă©tranger entrĂ© en France rĂ©guliĂšrement dont le conjoint 1 En principe, tout Ă©tranger venu pour poursuivre des Ă©tudes doit normalement regagner son pays d’origine Ă  la fin de ses Ă©tudes. » Ce principe du retour au pays d’origine », mentionnĂ© pour la premiĂšre fois dans une circulaire de 1977 [1], a marquĂ© l’ensemble des politiques publiques menĂ©es en direction des Ă©tudiants Ă©trangers depuis plus de 30 ans. Depuis cette date, les pouvoirs publics se sont en effet employĂ©s, avec application et constance, Ă  dĂ©construire le statut des Ă©tudiants Ă©trangers jusqu’à leur dĂ©nier toute possibilitĂ© d’obtenir une rĂ©sidence stable et durable en France. À l’occasion de ses passages Place Beauvau, Charles Pasqua fera adopter un certain nombre de textes empĂȘchant les Ă©tudiants Ă©trangers d’accĂ©der Ă  la carte de rĂ©sident. Cette orientation sera poursuivie par les gouvernements socialistes, notamment par Jean-Pierre ChevĂšnement la loi du 11 mai 1998 rend presque impossible l’accĂšs d’un Ă©tudiant Ă©tranger Ă  la carte vie privĂ©e et familiale ». 2 MalgrĂ© la timide ouverture opĂ©rĂ©e par la loi du 24 juillet 2006 en direction des titulaires d’un diplĂŽme de master, la procĂ©dure de changement de statut reste elle aussi emblĂ©matique de la situation de prĂ©caritĂ© administrative dans laquelle sont placĂ©s les Ă©tudiants Ă©trangers. Les statistiques sont parlantes une Ă©tude menĂ©e en 2005 pour le ministĂšre des affaires sociales par l’Institut de recherches Ă©conomiques et sociales [2] dĂ©montre que le taux de refus est important plus de 30 % et que les pratiques des directions de l’emploi sont trĂšs disparates. Le systĂšme de listes de mĂ©tiers adoptĂ© en 2006, en ce qu’il ne prĂ©voit la non-opposabilitĂ© de la situation de l’emploi que pour des catĂ©gories de mĂ©tiers restrictivement dĂ©finies – dont l’énumĂ©ration varie de surcroĂźt selon les zones gĂ©ographiques – n’a fait que renforcer le caractĂšre bureaucratique et absurde de la procĂ©dure de changement de statut [3]. SupposĂ©s placĂ©s sur un siĂšge Ă©jectable en raison de leur vocation Ă  retourner dans leur pays d’origine Ă  l’issue de leurs Ă©tudes, les Ă©tudiants Ă©trangers ne bĂ©nĂ©ficient que bien rarement de vĂ©ritables droits. 3 Corollaire immĂ©diat de la prĂ©caritĂ© du statut administratif des Ă©tudiants Ă©trangers les discriminations les visant sont plus aisĂ©ment lĂ©gitimĂ©es par le juge. En tĂ©moigne le racket organisĂ© » [4] en matiĂšre d’accĂšs aux prestations chĂŽmage les Ă©tudiants Ă©trangers paient en effet des cotisations lorsqu’ils travaillent, mais ne peuvent en revanche prĂ©tendre Ă  l’indemnisation chĂŽmage quels que soient les motifs de l’interruption du contrat de travail ; l’article R. 5221-48 du code du travail leur interdit de s’inscrire Ă  PĂŽle Emploi et donc de bĂ©nĂ©ficier des prestations. Cette disposition discriminatoire a nĂ©anmoins Ă©tĂ© validĂ©e par le Conseil d’État. Celui-ci a en effet purement et simplement Ă©cartĂ© l’application du principe d’égalitĂ© au motif que les Ă©trangers bĂ©nĂ©ficiant d’une autorisation provisoire de travail sont seulement autorisĂ©s Ă  exercer une activitĂ© professionnelle par nature temporaire et chez un employeur dĂ©terminĂ© » et ne peuvent ainsi ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme autorisĂ©s Ă  procĂ©der Ă  la recherche d’un nouvel emploi sur le marchĂ© du travail en France [5] ». La prĂ©caritĂ© inhĂ©rente au statut des Ă©tudiants Ă©trangers permet donc bien souvent – et fort opportunĂ©ment oserait-on dire – de lĂ©gitimer des diffĂ©rences de traitement entre des personnes pourtant placĂ©es dans des situations largement similaires. 4 Mais la prĂ©caritĂ© du statut de l’étudiant Ă©tranger est Ă©galement source de discriminations plus sourdes et par nature plus difficiles Ă  prouver. Celles-ci concernent en particulier l’accĂšs au logement. Comme le rappellent Ronan Vourc’h et Saeed Paivandi [6], 60,2 % des Ă©tudiants Ă©trangers non europĂ©ens affirment avoir trouvĂ© un logement difficilement » voire trĂšs difficilement » contre 49,1 % des Ă©tudiants ressortissants d’États membres de l’Union europĂ©enne français compris. Les difficultĂ©s se font Ă©galement sentir en matiĂšre d’accĂšs au marchĂ© du travail. Si nous n’avons connaissance d’aucune Ă©tude quantitative d’ampleur sur cette thĂ©matique, une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par