Marqueet logo lĂ©gendaires depuis 1967, NEW MAN a toujours dĂ©veloppĂ©. des vĂȘtements autour de la joie de vivre, la libertĂ© de mouvement et la volontĂ© de s'Ă©vader. AUJOURD'HUI. NEW MAN revient sur le devant de la scĂšne avec des vĂȘtements adaptĂ©s aux hommes modernes, actifs, Ă l'Ă©coute des nouvelles tendances et soucieux de leur bien
Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ De longues semaines sâĂ©taient Ă©coulĂ©es depuis la manoeuvre Calahan. Les entraĂźnements sâĂ©taient achevĂ©s sur une validation de lâunitĂ© tout entiĂšre et, Ă chaque mois quâElana se trouvait mobilisĂ©e sur une simulation de mission en extĂ©rieur, ils prenaient toujours aussi cher. Par chance, les hommes sâĂ©taient habituĂ©s au commandement du Capitaine Allen et les rĂ©sultats dĂ©passaient largement la premiĂšre vie sâĂ©tait donc organisĂ©e dans la petite Ă©quipe. Les uns et les autres Ă©tant toujours aussi fidĂšle Ă leurs caractĂšres. AprĂšs quâIza soit venue vĂ©rifier les pieds dâElana aprĂšs une marche de quarante kilomĂštres en portant des bĂ»ches sur le dos et en pleine forĂȘt, elle eĂ»t lâoccasion de se gĂ©nĂ©ralement Ă ce moment lĂ , quand le Capitaine Allen nâavait plus besoin dâelle, que Ruth Padilla sâinstallait pour traduire la lettre que recevait Elana chaque semaine des Natus. Sa nouvelle petite famille avait terminĂ© sa rotation sur le continent et lui donnait des nouvelles constantes. Surtout Vyme qui sâĂ©tait prise dâaffection pour elle et remplissait deux feuilles de plus que les toujours un roman Ă lâadresse dâElana et elle avait un deal avec amie insistait pour ne pas lui traduire en direct et lui Ă©crire la traduction sur papier. Ainsi elle travaillait continuellement le mĂ©lange de Latin et dâAllemand qui composait la langue Natus. CâĂ©tait un Ă©change de bon procĂ©dĂ©. Ruth sâentretenait et Elana avait une traduction couchĂ© sur papier avec les expressions fidĂšles aux Natus jusquâĂ la moindre expression. Cette fille doit te prendre pour son modĂšle tu sais... » lui avait confiĂ© Ruth en lui tendant les trois pages couvertes de pattes de mouche. Et pour cette raison Elana redoublait encore plus dâeffort durant ses manoeuvre pour ĂȘtre un âbonâ modĂšle Ă suivre et faire honneur aux espoirs de cette jeune fille. Je le pense aussi et câest un bel honneur. Jâaime beaucoup les Natus. » confia tâelle Ă lâex officier mais ça Ruth devait lâavoir devinĂ© depuis longtemps. Jâai mal aux doigts Ă Ă©crire tout ça mais câest payant...câest un exercice Ă la source ! »Elana nâavait jamais Ă©tĂ© bonne en langue, mais Ă force et surtout par motivation, elle percutait de mieux en mieux la langue Natus. MĂȘme si elle trouvait ça imbuvable a cause des origines allemand qui plaçait le verte en fin de phrase. Idem⊠les ordinateurs ne nous ont pas rendu enduranteâŠ. »La spĂ©cialiste en renseignement lui tapota lâĂ©paule en rĂ©ponse, contente de lui avoir apportĂ© son courrier tant attendu de la semaine, puis elle sâĂ©clipsa pour parler avec le sergent. La caporale avait sa petite pause, son cafĂ©, ses chips nature et les lettres des Natus durant sa manoeuvre... âA toi, Atlante Elana,PĂšre a convaincu la bienveillante adulte Natus comme Atlante ne peut sâestimer victime de maladresse Ă coucherie. Mais il a jurĂ© en son honneur, tout comme nous tous, de ta blessure. Le crime de Mauvel est dĂ©testĂ© de tous Candides et nous avons Ă©tĂ© grandement touchĂ© de surprise quand ta situation a et excuse nous tâamenons avec ce pli. La bienveillante Ascyl a apportĂ© nos requĂȘtes Ă plusieurs des Grands. Et il semblerait que la Batailleuse Vida, notre dirigeante, ai voulu apprendre le contenu de ces Artus nâa pas osĂ© parler, Ă grandes hĂ©sitations de sa voix encore en exercice, nous avons tous Ă©tĂ© reçu. Câest honneur inattendu venant de telle femme et attention portĂ©e Ă ton cas par notre avons parlĂ© de ce jour. Et nous avons jurĂ© en nos honneurs ta blessure qui ne mĂ©rite que guĂ©rison. Pour nous rĂ©compenser de cette bravoure, la Batailleuse Vida mâa mandĂ© de te transmettre sa puisque que jâai main tremblante tant je suis Ă©mue Ă lâannonce, PĂšre est auprĂšs de moi pour dicter ces a mandĂ© autorisation auprĂšs des Atlantes pour te faire venir et Ă©viter tout malentendus. Le crime de Mauvel est si peu rĂ©pandu que seuls meilleurs Candides peuvent espĂ©rer le rĂ©soudre. Science mĂ©dicale Atlante est certes trĂšs avancĂ©e. Mais tu pourrais apporter beaucoup de rĂ©ponses Ă nos champions qui ne cherchent quâĂ rendre toujours plus grand leur tu acceptes de venir Ă nous et dâavoir courage Ă leur offrir cette chance, toi femme blessĂ©e Ă sujet dâexercice, nous avons pour toi un accĂšs en lâAntre. Sans condition de temps !Je suis heureuse pour toi, Dame Elana, jâen suis jâaimerai te mander faveur ! En cette heure, mon pĂšre sâen est allĂ© cuisiner. Aleya et Reltyss ont encore brĂ»lĂ© lâĂątre et PĂšre veut manger bon ce soir. Je glisse ma demande et jâai tremblement rien quâĂ cette patienter encore un peu ? Ma premiĂšre journĂ©e en lâAntre est dans ce que vous appelez douze jours. Jâai premiĂšre conquĂȘte en vue mais jâai crainte de maladresse. Comment pourrais-je dire Ă PĂšre que je veux moi aussi art Candide pour ma premiĂšre fois ? Me permettre bonne prĂ©paration pour mon lien que jâambitionne ?Je te sais vide de regard en lisant ceci. Mais en ton coeur se trouve l'intĂ©rĂȘt de mes lettres. Veux tu bien mâaccompagner ce jour en lâAntre ? Nous serions toutes deux plus fortes pour faire le choix de notre dĂ©sirâŠAleya promet de tâemmener voir le musĂ©e de la Artus veut te montrer premiĂšre grande toile que les sages ont acceptĂ© de dresser dans lâune de leurs songeons Ă portrait Ă©tait accrochĂ© au-dessus de lâĂątre pour que tu sois avec nous Ă dĂźner. Mais Aleya et Reltyss ne savent pas cuisiner. Ton image Ă peu souffert des flammesâŠâŠTu nâest juste plus visible. Et tu nous Reltyss. Aleya. Artus. Aulbeck.â Suite Ă cette lettre Elana Ă©tait partagĂ©e entre plusieurs sentiments... Elle Ă©tait joyeuse dâavoir une autorisation pour lâantre des Egarements⊠mais Ă la fois elle redoutait cette expĂ©rience, elle en avait carrĂ©ment peur mĂȘme...Seul les filles Iza, Ruth et Rita Ă©tait au final au courant de cette histoire de viol et peut-ĂȘtre un peu Will qui avait toujours une oreille pas loin⊠en fait toutes lâescouade Ă©tait au courant, Tim avait fait le nĂ©cessaire pour quâElana puisse avoir du soutient si elle avait un Ă©cart. Dans tous les cas, les seules personnes avec qui la française parlait de ce mauvais souvenir et traumatisme Ă©taient les trois fillesâŠDâailleurs Will sâen trouvait rĂ©guliĂšrement déçu et il rivalisait en originalitĂ© pour avoir toujours un petit moment avec elle. JusquâĂ avoir besoin de son aide pour se confectionner de nouveau lacets avec de la fibre vĂ©gĂ©tale aprĂšs que les originaux se soient miraculeusement dĂ©chirĂ© par usure. Heureusement, il se dĂ©brouillait pour ne pas ĂȘtre lourd, toujours un poil envahissant, mais dans lâacceptable. Et elle acceptait gĂ©nĂ©ralement de lâaider en toute innocence, apprĂ©ciant passer du temps avec lui et son humour. Elana se confiait rarement et câest aux travers des petites attentions de chacun quâelle lĂąchait parfois quelques mots. Elle devait reconnaĂźtre que ça nâallait pas trĂšs fort, ses sĂ©ances avec la psy de la citĂ©, ne lui apportait pas grand chose et elle sursautait toujours autant quand un homme la touchait. Elle avait crut un instant que ça serait fini, comme Liam Sandom Ă©tait assez proche dâelle, trop proche au goĂ»t de Will qui avait trouvĂ© le courage dâaller la chercher devant ses quartiers et de lây voir dĂ©jĂ accompagnĂ©. Il en Ă©tait reparti tout penaud sans avoir dit un mot...Mais elle avait frappĂ© Liam un soir. Le soir oĂč il avait annoncĂ© son dĂ©part. Ils Ă©taient ensemble au bar athosien, quand il lâavait entraĂźnĂ© sur la piste de danse, elle sâĂ©tait tendu Ă son contact pour finir par se laisser aller⊠Et elle lâavait perdue de vue rapidement dans la salle. Il lui avait fait une blague en lâattrapant par les hanches pour la faire sursauter⊠en retour elle sâĂ©tait retournĂ©e et lâavait frappĂ©. Il avait mieux comme cadeau de dĂ©part que de finir la soirĂ©e Ă lâinfirmerie. Elle sâen Ă©tait terriblement voulue. Mais gentil comme Ă©tait le pompier il ne lui en voulait pas. Et quelques jours aprĂšs il Ă©tait partis de la citĂ© laissant un petit vide dans le coeur dâElana. Il lui manquait et elle Ă©tait un peu sombre par moment. Heureusement lâescouade Charlie Ă©tait lĂ pour remonter le moral de tout le monde, mĂȘme dans les pires moments, comme finir dans la boue ou presque noyĂ©s. En tout cas, elle Ă©tait heureuse que sa âseconde familleâ lui donne des nouvelles rĂ©guliĂšrement, elle ne manquait jamais de leur envoyer un pli en retour avec parfois une surprise. Son pĂšre lui envoyait rĂ©guliĂšrement des colis qui transitent par le DĂ©dale ou lâAthĂ©na, alors quand le vaisseau revenait de la terre, elle cumulait un colis par semaine⊠de nourriture sĂšches ou de spĂ©cialitĂ© française, quâelle partageait de bon coeur avec lâescouade et sa seconde famille, pour leur faire dĂ©couvrir la âvĂ©ritable bonne nourritureâ. Cela en Ă©tait devenu un jeu avec Will de comparer le Canada avec la France et de se faire des âdĂ©fisâ de nourriture. La famille Natus avait bien tentĂ© la mĂȘme chose. HĂ©las leur service de logistique dĂ©pendant essentiellement des passages par la Porte et dâun transport par Jumper, le courrier plus volumineux Ă©tant trĂšs bas dans lâĂ©chelle des prioritĂ©s elle sâĂ©tait retrouvĂ©e avec une masse informe, pourrie et ratatinĂ©e, en guise dâoffrande de retour de ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ En finissant la lettre, elle dĂ©cida d'envoyer des cookies artisanaux aux Natus, histoire de compenser l'Ă©chec de repas rĂ©current et dangereux pour les portrait du couple de la famille. Et ainsi Aulbeck pourrait noyer son chagrin dans de bonnes pĂątisseries. Elle Ă©tait en train de mĂ©diter sur comment rĂ©pondre et de se bouger un peu le cul pour se rendre en magna, quand Will attrapa un paquet de galette au beurre breton. Je croyais quâil nâavait que le sirop dâĂ©rable de bon en sucrerie ? » lança tâelle pour le charrier. Elle adorait ce partage constant dâaffaire et de denrĂ©e, elle trouvait ça normal de leur faire profiter les grosâ colis de son paternel. Bah bien sĂ»r quây a que ça...mais jâvais pas rĂ©ussir Ă draguer la France en me badigeonnant de sirop d'Ărable. Ouep. Faut ĂȘtre plus vicelard et connaĂźtre la cible !!! » Il fit le dernier mot en mimant des gros yeux et enfournant la premiĂšre galette toute entiĂšre. Mais Izabel, qui Ă©tait venue par derriĂšre, lui donna un si bon taquet sur le casque quâil sâĂ©touffa en expulsant des morceaux un peu se marra aussitĂŽt Finalement le sirop d'Ărable serait plus attirant que la salive⊠aromatisĂ© au beurre de bretagne ! » elle fit un clin dâoeil a Iza. Tandis que Will sâĂ©cartait pour reprendre sa respiration et cesser de tousser, Izabel revint sâinstaller devant elle en tailleur et lui prit les mains. On peut parler des affaires de fille ? » lui demanda-t-elle avec une petite Ă©tincelle dans le lorsquâelle faisait ça, câĂ©tait le moment oĂč elle forçait lĂ©gĂ©rement plus sur les Ă©changes de son traumatisme. Elana releva la tĂȘte vers Will, mais elle ne le chassa pas, cette fois. Ruth ne veut rien me dire. Et Rita a piquĂ© le dictionnaire Allemand/Latin/AmĂ©ricain que Will a dans son sac. Tu risques rien. Mais...je voudrais avoir les nouvelles si ça te dit. »Elle ne savait pas trop comment le dire, elle regarda Will, autant quâil sache quâelle va partir sur magna quelques jours. Je vais surement partir en magna quelques jours. »Iza la gratifia dâun sourire trĂšs avenant. Ce sera le grand jour ? » fit-elle pour ne pas prĂ©ciser un Ă©lĂ©ment quâelle dĂ©tenait sur la raison dâune visite en Magna. Tu veux pas mâemmener avec toi, tâas failli mâĂ©touffer avec ton gĂąteau. Tu me dois bien ça... » WILL !!! » fĂźt le sergent de loin. ArrĂȘte dâennuyer ta collĂšgue et viens par lĂ , on a un boulot pour toi. »Will soupira dâune forme de tristesse et il passa Ă cĂŽtĂ© dâElana. En se tournant vers elle, il joignit ses mains en forme de pitiĂ© avant de reprendre un air sĂ©rieux. Cela amusa Elana qui mima un roulement dâyeux digne dâune princesse pour l'embĂȘter. Quel clown ! » fĂźt Iza en secouant la tĂȘte. Ses cheveux lui tombaient tout juste sur les oreilles. Elle commençait Ă reprendre confiance en elle sur ce point. Et Elana lui avait trouvĂ© une barrette licorne que lâinfirmiĂšre dissimulait dans son casque pour ne pas porter prĂ©judice Ă son capitaine. Elle lâavait adoptĂ© dĂšs quâElana le lui avait offert pour quâelle garde son sobriquet. Iza en rigolait maintenant. Alors, on peut en parler un peu ? Tu te sens prĂȘte ? »Elana lui lu le passage sur Vida et lâacceptation de la demande de la famille⊠Non, jâai peur... » avoua-t-elle Ă la fin de sa lecture. Câest normal. » La rassura Izabel en lui frictionnant lâĂ©paule. Tu tâes occupĂ©e de moi quand jâai dĂ©butĂ© chez Calahan et câest grĂące Ă toi qui jây suis restĂ©e. Tu mâaides mĂȘme Ă supporter Will. » JâAI RIEN FAIT !!! » fĂźt sa voix plus Ă©levĂ©e avant dâĂȘtre sĂ©vĂšrement ramenĂ© Ă lâordre par Tim. Elana tourna la tĂȘte, surprise, il Ă©tait en train dâĂ©couter ? En rĂ©alitĂ©, Elana se rendit rapidement compte quâil avait lancĂ© ça au hasard et quâil avait fait mouche. Quel AS !Plaisantin comme toujours, mĂȘme devant le capitaine. Il Ă©tait en train de sâexcuser au garde Ă vous sous le regard amusĂ© de Danny, assis sur son blindĂ©, une clope Ă la bouche. Ce quâon va faire, câest que tu viendras me voir une petite semaine avant ton dĂ©part. » continua Izabel en rĂ©cupĂ©rant son attention. Je te mets sous un lĂ©ger anxiolytique. »Elle leva la main pour lui interdire la rĂ©plique. Je ne te drogue pas Elana... » PrĂ©cisa-t-elle. Tu iras lĂ -bas dĂ©tendue avec suffisamment dâheures de sommeil pour profiter de ton passage en Magna et prendre ta dĂ©cision. Tu marches ? »Elana hocha la tĂȘte, elle ne ferait pas faux bond au Natus, mais serait angoissĂ© cela allait lâaider Ă mettre un pied devant lâautre pour ne pas faire un refus dâobstacle. Merci ma licorne. Câest bĂȘte, mais jâai aussi lâangoisse dâun rapport... mĂȘme si ce nâest pas la base de lâart candide, ça m'obsĂšde câest dingue. » Te bile pas, terminator ! » Sâamusa Rita en arrivant Ă cotĂ© dâ sâinstalla Ă lâemplacement de la poche de chips aprĂšs lâavoir rĂ©cupĂ©rĂ© et piocha dedans. Ils vont te remettre en forme et tu voudras mĂȘme plus sortir de leurs chambres. Tâavais pas remarquĂ© que les queutards de la base se bousculent sur les missions communes avec les Natus ? »Rita lui fit un petit clin dâoeil en dĂ©vorant quelques chips. Les mecs essaient de devenir HĂ©ros de la Magna pour foutre les pieds lĂ -bas. Et toi, tâas le pass tout chaud dans la poche petite veinarde. Yâa juste la porte Ă franchir, ce sera le plus emmerdant pour le trac ! » Ils ont juste pas pigĂ© que câest pas une maison close en fait... » Ils ont juste pigĂ© que câest avec les Candides quâon tire les meilleurs coups. Tu me vends ton passe combien ? » RITA !!!!! » Sâoffensa le mĂ©decin en lui balançant un poche ricana et donna un petit dâĂ©paule Ă sa comparse. Jâsuis un peu jalouse. Mais je peux tâassurer que ça va bien se passer lĂ -bas. Tâaura quâĂ te dire que câest ta âsecondeâ premiĂšre fois. Câest terrain alliĂ© tu sais, tâas rien Ă craindre... »Rita avait parfois une maniĂšre de faire trĂšs provocante et bourrine, mais ça faisait son charme aprĂšs tout. Je te le file si tu prends le traumatisme avec. Câest le paquet complet. » lança Elana pour bousculer un peu Rita, mais elle Ă©tait reconnaissante quâelle tente de la rassurer Ă sa maniĂšre Bah tant que tu me refiles pas Will ! » dĂ©conna-t-elle en retour. Ce qui fit rire les filles. Will Ă©tait le sujet rĂ©current pour blaguer. Elle posa la poche de chips et sortit de sa veste le fameux dictionnaire. Il est quand mĂȘme con-con des fois. Essayer de chopper des mots par-dessus lâĂ©paule dâune spĂ©cialiste en renseignement et surligner les defs. Ca fait plus aucun sens son bordel ! »Elana tendit une main pour rĂ©ceptionner le dictionnaire⊠Will Ă©tait un peu trop curieux quand mĂȘme. Il se prend de ses obsessions parfois... » Oh oui, ça a strictement rien Ă voir avec toi. » Et encore moins la fois oĂč il tâa gaulĂ© en train de faire la pissette ! »Rita secoua la tĂȘte. Tâas quâun mot Ă dire et il osera mĂȘme plus penser Ă ton petit derriĂšre pendant six mois. Foi de ritale ! »Elle se souvenait bien de cette fois⊠le hasard fait de drole de chose, il Ă©tait partit chercher du bois quand il Ă©tait tombĂ© sur une Elana le cul Ă lâair qui remettait son froc⊠Il avait Ă©tĂ© vernis ce jour lĂ , dĂ©couvrant quâelle avait deux grain de beautĂ© sur la fesse droite en forme vague de papillon. Je suis certaine quâil serait capable de prendre la place dâun natus pour surveiller tiens ! » dit-elle en allant dans la surenchĂšre. Surveiller ? » fit Iza en levant un sourcil. Il prendra surtout la place de ton Natus, oui. »Elana donna un coup Ă Iza gentiment. Laisse moi ma naĂŻvetĂ© ! Sinon je vais cauchemarder encore ! » un peu dâhumour Ă©tait bienvenu, bon toujours sur le dos de ce pauvre Will. Mais le problĂšme Ă©tant qu'Ă force de la charrier sur lui et Elana, cela devenait flou de savoir si cela Ă©tait sincĂšre ou bien simplement une continuitĂ© dâun jeu instaurĂ© depuis le dĂ©but. Bon vous serez sages ? Pendant quâon me rĂ©pare. Sinon, vous irez tenir compagnie Ă Will pendant les tours de garde. » Il va ĂȘtre imbuvable pendant ton absence. » Soupira Iza. Par contre, tu reviens avec la photo. Jâsuis sĂ©rieuse Elana ! » La photo de mon Natus ou bien de son entre-jambe ? » taquina tâelle. Jâvois que jâai pas besoin de te faire un dessin. On a cinq cents dollars dans la cagnotte sur le type de mec que tâaura choisi donc...faut le rĂ©sultat. » Cinq cent dollars ? Je vais tâĂ©pargner la photo. Je prendrai celui qui ressemble Ă Liam ! » dit-elle, Rita connaissait bien la rĂ©fĂ©rence, lâitalienne en aurait bien fait son quatre heure du pompier et elle avait bassinĂ© Elana pour l'inviter Ă une soirĂ©e de lâescouade. âOn partage les apĂ©ritifsâ quâelle lui avait dit avec un sourire toute façon, il avait eu des rumeurs comme quoi Liam et Elana avait une relation intime. Ce qui n'Ă©tait pas vrai, le pompier nâavait pas eu le courage de lui avouer son attirance. Ta-ta-ta. Câest du sĂ©rieux ma chĂšre. Danny, Will et mĂȘme Tim ont ajoutĂ© au pot. Qui sait si tu trouveras pas mieux que Liam lĂ -bas et que tu nous reviendras avec une photo diffĂ©rente ? » On verra. Ăa se trouve ça sera une Rita. » elle masquait par de lâhumour sa gĂȘne face Ă ce pari. DĂ©solĂ© chĂ©rie. Mais je prĂ©fĂšre encore me taper Matt avec un sac sur sa tĂȘte ! »Elana ricana. Bah voilĂ vous avez trouvĂ© de quoi le consoler durant mon absence. » Elle soupira quelques secondes Et vous avez pariĂ© sur quel type dâhomme ? » oui lĂ elle Ă©tait curieuse. Elana, voyons...les statistiques, les quotes, les risques de voir Will fouiner partout... » Ruth tient les paris dans un carnet codĂ© donc on sait pas qui a votĂ© le plus prĂšs de tes goĂ»ts de Natus...et je te donnerai pas mon choix. » Ni le mien... » Tsss⊠» fit-elle faussement déçue. AprĂšs tout elle aurait fait comme elles. Mais bon quand on est le sujet du pari, on a toujours envie de savoir. Tu veux savoir le pire ?... » fĂźt Ruth en passant dans son dos. Elle avait visiblement Ă©coutĂ© la la salle de repos Ă©tait un moulin aujourdâhui, mais câĂ©tait toujours le cas, quand elle recevait un colis ou une lettre Natus. Enfin dĂšs que quelqu'un avait reçu quelque chose au final. Fait moi rĂȘver... » Tim a trouvĂ© que ça manquait de piquant. Donc si tu dĂ©cides de faire demi-tour, que tu ne reviens pas avec la photo ou que tu nous en montre une factice. Et crois moi Will est fortiche pour dĂ©celer les montages les filles du groupe que nous sommes devront convaincre le Capitaine Allen de remettre lâargent Ă Calahan en tant que vainqueur par dĂ©faut... »Elana fit de gros yeux avant de se mettre Ă rire, imaginant la tĂȘte dâAllen⊠et elle devait ĂȘtre au courant de ce pari Ă la con encore. Ola il met la pression ! » Il a mit cent dollars pour toi, câĂ©tait sa condition. Il veut que le pari soitâŠâĂ©quitableâ en gain comme en perte. » Franchement vous me faites peur quand vous vous y mettez... » cela allait toujours un peu loin mais ça restait dans les clous. Au moins, ils sâĂ©taient tous bien trouvĂ© au final. En tout cas, elle Ă©tait curieuse de savoir ce quâils avaient pariĂ© chacun. On ne peut pas tous ĂȘtre aussi glaciale que toi trĂšs chĂšre. » Et ça dĂ©dramatise ton petit voyage. » glissa gentiment ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Elana balança quelque chips sur Rita et dĂ©jĂ la pause prit fin. Comme dâhabitude, Tim relaya les ordres et fĂźt un signe de claque de la main en repassant derriĂšre elles, ramassant quelques dĂ©chets quâelles nâavaient pas rĂ©cupĂ©rĂ©. Elana reparti en manoeuvre avec les autres, aprĂšs avoir rĂ©pondu Ă la lettre des Natus de maniĂšre enjouĂ© et surtout avec une livraison qui ne serait pas pĂ©rimĂ©. Elle avait hĂąte de les revoir, elle devait bien lâavouer, cela faisait longtemps. Quelques jours plus tard la Famille reçue cette lettre de la française â A la famille de Magna,Je suis trĂšs honorĂ© et touchĂ© de voir que votre demande Ă Ă©tĂ© relayĂ© auprĂšs de la Batailleuse Vida et surtout quâils y prennent attention. Mais je suis particuliĂšrement fiĂšre de lâhonneur quâelle vous a fait. Je ne vous remercierais jamais assez de votre viendrais sous douze jours, je ne vous cache pas que jâai une certaine apprĂ©hension, mais le fait de vous revoir me donne du rĂ©pondre Ă ta demande Vyme, je serais honorĂ© dâĂȘtre avec toi pour ce grand jour. Et surtout jâespĂšre que tu me prĂ©senteras ce jeune Natus qui fait battre ton programme est fantastique, entre le musĂ©e et le vernissage dâArtus⊠jâai dâailleurs trouvĂ© des crayons pour ses dessins, cela lui donnera encore plus de prĂ©cision que ses mines de charbons. Ce nâest pas grave pour mon image, jâespĂšre juste que dâici lĂ Reltyss et Aleya seront moins maladroit en me manquez trĂšs vite !PS Je joins une boĂźte de cookie, cela aidera Aulbeck Ă apprĂ©cier une meilleure nourriture quand vos repas seront cramĂ©s. ElanaâAutant Elana nâĂ©tait pas trĂšs bavarde ou trĂšs recherchĂ©e dans ses mots, mais pour Ă©crire elle prenait son temps, pour changer de son naturel. Elle apprĂ©ciait prendre son temps dans lâĂ©criture et la traduction pour que cela soit au plus ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ 12 JOURS PLUS TARDLâĂ©quipe CHARLIE Ă©tait au repos. Elana Ă©tait en train de finir son sac Ă dos, vĂ©rifiant quâelle nâavait rien oubliĂ©, elle avait entendu prit des prĂ©sents pour sa Famille pĂ©gasienne, autant pour les remercier que pour partager avec eux. Ainsi Artus aurait une boite de crayons de papier de diffĂ©rentes mines allant du plus sec au plus gras. Vyme, une robe de facture Athosienne de la cĂ©lĂšbre et excellente couturiĂšre qui faisait un ravage fou chez les Atlantes June. Son style sâĂ©tait adaptĂ© aux goĂ»ts des terriennes. Ainsi, la petite blonde aurait une robe de cocktail verte de diffĂ©rentes voilages colorĂ©s du mĂȘme ton qui mettrait en avant sa future sĂ©duction. Elana avait Ă©tĂ© aidĂ© pour ce choix, puisquâelle nâavait pas vraiment de goĂ»t pour les vĂȘtements. Iza avait Ă©tĂ© une excellente pĂšre Aulbeck une bouteille dâun alcool Atlante, une biĂšre artisanale française bien entendu fruitĂ© de 1L. Aleya, qui avait confiĂ© son goĂ»t pour les belles pierres Ă Elana durant une lettre aurait une amĂ©thyste dâun violet profond et de belle taille. Cette fameuse pierre qui semble quelconque quand on la ramasse mais, une fois brisĂ©e recĂšle un beau trĂ©sor. Et pour finir le marmiton du coin qui fait brĂ»ler les plats, un mini extincteurs pour le charrier, mais son vrai cadeau Ă©tait un aiguiseur de lame trĂšs performant pour sa baĂŻonnette qui ne manquerait plus jamais de coupant et surtout qui prendrait moins de fois que ses affaires Ă©taient faites, la française, qui ne portait pas son uniforme, mais une combinaison en deux couleurs. Elle aimait bien ce style de vĂȘtement fluide et simple Ă mettre. Le haut Ă©tant rose poudrĂ© avec un pantalon bleu marine portant de larges fleurs rosĂ©es. Elle avait choisi des chaussures ouvertes a petites talons de 4 cm carrĂ©s et noirs. Elle inspirait doucement, elle redoutait le passage, mais les calmants que lui avaient donnĂ© Iza la veille l'avait rendu moins stressĂ© elle devait le reconnaĂźtre. Elle fut contente de voir sa brochette de copine et sĆur d'arme venir jusqu'Ă la porte avec elle. La française joua un peu avec les bretelles de son sac Ă dos trahissant un peu sa nervosité⊠avant de toiser ses amies. Merci dâĂȘtre venue... » oui, elle Ă©tait touchĂ©e de ce soutien inestimable Ă ses yeux. Izabel, Ruth et Rita Ă©tait venue dehors de son service militaire, le mĂ©decin Ă©tait bĂ©nĂ©vole pour renforcer les Ă©quipes mĂ©dicales sur des sujets moins importants. Comme des manifestations sportives, lors des activitĂ©s des clubs plus risquĂ©s comme lâescalade ou la plongĂ©e que quelques plaisantins ne prĂ©paraient pas. Bowers Ă©tait donc dans une blouse blanche. Sa coupe au bol ignoble sâembellissait de la barette licorne quâelle gardait avec sâapprochant, elle prit Elana dans ses bras en souriant. Ruth Ă©tait, comme toujours, dans son uniforme, les lunettes chaussĂ©es sur son nez et le calepin en poche bourrĂ©s de notes codĂ©es. Elle attendit que le mĂ©decin libĂšre le passage pour lâimiter. JâĂ©value ton taux de rĂ©ussite à » lui glissa-t-elle Ă lâoreille comme sâil sâagissait dâune promesse rassurante plus mathĂ©matique. Elana lui sourit, Ruth et ses chiffres cela Ă©tait impressionnant de la voir Ă©tablir des stats oĂč elle Ă©tait la seule Ă comprendre ses brouillons illisible dâintellectuelle. Elle lui frictionna le dos puis laissa la place Ă avait un sweet dĂ©lavĂ© sur lequel un Ă©norme âITALIA BESTâ Ă©tait inscrit. Elle machait nĂ©gligemment son chewing gum et lui fit une tape sur lâĂ©paule. HĂ© ! Fait passer les Natus pour des radasses trop prudes, dâacc ? » Mais tâes Ă©lectrique ce matin, câest dingue ! » lui fit Iza. Jâai pas mis assez de bromure dans ton cafĂ© on dirait ! »Bowers se retourna dans sa direction. Bon...soyons sĂ©rieuse...câest pour toi. »Elle sortit de la poche de sa blouse un petit boitier mĂ©tallique bleu. Quelque chose de trĂšs simple et passe partout. Tu as tout les petits trucs de fille pour passer un bon moment. Je te demande, en ma qualitĂ© de mĂ©decin, de ne pas mettre ta mĂ©dication de cĂŽtĂ©. Le but câest que tu passes un bon moment et que tu dĂ©compresses. Tu nâas rien Ă prouver, câest pas un challenge, dâacc ? »Elana prit la boite, mĂȘme si elle ne voulait pas forcĂ©ment prendre plus que nĂ©cessaire et surtout elle voulait rĂ©ussir elle mĂȘme sans pillule. Et puis, elle avait lâimpression quâelle allait vraiment dans un club privĂ© pour faire sa premiĂšre fois. Tout ce cĂŽtĂ© cul, la dĂ©rangeait bien plus quâavant. Bon... »Une voix venue des hauteurs lui coupa la parole. Hum...tâes vraiment ravissante Elana ! »Il Ă©tait lĂ -haut, appuyĂ© sur la balustrade avec un bol de cĂ©rĂ©ale dans lequel il piochait. Il Ă©tait encore pyjama avec les plis de lâoreiller imprimĂ© sur sa joue. Son regard sembla se perdre un peu et il se mit Ă sourire. Elana releva les yeux vers lui, elle Ă©tait contente de le voir, elle se demandait si justement il allait pas dĂ©barquer, puisquâil ne sâĂ©tait pas proposĂ© Ă venir en disant âgrass matâ oblige, aprĂšs leur petites fĂȘtes de dĂ©part dans les quartiers de Tim. Il Ă©tait en pyjama⊠il nâavait pas peur de croiser un Calahan matinal lui...ou mĂȘme la journaliste de guerre Fox qui allait l'afficher au mess avec une belle photo. En plus, je suis super bien positionnĂ©, ton dĂ©colletĂ© est tr... »Un bon taquet derriĂšre le crĂąne lui brisa la voix et il rattrapa in extremis son bol avant quâil ne tombe. Du lait Ă©clata sur lâĂ©paule du garde en dessous comme une fiente de pigeon, ce qui lui valut un regard noir de celui-ci. Mais Will Ă©tait ailleurs. Mais merde !!! Pourquoi câest toujours quand je suis en train de bouffer ?!? » Il nây a que quand tu dors que tu ne manges pas Will. » rĂ©pondit Tim en se positionnant Ă cĂŽtĂ© de lui sur la balustrade. Il Ă©tait couvert de sueur, le visage rouge et en tenue de sport. Il revenait visiblement de son jogging. Jâai hĂ©sitĂ© Ă passer Elana. Je voudrai que tu profites de tes congĂ©s pour te reposer un peu. » Ben lĂ câest rĂ©ussi chef. Tous les mecs qui dĂ©barquent pour son dĂ©part, câest sĂ»r que ça met la copine en confiance ! » Moqua Rita en les sourit en rĂ©ponse et resta les propos de la farouche italienne pro italie et fiĂšre de lâafficher partout. Elana Ă©tait touchĂ©e et surtout ravie de voir quand mĂȘme dĂ©barquĂ© ses copains dâescouade. Il manquait Matt et Danny, mais bon les deux devaient rouler dans leurs lits et avant de faire lever Matt il fallait lui coller des coup de savates dignes dâun troll des montagnes. Câest gentil dâĂȘtre venu chef. Toi aussi le gros bĂ©bĂ© canadien qui voit des dĂ©colletĂ©s de partout ! » un petit triangle sans rien dedans. Mais bon, il fallait bien quâil justifie sa place en hauteur dans son pyjama sombre. A peine avait-elle fini sa phrase quâelle vit Danny Ă©merger dâun couloir attenant, des lettres dans la main, probablement pour sa femme et son fils. Il Ă©tait encore en train de les placer dans lâenveloppe et il sâappuya contre le mur, passant sa langue sur les languettes. Il fĂźt un signe de tĂȘte Ă Elana en signe de prĂ©sence. Quâelle lui rendit dâun signe de main. Ăa câest du dĂ©part digne dâune meute ! Elle dĂ©cida de leur adresser un dernier au revoir, masquant ses sentiments derriĂšre un sourire et sâavança vers la porte. Ils savaient tous quâils avaient fait mouche, ils la connaissent suffisamment bien, pour dĂ©celer la petite moue sur sa lĂšvre infĂ©rieur qui tremblait faiblement quand elle Ă©tait contente et Ă©mue. A bientĂŽtâŠ. Et merci Rita dâavoir chargĂ© ma tablette hier ! » dit-elle avant de se tourner. Oui, elle nâavait pas oubliĂ©e la tablette qui trĂŽnait fiĂšrement sur son bureau, une belle tablette chargĂ©e et prĂȘte Ă ĂȘtre ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Toute lâĂ©quipe quasiment en mĂȘme temps de divers au revoir et formule de politesse. Lâhorizon des Ă©vĂ©nements avala Elana Ravix et elle partit pour ce fameux tour de toboggan dĂ©matĂ©rialisĂ©. Le Flash lui remplaça cette Ă©trange image par celle de la Magna quâelle dĂ©couvrait pour la premiĂšre fois. La grand place gardĂ©e par diverses mitrailleuses avec des Natus en faction. Mais un grand espace pavĂ© et plat. Plusieurs Atlantes, civils comme militaires, avaient suivi peu de temps aprĂšs et Ă©mergeaient de lâhorizon des Ă©vĂ©nements avant de se dĂ©placer, comme sâils connaissaient dĂ©jĂ leurs destination. Ce qui nâĂ©tait pas le cas dâElana qui se sentit bien petite dans cette immense grotte sans ciel⊠cela lui paraissait Ă©trange, elle qui passait beaucoup de temps dehors de ne pas sentir le soleil sur sa peau. La grandeur majestueuse de la Magna, une caverne dantesque pourtant bien Ă©clairĂ©e dans laquelle se discernait, sur chacune des parois et depuis son point de vue des quartiers entiers. Mais ici, câĂ©tait dĂ©jĂ tout un spectacle de culture quâelle dĂ©couvrait et qui lui Ă©clatait Ă la figure. Une statue immense Ă©tait encore en train dâĂȘtre taillĂ©e sur un bloc de roche monstrueux que les Natus semblaient ĂȘtre parvenu Ă dĂ©placer. Certains parties de ce futur monument Ă©tait terminĂ©. A sa base, Elana vit un vieillard grisonnant. Celui-ci faisait quelques petites retouches sur des scĂšnes de combats gravĂ©es dans cette roche. On y trouvait beaucoup de dĂ©tails comme lâancienne Zone de posĂ©e de la Mission Normandie. LâintĂ©rieur du premier complexe de MĂ©daâIyda avec les terribles combats de tranchĂ©es. On y trouvait des scĂšnes de mĂȘlĂ©es dans lesquels se distinguaient des Natus, des Tairis, des Atlantes mais aussi des clones. La majoritĂ© des ouvriers travaillaient la partie haute du bloc de pierre. Mais entre sa base et son sommet, le monument Ă©tait lisse et taillĂ© sur une gĂ©omĂ©trie octogonale. Des centaines de noms et de prĂ©noms sây trouvaient. Elana trouva facilement la zone âAtlanteâ et y dĂ©couvrit tous les noms des braves soldats morts au cours de lâOpĂ©ration Normandie. Il y Ă©taient inscrits Ă jamais, aux cĂŽtĂ©s des Natus, des Tairis. MĂȘme les clones avaient le droit Ă un magnifique symbole de la Porte des Ătoiles et dâune reprĂ©sentation de la citĂ© dâAtlantis. Chaque petites entailles modĂ©lisant lâocĂ©an reprĂ©sentait une vie de clone que les otages Ă©taient retournĂ©s dans leurs foyers, la Magna semblait avoir repris vie. Une vigueur phĂ©nomĂ©nale. En approche de la Porte, des caravaniers amenaient le ravitaillement Ă destination de la base du Boc, lĂ oĂč se trouvait lâalliance cantonnĂ©e dans lâAncienne forteresse de MĂ©daâIyda. Une trentaine de soldats, des troupes fraĂźches parfaitement habillĂ©es et au regard neuf, se tenaient derriĂšre en ordre, prĂȘt Ă traverser la peu plus loin, des badauds qui allaient de-ci de-lĂ . Des enfants qui jouaient sous la surveillance de parents rĂ©unit sur diverses conversation. Les quelques garnements firent la course, Ă celui qui serait le plus rapide, pour venir accoster deux tigres qui semblaient trĂšs bien savoir oĂč ils allaient. Mais tandis que son regard allait et venait, elle capta le martĂšlement irrĂ©gulier dâune paire de botte. Et une jeune adolescente armĂ©e dâun arc et vĂȘtue dâune tunique de peaux de bĂȘte sauta dans les bras dâElana avec un soupir dâextase. Te voilĂ enfin !!! » sâĂ©cria Vyme avec une forme de sincĂ©ritĂ© enfantine. Le temps a Ă©tĂ© peu supportable Ă lâattente quand jâai su ta venue. Jâai tant Ă raconter, tu vas gerbiller de mes propos et vouloir retourner sur ta citĂ© de fer !!! »Elana lâaccueillit avec joie malgrĂ© son manque dâexpressivitĂ©, au moins elle Ă©tait reçut avec autant d'enthousiasme quâelle sâĂ©tait imaginĂ©. Elle en Ă©tait ravie. Mais non, jâadore Ă©couter les autres ! » lui affirma-tâelle avec une pointe dâhumour. Dans un sens cela Ă©tait plutĂŽt vrai. Jâai quelque chose pour toi. » dit-elle malicieusement essayant de garder un peu de mystĂšre. Vyme sâĂ©tait dĂ©crochĂ© dâelle pour mieux la regarder. Sa petite dĂ©claration avait fait mouche et lâadolescente la fixa en silence en se demandant ce que cela pouvait ĂȘtre. Alors quâun sourire en coin persistait sur ses lĂšvres, elle lui rĂ©pondit avec une malice compĂ©titive. Voleuse dâintention ! » plaisanta la chasseresse. Moi aussi jâai quelque chose Ă ravir ton regard. »Sa voix sâĂ©teignit un peu plus vite lorsquâelle remarqua la tenue dâElana. Elle plissa du regard tout en la fixant quelques secondes, faisant face Ă un Ă©lĂ©ment tout Ă fait inconnu pour elle, puis elle passa son arc Ă lâĂ©paule pour sâapprocher de sa tenue. Ce nâest