la direction des affaires scolaires de la mairie de Paris rappelle nĂ©anmoins que les Ă©tudiants Ă©trangers sont, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, clairement en situation de cumul de difficultĂ©s, en partie liĂ©e Ă  leur statut particulier et aux dĂ©marches administratives supplĂ©mentaires qu’il engendre [7] ». Une dĂ©cision du DĂ©fenseur des droits du 14 novembre 2011 [8] offre un exemple significatif des discriminations Ă  l’embauche suscitĂ©es par la lourdeur des dĂ©marches que doivent effectuer les Ă©tudiants Ă©trangers pour obtenir un titre de sĂ©jour les autorisant Ă  travailler. Dans cette affaire oĂč une entreprise avait Ă©tĂ© condamnĂ©e pour avoir refusĂ© d’embaucher un Ă©tudiant congolais, la sociĂ©tĂ© s’était explicitement prĂ©value de la difficultĂ© d’accomplir les dĂ©marches administratives nĂ©cessaires Ă  l’obtention d’une autorisation de travail pour justifier son refus d’embauche. Un tri » gĂ©nĂ©rateur de discriminations 5 À cette discrimination sourde dĂ©coulant de la prĂ©caritĂ© du statut administratif des Ă©tudiants Ă©trangers, s’est ajoutĂ©e plus rĂ©cemment une logique discriminatoire suscitĂ©e par les politiques menĂ©es dans le cadre de l’immigration choisie ». Cette orientation, qui a pour corollaire principal la multiplication des statuts dĂ©rogatoires rĂ©servĂ©s aux Ă©tudiants talentueux » – principalement les Ă©tudiants des grandes Ă©coles et les diplĂŽmĂ©s de master –, conduit, en fait comme en droit, Ă  institutionnaliser un accueil Ă  double vitesse des Ă©tudiants Ă©trangers. Les avancĂ©es introduites lors de la rĂ©forme du Ceseda en 2006 ne concernent qu’une catĂ©gorie bien ciblĂ©e mise en place d’un titre de sĂ©jour pluriannuel pour les masters, assouplissement de l’opposabilitĂ© de la situation de l’emploi pour les diplĂŽmĂ©s Ă  fort potentiel, et dĂ©livrance d’un titre de sĂ©jour de plein droit pour les Ă©tudiants venant dans le cadre de programmes d’échanges. La mise en Ɠuvre de la politique d’immigration choisie, qui consiste Ă  octroyer parcimonieusement des faveurs juridiques [9] » Ă  un ensemble des catĂ©gories de populations aux contours mouvants, est incontestablement porteuse d’une logique discriminatoire. À la diffĂ©rence de traitement initial entre Ă©tudiants Ă©trangers et Ă©tudiants français, s’ajoute donc une diffĂ©rence de traitement contestable entre les Ă©tudiants Ă©trangers eux-mĂȘmes. Ceux qui auront la chance de correspondre aux canons de l’immigration choisie pourront bĂ©nĂ©ficier d’un statut en partie favorable tandis que la prĂ©caritĂ© administrative et sociale restera le lot quotidien des autres [10], de ce fait plus vulnĂ©rables aux discriminations ; la prĂ©caritĂ© des Ă©tudiants est en effet la principale source de discrimination dans l’accĂšs aux prestations de la vie quotidienne. 6 Mais la poursuite des politiques d’ immigration choisie » et la vision utilitariste de l’immigration Ă©tudiante qui en dĂ©coule ont Ă©galement conduit, en 2013, Ă  ce que soient introduites dans le droit français des formes de discrimination inĂ©dites. Alors qu’il Ă©tait gĂ©nĂ©ralement admis qu’étudiants français et Ă©trangers avaient vocation Ă  ĂȘtre Ă©gaux dans les universitĂ©s », le cap » de la modulation des frais d’inscription a Ă©tĂ© franchi. Au cours du dĂ©bat sur l’immigration Ă©tudiante et professionnelle », la sĂ©natrice Dominique Gillot avait estimĂ©, Ă  la suite de certains de ses homologues, qu’il fallait envisager une modulation des droits d’inscription en fonction des conditions locales », dans la mesure oĂč il ne serait pas logique de demander les mĂȘmes droits Ă  un Togolais qu’à un Chinois [sic] [11] ». Une telle rĂ©forme, proposĂ©e par la ConfĂ©rence des grandes Ă©coles [12], fut reprise au sein du document de cadrage en vue du dĂ©bat au Parlement sur l’immigration professionnelle et Ă©tudiante [13]. Ce tabou » brisĂ©, la mise en application de cette nouvelle orientation ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement socialiste a dĂ©cidĂ©, en dĂ©cembre 2013, d’augmenter, par arrĂȘtĂ©s, les droits de scolaritĂ© dans les Ă©coles publiques d’ingĂ©nieurs de l’Institut Mines-TĂ©lĂ©com, ainsi que dans les six Ă©coles nationales supĂ©rieures des Mines. À compter de la rentrĂ©e universitaire 2014, ces droits devaient passer de 850 Ă  1850 euros pour les Ă©tudiants français ou originaires d’un