point vĂ©ture Atlante ? » lui demanda-t-elle en testant le tissu. Que les Trois rient de moi si jâen conçois si fine armure. On croirait friandise pour un Algol. »De sa main, elle tira un peu dessus et ria. Oui. Point rĂ©alisĂ© pour lâaffrontement. A moins que tu veuilles montrer beautĂ© de ton corps Ă lâennemi dĂšs premiĂšre passe !! »Elana Ă©tait touchĂ©e quâelle ait aussi quelque chose, faut dire que ce genre dâattention fait toujours plaisir, quâon les reçoivent ou quâon les fasses. En tout cas, elle ne sây attendait pas et elle avait hĂąte de dĂ©couvrir cette surprise. Elle nâeut pas le temps dâen demander plus, que dĂ©jĂ la jeune fille Ă©tait en train de la tripatouiller⊠Elana jaugea de sa tenue, elle semblait porter un vĂȘtement fait pour âtravaillerâ, sĂ»rement celui des chasseuses. Elle se questionna Ă cet instant sur la nature des proies que pouvait dĂ©crocher la pointe de sa flĂšche⊠faut dire que dans lâidĂ©e Atlante les grottes ne sont pas riches en gibier. Non, ce nâest pas mon uniforme, mais je lâai dans mon sac si tu veux. Je suis en habits civils. Je ne pensais pas Ă me battre aujourd'hui. Mais si besoin je me change. » En fait elle ne savait pas ce qui l'attendait et elle avait prit des affaires civils pour se persuader quâelle allait ĂȘtre en vĂ©ritable congĂ©s. Câest du psy du pure psy que lui avait conseillĂ© gentiment Iza pour quâelle nây aille pas en tant que âcaporale machineâ mais en tant quââElana Ravixâ victime dâun viol. VĂȘture pour se dĂ©tendre alors ? » demanda Vyma avec une curiositĂ© toujours autant affichĂ©e. On peut dire ça oui. » elle frotta un peu la bretelle de son sac avant de regarder autour dâelle cet endroit dantesque. Vyme prit cette rĂ©action comme si elle Ă©tait un peu gĂȘnante avec ses questions. Elle dĂ©cida de passer Ă autre chose et se porta Ă ses cĂŽtĂ©s. La jeune femme enchassa son bras autour de celui encore libre de son amie et lâattira dans une direction. Câest premiĂšre visite en Magna, câest cela ? » lui demanda-t-elle avec un grand sourire. Veux-tu fouler les sentiers avec moi ? Artus et Reltyss travaillent encore. On peut aller les chercher, ils ont fini leurs services. AlĂ©ya et PĂšre sont au marchĂ© pour prĂ©parer le dĂźner. Il ne veut pas que tu manges brĂ»lĂ© ce soir ! » Oui, je nâai lu que des rapports sur cet endroit. » Elana lui fit un sourire Câest gentil. Alors tu chasses quoi comme bĂȘte ici ? » dit-elle curieuse. Les nouvelles chasseresses ne font pas prĂ©datrices le premier Long-cycle. » confia Vyme, un peu gĂȘnĂ©e. Jâaimerai mais, lorsquâon dĂ©bute, câest l'apprentissage de nos zones de chasse et Ă©quilibre Ă respecter des diffĂ©rentes espĂšces de proies. Savoir prĂ©parer, conserver et aussi cueillir baies, champignons, plantes et feuilles pour les herboristes. »La jeune femme sautilla un peu. Sur le coup Elana se dit quâelle devait ĂȘtre un peu frustrĂ© de ne pas sâessayer Ă son art de chasse, mais aprĂšs rĂ©flexion, ce genre d'apprentissage Ă©tait une base solide pour quâelle est une bonne chasseuse et non une viandard. En France les chasseurs sont censĂ© ĂȘtre des passionnĂ©es de la nature, plus souvent en train de se balader avec leur fusil et observer la nature et son cycle et dans un cas faire de la rĂ©gulation de population... que de tirer sur tout ce quâil bouge. Elle nâavait jamais Ă©tĂ© une grande fan des chasseurs de son enfance, surement Ă cause de son pĂšre qui Ă©levait des furets domestiques et qui en consĂ©quence dĂ©testait les chasseurs qui faisaient de cet animal un clichĂ© en plus de les maltraiter. AprĂšs elle devait bien reconnaĂźtre quâelle avait aimĂ© ses stages de survie Ă lâarmĂ©e et chasser pour sa survie Ă©tait une bonne chose. Mais jâai service dans zone de chasse la plus recherchĂ©e de toutes bonnes chasseresses. PĂšre est trĂšs fier. Il sây trouve nombre de proies aussi grandes que toi et il faut savoir viser Ă prĂ©cision pour ne pas imposer la souffrance. » elle laissa sa phrase en suspend avant dâajouter. Et ne pas rejoindre les Trois si dĂ©couvert. »Elle pointa lâendroit dâoĂč elle Ă©tait venue. Câest lĂ -bas. Riche en vies et nombre de fleurs, de plantes. Si mentor accepte, je pourrai te montrer ! Tu voudras connaĂźtre oeuvre dâune chasseresse quand nulle guerre ne la prive de son habitude ? »Des proies aussi grandes quâelle ? Eh bien on est loin des habitats troglodytes de la terre⊠il avait ainsi de la vĂ©gĂ©tation et des fleurs ? Comment faisaient t-elles pour survivre sans lumiĂšres ? Câest incroyable. Je veux bien. Comme ça je verrai ta vie. » au fond, elle Ă©tait trĂšs enjouĂ©e de dĂ©couvrir le futur mĂ©tier de cette as de la flĂšche. Et puis, elle Ă©tait aussi intĂ©ressĂ© pour en apprendre plus sur la survie et en retour partager aussi son savoir. Mais avant tout, ce qui la motivait Ă voir tout ça Ă©tait son intĂ©rĂȘt pour cette jeune fille et de mieux connaĂźtre cette relation dâamitiĂ©. Je suis contente que tu sois venue me chercher. » dit-elle de son air morne, mais quiconque connaĂźt un peu la âmachineâ savait quâelle le pensait vĂ©ritablement. Elana nâĂ©tait pas une femme portĂ©e sur le mensonge. Et moi heureuse que tu aies acceptĂ© de faire ton entrĂ©e en lâAntre avec moi. » Elle se pinça les lĂšvres. On fera dĂ©tour. Je te montrerai mon âLuholdâ. » Ah ! » s'exclama Elana En faite tu comptes le sĂ©duire ou tu as dĂ©jĂ une relation avec lui ? » nây connaissant rien aux relations Natus, Elana se demandait si la petite se prĂ©parait pour un future actes en avance ou bien si elle voulait sĂ©duire cet homme. Câest mon lien ! » Assuma Vyme. Je lâaccroche aussi mais...il est un peu plus vieux. Il a dĂ©jĂ explorĂ© le corps dâune femme alors... »Elle regarda Elana avec un air entendu. Je ne voudrais point le dĂ©cevoir. Je veux ĂȘtre sa PremiĂšre, voilĂ tout ! »Elana passa une main sur lâĂ©paule de la jeune fille. Je comprend, moi aussi jâĂ©tais stressĂ© pour ma premiere fois. AprĂšs sâil a de grand espoirs venant dâune vierge câest que câest un con. » dit-elle, on ne peut pas demander Ă un poulain de courir le 1600m dĂšs le dĂ©but. MĂȘme avec de âlâexpĂ©rienceâ ont peut ĂȘtre déçu ...alors bon⊠Pour Elana il ne fallait pas se mettre la pression et prendre comme ça venait. Câest jugement rapide sur mauvaise rĂ©action, câest vrai. »Vyme secoua la tĂȘte. Je veux simplement quâil accroche de son lien et que jâaccroche du mien. Cela mâest cher en mon coeur. Alors je veux savoir comment explorer son corps sans trĂ©bucher Ă chaque geste ! » AprĂšs tu apprendras avec lui. Et ça sera vos expĂ©riences Ă deux. » affirma une nouvelle Elana qui comprenait que trop bien ce genre de besoin. Qui ne rĂȘvait pas de savoir mettre les mains oĂč il fallait ou mĂȘme la bouche sans ĂȘtre maladroit ? Surement tout le monde un jour oĂč lâautre pour ĂȘtre certain dâĂȘtre inoubliable pour quelquâun qui vous plaĂźt. Et mĂȘme si pour la française cela ne jouait pas beaucoup au vu de son peu d'investissement dans des relations amoureuses⊠elle avait Ă©tĂ© adolescente et comme toute ado elle avait rĂȘvĂ© d'accrocher le beau garçon de l'Ă©cole et dâĂȘtre exceptionnelle Ă ses yeux⊠mais le beau garçon nâaimait pas trop la âviande froideâ. Câest queâŠ. »Vyme eut du mal Ă formuler sa demande. On raconte Atlantes trĂšs crĂ©atifs Ă positions pour faire le plaisir du lien. Tu...mâen enseigneras ? »Elana ne savait pas trop rĂ©pondre... Euh⊠on a un livre de position le âkarma soutraâ⊠euh non le Kamasutra...Câest plus pour ceux qui sont souple pas le communs des mortelsâŠAprĂšs tâenseigner⊠je fais rien d'extraordinaire⊠vaudrait mieux demander Ă quelquâun dâautre. Mais je peux te filer le bouquin. » elle trouvera bien un livre Ă lui filer⊠par exemple Banks lâavait dans sa bibliothĂšque bien cachĂ© au fond du 3eme tomes sur les armes anciennes de la guerre de sĂ©cession. Elana lâavait trouvĂ© en prenant ce livre et sous la gĂȘne elle avait vite remit lâouvrage Ă sa place. Vyme roula des yeux et soupira. Elana ! Nuls ouvrages ne sauraient combler tes mots. Câest expĂ©rience qui est tienne que je demande en service. Entre...entre femmes vois-tu ? Que ferais-tu pour contenter le corps de ton partenaire ? Lâatlante Elana est femme, jâaimerai apprendre dâelle... »La petite Natus regardait ses chaussures, visiblement gĂȘnĂ©e de devoir prĂ©ciser Ă ce point. Comme elle lâavait vĂ©cu lors de son rĂ©pit au fortin Natus, ils nâĂ©taient pas spĂ©cialement timide. Ou alors ils ne se cachaient jamais, prĂ©fĂ©rant la sincĂ©ritĂ©. Mais de toute Ă©vidence, la jeune chasseresse Ă©tait intimidĂ©e non pas parce quâelle demandait. Surtout par la nature de ces propos. Elle ne demandait pas lâexpĂ©rience dâun livre, quelque chose dâefficace, mais bien un geste, une posture ou une attitude qui appartenait habituellement Ă Elana lorsquâelle se laissait aller dans les Ă©tait en train de lui demander quelque chose Ă laquelle elle nâavait aucune compĂ©tence. Elle nâĂ©tait pas trĂšs portĂ©e sur le cul. Quand elle dĂ©sirait un Ă©change charnel, sâĂ©tait souvent un violent et soudain, elle nâaimait pas perdre de temps. Elle voulait ĂȘtre baisĂ©e » et que le mec ne reste pas pour le dĂ©jeuner. Elle lui demandait quâune chose quâil la fasse jouir ou que faute dâorgasme lui donne suffisamment de plaisir pour quâelle nâen ait plus envie pendant des semaines. Elle avait horreur de se finir elle-mĂȘme⊠mĂȘme si elle devait bien avouer quâelle Ă©tait souvent mieux servie par elle-mĂȘme quâavec un homme qui ne savait pas tenir deux pauvres minutes. Oh⊠je peux essayer mais tu vas ĂȘtre déçue, je suis dans le consommable. Mais si ça peut tâaider⊠» dit-elle, elle voulait bien se bousculer pour Vyme. Tu acceptes de mâenseigner, je ne peux pas ĂȘtre déçue ! » rĂ©pliqua la jeune femme avec un grand sourire. Oh siâŠ.Et tu es hum⊠pondĂ©rĂ© ? » Dâautres Natus mâen sont de grandes sympathies. Mais mon regard ne se porte que Luhold. Ca fait de moi PondĂ©rĂ©e ? » Hum peut-ĂȘtre. Ătre monogame est un choix aussi. » Mono...game... » rĂ©pĂ©ta la jeune femme songeuse. Je ne sais pas. Je me laisse porter... » Tu verras, tu as le temps avant de te mettre dans une case. » conclut-Elana alors que Vyme lui montrait une statue qui mĂ©ritait un peu dâhistoire. FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Tout au long du chemin, Vyme dĂ©crivit la Magna Ă sa nouvelle invitĂ©e. Elle lui montra les bĂątiments de pierre taillĂ©e Ă mĂȘme la roche, des maisons simple ou Ă plusieurs niveaux avec de grandes places. Il sây trouvait rĂ©guliĂšrement un monument au nom de lâune des rĂ©centes guerres disputĂ©es par les Natus, la base du piĂ©destal portant lâappellation du quartier. Lâinscription forcĂ©ment en Latin/Allemand, la jeune chasseresse se faisait un plaisir de faire la traduction. Et Elana Ă©tait trĂšs attentive, demandant parfois des dĂ©tails en plus pour enrichir sa visite qui ressemblait Ă un conte dâhistoire fabuleux. Elle lui expliqua comment, aux Ăąges les plus reculĂ©s, les premiĂšres gĂ©nĂ©rations des Secundos Natus avaient taillĂ© les immenses parois de roches pour donner ces immenses quartiers, ces vastes Ă©tendues dont les bĂątiments se montraient comme vestiges de la masse rocheuse qui sây trouvait Ă lâĂ©poque. Dâailleurs, câest cette mĂȘme roche qui servait Ă monter des Ă©difices aprĂšs avoir Ă©tĂ© retaillĂ©e et guida longuement Elana qui apprĂ©ciait chaque dĂ©tail et anecdote de la jeune Natus. Il nâexistait que trĂšs peu de transports. Tout Ă©tait tirĂ© dans des chariots Ă bras dâhommes. De ce fait, la Française croisa rĂ©guliĂšrement des soldats Natus en tenue, faisant dâelle la seule Ă avoir un habit radicalement diffĂ©rent. Autant dire quâelle attirait la curiositĂ© des Natus et, lorsquâils la reconnaissaient, des salutations respectueuses. En toute franchise, elle sentait un peu bĂȘte dâĂȘtre en civil. Si elle avait su, elle serait restĂ©e dans son uniforme et au diable son Ă©tat mental. En tout cas, les Natus semblaient nâavoir quâun type de vĂȘtements, celui de leur corps de mĂ©tier. Dâun signe de tĂȘte elle saluait tous ces inconnus apprĂ©ciant cette politesse qui se perdait chez les terriens. Pourtant, elle entendit certains se demander sâil ne sâagissait pas de la toute premiĂšre Athosienne osant fouler de son pied le sol Natus. Et lĂ , les regards se faisaient bien plus perplexe. Vyme sâen amusa beaucoup, lui conseillant une dĂ©marche âdâAthosienâ pour jouer le jeu et faire tomber les curieux dans le en voilĂ un avis bien bas⊠elle avait vu les vĂȘtements de ce peuple et ils Ă©taient loin dâĂȘtre aussi recherchĂ©s que ceux des Atlantes. Elle sentit une petite vexation quand mĂȘme, elle avait fait un effort pour bien se fringuer et voilĂ quâon la confond⊠elle soupira elle nâaimait pas quand câest son cotĂ© fĂ©minin qui sâĂ©veillait pour se vexer de futilitĂ©s. Elana ne savait pas comment les athosiens marchaient⊠pour faire plaisir Ă Vyme elle tenta une dĂ©marque un peu bancale, ce qui fit rire certain passants, dont un qui la fĂ©licita dâavoir abusĂ© dâun alcool local. Quinze minutes plus tard, aprĂšs lui avoir racontĂ© la bataille de John Sheppard et de son escouade dans ce quartier pourtant remis Ă neuf sous les yeux pĂ©tillant d'admiration de Ravix, Vyme bifurqua dans en direction dâune grande longĂšre de pierre Ă multiple portes ouvertes. Elle passa la clĂŽture en pierre taillĂ©e, passant devant Elana pour se rendre en direction de lâaccĂšs principal. Ola Natus ! » SâĂ©cria-t-elle homme dĂ©figurĂ© apparut Ă lâembrasure de la porte, le fusil sur lâĂ©paule. Une explosion dâune vieille bataille lui avait soufflĂ© toute une partie du visage et il portait un bandage de tissu pour dissimuler son oeil disparu. Reltiss est-il ici ? »Le type rĂ©pondit par lâaffirmative. Il se dĂ©cala pour lui ouvrir le passage et Vyme fit un signe survoltĂ© pour presser Elana Ă rentrer. Encore une fois, sa tenue attira beaucoup le regard et la perplexitĂ© alors quâelle pĂ©nĂ©trait dans ce qui semblait ĂȘtre une usine dâarmement. Pourquoi on me regarde comme ça ? Vous nâavez pas de vĂȘtements autres que vos uniformes ? » finit par questionner la française en se penchant vers sa jeune amie. Les Natus vivent perpĂ©tuel entraĂźnement. Quand ils ne font pas leur service, câest Ă l'exercice du combat. Quand je ne chasse pas, câest Ă user de mon arc en compagnie de solides tirailleurs et farouches duellistes. Jâapprends Ă lancer le trait au bon moment, quand Natus en a le plus besoin. » rĂ©pondit Vyme en lui souriant. Alors pourquoi porter autres vĂȘtures si ce nâest au mariage ? » Ah... » Elana avait prĂ©vu une jolie robe pour Vyme afin quâelle sĂ©duise son amoureux⊠elle nâallait jamais la mettre dans ce cas. Bon, elle verrait peut-ĂȘtre que la jeune femme y trouverait une utilitĂ© tant que ce nâest pas de faire les vitres avec. Jâai lâair bien gourde avec mes vĂȘtements alors... » Tu as soif ? » fit-elle sans comprendre la signification de lâexpression. Euh non⊠jâai lâair bĂȘte⊠tu vois ? » Les expressions, un sacrĂ© piĂšge, surtout quâen France ils ne sont pas radin sur les expressions...Vyme sâĂ©carta pour la regarder. Tu as lâair belle ! »La petite ne comprenait pas pourquoi elle se dĂ©finissait comme ça. Mais câĂ©tait une diffĂ©rence de culture quâelle avait intĂ©grĂ©, raison pour laquelle elle ne cherchait pas toujours Ă en savoir plus. Jâaimerai avoir telles vĂȘtures. Câest raretĂ© en Magna. Et puis...câest autre façon de voir Elana lâAtlante. Tu vas attirer lâoeil de vigoureux Natus aprĂšs Ă©tanchĂ© leur questionnement. » Mâen voilĂ ravie » dit-elle de son air morne, mais il avait un peu de cynisme dans sa voix. Elle ne se considĂ©rait pas belle alors attirer le regard dâautrui allait la rendre mal Ă lâaise⊠non elle nâallait pas comprendre. Mais bon, elle prit le compliment, maintenant quâelle savait que les natus cultivait la sincĂ©ritĂ©, elle pouvait apprĂ©cier les paroles Ă leur juste valeur et non une forme de fausse politesse. Un Ă©lĂ©ment quâelle aimait beaucoup chez eux. Mais bon, elle dĂ©cida quand mĂȘme dâorienter le sujet. Peut-ĂȘtre quâun jour tu auras de âtelles vĂȘturesâ » elle lui fit un clin d'oeil. Quand je serai valeureuse chasseresse ! » Assura-t-elle avec certitude. Je ferai vente de mes meilleures prises et tu mâaideras Ă acheter une tenue aussi belle que la tienne, si ce nâest plus. Je nâaurai quâĂ rassurer Luhold sur ma vĂȘture et il tombera Ă goĂ»ter mon charme venu dâAtlantis ! »Elana lui fit un rictus, elle nâaurait pas Ă vendre plus de proie pour Ă©conomiser⊠elle ne lui dit rien de plus, en face dâelle les nombreuses portes ouvertes donnaient chacun sur un quai de chargement oĂč se trouvait des chariots. Des Natus et des Duellistes y dĂ©posaient des caisses en bois. Plus Elana et Vyme sâenfoncĂšrent dans le bĂątiment, plus elles remontaient la chaĂźne de production. Par moment la parachutiste devait faire attention oĂč elle allait afin de ne pas tacher ses vĂȘtements Ă©lĂ©gants. Cela renforça le fait quâelle nâaurait pas dĂ» prendre ce genre dâhabits. Les artisans qui se trouvaient lĂ construisaient des fusils de pierre Ă feu. Elana vit toutes les Ă©tapes de la fin jusquâau dĂ©but. Elle s'arrĂȘta quelques minutes pour voir comment ils montaient leur armes et comparer dans sa tĂȘte son apprentissage. Il y avait des similitudes avec les premiers fusils Ă verrou. Sauf quâElana dĂ©couvrit que si le systĂšme ne brillait pas de complexitĂ©, il sâutilisait nĂ©anmoins dâune maniĂšre trĂšs diffĂ©rente. Je demanderai Ă Reltiss de te montrer ! » lui promit Vyme en captant son intĂ©rĂȘt. La jeune femme hocha la tĂȘte et vu son petit air plus rebondie dans sa dĂ©marche cela semblait lui plaire. Les plus vieilles personnes encore en activitĂ© et les mutilĂ©s occupaient les tĂąches moins pĂ©nibles. Les plus jeunes et solides se chargeaient des tĂąches fatigantes. CâĂ©tait le cas de Reltiss quâelle reconnut devant un lâun des nombreux foyers de forge. Il martelait un tube quâil replongeait rĂ©guliĂšrement dans une coupole. Un lit de minerai de feu irradiant de chaleur et qui se mettait Ă pĂ©tiller dĂšs que le mĂ©tal entrait en contact. Les coups de marteau auraient dĂ» rendre le tube diforme et couvert de petits angles chaotique. CâĂ©tait le cas pour lâextrĂ©mitĂ© la plus la partie que Reltiss travaillait Ă©tait parfaite. A cause de la chaleur, le jeune homme sâĂ©tait mis torse nu. Il Ă©tait en sueur et ses muscles dansaient sous les coups de marteau quâil donnait inlassablement. Vyme laissa y courir son regard quelques secondes avant de glisser Ă lâoreille de son amie AlĂ©ya a beau parti. » Je confirme. » affirma Elana qui avait laisser son regard sur lâhomme au moment oĂč Vyme lui avait soulignĂ© sa beautĂ©. Luhold est aussi bien batit ? » demanda tâelle en plissant les yeux pour taquiner la jeune fille. Vyme sentit ses joues sâempourprer et elle opina du chef. Jâexigerai ton avis ! » Je comptais bien te le donner ! » lança la française en lui lançant un regard au coin les lĂšvres lĂ©gĂšrement retroussĂ©es. Et Ă©trangement, comme sâil les avait entendu malgrĂ© la distance et le boucan, Reltiss leva le regard pour les fixer. Il leur fit un sourire accueillant et rangea son tube dans un logement rempli dâeau. Le jeune homme avait fini sa journĂ©e et il prit sa vareuse pour recouvrir son corps, patant chacun des boutons avant de passer la bretelle de son fusil et dâaller en direction de la Française. Les Trois mâoffrent le plaisir de vous voir en mon service. Bienvenue en Magna, Elana lâAtlante. Est-ce que vous aimez ce que votre regard Ă pu percevoir de notre nation ? » lui dit-il tout offrant un petit clin dâoeil Ă Vyme. Bonjour Reltiss. Oui jâaime beaucoup les armes comme tout militaires qui se respecte. Et plus particuliĂšrement quand elles sont faites mains. » rĂ©pondit-elle en toute franchise, son regard avait dĂ©viĂ© sur un homme qui assemblait une piĂšce finale au fusil de manufacture Natus. Elle avait bien envie dâen essayer un pour comparer. MĂȘme sâil avait de grande chose pour que les armes optimisĂ©es et technologiques des Atlantes soient les plus apprĂ©ciables. Mais il avait quelques choses de nostalgique et de personnel dans lâutilisation des vieilles armes ici de nouvelle mais dâune technologie bien infĂ©rieure. Comme celle de son grand-pĂšre qui avait gardĂ© son vieux fusil Lebel modĂšle 1886 ⊠elle avait tirĂ© avec le jour oĂč elle avait rĂ©ussi ses classes. Un bel honneur et elle avait ressenti un Ă©lĂ©ment diffĂ©rent comme si lâarme avait une Ăąme. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce le cas de ces fusils Natus ? Je peux vous faire essayer. » lui proposa-t-il, conscient quâil allait Ă©veiller son intĂ©rĂȘt la regarda un peu plus gĂ©nĂ©ralement et ajouta Votre vĂȘture attire le regard, Elana. Il met Ă vous forme et sĂ©duction. Vous allez vous lier auprĂšs dâune marieuse ? »Vyme ne put sâempĂȘcher dâen rire alors quâElana lui jeta un regard rond comme une bille⊠comment ça une marieuse ? Câest quâElana lâAtlante sâest fait belle femme pour nous ! » Je mâinquiĂšte encore plus pour ses vĂȘtures alors. Lâusage dâun fusil Natus nâa que faire des belles soies qui couvrent votre corps. Mâen voudrez-vous ? » Oui je suis en âcivileâ. Mais je peux me changer. Jâai mon uniforme dans mon sac. » Elle soupira Si un jour vous venez sur Atlantis, vous verrez des personnes bien plus Ă©lĂ©gantes que moi. » Reltiss sâapprĂ©tait Ă rĂ©pondre lorsque la derniĂšre exclamation dâElana lâĂ©tonna. Pourquoi dites-vous cela ? » Tout le monde sâĂ©tonne de mes fringues⊠alors je vous dit que vous serez tous plus abasourdis si vous venez sur Atlantis. » Oh, je comprends. Mais ce jour nâest pas encore venu. »Il lui offrit un sourire. Et vous serez lĂ pour nous Ă©viter tel Ă©garement. » En effet, mais je ne vous empecherais pas de faire des compliments aux demoiselles par contre ! » dit-elle taquine. Vous en feriez premiĂšre cible. » fit lâhomme en rĂ©ponse avec le mĂȘme ton. Je vous trouve un endroit pour vous changer ou vous prĂ©fĂ©rez prendre le risque ? »Elana haussa les Ă©paules elle lâavait cherchĂ© un peu. Non ici câest trĂšs bien pour se changer non ? » cela Ă©tait un peu de provocation quâelle ferait pour charier un frĂšre dâarme. Vous allez ravir nombre de regards. Je ne vous pensais pas aussi enthousiaste de votre corps, mon amie. » RĂ©torqua Reltiss en feignant dâignorer la regarda le natus avant de dire Je vais me changer. Sinon je vais me faire tuer a mon retour par mon mĂ©decin. » Quel bien mauvais mĂ©decin pour tuer ses patients ! Par ici... »Alors que Reltiss lui ouvrait une sorte de remise oĂč lâon rangeait de quoi traiter le bois, il sâapprĂ©tait Ă laisser Elana lorsque la chasseresse se faufila sous son bras. Jâentre aussi ! » Ne te trouves-tu pas trop jeune pour sĂ©duire Elana ? » Charia-t-il. Je suis femme et je veux voir corps de femme ! » RĂ©torqua Vyme en lui claquant la porte au nez. Elle se retourna pour regarder son amie. Je profite peut-ĂȘtre trop, Elana. Je veux discerner tes trophĂ©es... » Je ne grave pas sur ma peau mes conquĂȘtes dâun soir... » dit-elle un peu Ă©tonnĂ©e. AprĂšs elle nâĂ©tait pas pudique, elle se fichait bien quâon voit son corps. Elle posa son sac Ă dos par terre, avant de se contorsionner pour essayer de choper la fermeture Ă©claire dans son dos. Laisse-moi tâaider... » rebondit immĂ©diatement Vyme en saisissant lâoccasion dâobserver et dâanalyser les attaches des vĂȘtements Atlantes. Elle prit son temps et finit par dĂ©couvrir la façon dont ça fonctionnait. Les trophĂ©es...câest blessure de guerre tu sais. Preuve dâhonneur marquĂ© sur le corps dâun homme ou dâune femme. Et puisque tu es solide guerriĂšre Atlante, tu dois avoir des trophĂ©es Ă vantarder nâest-ce pas ? »Vyme dĂ©couvrit une petite attache mĂ©tallique quâelle ouvrit dĂ©licatement comme un enfant le ferait pour aider sa hocha la tĂȘte, elle avait plusieurs cicatrices toutes plus ou moins jolie, mais elle nâavait pas honte de son corps qui vivait. Au contraire, sa mĂšre lui avait dit que si elle revenait de mission sans blessures câest quâelle sâĂ©tait planquĂ©e ! Ainsi, quand Elana fit descendre le long de son corps la combinaison, dĂ©voilant sa lingerie simple en dentelle violette et un shorty assorti, Vyme pouvait voir de nombreuses marques. Une assez rĂ©cente sur son Ă©paule droite faite par une flĂšche, lâimpact n'Ă©chappera pas Ă la jeune chasseuse qui pouvait reconnaĂźtre lâexpertise dâun bon archer utilisant un embout avec des dents pour sâenfoncer dans les chairs profondĂ©ment et ĂȘtre difficile Ă retirer sans douleur. Lâimpact avait Ă©tĂ© fait Ă distance et avec violence, les marques autour montrait que cette flĂšche avait Ă©tĂ© utilisĂ© pour âmalmenerâ lâatlante avec de petit cercle dans son corps. Une cicatrice Ă cause dâun barbelĂ© sur la fesse gauche, en plus de son grain de beautĂ© de lâautre cĂŽtĂ© formant une sorte de papillon, sur sa hanche et son Ă©paule gauche il avait une trace dâune traĂźnĂ©e de balle et sous son nombril une fine cicatrice comme fait avec une dague fine. Elle avait mĂȘme une sur le mollet long de 15 cm trĂšs fine et qui avait le temps sâĂ©tait presque effacĂ©. Et dans le lot des visibles il en avait une rĂ©cente faite par un sanglier du continent sous son sein, quand elle sâĂ©tait fait empoigner et elle avait lutter dans les buissons avec lâanimal connement, lui donnant le surnom de âgauloiseâ. Cette cicatrice Ă©tait due aux frottements de ses tissus et de sa sueur et comme elle marque facilement, cela nâavait pas bien cicatrisĂ©. La jeune chasseresse Ă©tudia soigneusement chacune des cicatrices Ă distance, restant silencieuse pour ne pas dĂ©ranger Elana. Il nâĂ©tait pas rare quâelle Ă©carquille les yeux en dĂ©couvrant toujours plus de marques. Le fait que son amie se soit dĂ©shabillĂ©e sans refuser sa prĂ©sence Ă©tait un accord silencieux. Et cela Ă©tait bel est bien le cas, Elana la laissa regarder tout en se la situation aurait pu prĂȘter Ă un aspect malsain dâun point de vue extĂ©rieur, Vyme Ă©tait clairement sur une attitude dâobservation et dâĂ©merveillement de son modĂšle. Comme Ruth lâavait suspectĂ©, la chasseresse adulait Elana et voyait en elle la femme quâelle dĂ©sirait ĂȘtre. MĂȘme la prĂ©sence de ces sous-vĂȘtements lui amenait l'embellissement de ses anciennes blessures. La jeune femme ne put sâempĂȘcher de commenter aprĂšs sâĂȘtre longuement retenue. Tu es Ă©lĂ©gance, Elana. Je prends leçon. »Elle lui sourit sincĂšrement puis ajouta malicieusement Ne te montre pas Ă pĂšre. Je jalouserai son intĂ©rĂȘt en ton lien ! »Elana remettait son pantalon noir dâuniforme, cet uniforme quâelle mĂ©ritait comme disait Calahan. Un simple vĂȘtement oĂč elle avait dĂ» faire ses preuves pour lâenfiler⊠troquer le legging de sport contre le coton bi matiĂšre Atlante. Elle se sentait mieux avec ce vĂȘtement professionnel quâen civil, comme si elle mettait une seconde peau⊠mĂȘme si elle devait bien reconnaĂźtre Iza avec sa stratĂ©gie. Acheter, soi-disant, pour acheter un ânouvel atout de charmeâ pour draguer Beckett un odieux piĂšge pour jouer au âreines du shoppingâ. Elana ne regrettait pas que sa Licorne lâai forcĂ©, puisquâelle Ă©copait que de sincĂšres compliments et elle se retrouvait Ă entendre des propos quâelle avait dĂ©jĂ adressĂ© plus jeune Ă Natasha Avalon. Cette femme qui Ă©tait la soeur de son ancien et feu meilleure amie. Elle avait toujours trouvĂ© la belle rouquine Ă©lĂ©gante et trĂšs belle. Natasha Ă©tait une rĂ©fĂ©rence de beautĂ© et dâĂ©lĂ©gance depuis longtemps pour la petite française et cela lui Ă©tait Ă©trange dâentendre dans la bouche de Vyme ce genre de chose. Son Ă©go bien bas sur son physique remontait un peu et cela lui donnait un peu plus confiance pour la âsuiteâ. Et elle prenait trĂšs Ă cĆur ce rĂŽle avec Vyme, ĂȘtre un modĂšle est une grande responsabilitĂ© et si Elana devait dĂ©finir sa relation avec l'adolescente cela serait le rĂŽle dâune marraine. En tout cas, elle ne remarqua pas son petit sourire touchĂ© et flattĂ©e. Elle allait lui dire merci quand la petite lui sortit un truc Ă©trange. Elana eut un peu de mal Ă comprendre. Ton pĂšre s'intĂ©resse Ă moi ? » dit-elle un peu surprise. Peut-ĂȘtre avait-elle mal comprit. Il aime les femmes Atlantes et leur culture de la beautĂ©. Si tu tentes de lâentoiler et quâil surprend tels atours sur ton corps, il va vouloir tâoffrir la chaleur de son corps ! »Vyme la regarda en penchant la tĂȘte. Câest mal vu chez Atlantes ? »Elana ouvrit un peu la bouche avant de la refermer, elle secoua la tĂȘte avant de mettre son dĂ©bardeur sombre avec le logo de lâescouade Charlie flaguĂ© dessus. Non pas du tout. » dit-elle. Elle Ă©tait juste Ă©tonnĂ©e quâelle plaise Ă deux Natus Artus et maintenant Aulbeck. Sur le coup elle ne savait pas quoi en penser avant de se dire quâelle devait bien le prendre, cela veut dire quâelle nâest peut-ĂȘtre pas si moche, aprĂšs tout. Bon, il avait aussi Will qui avait flashé⊠elle eut un moment d'arrĂȘt dans sa tĂȘte avant de chasser une pensĂ©e. Malheureusement, ce nâest pas avec quelques prĂ©tendants quâon arrive Ă Ă©liminer la mauvaise estime et tout ce genre de chose que les humains aiment se faire pour s'empĂȘcher dâĂȘtre heureux. Elana avait toujours valorisĂ© ses compĂ©tences de soldats avant mĂȘme son cela quâelle essayait de montrer des aptitudes guerriĂšres avant mĂȘme dâenvisager de se faire jolie. Et si elle Ă©tait modestement maquillĂ©e aujourdâhui, câĂ©tait une nouvelle fois grĂące aux talents inestimables dâIza⊠car bon utiliser des fards Ă paupiĂšres et autres instruments de tortures cosmĂ©tiques⊠nâĂ©tait pas dans ses cordes. Elana avait fait une tentative qui avait Ă©tĂ© photographiĂ©e par Rita⊠elle ressemblait Ă une pute du bois de Boulogne le jour de gay Pride... pour dire la nature de son talent !Lâitalienne avait dĂ©clarĂ© avoir le dossier parfait pour faire pression. Quâelle offrirait ce clichĂ© Ă Will si elle ne sâĂ©xĂ©cutait pas Ă ses moindres ordres. CâĂ©tait une blague puisque la photo avait fini par ĂȘtre supprimĂ© sous son nez. Rita avait perçu son agacement malgrĂ© le masque. Je suis juste Ă©tonnĂ©e. Mais je note que je ne dois pas me changer devant lui. » dit-elle en donnant un coup de coude amicale Ă la petite. Elle ria, sensible Ă ce trait dâ ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Elana ne trouva personne en sortant, son regard balaya lâendroit⊠on aurait que tout le monde avait Ă©tĂ© tĂ©lĂ©portĂ© rapidement et silencieusement. Lâusine dâarmement avait visiblement terminĂ© son service et tous les Natus avaient quittĂ© le travail dans lâordre et sans bruit, si bien que lâendroit semblait dĂ©sert Ă prĂ©sent. Plusieurs coupelles garnies de minerai de feu offraient un dernier Ă©clairage en plus des foyers de forge. Cela contribuait nĂ©anmoins Ă un aspect somnolent de lâinfrastructure. Elle hĂ©sita Ă se saisir de lâune des pierre Ă feu, mais le rĂ©flexe humain de ne pas toucher quelque chose d'irritant l'empĂȘcha de faire ce geste fou. Elle admira nĂ©anmoins la lueur chaleureuse et si apaisante des pierres. Reltiss Ă©tait un peu plus loin, organisant un mannequin de bois tressĂ© contenant de la roche et de la poudre. Celui qui avait conçu cette variante du mannequin test avait de lâhumour puisquâil Ă©tait parvenu Ă reproduire une image largement burlesque dâun Wraith en Natus avait un peu rangĂ© cet endroit de la salle. Le mur de pierre abĂźmĂ© ne laissait aucun doute sur le fait que cet endroit servait Ă tester les armes une derniĂšre fois avant de les envoyer. Reltiss sâĂ©tait dĂ©fait de sa besace pour la place sur une desserte en bois un peu plus vulgaire que lâon trouvait gĂ©nĂ©ralement en Magna. Il y aligna soigneusement plusieurs balles en minerai de ressemblait beaucoup Ă une cartouche de fusil Ă pompe. Mais au lieu dâune douille, câĂ©tait un premier cerclage de minerai de feu qui Ă©tait taillĂ© autour dâun bloc plus sombre. Les Natus ne semblaient avoir eu la facilitĂ© de mettre du minerai dans un tube pour produire une arme Ă feu. Il suffisait de sâintĂ©resser pour se rendre compte quâune cartouche de cette arme Ă©tait plus complexe quâil nây paraissait. Je constate que vous ĂȘtes prĂȘte. » fit le tirailleur avec un sourire de bienvenue. Affirmatif. » son regard Ă©tait dĂ©jĂ en train de dĂ©tailler les munitions. Il fit glisser la bretelle et lui donna son propre fusil. Il faisait plus de six kilos, lourd par rapport Ă ce que les Atlantes utilisaient. Cela Ă©tait Ă©trange sur le coup, le poids devait ĂȘtre un handicap lors des combats long et Ă©reintants. La chambre de ce mousquet Ă©tait garni dâun dispositif Ă verrou comme lâon trouvait sur les fusils de la premiĂšre guerre mondiale. CâĂ©tait un mĂ©canisme Ă©trangement ressemblant et si commun quâElana savait comment faire. Allons, ouvrez ! » lâencouragea Reltiss, bien conscient de son savoir militaire. Chose quâelle fit sans plus attendre. Il lui tendit une cartouche. Canon penchĂ©, baĂŻonnette vers le sol. Quand vous placerez la munition, il faut la sentir glisser jusquâen bas. »Et câest lĂ quâElana dĂ©couvrit la large diffĂ©rence entre les armes des deux nations. Lâogive dâun fusil Natus descendait le long du canon jusquâĂ la bouche de sortie, juste en dessous de la baĂŻonnette. Lorsquâelle referma le verrou, elle dĂ» utiliser de la force et elle sentit que lâorgane au bout de lâarme sâĂ©tait mit en place pour effectuer une mise Ă feu. Ainsi, lâarme ne tirait pas vraiment Ă distance ? Elle soupesa lâarme une nouvelle fois, pour lâajuster un peu et faire quelques essais dâĂ©quilibrages. Un brave guerroie au corps Ă corps. Il apprend Ă planter sa lame Ă force et zĂšle pour amener lâennemi au sol. Ou il le tient Ă sa merci sâil rĂ©siste de son Ă©quilibre. A cet instant, il fait dĂ©tonner sa munition. » Reltiss sâĂ©carta en ouvrant un bras en direction du mannequin. Vyme sâĂ©tait assise sur un plan de travail pour admirer le spectacle. A vous de tenter, Elana. Je ne manque pas de munitions pour votre exercice. »Elana releva un peu le canon de son arme pour observer la lame tranchante au bout et rĂ©flĂ©chir Ă une attaque qui allait la changer de son arme classique Ă distance. La taille de la crosse lui plu et elle esquissa un rictus carnassier⊠, avant de sâapprocher du mannequin et donner un coup du plat de la crosse Ă la tĂȘte en enchaĂźnant un appui de sa semelle pour lui faire perdre lâĂ©quilibre encore plus⊠le mannequin tressaillit un tantinet avec le poids quâelle mettait sur sa jambe, puis elle enfonça la lame, comme lâavait suggĂ©rĂ© Reltiss dans les techniques de combats Natus, dans le âWraith-kenâ appuyant sur la poitrine pour le faire basculer au sol ⊠elle allait tirer avant de se dire que cela devait bien pĂ©ter et elle Ă©carta soudainement les jambes pour faire feu. Le mannequin entre les jambes, le fusil dans le corps, elle le dominait et elle devait bien reconnaĂźtre quâil avait un recul tout Ă fait diffĂ©rent entre ses armes et celui Natus. Elle nota quâelle devait mieux le caler contre son Ă©paule pour encaisser le choc et avoir un double poids plus important pour enfoncer une lame dans un corps. Puisque lĂ , cela lui avait fait mal quand la crosse avait glissĂ© sous son aisselle prĂšs de son sein. Elle se recula, essayant de faire un bilan mental sur sa prestation. Le