État membre de l’Union europĂ©enne, et de 850 Ă  3850 euros pour les Ă©tudiants originaires des autres pays. Le 7 mai 2014, anticipant l’annulation probable des arrĂȘtĂ©s dĂ©fĂ©rĂ©s au Conseil d’État par le Gisti [14], deux nouveaux arrĂȘtĂ©s ont rĂ©tabli l’égalitĂ© de traitement entre Ă©lĂšves de nationalitĂ© française et Ă©lĂšves Ă©trangers titulaires d’une carte de sĂ©jour temporaire et dĂ©pendant d’un foyer fiscal situĂ© en France depuis au moins deux ans ». Toutefois, il ne s’agit lĂ  que d’ une victoire en demi-teinte » [15], puisque les Ă©tudiants Ă©trangers n’ayant pas encore rĂ©sidĂ© en France resteront soumis Ă  des frais d’inscription plus Ă©levĂ©s que ceux dont s’acquittent leurs homologues français. Et, loin de remettre en cause ce type de discriminations, le droit tend au contraire Ă  les conforter. Quand le droit lĂ©gitime l’inĂ©galitĂ© de traitement 7 Face Ă  ces logiques discriminatoires, le droit semble un outil bien faible. S’agissant plus particuliĂšrement des droits d’inscription Ă  l’universitĂ©, il est mĂȘme plus que probable que ni le droit Ă  l’instruction » garanti par la Convention europĂ©enne des droits de l’Homme, ni le principe constitutionnel d’égalitĂ© ne soient Ă  mĂȘme de garantir l’égalitĂ© de traitement des Ă©tudiants dans l’accĂšs Ă  l’enseignement supĂ©rieur. Ainsi, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le principe d’égalitĂ© admet de nombreuses dĂ©rogations notamment, il n’implique pas que des situations diffĂ©rentes ne puissent faire l’objet de solutions diffĂ©rentes », et ceci pour tenir compte soit dune nĂ©cessitĂ© d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral », soit de la situation particuliĂšre de certains usagers [16] ». ConformĂ©ment Ă  cette jurisprudence, le Conseil d’État a pu affirmer qu’en matiĂšre d’inscriptions universitaires, le principe d’égalitĂ© ne s’applique aux Ă©tudiants Ă©trangers que lorsqu’ils sont placĂ©s dans la mĂȘme situation [17] » que leurs homologues français. Et, au regard de la jurisprudence prĂ©citĂ©e, l’instauration de frais d’inscription diffĂ©renciĂ©s pour les Ă©tudiants Ă©trangers pourrait incontestablement ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme relevant d’une nĂ©cessitĂ© d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral » – celle de rentabiliser » l’accueil des Ă©tudiants Ă©trangers par les universitĂ©s –, ou comme relevant d’une situation particuliĂšre » – un Ă©tudiant Ă©tranger sollicitant son admission dans un pays tiers Ă©tant, par dĂ©finition, dans une situation diffĂ©rente de celle d’un Ă©tudiant rĂ©sidant sur le territoire national. Les Ă©tudiants Ă©trangers ne bĂ©nĂ©ficient donc que bien rarement du droit Ă  l’égalitĂ© de traitement. Le droit Ă  l’instruction » garanti par la Convention europĂ©enne des droits de l’Homme, qui assure en thĂ©orie l’accĂšs de tous Ă  l’éducation, n’est pas non plus de nature Ă  assurer aux Ă©tudiants Ă©trangers un vĂ©ritable droit d’accĂšs aux universitĂ©s. Certes, la jurisprudence de la Cour europĂ©enne des droits de l’Homme relative Ă  l’article 2 du protocole additionnel n° 1 Ă  la CEDH rappelle que les États ont une obligation de veiller Ă  ce que les personnes jouissent d’un droit d’accĂšs effectif » aux universitĂ©s [18]. Les Ă©tudiants Ă©trangers sont toutefois largement exclus de ce droit Ă  un accĂšs effectif », puisque la Cour a par la suite prĂ©cisĂ© qu’en matiĂšre d’enseignement supĂ©rieur, de hauts frais de scolaritĂ© pour les Ă©trangers – et des frais de scolaritĂ© en gĂ©nĂ©ral – semblent ĂȘtre frĂ©quents et peuvent, dans les circonstances actuelles, ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme pleinement justifiĂ©s [19] ». En dernier lieu enfin, le droit communautaire, qui apparaĂźt souvent comme le dernier recours » des Ă©trangers et de leurs dĂ©fenseurs, ne semble pas non plus d’un grand secours. Celui-ci a certes largement contribuĂ©, ces derniĂšres annĂ©es, Ă  consolider le statut administratif des Ă©tudiants Ă©trangers, leur confĂ©rant de nouveaux droits [20]. Cependant en matiĂšre d’égalitĂ© de traitement, l’émergence d’un principe de non-discrimination entre Ă©tudiants [21] » ne bĂ©nĂ©ficie, dans l’immĂ©diat, qu’aux Ă©tudiants ressortissants d’États membres de l’Union europĂ©enne, et non aux ressortissants de pays tiers, Ă  moins que ceux-ci aient obtenu le statut de rĂ©sident de longue durĂ©e. 8 La vulnĂ©rabilitĂ© des Ă©tudiants Ă©trangers aux discriminations constitue sans doute, plus largement, le lot quotidien de l’ensemble des Ă©trangers. Elle n’en est pas moins un exemple flagrant de la difficultĂ© de garantir Ă  l’étranger le bĂ©nĂ©fice d’une rĂ©elle Ă©galitĂ© de traitement constatons une fois de plus que celui-ci, s’il a parfois des faveurs, n’a que rarement de vĂ©ritables droits [22] ».? Notes [1] Circulaire n° 77-524 du 12 dĂ©cembre 1977 relative Ă  l’admission des Ă©tudiants Ă©trangers. [2] Antoine Math et al., La fabrique d’une immigration choisie. De la carte d’étudiant au statut de travailleur Ă©tranger Lille et Bobigny, 2001-2004 », La Revue de l’Ires 1/ 2006 n° 50, p. 27-62. [3] Le changement de statut Ă©tudiant » Ă  salariĂ© », Gisti, coll. Les Notes pratiques, 2012. [4] Antoine Math, Des cotisations sans prestations », Plein droit, n° 67, dĂ©cembre 2005. [5] Conseil d’État, 2e et 1er SSR, 30 dĂ©cembre 2000, req. n° 210231. [6] Ronan Vourc’h et Saeed Paivandi, Profils des conditions de vie des Ă©tudiants Ă©trangers », Rapport pour l’Observatoire national de la vie Ă©tudiante OVE, OVE infos, n° 12, juin 2005. CitĂ© par Anne-Françoise Dequire, Le monde des Ă©tudiants entre prĂ©caritĂ© et souffrance », PensĂ©e plurielle 1/ 2007 n° 14. [7] Ville de Paris, DASCO/Bureau de la vie Ă©tudiante, Les discriminations en milieu Ă©tudiant, juillet 2004. [8] DĂ©cision LCD-2011-58 du 14 novembre 2011 relative Ă  un refus d’embauche en raison de la nationalitĂ©. [9] Sylvia Preuss-Laussinotte, Faveur et droit des Ă©trangers », in Gilles Guglielmi dir., La faveur et le droit, PUF, 2000. [10] Dans les faits, ces derniers sont principalement des Ă©tudiants en mobilitĂ© individuelle provenant des pays en dĂ©veloppement et, plus particuliĂšrement, d’Afrique puisque les pays de ce continent se trouvent gĂ©nĂ©ralement exclus de la plupart des accords universitaires faute de pouvoir garantir une rĂ©ciprocitĂ© des Ă©changes. [11] Jean-Philippe Foegle, DĂ©bat sur l’immigration professionnelle et Ă©tudiante L’étudiant Ă©tranger sous les projecteurs français et europĂ©ens », in Lettre ActualitĂ©s Droits-LibertĂ©s » du Credof, 8 juillet 2013. [12] La ConfĂ©rence des grandes Ă©coles est une association française d’établissements d’enseignement supĂ©rieur et de recherche regroupant la majoritĂ© des grandes Ă©coles », et dĂ©fendant les intĂ©rĂȘts de celles-ci. L’importance et la taille des Ă©tablissements qu’elle reprĂ©sente lui assurent une influence certaine sur les pouvoirs publics. [13] SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral Ă  l’immigration et l’intĂ©gration, Les donnĂ©es de l’immigration professionnelle, avril 2013. [14] Voir les recours du Gisti en piĂšces jointes du communiquĂ© Frais d’inscription diffĂ©renciĂ©s non au racket des Ă©tudiants Ă©trangers » [en ligne]. [15] 17 Voir les communiquĂ©s du Gisti Frais d’inscription diffĂ©renciĂ©s Non au racket des Ă©tudiants Ă©trangers ! » et Racket des Ă©tudiants Ă©trangers une victoire en demi-teinte » [en ligne]. [16] Cons. constit, DC n° 79-107 du 12 juillet 1979, Ponts Ă  pĂ©age, § 4. [17] CE, SSR, 26 juillet 1982, Gisti, n° 22931, 22934. [18] Cour EDH, 10 novembre 2005, Leyla Sahin c/Turquie, Req. n° 44774/98, § 137. [19] Cour EDH, 4e Sect., 21 juin 2011, Ponomaryovi c/Bulgarie, Req n° 44774/98, §137 [20] Sur ces dĂ©veloppements, voir Jean-Philippe Foegle, La CJUE garantit aux Ă©tudiants Ă©trangers un droit » d’admission au sĂ©jour », La Revue des droits de l’homme, ActualitĂ©s Droits-LibertĂ©s, article mis en ligne le 29 septembre 2014. [21] Le principe tend Ă  prohiber, au nom de la libertĂ© de circulation des personnes, la majoritĂ© des discriminations dont font l’objet les Ă©tudiants ressortissants de pays membres de l’Union europĂ©enne s’engageant dans des Ă©tudes dans un autre État membre de l’Union. Voir Myriam Benlolo-Carabot, La non-discrimination entre Ă©tudiants », in Francette Fines, Marie Gautier et Catherine Gauthier dir., La non-discrimination entre les EuropĂ©ens, PĂ©done, 2012. [22] DaniĂšle Lochak, Étrangers de quel droit ?, PUF, 1985. Selonvotre situation, le prĂ©fet vous dĂ©livre un certificat de rĂ©sidence d'1 an vie privĂ©e et familiale ou un certificat d'1 an portant une Par Charlotte Beydon le 5 aoĂ»t 2022 . Ayants droits pour la sĂ©curitĂ© sociale qu’est-ce que c’est ? Qu’en est-il pour le conjoint et les enfants majeurs et mineurs ? Avoir une protection sociale, utiliser le tiers payant, se faire rembourser ses frais de santĂ© tout savoir sur l’inscription Ă  la CPAM