fusil bien plus lourd, l'avait rendu plus lente mais, ce poids apprĂ©ciable Ă©tait parfait pour du corps Ă corps âpercutantâ. Elle avait aussi du mal Ă s'encombrer dâun grand fusil plus long et moins compact. Elana avait lâimpression dâavoir une perche, mais cette sensation Ă©tait la mĂȘme avec toutes les carabines et autres armes plus rustiques. En tout cas la pierre a feu faisait des ravages au vu laissĂ© du trou dans le mannequin. Dans un sens câest un tir Ă bout portant⊠Elle ne savait pas, si elle pourrait combattre ainsi, il faudrait quâelle s'entraĂźne pour sâhabituer au poids, Ă la longueur et au dĂ©sĂ©quilibre de la lame au bout et surtout cela ne sâutilise pas vraiment comme un fusil. Enfin un fusil Ă poudre. IntĂ©ressant⊠câest une autre maniĂšre de combattre, bien diffĂ©rente de la nĂŽtre. » Vous bougez trop, Elana. Un DĂ©voreur vous aurait dĂ©jĂ rejetĂ©. Et vous avez mal placĂ© le tir, voyez... »Il lui montra les morceaux de roches qui garnissaient lâintĂ©rieur du mannequin. Vous ne les avez point brisĂ©. Un DĂ©voreur sera debout dans quelques secondes sans tel effet en lui. » Enseigne lui, Reltiss ! Câest grande guerriĂšre, jâai vu ses magnifiques trophĂ©es. »Le tirailleur lui sourit et rĂ©cupĂ©ra son arme. Nos femmes sont duellistes. Elles fragilisent lâennemi en sectionnant articulations et ligaments. Le DĂ©voreur est plus faible lorsque nous frappons. Mais le but nâest pas de danser comme vous le faites, vous Atlantes, en vous donnant si mobiles. Câest bien...mais câest lĂ lâart de nos femmes souples et vives comme le vent. Nous... »Reltiss venait de refermer le verrou. Nous sommes la pointe de notre armĂ©e, la force destructrice ! »Et Ă peine terminĂ© sa phrase, il dĂ©montra lâĂ©tendu de son entraĂźnement et de son expĂ©rience en donnant un coup de pic avec un tel Ă©lan quâil Ă©tait heureux quâun corps humain n'eĂ»t pas Ă©tĂ© en face. Nous amenons au sol ! »Reltiss changea ses appuis et, avec la lame toujours enfoncĂ©e, il fĂźt tomber le mannequin. LĂ , il angla son fusil et dĂ©clencha la cartouche qui pulvĂ©risa le poitrail de branche et fragmenta la roche qui se trouvait Ă lâintĂ©rieur. Il venait dâĂȘtre trois fois plus rapide quâElana en lui montrant une technique se mit Ă lâapplaudir pour exagĂ©rer un peu lâeffet de spectacle et scanda le nom dâElana pour lâencourager Ă rĂ©essayer. Le tirailleur lui tendit son arme puis lâaida Ă lâempoigner Ă la façon des Natus. Elle sentit que le poids nâĂ©tait pas un problĂšme de crĂ©ation mais bien un outil de force. Reltiss lui montra comment porter un coup dâestoc simple mais puissant, lui expliquant que le Wraith aimait avancer comme un bloc de roche inĂ©branlable pour faire peur Ă sa victime. Alors que le fusil brisait justement la roche...Il replaça le mannequin test en position et le retourna de dos pour offrir une cible nette. Nâoubliez pas. Vous ĂȘtes la force de destruction, Elana. » lui dit-il avant de sâ force nâest jamais le point le plus favorable aux femmes, mais niveau femme justement Elana est du genre bourrine et elle tape fort. Elle avait observĂ© le Natus et prit note ses conseils, alors elle tenta de refaire le mĂȘme mouvement, se corrigeant Ă deux reprises pour bien enfoncer la lame avec force le pauvre mannequin qui nâavait rien demandĂ©. Toujours plus lente quâun guerrier avisĂ© Ă ce style de combat, elle Ă©tait nĂ©anmoins contente de rĂ©ussir le geste et le recommença encore quelques fois, sous les conseils du tirailleur pour sâamĂ©liorer. Le poids du fusil commençait Ă ĂȘtre un dĂ©tail, mĂȘme si elle devait avouer quâelle sentait clairement ses muscles se fatiguer face Ă un style de combat avec charge non pratiquĂ© de cette maniĂšre. La sueur perla le long de son front aprĂšs plusieurs essais et elle rendit le fusil au Natus. Le remercia chaleureusement dâavoir pu sâessayer Ă tirailleur Natus Ă©tait heureux dâavoir pu lui faire essayer lâarme de base de sa civilisation. Avant que Vyme nâattire Elana dans son sillage, il lui promit de lâemmener au terrain dâexercice de son cantonnement pour les tirs Ă longue distance. Il envisageait dâailleurs de se joindre au petit groupe avant que la chasseresse ne refuse poliment, lui disant quâelle avait quelque chose dâimportant Ă montrer Ă Elana. A ce soir pour le repas, donc. » Avait-il rĂ©pondu sans la moindre vexation. Oui Ă ce soir ! » fit Elana avant que Vyme avait agrippĂ© son modĂšle par lâavant bras. HĂ© ! Je reste donc en uniforme ?! » dit-elle amusĂ©e intĂ©rieurement par la rĂ©action de la jeune femme. Seulement le temps du voyage ! » dĂ©crĂ©ta la guida une nouvelle fois au travers de diffĂ©rents quartiers. La marche Ă©tait longue une fois de plus, surtout quâil Ă©tait rĂ©guliĂšrement en pente pour prendre de lâĂ©lĂ©vation. Une fois arrivĂ© Ă bonne destination, Elana dĂ©couvrit lâune des grandes sources dâeau de la Magna. Comme des lacs gĂ©ants dâoĂč Ă©mergeaient diverses colonnes de pierre pour soutenir les niveaux supĂ©rieurs. Nombre de ces colonnes, encore entiĂšre, servaient de balcon et de point dâobservation. Câest lĂ que Vyme lâamena pour avoir un bon point de vue sur le sâinstalla pour laisser pendre ses jambes au travers du garde-fou et regarder avec une certaine Ă©motion cet endroit. Avant que la PremiĂšre Guerre nâemporte les nĂŽtres. Que lâon mâammĂšne sur la nouvelle terre oĂč les pointes volantes sont venues nous attaquer, jâallais ici avec maman. Elle aimait me conter ses histoires, des morales, me faire rĂ©flĂ©chir. » Avoua la jeune. Elana toisa son amie, se disant que ce lieux avait un vrai symbole, comme la mĂšre de Vyme Ă©tait morte Ă la guerre. Celle-ci lui sourit. Je suis revenue seule aprĂšs la Guerre des Sables pour faire honneur. Et...câest lĂ que je lâai vu. » son sourire sâĂ©largit et elle pointa en bas lâun des canots qui semblait ĂȘtre Ă lâabandon. LâAtlante se pencha un peu pour mieux voir, se demandant bien ce quâavait de si important ce radeau sans maĂźtre. Au bout dâune trentaine de secondes, quelquâun Ă©mergea en poussant une grande inspiration. Il semblait avoir luttĂ© pour garder son souffle aussi longtemps et il jeta dans son canot un petit filet artisanal contenant plusieurs espĂšces de poissons. Un jeune adolescent Natus, Ă peine la majoritĂ©, peut-ĂȘtre moins, se hissa dans son canot en sous-vĂȘtement. CâĂ©tait une toile entourant le bassin comme dans la rome antique ou la GrĂšce. Le jeune plongeur rĂ©cupĂ©ra son souffle puis sâĂ©tira sous le regard ravi de Vyme qui lâobservait Ă coeur y songea trĂšs certainement Ă ce moment-lĂ puisquâil se tourna en direction du balcon. En trouvant la chasseresse sur son poste dâobservation habituel, le jeune homme se redressa en Ă©quilibre sur son canot et lui fit un signe de la main. Elle y rĂ©pondit aprĂšs une petite hĂ©sitation. Vois... » fit-elle doucement Ă lâattention dâElana. Mon coeur sâemballe et jâai Ă©tranges impressions en mon ventre. »Elana lui adressa un rictu malin, aprĂšs sâĂȘtre dit que le jeune homme devait pĂȘcher des poissons de fond ou difficile Ă attraper avec un filet ânormalâ puisqu'il s'Ă©puisait Ă faire de lâapnĂ©e. Peut-ĂȘtre avait-il un harpon aussi ? Mais elle ne voyait pas trĂšs bien. Il a lâair dâavoir une bonne endurance ce jeune homme. » lui lança tâelle avant de mieux le regarder. Oui, il avait quelques annĂ©es de plus que Vyme, mais bon cela ne serait pas choquant. Il Ă©tait loin du clichĂ© de lâhomme massif, il ressemblait beaucoup aux professionnels apnĂ©iste, fin, musclĂ© et a la machoire carrĂ©e. Son visage illuminĂ© en voyant la chasseresse Ă©tait tout aussi flagrant que le petit geste empreint de timiditĂ© de Vyme. On va le voir ? » fit Elana en se levant pour attraper Ă son tour Vyme et l'entraĂźner sur le chemin descendant. Oh...non ! » SâĂ©cria-t-elle dans un soupir angoissĂ©. Elle ajouta dâune traite avec gĂšne Jâai cruelle compĂ©titrice devant moi ! A magnifique dessous et trophĂ©e. Je souffrirai milles maux de voir son regard sâen dĂ©lecter de ton image ! » Ne dit pas de conneries, je suis en uniforme, je ne suis pas en petite culotte ! » Elle roula des yeux Tu es seule sur le terrain Vyme. » pour la rassurer, elle ne comptait pas sĂ©duire ce jeune homme il Ă©tait Ă Vyme et rien qu'Ă elle⊠et puis mĂȘme de base, elle nâĂ©tait pas lĂ pour sĂ©duire. Mais pour se soigner dâun viol. La jeune femme Ă©tait partagĂ©e dans ses Ă©motions personnelles. Mais lâidĂ©e dâaller voir Luhold et dâavoir lâavis dâElana quand elle le verrait de prĂšs la taraudait. Un dernier coup dâoeil vers le jeune qui regardait toujours dans sa direction termina de la persuadĂ©. Elle gratifia Elana dâun large sourire et elle lui montra le chemin pour redescendre jusquâĂ la rive du lac. Le temps quâelle y descende, Luhold avait revĂȘtu son uniforme de tirailleur. Il avait tirĂ© son canot sur le rebord de roche et dĂ©laissait sa petite cargaison de poisson pour assurer ses cheveux et la bonne mise en place de sa vareuse. Bonjour chasseresse. » fit-il dâune voix lĂ©gĂšrement intimidĂ© mais sĂ©ductrice. Bonjour tirailleur. »Un bon moment gĂ©nant sâinstalla entre les deux jeunes gens qui sâobservaient tout sourire puis Vyme rebondit soudainement. Oh ! Euh...Elana, lâAtlante dont je tâai parlĂ©. Elle est venue nous rendre visite ! »Elana ne dit rien, elle avait attendu que la jeune fille la prĂ©sente, elle trouvait ça trĂšs mignon leur tentatives mutuelles de se sĂ©duire. Ah, la dame au masque ! » fit-il avec un sourire lui fit un petit signe et le jeune homme rajouta Ă la volĂ©e. Pardon, nulle offense contre vous ! Câest tel surnom des hommes qui vous ont vu explorer le fortin. Lâon raconte que vous Ă©tiez en compagnie de la grande Allen, hĂ©ros de la Magna. Et aussi le dĂ©chu Eversman. Câest un honneur de vous rencontrer... »Eh bien, elle en avait des surnoms ⊠cela lui allait, Ă dire vrai elle en avait pas mal depuis quelques temps. Bonjour Luhold. En effet, je fais partie de lâĂ©quipe du capitaine Allen. Et le soldat Eversman sây trouve entre autre. » Allen Ă©tait une figure hĂ©roĂŻque ici ⊠et encore une fois, elle se disait que Matt avait perdu beaucoup a cause de son comportement, il nâest pas donnĂ© Ă tout le monde dâĂȘtre considĂ©rĂ© comme un hĂ©ro. Surtout par un peuple qui affiche vos exploits au travers de vĂ©ritables statue dâart, de contes et autres merveilles. Je suis aussi contente de te rencontrer. » dit-elle avant de toiser Vyme, ce garçon semblait gentil en apparence et si Vyme lâavait choisi il devait ĂȘtre brave. Enfin, elle espĂ©rait qu'il est quelquâun de bien pour une fille aussi apprĂ©ciable. JâespĂšre que tu seras un bon âlienâ pour Vyme, car elle mĂ©rite le meilleur. » cela Ă©tait une affirmation dite avec aplomb. Elle aurait put y mettre le ton de la menace, pour lui faire remarquer que sâil Ă©tait un idiot, elle lui briserait les jambes, mais ce genre de propos est rĂ©servĂ© aux personnes des citĂ©s, qui savent montrer leur amour et protection via des gestes inutilement violent. Pour sa part Elena Ă©tait franche et direct, elle montrait son attachement Ă Vyme en lui souhaitant le meilleur ouvertement. Cela pouvait mettre la pression au jeune garçon⊠ou bien le pousser Ă faire des miracles pour prouver quâil Ă©tait digne. Et la dignitĂ© Ă©tait le plus important. La petite chasseresse Ă©carquilla soudainement les yeux en la fixant, stupĂ©faite par cette dĂ©claration chargĂ©e dâune menace sous-jacente. Elana ! » sâĂ©cria-t-elle dans un mĂ©lange de surprise et de reproche lĂ©ger. Elle nâeut pas le temps dâajouter quoi que ce soit, le jeune Natus prit la perche Ă la volĂ©e et lui rĂ©pondit du tac au tac. Vous serez donc tĂ©moin dâhonneur lors de notre union auprĂšs de la Marieuse. » Luhold !!! » sâĂ©cria de nouveau la ignorait si ĂȘtre tĂ©moin lors dâun mariage Natus avait la mĂȘme importance ou signification que chez elle, en France. Mais dans toutes les cultures, dĂšs quâon parlait dâunion et de âtĂ©moinâ ce nâĂ©tait pas pour de la simple pacotille ou pour de lâapparat. Ainsi, la parachutiste hocha la tĂȘte se sentant honorĂ© quâon lui affirme cela. Et puis, si cet homme Ă©tait prĂȘt Ă se fiancer avec Vyme câest quâil comptait ĂȘtre stable et quâelle Ă©tait loin dâĂȘtre une petite amourette de vacance, une bonne chose. Elle en Ă©tait contente pour sa trĂšs jeune amie. TrĂšs bien. » dit-elle dans un commun accord avec un clin dâoeil Ă ce jeune homme plein dâaudace. Il releva ce signe et tenta de le mimer avec une maladresse nâĂ©tait pas du tout insensible Ă cette dĂ©claration dâamour indirecte de son amant et vint lui accrocher le bras. Mangeras-tu avec nous ce soir ? » Câest une invitation, chasseresse ? » PĂšre sera surpris dâajouter un couvert mais jâen fais mon affaire. Elana dine Natus ce soir et elle aura nombre de fait de guerre Ă vantarder. Je ne lâimaginais pas si couverte de trophĂ©es ! »Le pĂȘcheur fĂ»t un peu surpris. Il regarda Elana avec beaucoup dâinterĂȘts. Lâon dit des Atlantes farouches guerriers mais je ne pensais pas votre monde si dangereux Ă la vie de son propre peuple. » Si un pays possĂšde des soldats ce nâest pas pour dĂ©corer les tombes » rĂ©pondit Elana simplement sans en dire plus. MĂȘme pas celles de ses ennemis ? » La charia-t-il un lui fit un petit rictus en rĂ©ponse. Non, elle ne dĂ©core pas les tombes dâennemis, les creuser oui, mais les dĂ©corer non, pas le temps. Vyme Ă©tait visiblement heureuse de voir son lien accepter lâ repartit en guidant Elana dâun pas guilleret, le regard rĂȘveur et donnant lâair dâĂȘtre dans un petit nuage. Jâen parierai mon Ăąme quâil sâest retournĂ© pour admirer mes courbures ! » confia-t-elle Ă Elana dâun ton badin. Il aurait Ă©tĂ© dommage quâil ne le fasse pas ! » taquina la française. Les Natus se montraient ĂȘtre de grands marcheurs. Les deux jeunes femmes retournĂšrent ensemble en direction dâun quartier qui nâavait pas Ă©tĂ© rĂ©novĂ©. Il se trouvait donc bien plus profondĂ©ment dans la Magna, sur lâun de ses niveaux Ă flanc de paroi, en laissant paraĂźtre des traces de combats vieillis par les quelques annĂ©es. En voyant cela Elana se demanda sâil Ă©tait encore habitĂ© et quelles Ă©taient les raisons pour quâaucun ouvrier ne viennent rĂ©parer cet endroit ? Manquaient-ils de budget ou de temps ? A moins, que cela ne servait plus Ă rien de lui donner sa splendeur d'antan ?Vyme accĂ©lĂ©ra lĂ©gĂšrement le pas pour sâapprocher dâune fresque murale surmontĂ© dâun petit bassin. Il Ă©tait bien entretenu malgrĂ© le fait que lâeau soit en circuit fermĂ©. Pas de poissons ni de dĂ©coration si ce nâest un lit de pierre de feu. Les ondes du petit Ă©tang se mouvaient comme sous lâeffet dâun vent ou dâune force invisible. Au-dessus, une fresque avait Ă©tĂ© taillĂ© dans un relief prĂ©cis, comme si lâartiste avait voulu rester Ă mi-chemin entre la deuxiĂšme et troisiĂšme dimension de cette soldat Atlante Ă la tenue correspondant Ă ce quâelle Ă©tait deux ans plus tĂŽt portait sur son dos une comparse visiblement trĂšs affaiblie. Les dĂ©tails Ă©taient impressionnants, tant par la minutie du graveur que de la prĂ©cision du trait. On remarquait sur le visage dâAdam Ross, alias Apollo, les plaies parcourant ses traits tiraillĂ©s par lâeffort constant. Les retouches et divers artifices volontaire dans la taille laissait paraĂźtre le sang qui sâĂ©tait son dos, bras autour de son cou, jambe pendue dont une portant les traces de deux orifices de perforation, un officier de lâarmĂ©e dâAtlantis facilement reconnaissable. CâĂ©tait le Major Karola Frei qui ne semblait plus pouvoir se Elana reconnue sans peine la seconde responsable militaire, mais le visage de lâhomme la portant lui Ă©tait parfaitement inconnu. Elle s'arrĂȘta un peu pour observer cette scĂ©nette empreint de douleur⊠on sentait parfaitement toute la difficultĂ© des deux Atlantes a Ă©voluer sur ce terrain. Il nây a que peu de Natus ici lieu. A cause du grand nid que nous avons mis si longtemps Ă dĂ©truire ! »Vyme observa un peu plus la fresque avant de regarder Elana. La Grande Vida, notre chĂšre guide, a offert droit au derniers rĂ©sidents de renommer le quartier et dây apposer symbole de leur choix. Ici, câest le quartier dâhabitat FraternitĂ© ! »Le mot Ă©tait bien choisi. Ce soldat portant les galon dâofficier Ă©tait le seul soutient et avait sauvĂ© la vie de la major, ils devaient avoir un lien fort entre eux depuis cette guerre. De plus, elle avait la rĂ©ponse au pourquoi, cet endroit semblait si vite et chaotique⊠un nid. Un nid dâectoparasite, rien que dây penser elle frĂ©mit dâhorreur, elle en avait vu au laboratoire, des morts bien sĂ»r, mais il Ă©tait important que les soldats sachent en identifier et sachent comment sâen dĂ©barrasser⊠avec un arrĂȘt du coeur.... Merci les cours de premier soins du Dr Taylor Laurence. Il est dommage quâun quartier avec pareil nom ne soit plus habitĂ©s. » Il le sera ! » rĂ©pondit Vyme avec une grande fiertĂ©. Les Natus vont porter les nouvelles gĂ©nĂ©rations dâenfants dans des lieux comme ceux-ci. Des exemples... »Vyme posa ses yeux brillants sur elle. Tu as dis oui pour ĂȘtre mon tĂ©moin dâhonneur. Ne dĂ©faille pas Ă ta parole ! »Elana allait rebondir sur le quartier mais la conversation prit une autre route. Non. Tu me diras en avance ta date. Je tâenverrai aussi mes jours de repos prĂ©vu, histoire que je puisse ĂȘtre lĂ et non en manoeuvre. » Elle Ă©tait sĂ©rieuse Et accessoirement, il faudra me dire ce que fait un tĂ©moin chez les Natus. » TĂ©moin dâhonneur, tu ne sais ce que câest ? » sâĂ©tonna Vyme. Elana ne rĂ©pondit pas attendant la suite. Cela nâĂ©tait pas une Ă©vidence, mĂȘme si elle supposait en mĂ©langeant sa propre enchassa son bras dans celui dâElana et trotta Ă sa suite pour entrer plus profondĂ©ment dans le quartier FraternitĂ©. TĂ©moin dâhonneur, câest ĂȘtre celle qui assure, par sa prĂ©sence, son ĂȘtre et son propre honneur, ĂȘtre le tĂ©moin de lâacte. Pour moi, tu seras tĂ©moin de mon lien, officiel, Ă grand amour et face aux Trois, quand je passerai auprĂšs de la Marieuse. Tu seras celle qui porte la promesse et la vĂ©ritĂ© de notre amour Natus ! » Je dois dire quelques chose pour certifier cette promesse ? » Simplement le promettre sur ton honneur. Mais si tu dĂ©failles le jour oĂč tu te dois de tĂ©moigner, cela ferait traĂźtrise auprĂšs des Natus. Comment tâexpliquer... »Vyme ouvrit les yeux un peu plus grand et claqua dans ses mains. Oui ! Nombre de couples sont morts ensemble lors de la guerre des Sables. Mais Ă mĂ©lange, comme savoir qui appartient Ă qui ? Nous, en ces lieux, nous enterrons les nĂŽtres ensemble. Sans lien vivant, câest tĂ©moin dâhonneur qui certifie de lâappartenance Ă chacun avant que le tombeau ne soit scellĂ© pour de bon. Tu comprends ? » Je vois. » cela ressemblait aussi au rĂŽle quâon attendait des tĂ©moins en France finalement. Sans le cĂŽtĂ© administratif bien entendu. On s'arrangera pour que je sois pas embarquĂ© chez Calahan pour ton grand jour. » quitte Ă poser un jour de congĂ©, mais faut prĂ©venir en avance ce qui est normal et de le dire Ă son supĂ©rieur direct ainsi que le grand chef Sheppard, pour que les officiers soient clĂ©ment si un Ă©vĂ©nement spĂ©cial survient. Vyme lui offrit un sourire ravissant en rĂ©ponse. Ca...la...dan ? Câest ton lien ?!? »Elana tourna vivement la tĂȘte vers la jeune femme, marquant un court instant sa stupeur face Ă cette question⊠elle aurait pu lui demander si faire lâamour avec un hippocampe allait donner naissance Ă une licorne que cela aurait Ă©tĂ© moins incongrue ! Bien sur que non ! Câest lâun de mes supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques et instructeurs. Quand on sâest rencontrĂ© jâĂ©tais en manoeuvre. Une manoeuvre de sa crĂ©ation qui a pour but de tester des soldats pour intĂ©grer les escouades dâĂ©lites. » Câest un bon chef alors ? Tu nâas pas le droit de lâentoiler en tes liens ? » Câest un instructeurs efficace ont va dire. MĂȘme sâil a des mesures extrĂȘme et quâil y a beaucoup de casse... » dit-elle franchement, bon chef elle ne sait pas, elle ne lâa que pour les manoeuvres oĂč ce nâest pas lui qui dirige lâĂ©quipe. Il est plus maĂźtre dâun jeu sadique que leader. Mais je nâen veux pas ! Et puis on ne fraternise pas dans cette armĂ©e. Quelle drĂŽle dâidĂ©e ! Calahan quoi ! Les tiens le surnomme le âVil Chauveâ je te rappelle, qui veut dâun âVilâ dans ses liens ? » Puisque en France, cela Ă©tait tolĂ©rĂ©, sous certaine condition bien entendu. Vyme frissonna. Personne, bien entendu. Jâai entendu horrible histoire sur son compte, bonne Ă effrayer tous virulents dĂ©butants qui se refuseraient Ă recevoir la connaissance de leurs aĂźnĂ©s. »Alors quâelle continuait de marcher, la jeune chasseresse se posa une question de plus en plus dĂ©rangeante. Elana. Toi qui me dit que lien vous est interdit Ă la bataille, comme parvenir Ă tel rĂ©sultat ? On dit de vous que vous vivez par lâarme sur votre Ăźle de fer comme nous autres, Natus, en Magna. Câest horrible torture de ne pas entoiler quiconque Ă partagĂ© lâĂ©preuve ! Cela est...ne pas vivre. Non ? »Une grande question, qui Ă©tait souvent remise en question avec la vie particuliĂšre de la citĂ©. Il avait rĂ©guliĂšrement des dĂ©bats sur ce point, mais les huiles amĂ©ricaines refusent de nĂ©gocier cet Ă©lĂ©ment. De toute façon, cela n'empĂȘche pas vraiement la fraternisation, cet interdit qui est outrepassĂ©. Beaucoup de soldat fornique entre eux⊠mais il existe peu de relation amoureuse, oĂč elles sont discrĂštes voir tolĂ©rĂ©es par les officiers. En tout cas, ceux qui se font choper le paient sĂ©vĂšrement comme Eversman ou le paie plus tard quand ils ont merdĂ©s. On peut sâentoiler avec les civils. Ceux qui ne sont pas militaires. AprĂšs, il y a des militaires qui ont des relations avec dâautres, mais ils essaient de ne pas se faire attraper. » Je trouve cela triste. »Vyme avait conclu de cette façon, par ce simple commentaire, alors quâelle attirait Elana vers le centre du quartier. Quelques bĂątiments Ă©taient encore en ruine, portant les balafres dâexplosions et dâincendie. Pourtant, il Ă©tait clair que quelques maisons avaient Ă©tĂ© rĂ©parĂ© et, un peu plus tard, Elana eut la surprise de reconnaĂźtre des clones de Matt et plus prĂšs de ce quâelle avait pu voir en chemin, ils portaient les diformations Wraiths sur leur corps pour leur visage. Un clone de Matt ressemblait mĂȘme presque entiĂšrement Ă un DĂ©voreur si ce nâest quâil portait un uniforme Atlante et quâil avait un menton humain duos de clones, deux Pedges et deux Matts. Ils se regardaient, comme en grande conversation silencieuse, armes en main et Ă©quipement sur le dos. Il avait suffit quâun seul dâentre eux ne tourne un regard vers la chasseresse pour que les trois autres lâimitent, modĂ©lisant cette fameuse connection Wraith que seuls les clones nâavait pas dire de loin ou de prĂȘt cela Ă©tait perturbant de voir des clones, surtout avec des aspects trop proches des Wraiths. Elana ne put sâempĂȘcher de les regarder et de les dĂ©tailler, se demandant si les clones avaient les mĂȘmes personnalitĂ©s que les originaux. Cela devait ĂȘtre un vĂ©ritable calvaire dâavoir des Matt de partout surtout quand il Ă©tait grognon et casse pied ! Et puis son instabilitĂ© de soldat ne devait pas faire dâeux de bonne recrues. Enfin sâils sont sujet aux mĂȘmes troubles que le vrai. Vyme leur fit un grand coucou de la main et ils rĂ©pondirent Ă leur façon, Matt forcĂ©ment plus expressif que Pedge. Tu connais ces reflets ! » chantonna la chasseresse. Du moins leur image authentique. Eux patrouillent dans le quartier FraternitĂ©. Il y a long-cycle quâon ne voit plus parasite furter en ville. Mais ils traquent et recherchent inlassablement pour que jamais Natus ne soit Ă la merci de telles horreurs ! Jâaime Ă leur parler mĂȘme sâils rĂ©pondent quâĂ lâĂ©crit. Votre langue est si dure Ă comprendre... » Tu penses quâil reste encore des parasites ? » aprĂšs tout ce temps ? Elana se demandait bien comment ils pouvaient se nourrir...elle salua Ă sontour les clones. Jâen ai conviction ! » fit-elle avec une petite moue. Il arrive parfois que Natus imprudent se fasse entraver par cette chose. On mâa racontĂ©, Ă moins dâun long cycle, duelliste qui avait souhaitĂ© rĂ©cupĂ©rer corps de son homme perdu en un couloir de mine. Les secours lâont retrouvĂ© dĂ©vorĂ© en trois endroits de son corps ! Heureusement, la tempĂ©tueuse a acceptĂ© de venir jusquâĂ son chevet pour le lui retirer. Sinon...les parasites auraient syphonnĂ© lâensemble de ses forces... »Elana frissonna de plus belle⊠elle Ă©tait contente dâĂȘtre dans son uniforme qui cachait son rĂ©flexe de dĂ©goĂ»t. Brrr dĂ©jĂ que les insects nâĂ©taient pas des bestioles trĂšs mignonnes, mais alors les ectoparasitesâŠIls battaient des records ! Il fallait donc se montrer prudent dans ce lieu. Elle ne put s'empĂȘcher de laisser furetĂ© son regard et de regretter son non port dâarme. Elle allait devenir parano sous peu, alors elle changea de sujet. Ont-ils les mĂȘmes personnalitĂ©s que les originaux ? » les nombreux Matt et Pedge ne devaient pas savoir qui elle Ă©tait, comme ils avaient Ă©tĂ© créés bien avant son arrivĂ©s. Mais quâils savent ou non qui elle Ă©tait, ne lâincombait pas, elle devait bien avouer que de voir les images similaires de dâautres personnes Ă©taient juste stupĂ©fiant, surtout en vrai. Elana ne savait pas trop comment elle aurait rĂ©agi si cela avait Ă©tĂ© son cas. Je ne les connais pas, je ne peux prĂ©tendre Ă juger par comparaison. » lui confia Vyme. Lâhomme est parfois durement supportable. Mais je trouve la femme aussi grande et solide que le montre statue du carrefour Patriote ! » Eversman est casse pied oui... » confirma Elana qui laissa son regard sur lâune des Pedge Wraith qui mĂȘme âhybridĂ©â de la sorte avait cette stature incomparable de lâofficier charismatique. Une petite cabane Ă©tait lĂ non loin. Elana choisit cet endroit pour se remettre en civil, elle entendait dĂ©jĂ la voix dâIza lui gueuler dessus, pour la rappeler Ă lâordre âpas la machine ! mais la âCoco chanelâ !!!!â. Alors, et avec un peu de contre coeur, elle remit sa combinaison pour continuer le chemin vers la maison de Vyme. FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Dix minutes plus tard, la chasseresse entraĂźna Elana dans un petit domaine. Il Ă©tait cernĂ© dâun mur dâenceinte et donnait lâair dâavoir Ă©tĂ© un site administratif, une infrastructure, avant dâĂȘtre finalement habitĂ© par la famille de Vyme. La cour centrale avait Ă©tĂ© volontairement dĂ©pavĂ©e pour former quelques carrĂ©s parfait dans lesquels ont avait plantĂ© tous types dâarbustes. CâĂ©tait les premiĂšres plantes quâElana voyait dans le coin et il fallait avouer que cela faisait tout de mĂȘme pauvre tant la pierre Ă©tait omniprĂ©sente. Et encore une fois, la jeune femme chercha la source de lumiĂšre pour permettre Ă cette vĂ©gĂ©tation de sâĂ©panouir. Elle entrevu un Ă©clairage chaleureux, surement de la pierre de feu, qui faisait le travail⊠elle trouvait ça particuliĂšrement ingĂ©nieux. La maison ressemblait Ă tout ce que lâon pouvait attendre dâune masure de lâĂ©poque, quand il nây avait ni eau courante ni Ă©lectricitĂ© et surtout ni Wifi. Les meubles Ă©taient magnifiques, fait et gravĂ©s Ă la main. Ils supportaient divers documents, des manuscrits, des napperons et de la vaisselle. Elana trouverait des habitudes comme sur Terre. Sa jeune amie venait dâĂŽter ses bottes avant de courir en direction de la cuisine dâoĂč Ă©manait une odeur dĂ©licieuse. Par mimĂ©tisme et politesse la française retira ses chaussures, apprĂ©ciant cette Ă©trange sensation de fraĂźcheur et de chaleur sous ses pieds nues du sol en pierre. Aulbeck se trouvait lĂ , en compagnie dâAleya qui le secondait sur un plan de travail. ELANA A FAIM !!! » sâĂ©cria joyeusement la chasseresse en entrant dans la salle. Elle sauta dans les bras de son pĂšre qui la serra contre son coeur avec tout lâamour du monde. Elana roula des yeux, elle nâavait strictement rien dit sur cet Ă©tat et voilĂ que Vyme fait passĂ© le siens pour celui de son invitĂ©. Mais Ă y rĂ©flĂ©chir, lâodeur de la piĂšce commençait Ă lui donner quelques gargouillis. Aleya offrit un sourire tendre en voyant cette scĂšne et sâapprocha dâElana pour la serrer contre elle. Avec moins de familiaritĂ©, Ă©videmment. Bienvenue chez toi, Elana lâAtlante. » lui dit-elle chaleureusement. âChez toiâ cela lui sonnait Ă©trangement aux oreilles et une belle mĂ©lodie dans le coeur⊠elle nâavait plus de chez elle a vraiment parlĂ©, maintenant si et elle en Ă©tait touchĂ©. Merci. »La française, lui rendit son Ă©treinte, elle acceptait avec grande facilitĂ© dâĂȘtre touchĂ© par des personnes quâelle avait acceptĂ© comme Ă©tant dans sa âmeuteâ. Ce qui Ă©tait un contrat assez flagrant avec son habitude, puisquâelle Ă©vitait le contact. De toute maniĂšre, dĂšs quâelle fait des gestes ou les accepte ce nâest pas anodin et montre son attachement. Cependant, et malgrĂ© le fait quâelle aurait bien aimĂ© montrĂ© son attachement envers âNounoursâ, le simple contact trop proche dâun homme lui Ă©tait impossible encore. Elle prenait beaucoup sur elle, elle devait le reconnaĂźtre⊠et elle dĂ©cida dâaller Ă lâencontre de l'alarme dans sa tĂȘte pour faire un geste amicale et plus retenu envers Aulbeck, quâelle Ă©tait contente de voir. Quels bien Ă©tranges vĂ©tĂ»res que voilĂ . Mais Ă visage bien plus rayonnant quâĂ notre prĂ©cĂ©dente rencontre. Bienvenue ! » Ajouta Aulbeck. Oui vĂ©tements civils. » dit-elle comme une simple Ă©vidence. Ne rebondissant pas sur son air plus ârayonnantâ. Faut dire que ce nâĂ©tait pas les mĂȘme conditions et la mĂȘme forme physique. Tu nous as fait des rouleaux ? » Sâextasia Vyme. VRAIMENT !!! »Le pĂšre lui fit un clin dâoeil complice et il se retourna pour continuer sa cuisine. La chasseresse Ă©tait aux anges et elle prit le premier plateau pour le prĂ©senter sous le nez dâElana. Un simili de Nems Ă la viande avec du fromage fondant. Le tout nâavait pas encore Ă©tĂ© passĂ© au grill. Imagine cela Ă doux feux, prĂȘt Ă ĂȘtre dĂ©vorĂ©. Nos estomacs refuseront de quitter la demeure !! » Trop bien ! » Elle adorait tout ce qui passait au four ! Et au vu de la composition du repas, elle savait dâavance quâelle allait adorer ça et en manger jusquâĂ ce quâelle roule ! Enfin, elle serait peut-ĂȘtre déçue du fromage qui ne serait pas Ă la hauteur de son pays natal, mais quâimporte, de la viande, de la feuille de brique et du fromage câest lâassociation parfaite pour faire un repas 100% protĂ©ines ! Et Ă cause de ce repas, nous n'irons pas Ă lâAntre⊠câest une stratĂ©gie pour me garder ici ? » dit-elle malicieuse. Vyme sâapprĂȘtait Ă lui rĂ©pondre. Avec son entrain habituel, son sourire, elle avait ouvert la bouche avant que son regard ne rencontre celui de quelquâun dâautre au fond de la piĂšce. Alors elle se tĂ»t en haussant les sourcils dans sa direction. Comportement plus dĂ©shonorant que cela, Elana LâAtlante, nous te laisseront goĂ»ter les beautĂ©s de lâAntre. Nous ravirons ton estomac et tâoffrons un beau toit. Câest tout cela qui fait stratĂ©gie Ă te garder en ces lieux...