 En France, c’est un droit pour tous ceux qui rĂ©sident sur le territoire de maniĂšre rĂ©guliĂšre et stable. Cette assurance couvre le titulaire, c’est-Ă -dire la personne qui rĂ©pond aux critĂšres d’éligibilitĂ©, qui ouvre ce droit et qui en perçoit les bĂ©nĂ©fices. Mais elle peut Ă©galement s’étendre Ă  d’autres proches les ayants droit. Avant l’entrĂ©e en vigueur de la Protection universelle maladie en 2016, les ayant droits Ă©taient gĂ©nĂ©ralement le conjoint et les enfants. Il suffisait donc que quelqu’un travaille ou ait travaillĂ© pour ĂȘtre inscrit Ă  l’Assurance maladie et pour voir toute sa petite famille protĂ©gĂ©e. Mais pour Ă©viter bon nombre de dĂ©sagrĂ©ments confidentialitĂ© des frais liĂ©s Ă  la santĂ©, dĂ©marches administratives, etc., le dispositif Puma a supprimĂ© le statut d’ayant droit. Ainsi, les ayants droit conjoints ont tous reçu un nouveau statut celui d’assurĂ© Ă  titre individuel. La seule condition ? Vivre en France en toute lĂ©galitĂ© et plusieurs mois consĂ©cutifs par an ! Quant aux enfants, si les mineurs sont toujours les ayants droit de leur parent, les majeurs doivent demander l’ouverture de leur droit Ă  la CPAM. Enfin, il est essentiel de ne pas confondre ayant droit de la SĂ©curitĂ© sociale et ayant droit de la mutuelle. Et pour cause, les complĂ©mentaires santĂ© continuent Ă  proposer aux titulaires de leur contrat d’assurance la possibilitĂ© de couvrir des membres de leur famille, les transformant ainsi
 en ayants droit ! Pour tout savoir sur la notion d’ayant droit, sur les consĂ©quences de la Puma pour les conjoints et les enfants, poursuivez simplement la lecture de cet article. Sommaire La dĂ©finition d’ayant droit Ayant droit de la sĂ©curitĂ© sociale la PUMA a bouleversĂ© les anciennes rĂšgles Ayants droit conjoints qu’est-ce que ça change ? Ayants droit enfants mineurs ou majeurs, qu’est-ce que ça change ? Pour les mineurs ayant droits Pour les majeurs Le cas des ayants droit pour les mutuelles La dĂ©finition d’ayant droit Un ayant droit est une personne qui profite du droit d’une autre personne. Ce terme s’applique dans de nombreux domaines la sĂ©curitĂ© sociale, les mutuelles, les hĂ©ritages, etc. Dans cet article, nous nous focalisons uniquement sur la protection sociale. Ainsi, les frais de santĂ© d’un ayant droit consultations chez un mĂ©decin, frais liĂ©s Ă  un acte mĂ©dical, traitements et mĂ©dicaments, etc. sont versĂ©s ou remboursĂ©s au nom de l’assurĂ© auquel il est rattachĂ© le titulaire. Comprendre la diffĂ©rence titulaire et ayant droit est donc important. D’un cĂŽtĂ©, il y a le titulaire celui qui a ouvert les droits et qui les perçoit. De l’autre, il y a l’ayant droit celui qui, par extension, bĂ©nĂ©ficie des mĂȘmes garanties que le titulaire. À l’origine, les ayant droits Ă©taient principalement le conjoint ou le concubin qu’il soit liĂ© au titulaire par le mariage, un PACS ou non, et les enfants. Mais depuis 2016 et l’entrĂ©e en vigueur de la Puma la Protection universelle maladie, les rĂšgles ont changĂ©. Jusqu’au 31 dĂ©cembre 2015, pour ĂȘtre couvert par l’Assurance maladie, il fallait ĂȘtre salariĂ© ou avoir travaillĂ© suffisamment de temps pour ouvrir des droits. Dans le cas contraire, pour avoir une prise en charge des frais de santĂ©, plusieurs solutions Ă©taient envisageables Faire valoir le maintien de ses droits antĂ©rieurs si le demandeur avait dĂ©jĂ  travaillĂ© Demander la CMU de base Couverture maladie universelle chaque annĂ©e Être l’ayant droit d’un assurĂ© c’est-Ă -dire le conjoint ou l’enfant d’un assurĂ© Les inconvĂ©nients de ce systĂšme Ă©taient multiples Des dĂ©marches administratives lourdes et rĂ©guliĂšres Une protection de la vie privĂ©e rĂ©duite Ă  nĂ©ant La rupture potentielle des droits en cas de changement de situation professionnelle ou familiale Avec la Puma ou Protection universelle maladie, tout a changĂ© puisque toute personne majeure est assurĂ©e Ă  titre individuel. Par consĂ©quent, le nouvel assurĂ© peut Recevoir ses remboursements sur son propre compte bancaire alors qu’auparavant, c’était sur le compte bancaire du titulaire Recevoir son propre dĂ©compte de remboursement Avoir son propre compte Ameli pour une meilleure