Ă ne plus vouloir revoir ce triste Ăźlot de fer qui fait pĂąle foyer Ă comparaison de nos attentions. » Reltiss ! Je suis jalouse ! Tu nâes poĂšte que pour moi ! » Je nâapporte que soutien Ă la volontĂ© de notre jeune chasseresse. »Elana marqua un temps dâarrĂȘt observant Reltiss quâelle nâavait pas vu immĂ©diatement. Il ferait un bon camĂ©lĂ©on celui-ci. Il arrivait que parfois, elle mette un peu de temps Ă bien comprendre les dires des personnes et plus particuliĂšrement des Natus avec leurs phrasĂ©s bien plus lourds que lâanglais. NĂ©anmoins, elle avait bien compris les sous-entendu et surtout lâattachement que semblait apporter cette famille recomposĂ©e dâaprĂšs-guerre Ă sa petite personne. Elle en Ă©tait gĂȘnĂ©e surtout que le Natus soulignait que Vyme aimerait quâelle habite chez eux. Mais cela nâĂ©tait pas possible. Peut-ĂȘtre quand elle prendrait sa retraite oĂč quand elle ne pourrait plus livrer bataille pour Atlantis. En tout cas, la Française ne rĂ©pondit rien, gardant le silence, mais ne cachant pas son petit rictus modeste et touchĂ©. Aleya abandonna sa tĂąche en cuisine pour prendre son homme dans ses bras et le serrer fort contre elle. Une femme tout simplement amoureuse qui aimait le voir rentrer chez lui mĂȘme si sa vareuse Ă©tait dĂ©braillĂ©e et quâil sentait trĂšs fort la transpiration. HmmmâŠ.tu gĂątes nos narines, mon lien. » Je refuse le bain. Nous sommes nĂ© de la pierre. Non Ă tremper dans lâeau. » Mima Reltiss sans rĂ©elle conviction. Alors câest Ă moi de convaincre ? »Lâhomme acquiesça avec un petit âhm-hmâ complice. Aleya eĂ»t le regard brillant et son sourire sâĂ©largit. Elle se retourna vers le Nounours qui continuait ses prĂ©parations. Cher ami, jâabandonne honteusement ce devoir de cuisine. La propretĂ© de mon lien est affaire dâĂ©tat. » Tant que vous faites silence Ă vous honorer. Câest Ă rĂ©gal que nous invitons Elana, non de vos vigueurs de Natus Ă©nergique Ă repeupler la Magna. »Les deux concernĂ©s riĂšrent avec le pĂšre de Vyme. La boutade Ă©tait bien placĂ©e dans la situation, assez comique, et ils sâĂ©loignĂšrent dans le couloir. Aleya avait claquĂ© lâarriĂšre train de son homme comme pour lui intimer lâordre dâaller plus rapidement au bain, le traitant de garnement impuissant. Ce Ă quoi il lui rĂ©pondit que le garnement lâĂ©tait obstinĂ©ment pour continuer de connaĂźtre la douceur de ses amour sincĂšre, palpable, avec des petites attentions et une vie qui se faisait en-dehors de la les regarda partir, se disant quâelle avait lâimpression dâĂȘtre rĂ©ellement en famille ou du moins dans un contexte bien loin de la guerre et du travail. Cela avait une saveur Ă©trange et Ă la fois rassurante, comme sâil avait un peu de normalitĂ© dans cette vie loin de sa terre. Une porte sâouvrit et le visage dâArtus apparut. Il sourit immĂ©diatement en voyant le petite scĂšne dâamourette entre Reltiss et Aleya. Dâailleurs, la jeune femme venait de sauter sur le dos de son compagnon, le traitant de faible monture. Et forcĂ©ment, Reltiss eut Ă coeur de dĂ©fendre son image de âsolide montureâ en terminant le chemin qui menait aux jeune homme avait les bras chargĂ©s de rouleaux de parchemin et de tubes protĂ©geant visiblement ses chefs dâoeuvre. Il se dĂ©barassa tant bien que mal de ses bottes et vint dans la cuisine, lĂ oĂč son regard brillant sâĂ©tait rivĂ© sur Elana depuis le dĂ©but. Le jeune homme sâĂ©claircit la gorge et il dĂ©clara dâune voix presque parfaite Bienvenue...Elana...LâAtlante ! »Dâune voix soignĂ©e, qui nâĂ©tait plus brisĂ©e par lâabsence dâexercice, Artus avait un timbre de voix complĂštement diffĂ©rent et presque mignon avec lâeffort qui demeurait nĂ©cessaire. Vyme se colla dans ses bras pour lâaccueillir et le fĂ©liciter en mĂȘme temps. Artus poussa un lĂ©ger cri en perdant la moitiĂ© de ses dessins. Devons-nous lui dire que tu as fait long entraĂźnement en cette phrase rien que pour ce jour ? »Il secoua nĂ©gativement la tĂȘte avec le sourire. Tu viens...de le lui...dire...traĂźtresse ! » Chasseresse ? » Chasseresse traitresse ! » Rectifia-t-il. Tu as fait si bon travail. Quelle joie de pouvoir discourir avec toi ! » Oui ! »Artus se dĂ©tacha de Vyme qui le monopolisait un peu et il sâapprocha de lâAtlante quâil reluqua un qui Ă©tait restĂ© comme Ă son habitude aussi droite quâun piquet, avait tournĂ© la tĂȘte vers le dernier habitant qui manquait de cette maison. Elle lui fit un rictus simple, mĂȘme si elle Ă©tait contente de le voir, celui-ci s'Ă©largissait un peu plus quand elle entendit quâil parlait dâune maniĂšre bien plus assurĂ©. Elle Ă©tait ravie quâil ait fait autant dâeffort pour s'approprier une voix qui Ă©tait agrĂ©able Ă entendre. En tout cas, Vyme venait de vendre ce pauvre artiste et Elana secoua un peu la tĂȘte. Ă son goĂ»t il aurait Ă©tĂ© plus prĂ©fĂ©rable quâelle ne lâaffiche pas ainsi, car elle ne savait pas comment rĂ©agir face Ă cette dĂ©claration. Mais cela restait un confort, un confort pour elle et ses relations sociable que mal gĂ©rĂ©. Il fallait quâelle s'habitue Ă cette franchise quâelle adorait et aussi qui Ă©tait dĂ©stabilisante. Si Will lâavait accompagnĂ© il serait mort de jalousie avec tous ses Natus qui semble la trouver Ă leur goĂ»ts. Elana lâAtlante est tel en mes souvenirs. Mais son...regard...continue de dissimuler la beautĂ© en dedans. Est-ce que tu...as...essayĂ© ? »Elana arqua un sourcil ne comprenant pas immĂ©diatement. Son salut vint de la chasseresse qui sâĂ©tait retrouvĂ©e dans une situation oĂč elle alternait son regard entre Artus et son pĂšre. AprĂšs sâĂȘtre mordue les lĂšvres, un peu gĂ©nĂ©e, elle sâinvita dans la conversation et coupa le dessinateur. Pourquoi ne pas lui montrer ta chambre, tes essais ? Jâai requĂȘte Ă faire Ă PĂšre et... » Tu veux ĂȘtre...seule. » ComplĂ©ta Artus en souriant. Il regarda de nouveau Elana. Vous venez ? Je vais vous montrer mes...oeuvres. Et vous me direz...Elana lâAtlante...ce quâest signification de vos...vĂȘtures. Dâaccord ? »FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Le jeune homme lâinvita poliment Ă le suivre. Elana lança un regard curieux vers Vyme se demandant bien pourquoi soudainement, elle avait besoin de parler avec son papa ours⊠Puis elle se souvenu de lâinvitation de son âlienâ et elle fit un clin dâoeil Ă l'adolescente, avant de prendre le pas dâArtus. Tu parles de mieux en mieux. Continue ainsi. » dit-elle pour rebondir sur ses efforts quâelle devait souligner. Merci. Quand on reçoit...offrande. On sâen montre digne. Il ne faut pas...gĂącher. Alors je mâentraine...toujours. Jâai espoir de parler...comme...tous bientĂŽt. » Tu es en tout cas sur la bonne voie. » Il avait un jeu de mot en plus. En pensant aux efforts dâArtus, elle garda pour elle un Ă©lĂ©ment quâil faudrait que certain perdent la voix pour quâils puissent mesurer la chance de sâexprimer au lieu de dire des conneries. La maison Ă©tait assez grande puisquâelle avait Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© pour cet usage. Du couloir qui servait ordinairement pour un passage massif, ils se sentiraient petit en le foulant Ă deux. CĂŽte Ă cĂŽte, Artus parla lentement mais avec un beau timbre pour savoir si elle avait fait bon voyage et comment elle trouvait la Magna. La caporale, lui rĂ©pondit en chuchotant, ne savant pas pourquoi, mais elle ne voulait pas dĂ©ranger les deux tourtereaux en train de se frotter pour briller et pour sâaimer. Elle lui avoua quâelle trouvait ça fascinant et Ă la fois trĂšs Ă©trange de ne pas voir le ciel, voir mĂȘme un peu le chemin, le regard dâElana passa par lâembrasure dâune porte entrouverte et elle dĂ©couvrit la salle des ceux quâelle avait vu dans le fortin Natus, un trĂšs grand baquet en bois dâeau fumante leur servait de bain. Les deux tourtereaux lui tournaient le dos. Et si elle aurait pu penser quâils profitaient de cet instant pour faire des galipettes, elle dĂ©couvrit que la rĂ©alitĂ© Ă©tait tout autre. Ca nâavait Ă©tĂ© que de la blague lorsque Aulbeck parlait de cris. Ce nâĂ©tait pas des soupirs et des plaintes consommĂ©s dans un rĂ©alitĂ©, Reltiss sâĂ©tait installĂ© Ă genou, la poitrine contre la paroi de bois. Il laissait paraĂźtre son dos meurtri dâune telle faille et dâune telle sĂ©rie dâĂ©clats quâil nâen restait quâun amas cicatriciel. Ses muscles, sa colonne vertĂ©brale, tout avait Ă©tĂ© dĂ©formĂ© par cette blessure la porte entrouverte, Elana voyait ce massacre et elle comprenait vĂ©ritablement pourquoi Reltiss ne voulait pas se laver. Lâeau chaude lui faisait peur et il souffrait du contact humide sur sa peau abimĂ©e. En belle femme nue quâĂ©tait Aleya, lui tournant aussi le dos, elle appliquait un linge sur lui avec une infinie douceur. Mais il suffisait de percevoir les tremblements spasmodiques et les soupirs du tirailleur pour comprendre quâil ne vivait pas un beau moment. Aleya Ă©tait douce, minutieuse, sĂ©duisante. Elle tentait de faire de cet instant de douleur quelque chose de sexy. Un petit souvenir qui se teintait dâune compensation que lâhomme apprĂ©ciait malgrĂ© la ajoutait Ă ces moments difficiles des caresses et des gestes dâune grande tendresse. Il avait suffi de cette scĂšne pour quâElana dĂ©couvre Reltiss dans une position de faiblesse et bien moins sĂ»r de lui. Il respirait fort et il avait mal. Nul doute quâil nâacceptait que sa femme pour sâoccuper de son dos. Et personne dâautreâŠArtus sâĂ©tait arrĂȘtĂ©. Il attendit silencieusement la jeune femme sans lâappeler. Elle constatait une forme de logique. Cette famille sâĂ©tait recomposĂ©e aprĂšs-guerre et elle dĂ©couvrait les meurtrissures quâils avaient tous ramenĂ©s de ces pĂ©riodes resta interdite quelques instants, avant de se sentir honteuse de regarder avec autant dâindiscrĂ©tion cette scĂšne qui ne devrait pas ĂȘtre vu par quelquâun dâautre que la femme du blessĂ©. Bien entendu, milles question lui venait en tĂȘte⊠mais, elle ne voulait pas les poser. Elle frissonna un peu et dĂ©tourna le regard pour presser le pas. Elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© les surprendre en amazone que lĂ . Mais, au moins, elle savait que la guerre avait fait des ravages encore âchaudâ et que la force de Reltiss Ă©tait encore plus grande. Cet homme devait lutter chaque jour pour marcher et rester droit alors que son dos le malmenait et lui rappelait les horreurs passĂ©. Elle nâaurait pas aimĂ© quâon la surprenne ainsi, alors elle sâĂ©loignait autant par respect que par pudeur. En tout cas, cette scĂšne ne franchirait pas les portes de ses lĂšvres, quâelle se mordit, oubliant quâil avait un tĂ©moin. Elle se tourna brusquement vers lâartiste, pour le sonder. Artus avait forcĂ©ment reprit le chemin avec Elana et attendit quâils soient suffisamment Ă©loignĂ©s pour parler. Ils se battaient...dans lâAntre du DĂ©voreur...pendant la Guerre des Sables. Mais...câĂ©tait des reflets...qui sont venus. Ils avaient des boules de mĂ©taux qui font du feu. »Il la regarda. Un des vĂŽtres Ă dit...un jour...que ça sâappelait Na...na ? Nabalm. »Elana ouvrit de grands yeux de surprise. Le Napalm, lâune des pires abomination niveau armement, tellement, cela faisait des ravages. Du Napalm⊠» Corrigera t-elle sombrement. Câest de lâarmement Atlantes qui avait fait ce dĂ©sastre sur le corps de Reltiss...quelle honte de voir un alliĂ© souffrir dâune technologie quâil nâaurait pas dĂ» connaĂźtre. Cette arme Ă©tait interdite par toutes les conventions et elle Ă©tait stupĂ©faite dâentendre quâil en ait ici⊠Comment les clones ont pu lâutiliser ? Nous sommes pas censĂ© en avoir⊠» En...copiant. » Lui rĂ©pondit lâartiste en ajustant la prise de ses documents qui dĂ©bordaient. Ils disaient que le...dĂ©voreur...avait copiĂ© beaucoup dâarmes...Ă vous. MĂȘme...ce qui ne devait pas...ĂȘtre. »Artus pencha la tĂȘte de son cotĂ©. On Ă©tait loin...heureusement. Mais...au combat. Aleya a rencontrĂ©...un reflet. Copie de lâhonorable...Allen. Mais elle nâa pas...tenu. Le reflet lâa martyrisĂ© de ses...poings. Nombre bosses...boursouflures...tellement partout. Partout...quâAleya nâavait plus...de visage humain. »Il marqua une pause. Elana rĂ©flĂ©chissait en mĂȘme temps quâil parlait⊠si les Wraiths avaient copiĂ© les armes, soit, cela Ă©tait un fait. Mais du Napalm, normalement Atlantis nâen possĂšdent pas. Si sâĂ©tait le cas, câest que ça craignait ou quâils avaient une dĂ©rogation pour dĂ©tenir une arme interdite. Sinon, ils avaient copiĂ© les Ă©lĂ©ments dans les souvenirs de Matt et Allen, mais aucun des deux ne savaient comment en fabriquer ? Si ? Ah moins que les Wraiths avaient eu les donnĂ©esâŠah oui les morpheas, cette histoire de crĂ©ature qui prenaient autant lâimage que les souvenirs des personnes⊠il avait des spĂ©cialistes, des mineurs et des gĂ©nies militaires qui eux savaient tout ça⊠et surtout il avait une base de donnĂ©es incroyable sur Atlantis, pour la crĂ©ation dâarme âŠElle sera un peu les dents, imaginant Aleya sans visage. Elle a rĂ©ussi Ă retrouver un visage humain⊠» la chirurgie Atlante Ă©tait peut-ĂȘtre passĂ© par lĂ aussi. La tempĂ©tueuse. Nous...avons demandĂ© son...aide. Et elle a fait aller Aleya sur lâĂźle de fer. Nous ne lâavons plus revu...longtemps. Grande inquiĂ©tude pour nous. Et...pourtant...elle nous est revenue...avec beautĂ© renouvelĂ©e. Une fois par long-cycle, elle fait parvenir Ă la tempĂ©tueuse des roses de feu. Pour dire merci... »Lâartiste marqua une pause. Il regarda en direction des bains et reprit. Quand il y a eut le grand tonnerre. Reltiss avait feu au...dos. Mais il a prĂ©fĂ©rĂ© tuer le reflet...et porter Aleya Ă lâabri. Pour quâelle soit sauve. Et puis...il a vu. Il a vu un rond de fer rouler vers lui. Alors il a tournĂ© le dos. Tenu la belle Natus dans ses bras. Bouclier de son dos. JusquâĂ vacarme. GrĂące Ă cela, Aleya vit. Et les Trois lâont maintenu en vie jusquâĂ ...lâopĂ©...opĂ©ration...chirnicale. » Chirurgicale » dit-elle doucement en dĂ©crochant bien toutes les syllabes pour lâaider. La seconde responsable mĂ©dicale et son Ă©quipe avait fait un sacrĂ© boulot, puisque le visage dâAleya Ă©tait parfait. Reltiss a eut beaucoup de chance de survivre à ça... » et cela expliquait aussi pourquoi sa femme lui portait autant de soin pour le bain, autant pour lâaider que pour le remercier de lui avoir sauver la vie. La plus belle preuve dâamour quâon puisse avoir selon la française, donner sa vie pour quelquâun. Jâen suis heureux...câest homme...bon. »Artus se tourna pour faire face Ă une porte en bois finement gravĂ©. Quelquâun avait accrochĂ© dessus un parchemin sur lequel une belle Ă©criture calligraphique dĂ©signait âChambre dâArtusâ. Le dessinateur fĂźt un petit signe Ă la jeune femme pour lui demander son aide puisquâil avait les mains prises et il entra en premier pour dĂ©poser sur une table centrale tous ses dĂ©couvrait une salle assez grande. Le lit et lâarmoire ne prenait que peu de place finalement, le reste Ă©tant occupĂ© par diffĂ©rents bureaux et table dâartiste pentue. Un coin servait de rĂ©serve pour ses diffĂ©rents papiers et mine de carbone. Elana se fit la remarque que cela allait lui changer la vie dâavoir des crayons. En pensant à ça, elle jouait un peu avec ses bretelles de sac. La table qui servait probablement pour le dĂźner dâune famille Ă lâĂ©poque Ă©tait surchargĂ©e de parchemins roulĂ©s et de tubes de rangements. Les murs Ă©taient devenu Ă lâimage dâun musĂ©e une succession dâoeuvre dâart prĂ©sentĂ©. GĂ©nĂ©ralement la famille recomposĂ©, on y retrouvait des scĂšnes de vie trĂšs agrĂ©ables captĂ© par le regard dâArtus. Dans son souvenir, il les avait un peu embelli. Mais lâamour sincĂšre entre Reltiss et Aleya sây trouvait bien. Tout comme le regard brillant de fiertĂ© dâAulbeck alors quâil chatouillait la nuque de celle-ci. Lâexpression surprise et joyeusement enfantine de celle-ci Ă©tait trĂšs bien au centre de la piĂšce principale, un long divan de velours formait un Ă©trange piĂ©destal sur lequel toute lâattention convergeait. Depuis le plafond, un halo provenant dâune concentration de pierre Ă feu apportait un Ă©clairage parfait pour faire sortir les dĂ©tails. CâĂ©tait lĂ que les modĂšles se prĂ©sentait pour Artus Ă lâĂ©poque. La poussiĂšre montrait que cela faisait un certain temps quâil nâĂ©tait plus avait observĂ© minutieusement la piĂšce, avant de regarder le sofa. Il avait une chambre/atelier combinant les deux et elle se demanda sâil ne profitait pas aussi de son lit avec ses muses. Cette idĂ©e, lâamusa un peu, un clichĂ© trĂšs terrien des artistes qui aiment faire poser des jeunes femmes. Elle dĂ©posa son sac Ă cĂŽtĂ© du lit, pour marcher vers les diffĂ©rents croquis du Natus, captant avec intĂ©rĂȘt le rĂ©alisme et le dĂ©tail des Ćuvres. Je ne suis pas une grande amatrice dâart. Mais je dois dire que tu es trĂšs douĂ© pour dessiner avec autant de rĂ©alisme ⊠Tu nâas jamais essayĂ© de faire des dessins abstraits ? » Ass...trait ? » Demanda-t-il, complĂ©tement perdu. Des dessins qui nâont pas de formes rĂ©alistes. Qui ne reprĂ©sente pas des scĂšnes spĂ©cifiques... » Je prĂ©fĂšre dessiner...ce que je...vois. »Il tria un peu sur lâun de ses bureaux et fini par ouvrir un grand tiroir pour retrouver son dessin. Il le tendit Ă Elana avec une certaine fiertĂ©. Elle se dĂ©couvrit en tenue, le sac sur le dos, lâair rĂ©solument combattant au milieu dâun champ de bataille. CâĂ©tait le jour oĂč elle avait terminĂ© sa manoeuvre avec Calahan, juste avant de retourner sur la citĂ©. Lâoeil dâArtus, bien sĂ»r, apportait quelques retouches et des amĂ©liorations. Mais Elana prĂ©sentait sur ce clichĂ© comme une guerriĂšre solide et sĂ»re dâelle. Et cette reprĂ©sentation lui plu Ă©normĂ©ment, comme le tĂ©moigne les petites Ă©toiles discrĂštes dans son regard dĂ©lavĂ©. Tu es gentil de ne pas avoir ajoutĂ© la saletĂ© sur mon visage. » dit-elle avec un peu dâhumour pour masquer son Ă©motion. Elle avait encore le visage rivĂ© sur ce dessin, certe la reprĂ©sentant, mais il Ă©tait magnifique, elle avait presque lâimpression de voir une photo en noir et blanc. Artus lui rĂ©pondit dâun sourire charmant. Câest toi. Donc...câest...Ă toi ! »Elana lui sourit et le remercia avant de le rouler soigneusement, qui allait rejoindre le premier dans sa chambre. Elle lâavait mit sous verre sur son bureau pour se rappeler la famille Natus. MĂȘme si elle prĂ©fĂ©rait ne pas voir sa tronche Ă chaque fois. Il regarda autour de lui, cherchant visiblement Ă ajouter quelque chose. Je peux mander...service ? » Dit-moi. » affirma-t-elle en se relevant, lui faisant face. Artus regarda son divan couvert de avait un peu de mal Ă formuler sa requĂȘte, il nâen ressentait pas de honte ni de crainte. Lâun des bons cotĂ©s dâĂȘtre un Natus, câest que les sujets sensibles Ă©taient toujours abordĂ©s avec sincĂ©ritĂ©. Quand tu ne souffriras plus. Le crime de Mauvel...que lâoeil dâun homme ne...te fera plus mal...en dedans. Je nâai jamais...dessinĂ© beautĂ© du corps...Atlante. »Il marqua une pause avant dâajouter. Quand tu ne souffriras plus. Tu...accepterais de...me laisser te dessiner...dans toute ta beautĂ© de...de femme Atlante ? » Le regard bleu de la jeune femme migra vers le divan, sâimaginant dessus⊠nue. Elle eut une moue digne dâun chat qui retrousse lĂ©gĂšrement les babines. Non, elle ne se voyait pas attendre lĂ -dedans quâon la dessine. Cela nâĂ©tait pas vraiment de la pudeur, mais lâintention portĂ© sur elle qui la dĂ©rangeait, elle nâaimait pas ĂȘtre sous les feux de projecteurs, mĂȘme si dans un sens, elle adorerait ĂȘtre mit en avant pour ses actions militaires, ĂȘtre un modĂšle. Un paradoxe dans un sens. Son regard alla sur lâartiste, elle allait refuser et lui dire non, Ă©tait difficile. Mais, elle savait que ce peuple demandait que la franchise et en consĂ©quence elle nâallait pas faire de dĂ©tour. Et puis dans une demande il y a le risque de recevoir un non. Non. Il y a bien plus belle femme Atlantes qui seront des modĂšles plus magnifique que mon corps. Le mien nâest pas une Ćuvre dâart. Il est lâĆuvre du terrain. Tu mĂ©rites une plus belle muse. Une femme qui sera plus reprĂ©sentative. » Et puis elle nâĂ©tait pas Ă©pilĂ© comme un bĂ©bĂ© tout frais. Sauf pour les Ă©lĂ©ments essentiels comme les bras et les jambes. Enfin bon, elle nâĂ©tait pas certaine que cela est dĂ©terminant pour les Natus. Et franchement, elle nâaimait pas ĂȘtre sans âpoilâ a cet endroit⊠loin dâĂȘtre niquel et parfaite comme les magazines. Bref une femme lambda quoi. Elle secoua sa tĂȘte, elle avait de bien drĂŽle de pensĂ©e et cela Ă©tait pĂ©nible. Artus fit la moue, lĂ©gĂšrement déçu par la rĂ©ponse mais lâacceptant comme tout Natus. Il acquiesça tout en ajoutant Il faut avoir lâoeuvre entre...les mains...pour le juger ainsi. Mais...soit, respect de ta volontĂ©, Elana lâAtlante. » Mouai. Câest comme dire que si tu nâas jamais essayĂ© câest que tu ne peux pas juger. Mais bon. Merci de me l'avoir proposĂ©e. » dit-elle simplement. Au moins, il insistait pas⊠elle repensait Ă Will⊠si elle avait acceptĂ© il aurait payĂ© le prix fort pour obtenir ce dessin et le mettre dans le top 1 de ses revues cochonnes ! Et cela lui donna une idĂ©e⊠mais elle ne la prononça pas Ă haute voix, dans les deux cas cela allait la gener⊠Surtout pour faire une blague Ă Will, avec un faux dessin dâelle toute nue. Elle regarda Artus. Aulbeck perçoit comment le futur lien de Vyme ? » elle changeait complĂštement de sujet. Mais cela lâintriguait de savoir comment les Natus percevait les relations parent/enfants quand ces derniers devenaient des adultes. Oh. » fit-il, un peu surpris par ce changement. Mais il Ă©tait Ă©galement salutaire pour lui puisquâil ne savait pas comment rattraper le petit malaise qui sâĂ©tait installĂ©. TrĂšs exigeant. Trop...je dirai. Câest derniĂšre famille, il veut le meilleur parti pour Vyme. Alors...il surveille. Tâen souviens-tu ? Alors que tu approchais pour rendre la fausse flĂšche ? » Oui, jâai eu du mal Ă lui faire comprendre que je blaguai. » elle nâĂ©tait pas Ă©tonnĂ© quâil est protecteur et exigent, beaucoup de papa le sont avec leurs filles, les Natus ne devaient pas Ă©chapper Ă la rĂšgle surtout que bon nombres dâenfants Ă©taient mort durant la derniĂšre guerre. Il faut...comprendre. » Expliqua-t-il en rangeant un peu ses affaires et ses oeuvres dâarts. Vyme a Ă©tĂ© emportĂ©...par les pointes...volante. Aulbeck et ses deux liens. BĂ©atryl et Klayrie sont allĂ©es Ă la guerre, avec lui, rĂ©cupĂ©rer leur...enfant. Vyme. Il a souffert mille maux...de les perdre toutes les...deux. »Artus soupira. Vyme est derniĂšre famille de ses...liens. Alors il protĂšge...de toute son Ăąme. Il a confiance en sa fille pour...choisir solide Natus. Mais...il exige devoir et protection...envers elle par...son futur lien. »Elana en apprenait un peu plus chaque minute sur cette famille et elle nâĂ©tait pas mĂ©contente dâen savoir plus sur eux. MĂȘme si ces Ă©lĂ©ments Ă©taient douloureux, ils faisaient partis de leurs histoires et de leurs vies en tant que personne. Elle se demanda si la perte de ses deux mĂšres nâavait pas une consĂ©quence directe avec lâadoration quâavait Vyme Ă son Ă©gard⊠Elle comprenait parfaitement lâattachement et la peur de perdre son enfant de ânounoursâ. Je comprend. JâespĂšre quâil apprĂ©ciera le lien quâelle a choisit. Il a lâair bien ce garçon. » dit-elle en toute franchise avant de se baisser pour reprendre son sac. Il nâest pas de famille de grand...renom. Mais porte belles...valeurs. Reltiss et Aleya le trouvent...parfait pour premier lien. Ils se voient jeunes en Vyme et lui. » Tu voulais savoir pour mes vĂȘtements ? Ce sont des vĂȘtements civils. Nous avons nos uniformes militaires et nos vĂȘtements de tous les jours. Une amie, mâa dit de venir en tant quââElana Ravixâ et non âla caporale Ravixâ, pour mâaider Ă me soigner. En gros ĂȘtre une personne et non une arme. » cela Ă©tait dit de but en blanc. Je pensais que vous aussi vous auriez deux type de vĂȘtements et que cela n'attirerait pas autant les regards. »Artus se mit Ă rĂ©flĂ©chir et il sourit en comprenant. Câest...intĂ©ressant. » lui confia-t-il. Nous vivons dans lâuniforme...et portons autre habit pour embellir. Dans les arĂšnes de lâAntre ou, surtout, consĂ©cration du lien. Mais vous...câest inverse...vous portez lâuniforme quâau...combat. »Il leva le regard et lâabaissa, observant la tenue dâElana. VoilĂ amie fort avisĂ©e. Je suis...heureux de rencontrer...Elana la femme. Pour soigner crime de Mauvel câest...bonne piste. » Oui⊠JâespĂšre que cela marchera. » En repensant Ă lâAntre, cela lui donna une petite boule au ventre quâelle voulut retirer avec de lâhumour Heureusement que Vyme nâest pas lĂ Ă entendre cela, sinon elle te commenterai mes sous-vĂȘtements. » Dit-elle en roulant des yeux, sans remarquer quâil pouvait avoir un sous-entendu coquin. Faut dire que la rĂ©action en extase de la jeune femme en voyant ses dessous, avait arrachĂ© certes de la surprise mais aussi de l'amusement de la part de la française. Comme quoi la lingerie nâavaient pas encore contaminĂ© les Natus. Mais Elana est ainsi, il lui arrive souvent de sortir des choses Ă double interprĂ©tation sans pour autant le faire exprĂšs. Vous⊠torturez mon Ăąme...dâartiste. Et ma proposition...refusĂ©e. » rĂ©torqua Artus en feignant une profonde fit tiquer Elana qui se crispa un peu, eh bien âmerdeâ, elle avait encore fait une allusion ? Elle jeta un regard au Natus, remarquant quâil la vouvoyait toujours, oui elle cherchait une Ă©chappatoire et se demanda bien pourquoi, elle Ă©tait la seule Ă dire âtuâ. NavrĂ©. » Elle le regarda plus attentivement Tu es vraiment déçu ? » Non. Câest choix qui tâappartient et...nul commentaire Ă y dire. Pourquoi sâexcuser de vĂ©ritĂ© ? » il haussa les Ă©paules. Bien bĂȘte serais-je de porter...griefs...Ă Atlante affligĂ©e du crime de Mauvel. Dâautant que...je ne demande pas dessin habituel...mais ouverture du corps. TrĂšs...intime chez Atlantes. Je le sais. » Il Ă©tait culturel de sâexcuser. En rĂ©flĂ©chissant ont sâexcusait pour un peu prĂšs tout, mĂȘme si cela nâĂ©tait pas de sa propre responsabilitĂ©. Finalement, les excuses terriennes nâĂ©taient pas un peu fades et sans valeurs Ă la longues ? Peut-ĂȘtre bien, elle se questionna Ă cet instant. peut-ĂȘtre que finalement les Atlantes sont de gros susceptibles depuis tout jeunes et que dire dĂ©solĂ© » est une maniĂšre de ne pas sâaffirmer et de mĂ©nager lâautre qui nâa pas besoin de lâĂȘtre ? Bonne question. Je ne suis pas particuliĂšrement pudique. Câest dâĂȘtre le centre dâune attention qui me gĂȘne. Et je ne me vois pas nue sur un sofa Ă me faire peindre. » Elle haussa les Ă©paules, elle pourrait lui rĂ©pĂ©ter quâil avait dâautre modĂšle bien plus beau. Mais, elle lui avait dĂ©jĂ dit plutĂŽt. On va les rejoindre ? » elle avait hĂąte de leur donner leurs cadeaux surtout Artus qui allait pouvoir encore faire plus de merveilles avec ces crayons. Nul besoin de le rĂ©pĂ©ter. Jâai voix dĂ©faillante mais pas...oreilles. » lui rĂ©pondit-il en souriant. VoilĂ que je tourne en boucle commes les mamies » dit-elle en ricanant. Il lui ouvrit la porte de sa chambre. Car tu veux certitude du message en moi... » fĂźt Artus, visiblement convaincu. Et Elana hocha la tĂȘte, cela devait ĂȘtre la raison initiale et involontaire de son esprit. Je nâirai pas Ă rencontre Atlante Ă chercher qui...par multiples demandes...acceptera dâouvrir lâimage de...son corps. Si, un jour...tu songes le moment venu...tu nâauras quâĂ ...mâĂ©crire. »Il haussa les Ă©paules en sortant. Il y a bien dâautres...arts Ă dessiner...pendant ce temps. »Elle passa la porte en lâattendant dans le couloir. Pourtant je suis certaine quâil y aura des Atlantes enchantĂ©es de faire ça. Mais si je change dâavis je te l'Ă©crirai. » si elle sort ça Ă Rita, lâItalienne allait se faire un malin plaisir Ă la charier et qui sait⊠peut-ĂȘtre mĂȘme lui jouer un tour pour quâelle se retrouve Ă faire ça sans quâelle le sache. Du genre Ă convaincre Ruth dâĂ©crire une lettre Ă Artus acceptant ce moment. Et de pousser Iza Ă organiser une soirĂ©e fille coquinerie pour choisir la dentelle la plus sympa pour le lâItalienne avait dĂ©cidĂ©, elle ne sâarrĂȘtait pas pour essayer de dĂ©brider Elana. Surtout elle... Le temps sâĂ©tait Ă©coulĂ© plus vite quâelle ne lâaurait par Artus avec qui elle Ă©changea un peu, notamment sur ce quâil sâĂ©tait passĂ© durant ces deux derniers mois, elle atteignit le salon principal. Elle trouva le pĂšre de Vyme en train de disposer les couverts avec un Reltiss propre comme un sous-neuf. Il jeta un regard en direction dâElana et lui fit un petit clin dâoeil. Elle se demanda Ă cet instant sâil ne savait pas quâelle sâĂ©tait arrĂȘtĂ© devant leur porte en les observant, elle eu un peu de rouge trĂšs discret sur ses joues blanches. Pendant ce temps, Aleya Ă©tait en train de remplir des petits verres dâun breuvage Ă la couleur pourpre. Lâodeur des rouleaux tant acclamĂ© par la chasseresse se devinait jusquâici, cuisant lentement Ă feu doux et laissant une odeur dĂ©licieuse Elana se rendit compte du changement soudain de regard du pĂšre. Pas hostile mais franchement plus dur lorsquâil remarqua lâentrĂ©e de prĂ©tendant. Luhold Ă©tait sur son trente-un, dans sa vareuse de tirailleur briquĂ©e et aux boutons parfaitement lustrĂ©s. Il avait mĂȘme tentĂ© de gommer un peu sa chevelure pour quâelle donne lâair un peu plus ordonnĂ©e. A son bras droit se suspendait une chasseresse ravie qui lâattirait un peu trop vite vers son paternel. Bonjour tirailleur Aulbeck. » fit-il, sĂ»r de lui, mais malgrĂ© tout un peu intimidĂ©. Tirailleur Luhold. » fit-il en rĂ©ponse. Votre pĂšche a-t-elle Ă©tĂ© bonne ? » Certainement. » rĂ©pondit-il avec une pointe dâhumour, relevant son bras duquel sâaccrochait Vyme. Aulbeck leva un peu la tĂȘte, comme pour noter que câĂ©tait un trait dâhumour acceptable, mais il nâesquissa mĂȘme pas un dĂ©but de sourire. Le jeune Natus nâĂ©tait pas dans une optique de duel puisquâil comprenait la position dâAulbeck. Mais ses Ă©paules sâaffaissĂšrent trĂšs lĂ©gĂšrement en remarquant quâil nâavait pas fait trouvait dur Aulbeck envers ce jeune homme. Mais, pourtant cela nâĂ©tait pas surprenant, si elle avait ramenĂ© un jour un homme officiellement chez elle, sa propre mĂšre aurait Ă©tĂ© aussi ferme que le Natus. Mais, cela nâĂ©tait jamais arrivĂ©, Elana nâavait pas eu dâamour pĂ©renne et lâarmĂ©e nây aidant pas. Peut-ĂȘtre quâun jour, elle aurait pu si Eric avait Ă©tĂ© encore en vie, mais elle le voyait plus comme un frĂšre que comme en amant. Le seul qui aurait pu donner un peu plus Ă©tait peut-ĂȘtre Liam Sandon. En y repensant, il lui plaisait bien, mĂȘme si elle ne voulait pas le remarquer. Câest son absence qui lâavait fait prendre conscience quâelle aurait aimĂ© quâil aille plus loin dans ses attentions. Mais pas au point dâen ĂȘtre amoureuse. Un peu crush comme on peut tous avoir. La française dĂ©cida de donner un regard dâencouragement au jeune Natus qui devait faire ses preuves pour que lâours de la famille accepte lâidĂ©e que sa petite libellule ait trouvĂ© un homme avec qui papillonner. Aussi difficile Ă©tait le premier contact, Elana Ă©tait certaine que lâamour que portait le pĂšre pour sa fille ferait acceptĂ© que trĂšs vite le pĂ©cheur. MĂȘme si le visage barbu de lâhomme resterait un long moment Reltiss et AlĂ©ya intervinrent immĂ©diatement, cassant le malaise naissant. Ils souhaitairent la bienvenue avec une chaleur qui remplaça lâenvironnement plus discutable et la bonne humeur sâinstalla trĂšs rapidement. Chacun se plaça devant la table et prit un verre. En cette soirĂ©e, nous honorons notre jeune chasseresse qui obtient sa place dans le terrain de chasse le plus disputĂ© de la Magna. » dĂ©clara Reltiss en levant son verre. En ce jour, nous honorons la venue du jeune Luhold. Puisse-t-il ĂȘtre aussi solide que le prĂ©sage sa fiĂšre allure. » A mon Luhold dont la fiĂšre allure atteste de sa force !!! » Contre-attaqua gaiement Vyme en regardant son pĂšre dâun air leva son verre. A Elana LâAtlante, notre hĂŽte distinguĂ©e. Puisses les Trois et les Candides lui rendre la lĂ©gĂšretĂ© et ĂŽter de ses Ă©paules le poids de Mauvel. » A notre famille, vie et prospĂ©ritĂ© ! » Elana tourna la tĂȘte vers Artus qui avait dit cela dâune traite sans difficultĂ©, elle lui fit un rictus, câĂ©tait Ă son tour sur laquelle les regards convergeaient. Aux progrĂšs dâArtus qui bientĂŽt nous chantera une chanson. Et Ă vous tous, pour m'accueillir dans votre famille qui chaque jour s'agrandit. » Dit-elle en levant son verre, puis son corps. Elle avait mis son sac Ă cĂŽtĂ© dâelle, et elle le sortit le dĂ©posant sur sa chaise, pour lâouvrir et tendre deux petits paquets vers le moment, tout le monde avait Ă©tĂ© trĂšs Ă©tonnĂ©. Les verres levĂ©s retombĂšrent au niveau de la table alors que tous les regards convergeaient sur le sac. Elana venait dâinterrompre les voeux habituels du dĂ©but dâun repas mais personne ne lui en voulait. Ils Ă©taient tous intriguĂ©s par ce quâelle en premier reçut son cadeau un mini extincteur et l'aiguiseur de lame A tes prochains repas qui ne seront plus brĂ»lĂ©, mais surtout au tranchant de ta baĂŻonnette. » elle saisissait ce moment pour donner les prĂ©sents et surtout leur faire un hommage Ă chacun. Elle donna un cadeau en forme de bouteille, sa fameuse biĂšre artisanale Ă Aulbeck. A ton ventre qui ne souffrira plus de solitude. ». Ce fut au tour dâAleya avec une boite carrĂ© un peu lourde, laissant sous-entendre une pierre Ă ton amour pour les belles choses qui se dĂ©voile de lâintĂ©rieur » L'amĂ©thyste lui allait encore mieux, suite Ă son histoire oĂč elle avait Ă©tĂ© dĂ©formĂ©e mĂȘme si elle avait retrouvĂ© sa beautĂ© et que seul sa beautĂ© intĂ©rieur subsistait. Elana sorti le prĂ©sent pour Artus, rectangulaire et pas trĂšs Ă©pais. Ă ton talent qui se renouvelle de nouvelle technique. ». Puis elle finissait pas le paquet le plus imposant pour Vyme, contenant une robe. A ton cĆur qui bat pour une nouvelle personne. » Elana sâĂ©tait appliquĂ© Ă trouver un petit mot pour chacun personnifiĂ© avec son cadeau. Se creusa la tĂȘte la veille, pour finalement improvisĂ© aujourd'hui, saisissant le bon moment. Elle prit place les laissant dĂ©couvrir. Bien entendu les prĂ©sents Ă©taient emballĂ© dans un papier cadeau sobre et argentĂ©. Elana pouvait se fĂ©liciter de faire carton Natus sâĂ©taient emparĂ©s des cadeaux, chacun de leur cĂŽtĂ©, touchĂ© par cette attention et observant avec attention la nature des diffĂ©rents objets. Reltiss ria de bon coeur pour lâextincteur, comprenant quâil servait Ă Ă©teindre un feu mĂȘme si la technologie lui Ă©chappait complĂštement. Lâaiguiseur de lames lui fit grand plaisir et il testa la pierre, professionnel, y trouva un bel outil pour son travail. Il garnira mon atelier ! » lui dit-il avec une reconnaissance regarda le bijou de sa femme dont le regard brillait de milles feux. Je le verrai Ă la hampe de ma lance. Ce serait unique, magnifique. » Câest bon choix ! »Tandis quâAulbeck Ă©tait parvenu Ă ouvrir sa biĂšre et la dĂ©gustait avec un vif intĂ©rĂȘt, permettant Ă sa fille dây goĂ»ter un peu, Artus quant Ă lui sâĂ©tait enfui dans sa chambre. Il en revint avec des morceaux de parchemins sur lesquels il testait les diffĂ©rentes mines. Câest si fin. Si prĂ©cis ! Jâignorai...que cela existait ! » lui dit-il avec un grand sourire meilleur rĂ©sultat, bien sĂ»r, vint de dĂ©but, elle nâavait pas vraiment compris, sortant le vĂȘtement. En ayant ouvert le cadeau Ă lâenvers, elle ne voyait que la toile du bas de la robe, lâouvrant en se questionnant sur le sens du tissu, son utilitĂ©. Ce nâest quâen lâayant entiĂšrement dĂ©ployĂ© sur elle et placĂ© dans le bon sens quâelle en dĂ©couvrit lâusage. Elle poussa un cri de stupeur et sâĂ©cria dâun inutile Câest pour moi ?!? » nâeut mĂȘme pas le temps de rĂ©pondre. La chasseresse partit en trombe en direction de sa chambre et elle failli tomber tant elle y mettait de lâentrain. Le papier tomba au sol, Luhold le ramassa tout en regardant le couloir dâun air curieux. Si lâon mâavait dit que jâadmirerai Vyme hors de ses vĂȘtures de chasseresse... » PrĂ©pare tes dĂ©fenses, garçon. Je gage dâune telle insuffisance face au charme quâelle va montrer. » LĂącha Aulbeck en prenant une nouvelle se pencha vers la jeune femme. Mes voeux de remerciements, Elana. Telle offrande la rendra heureuse long-cycle. »Elana Ă©tait trĂšs contente de son petit effet chez chacun. Ravie que chaque prĂ©sent est tapĂ© correctement dans leurs cĆurs. Vyme Ă©tait amusante avec ses rĂ©actions trĂšs expressives et elle ricana document en la voyant dĂ©taler comme un liĂšvre. Elle hocha la tĂȘte avant de lui souffler doucement Câest de la biĂšre de mon pays, la meilleure. Ne croit pas les Atlantes qui te venterons les mĂ©rites de la âbelgeâ. » dit-elle malicieuse et un peu chauvine sur les temps Ă©tait occupĂ© par une Elana qui devait distribuer des explications sur chacun des cadeaux, leur origine, la façon de sâen servir. Et quand le silence retomba brutalement, câĂ©tait pour voir une belle jeune Natus affublĂ©e dâune robe Athosienne. Elana avait trĂšs bien choisi et elle avait bon goĂ»t, enfin surtout Iza qui lâavait aidĂ© dans son choix. Vyme avait rĂ©ussi Ă se glisser dans la robe dans laquelle on la devinait nue. La tenue Ă©tait parfaite et la jeune Natus avait su arranger un peu ses cheveux pour les faire pendre dâun seul tous les sourires la fĂ©licitait grandement de sa beautĂ©, Luhold se leva avec le regard pantois. Il sâapprocha dâelle, comme sâil dĂ©couvrait une nouvelle prĂ©tendante, et ouvrit ses bras pour lâinviter Ă la rejoindre avec une telle expression quâil se demandait sĂ»rement comment une telle beautĂ© pouvait exister. Mon lien tâaccroche ? » demanda-t-elle avec un sourire Luhold sentit ses fameuses dĂ©fenses sâouvrir pour crĂ©er un Ă©norme boulevard Ă ses sentiments. Et il ne lui rĂ©pondit pas. Ses mains glissĂšrent le long des hanches de la jeune femme qui en profita pour Ă©treindre ses solides Ă©paules. Et ils sâembrassĂšrent tendrement sous le nez de la famille. Ils saluĂšrent tous cette dĂ©claration de sentiment. Aulbeck hocha la tĂȘte simplement, comme pour confirmer ce quâil savait dĂ©jĂ depuis longtemps. Le petit couple sâobserva un petit moment. Mais lorsquâils regagnĂšrent leurs places, Vyme vint se pendre au cou dâElana avec de lâĂ©motion difficile Ă contenir. Il fait grand bonheur de tâavoir avec moi. » lui dit-elle en peinant Ă retenir la larmichette. Merci dâavoir songĂ© Ă moi. Câest grande gĂ©nĂ©rositĂ©. Merci Elana... »Elana se tourna un peu pour la prendre dans ses bras, elle masquait bien lâĂ©motion contagieuse que lui donnait Vyme. Elle lui colla un bisou sur le joue en simple rĂ©action, ne sachant pas quoi dire dâautre que ce qui avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit avant. Quâelle Ă©tait magnifique dans cette robe et cela allait lâavait exprimer Ă l'unisson des autres membres de la famille. Cependant, elle lui chuchota Il manque plus que les dessous et tu accrocheras pour l'Ă©ternitĂ© ton Luhold. On ira en acheter quand tu viendras sur la citĂ©. ». Jâattendrai ce jour impatiemment. Tu mâas aidĂ© Ă lâentoiler, jâai senti son coeur battre si fort...merci Elana ! »FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Quand Elana ouvrit les yeux sur ce quâelle pensait ĂȘtre le lendemain matin, elle fĂ»t accueillie par une gueule de bois phĂ©nomĂ©nale. Aulbeck avait tant aimĂ© sa biĂšre quâil avait tenu Ă lui faire goĂ»ter une cuvĂ©e personnelle dâune liqueur au nom incomprĂ©hensible. Le genre de traquenard dans lequel tout avait jouĂ© contre elle, jusquâĂ lâabsence de force dans lâalcool qui avait pu glisser dans sa gorge, et le jeu dans lequel la petite famille sâĂ©tait lancĂ©. JusquâĂ la participation de la jeune Vyme et de son compagnon⊠Et Elana Ă©tait une amatrice des jeux âcollectifsâ, elle tenait plutĂŽt bien l'alcool surtout pour une femme⊠mais la petite âbibineâ dâAulbeck Ă©tait dâun niveau incontestablement plus fort que les meilleurs vodka nâĂ©tait quâun peu plus tard quâelle avait senti un effet dĂ©calĂ© et que le plafond sâĂ©tait mis Ă tanguer voir mĂȘme Ă sâĂ©crouler. Le mĂ©dicament quâIza lui faisait prendre pour diminuer son anxiĂ©tĂ© relative Ă ce qui lâattendait demain nâaidait pas non plus⊠Elle regretta de lâavoir suivit sagement sur le coup. Un rĂ©sultat dĂ©tonnant qui lui avait fait perdre lâĂ©quilibre tant et si bien quâelle se retrouvait lĂ , comme une princesse guerriĂšre empĂȘtrĂ©e dans ses couvertures, Ă dĂ©couvrir sa robe trainant nĂ©gligemment sur le sol comme si elle avait acceptĂ© une compagnie plus charnelle dont elle nâaurait plus le souvenir. Et elle se demanda si elle nâavait pas fait de bĂ©tise, mais les souvenirs lui revenu et mise Ă part sâĂȘtre complĂštement lachĂ© niveau expressions, il nâavait rien eu de compromettant⊠enfin mise Ă part les excentricitĂ©s de Vyme sur ses dĂ©couvertes dans la cabine. Sa chambre Ă©tait trĂšs sobre. Une piĂšce carrĂ© avec du mobilier, son sac dĂ©posĂ© sur une table et Ă peine dĂ©fait. Les caches quâelle pouvait dĂ©placer Ă lâaide dâun systĂšme ingĂ©nieux dissimulait les cristaux qui produisaient la lumiĂšre naturelle. A vivre dans une grotte dantesque, ce nâĂ©tait pas la lumiĂšre du soleil qui rĂ©gissait la vie des Natus. Elana ne le sentit quâen entendant une discussion animĂ©e de deux personnes passant dans le couloir, devant sa porte Ă peine refermĂ©e. Elle y reconnut la voix particuliĂšre dâArtus et celle dâ au cours de son observation, son regard finit par capter une dĂ©formation sur le mur dâen face. Quelque chose de peu naturel qui se confondait sur la pierre. Une petite chose de la taille de sa main qui, en sentant devenir lâattention du moment, leva la tĂȘte Ă©cailleuse dans sa direction et ouvrit des yeux globuleux. CâĂ©tait un petit animal qui sâapprochait Ă©tonnamment dâun camĂ©lĂ©on. Il pensait ĂȘtre invisible et, en remarquant quâElana lâĂ©piait, il prit la fuite. Rapide, trĂšs souple, il se glissa par l'entrebĂąillement trĂšs limitĂ© de la porte pour jeune femme Ă©tait dĂ©sormais seule⊠et elle avait poussĂ© un cri de surprise en voyant ce âgeckoâ, sâemelant encore plus dans ses draps, la faisant ressembler Ă une chenille pas trĂšs douĂ©es qui dĂ©sirait sortir de son cocon mal fait ! Nom de dieu de bordel de merde ! » sâexprima tâelle en français ! Elle se tortilla agravant encore plus sa situation. Une jambe a lâair, un bras de travers elle avait fiĂšre allure...sans parler de sa coiffure, ses longs cheveux sur le visage elle Ă©tait prĂȘte pour disputer une finale de mode ! PAR LES TROIS, ALLONS !!!! » avait criĂ© une voix en rĂ©ponse dans le dâaprĂšs, la porte de la chambre sâouvrait dans un grand fracas, laissant apparaĂźtre Artus armĂ© de son fusil. Ce qui fit sursauter encore plus la chenille française, qui ne sâattendait pas Ă ce genre dâentrĂ©e ! Il pointa son arme en direction de la jeune femme puis dĂ©cala lâoeil noir tout en recherchant une quelconque menace. AlĂ©ya, juste Ă cĂŽtĂ©, sâapprocha avec la lance fermement empoignĂ©e. Tout deux, dans cette attitude protectrice et en soldats professionnels, Ă©taient devenu Ă milles lieux de ce que la Française avait pu voir dâeux la conditionnĂ© depuis leur plus tendre enfance Ă la bataille, ils Ă©taient dans cette chambre Ă guetter une menace qui nâexistait pas. Tu es blessĂ©e, Elana ? » Demanda Artus tandis que la duelliste regardait sous son lit sans trouver de prit quelque chose dans sa main et se redressa, observant ce quâelle ne comprenait pas ĂȘtre les beaux dessous violets dâElana, puisquâelle sâĂ©tait habillĂ©e diffĂ©remment pour dormir. Nul ennemi Ă part...ceciâŠ? »Elana se tortilla agacĂ©e par ses entraves Non, je suis entortillĂ©e dans mes draps et il avait un gecko et ce petit c...Hin ? » elle se redressa lĂ©gĂšrement, du moins la tĂȘte pour voir quâAleya montrait sa culotte comme ça...allez soyons fou ! Un tanga nâest pas un ennemi ! » elle se sentait vraiment bĂȘte dans cette posture, qui nâallait rien en sâarrangeant, surtout qu'Ă force de sâagiter ses bras sâimobilisaent dans les draps encore plus alors que ses jambes se dĂ©voilaient tout en battant lâair. Artus se mit Ă rire. Il posa son fusil contre le mur et commença Ă chercher un moyen de la dĂ©sincarcĂ©rer. Câest au moment oĂč ses mains allaient entrer en contact quâil se souvint de la vive rĂ©action dâElana. Il sâimmobilisa, le visage devenu bien plus sĂ©rieux, puis il se recula un peu. Son regard communiqua sa situation Ă AlĂ©ya qui le remplaça. Elle avait posĂ© le dessous sur la table, le laissant toujours aussi visible, nâayant visiblement pas pris conscience de son potentiel malaisant. Ce que tu dis mâĂ©chappe complĂštement. On dirait que le breuvage dâAulbeck attaque encore ton esprit mĂȘme aprĂšs sommeil. » lui dit-elle en palpant son corps pour trouver le noeud. Mais nous aurions dĂ» te prĂ©venir que draps Natus ne fait pas draps Atlante. Chaleur du corps resserre le tissu autour de toi. Et plus tu bouges, plus chaleur il y a, plus le voile se comprime. Tu dois prĂ©fĂ©rer des Ă©toffes beaucoup plus souples et libres que celles-ci ? »Oui, elle avait dit un mot inconnu, normal que personne ne comprenne, mais elle dit rien, se laissant faire quand Aleya lui expliqua que le draps se resserrait contre elle avec la chaleur⊠câest pour cela, quâelle avait lâimpression dâĂȘtre comme dans un cocon quand elle dormait, une douce sensation...bon, les draps nâĂ©taient pas fait pour des rĂ©veils brutaux...mais normalement ce nâest pas tout les jours que ça arrive. Non, jâaime bien...mais pas quand je me casse la gueule du lit. » dit-elle flegmatique, avec une pointe dâhumour. Tu as cauchemardĂ© pour pousser tel cri ? » lui demanda Artus, lentement, en laissant paraĂźtre son inquiĂ©tude. Je ne mâattendais pas Ă voir une sorte de crĂ©ature aux yeux ronds⊠je crois que jâai trop bu hier. » avoua tâelle franchement et honteuse dâavoir alarmer tout le monde pour un petit lĂ©zard. Oh ! Ne serait-ce pas petit animal prenant teinture du dĂ©cors par hasard ?!? » Je pense... » elle se tourna un peu, pour faciliter le travail de la Natus, se retrouvant sur le ventre. Elle entendit AlĂ©ya ricaner. La duelliste fit un signe de tĂȘte Ă Artus qui sâen alla aussitĂŽt. Te voilĂ Ă faire le bonheur de Vyme de bon matin. Tu as trouvĂ© son Delhue quâelle dĂ©sespĂ©rait de rĂ©cupĂ©rer... » Câest son prĂ©nom âDelhueâ ou câest le nom de son espĂšce ? » De son espĂšce. » rĂ©pondit-elle en poussant un soupir de satisfaction. Elle avait enfin libĂ©rĂ© le bassin de la Française, lui permettant enfin de se redresser. Et il sâappelle comment ? Câest un animal de compagnie ? » aprĂšs tout, il ne lui semblait pas avoir vu de chat ou de chien, enfin sauf si on parle des âtigresâ comme des chats⊠peut-ĂȘtre que les natus avaient des animaux de compagnie assez Ă©tranges pour des terriens⊠aprĂšs tout ils ne sont pas sur terre et le Delhue est la version chien de ce peuple. Il restait encore les bras et la jeune femme se laissait manipuler sans rien dire quitte Ă faire des roulade sur le cĂŽtĂ©. Vyme lâa baptisĂ© Magrita, câest une femelle. Les Delhues sont rares. Ils grandissent en TrĂ©fonds et, comme toutes horreurs lĂ -bas, sâen trouvent avide de sang Natus. »Cela la fit penser Ă Margarita » et en effet, l'alcool lui Ă©tait montĂ© un peu trop Ă la tĂȘte. Plus jamais dâalcool Natus sans mettre une frontiĂšre ! Sinon câest bon pour finir en vrac de bon matin. AprĂšs bon, sa famille Natus avait pu dĂ©couvrir une Elana bien loin dâĂȘtre aussi peu expressive, bien au contraire elle avait eu lâair humaine Ă 200%. Enfin, Magrita nâĂ©tait pas un gentil labrador apparemment, papa et maman Magrita Ă©taient de fĂ©roce prĂ©dateur et pour manger du Natus, cette bestiole devait grandir et ĂȘtre surement grande⊠brrr une belle abomination. Un gecko gĂ©ant, ou du moins un camĂ©lĂ©on. Ah⊠ça Ă lâair charmant comme endroit » commenta-telle. La jeune femme poussa un peu son amie pour la guider. Je nâai jamais vu invitĂ© sâempĂȘtrer Ă ce point en nos draps. JâespĂšre que ton sommeil tâĂ©tait profitable. » Commenta-t-elle pour faire une parenthĂšse. Oui, avec tout ce quâAulbeck mâa fait boire, jâaurais pu dormir sur le sol que jâaurais trouvĂ© ça confortable. » dit-elle. Tu sais maintenant quâil est dangereux dâabsorber ce quâil propose. » rĂ©pondit-elle avec amusement sous les ricanements de confirmation dâElana. Aleya dĂ©gagea enfin des bras et veilla Ă ce que le repli naturel de cette couverture particuliĂšre ne lui pince pas les cheveux. Vyme est devenue chasseresse. Et comme toute initiĂ©e, elle a le devoir dâapporter amour et soin aux espĂšces qui ne veulent pas notre mort. Les Delhues qui oeuvrent en Magna Ă tirer le chariot sont les rejetĂ©s des portĂ©es pour leur faiblesse leur gentillesse ! »Contente de retrouver sa libertĂ© Elana se redressa aprĂšs avoir remerciĂ© Aleya comme il se doit. Elle Ă©tait dans son âpyjamaâ câest Ă dire un dĂ©bardeur Ă©bĂšne avec une fine dentelle sur le col et un caleçon sombre et une bande vert fluo pour la ceinture. D'habitude elle en avait dâautres, des versions fĂ©minines si on peut dire, mais comme Will avait fouinĂ© dans ses affaires en lui piquant ses boxers de nuits, elle avait dĂ©cidĂ© quâelle ne ferait autant avec les siens. Elle avait mit en branle le tiroir de ses calbuts, espĂ©rant par la mĂȘme occasion quâil daigne porter autre chose que des slips⊠rĂ©pandant le contenu dans la chambre pour quâil sache bien quâil y avait eu un âvoleurâ. Puis elle avait prit le caleçon qui lui plaisait le mieux et surtout qui avait lâair le plus neuf possible. Quitte Ă dormir avec quelque chose qui ne vous appartient pas autant quâil ne soit pas trouĂ© ou sale. Malheureusement. A dĂ©faut de punir Will Ă sa façon, il avait Ă©tĂ© plus que charmĂ© par ce geste. Il ne cessait de demander Ă Elana depuis, entre quatre yeux, et avec une petite voix intimidĂ©e, si elle dormait la nuit dans son caleçon. Encore une fois, câĂ©tait Rita qui Ă©tait Ă lâorigine de ce rapide raccourci aprĂšs lui avoir rempli lâesprit dâimages et dâutilitĂ© cochonne de cette simple application de la loi du Talion⊠surtout que lâitalienne savait parfaitement que la française ne supportait pas de dormir sans un âcaleçonâ. Une habitude qui Ă©tait presque un toc pour Elana, elle aimait bien la sensation dâĂȘtre maintenu sans pour autant avoir une culotte qui lui rentre entre les fesses ou autre part. Le caleçon câest un peu la grande limousine toute option pour dormir ! Bref, Ă elle ou non elle dormait avec. Et Will cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă savoir si elle le portait bel et bien la nuit. Rita lui avait mĂȘme promit une photo au prochain bivouac afin de nĂ©gocier quelques menus services de la part du jeune homme !Rita Monciatti allait parfois un peu trop loin en profitant de sa naĂŻvetĂ©. Quand ce nâĂ©tait pas Iza qui la dĂ©nonçait, le sergent Brass finissait par sâen rendre compte et remettait les pendules Ă lâheure. CâĂ©tait aussi pour ça que le Canadien ne demandait jamais ouvertement des dĂ©tails tendancieux Ă la Française, le faisant toujours discrĂštement quand il dĂ©gageait des moments opportuns. Elle ne pouvait pas lui reprocher cette forme de tĂ©nacitĂ© bon enfant qui guidait couramment son intĂ©rĂȘt envers en revenir Ă Vyme, elle conclut que les chasseurs devaient ĂȘtre aussi les garants des espĂšces et aussi les SPA du coin. En tout cas, elle eut confirmation lorsque AlĂ©ya lui expliqua la taille adulte dâun DĂ©lhue. Elana en avait croisĂ© un avec Vyme et, Ă cause de la diffĂ©rence impressionnante, elle avait eu du mal Ă faire le raccourci. Magrita deviendrait plus grande et charpentĂ©e quâune jument de trait. Ah bon. Dans ce cas, il ne m'aurait pas mangĂ©. Les chasseurs rĂ©cupĂšrent quoi dâautres comme animaux ? » Câest difficile Ă expliquer. Le Natus pratique lâĂ©levage mais ce sont les chasseresses qui, seules, sont les garantes de leurs terrain de chasse et lâapprovisionnement en viande et herbes. Elles veillent Ă ne pas briser lâĂ©quilibre et sâenfoncent dangereusement en TrĂ©fonds pour rĂ©cupĂ©rer ces trop rares crĂ©atures. »Elle acquiesça en regardant vers le couloir. Câest un grand honneur pour Vyme dâapporter son amour, le soin et la couche Ă un DĂ©lhue. Son comportement Ă lâĂąge adulte sera le symbole de sa rĂ©ussite professionnelle. » Et vous les mangez ? Ou Elle restera sera un animal de bĂąt ? » Elana avait un peu de mal a comprendre pourquoi il fallait chasser sâils Ă©levaient des crĂ©atures. Le DĂ©lhue est trop rare pour passer dans nos estomacs. Il tire les chariots les plus lourds en Magna et ne sâen satisfait jamais du nombre. Il aime aller et fouler dans quâil va, câest son plaisir. Tel DĂ©lhue gentillet sâattriste et perd goĂ»t Ă la vie quand on ne lui offre pas destination. » Ah ils aiment bosserâŠIl faudrait quâun DĂ©lhue prenne en stage Matt, ça lui ferait du bien de ne pas feignanter. » dit-elle simplement, s'Ă©tonnant d'entendre que des crĂ©atures vivaient pour porter des charges qui nâĂ©taient pas dans leur lui sourit en comprenant la blague. Elle continua. Vyme faisait frayeur de sa perte comme si on lui avait arrachĂ© son propre enfant. Elle va retrouver son DĂ©lhue maintenant quâelle sait oĂč chercher, elle ne tâen sera que plus reconnaissante encore. » Câest affectif comme crĂ©ature ? » TrĂšs. Magrita reconnaitra Ă jamais Vyme comme sienne. Câest raretĂ© que de voir un DĂ©lhue sâassourdir aux paroles de son maĂźtre. Signe de mauvais traitement. »Elana eut un peu de mal Ă comprendre les paroles dâAleya, celle-ci dĂ» lui expliquer quâil Ă©tait peu courant quâun DĂ©lhue est rĂ©tif aux ordres de son maĂźtre. Si cela Ă©tait le cas, cela voulait dire incontestablement quâil nâavait pas reçu tout lâamour nĂ©cessaire pour daigner obĂ©ir joyeusement aux consignes de son propriĂ©taire. Ah⊠Connaissant Vyme, elle doit l'inonder dâamour. » Sauf Ă lâapproche de Luhod. Magrita attire lâattention Ă grande jalouserie. » conclut la duelliste avec un petit clin dâoeil. Comme cette nuit oĂč ils ont dormi bras dans les bras. La petite DĂ©lhue le lui fait payer en feignant la disparition. » Possessif en plus ! Eh bah, elle va galĂ©rer quand elle sera adulte ! » En tout cas, le compagnon de chambre de Vyme ne tomba pas dans lâoreille dâune sourde, Elana eut un rictus au coin des lĂšvres ravie pour sa jeune amie, qui avait dĂ» passer une bonne nuit. Vu les traditions Natus, ils nâavaient rien du faire, mais autoriser la prĂ©sence de cet homme dans la chambre de la petite⊠soit Aulbeck avait trop bu, soit il sâĂ©tait fait Ă lâidĂ©e dâavoir un gendre. Bon hop du balais, je vais me changer pour ma journĂ©e. » dit-elle gentiment, commençant Ă fouiller dans ses affaires pour dĂ©nicher dâautres sous vĂȘtement, enfin un second tanga assorti Ă son soutien-gorge et remettre sa combinaison. Elle avait hĂ©sitĂ© Ă se changer pour entrer dans le thĂšme Natus, mais elle entendait dĂ©jĂ la voix dâIza lui ordonnant de ne pas dĂ©conner et dâenfiler cette combinaison au lieu de lorgner sur lâuniforme ! âTu es une femme en vacances, pas une guerriĂšre le seul jour oĂč tu laisses le fusil Ă la maisonâ Lui avait-elle dĂ©jĂ dit une ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Il n'empĂȘche que s'habiller signifiait la fin des ârĂ©jouissancesâ, elle nâavait pas envie de se rendre Ă lâantre, elle redoutait fortement ce qui allait se passer⊠elle avait bien envie de faire un refus dâobstacle, mais cela ne lui Ă©tait pas permis elle se l'interdisait. Elle avait tellement peur, quâelle Ă©tait presque tentĂ©e de demander Ă un homme quâelle connaissait de se charger du âsale boulotâ. Cela passerait peut-ĂȘtre mieux quâavec un simple inconnu ? Will serait content de venir lui toucher les bras ou les jambes, voir mĂȘme plus⊠Peut-ĂȘtre mĂȘme Artus qui avait lâair plus assurĂ© que le canadienâŠIl ne fallait pas se voiler la face, lâun comme lâautre se montrait intĂ©ressĂ©. Mais entre un canadien dĂ©jĂ chaud rien quâĂ lâidĂ©e de la voir bouger dans son leggings moulant et lâartiste qui voyait en elle une oeuvre dâart en posant nue rien que dây penser elle en avait des sueurs froides. CâĂ©tait sans compter le risque que lâun des deux tombe amoureux au lieu de se contenter du plaisir dâun soir. Elle sentait un relent de nausĂ©e remonter le long de sa gorge. Elle avait peur, cette sensation dĂ©testable de lâangoisse qui vous fait trembler sans que vous nâarriviez Ă contrĂŽler les symptĂŽmes. Ca sâĂ©tait installĂ© profondĂ©ment dans ses tripes. Comme pour sa premiĂšre galipette, son passage pour le permis de conduire, le test dâintĂ©gration dans lâarmĂ©e. Le premier passage de la Porte des Ătoiles. Toutes ces petites expĂ©riences que lâon mĂšne la premiĂšre fois et qui vous transit dâangoisse. Elle prit place sur son lit alors quâelle nâavait pas encore zippĂ© sa fermeture Ă©clair, posant ses deux mains sur son visage. Elle se surprit Ă respirer fort. Iza lâavait prĂ©venu que l'anxiolytique Ă©tait lĂ©ger et quâelle nâĂ©tait pas Ă lâabri dâune petite crise dâangoisse. Ca lui avait paru tellement superflu le jour oĂč elle lui en avait parlĂ©... Tout ira bien Elana⊠oui, tout va bien se passer⊠ça se trouve il nây aura pas de sexe câest une connerie quâa inventĂ© Rita pour emmerder le mondeâŠmâemmerder moi ! Je ne suis pas obligĂ© de coucher avec quelquâun⊠je ne suis pas obligĂ© dâĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ©e ⊠on peut juste me toucher...oui me toucher le bras, ou mĂȘme la cuisse pour plus que je dĂ©monte la tronche du premier copain qui me serre dans ses bras...oui la cuisse ça irait bien⊠ou mĂȘme la cheville⊠putain tu es ridicule Elana ! Tu as dĂ©jĂ vu un zizi non ? Bon allez, ne fait pas ta prude ! âTâes une coincĂ©eâ comme dit Rita ! Je tâen fou des coincĂ©s moi ! Bordel ! Tu verras⊠oui tu verras et si ça ne te plait pas tu te barres et tu vas pleurer dans ton lit comme une chialeuse ! Tu es une chialeuse ? NON, bon alors tu vas te lever et tu vas marcher pour dire merde Ă ce gros con qui voulait te sodomiser et faire de toi sa chienne, te baiser jusqu'Ă ta PUTAIN de mort d'esclave sexuelle soumise ! Tu vas bouger ton cul et tu vas dire merde Ă ce traumatisme de fiotte qui te fait chier ! MERDE ! » elle parlait toute seule en murmurant fĂ©rocement contre elle-mĂȘme, en sâarmant de sa colĂšre et de sa haine pour outrepasser cette terreur. La peur...vibrante, celle qui la gelait de lâintĂ©rieur, elle Elana Ravix, lâinsensible, ou Elana la Machine. Qui avait peur depuis que ce type lâavait tenu de cette façon. Quelques larmes avaient coulĂ©âŠet elle ne sâen rendait mĂȘme pas compte. Ătrangement, elle se souvint de ce soir-lĂ oĂč quelquâun avait frappĂ© Ă ses quartiers. Ce nâĂ©tait pas si inhabituel puisque Banks avait tendance Ă la sortir du pieu pour une partie de billard ou de bowling avec sa bande. CâĂ©tait souvent comme ça, sans prĂ©venir, sans rendez-vous, il tambourinait comme un con pour lui voler quelques heures de sommeil et lui offrir de bons moments de camaraderie. Il demandait rien en Ă©change Ă part une petite conversation et savoir comment elle vivait son service actif chez Calahan, maintenant quâelle avait obtenu sa certification. Et elle adorait ces petits moments, il lui arrivait aussi de venir le tirer du lit pour lui rendre la pareille ou simplement apprĂ©cier un moment entre ami. Cela Ă©tait devenu une âroutineâ sans ĂȘtre ennuyante. MĂȘme quand le hasard faisait que la bande Ă©tait de sortie en manoeuvre, le soldat laissait sa chambre ouverte pour quâelle y trouve bien planquĂ© dans le bouquin secret une flasque dâalcool. Toujours un petit mot diffĂ©rent Ă lâintĂ©rieur. A son attention, Ă©crit Ă la main âPense Ă notre galĂšre, on pensera Ă la tienneâ - âTâas toujours pas vaincu le putching ballâ - âBois Ă la santĂ© de Calahan, on le trouve palot aujourdâhuiâ - âUne copine Ă recousu ton Leggings. A quand ton prochain entrainement ?â.Que des petites conneries dans le genre qui faisait la camaraderie. Et cela allait mĂȘme un peu plus loin. Pour lâanniversaire de Banks, elle lui avait organisĂ© une virĂ©e sur le continent avec un carton pleins de âconneriesâ comme il disait, des conneries aux sucres qui le faisait marcher et oublier les sales moments dans certaines missions. Un feu de camps et des bons potes que de bonnes choses avec une nuit Ă la belle Ă©toile en prime. Bon nombre de soldats, cette nuit lĂ , sâĂ©tait dit surpris de lâhumanitĂ© cachĂ©e dâElana. Et mĂȘme sâils composaient une bande de potes hĂ©tĂ©roclites venus de toutes les sections diverses et variĂ©es ils sâĂ©taient pris une photo souvenir devant ce feu. Peut-ĂȘtre lâun des seuls moments oĂč Elana avait Ă©tĂ© prise en flagrant dĂ©lit dâun sourire Ă lâarrachĂ©e sur une photo... Mais câĂ©tait pas Banks ce soir lĂ . Ce nâĂ©tait mĂȘme pas Will qui, plus rarement, venait pour lui parler sans se montrer entreprenant, cherchant simplement Ă en connaĂźtre un peu plus sur son historique. Il avait toujours un petit quelque chose pour essayer de la convaincre dâĂ©changer. Une spĂ©cialitĂ© du canada, un faux service Ă lui demander, voir mĂȘme lâun de ces ornements Ă la con sous soir lĂ , câĂ©tait Ruth Padilla qui avait attendu sagement quâelle lui ouvre. CâĂ©tait la seule fois quâelle sâĂ©tait permise de lâaccoster en-dehors des missions. MĂȘme le repas avec Tim, celui quâil avait promis pour fĂȘter la fin de la manoeuvre Calahan, ne lâavait pas montrĂ© sous son vrai jour. Ruth lui avait demandĂ© si elle ne voulait pas se balader sur la digue, dâune façon qui ne lui laissait pas vraiment le choix, et elle avait discutĂ© de tout et de rien...jusquâĂ en venir au nâĂ©tait pas une psy ni une toubib. Mais elle Ă©tait assez maline pour savoir amener les choses, utiliser les bons mots. Au travers de sa façon de lui dire quâelle lâimpressionnait pour avoir continuĂ© de bosser malgrĂ© le drame qui avait Ă©tĂ© le sien, elle lui avait confiĂ© le chiffre officieux des femmes violentĂ©es en théùtre dâopĂ©ration extĂ©rieur. CâĂ©tait impressionnant. Et Ă lâinverse, les hommes connaissaient dâautant plus la torture physique et la mort dans des conditions facilitĂ©. La homme, ça se tue. Une femme ça se prend de force. CâĂ©tait aussi simple que SGC et les plus hautes instances estimaient les risques dâhomicides et viols envers leur personnel dâexploration comparable Ă ce quâavaient subi les indigĂšnes au dĂ©barquement dans le Nouveau Monde. Ou bien aux atteintes liĂ©es aux conquĂȘtes de nouvelles terres durant le Moyen ge. Une armĂ©e perdait, les femmes des populations vaincues en payaient le prix, les vieillards, infirmes et enfants y laissaient la ça, Ruth ne le lui avait pas expliquĂ© pour rien. Elle avait tendance Ă intellectualiser la chose. Un peu trop pour Elana qui sâen trouvait perdue par moment et qui ne se sentait pas de donner son avis sur la chose, de peur dâĂȘtre comme la âdĂ©bileâ du coin. MĂȘme si elle avait plutĂŽt tendance Ă ne pas montrer quâelle bouillonnait sous son crĂąne... Mais Ruth avait fini par lui faire une conclusion plus nette aprĂšs avoir longuement tournĂ© autour du pot. Elle avait prit une longue inspiration, parvenue au bord de la digue pour sâaider de la tranquillitĂ© marine, avant de lui dire ceci Un incendie ne sâĂ©teint pas avec un lance-flamme. Les Candides ne vont pas tâoffrir un remĂšde miracle qui te fera tout oublier, tu sais ? Je ne veux pas briser tes espoirs...mais je ne veux pas que tu te fasses des illusions. Tu es exactement comme ces victimes qui mettent parfois des annĂ©es Ă sâen guĂ©rir. Tu es humaine, Elana. Et moi, je sais que tu vas ĂȘtre tentĂ©e de reculer le jour J. Câest normal, tu te diras que câest inutile, et quâon ne soigne pas un viol en couchant Ă contrecoeur avec un inconnu, aussi douĂ© soit-il. Ce nâest pas un challenge... »Elle avait ce petit air de fouine grevĂ© par la gravitĂ© du sujet. Cette façon de vouloir son bien sans vĂ©ritablement se sentir sur sa zone de confort. CâĂ©tait le geste qui Ă©tait le plus touchant en son sens ce soir lĂ . Mais aujourdâhui, elle entendait sa voix qui raisonnait pour le lui rappeler Mais si je peux me permettre de te conseiller...laisse toi simplement porter par lâenvie de tourner la page et de passer Ă autre chose dans ta vie. Les Candides ne vont pas te guĂ©rir Elana. Ils vont tâaider Ă reprendre confiance en toi. En tes capacitĂ©s, ton corps de femme. Pour que tu vois lâavenir, tes prochaines envies, tes prochaines liaisons, diffĂ©remment. Avec un regard neuf sur ton traumatisme, pour avoir une Ă©volution...au lieu de rester sur ta douleur et ta dĂ©tresse. Câest pour ça quâon tâaccompagne tous lĂ -dessus. Charlie dans son ensemble est heureux de te voir bouger dans le bons sens. Je tiens Ă ce que tu le saches on est tous avec toi... »âOn est tous avec toiâ cela Ă©tait ces derniers mots, avant que la machine, dans un geste - qui allait rester entre elles deux - la prenne dans ses bras et pleure sans savoir pourquoi. PremiĂšre fois que la pression lĂąchait autant, avec autant de facilitĂ© et surtout autant de naturel. On aurait cru que l'intellectuelle sây Ă©tait attendu vu la façon dont elle lâavait accueilli contre son coeur. Ou bien elle rĂ©vĂ©lait plus sĂ©rieusement lâattachement fraternel et militaire quâelle avait envers elle. La Française nâeut pas besoin de dire Ă Ruth pourquoi ou mĂȘme de justifier, Ruth comprenait, elle comprenait toujours, car si Ruth trouvait Elana impressionnante avec sa force de vouloir aller de lâavant, Elana l'admirait pour ses capacitĂ© intellectuelle et sa logique se redressa en chassant les perles dâeau du coin de ses yeux. Elle remonta enfin sa fermeture, elle avait lâimpression dâavoir gravi une montagne en talon aiguille...Elle alla se donner un coup de maquillage⊠sa grand-mĂšre lui disait que pour oublier ses tracas un peu de mascaras et la vie vous semble plus belle de lâautre cĂŽtĂ© du miroir⊠venant dâune femme qui Ă©tait superficielle, câest le meilleur compliment forever de la terre ça⊠mais sur le coup, elle nâavait pas tort, se maquiller, mĂȘme maladroitement et simplement, permettait d'oublier quelques instants ses angoisses. Elle devrait faire ça plus souvent, elle se trouvait presque jolie aujourdâhui. Une fois fait, elle sortit de sa chambre, pour trouver Vyme. Il Ă©tait temps. Il Ă©tait temps de se faire la gravitĂ© de sa situation se brisa illico lorsquâelle retrouva sa jeune chasseresse au milieu du salon, immobile, la tĂȘte levĂ©e vers le plafond. Comptes-tu rester pendue Ă jamais ?!? » fit-elle avec sa gaietĂ© habituelle. Allons, Magrita, mon Luhold est parti. Reviens-moi maintenant... »Cette scĂšne ubuesque arracha un rictus Ă la française, qui leva le nez pour voir lâĂ©trange camĂ©lĂ©on sâĂ©tait accrochĂ© au plafond comme sâil ignorait entiĂšrement la gravitĂ©. Du coup, positionnĂ© Ă lâenvers, il avait tournĂ© sa tĂȘte sur un tour complet pour pouvoir observer sa maĂźtresse dans le bon sens. Cela donnait Ă son cou une torsion tout Ă fait inhabituelle pour quiconque ne connaissait pas lâextrĂȘme souplesse des DĂ©lhues. Ainsi positionnĂ© entre les quelques cristaux dâĂ©clairage, sa peau Ă©cailleuse se perdait entre un camouflage trop clair et celui de la pierre, ce qui lui donnait un air maladif et la gueule particuliĂšrement expressive de Magrita, comme tout DĂ©lhue, communiquait une autre information. Tout Ă©tait au non-verbal et un long ricanement sifflant, comme des soupirs joyeux, laissaient entendre que ça lâamusait. Vyme Ă©tait trop petite pour lâattraper et Magrita en abusait la chasseresse abordait ça diffĂ©remment. Je me rends bientĂŽt en lâAntre. Tu ne me verras pas de la journĂ©e. Est-ce ainsi que tu envisages sĂ©paration temporaire ? »Il fallait croire que Magrita avait comprit le message puisquâelle Ă©carquilla brutalement les yeux. La bestiole Ă©tait incroyablement expressive et, malgrĂ© son mutisme, elle semblait sâappeurer de lâabsence de sa maĂźtresse. Vyme ria alors quâElana ouvrait de grand yeux la crĂ©ature Ă©tait bien plus intelligente quâelle ne le pensait. Mais non ! Câest nul abandon, voyons !!! » La rassura-t-elle avec un air faussement dĂ©sespĂ©rĂ©. Mais gage donc de te tenir bien sage en mon absence ! Sinon tu nâauras point ce que je mâefforcerai de te rapporter en offrande ! »Magrita baissa un peu plus sa tĂȘte contorsionnĂ©e, elle Ă©tait dĂ©vorĂ©e par lâenvie de retourner auprĂšs de sa maĂźtresse. Elle arracha du plafond lâune de ses mains munies de griffes minuscules et fĂźt mine de vouloir retenir Vyme. La chasseresse se retourna et dĂ©buta quelques pas en direction de la sortie, faisant un petit clin dâoeil complice Ă Elana lorsquâelle la remarqua. Le DĂ©lhue sauta de son perchoir pour atterrir sur la chevelure blonde dans laquelle il se noya. Dans un geste vif mais pourtant doux, Magrita se lova autour de sa nuque et laissa simplement sa tĂȘte de camĂ©lĂ©on Ă©merger de ses mĂšches blondes. Ah !!! VoilĂ donc une Magrita plus raisonnĂ©e ! » Sâextasia Vyme en bifurquant vers son idole. Vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ rencontrĂ© mâa-t-on dit. Bonjour Elana ! »Le DĂ©lhue pivota sa tĂȘte Ă plus de 90 degrĂ©s. Et puisque ce nâĂ©tait pas suffisant, ses yeux sortirent de leur orbites pour pouvoir mieux discerner la française qui recula un peu, surprise par ces yeux Ă©tranges. Lâanimal la reconnu et il se fendit la poire dans son ricanement en soupir. A croire quâil se souvenait de sa rĂ©action au moment oĂč il sortait de sa chambre. Oui, elle a dormi avec moi la vilaine ! » dit-elle en approchant une main vers la crĂ©ature, sans pour autant la toucher, attendant l'autorisation ou un geste positif de Magrita. Elle devait reconnaĂźtre que le DĂ©lhue Ă©tait une bien Ă©trange crĂ©ature et surtout trĂšs diffĂ©rentes dâun animal dit âstandardâ. Elle est marrante⊠pas trĂšs belle Ă comparer dâun furet, mais elle est intelligente. » parlait-elle plus pour elle mĂȘme que pour les autres. Magrita, avec sa figure trĂšs expressive, se laissa aller Ă la curiositĂ©. En sentant quâelle Ă©tait tentĂ©e de sâapprocher et quâelle sâappuyait un peu plus sur le sommet de son crĂąne, Vyme progressa sur les quelques mĂštres pour rĂ©duire lâĂ©cart. La crĂ©ature Ă©tait donc dĂ©sormais trĂšs proche et elle considĂ©rait les phalanges dâElana comme si elle voyait une humaine pour la premiĂšre fois. Le DĂ©lhue donna un coup de patte pour tester la rĂ©action de la Française, lâĂ©tonnant par le fait que ses griffes sâĂ©taient rĂ©tractĂ©es pour ne pas la blesser. Puis une fois certaine de lâabsence de danger, Magrita glissa avec une Ă©tonnante souplesse sa tĂȘte sous la main dâElana pour chercher la sifflement et soupir ricanant se teinta dâun plaisir Ă©lĂ©gant. Et dĂšs le moment oĂč la Française participa Ă cette caresse flatteuse, la petite bĂȘte se mit Ă tapoter de sa patte arriĂšre sur le crĂąne de Vyme. Elle en ria, sentant ses cheveux battre et se nouer sous le mouvement. Et mĂȘme Elana ricana sous cette rĂ©action hilarante. Voici compagnon plein de vie. Je lâaime beaucoup ! »La jeune femme sâattarda sur elle. Veux-tu te restaurer ? Ou partons-nous en lâAntre ? Je sens lâangoisse gagner mon estomac...mais aussi une telle excitation Ă lâidĂ©e de cette premiĂšre expĂ©rience. Je suis heureuse de te voir mây accompagner ! »Et elle nâĂ©tait pas la seule. Elana avait aussi les tripes en vracs⊠elle aurait bien dit de partir sans manger mais cela nâĂ©tait pas une bonne chose et contraire Ă une hygiĂšne de vie quâelle sâimposait pour ĂȘtre en forme. On mange un bout pour ne pas avoir lâestomac vide et puis on saute dans l'inconnu. » dit-elle en lui passant une main rĂ©confortante dans le dos. Tu sais quoi ? » Hm ? » Moi aussi jâai peur. » dit-elle dâun ton bas et Ă la fois assurĂ©. Un large sourire gagna baissa un peu les yeux, quelques secondes, puis les releva. La chasseresse se pencha pour lui chuchoter en retour Ainsi nous vaincrons la peur ensemble. Ce sera merveilleux souvenir nous appartant Ă nous seule ! »Elana hocha la tĂȘte partant avec la chasseresse vers lâantre de la cuisine avant d'affronter la vĂ©ritable Antre. FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Plus compagnie dâElana, Vyme apporta son DĂ©lhue jusquâĂ sa couche. CâĂ©tait un Ă©tonnant terrier creusĂ© dans la roche, avec quelques arbustes dont les branches venaient gĂȘner lâentrĂ©e. Comme une fourmiliĂšre transparente quâun gosse aurait Ă©tĂ© ravi de concevoir, ce nid de pierre qui donnait lâair dâĂȘtre fait par ce nourrisson de camĂ©lĂ©on lui donnait un air encore plus mignon. Il sâenfonça naturellement dans le creuset pour nây laisser que sa tĂȘte Ă lâextĂ©rieur. Mais pourtant, dĂšs que Vyme amorça un geste pour sâĂ©carter, Magrita Ă©treignit lâindex de sa maĂźtresse de ses pattes en poussant un cri trĂšs faible et presque maladif Ă dĂ©chirer nâimporte quelle Ăąme, mĂȘme celle de Calahan. Un soupir Ă fendre le coeur avec une expression sur la gueule qui lui suppliait de ne pas lâ DĂ©lhue savait y faire pour amadouer et Vyme fĂ»t obligĂ©e de se faire plus rude cette fois. Elle se transforma en une chasseresse responsable aux dĂ©cisions sans appels, impitoyable, pour se faire respecter. En quittant sa chambre, la crĂ©ature mima une profonde vexation qui perdura jusquâĂ ce quâelle ferme la porte. Mais peu de temps aprĂšs, Elana comme elle perçut les cliquetis des griffes sur le sol et la tentative de passer la tĂȘte sous le bas de la porte. Lâattachement est grande faiblesse des DĂ©lhues. Leur apprendre lâautonomie est un devoir de tous les jours. » lui expliqua la jeune femme dont le ton laissait deviner quâelle Ă©tait Ă©mue Ă lâidĂ©e de poursuivre cette fausse cruautĂ©. Chez nous, on a le mĂȘme problĂšme avec les chiens. Ils couinent et sont malheureux loin de leurs maĂźtres » Je ne sais si cela ressemble. Mais si je veux bel avenir pour Magrita, elle doit apprendre Ă sâhabituer de mes absences. » Oui et quand elle feras 300 kilos, il faudra bien quâelle s'habitue Ă ne plus squatter ton lit ! » dit-elle pour la blague fit Ă©clater de rire la jeune chasseresse qui lui donna quelques exemples, notamment le fait que la bestiole avait fait un bond depuis le plafond pour atterrir sur sa un petit moment, les deux jeunes femmes sortirent dans la rue pour se rendre en direction du carrefour Patriote, lĂ oĂč se trouvait le grand bĂątiment. Durant le trajet, Vyme lui expliqua comment elle avait choisi parmi trois nourrissons DĂ©lhue et ce qui lâavait tout de suite attirĂ© chez Magrita. Elle sâamusa beaucoup Ă faire des comparaisons avec la fameuse race de chien et envisagea mĂȘme, si les chefs Ă©taient en accord, de lui faire passer quelques vacances chez Elana. Le premier DĂ©lhue connaissant la citĂ© dâAtlantis et apprenant Ă vivre hors du cercle familial nâĂ©tait cependant quâun projet. Un projet quâaimerait bien rĂ©aliser Elana, qui avait dĂ©jĂ quelques idĂ©es en tĂȘte pour Vyme, comme lui faire visiter la plage du campement Athosien, surtout la nuit et durant la saison du bio planctons qui illuminait la mer de mille joyaux aprĂšs une journĂ©e âshoppingâ il nây avait bien quâavec elle quâelle avait envie naturellement dâen faire⊠ou bien de lui faire faire du camping avec la bande de Banks oĂč elle Ă©tait certaine quâelle allait bien s'entendre avec le susnommĂ©. Ou avec lâescouade Charlie qui serait heureux de connaĂźtre la nouvelle amie du terminator !