confidentialitĂ© des donnĂ©es Les changements de situation personnelle et notamment les divorces n’ont donc plus aucune incidence et n’imposent plus de dĂ©marches fastidieuses ou une perte de la couverture sociale. Bon Ă  savoir la notion d’ayant droit existe toujours pour certains rĂ©gimes particuliers comme la MSA ou le rĂ©gime d’Alsace-Moselle. Ayants droit conjoints qu’est-ce que ça change ? Avant la Puma, tout changement de situation avait un impact sur les droits de l’ayant droit. Par consĂ©quent, il fallait informer rapidement l’Assurance santĂ© afin de savoir si ces derniers seraient maintenus et le cas Ă©chĂ©ant, pendant combien de temps. Quelques exemples En cas de divorce avec le conjoint assurĂ© les droits de l’ayant droit sont maintenus pendant 1 an. Toutefois, si l’ayant droit a ou a eu 3 enfants Ă  charge, il bĂ©nĂ©ficie de ces droits ad vitam aeternam. En cas de rupture du Pacs avec le partenaire assurĂ© les droits de l’ayant droit sont maintenus pendant 1 an. Le nombre d’enfants Ă  charge n’a pas d’incidence. En cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ© les droits de l’ayant droit sont maintenus pendant 1 an ou de maniĂšre illimitĂ©e si celui-ci a 3 enfants Ă  charge et ce, quels que soient les liens qui les unissaient — mariage, pacs, concubinage —. Dans tous les cas, il fallait impĂ©rativement remplir un formulaire et envoyer un dossier avec piĂšces justificatives Ă  l’appui. Et quand il y avait prolongation des droits, l’ancien conjoint continuait Ă  accĂ©der Ă  l’ensemble des informations liĂ©es aux frais de santĂ© de l’ayant droit et Ă  recevoir sur son propre compte les remboursements Ă©ventuels
 Ce qui pouvait poser souci en cas de conflit ! Avec la mise en place de la Protection universelle maladie en 2016, tout cela est terminĂ© puisque le statut d’ayant droit conjoint n’existe plus. Tout majeur rĂ©sidant en France de maniĂšre stable et rĂ©guliĂšre est maintenant assurĂ© Ă  titre individuel. Que faire si vous Ă©tiez ayant droit conjoint avant l’application de la Puma ? Rassurez-vous, dĂšs 2016, la CPAM a recherchĂ© tous les ayants droit majeurs pour les faire basculer sur le bon statut. La plupart ont simplement dĂ» justifier leur prĂ©sence rĂ©guliĂšre et stable sur le territoire par le biais de documents officiels ou d’une attestation d’hĂ©bergement signĂ©e par l’assurĂ© titulaire. À noter pour savoir si vous ĂȘtes toujours l’ayant droit de votre compagnon ou de votre compagne, il suffit d’aller sur votre espace Ameli dans la rubrique Mes informations ». Les ayants droit y sont rĂ©pertoriĂ©s. Ayants droit enfants mineurs ou majeurs, qu’est-ce que ça change ? Si la Puma a entraĂźnĂ© la disparition de l’ayant droit conjoint, pour les enfants, c’est lĂ©gĂšrement diffĂ©rent. Explications. Pour les mineurs ayant droits Les mineurs conservent leur statut d’ayant droit jusqu’à leur majoritĂ©. Ils peuvent ĂȘtre rattachĂ©s indiffĂ©remment Ă  leur pĂšre, leur mĂšre, voire aux deux. Pour cela, il faut complĂ©ter le formulaire Cerfa n°14445*02 concernant le rattachement des enfants mineurs Ă  l’Assurance maladie. Bon Ă  savoir Ă  partir de 16 ans, il est possible de demander le titre d’ayant droit autonome Ă  la CPAM de votre domicile. Un simple courrier suffit, il n’y a aucun justificatif Ă  joindre. Ce statut particulier vous permettra de recevoir le remboursement de vos frais de santĂ© directement sur votre compte bancaire et non plus sur celui de vos parents. Pour les majeurs DĂšs leur majoritĂ©, les enfants peuvent ĂȘtre assurĂ©s Ă  titre individuel ils n’ont plus besoin d’ĂȘtre rattachĂ©s Ă  un titulaire leur pĂšre, leur mĂšre. Par consĂ©quent, faire une demande d’affiliation en tant qu’assurĂ© sur critĂšre de rĂ©sidence est indispensable. Pour cela, il faut complĂ©ter le formulaire de demande d’ouverture des droits Ă  l’assurance maladie et l’envoyer Ă  la caisse d’assurance maladie de votre domicile. Des justificatifs peuvent ĂȘtre exigĂ©s suivant votre situation Photocopie de votre carte d’identitĂ© ou de votre passeport en cours de validitĂ© Attestation d’hĂ©bergement de la part de vos parents Contrat de location, factures d’électricitĂ© ou de gaz si vous ne vivez plus chez vos parents Etc. Bon Ă  savoir si vous entrez dans l’enseignement supĂ©rieur post-Bac, vous serez assurĂ© Ă  la CPAM. En effet, le rĂ©gime Ă©tudiant de sĂ©curitĂ© sociale a