⊠Bref, elle avait pleins dâidĂ©e dont une quâelle aimerait bien lui faire faire, peut-ĂȘtre plus que les autres un saut en parachute. Cette discussion animĂ©e avait fait oublier leur dĂ©but de journĂ©e atypique. LâaccĂšs de lâimmense bĂątiment quâĂ©tait lâAntre des Egarements ne se profila que trop vite. Le quartier Ă©tait assez chic de dĂ©coration mais il Ă©tait clair que celui-ci se dĂ©marquait des autres pour ĂȘtre la convergence de tous les arts. Et Elana dĂ» se mettre un sacrĂ© coup de pied au cul, pour ne pas tourner les talons. La prĂ©sence de Vyme et le fait quâelle la perçoive comme un modĂšle, lâencouragea Ă avancer. La chasseresse nâĂ©tait clairement pas en forme. En approchant, elle trouva du courage en enchassant sa main dans celle dâElana. Elle ne se dĂ©tacha que lorsquâil y eĂ»t plus de regards se tournant vers vingtaine de jeunes gens du mĂȘme Ăąge que Vyme sâĂ©tait rĂ©uni et elle prit plaisir Ă prĂ©senter Elana auprĂšs des jeunes adultes. Chacun Ă©tait honorĂ© de sa prĂ©sence et lâinnondĂšrent de questions sur les Atlantes, lui demandant si les hĂ©ros des statues existaient bel et bien, si elle les avait cotoyĂ© et comment ils en Ă©taient devenus des eut Ă peine le temps de rĂ©pondre Ă tout ce petit monde que lâimmense grille sâouvrit. Dans la cour, pas mal de Natus dĂ©chargeaient diffĂ©rents fret. Ca allait des produits alimentaires aux Ă©toffes, aux outils, du minerai de feu, des blocs de pierre attendant dâĂȘtre taillĂ© par des final, sur ces marches de marbres richement ciselĂ©es qui feraient jalouser nâimporte quel chef dâĂ©tat, plusieurs vieillards Natus attendaient patiemment. Ils Ă©taient positionnĂ© en V inversĂ©, une vieille dame se dĂ©marquant des autres par sa tenue de fonction. Elle avait un regard trĂšs vif et le visage dâune ancienne trĂšs bienveillante. Tout dans sa stature et sa façon de se tenir faisait dâelle la gĂ©rante des fit un geste et chacune de ces personnes descendirent les marches pour aller Ă la rencontre des jeunes Natus, les appelant par leur prĂ©noms. Petit Ă petit, le groupe se clairsema, chacun dâentre eux emportĂ© par un guide personnel. Tous furent appelĂ©s petits Ă petits, mĂȘme Vyme qui regretta dâĂȘtre arrachĂ©e Ă la compagnie de son idole. Elle sâarrĂȘta pour lui souhaiter un loisir agrĂ©able et lui donna rendez-vous dans le hall principal au moment de dĂ©jeuner. Elle voulait lây retrouver pour Ă©changer leur premiĂšres expĂ©riences. Cette sĂ©paration, fila un coup Ă Elana qui pensait ĂȘtre avec Vyme tout du long⊠bon pas jusquâau bout, mais avec elle la majoritĂ© du temps. Finalement, les derniers retardataires disparurent au travers de lâimmense entrĂ©e. Elle Ă©tait cernĂ©e de magnifique colonne taillĂ©e qui irradiait les lieux dâhistoire et de longues gĂ©nĂ©rations de Natus. Comme toujours, la religion Ă©tait omniprĂ©sente mais ce lieu Ă©tait si important quâil Ă©tait sans arrĂȘt entretenu. Donc tout Ă©tait beau, il nây avait pas un endroit sans gravure, sans images ou sans petites fresques historique. Elana aurait pu se penser oubliĂ©e des Natus, personne ne lâavait appelé⊠et elle en Ă©tait presque soulagĂ© dans sa peur. Pourtant, il restait la gĂ©rante, perchĂ©e au sommet des marches. Elle nâavait pas bougĂ© dâun pouce, les mains croisĂ©es le long du corps sur une posture chaleureusement accueillante. A lâimage dâun DĂ©lhue, elle communiquait par son non-verbal dâune Ă©motion trĂšs avenante et ne dit rien, attendant simplement lâapproche dâElana tout en lâexaminant doucement. Un petit sourire, du genre de lâAncienne Ă qui on ne pouvait plus faire de sales coups, et qui avait fait ce mĂ©tier depuis tant dâannĂ©es, lui laissait lâimpression dâĂȘtre accueillie comme une reine. Avec intĂ©rĂȘt et toute lâimportance que la Magna avait apportĂ© Ă son cas. Et Elana loin dâĂȘtre habituĂ© Ă tout ça, ne sentait pas Ă sa place⊠son regard chassait de droite et de gauche, en attente quâon la nomme⊠mais elle savait que trop bien que cette dame dâun certain Ăąge Ă©tait lĂ , attendait quâelle fasse le premier pas. Câest quelques minutes plus tard, le temps quâelle ordonne Ă son corps de passer Ă lâaction, que le française rejoignit la maĂźtresse des lieux. Bonjour⊠je ne pense pas quâon mâait oubliĂ©. Je suppose que je dois venir Ă vous ? » En effet. » rĂ©pondit-elle avec un sourire. Etonnament, elle lui tendit la main sans hĂ©sitation, signe quâelle avait appris ce signe de politesse des Atlantes et lâavait dĂ©jĂ pratiquĂ© plusieurs fois. Elana lui sera la main sans hĂ©siter contente de voir un geste âfamillierâ. Elana Ravix. Je suis la Bienveillante Ascyl. Je suis heureuse de vous voir accepter cette invitation. »Elle lui fit un petit signe de la tĂȘte chaleureux. Comment vous sentez-vous ? »Elana ne comptait pas lui cacher son Ă©tat, cela serait contre productif. EnchantĂ©. Je ne suis pas rassurĂ©e. » Lâinconnu ne rassure jamais, nâest-il pas ? » lui souffla-t-elle avec un petit clin dâoeil. Puis-je vous faire visiter notre Antre et vous narrer sa fonction ? Peut-ĂȘtre cela vous offrira une petite familiaritĂ© plus rassurante ? » L'inconnue je le traverse tous les jours avec la Porte...mais celui-ci est plus dĂ©routant que dâautre. » dit-elle pour se rassurer elle mĂȘme. Oui sâil vous plaĂźt. » Et elle pouvait briser toutes les idĂ©es reçues quâil avait sur cet endroit vu Ă tort ou non, elle attendait de voir avant comme Ă©tant une maison close. Ascyl ouvrit ses bras pour lui montrer la direction dans un geste accueillant, presque théùtral, mais suffisamment mesurĂ© pour ne pas tomber dans la dĂ©mesure. Une façon de la fĂ©liciter de son choix et de lui formuler un âje vous en prieâ des plus polis. CĂŽte Ă cĂŽte, elles gravirent les belles marches et se rendirent vers le gouffre qui avait avalĂ© tous les jeunes gens. La vieille dame lui expliqua dâune voix douce, comme une contine, alors quâelles marchaient Vous gagnerez rapidement lâassurance, mon enfant. Voyez vos pas sur cette voie. Vous imitez ceux de vos aĂźnĂ©s, des HĂ©ros de la Magna, et de votre chef militaire. Ici-lieu, comme vous, se dĂ©plaça Sheppard. Tout comme les Verbalistes Steele et Hoffman. Et dâaucun ne sâen est retournĂ© Ă la Porte Ă tĂ©moignage de mauvais souvenirs. »Elana se surprit d'entendre les noms des dirigeants et mĂȘme de son colonel, avant de se rappeler que Sheppard tout comme les autres hĂ©ros des deux guerres avaient sĂ©journĂ© au moins une nuit ici. Quand aux RDA, il Ă©tait logique qu'ils visitent cet endroit, si important pour les natus. Alors il Ă©tait bĂȘte de s'Ă©tonner. Elle avait un grand honneur Ă foulant le sol de cette grande bĂątisse. Et elle devait mesurer sa chance. Encore une fois elle trouvait que les jugements hĂątifs des autres militaires n'y voyant qu'une maison close Ă©taient mauvais. Son regard balaya l'endroit se demandant si les noms citĂ©s prĂ©cĂ©demment avaient goĂ»tĂ© aux charmes des candides. Elana se contenta de hocher la tĂȘte, ne sachant quoi dire d'autre. Elle Ă©tait impressionnĂ© au fond. FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ La bienveillante Ascyl prit son temps. Elle commença par lâamener sur les diffĂ©rentes branches du rez de chaussĂ© oĂč se trouvait bon nombre de couloirs. Un vĂ©ritable dĂ©dale plutĂŽt bien hiĂ©rarchisĂ© entre les aires des artisans, rĂ©unissant tous les arts de conception, de crĂ©ations. La partie savoir et science. Une autre rĂ©unissant des tailleurs, des dessinateurs et des la moitiĂ© la plus importante, Elana entra dans dâimmenses arĂšnes cernĂ©es de gradins vide. A lâintĂ©rieur, bon nombre de Natus, experts dans leurs domaines, prĂ©paraient les festivitĂ©s en soirĂ©e. Nombre de ces lieux cĂ©lĂšbrent les valeurs Natus Ă leur maniĂšre. Celui-ci, que vous voyez devant vous, met Ă lâhonneur la beautĂ© du corps par les Ă©preuves physique. Nous dĂ©tenons aussi une arĂšne dâexhibition de lâagilitĂ©. Une autre de lutte. Câest le soir que tous Natus se rassemblent pour admirer et saluer leurs champions. »Cette arĂšne attisa sa curiositĂ©, elle se fit la remarque juste aprĂšs que cela devait attirer tout militaire, une arĂšne dâagilitĂ© avec des Ă©preuves physiques, il ne fallait pas nier que sa profession donnait des personnes trĂšs attachĂ©s Ă leur apparence et Ă leur condition physique. Câest leur armes aprĂšs tout et le goĂ»t du sport et de l'extrĂȘme vous est insufflĂ© Ă coup de ranger dans la gueule. En tout cas, elle laissa son regard louvoyer sur les instruments et autres obstacles dĂ©jĂ en place, se demandant le contenu du spectacle et surtout si elle serait capable dâen faire autant dâun point de vu physique pour surpasser un ou une bienveillante lâamena ensuite Ă lâĂ©tage supĂ©rieur. Encore de nombreux couloirs bien dĂ©signĂ©s. Une partie entiĂšre se chargeait de la gastronomie Natus, des plats les plus basique aux plus recherchĂ©s, de tous alcools possibles et imaginables. La Française pu y apercevoir quelques jeunes bien conseillĂ©s par leur guide personnel. Souvent, des enseignes et des auberges se disputaient lâune en face de lâautre sans but dâenrichissement. Ils ne recherchaient que le plaisir de lâestomac pour quiconque pousserait leur porte. Les Ă©lus de cette journĂ©e allaient de lâun Ă lâautre, profitant Ă©normĂ©ment de leur jeune femme, qui avait lâestomac un peu moins nouĂ© fut attirĂ© par lâodeur particuliĂšre dâun des âpetits restosâ du coin. Et surtout, elle Ă©tait curieuse de voir la gastronomie de ce peuple, autrement que par des rouleaux de viandes, qui Ă©taient certes fameux, mais qui ne reflĂ©tait pas Ă eux seuls les spĂ©cialitĂ©s des Natus. Il avait divers lĂ©gumes, bien diffĂ©rents de ceux quâelle connaissait, des primeurs rustiques et assez Ă©pais...mais surtout beaucoup de viandes en sauce napper de ce qui pouvait ĂȘtre du fromage. La cuisine Natus est grasse et tient au corps, il fallait aprĂšs tout nourrir ses guerriers qui se dĂ©pensait en tĂąches physique toute la journĂ©e. Elle nâavait d'ailleurs pas vu de Natus en surpoids, malgrĂ© leurs nourritures caloriques. La Française, goĂ»ta Ă quelques mets, qui lui convient, mais surtout elle lorgna sur ce qui ressemblait Ă des chips. Elle qui adorait ça, elle fut un peu déçue sur le coup, sâattendant Ă avoir le goĂ»t de la patate mais trĂšs vite elle trouva les âchips de viandeâ trĂšs attirante voir mĂȘme addictif. CâĂ©tait fait Ă partir dâune âbalancelleâ qui allait et venait au-dessus dâun feu de façon rĂ©guliĂšre. Vingt minutes aprĂšs, le rĂ©sultat Ă©tait dĂ©tonnant. Si la bienveillante nâĂ©tait pas lĂ , prĂ©sente dans sa patience, et quâElana culpabilisait de la faire attendre de la sorte, elle aurait sans aucun doute prit le stock pour le boulotter dans un coin tranquille. Ca pouvait encore se faire. AprĂšs tout, nâavait-elle pas un accĂšs illimitĂ© durant une journĂ©e entiĂšre ?Pendant au moins une heure, Ascyl lui prĂ©senta toutes les spĂ©cialitĂ©s des Natus. Comme lâavait estimĂ© Elana, faire passer lâAntre des Ăgarements pour une maison close Ă©tait largement exagĂ©rĂ©. Les Natus avaient simplement centralisĂ© lâensemble de leurs activitĂ©s, tous leurs loisirs, leur expertise sur tous les domaines en un seul endroit. Câest comme si Atlantis avait ramenĂ© tous ses clubs dans un unique bĂątiment, tout simplement. Pour ĂȘtre franche Elana ne sâattendait pas Ă ce genre dâendroit⊠trop influencĂ© sur les stĂ©rĂ©otypes des autres militaires, elle tombaient des nues et dans le bon sens du terme en voyant que les Natus avaient un bĂątiment si riche Ă dĂ©couvrir ! Il y avait tant de choses Ă voir, connaĂźtre, expĂ©rimenter, quâune journĂ©e ne suffisait tout simplement pas. En visitant plusieurs salles dâopĂ©ras, de théùtres et de diverses reprĂ©sentations, Elana reconnut sa petite protĂ©gĂ©e en train de prendre une leçon de chant auprĂšs dâune experte. Son regard s'attarda sur la maĂźtresse Ă la voix de tĂ©nor, elle lâaidait Ă mieux gĂ©rer ses aigus et se montrait incroyablement patiente avec elle. TrĂšs douce, Ă©logieuse, encourageante. Vyme donnait lâair dâĂȘtre comme un poisson dans lâeau avec ce professeur et elle ne cessait de sourire. Cela fit chaud au coeur Ă la française qui se demanda si Vyme pouvait prendre des cours plus souvent avec cette femme, ou si cela n'Ă©tait que unitaire. La bienveillante, qui ne sây attardait pas, poussa son invitĂ©e jusquâau dernier Ă©tage le plaisir de la la Française pouvait sentir son angoisse se dĂ©cupler en y accĂ©dant, elle sâenvola bien rapidement lorsquâelle constata quâil nây avait strictement rien de stĂ©rĂ©otypĂ©. Aucune ribambelle de musclors dĂ©goulinant de virilitĂ© Ă sĂ©lectionner avant dâentrer dans une chambre couverte de fluides. A la place, elle y trouva des bains, des salons de massages, de dĂ©tente⊠en gros un joli SPA. Des Natus prenaient soins de ceux qui y fĂȘtaient leurs anniversaires avec diffĂ©rentes techniques de relaxation. Il y avait bien quelques jeunes Natus aventureux pour ressortir dans les bras de Candide avec une expression complĂštement stone, ravi, signe dâune galipette consommĂ©e dans toutes les rĂšgles de lâart⊠mais il nâavait rien qui laissait sous entendre du gras, du dĂ©rangeant comme dans certains bars obscurs qui avait lâair aussi collant que leurs canapĂ©s. En tout cas, les Ă©changes intimes Ă©taient loin de la gĂ©nĂ©ralitĂ© et de lâidĂ©e que sâĂ©tait fait les Atlantes avec les bruits de couloirs. Ce nâĂ©tait pas une avenue rouge, ni une version amĂ©liorĂ©e dâune Place Pigalle ou un abattoir de clients en Ascyl lui parla comme si elle avait pu lire dans ses pensĂ©es...il devait ĂȘtre facile de deviner au vu de la tĂȘte soulagĂ©e et Ă©tonnĂ© de la militaire. Il est de notoriĂ©tĂ© de voir Atlante se mĂ©prendre sur la nature dâun Candide. » annonça-t-elle doucement sans reproches. Pourtant Elana, elle, avait une pensĂ©e de reproche Ă ses pairs qui sâimaginaient une sauterie...elle aurait Ă©tĂ© bien moins angoissĂ© de mettre les pieds ici, si le tableau que lui peignaient les autres Ă©taient moins proche de la guinguette de la bistouquette ! En tout cas, la française ne dit rien, hochant simplement la tĂȘte. Permettez-moi de vous montrer ce quâil en est. » Elle sâarrĂȘta devant une porte. Elle y toqua trois fois et attendit la rĂ©ponse. Quelquâun derriĂšre la porte rĂ©pĂ©ta exactement le mĂȘme signal et Ascyl tourna la poignĂ©e pour dĂ©gager le dĂ©couvrit une belle Candide blonde, les seins nus, une grande natte venant redescendre au creux de sa poitrine comme une dĂ©coration naturelle. Celle-ci la salua dâun petit signe de tĂȘte puis repartit en direction dâun homme assis sur un banc de massage. Il leur tournait un dos tout aussi abĂźmĂ© que Reliss. La Candide lui carressa les Ă©paules puis reprit son travail en silence. Elle Ă©tait en train de faire rĂ©pĂ©ter des gestes Ă ce vieil homme pour apaiser ses douleurs musculaires. Elle lâarrĂȘtait parfois pour ajuster sa position et accompagner les mouvements quâelle lui enseignait. Elle se colla contre son dos pour accompagner les bras de lâAncien jusquâĂ ce quâils se croisent. Une Ă©trange danse de gestuelles avec lenteur et une forme de passion. La Candide jouait beaucoup de sensualitĂ© en dosant les gestes et le contact, ce qui plaisait Ă©normĂ©ment au concernĂ©. Il fermait les yeux en se laissant guider, la respiration lĂ©gĂšre. Voyez cet exemple, ma jeune enfant. Apprenez. » chuchota Ascyl en lui laissant le temps dâexaminer la scĂšne. AprĂšs quelques minutes, elle lui donna la rĂ©ponse en respectant lâintimitĂ© du duo en face. Ce brave Natus souffre du poids de son Ăąge. Corps affaibli mais aussi esprit lassĂ©. Ne plus sentir la force vibrante de ses jeunes annĂ©es, la vigueur de ses muscles, la puissance de sa ferveur. Ne plus sentir l'intĂ©rĂȘt de la jeunesse pour lui...cela blesse. »Elle lui expliquait calmement, la tĂȘte lĂ©gĂšrement penchĂ©e, pour quâElana capte ses chuchotements. [color=Thistle]Un Candide comprend le besoin de lâĂąme. Sa blessure, sa faille. Et il oeuvre Ă combler cette cause de souffrance câest lĂ son seul motif, son seul but. En ce cas, la Candide sâhabille dâattentions en belle femme jeune qui lui rappelle ses belles annĂ©es. Qui lui fait sentir cet intĂ©rĂȘt tout en apportant Ă son corps meurtri quelques soins, quelques marqua une pause. En nous quittant, ce Natus sâen sentira ressourcĂ©. Sans avoir Ă quĂ©mander, sa Candide a apportĂ© le soin Ă Ăąme en dĂ©tresse. Câest ce quâAtlante peine Ă comprendre... »Elana avait posĂ© un regard direct sur cette scĂšne, examinant la posture de la jeune femme sensuelle et de lâhomme Ăągé⊠il Ă©tait normal que lâĂąge ne vous donne plus les mĂȘmes avantages que le temps dâavant. Elle ne comprenait jamais pourquoi, certain et surtout les hommes espĂ©raient encore draguer de la minette de 20 ans quand il en avait le double ou mĂȘme bien plus. Quâavaient-ils, autre que la jeunesse fraĂźche dâune peau neuve, comme avantage ? Les jeunes, nâont aucune expĂ©rience, nâont aucun dĂ©sirs, sont influençables, ils ne savent pas grand-chose et surtout reste superficiels ⊠Pour Elana tous ces vieux lions en quĂȘte de jeune lionne, nâĂ©taient que des hommes ou femmes qui ne savaient plus mesurer le challenge de leur temps, quâils ne voulaient plus regarder devant eux et surtout quâils prĂ©fĂ©raient la facilitĂ© des jeunes que de sâamouracher dâune personne de son Ăąge bien plus difficile Ă convaincre. Et puis, lâĂąge donne dâautres Ă©lĂ©ments, nous ne sommes plus regardĂ©s de la mĂȘme façon, mais nous ne sommes pas pour autant moins dĂ©sirables mais plus pas ceux dâen bas. VoilĂ ce que se disait Elana, qui trouvait dommage que cet homme ait une Candide bien plus jeune pour combler sa perte de confiance dans la sĂ©duction. Mais outre son avis, elle comprenait que la Candide nâĂ©tait pas la jolie pute du coin pro en sexe, elle Ă©tait avant tout lĂ , pour rĂ©parer le plus difficile lâĂąme et les blessures mentale. Alors la proposition dâAulbeck pour lâAntre prenait alors, tout son sens. Et elle comprit un peu mieux pourquoi elle Ă©tait ici et cela lui retira un sacrĂ© poid sur la poitrine. Parce que les Atlantes nâont vu que les prestations sexuelles et non tout le reste. » Dit-elle simplement. La mĂ©connaissance amĂšne au jugement facile. Câest trĂšs mal vu chez les Natus. Mais il y a tant de diffĂ©rences entre nos deux peuples, dans les moeurs et les pensĂ©es, que câest excusable. »La vieille dame lui sourit. Les Candides, hommes et femmes, ne sâoffusquent pas dâune telle insulte lorsquâelle provient de lâignorant. »Et selon lâavis dâElana, il ne vallait mieux pas quâils soient susceptibles...et mĂȘme si cela Ă©tait le cas, cela serait justifiable, ĂȘtre considĂ©rĂ© comme des âputesâ , ce nâest pas apprĂ©ciable et ce nâest pas pour rien que cela soit une insulte. Enfin bon, le plus vieux mĂ©tier du monde Ă©tait toujours tenace dans les idĂ©es, surtout envers des militaires en manque et qui sâimaginaient recevoir les honneurs sans amendes au cul pour consommation de prostitution. DĂšs quâun Atlante met son nez dans votre culture sĂ©rieusement, cette idĂ©e part trĂšs vite. » Oui, elle ne doutait pas de la bonne intelligence de ses pairs. MĂȘme si parfois, il avait de quoi ĂȘtre dĂ©pitĂ©...Elle avait quand mĂȘme maintenant honte des avis quâelle avait entendu sur les candides. Honte pour sa nation. Les Atlantes souffrent dâune fonction quâils estiment similaire. Ce piĂšge peut aussi nous emporter un jour. Il faut apprendre lâindulgence envers nos diffĂ©rences. »Elana hocha une nouvelle fois la tĂȘte, en rĂ©flĂ©chissant, on a tendance Ă reporter ses moeurs sur les autres et Ă juger de cette maniĂšre lĂ . âQui sommes nous pour porter ombrages de telle ou telle chose ?â...on disait des amĂ©ricains quâils se prennent pour les gendarmes du monde. Ce nâĂ©tait pas faux a vouloir imposer leur cultures aux autres, mais câest aussi europĂ©en avec les conquĂȘtes et autres terres issues des diverses influences⊠faisaient-ils la mĂȘme chose sur une autres galaxie ? Peut-ĂȘtre bien et cela rĂ©vulse soudainement la française qui ne sâĂ©tait jamais interrogĂ© sur ce sujet auparavant. Oui. Et on sâen sort grandi. » dit-elle en citant son pĂšre sans sâen rendre compte. La bienveillante ne pouvait quâĂȘtre dâaccord. En face, la Candide et son patient continuaient les gestes en silence. Ascyl lui fit un petit signe tourna les talons pour laisser ce duo seul Ă seul. Elle attendit la bienveillante avant de lui dire sur un ton bas et de confidence Je comprends mieux en quoi vos Candides pourrons mâaider. Je suis plus rassurĂ©e⊠» Elle reprit plus bas, comme si la peur lui nouait lâestomac, mais cela Ă©tait un affreux mĂ©lange d'apprĂ©hension et de curiositĂ©. Vous avez dĂ©jĂ une idĂ©e de comment ça va se passer ? » Mon enfant... » fit-elle dâune voix apaisante. Sâil y a une certitude qui doit demeurer en votre esprit, câest quâil nây a nulle contrainte. Et une pleine libertĂ© de vos choix. »Elle ouvrit un bras en direction du couloir du fond, comme sâil sâagissait dâun chemin de traverse plus important quâil nây paraissait. Vous pouvez attendre si vous le souhaitez. Ou vous rendre seule dans la prochaine salle. Un lieu discret vous permettra dâobserver nos cinqs meilleurs Candides. Deux femmes et trois hommes. Sans que ceux-ci ne vous voient. »Elle se tĂ»t. Son sourire avenant se chargeait de promesses, dâune garantie que cela ne la ferait pas souffrir. Lorsque vous sentirez l'intĂ©rĂȘt vous gagner, vous nâaurez quâĂ me dĂ©crire la couleur de son brassard. Il vous donnera alors rendez-vous dans un lieu agrĂ©able. »Cela Ă©tait bĂȘte Ă entendre, mais le simple mot sans contrainte » Ă©tait tellement rassurant, Elana se surprit Ă dĂ©tendre ses Ă©paules, qui jusquâĂ lors Ă©tait tendue Ă lâextrĂȘme et elle nâen sâĂ©tait mĂȘme pas rendu compte. Son regard alla sur la salle⊠hĂ©sitante et mal Ă lâaise, elle ne savait pas trop si elle devait mettre un pied devant lâautre ou non. Le fait de pouvoir observer les candides Ă la âvoyeuseâ lui dĂ©plu. Elle ne pouvait pas choisir son partenaire comme ça, comme dans une etal de poissonnerie ⊠choisir son poisson avant de le manger Ă la plancha⊠non, elle se rendit compte dâun Ă©lĂ©ment un peu Ă©trange sur le coup, mais qui ne lâĂ©tait pas vraiment au final elle avait besoin de discuter avec les personnes prĂ©sentes, afin dâavoir un attrait pour elles autre quâun physique. Son traumatisme, son viol, ne pouvait pas ĂȘtre mit entre les mains dâune personne juste âallĂ©chanteâ comme un simple plan cul⊠non elle avait besoin de se sentir en confiance. Et cette constatation lui fila une pique dâangoisse supplĂ©mentaire et elle Ă©tait Ă deux doigts de retourner Ă la porte pour pleurer son Ă©chec. Hors, ce nâest pas Ravix qui allait se dĂ©monter pour si peut, elle se refusait dâĂȘtre lĂąche. Peut-ĂȘtre que la bienveillante sentie cette faille en elle, Ascyl sâapprocha et lui posa une main compatissante sur lâĂ©paule. Elle lui pressa un peu de ce contact comme pour lui insuffler du courage. Chose qui manquait un peu Ă cet instant et Elana lui jeta un regard qui, malgrĂ© son manque dâexpressivitĂ©, en disant long. Elle la remerciait. Vous ne faites pas la course ma jeune enfant. Prenez le temps de connaĂźtre, de discuter. Je gage que la Batailleuse vous laissera plus de temps si la journĂ©e ne vous suffit pas. Mais faites votre choix sans jugement, Ă lâattirance de votre coeur et esprit. Comme ce prĂ©cĂ©dent exemple, vous ne pourrez en faire aucun regret. Vous comprenez ? » Je vais discuter avec eux⊠» dit-elle plus pour se convaincre elle-mĂȘme que cette femme dâune grande douceur, elle portait bien son titre de âbienveillanteâ, elle Ă©tait lâincarnation de cette vertue. Et si aucun ne me plait ? » demanda tâelle a tout hasard dâune voix un peu timide. Jâen doute personnellement. Mais câest possible. »Elle lui offrit un petit sourire presque maternel. Je vous mĂ©nerai alors personnellement vers lâĂ©tage des Candides, le lieu oĂč ils se rassemblent. Vous aurez le loisir de discuter avec tous ceux qui oeuvrent en ce jour. Il sâen trouvera bien un qui saura vous saisir dâintĂ©rĂȘt...quâen dites-vous ? » Allons voir ses cinqs personnes et si rien ne se passe, nous irons voir cet Ă©tage. » Elle ne voulait pas faire faux bonds aux cinqs âmeilleursâ guĂ©risseurs Natus. Elle nâĂ©tait pas spĂ©cialement flattĂ© dâavoir les majeurs des promotions candides⊠elle sâen fichait bien, leur efficacitĂ© serait Ă prouver avec son cas Ă©pineux. Elle fit mine de marcher vers la fameuse salle. Câest ici que nos chemins se sĂ©parent ma jeune amie. » fit Ascyl qui ne lâavait pas suivi. Les mains croisĂ©es, comme une grand mĂšre qui voyait le bambin faire ses premiĂšres expĂ©riences, elle la considĂ©rait gentiment. Nâoubliez point mon nom, vous ĂȘtes mon invitĂ©. Il vous suffira de me faire mander et je viendrai Ă vous pour vous apporter conseil et faire guide de vos volontĂ©s en lâantre. NâhĂ©sitez pas... »Elana se sentit soudainement sans filet⊠le grand pas dans l'inconnue, elle trouvait cela dĂ©sagrĂ©able, elle avait lâimpression de revivre son enfance et ses premiĂšres fois. Merci. » Elle nota le nom dans un coin de sa tĂȘte de la dame, se le rĂ©pĂ©tant plusieurs fois comme une mĂ©lodie entĂȘtante pourquoi avait-elle peur de lâoublier ? Cela Ă©tait stupide, elle devait se calmer. Elle jeta un derniere regard Ă la bienveillante Ascyl, celle-ci la salua gentiment avant de sâ ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Bien vite, le silence retomba dans ce couloir vide. Le temps quâElana rĂ©flĂ©chisse Ă sa situation, la porte quâelle avait franchi prĂ©cĂ©demment sâouvrit de nouveau. Le vieux Natus en sortit, totalement habillĂ©, son uniforme bien boutonnĂ©. Il salua Elana avec un lĂ©ger sourire et sâĂ©loigna en compagnie de la Candide, Ă©galement habillĂ©e, qui lui conseillait de se rendre auprĂšs dâune masseuse trĂšs rĂ©putĂ©e pour se charger de son Ă©paule. La française les salua tout les deux sans rien dire de plus, se concentrant sur ce qui lui faisait face. Comme Ascyl le lui avait dit, le couloir se terminait par une porte simple et unique. Quelque chose de trĂšs sobre avec une poignĂ©e et un contour hĂ©sita un peu, impressionnĂ© avant de se donner une claque mentale, pour presser la poignĂ©e et pĂ©nĂ©trer dans le lieu. CâĂ©tait un grand salon. Il Ă©tait trĂšs lumineux et cernĂ© de claustras couvert de vĂ©gĂ©tation produisant des murs artificiels sur le pourtour, coupant la vue dĂšs lâentrĂ©e. Son aspect de labyrinthe pour souris perdait du terrain sur la fraĂźcheur et lâexceptionnelle prĂ©sence de toutes ces plantes et ces fleurs. Encore un mystĂšre mais surtout un endroit magnifique et agrĂ©able rappelant la nature dont avait besoin tout humain et surtout Elana qui adorait ça. Au-dessus, un grand panneau en bois indiquait un titre en Latin et en Allemand, impossible Ă dĂ©crypter, elle nâavait jamais Ă©tĂ© bonne en langue, alors prendre une langue morte et une langue compliquĂ© non merci⊠et quand bien mĂȘme, elle nâĂ©tait pas une bonne Ă©lĂšve. Mais il ne sâagissait pas dâune chambre ni dâun SPA. CâĂ©tait un endroit un petit peu plus spĂ©cifique et particulier. Comme un lieu de dĂ©tente pour ceux qui aimaient la verdure, les fleurs, les plantes. La roche terminait mĂȘme sa course pour une pelouse fraĂźchement entretenue. Lâabsence de soleil et de terrain dâorigine lâavait rendu quand mĂȘme un peu palot. Mais il nâen restait pas moins un endroit accueillant et aux antipodes de lâomniprĂ©sence de roche. En naviguant dâun mur Ă lâautre, Elana finit par atteindre un escalier qui la menait jusquâĂ un balcon. Ses sens de soldats reprirent immĂ©diatement le dessus en entendant quelques voix masculines non loin. Au travers des vĂ©gĂ©taux, la jeune femme pouvait constater que plusieurs Natus, qui nâĂ©taient pas en uniforme, et plutĂŽt Ă©lĂ©gant, sâentretenaient sur une pergolas suspendue au dessus du jardin principal⊠Cela lui fit lâeffet de pĂ©nĂ©trer dans le repĂšre des elfes de Tolkiens...elle ne sentait pas Ă sa place. Deux dâentre eux jouaient Ă un jeu visiblement compliquĂ© sur un plateau. Les signes, les diffĂ©rentes piĂšces et les Ă©tranges dĂ©s osseux lui Ă©taient sans signification. Un autre, plus grand, faisait des tours dâillusionistes en faisant passer des objets dâune poche Ă lâautre, mĂȘme Ă la Candide brune qui essayait de le surprendre dans ses se faisait sous un air de musique. Une Ă©trange harpe aux cordes plus raides tenue par la derniĂšre Candide, une blonde. Un joli petit minois avec un petit sourire. Elle tentait de faire âla course aux notesâ Ă son confrĂšre qui battait les mesures sur un dĂ©rivĂ© de petit monde sâoccupait donc sans avoir conscience de la prĂ©sence dâElana. Elle savait quâils avaient Ă©tĂ© mobilisĂ© pour elle, quâils Ă©taient au courant du crime de Mauvel, ce quâelle avait subi. Ils Ă©taient lĂ pour lâaider et, nĂ©anmoins, ils Ă©taient tous positifs, souriants, attendant patiemment sa venue⊠et elle ne savait pas comment les aborder. Elle sentait conne, affreusement bĂȘte lĂ plantĂ© comme un chĂȘne. Elle dĂ©glutie, chassant son regard sur les cinq personnes ne sachant que faire. Quâest-ce quâelle avait lâair gourde comme ça...son regard alla sur lâherbe et elle se dĂ©cida Ă retirer ses talons, pour profiter du toucher vĂ©gĂ©tale sur la plante de ses pieds. Cela Ă©tait agrĂ©able et elle avait presque la sensation de ressentir une petite zone de confort, comme si elle Ă©tait dans un vaste jardin familier⊠elle savait quâelle cherchait simplement une source de rĂ©confort, pour calmer son angoisse et son cerveau qui lui disait âbon allez on arrĂȘte les conneries, on se barreâ. Elle prit une grande inspiration, soufflant doucement, se bousculant intĂ©rieurement, pour faire un pas, aprĂšs avoir saisi ces chaussures dans sa main ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ LâAtlante se dirigea vers le magicien, puisque ses tours de passe passe avait attirĂ© son intention, elle aimait bien la magie, elle nâavait jamais voulue connaitre les secrets des magiciens, pour sâĂ©merveiller Ă chaque fois des tours, mĂȘme les plus basiques. Il lui Ă©tait dĂ©testable quand un petit malin venait Ă donner le pot aux roses, elle trouvait ça ridicule de deviner comment ils faisaient, tout lâart Ă©tait simplement de donner lâimpression que la magie existait et quâil Ă©tait vain dây mettre de la logique dans un spectacle. Elle ne se cachait pas non plus lâĂąme dâune enfant qui petite rĂȘvait de rencontrer des fĂ©es. Et puis, les magiciens racontenten souvent une histoire autour de leur tours, chose quâelle aimait d'autant plus. VoilĂ pourquoi, elle se dirigea vers l'illusionniste et sa compagne brune. Bonjour... » elle fixa la brune puis les mains du magicien Natus avant de remonter sur son visage. Tous les autres avaient continuĂ© leurs loisirs, leurs activitĂ©s, comme si elle nâĂ©tait pas lĂ . Non pas quâils lâignoraient. Mais câĂ©tait une façon de laisser une forme dâintimitĂ© entre Elana et son premier choix. La Candide brune et le magicien la saluĂšrent dâun signe de tĂȘte. Mais le doute persistait. Son intĂ©rĂȘt allait-elle envers la Candide ou l'illusionniste ? Il avait suffi quâElana zieute les mains du Natus pour que la comparse comprenne qui avait gagnĂ© lâintĂ©rĂȘt de la jeune femme. Sans jalousie ni reproche, elle inclina humblement la tĂȘte et sâĂ©loigna. Elana la suivit du regard, se demandant pourquoi, elle partait⊠ils auraient put parler ensemble Ă trois. Mais elle laissa couler, se disant quâelle irait les voirent tous les cinq de toute maniĂšre. Avant de choisir si lâun dâentre eux, lui convenait...ou plusieurs, elle ne savait pas elle Ă©tait un peu perdu. Bonjour...je mâappelle Jague. » rĂ©pondit-il avec un petit sourire. Il fronça des sourcils, comme si quelque chose lâinterpellait. Quâest-ce donc que ceci ? » lui demanda-t-il en pointant du menton les talons de ses chaussures. LâAtlante baissa les yeux vers ses un subterfuge. Il attendit quâElana relĂšve le regard pour voir la main du magicien se retirer de sa chevelure blonde avec douceur. Vous dissimulez aussi dans votre belle chevelure, Elana ? Voyez donc... »Et malgrĂ© la douceur, la jeune femme eut un mouvement de recul immĂ©diat, se raidissant comme si cela Ă©tait devenu une seconde nature. Son regard se figea dans le noisette-vert de ses yeux, elle avait dĂ©jĂ fait deux pas en arriĂšre quand elle se rendit compte de la distance quâelle avait mit entre eux. Elle eut une petite moue agacĂ© pour elle mĂȘme et ses rĂ©flexes, au moins, elle ne lâavait pas tapé⊠si elle nâavait pas tenu ses chaussures peut-ĂȘtre quâelle aurait parĂ© son bras, mais pour cela il fallait lâavoir vu. Il Ă©tait vif. Elana toisa la main vide...elle avait quelque chose sur lâĂ©paule, quâelle ne remarqua pas tout de suite. L'impression d'ĂȘtre un animal sauvage quâon tentait dâapprivoiser lui apparaissait et lâĂ©nervait. Excusez-moi. » fit-il sagement. Maintenant je sais. » Que la prochaine fois, je vous mords sans faire gaffe ? » dit-elle dans une tentative dâhumour, pour se calmer elle mĂȘme et cette fichue gĂȘne quâelle avait envie de tordre et de piĂ©tiner. En tout cas, il savait son prĂ©nom, tout comme chacun, pas besoin de sâen surprendre...ils avaient Ă©tĂ© briefer. Elle regarda ensuite son Ă©paule, oĂč Ă©tait dĂ©posĂ© un jolie bracelet argentĂ© et nacrĂ© avec le pĂ©gase dâAtlantis. Quelque chose de trĂšs jolie, quâelle serait amĂšne de portĂ© sans problĂšme au vu de sa discretion. Elana ne portait que peu de bijou, d'ailleur, on pouvait remarquer quâelle avait des boucle dâoreille trĂšs simple, des fils dâargent avec des boules au bouts⊠seule chose quâelle portait Ă ce jour. Elle prit en main lâobjet, levant son regard dĂ©lavĂ© vers lâhomme comme pour lui demander de dĂ©velopper. Je salue votre clairvoyance. Il faut explorer la frontiĂšre une premiĂšre fois pour en connaĂźtre lâemplacement. Câest fait... »Il ouvrit un bras en direction du jardin en contrebas. Auriez-vous lâaudace de marcher quelque peu avec moi ? »Elana esquissa un sourire salvateur malgrĂ© sa faiblesse dans l'Ă©motion qu'elle transmettait. Au moins il avait de l'humour et cela fit passer un peu son mal ĂȘtre. Oui. » elle attendit qu'il ouvre la marche. Jague lui rĂ©pondit dâun sourire avenant. Un simple sourire. Il prit les devants en croisant les mains dans son dos et se rendit en direction dâescaliers opposĂ©s de ceux quâElana avait empruntĂ©. Au passage, il fit un signe de tĂȘte aux