Ă©tĂ© dĂ©finitivement supprimĂ©. Le cas des ayants droit pour les mutuelles Contrairement Ă  l’assurance maladie, les mutuelles ont conservĂ© la notion d’ayant droit. Chaque complĂ©mentaire santĂ© prĂ©voit une liste de personnes qui peuvent ĂȘtre couvertes par le contrat du titulaire. La plupart considĂšrent le conjoint ou le concubin, ainsi que leurs enfants comme ayants droit. Pour ces derniers, leur affiliation dĂ©pend souvent de Leur statut Ă©tudiant, en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, Ă  la recherche d’un emploi, etc. Leur Ăąge certaines mutuelles acceptent de grimper jusqu’à 25, voire 28 ans en cas de poursuite d’études dans le secondaire. Enfin, certaines complĂ©mentaires santĂ© proposent aux titulaires d’intĂ©grer les ascendants comme ayants droit. Bon Ă  savoir l’ajout d’ayants droit peut avoir une incidence sur le montant de votre cotisation. Ces autres articles pourraient vous intĂ©resse Tout savoir sur “Mon espace santĂ©â€ Comment retrouver son numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale ? Comment obtenir une attestation de carte vitale ? le forumUne question Ă  poser ? Un problĂšme Ă  soulever ? Toute une communautĂ© Ă  votre Ă©coute ... đŸ™‹â€â™‚ïžQui est considĂ©rĂ© comme un ayant droit ? C’est une personne qui profite du droit d’une autre personne. C’est le cas par exemple en matiĂšre de sĂ©curitĂ© sociale ou de mutuelle. L’assurĂ© principal peut ainsi faire bĂ©nĂ©ficier de la prise en charge des frais de santĂ© Ă  ses ayants droit Lire la suite đŸ‘«Les conjoints sont-ils des ayants droit ? Depuis l’entrĂ©e en vigueur de la Protection universelle maladie Puma, toute personne majeure rĂ©sidant en France de maniĂšre rĂ©guliĂšre et stable est assurĂ©e Ă  titre individuel. Par consĂ©quent, les conjoints ne sont plus des ayants droit et cela offre une multitude d’avantages Lire la suite đŸ‘¶Les enfants sont-ils des ayants droit ? Jusqu’à sa majoritĂ©, un enfant est rattachĂ© Ă  l’un de ses parents ou aux deux. Il est donc un ayant droit. À partir de 16 ans, il peut demander le statut d’ayant-droit autonome, et Ă  18 ans, il aura sa propre couverture sociale Lire la suite đŸ„Quels ayants droit peuvent bĂ©nĂ©ficier de la mutuelle santĂ© ? GĂ©nĂ©ralement, les complĂ©mentaires santĂ© considĂšrent le conjoint ou le concubin, ainsi que leurs enfants comme ayants droit du titulaire du contrat. Toutefois, chacune peut fixer ses propres modalitĂ©s Lire la suite CrĂ©dit photo © StockUnlimited DiplĂŽmĂ©e dans le marketing et la communication, ancienne sophrologue et aujourd’hui rĂ©dactrice web, j’essaie ainsi de vous apporter des rĂ©ponses claires, prĂ©cises et complĂštes Ă  toutes vos interrogations. PremiĂšredemande de titre de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale Demande de changement de statut Ă©tudiant Ă  salariĂ© ou passeport talent Demande de titre de sĂ©jour ou d’autorisation provisoire de sĂ©jour recherche d’emploi ou crĂ©ation d’entreprise pour le demandeur ayant obtenu en France un diplĂŽme au moins Ă©quivalent au grade de master 94 - Val-de-Marne. INFORMATION: Pour les Le ressortissant Ă©tranger non europĂ©en et conjoint d’un citoyen français bĂ©nĂ©ficie d’un droit au sĂ©jour en France en vertu de l’article L 423-1 CESEDA. En effet, lorsqu’un Ă©tranger est mariĂ© Ă  un Français et qu’il est en communautĂ© de vie avec celui-ci la prĂ©fecture lui dĂ©livre de plein droit un titre de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale ». Cependant qu’en est-il lorsqu’il y a rupture de vie ou dans le cadre d’un divorce ? Le ressortissant Ă©tranger perd son droit au sĂ©jour en France s’il y a rupture de communautĂ© de vie, et risque ainsi de recevoir une obligation de quitter le territoire français. Pour Ă©viter de se retrouver en situation irrĂ©guliĂšre sur le territoire français, l’étranger doit solliciter un changement de statut auprĂšs de la prĂ©fecture de son lieu de rĂ©sidence dĂšs la rupture de sa communautĂ© de vie. En effet, le changement de statut est une procĂ©dure administrative qui permet de passer d’un titre de sĂ©jour Ă  un autre, si l’étranger remplit les conditions d’obtention. Changement de statut dans le cadre professionnel Le conjoint de Français peut solliciter un titre de sĂ©jour salariĂ© dans le cadre du changement de statut. Si l’étranger a exercĂ© une activitĂ© salariĂ©e, et que son employeur souhaite le conserver au sein de ses Ă©quipes et l’accompagner dans sa dĂ©marche, il peut solliciter un changement de statut. Afin de basculer vers le statut de salariĂ©. Mais pour ce faire, il devra disposer d’une autorisation de travail. En effet, avant de dĂ©poser son dossier en prĂ©fecture, l’employeur devra solliciter une autorisation de travail auprĂšs de la plateforme interdĂ©partementale de main d’Ɠuvre Ă©trangĂšre. Cette dĂ©marche est entiĂšrement dĂ©matĂ©rialisĂ©e et s’effectue sur le site du ministĂšre de L’IntĂ©rieur. Avant d’effectuer cette dĂ©marche, l’employeur doit veiller Ă  ce qu’il remplisse toutes les conditions d’obtention de l’autorisation de travail, particuliĂšrement si la situation de l’emploi n’est pas opposable ; c’est-Ă -dire s’il n’a pas l’obligation d’effectuer des recherches infructueuses auprĂšs d’un organisme concourant au service public de l’emploi. Une fois l’autorisation de travail dĂ©livrĂ©e il pourra donc solliciter un titre de sĂ©jour salariĂ©. Le cabinet vous accompagne dans toutes ces dĂ©marches . Contactez-nous ouen qualitĂ© de membre de famille de bĂ©nĂ©ficiaire de la protection internationale Obtenir un titre de voyage Demander le renouvellement de mon titre de sĂ©jour temporaire ou pluriannuel (hors titre sous statut Ă©tudiant et visiteur) Prendre rendez-vous sur le site internet de la prĂ©fecture de Seine-et-Marne, rubrique : Lorsque vous bĂ©nĂ©ficiez d’un titre de sĂ©jour qui porte la mention Ă©tudiant, vous ne serez pas en mesure de travailler au-delĂ  d’un certain nombre d’heures par annĂ©e. Si vous finissez vos Ă©tudes et que vous obtenez un emploi et que vous dĂ©sirez ĂȘtre salariĂ© Ă  temps plein, il vous faudra recourir Ă  un changement de statut. Comment fonctionne alors le changement de statut ? On en parle dans cet article. Le changement de statut, qu’est-ce que c’est ?Lorsqu’on parle de changement de statut, cela s’adresse aux dĂ©tenteurs d’une carte de sĂ©jour qui porte une mention que ces derniers dĂ©sirent changer du fait que leurs situations de vie ont Ă©voluĂ©. Ainsi, un Ă©tudiant qui dĂ©sire travailler lorsque ces Ă©tudes seraient terminĂ©es devra faire les dĂ©marches pour un changement de statut afin de bĂ©nĂ©ficier d’un titre de sĂ©jour qui va dans le sens de ses nouveaux objectifs en France. L’étudiant peut procĂ©der au changement de statut aprĂšs qu’il ait obtenu son diplĂŽme et trouvĂ© un employeur ou lorsque son autorisation provisoire de travail aurait expirĂ©. Il peut aussi faire un changement de statut Ă  l’expiration de la carte recherche d’emploi/crĂ©ation d’entreprise RECE, s’il obtient une promesse d’embauche ou un y a plusieurs types de titres de sĂ©jour que l’on peut obtenir en faisant la migration d’un titre de sĂ©jour Ă  un autre. Lorsqu’on dĂ©sire quitter le titre de sĂ©jour ayant la mention Ă©tudiant » pour un autre titre de sĂ©jour permettant de travailler Ă  temps plein, on peut obtenir un titre de sĂ©jour qui porte la mention salariĂ© » lorsque l’on a un CDI. On peut aussi obtenir le titre de sĂ©jour Travailleur temporaire » lorsque le travail pour lequel on est payĂ© est un CDD. Que ce soit l’un ou l’autre, ces mentions permettront Ă  celui qui en bĂ©nĂ©ficie de sĂ©journer sur le sol français et de travailler sans avoir une contrainte d’heure comme pour le titre de sĂ©jour portant la mention Ă©tudiant ».L’obtention d’une carte de sĂ©jour Vie privĂ©e et familiale » Ă  travers le changement de statut va permettre aux personnes qui ont des attaches en France d’avoir un titre de sĂ©jour annuel ou pluriannuel qui leur permettra de travailler sur le sol rĂ©aliser le changement de statut d’étudiant Ă  salarier ?Pour procĂ©der au changement de statut d’étudiant Ă  salarier, certains critĂšres sont Ă  prĂ©voir. Le premier critĂšre, c’est le niveau de diplĂŽme. En gĂ©nĂ©ral, on accorde le changement de statut aux Ă©tudiants qui ont au moins un master. Il y a toutefois des exceptions pour les ressortissants de certains pays comme le BĂ©nin, le Gabon, le SĂ©nĂ©gal
 qui ont la possibilitĂ© de faire la demande d’un changement de statut avec un diplĂŽme infĂ©rieur au master. De mĂȘme, l’emploi obtenu doit ĂȘtre en adĂ©quation avec le domaine d’étude du demandeur et doit ĂȘtre d’une rĂ©munĂ©ration de 1,5 fois le SMIC soit 2331,88 euros brut. l0lK.
  • w9v1dwohtd.pages.dev/648
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