autres Candides qui rĂ©pondirent, en saluant Ă©galement Elana, en demeurant dans cette attitude patiente. Elle leur rendit leur salut. Ils attendraient quâelle revienne sâintĂ©resser Ă eux. Si elle revenaitâŠIls agissaient comme sâils se reposaient, un dimanche pique nique avec jeu de sociĂ©tĂ©, une façon bien jouĂ©e pour ne pas laisser la jeune femme culpabiliser. Quâelle ne se dise pas quâelle les ferait poireauter, ĂŽter ne serait-ce que ce simple inconfort. VoilĂ ce quâĂ©tait un candide et la Française commençait tout juste Ă les lâavait peut-ĂȘtre testĂ© mais ça nâavait pas Ă©tĂ© inutile. En descendant tranquillement les marches, il conserva une petite distance de sĂ©curitĂ©. Un juste milieu bien dosĂ©. Ni trop proche pour quâElana ne sente pas lâintrusion. Ni trop Ă©loignĂ© pour quâelle ne songe pas que sa rĂ©action de rejet Ă©tait prise en compte dâemblĂ©e. Ce que vous tenez dans la main, Elana, est de facture Atlante. Câest lâune des vĂŽtres qui sâen sertissait le poignet. »Il tourna la tĂȘte vers elle, le visage sĂ©rieux mais avec un regard pĂ©tillant. Si jâapprends de vous, vous apprendrez de moi par ce vaisseau. Ainsi, nul dĂ©savantage au risque que vous prendrez. Lorsquâil viendra lâoccasion de vous ouvrir, je mâouvrirai. Un Ă©quilibre dâhonneur. Si cela convient Ă votre esprit de rude guerriĂšre, vous en avez un intĂ©rĂȘt ? »Elle regarda plus attentivement le bracelet. Ne sachant pas Ă qu'il devait appartenir. Elle allait lui demander comment il l'avait eu quand il reprit la parole lui proposant une sorte de contrat donnant donnant. Elle mit quelques secondes Ă rĂ©flĂ©chir Ă ses paroles essayant d'y voir un sous texte, de peur qu'il lui demande dĂšs maintenant si elle voulait tenter quelque chose avec lui. Cette idĂ©e Ă©tait saugrenue, le natus Ă©tait bien trop dĂ©licat pour sortir ce genre de chose comme ça. Sa pudeur de garder une distance correct sans ĂȘtre trop loin en Ă©tait la preuve. Oui, nous verrons quand j'aurais vu tout le monde si cela donne lieu Ă votre proposition. Mais dans le principe cela me conviendrait. Comment avez vous eu ce bracelet ? » elle tourna la tĂȘte vers lui. Jague ria un peu. Votre visage dissimule votre malice, Elana. Vous me demandez dĂ©jĂ . »Il nâavait pas tort sur ce point, elle lui demandait dĂ©jĂ quelques chose, mais bon, elle esquissa un rictus, alors que lâhomme resta silencieux quelques secondes puis accepta. Lâon nous a donnĂ© quelques informations pour vous accueillir. Alors soit, cette rĂ©ponse est vĂŽtre, câest bien lĂ©gitime. Cet ornement mâa Ă©tĂ© offert en rĂ©compense par une Atlante. Par reconnaissance. »Jague afficha lui aussi un petit air malicieux. Cela attisa encore plus l'intĂ©rĂȘt de la française, qui se demandait bien ce quâil avait fait pour ĂȘtre rĂ©compensĂ©. A moi. Vous vous vĂȘtissez dâexpression vide, tel un masque. Dites-moi, Atlante, vivez-vous une journĂ©e idĂ©ale en guerriĂšre ou en femme ? Quel monde vous est-il le plus confortable ? »Ils venaient dâatteindre le bas des marches. Naturellement, le Candide se dirigea vers un petit labyrinthe de haies qui ne montaient pas plus haut que la taille. Chacun des angles au cours dâun virage Ă©tait composĂ© dâune belle pierre de taille comportant une plante rĂ©ponse lui Ă©tait Ă©vidente, comme le nez en pleins milieu de la figure...et puis une journĂ©e de âfemmeâ, elle nâen avait pas passĂ© de vĂ©ritable⊠a moins que faire du shopping avec Iza en Ă©tait une. Mais, elle ne savait pas quelle dĂ©finition mettre. Pour elle, câest ĂȘtre en civil une journĂ©e entiĂšre sans toucher au travail. Cela lui paraissait loin ce temps, oĂč elle allait en permission une journĂ©e entiĂšre pour faire des activitĂ©s ânormalesâ. La vu du labyrinthe la fit pencher un peu la tĂȘte sur le cĂŽté⊠les murs Ă©taient trĂšs bas, au point quâils pouvaient voir les diffĂ©rents chemins. En guerriĂšre. » dit-elle avant dâobserver mĂ©ticuleusement ce qui Ă©tait devant elle. Cette Atlante a bĂ©nĂ©ficiĂ© de quel remĂšde pour vous rĂ©compenser de la sorte ? » puisque cela Ă©tait le jeu de la question et de la rĂ©ponse, elle sây engouffra naturellement. Malheureusement pour Elana, sa supposition Ă©tait la mauvaise. CâĂ©tait un acte, pas un remĂšde. » fĂźt Jague en lui souriant, appuyant de son non-verbal le fait quâelle sâĂ©tait trompĂ© et quâil gagnait, de ce fait, une petite longueur dâ poursuivit sa petite balade en sa compagnie, engageant naturellement le chemin. Mine de rien, en Ă©voluant, les haies commencĂšrent Ă grandir. Vous assurez donc que la vie de femme vous est fortement inconnu ? Pourquoi cela ? »Mince, il ne dĂ©veloppait pas, elle devait donc lui reposer une question. Elle suivait le Natus dans le dĂ©dale vĂ©gĂ©tal ne manquant rien Ă lâendroit, lâobservant essayant de se rappeler des dĂ©tours. Je nâai pas dit cela... » dit-elle,un rictus amusĂ© sur les lĂšvres, le prenant Ă son petit jeu. Quâavez-vous fait pour cette Atlante ? » Je lâai aidĂ© Ă chercher. Si je pouvais vous offrir une journĂ©e de guerriĂšre ou une belle journĂ©e de femme. Que prĂ©fĂ©reriez-vous pour votre plaisir, votre loisir ? »Il faisait exprĂšs de rĂ©pondre de la sorte ? Elana lui lança un regard dĂ©sabusĂ© par cette manoeuvre sournoise pour en dire le moins possible. En rĂ©ponse, il la nargua lĂ©gĂšrement dâun air faussement Ă©tonnĂ©. Tout dĂ©pend du menu » dit-elle pour jouer dans son petit jeu, a dire vrai, elle ne savait pas trop. Elle serait tentĂ© de parler de la journĂ©e de la guerriĂšre, mais cela, certe lui plaisait beaucoup, mais ne serait-elle pas finalement une source de confort et redondante Ă la fin ? Alors que la journĂ©e de la femme, une âbelleâ journĂ©e, serait innovante et inconfortable sans pour ĂȘtre dĂ©plaisante. AprĂšs tout, tout dĂ©pendait de lâordre du jour ⊠Que cherchait-elle ? » Ce que fĂ»t son Ă©poux. » leva les yeux au ciel Jâai lâimpression de gravir l'everest ! Tellement les rĂ©ponses sont frustrantes ! » dit-elle simplement, mĂȘme si cela finissait pas devenir une forme de dĂ©fis. Cela ne vous amuse point ? » demanda-t-il en se questionnant sur le terme âEverestâ.Elle dĂ©cida de faire comme lui, elle Ă©tait Ă cĂŽtĂ© et elle tourna la tĂȘte vers lui, soulevant des sourcils avec une petite moue de dĂ©fis avant dâhausser les Ă©paules nonchalamment. Ăa, elle l'avait appris de Will, qui aimait bien faire ce genre de grimace pour provoquer les autres. Câest donc votre question ... » dit-elle en laissant traĂźner le ton pour que cela ne soit pas une interrogation. Mais Jague ne lui laissa pas le temps de jouer davantage quâil tenta de faire de la rĂ©cupĂ©ration. Un petit sourire sur le visage, les mains toujours dans le dos, il rĂ©pondit avec un air tout Ă fait naturel Tout bon Natus nâabuse pas de son avance sur son digne adversaire. Il est plus agrĂ©able de conserver mĂȘme distance. Câest bel et bien ma question ! »De lâavance, carrĂ©ment, elle eut un petit rictus simple. Si cela Ă©tait fait pour lui donner le goĂ»t de jouer plus et de le dĂ©passer, il rĂ©ussit Ă a merveille. Cela mâamuse. Et quâest devenu son mari ? »Le Candide Ă©tait satisfait. Il sâenfonçait toujours un peu plus dans ce grand jardin de haies en labyrinthe qui, rappellons-le, se trouvait Ă lâintĂ©rieur mĂȘme de lâAntre. Il vit aux cĂŽtĂ©s de son Ă©pouse. Il vient chercher conseil parfois, toquant Ă ma porte quand il fait voyage. Il me semble entendre de votre culture de guerre le terme âpermissionâ. Il aurait pourtant dĂ» repartir en votre foyer dâorigine... »Jague avait donnĂ© un peu plus dâinformations, profitant de ce moment pour lui faire croire que la douce frustration subtile Ă©tait terminĂ©e. Mais câĂ©tait pour mieux relancer l'intĂ©rĂȘt sur le fait que cet homme, ce militaire, aurait dĂ» retourner sur Terre. Et quâil venait chercher des conseils auprĂšs du Candide durant ses entraĂźna encore plus de questions, elle se mordit la lĂšvre, rĂ©primant sa curiositĂ©, car elle aimerait en savoir plus sur cet homme. Il avait surement fait la derniĂšre guerre et en Ă©tait ressorti blessĂ© ou trop traumatisé⊠et pourtant toujours lĂ . Sa femme Ă©tait Atlante, pas militaire donc civil⊠elle avait lâĂąme dâune enquĂȘteuse sur le coup. Elle se fit la remarque quâelle devait essayer de faire pareil que lui, mais elle se savait moins douĂ© pour cet art oratoire que le candide. Maintenant, les haies Ă©taient si hautes quâelles cachaient lâenvironnement et quâils ne pouvaient plus voir lâextĂ©rieur. La jeune femme trouvait cela encore plus confortable, dâĂȘtre petit Ă petit plongĂ© dans ces murs vĂ©gĂ©taux qui grignotait le ciel. Lâeffet cocon y Ă©tait pour beaucoup et cela calmait sans quâelle ne le sache son angoisse. Le menu ne se consulte pas pour juger du choix. Il se dĂ©couvre en vivant lâinstant. » dit-il en sâarrĂȘtant. Trouveriez-vous intĂ©rĂȘt Ă rencontrer Elana la femme, ce jour ? »Elle devait sây attendre quâil ne lui serve pas deux choix ou il lui restait plus qu'Ă choisir. Cela serait trop facile. Un intĂ©rĂȘt teintĂ© dâeffroi » avoua t-elle. Quitter le confort est toujours difficile, la âfemmeâ revient Ă se mettre Ă nu en tant que personne et non en tant que simple professionel. Chose toujours un peu difficile pour une personne comme Elana, qui avait construit sa personnalitĂ© autour de modĂšle militaire et de se quâelle voulait devenir en tant que soldat avec ses valeurs et ses jugements. Sentiment naturel, jeune dame. Nul ne sourit en sâaventurant dans un tunnel sombre, mĂȘme sâil mĂšne Ă la lumiĂšre. La crainte impose le dĂ©fi et lâaventure amĂšne Ă lâhonneur de la rĂ©ussite. »Il sâarrĂȘta. Acceptez-moi comme guide. Et je vous prĂ©senterai la femme que vous ĂȘtes et que avez, semble-t-il, trop longtemps muselĂ©... »Ou l'Ă©chec Ă©tait tâelle en train de se dire. Elle pila net a cĂŽtĂ© de lui, comme si depuis le dĂ©but elle avait calquer ses mouvements sur ceux du Natus, ce qui Ă©tait le cas, elle adaptait son allure Ă la sienne. Vous aurez la rĂ©ponse quand jâaurais parler avec vos autres collĂšgues. » Elle Ă©tait bien entendu tentĂ©e de lâaccepter, mais elle sâĂ©tait fixĂ© l'objectif de parler avec chacun des cinq natus pour les connaĂźtre un peu. Voulant ĂȘtre juste dans son choix et ne pas choisir arbitrairement. Il nây avait rien de plus frustrant pour un groupe, que dâĂȘtre choisi sans raison autre que âau pifâ, ou Ă la tĂȘte. Selon elle. Chacun avait des compĂ©tences qui mĂ©ritent dâĂȘtre dĂ©couverte. AprĂšs elle verrait avec qui elle partirait. Encore une fois, elle essayait de rester dans sa zone de confort, restant dans une logique qui se fichait bien du ressenti humain⊠peut-ĂȘtre avait-elle peur de lâĂȘtre au final ? MalgrĂ© la leçon de Calahan sur l'ouverture aux autres...peut-ĂȘtre bien, il est plus facile de se lier lors dâune manoeuvre digne de satan au final...on rĂ©flĂ©chit moins Ă ce genre de chose. Elle conclut que cette derniĂšre phrase Ă©tait la fin de leur jeu, elle attendait la suite et la rĂ©action du Natus. Il Ă©tait lĂ , immobile, en face dâ lâobservait calmement avec ce lĂ©ger sourire qui en disait long. A croire quâil prĂ©parait un autre de ses coups sans quâelle ne le voit venir. LâAtlante scelle lâaccord dâune solide poignĂ©e de main, ainsi ? » fit-il en lui tendant la attendit quâElana sâexĂ©cute, se demandant si elle oserait ce contact physique. Il ne comptait pas lây contraindre et nâexercerait pas ce fameux contact physique. Elana se mĂ©fia un peu, son petit rictus avait activĂ© une petite alerte, celle de la mĂ©fiance dâun coup foireux dans son cerveau et elle toisa la main quelques instant. Finalement, elle ne voyait rien de plus dans son visage et elle lui tendit la main en le surveillant. Mais, au dernier moment, il claqua des doigts. Une Ă©trange rose orangĂ©e, Ă la couleur de flammes perpĂ©tuelles, dansaient au sein des pĂ©tales. La tige avait Ă©tĂ© coupĂ© courte pour que la fleur ne soit pas encombrante. Pour vos premiers pas, courageuse Atlante... » souffla-t-il avec une certaine profondeur dâ tour de magie, le plus connue de lâapparition de la fleur, cela faisait toujours son effet aux femmes, mĂȘme au plus rustre et elle se maudit dây ĂȘtre sensible. Alors, quâelle avait trouvĂ© toujours ça ridicule dans ce fichu clichĂ© de lâhomme qui offre des roses Ă une nana et que celle-ci est aussi heureuse que si on lui offrait un million de dollars. Mais en y rĂ©flĂ©chissant bien, ce qui marcha le mieux nâĂ©tait pas cette rose particuliĂšre, mais plutĂŽt le tour de passe passe, encourageant lâĂ©merveillement. Elle prit la rose la calant sur sa ceinture beige pour pas quâelle tombe, avant de lui tendre le bracelet. Merci » peut-ĂȘtre que si elle le choisit, elle en saurait plus sur cette histoire. Jague ne bougea pas une main pour rĂ©cupĂ©rer le bijou. Il me reviendra lorsque votre intĂ©rĂȘt pour mon art se sera tari, Elana. » Elle ferma sa main sur le bijou quâelle mit Ă son poignet pour ne pas le perdre. Elle sâen voudrait de lâĂ©garer dans cet endroit ou autre part. Elle leva la tĂȘte vers lui, il pencha lĂ©gĂšrement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©. Voyez. Autour de vous. Lieu fermĂ©, nul mouvement que les nĂŽtres, nous seuls face Ă face. »Jague lui offrit un petit sourire malicieux. Il lui fit comprendre que la balade avait Ă©tĂ© clairement orientĂ© pour lui faire comprendre autre chose, en le vivant sur le terrain, et qui se devait dâĂȘtre aussi belle que la rose. Elle avait Ă©tĂ© mĂ©fiante...mais elle nâavait pas eu peur. Elle Ă©tait devant un homme, seule, dans un endroit inconnu et clos. Jague Ă©tait heureux de pouvoir lui fournir cette rĂ©alitĂ© par une petite conclusion presque poĂ©tique. La preuve que votre remĂšde nâest pas inaccessible, mon amie. »Elle devait bien reconnaĂźtre quâelle nâavait pas vu cet endroit ainsi, ni avec la signification. Oui, elle pouvait rester seule avec un homme dans un endroit, il lui Ă©tait arrivĂ© plusieurs fois de lâĂȘtre dĂ©jĂ ...Mais ces hommes Ă©taient ceux de lâescouade ou Artus dans sa chambre et ils ne cherchait pas Ă la violenter, elle avait confiance. Jague lui montrait Ă son sens, quâelle pouvait Ă©voluer avec un inconnu sans ĂȘtre battue, mise Ă genoux pour ĂȘtre enfilĂ© comme une perle. Sans cette crainte dâĂȘtre traquĂ©e, contrĂŽlĂ©e, maitrisĂ©e au-delĂ de sa volontĂ© et de sa dĂ©fense. MĂȘme si ça restait ancrĂ© quelque part dans son esprit comme une tache indĂ©lĂ©bile. Ce souvenir, la fit lĂ©gĂšrement trembler, elle venait de sâimaginer ici avec lâautre brute. Mais, cela se vit que lĂ©gĂšrement dans son regard dĂ©lavĂ©. Comme une illusion, cette lueur avait disparut trĂšs vite. Tant que vous ne me touchez pas... » dit-elle en constatation. Car mĂȘme si elle nâavait pas peur...la plus grosse Ă©tape Ă©tait surtout de ne pas rĂ©agir au contact. Le Candide sourit de plus belle. Vous Ă©tiez sur le point dâaccepter tel contact. » lui rĂ©pondit-il de façon rassurante. Ne vous sentez pas brusquĂ©e, le brouillard dans votre esprit se lĂšvera au fil de notre journĂ©e, si votre Ăąme me lâaccorde. »Elana Ă©tait un peu surprise de cette affirmation, elle nâĂ©tait pas certaine Ă ĂȘtre prĂȘte comme il le disait, mais elle ne pouvait pas en ĂȘtre certaine non plus. VoilĂ quâelle doutait. AprĂšs tout, elle ne rechignait pas toujours au contact, tout dĂ©pendait de qui surtout. Et elle devait avouer que cela la pesait de rĂ©agir aussi violemment et de ne pas ĂȘtre tranquille face Ă une petite tape amicale ou Ă un touchĂ© regarda en direction dâune autre branche du labyrinthe. Je vous raccompagne ? Ou ĂȘtes vous dâhumeur badine ? » Nous pouvons faire de lâhumour tout en regagnant la sortie. » dit-elle avec un rictus pivotant sur ses pieds, pour voir le chemin quâelle avait gravĂ© dans sa mĂ©moire par rĂ©flexe. Elle prit la tĂȘte, pour lui montrĂ© quâelle savait oĂč Ă©tait la fĂźt son petit effet. Elle Ă©tonna Jague qui ne se priva pas de la fĂ©liciter pour sa mĂ©moire et son sens de la prĂ©servation. Il regagna la sortie avec elle tout en parlant de sujet bien plus ordinaire, cherchant gĂ©nĂ©ralement Ă sâassurer de certaines habitudes Lantienne qui nâexistaient pas sur Magna. Bref, le petit spectacle Ă©tait bel et bien terminĂ©, Jague rĂ©servant ses prochains tours dans le cas oĂč il serait ils regagnĂšrent le balcon suspendu, les autres Natus Ă©taient toujours lĂ en train de sâoccuper, ne faisant peser aucun regard sur elle. Ce nâest pas comme si elle Ă©tait pleinement ignorĂ©e. Mais lâon aurait cru lâun de ces vieux jeux de rĂŽles sur console oĂč les personnages ne parlaient que lors des ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Jague regagna tranquillement sa place d'illusionniste et rappela la Candide qui passa devant Elana en lui souriant. Celle-ci capta le regard de la française de maniĂšre subtile. Elana ne savait pas encore qui choisir et le destin donnait de jolies opportunitĂ©s. Ainsi elle jeta son intĂ©rĂȘt sur la jeune femme en lui rendant son sourire et en essayant d'ĂȘtre plus avenante. Elle avait remarquĂ© que les candides Ă©taient discrets et sensibles aux signes trĂšs fins des autres. De cette maniĂšre Elana essaya de voir si mĂȘme avec son manque d'expressivitĂ© elle allait rĂ©ussir Ă lui signifier qu'elle dĂ©sirait la connaĂźtre. CâĂ©tait bien jouĂ© de sa part. La Candide lui fĂźt un petit clin dâoeil et tourna les talons pour se rendre devant lâescalier quâelle avait empruntĂ© avec Natus se retourna, les mains croisĂ©es un peu de façon mondaine, et elle retroussa son nez dâun air mignon avant de descendre les marches, sâattendant Ă ĂȘtre suivie. Elana marcha dans ses pas, se demandant si elle retournait ou non dans le labyrinthe. A partir de ce point, la Candide eut un comportement Ă©trange. A chaque fois quâElana cherchait Ă la rejoindre, elle trouvait la dame au tournant dâun nouveau chemin, dans le virage dâune haie ou simplement debout, fixe, les mains croisĂ©es. Elle marquait Ă chaque fois la direction de sa prĂ©sence. Mais Ă chaque fois que la Française atteignait lâendroit, elle trouvait la Candide Ă un nouvel avait ce petit air malicieux en retroussant le nez, se doutant bien que la patience de Ravix Ă©tait mise Ă lâĂ©preuve. Alors quâelle Ă©voluait dans le labyrinthe de haies, elle finit par se perdre Ă force dâaller et revenir. Elle entendait pourtant la Natus se dĂ©placer non loin, faire du bruit pour attirer son attention. Puis soudain, comme ça, sa voix rĂ©sonna dans lâallĂ©e sans quâelle ne puisse en dĂ©terminer la source prĂ©cise. Et c'Ă©tait bien choisi puisque Elana commençait Ă en avoir un peu marre. Quelques minutes de plus et elle rebroussait chemin. Elysine...câest un honneur dâavoir votre intĂ©rĂȘt. » fit-elle avec beaucoup de chaleur humaine. Le timbre de cette voix plu Ă la jeune femme, elle avait l'impression d'ĂȘtre prĂšs d'un feu de cheminĂ©e doux et apaisant qui ne vous brĂ»lera pas. En tout cas Elana avait pu se demander auparavant si on Ă©tait pas en train de se moquer dâelle, elle se rendait compte maintenant que non. La Candide semblait la mener quelque part de cette façon bien Ă©trange. Son sens de lâorientation Ă©tait suffisant, malgrĂ© le fait quâelle soit perdue, pour sentir quâelle sâĂ©tait enfoncĂ©e bien au-delĂ de lâendroit oĂč elle sâĂ©tait arrĂȘtĂ©e avec câĂ©tait une toute nouvelle surface de vĂ©gĂ©tation quâelle dĂ©couvrait. EnchantĂ©. » dit elle avant que son regard capte des mouvements sur le sol. On aurait cru des milliers de fourmis rampant dans sa direction mais la couleur Ă©tait trop chatoyante pour ça. Le temps de les voir lâatteindre, elle comprit quâil sâagissait de fleurs migratrices qui se dĂ©plaçaient grĂące Ă leurs racines, comme ayant une volontĂ© propre de s'installer ailleurs. Elles ne sont pas dangereuses. Inspirez profondĂ©ment...câest salvateur. »Naturellement la française avait reculĂ© de quelques pas. Un pur rĂ©flexe pour ne pas se faire assaillir par ces Ă©tranges insectes⊠Qui Ă©tait en rĂ©alité⊠de petites fleurs⊠Incroyable. La jeune femme resta estomaquĂ© par cela et se baissa pour mieux les observer⊠Comment pouvaient-elles se dĂ©placer et connaĂźtre leur destination ? En observant un peu mieux, Elana remarqua que ces minuscules pĂ©tales Ă©taient serties de rainures Ă la couleur semblable au minerai de feu. Cette ressource Ă©tait vĂ©ritablement abondante dans la grotte, au point que la vie sây Ă©tait dĂ©veloppĂ©e Ă partir de sa chaleur, son Ă©nergie. Les plantes se dĂ©plaçaient en usant de leurs racines pour sâaccrocher et ramper. Mais elles avaient une façon bien Ă elle de se diriger...la militaire dĂ©couvrit des oscillations trĂšs rĂ©guliĂšres sur les feuilles. De lâultrason. Elles Ă©mettaient et captaient lâĂ©cho comme un radar. Câest bien pour ça que les milliers de petites plantes contournaient trĂšs soigneusement Elana en formant un cercle parfait autour de ses pieds nus. Et de ses yeux Ă©bahi par tant de nouveautĂ©s. AprĂšs tout on ne voyage pas dans un autre galaxie pour voir la mĂȘme chose que sur terre. Incroyable. » souffla telle. Un peu plus au fond, un rire doux et sincĂšre monta. Elysine Ă©tait lĂ , les mains toujours croisĂ©es. Elle prenait plaisir Ă lui faire connaĂźtre cette situation insolites. Quelques plantes lui avait grimpĂ© dessus, nâayant visiblement pas peur dâelle contrairement Ă Elana. Elles aiment la compagnie. Suivez-les si le coeur vous en dit... » fit-elle en dĂ©signant ce lit de fleurs rampant qui disparaissait dans le dĂ©tour de la haie, quelque part dans le dos de la peine avait elle regardĂ© dans cette direction quâelle ne retrouva quâun grand vide Ă lâendroit oĂč sâĂ©tait tenue Elysine. Comme si une trappe lâavait avalĂ© toute crue pour offrir cet effet parfaitement mystique. Elana fronça les sourcils se demandant oĂč elle Ă©tait passé⊠Elle balaya l'endroit du regard de redressant pour voir oĂč elle avait pu disparaĂźtre⊠Il y a danger ou est-ce encore une de ses facĂ©ties ? La natus ria une nouvelle fois. Comme quelquâun qui trouve drĂŽle et sâattriste en mĂȘme temps de ne pas la voir partager cette blague. De la voir aussi fermĂ©e... Oh...voyons Elana...pourquoi croire le danger en ces lieux ? Amusez-vous ! Retirez la bride qui verrouille vos envies dâaventures ! »En tout cas Elana ne la voyait toujours pas. Elle essaya de se diriger Ă l'ouĂŻe⊠mais pour cela il fallait la faire parler un peu plus. C'est plus une partie de cache cache... » dit elle suffisamment fort pour qu'on l'entende et espĂ©rait bien pouvoir ajuster sa trajectoire en fonction de la rĂ©ponse. En tout cas, sa capacitĂ© Ă disparaĂźtre la rendait parfaitement lĂ©gitime auprĂšs de l' illusionniste. Elana Ă©tait loin de la vĂ©ritĂ©. Et plus loin encore de connaĂźtre lâart de cette Candide. Magie ? Illusion au mĂȘme titre que Jague ? Ou une toute autre chose ?La cohĂ©rence sâenvola brutalement lorsquâelle tenta de la localiser. Elysine ricana et accepta ce petit dĂ©fi dâun air presque dangereux. Câest joli mot... » fĂźt la voix sur sa droite. Pour dĂ©finir tel ressenti ! » poursuivit la mĂȘme voix soudainement sur la son Ă©tait venu dâun cĂŽtĂ© Ă lâautre si rapidement quâon aurait cru que câĂ©tait un fantĂŽme qui sâĂ©tait exprimĂ© en traversant Elana de part et dâautre. CâĂ©tait dĂ©rangeant mais aussi terriblement intriguant, mystĂ©rieux. ImmĂ©diatement Elana pensa Ă un canal radio pour la tourmenter, avant de se souvenir que cette technologie nâexistait pas ici⊠Un peu frustrĂ©e, elle continua Ă poser quelques questions, essayant de choisir une direction sur les deux. Elysine jouait avec elle mais sans se moquer. A chacune de ses rĂ©ponses, elle donnait une possibilitĂ© subtile de la dĂ©couvrir. Mais elle ne cessait de changer de façon de sâadresser Ă elle, si bien quâElana avait toujours du mal Ă la situer sur le sens acĂ©rĂ©s de soldat lâalarmĂšrent brusquement quand elle entendit un trĂšs lĂ©ger froissement dans son dos celui de quelquâun qui venait tout juste de sây glisser. Le temps quâelle se retourne, Elysine Ă©tait dĂ©jĂ Ă bout portant, la main tendue avec la bouche en coeur. Elle souffla divinement bien, avec une douceur infinie dans le creux de sa main, en reproduisant le clichĂ© bien terrestre de celui qui envoyait un baiser Ă fine poudre argentĂ© vola en direction du visage de la militaire et elle se sentit soudainement bien. Vraiment trĂšs bien mĂȘme. Un sentiment instantanĂ© et familier quâelle ne pouvait pas ignorer tant il Ă©tait intĂ©grĂ© dans ses gĂšnes, dans sa vie. Quelques clignements dâyeux plus tard, elle se retrouvait dans le vide total, un ciel bleu azur merveilleux Ă une altitude se savait dans une tenue de parachutiste civil, ayant sautĂ© dâun petit avion Ă hĂ©lice, seule dans ce grand royaume cĂ©leste Ă glisser et naviguer. Elle faisait toutes ses figures, ses cabrioles et ses mouvements avec la fluiditĂ© qui faisait sa passion. Le parachutisme...elle Ă©tait sur Terre, irradiĂ©e dâun magnifique soleil. Le pied total, la libertĂ© sans limites...Elle aurait dĂ» paniquer. Surtout quâelle savait que ça ne pouvait pas ĂȘtre possible. Mais Elana sentait un bien ĂȘtre total, une plĂ©nitude comparable Ă ce quâelle avait ressenti durant ses meilleurs souvenirs de sauts. Ce qui lâavait motivĂ© Ă choisir cette discipline...elle renvoyait mĂȘme son premier saut, lĂ oĂč tout avait commencĂ© alors quâelle hĂ©sitait avec l'infanterie basique ... En Ă©tant si libre de ses mouvements, elle se retrouvait sereine. Forte, puissante, souveraine des cieux ! TrĂšs vite, nâayant pas levĂ© le nez, elle vit un homme dans une tenue violette fluo dĂ©testable et moche sâapprocher dâelle. Son sourire ravi lui Ă©tait si familier quâelle le reconnut malgrĂ© son casque et ses lunettes⊠se demandant ce quâil foutait là ⊠et depuis quand il savait sauter aussi bien. Will lui fĂźt un signe de ses deux pouces pour dire Ă quel point il Ă©tait content et il se prit les pieds pour tourner comme une toupie. Il essaya mĂȘme de mimer, Ă un moment, le beau gosse allongĂ© sur le lit, une main supportant sa tĂȘte tel un Apollon attendant sa ne lâempĂȘchait de faire le pitre devant Elana pour essayer de l'impressionner. Et mĂȘme si elle ne semblait pas rĂ©agir, elle le trouvait un peu trop agile dans un Ă©lĂ©ment qui nâĂ©tait pas le comme dâhabitude, câest lĂ quâune Rita vĂȘtue dâune combinaison tranchĂ©e de trois couleurs dĂ©boulait pour lui couler la baraque ! Elle tomba sur lui comme un rapace sans pitiĂ©. Vert, blanc, rouge...la couleur de son drapeau se partageait sur son corps ! Elle souriait tout en ayant piĂ©gĂ© de ses bras une jambe de Will. La Française pouvait le voir gueuler tant il avait la bouche ouverte mais lâItalienne restait sourde Ă ses supplications. Elle parvint Ă lui arracher sa godasse quâelle envoya dans le gueula encore avant de dĂ©marrer une terrible course poursuite avec sa chaussure. Rita fĂźt un clin dâoeil Ă son amie avant de plonger en piqué⊠Il y avait quelque chose dâĂ©trange dans cette vision, mais paradoxalement, cela lui apparaissait normal et son cerveau refusait la logique en Ă©tant bercĂ© par cette douce sensation divine. Elana eut ensuite la visite dâIza qui sâaccrocha Ă elle, pour avoir son visage en face du sien, Ă©trangement sans casque. Sa chevelure de licorne avait entiĂšrement repoussĂ© avec ses crins de toutes les couleurs. Ca dansait dans le claquement de lâair en formant une chorĂ©graphie charmante. Elle lui colla une bise sur le front, comme si elle la remerciait de faire partie de son trip, puis elle descendit Ă son tour, suivit immĂ©diatement de Ruth qui sâĂ©tait contentĂ© dâun signe discret de la et Tim ne tardĂšrent pas. MĂȘme Eversman qui chuta comme une comĂšte en essayant de battre les autres Ă la Ă©taient tous lĂ et, malgrĂ© le temps passĂ©, elle Ă©tait toujours Ă bonne altitude pour passer un bon moment. Il ne restait plus que le clou du spectacle pour complĂ©ter son bien ĂȘtre et il se matĂ©rialisa sous ses yeux. Sans lunette ni casque, parfaitement visible et habillĂ© comme elle avait lâhabitude de le voir, Eric sâapprocha en dansant dans les airs. Il lui agrippa le poignet pour se souder Ă elle et partager les figures de voltige quâils avaient longuement rĂ©pĂ©tĂ©s pour la fin dâannĂ©e, lĂ oĂč ils devaient faire une reprĂ©sentation militaire auprĂšs des grandes huiles civils. Elle Ă©tait heureuse de pouvoir faire ça avec lui, il Ă©tait mort quelques mois avant cette cĂ©rĂ©monie⊠son cerveau tilta quâelle Ă©tait en train de rĂȘver, quelque chose en elle lui laissa Ă©chapper des larmes sur ses joues...ce nâĂ©tait quâun rĂȘve⊠Quâun fichu rĂȘve qui en venait douloureux. Elle se sentit en colĂšre, elle nâaimait pas ĂȘtre droguĂ©... Ne pleure pas, une machine ne perd pas son huile ! Nous allons les Ă©pater c'est âsans-fusilsâ ! Je suis certain que ton chem sera en premiĂšre loge ! » dit-il de son sourire Ă©clatant et de son accent quĂ©beqois. La criniĂšre blond de lâhomme perdit son Ă©lastique...il allait encore se faire houspiller par le commandant. Eric le rebelle capillaire qui refusait quâon lui coupe les tifs. Ta blonde aussi. » dit-elle simplement en se laissant conduire. Si câest un rĂȘve, elle ne pouvait quâen profiter encore un peu, il lui paraĂźssait si rĂ©aliste, si fort⊠et elle faisait ce dont elle aurait aimĂ© faire avant de dire au revoir Ă son ami dans son immonde boĂźte en bois ! Elle s'efforça de lui sourire alors que son dĂ©funt collĂšgue avait lâair parfaitement serein et content de partager ce moment. Ce qui nâĂ©tait pas surprenant⊠Il Ă©tait toujours content dâĂȘtre avec elle, de vivre des moments quâil avait toujours voulu avec une soeur. Il tournoya avec Elana pendant de longues minutes, partageant un moment dâintimitĂ© quâelle avait que rĂȘvĂ© depuis son dĂ©cĂšs, jusquâĂ ce que sa jauge lui indique quâil Ă©tait temps de dĂ©clencher son parachute. Lorsquâelle tira la poignĂ©e, la voilure se dĂ©ploya avec Ă©lĂ©gance dans les cieux. Le sol se rapprocha nĂ©anmoins rapidement, mĂȘme avec le contrecoup du parachute, et elle vit que le plancher des vaches sâĂ©tait garni dâune Ă©trange texture verte. Eric lui fit un petit signe de salut avec le traditionnel geste des doigts en pistolet qui leur Ă©tait propre, il avait dĂ©clenchĂ© sa voile plus tĂŽt et se retrouvait hors de vue repĂ©ra rapidement quâelle allait atterrir dans le labyrinthe de verdure quâelle voyait dâen haut. Elle toucha le sol plutĂŽt abruptement. CâĂ©tait comme si on lâavait privĂ©e de sa si bonne maĂźtrise de l'atterrissage. La Française tomba sur les fesses avec la mĂȘme sensation que si on lui avait fait un croche pied. Elle reprit ses esprits petit Ă petit et se dĂ©couvrant entourĂ©e des fleurs vivantes de la Magna. Elles grouillaient tranquillement sur une sorte de grand'place de verdure, leur lieu de pollinisation mit du temps Ă se rendre compte quâelle Ă©tait bel et bien revenue dans la rĂ©alitĂ©. Elle Ă©tait assise sur le sol, les mains et les pieds dans la pelouse, accompagnĂ©e de toutes les belles petites couleurs des plantes lâaccompagnant⊠Cela Ă©tait perturbant⊠elle nâosa pas se relever alors que dâautres plantes escaladaient tranquillement. Elle avait nĂ©anmoins les tripes en vracs⊠et le coeur lourd. Certe cela Ă©tait le moment quâelle avait aimĂ© partager avec son ami, mais il lui Ă©tait encore trop douloureux de voir que ce nâĂ©tait quâune illusion, quâune fausse rĂ©alitĂ©. Une larme coula le long de sa joue. Et en plus, elle avait Ă©tĂ© droguĂ©, droguĂ© pour voler avec un cadavre. Elle sentait une bouffĂ© de colĂšre lâenvahir, la colĂšre muĂ© par le deuil quâelle avait encore du mal Ă accepter. A accepter la douleur de l'absence dâun homme qui partageait sa vie. Une personne qui la complĂ©tait au point quâelle se sentait rĂ©ellement humaine et entiĂšre...Son Ăąme soeur masculine qui Ă©tait son frĂšre, son jumeaux, celui avec qui elle aurait aimĂ© mourir et non supporter sa perte. Eric n'Ă©tait pas un amant, il Ă©tait plus, il Ă©tait son guide et bien plus encore son ami le plus proche et important. Comment avez-vous trouvĂ© votre cache-cache ? » lui demanda Ă©tait assise sur le sommet de lâune des grandes haies et la regardait avec un air trĂšs tendre. Votre esprit vous a-t-il offert magnifique aventure ? » ComplĂ©ta immĂ©diatement la seconde voix parfaitement similaire sur le cĂŽtĂ© opposĂ©. Tel un miroir, la jumelle dâElysine se comportait exactement de la mĂȘme maniĂšre. Elle Ă©tait assise de la mĂȘme façon. Elle ne se dĂ©marquait quâavec la perte dâun oeil et dâune cicatrice profonde qui lâavait dĂ©figurĂ©e. Mais si on ne prenait pas en compte la blessure...câĂ©tait exactement la mĂȘme...avec des vĂȘtements similaires.âŠDes jumelles Candides sur la MagnaâŠLes deux Natus ne rĂ©agissaient pas comme si elles avaient piĂ©gĂ© Elana. Elles se contentaient de la fixer avec ce petit sourire satisfait, cet air taquin, et un esprit compatissant. Comme le disait Elana elle Ă©tant devant un feu de camp qui lui rĂ©chauffait le corps...mais aussi ce quâil y avait dedans. Le regard de la française sâĂ©tait figĂ© sur la premiĂšre Natus avant de bifurquer sur la seconde...qui avait dĂ» se battre et avait perdu sa beautĂ© dans une guerre sanglante. Comment avait-elle pu faire pour ne pas remarquer l'immonde visage dĂ©figurĂ© de la seconde ? Elle la voyait de loin surement⊠en tout cas, le coup des jumelles Ă©tait bien jouĂ©, mais elles ne pouvaient pas se douter que vivre et voir Eric Ă©tait une douleur immense. Sur le coup, elle leur en voulait terriblement, mais son bon sens lui disait que ses deux adorables Candides ne pouvaient pas contrĂŽler son esprit. Elle rĂȘvait souvent dâEric, presque chaques nuits quand elle Ă©tait angoissĂ©e... Et depuis son viol, il lui rendait visite que trop souvent, revivant ses cauchemars ou les moments quâils auraient pu passer ensemble sâil n'Ă©tait pas mort mais ici avec elle ⊠Combien de fois, sâĂ©tait-elle imaginĂ©e Eric dans son escouade, ce bel homme blond au regard Ă©tincelant de bontĂ©. Il aurait plu Ă Iza, elle Ă©tait certaine quâelle serait tombĂ© amoureuse de lui, hĂ©sitant entre Carson et le quĂ©bĂ©cois tellement les deux hommes Ă©taient des saints. Rita lâaurait bien apprĂ©ciĂ© pour son cotĂ© blagueur toujours partant pour faire des vacheries bon enfant, surtout Ă Will. Ca aurait sĂ»rement Ă©tĂ© la premiĂšre Ă lâembrigader dans les quatre cents coups. Et il aurait suffi que la ritale grille son intĂ©rĂȘt pour lui et elle les aurait rĂ©uni par ses foutus dĂ©fis. PrĂ©textant quâils auraient fait tĂąche par exemple, ou que Ravix nâaurait pas eu les couilles de se faire photographiĂ© avec lui lors dâun dĂźner. Le genre de fĂ©e clochette façon diablesse italienneâŠTim aurait aimĂ© son sĂ©rieux en mission et sa capacitĂ© Ă complĂ©ter parfaitement sa caporale. Personne ne dĂ©testait Eric, il avait bien trop de qualitĂ©s...ou il savait parfaitement assouplir ses dĂ©fauts. Et quand elle aurait Ă©tĂ© violĂ©e, il aurait Ă©tĂ© lĂ pour elle, elle nâaurait pas eu Ă affronter ça ...seule⊠une seconde fois⊠mĂȘme si la premiĂšre nâavait Ă©tĂ© quâune tentative⊠allait-il avoir un jour une troisiĂšme fois avec cette fois une pĂ©nĂ©tration rĂ©elle et bien senti ? Elana eu un haut de coeur. La parachutiste se leva, dĂ©posa chaque fleurs dĂ©licatement dans un geste lent au sol. Les petites plantes lui tĂ©moignĂšrent leur mĂ©contentement par les vibrations de leurs pĂ©tales avant de sâĂ©loigner, mĂ»es par un nouvel intĂ©rĂȘt mystĂ©rieux. Elle se secoua un peu, pour regarder oĂč pouvait ĂȘtre la sortie, lâenvie soudaine de fuir la prennait aux tripes. Puis, elle se souvenu que les deux jeunes femmes lui avaient posĂ© une question. Son regard se leva sur les deux jumelles parfaitement identiques telles des statues. Une triste et belle aventure. » conclut-elle sombrement. Elle ne leur en voulait pas, elle Ă©tait juste trop sensible. Oui voilĂ , elle nâaurait pas Ă montrer sa souffrance, mais elle se sentait Ă©branlĂ©e depuis son traumatisme, elle avait chaque jour du mal Ă tenir le cap. Elle se forçait Ă oublier le jour en s'occupant, mais les nuits lui rĂ©vĂ©laient Ă quelle point sa carapace nâĂ©tait plus que des petits Ă©clats. Elle chassa la larme sur sa joue, serrant les dents, elle tremblait un peu. Son regard se posa sur un couloir de labyrinthe, elle voulait sây engouffrer et sortir de lĂ . Mais, elle ne connaissait pas son chemin, alors elle ne sây risquait pas. La logique pragmatique Ă©tait plus forte que la vague de sentiment et dâinconfort. Elle soupira, restant prĂšs dâune haie Ă l'opposĂ© des Candides, pour ne pas montrer son dĂ©sarroi et rager. Lui Ă©tait-elle impossible de tirer un trait ? De toujours refouler ses sentiments ?Encore ĂȘtre droguĂ© passait, elle se surprit dâavoir presque envie de leur demander le nom de leur dealer, pour revivre des moments pareils avec un mort⊠mais de lâautre cela lui Ă©tait horrible. Elle repensait Ă cet Ă©pisode de Black Mirror que lui avait montrĂ© Danny, sur une femme qui perd son mari et qui commande une application agissant et parlant comme son mari basĂ© sur les archives numĂ©riques de celui-ci...au point de faire venir une sorte de robot humain plus vrai que nature pour vivre avecâŠCar incapable de faire son deuil et elle retombe amoureuse de lâhomme quâelle aimait...sous cette version informatique. Le fait dâĂȘtre enceinte devait aussi jouer beaucoup dans ce deuil inachevĂ© et que finalement, voyant que ce n'Ă©tait quâun terrible placebo, elle le colle au grenier, ne pouvant voir sa âfilleâ que le jour de son anniversaire. Bref horrible. Elana eut la nausĂ©e une nouvelle fois⊠si un jour elle est enceinte, elle dĂ©testerait les premiers mois, cette sensation de mal ĂȘtre est irritante au possible ! Elysine semblait voir parfaitement son Ă©tat de pensĂ©e malgrĂ© le masque. Elle restait assise au sommet de cette haie Ă lâobserver, Ă dĂ©duire ce qui nâallait pas. Il Ă©tait clair, en voyant lâexpression de son visage, quâelle Ă©tait attristĂ©e de voir ce quâElana avait fait de son prĂ©sent. Un souvenir triste malgrĂ© la beautĂ©. Pourquoi avoir choisi de souffrir, mon amie ? » Votre esprit a prĂ©fĂ©rĂ© se blesser que de se ravir, voulez-vous nous expliquer ? » fĂźt la jumelle. Ou votre coeur saigne-t-il Ă en avoir explorĂ© ce que lâinconscient vous a rĂ©clamĂ© si longtemps ? »Elana resta Ă sa place, soupirant document. Elle nâavait pas vraiment choisi de souffrir, elle nâavait pas eu lâimpression de le faire dĂ©libĂ©rĂ©ment. Comme si elle pouvait se justifier de son esprit malade qui cherche Ă lui mettre des bĂątons dans les roues. Non » dit-elle un peu abrupte. La psy dâAtlantis avait essayer de lâamener Ă se confier, mais elle ne le faisait point, surtout sur ce sujet avec Eric. Elle avait besoin dâavaler un peu tout ça. Ce nâest que de la frustration, oui rien de plus, la frustration de ne plus avoir ce qui vous rendait heureux, de vivre sans cette source et de culpabiliser dâen dĂ©couvrir de nouvelles. Lâabsence est frustrante en plus dâĂȘtre douloureuse. Elle avait les larmes au yeux. Pourtant, elle savait que cette expĂ©rience Ă©tait bien, elle avait vĂ©cu un petit rĂȘve, comme un dernier souvenir autre que de reconnaĂźtre le corps Ă la morgue. Elle devrait les remercier pour ça, mais elle en Ă©tait pas capable, car elle associait lâimage dâEric Ă de la nostalgie Ă ce quâelle a perdu et non ce quâelle a eu. Ce nâest rien, ça passera. » dit-elle pour ne pas les inquiĂ©ter. Il est osĂ© de mentir aux maĂźtresses des songes. » rĂ©torqua Elysine sur un ton humoristique qui voulait dire âvilain petit garnementâ. Vous ĂȘtes la bĂątisseuse de votre propre expĂ©rience. Lorsque vient la douleur, vous touchez de votre conscience ce qui entrave votre vie, vous ne pensez pas ? » Et si vous exploriez plus longuement ? Seriez-vous capable dâanĂ©antir ces chimĂšres pour retrouver la sĂ©rĂ©nitĂ© qui vous a Ă©tĂ© volĂ© ? »Les deux femmes lui sourirent quasi-instantanĂ©ment. Câest ce que nous proposons, dame Ravix. Voyager en dedans et combattre ce qui brise votre esprit. »Elana les Ă©couta sagement, elle ne dit rien sur le coup, elle rĂ©flĂ©chissait, elle Ă©tait lĂ pour combattre un traumatisme et non pour le deuil, mais cela allait ensemble en fait. Car elle rĂ©agissait pareil quelle que soit la douleur. Et si les dames Ă©taient capable de la renvoyer Ă ce traumatisme vieux de plusieurs annĂ©es. Alors le dernier Ă©tait obligatoirement Ă portĂ©e de main. CâĂ©tait Ă©trange, un peu mystique, elle ne savait mĂȘme pas quelles drogues pouvaient ĂȘtre utilisĂ©es pour ça et elle ne voulait pas vraiment savoir quoique...elle se demanda simplement si cela allait ĂȘtre nĂ©faste pour sa santĂ© et si elle allait dĂ©velopper une accoutumance. Ni mĂȘme comment son corps rĂ©agirait. Mais on lui offrait la possibilitĂ© dâentrer dans sa propre conscience pour y faire le mĂ©nage. Ce nâĂ©tait pas une proposition Ă la lĂ©gĂšre⊠Et cela Ă©tait terrifiant, voulait-elle vraiment s'affronter intĂ©rieurement ? Elle avait toujours eut peur de ses dĂ©mons, prĂ©fĂ©rant façonner une image selon ce quâelle aimait pour bulldozer ce quâelle ne voulait pas. Naturel ou non. Les jumelles Ă©taient en somme flippante, elles devaient rivaliser et mĂȘme surpasser Ă ce niveau lĂ les meilleurs hypnologues de la terre. Je comprends » dit-elle en se dĂ©plaçant vers les supports des jeunes femme, cherchant Ă grimper vers la balafrĂ©s car elle ne la connaissait pas, pour voir de leur perchoir la vu au dessus du labyrinthe. Elle avait conscience dâĂȘtre fermĂ©, mais cela allait ĂȘtre provisoire, il nâest pas facile de faire face Ă ses âchimĂšresâ comme elles disent. La Candide balafrĂ©e, celle qui nâavait pas Ă©tĂ© prĂ©sente sur le balcon suspendu se laissa rejoindre. Mais un bruit de feuille et de dĂ©placement alerta Elana. Lâautre Elysine venait tout juste de disparaĂźtre. CâĂ©tait Ă croire quâen se dirigeant vers lâune des deux, elle avait fait un choix direct. Ce qui embĂȘte un peu Elana qui se demandait pourquoi, la jumelle ne pouvait pas rester avec sa soeur. La jumelle lui tendit la main pour lâaider Ă atteindre le sommet de la haie. La surface Ă©tait bien plus rĂ©sistante, permettant de sây installer. Dâici on pouvait voir le balcon oĂč les autres continuaient leurs petites activitĂ©s tranquillement. Les diffĂ©rents couloirs, les dĂ©tours, les branches, tout Ă©tait visible dâici. Peut-ĂȘtre que câest comme ça que les jumelles faisaient leurs fameux jeux. Qui regarderait vers le ciel en essayant de se sortir dâun labyrinthe de haies ? Elana aima dâautant plus la vu, dĂ©couvrant la face cachĂ© dâun iceberg vĂ©gĂ©ta. Et puis elle a toujours aimĂ© ĂȘtre dans les âcieuxâ. Elle prit place en tailleur, tournant la tĂȘte vers cette jumelle au visage blessĂ©. Je souhaite faire une offrande pour votre courage. » fĂźt la jumelle dĂ©figurĂ©e tout en fixant un point prĂ©cis du autre grandâplace, un petit peu plus loin, se remarquait grandement par la multitude de couleur qui tapissait lâherbe. Si lâon avait pu coucher un arc en ciel, de toute sa beautĂ© sur le sol, câĂ©tait exactement ce quâElana pouvait voir. Allez-y. Et choisissez... » lui dit-elle simplement avec de sâen aller. Attendez ! » dit-elle avant quâelle ne parte. Vous vous nommez comment ? »La Candide sâarrĂȘta pour la gratifier dâun large sourire. MĂ©lange de malice et de mesquinerie. Elysine. Bien entendu... » Bien entendu... » Elana se demanda si cela Ă©tait dans leur petit jeu de se confondre lâune dans lâautre oĂč si ce jeu avait fini par entacher leur perception de leur identitĂ©. Une fois la jeune femme disparue comme par magie, Elana alla vers cette petite place en marchant sur le dessus des haies, cela Ă©tait Ă©trange de faire le labyrinthe de cette maniĂšre, mais elle y trouva une certaine forme de soulagement et de libertĂ©. En arrivant vers la place arc en ciel, l'esthĂ©tisme de ce peuple Ă©tait vraiment une part importante et surtout de trĂšs bon goĂ»t pas de surplus, juste se quâil fallait oĂč il fallait. Elle sauta prudament au sol. CâĂ©tait bien un nouvel environnement. Lâherbe se retrouvait Ă©touffĂ©e dâune couverture lĂ©gĂšre et si fine quâelle en donnait lâair brumeuse. Sâil nây avait pas eu toutes ces magnifiques couleurs, lâaspect de la toile aurait donnĂ© un air de parasite dĂ©vorant terrifiant. Pourtant, en y regardant de plus prĂšs, Elana trouva quelques fleurs se dĂ©plaçant le long de ces toiles. Plus rares mais plus grandes. Clairement adultes, chacune ayant une couleur prĂ©cise et non changeante. Leurs racines sâĂ©taient hĂ©rissĂ©es de glandes Ă tisser. Tranquillement, comme un escargot qui voyageait ou une fourmie en train de se trouver un repas, la plante vivante Ă©voluait en laissant une lĂ©gĂšre trainĂ©e de soie de sa couleur dâ lieu...câĂ©tait la derniĂšre Ă©tape des fleurs migratrices. Les HystĂ©rias. » fit la voix fantomatique dâune des Elysine. Elles tissent leurs linceuls en lâattente de la mort...la flĂ©trissure de leurs pĂ©tales nourriront les enfants. Tel est leurs cycles. »HystĂ©rias...cela avait-il un lien avec le mot hystĂ©rie ? Elana ne voyait pas le lien entre les deux mots mais elle se le nota pour plus tard. Son regard balaya ce champ trĂšs Ă©tendu. Il sây trouvait tellement de dĂ©tails subtile quâune journĂ©e ne suffirait pas Ă en apprendre sur les HystĂ©rias. Ces fleurs devenues adultes Ă©taient en train de recouvrir tout le gazon dâune surface de toile extrĂȘmement douce et apprĂ©ciable au toucher. CâĂ©tait comme du velours de luxe Ă la couleur naturelle, sans artifice. Il y en avait de toutes les couleurs et, selon lâendroit dont elle observait la composition, le filin Ă©tait plus ou moins Ă©pais. Prenez celle qui plaĂźt Ă votre coeur. » lui demanda lâune des jumelles. Une seule. Ou vous vexerez les petits qui viendront. »Chaque couleur sâĂ©claircissait et sâassombrissait avant dâaller Ă une autre. Mais si Elana commençait Ă tirer sur lâun de ses choix, câĂ©tait un amas de filin entier qui lui venait. Ils Ă©taient donc tous compartimentĂ© et câest un seul quâelle pouvait choisir. La couleur qui lâattirait...mais aussi son Ă©paisseur, un choix entre extrĂȘme finesse et Ă©paisseur moelleuse. LĂ©mĂ©trus saura quoi en faire. » Appelez si vous nous choisissez, Elana. » Nous sommes Ă votre service. »Le silence retomba alors, lui laissant libre court Ă son choix, seule en compagnie des quelques fleurs qui poursuivaient lentement leur ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Ce LĂ©mĂ©trus devait ĂȘtre un Candide, dĂ» moins elle le supposait, il serait Ă©tonnant que ce natus soit autre part alors quâelle devait passer la journĂ©e Ă lâAntre. En tout cas, elle porta son attention sur les plantes...les mĂšres qui se donnent Ă leurs filles⊠dans la nature il avait ce principe et le voir de la part de vĂ©gĂ©taux renforçait toute l'Ă©trangetĂ© de ce nouveau monde loin des codes connus et confortable de la Terre. Elle se baissa pour Ă©tudier les filins⊠moelleux ou trĂšs fin ? Bonne question. Elana avait dĂ©jĂ jetĂ© son dĂ©volu sur lâune des rares plantes faisant de la soie violette. Un beau violet qui lui semblait reprĂ©senter lâĂ©quilibre mĂȘme. Ni trop bleu ni trop rouge. Elle aimait cette couleur paradoxale. Le violet nâest pas une couleur sexĂ©, elle nâest ni mascluine, ni fĂ©minine. Certains lâutilisent en tant quâandrogyne. Cet Ă©tat, Elana le connaissait un peu. Elle sây retrouvait, elle nâavait jamais Ă©tĂ© trĂšs fĂ©minine, plutĂŽt garçon manquĂ©. Plus jeune elle avait la coupe courte avant de se laisser pousser les cheveux, se trouvant plus belle ainsi, on la pensait souvent lesbienne tellement elle Ă©tait rustre ⊠mais non. Elle nâavait jamais vouĂ© une quelconque attirance pour les femmes, elle nâavait jamais essayĂ©. Naturellement, elle prĂ©fĂ©rait les hommes, mĂȘme aprĂšs son viol, elle nâavait pas envie de connaĂźtre la rondeur de belles callipyges. Mais elle ne tirait pas un trait, elle allait lĂ oĂč la menait librement son envie sans se soucier des jugements. Le sexe câest le sexe, point barre. Un besoin, un simple besoin quâelle se devait dâassouvir. Dans le respect, chose quâelle nâeut pas la chance dâavoir avec ce barbare. Mais bon⊠le violet Ă©tait selon elle, lâĂ©quilibre entre deux Ă©lĂ©ment le froid et le chaud. Il Ă©tait incroyablement diffĂ©rent et pourtant banal. Neutre. Cette neutralitĂ© sans choix affirmĂ© dâun cĂŽtĂ© ou de lâautre lui convenait elle prit la finesse de la soie, elle Ă©tait toujours fascinĂ© par les choses dĂ©licates, des Ă©lĂ©ments qui lui Ă©taient souvent refusĂ©, de peur dâĂȘtre brisĂ© entre ses mains fermes et ses mouvement brusque. Autant prendre la plante qui lui plaisait le mieux. Ainsi, elle Ă©copa des filins fins, quâelle emporta avec elle pour sortir du labyrinthe par le haut des haies. Comme avant, les Candides Ă©taient prĂ©sents sur le balcon suspendu en sâoccupant tranquillement Quelquâun se nomme LĂ©mĂ©trus ? » Sâil Ă©tait bel et un Candide, elle trouvait ça sympa de la part des jumelles de l'orienter vers un confrĂšre. Il est ici. »Lâhomme lui tournait le dos, câest celui qui jouait Ă un jeu de rĂ©flexion avec un comparse plus jeune. En se retournant, il se rĂ©vĂ©la Ă Elana qui Ă©tait bien contente d'avoir un fil logique entre les Candides. Plus ĂągĂ©, bien plus mature. Il dĂ©gageait une grande assurance, nâayant pas peur de laisser paraĂźtre la manche gauche de son manteau se terminant en un noeud beaucoup trop haut. Il avait perdu un bras⊠ElĂ©ment que la jeune femme remarqua aussitĂŽt, comme quoi, ĂȘtre Candide et handicapĂ© n'empĂȘchait pas de rĂ©aliser ce mĂ©tier sans perdre son charme. Car lâhomme qui Ă©tait en train de tourner la tĂȘte vers elle avait un charme digne dâun lion. Bienvenue, Elana. Je vois que vous mâavez amenĂ© une offrande ? » dit-il aimablement en donnant un coup de menton en direction des crins quâelle avait ramassĂ©. Hum⊠Oui je lâai gagnĂ©. » dit-elle en jetant un regard Ă lâune des jumelles. Câest fort bon choix. Telle couleur relĂšvera votre regard rude, il embellira votre ĂȘtre Ă merveille. »Elana ne savait pas comment prendre ce compliment, a dire vrai elle ignorait si le violet allait embellir la duretĂ© de son regard si inanimĂ©. Mais elle prit le compliment comme il Ă©tait ne cherchant pas plus loin. Il fallait savoir entendre de jolies choses parfois, mĂȘme si lâesprit est en contradiction. Lâhomme fit un signe Ă son collĂšgue, signe quâil arrĂȘtait la partie et se redressa. Il lâinspecta un peu plus franchement que les autres, dâun regard Ă©trange et assurĂ©, comme sâil voyait quelque chose dâautre en elle. Et elle devait bien avouer quâelle Ă©tait un peu intimidĂ© par ce regard. Surement Ă cause de lâĂąge et de lâassurance de cet homme qui pourrait ĂȘtre son pĂšre. BĂȘtement, et pour ne pas dire Ă chaque fois quâelle Ă©tait en face dâun supĂ©rieur plus vieux quâelle, elle espĂ©rait au fond quâil voit quelque chose de bien et non un ĂȘtre banal sans saveur ou pire⊠de la dĂ©ception. Il fit un petit tour avant de se rendre en direction de la seule porte attenante au balcon lĂ©ger sourire gonfla sa barbe. Vous avez suffisamment goĂ»tĂ© Ă la verdure, Elana. Je vous mĂšne Ă quelques douceurs plus abruptes. »Il tourna la poignĂ©e puis sâengagea dans le couloir sans lâattendre. Il savait quâil serait suivi. Un peu plus loin, il tourna et sâenfonça jusquâĂ une destination prĂ©cise. Il lâattendait devant une porte Ă lâaspect quelconque. Pourtant, il y avait une inscription en plein milieu. Si elle parvenait Ă lire âLĂ©mĂ©trusâ, elle ne pouvait pas comprendre le rĂŽle inscrit en plus petit dessous le vieil homme lui sourit, il avait devinĂ© et jouait habilement de sa curiositĂ© comme lâavait fait Jague plus tĂŽt. Son regard dĂ©via vers la porte et il laissa couler quelques secondes avant de lui dire doucement Voici ma vie. »LorsquâElana ouvrit lâaccĂšs, une forte odeur de textile lui parvint. CâĂ©tait un mĂ©lange trĂšs dĂ©tonnant. Entre le cuir, les diffĂ©rents types de tissus mĂ©connus, les teintures, il rĂ©gnait Ă lâintĂ©rieur un artisanat extrĂȘmement poussĂ© et chĂ©ri. Son regard tomba sur une salle dont chaque mĂštre carrĂ© Ă©tait occupĂ©. Des mannequins en bois, des meubles, des Ă©tals, des armoires, des machines Ă tisser. DiffĂ©rents tonneaux. Certains fermĂ©s, dâautres laissant du linge tremper dans du liquide fort faisant penser Ă de l'ammoniac. Elle se demandait sâil le rĂ©coltait avec lâurine ou sâil avait une autre source. LĂ©mĂ©trus la laissa entrer avant de la suivre. Il se rendit directement devant son bureau, lĂ oĂč il avait vraisemblablement laissĂ© son uniforme de combat Natus. Il ouvrit sa veste pour se mettre un peu plus Ă lâaise et prit quelques parchemins sur son bureau. Il les consulta un instant puis il revint vers la Française qui Ă©tait en train dâinspecter de son regard dâaigle chaque endroit, comme pour se l'approprier et de dĂ©couvrir une sortie en cas de piĂšge. Un simple rĂ©flexe. Regardez, jeune amie. »Il lui ouvrit une arriĂšre salle dans laquelle se trouvait bien plus de mannequin en bois. Homme et femme, dans un parfait Ă©quilibre, il sây trouvait des tenues magnifiques et variĂ©es. Vyme lui avait expliquĂ© que les Natus ne quittaient lâuniforme que pour se marier. Ils ne faisaient pas dans la demi-mesure. MĂȘme sâil nây avait pas dâeffet de mode chez eux, ils avaient du goĂ»t pour savoir habiller les hommes comme les femmes. Et elle, qui nâavait aucune notion de mode, devait quand mĂȘme reconnaĂźtre que chaque ouvrage de tissus Ă©taient tous magnifiques. Il nây avait pas Ă dire ce peuple avait une sensibilitĂ© accrue pour la beautĂ©. Elle se rapprocha naturellement des vĂȘtements, laissant son regard courir sur les fines courbes dâune robe cramoisie, qui semblait si lĂ©gĂšre quâelle avait lâair de sâenvoler⊠un veston Ă©meraude aux arabesques florales trĂšs travaillĂ© mais loin dâĂȘtre ostentatoire. Tout Ă©tait un savoureux mĂ©lange entre le raffinement et le discret, rien de pĂ©tant, tout Ă©tait modeste et Ă©lĂ©gant Ă la fois. De bien drĂŽle de mĂ©lange difficile Ă obtenir comme cette robe moulante en sirĂšne portant des fleurs discrĂštes aux manches et sur les lâavoir laissĂ© Ă©tudier cet art qui Ă©tait le sien, LĂ©mĂ©trus prit les crins quâelle portait sur elle sans lui demander la permission. Il ne fĂ»t pas brusque, les prenant simplement de sa seule main valide pour en tester la texture et Ă©tudier la couleur de plus prĂšs. Son regard laissait paraĂźtre son expertise et une vie entiĂšre vouĂ©e au mĂ©tier de tailleur. La crĂ©ation aide Ă remplacer la destruction Elana. Nous allons y travailler ensemble...avec ceci. Ce sera votre oeuvre personnelle. »Il avait lentement agitĂ© la soie violette. La jeune femme se demanda si les crin allait ĂȘtre suffisant pour faire une tenue ou bien mĂȘme un haut. OĂč le verriez-vous pour sertir votre corps, mon enfant ? Comme ceci ? »Lui prĂ©sentant un mannequin complet de femme, son doigt accrocha une jarretiĂšre orange trĂšs sensuelle et romantique. Il Ă©tait Ă l'effigie des fleurs quâelle avait observĂ© sur la grandâplace. Ou ceci ? »Un brassard en forme de bijou de tissu. Il partait de lâĂ©paule pour descendre jusquâau coude avec Ă©lĂ©gance. CâĂ©tait trĂšs choix dâElana avait Ă©tĂ© fait rapidement, la jarretiĂšre aussi belle est-elle ne lui serait dâaucune utilitĂ©. Si elle escomptait se marier dans les mois Ă venir, cela aurait Ă©tĂ© un super cadeau, mais ce genre d'Ă©vĂšnement nâest pas prĂ©vu Ă court et long terme. Et puis, la jeune femme nâaimait pas avoir des objets sans signification ou utilitĂ©, le brassard ferait un chouette effet avec son uniforme de cĂ©rĂ©monie ou pour des prĂ©sentations civiles, quand l'uniforme doit ĂȘtre au placard ! Le brassard me semble ĂȘtre le meilleur choix. » Dit-elle en essayant de visualiser lâobjet sur elle. Oh voyons... » fit-il de lâair dâun vieux singe habituĂ© Ă voir les plus jeunes lui faire la grimace. Nulle question de choix, dâutilitĂ© pratique. Ce nâest point lâesprit acĂ©rĂ© qui doit choisir. Mais...ceci... »Il avait gentiment tapotĂ© lâemplacement de son coeur. Ce sera votre. PropriĂ©tĂ© qui ne souffre de nulle stratĂ©gie dâesprit. Mais bien du choix passionnĂ© de sa crĂ©atrice. »Elana avait haussĂ© les Ă©paules, elle faisait ses choix soient par commoditĂ© et elle nâavait jamais regrettĂ© jusqu'alors. Cependant, son geste simple, avait Ă©tĂ© stoppĂ© au moment oĂč la main de lâhomme sâĂ©tait approchĂ© de son cĆur, la jeune femme avait reculĂ© pour ne pas quâil la foule de ses doigts. Mais au contraire de ce pauvre Jague, la jeune femme nâavait pas eu un mouvement brusque muĂ© par une peur irradiante et sauvage. Plus un rĂ©flexe anodin de protection, comme le tĂ©moignait sa main stoppant celle de lâhomme. Elle se surprit intĂ©rieurement de ne pas sentir la peur lâinonder, peut-ĂȘtre Ă cause de lâĂąge de lâhomme en face ? Ou âbĂȘtementâ elle ne le considĂ©rait pas comme un prĂ©dateur sexuel qui allait la violenter sans autre forme de procĂšs quâun simple âbonjourâ. AprĂšs tout, on nâest pas censĂ© craindre une violence dâun âpĂšreâ ou dâun âgrand-pĂšreâ quand on est dans une famille Ă©quilibrĂ© et saine. Elle ignorait vraiment si câest Ă cause de ce simple fait quâelle nâavait pas eu autant peur, ou si cela Ă©tait peut-ĂȘtre dĂ» Ă autre chose, comme le fait que le geste ait Ă©tĂ© trĂšs rapide. En tout cas, son regard sâĂ©tait figĂ© dans celui de LĂ©mĂ©trus, avant de lui libĂ©rer la main et de rester lĂ oĂč elle Ă©tait. Le brassard me plait. Jâai dĂ©jĂ une idĂ©e de comment je vais le porter. » Dit-elle dâun air qui se voulait anodin pour relancer le sujet et occulter sa rĂ©action prĂ©cĂ©dente. Le Candide ne le prit pas mal. Il se laissa mĂȘme manipuler sans que ses rĂ©actions ne se fassent brusque. Lâhomme suivit sa pensĂ©e comme le courant dâun ruisseau. Puisquâelle esquivait cette rĂ©action, il la fuya tout autant. Câest parfait. Il faut un esprit crĂ©atif pour soulager la peine de lâĂąme. Je ne doute pas de celui qui anime votre esprit. »Elana nâĂ©tait pas une grande crĂ©atrice, elle nâavait aucun don ni mĂȘme goĂ»t pour ce genre de chose, sa mĂšre dĂ©testait quand petite elle lui faisait ses immondes dessins sans formes. Alors, elle se demandait si elle allait faire quelque chose de âbeauâ. Elle Ă©tait un peu septique. Je ne suis pas une artiste, mais vous si. » Aujourdâhui, vous lâĂȘtes... » lui assura-t-il avec un air de bras unique sâouvrit en direction du pupitre. Il ouvrit un recueil de parchemins et fit une selection quâil disposa devant la jeune femme. DiffĂ©rents types de brassards trĂšs esthĂ©tiques sâenfilant autant bras nu que par dessus un vĂȘtement. Il lui laissa le temps de rĂ©flĂ©chir puis, avec un sourire trĂšs paternel, il lui demanda de garder le parchemin et de le suivre. Il lâamena jusquâĂ une machine rudimentaire en bois. Voici un appareil Ă Ă©tirer le crin. Vous serez mon bras manquant... » lui dit avec une pointe dâhumour. Attachez chaque crin sur les embouts du haut et tirez les doucement, sans violence, jusquâĂ celui du bas. Faites le pour chaque jusquâĂ avoir un âlitâ de finesse. Allons...je vous guide. »Ătre douce...encore un petit challenge ici, mais elle sâemploya Ă faire le rĂŽle de second bras⊠elle avait des geste exagĂ©rĂ©ment lents et peu habiles, montrant bien le fait quâelle sâappliquait Ă combattre sa nature profonde de bourrine. Tout cela lui semblait si fragile quâelle redoutait le pire. Et d'ailleur une fausse manipulation brisa quelques crins. NavrĂ©... » Vous dĂ©butez. » lâencouragea LĂ©mĂ©trus. Je vais vous montrer. Ma main va se lier Ă la votre, nul outrage Ă cela. Apprenez... »Lâhomme entoura sa main calleuse autour de celle dâElana et glissa ses doigts entre les siens pour adopter une posture plus particuliĂšre. CâĂ©tait comme prendre un stylo, un crayon Ă papier, mais câĂ©tait le fil extrĂȘmement fragile du crin qui glissait longuement entre ses doigts. Dans un geste qui semblait naturelle, elle se contracta pour se dĂ©gager avant de calmer les tremblements de ses mains et prendre sur elle pour se laisser guider. Cependant tous ses sens Ă©taient en alerte. Je vous montre simplement. » ajoutait LĂ©mĂ©trus pour la mettre en confiance. Je mâĂ©carte sous peu. Voyez comme le crin fil en vos doigts. Avec grande douceur...en le guidant jusquâen extrĂ©mitĂ©. »Il lui sourit. VoilĂ . Essayez seule Ă prĂ©sent. »Lâhomme sâĂ©carta de plusieurs nâĂ©tait pas rassurĂ©e, elle sentait son coeur lui exploser la poitrine, son souffle lui manquer, mais elle dĂ©ployait des trĂ©sors pour prendre sur elle...surtout que rien de dommageable lui arrivait...la crise de panique nâĂ©clata pas...soulagement⊠son regard se posa sur les crins, alors que je juste avant il dĂ©visageait lâhomme, le surveillant dâun oeil rapace. AprĂšs quelques secondes pour se reprendre, la jeune femme reprit les gestes montrĂ©, elle avait la facultĂ© de refaire souvent Ă l'identique les choses, cela lâavait beaucoup aidĂ© pour prendre certaine expression ou mĂȘme remonter une arme. Cette fois, elle parvint Ă poser le crin. Sous les conseils avisĂ© de lâhomme, qui nâavait plus besoin dâimposer de contact, il lui fit longuement installĂ© tous les fils pour en former une nappe. A partir de cet instant, LĂ©mĂ©trus lui montra comment broder. Avec un outil minuscule, il pointait lâendroit Ă partir duquel Elana devait piquer et reprendre son fil. Cela demandait des compĂ©tences et une concentration trĂšs importantes. Tout dĂ©pendait de la volontĂ© dâElana. JâespĂšre ne pas vous Ă©touffer dâennui. » Confia LĂ©mĂ©trus. La libertĂ© de rejoindre mes autres compagnons est votre ! »En toute franchise elle Ă©tait tellement concentrĂ© quâelle ne rĂ©agit pas immĂ©diatement, loin dâĂȘtre douĂ© dans ce domaine, elle essayait dâĂȘtre la plus parfaite possible dans ses gestes. Sa langue sortait sur le cĂŽtĂ© de ses lĂšvres, pointant vers le haut. Un bout de langue sur ses lĂšvres albatres, le front un peu plissĂ© et le regard fixe, elle Ă©tait en totale concentration sur lâouvrage. Pardon ? Vous disiez ? » dit-elle se rendant compte que le Natus la fixait en attente de rĂ©ponse. Câest excellent travail. Reprenez... »Lâhomme la guida tout au long de lâouvrage. Il lâaida Ă reprendre et rĂ©cupĂ©rer toutes les petites erreurs de manipulation puis, au bout dâun moment, ils purent enfin dĂ©lier le crin de la machine. CâĂ©tait devenu une forme de toile de dentelle trĂšs belle, comme un napperon inachevĂ© qui attendait dâĂȘtre travaillĂ© dâune façon avait trouvĂ© le moyen de ramener un mannequin malgrĂ© son handicap. Il le prĂ©senta devant Elana, poinçonna le tissus contre le bras de celui-ci, puis tapota le tabouret sur roue pour que la jeune femme sây installe. Le plus important. Voyez ces crochets Ă cĂŽtĂ© de vous ? Prenez-les. » elle s'exĂ©cuta sans rien dire. LĂ©mĂ©trus posa le parchemin par dessus la toile enroulĂ©e. La belle image se calait parfaitement au-dessus du crin Ă©tirĂ©. Commençons par le plus gros. Percez le papier Ă chaque points que je signale et retirez. »Lâhomme lui montra un endroit Ă©loignĂ© pour un premier cet ouvrage Elana avait lâimpression de vivre autre chose, quâelle Ă©tait loin de son traumatisme et tout ce quâelle avait pu imaginĂ© depuis ces semaines⊠en toute franchise, elle ne savait pas ce quâelle faisait ici, mais ça lui plaisait bien de faire quelque chose qui change de son quotidien. MĂȘme si elle ne ferait pas ça pendant des heures et des heures. Dâun geste prĂ©cis, elle perçait les points marquĂ© par lâhomme,essayant de doser sa force, Ă©trangement elle ne sentait plus stressĂ©e, la boule quâelle avait constamment au ventre nâĂ©tait plus dans son esprit. Avec la rĂ©gularitĂ© du travail, le cĂŽtĂ© monotone, LĂ©mĂ©trus avait cessĂ© de donner des conseils. Ils travaillaient ensemble comme un maĂźtre et son Ă©lĂšve auraient fait dans un respect et une passion commune. Au dĂ©but, le travail ne voulait pas dire grand chose. Mais plus Elana prenait de crochet petits, plus le dessin commençait Ă se former par-dessus le parchemin. La pauvre silhouette artistique Ă©tait creusĂ©e de toute part, perforĂ©e et dĂ©truite par les crochets. Mais par-dessus, un magnifique brassard de trois Lions croisĂ©s, le symbole dâun Tairis, commençait Ă Ă©merger dâun violet trĂšs agrĂ©able. Le crin sâaffermissait, devenait plus solide Ă mesure des croisements et des noeuds que LĂ©mĂ©trus lui imposait de un travail ardu mais beau. Et câest Elana qui le faisait intĂ©gralement de ses temps fila plus vite que la jeune femme ne pourrait sâen apercevoir. Travail malgrĂ© tout physique, elle commença Ă se contorsionner, changer de place, sentir son dos se raidir. Elle transpirait mĂȘme parfois. Mais au final, lorsque le papier disparut, elle avait fait un brassard Ă lâeffigie du parchemin. En Ă©tant aussi prĂšs, la jeune femme pouvait discerner les imperfections et les petites erreurs que LĂ©mĂ©trus avait rattrapĂ©. Mais le Candide lâinvita Ă prendre du recul et elle trouva son oeuvre dâun point de vue brassard violet en triangle irrĂ©gulier. Partant de lâĂ©paule pour finir jusquâau coude. Une dentelle dâune douceur et dâune finesse infinie formant un symbole courant tout le long du bras. Comment trouvez vous votre oeuvre, ma jeune enfant ? »FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Elana avait du mal Ă se dire quâelle avait rĂ©ussi certe avec beaucoup dâaide un ouvrage aussi fin et beau. Un rictus tout Ă fait innocent s'esquissait sur ses lĂšvres avant que le masque froid ne reprenne le dessus. Que vous ĂȘtes un bon professeur. » dit-elle sincĂšrement, laissant son regard sur le brassard de triangle avec ce fier Tairis des plus sauvage. MĂȘme si le fauve nâĂ©tait pas son animal favori, elle le trouvait parfaitement adaptĂ© pour une parure de guerre. Vous savez ce quâest un cerf ? » Nullement... » fit-il avec un air intĂ©ressĂ©. Il attendait quâelle lui explique. Câest un animal noble au traits fin avec dâimmense cornes sur la tĂȘte... » elle ne savait pas comment dĂ©crire lâanimal, alors elle chercha son sac, quâelle avait laissĂ© Ă lâentrĂ©e de lâatelier, pour en sortir sa tablette, son fond dâĂ©cran Ă©tait un cerf. Elle lui montra. Elle essaya de voir sa rĂ©action. LĂ©mĂ©trus Ă©carquilla les yeux. Il Ă©tait davantage impressionnĂ© par la technologie que par lâimage. Il sây intĂ©ressa quâun peu plus tard. Lâon disait Atlante dotĂ© de curiositĂ©s folles. Comme portes vivantes et curieux objets transparents sur lesquels ils travaillent...mais ceci... »Il se gratta la barbe. Câest cette effigie que le coeur vous aurait dĂ©signĂ©, Elana ? » Câest lâun de mes animaux favoris oui. Je trouve quâil vous ressemble, vous avez la mĂȘme fiertĂ© et charisme. » dit-elle lui disant la vĂ©ritĂ© sur pourquoi, elle lui montrait cette image. Au dĂ©but il aurait pu paraĂźtre lion, mais au final au vu de sa dĂ©licatesse de sa sensibilitĂ©, elle trouvait quâil avait toute les qualitĂ©s de ce prodigieux animal souvent source d'inspiration pour plusieurs maisons du moyen Ăąge. Cela Ă©tait un peu sorti du chapeau, mais cette idĂ©e lui Ă©tait venu en regardant le Tairis sur son brassard. LĂ©mĂ©trus parut rĂ©flĂ©chir un instant. Il rendit la tablette Ă Elana et dĂ©clara Si vous me revenez, chĂšre enfant, ce sera notre prochaine oeuvre. Quâen dites-vous ? » Dâaccord » dit-elle simplement, en rangeant sa tablette dans son sac. Elle Ă©tait satisfaite que la dĂ©couverte ne soit pas que dans un seul sens. Autant pour lâanimal que pour la vue de la tablette qui avait Ă©tonnĂ© le Natus. Merci pour ce partage, vous faites trĂšs bonne Ă©lĂšve. »Son regard se tourna vers le chef-dâoeuvre. Il est temps de faire lâessai. Souhaitez-vous de lâintimitĂ© ? » Lâessai ? » demanda tâelle un peu perdue sur le coup. LĂ©mĂ©trus pointa le brassard de son bras. Telle oeuvre mĂ©rite de vous sertir. Pas de demeurer sur ce pĂąle mannequin. » En effet. » dit-elle en se levant, n'ayant pas de manche elle pouvait directement lâenfiler sans se changer. Elle regarda l'attache de lâensemble pour commencer Ă le dĂ©faire du mannequin. Le Natus lui expliqua comment procĂ©der avec un Ă©lan trĂšs pĂ©dagogique. Il Ă©vita dâĂȘtre intrusif, mĂȘme sâil devait parfois toucher le tissu de ses mains et, donc, approcher dangereusement des phalanges de Ravix. Une fois quâil lui donna la marche Ă suivre et quâelle se trouvait avec ce magnifique brassard qui lui donnait un air de combattante âspĂ©cialeâ, hors du lot. Câest parfait ! » lĂącha-t-il avec une forme de fiertĂ© en lâobservant. Plus de profondeur en votre regard. Il ne vous manquerait...que nouvelle coiffure. Une natte tressĂ©e je dirai. »Il leva ses mains dans un signe dâinterrogation. Voudriez-vous essayer ? »Elle lui fut reconnaissante dâĂȘtre aussi prĂ©cautionneux, en Ă©vitant de la toucher Ă©galement. Ses doigts volaient autour d'elle tel des papillons et elle admirait cette agilitĂ©, bien loin dâĂȘtre rouillĂ© par un lâĂąge et la guerre. Elle passa quelques secondes Ă regarder ce brassard hors normes, hors du commun qui lui plaisait beaucoup. Ce tigre, enfin ce Tairis Ă©tait si majestueux quâelle avait lâimpression dâĂȘtre transformĂ© non plus en simple petite bidasse mais en grand officier. Cela Ă©tait beaucoup trop pour son modeste bras de caporal⊠mais au fond, cela lui flattait lâĂ©go, elle qui admirait les grands de ce monde⊠un monde qui ne serait surement jamais le siens. Une natte ? » dit-elle pensive⊠elle avait toujours une queue de cheval ou une tresse. Cette fois, ces cheveux Ă©tait libre comme le vent, les seules fois oĂč elle Ă©tait en civil, ils Ă©taient libres. Vous arriverez en faire une avec une seule main ? » dit-elle plus curieuse qu'autre chose. Il ria de bon coeur. Pour toute rĂ©ponse, il lui dit Jâai deux filles Ă nattes fort comblĂ©es ! »Elana lui fit un sourire naturel amusĂ© par cette remarque. Pourquoi pas alors. Elles ont quel Ăąge ? » En ayant reçu lâautorisation de la jeune femme, LĂ©mĂ©trus tapota sur le siĂšge qui se trouvait Ă cĂŽtĂ© de lui, donnant sur les mannequins comme si cela servait Ă les admirer Ă distance. Il se glissa derriĂšre, au niveau du dossier, en premier pour quâelle comprenne oĂč il serait et comment il s'exercerait. Un instant, ma jeune amie, je vais chercher le nĂ©cessaire ! »Il sâĂ©loigna rapidement dans la piĂšce dâĂ cotĂ©, la laissant seule face aux mannequins et Ă toutes les dĂ©corations bien plus fine et ouvragĂ©es de LĂ©mĂ©trus. Son propre brassard appliquait une pression trĂšs lĂ©gĂšre qui chauffait un peu, laissant lâempreinte dâune impression Ă©trange mais pas dĂ©sagrĂ©able. Comme si quelquâun lui avait posĂ© la main sur lâĂ©paule mais quâelle ne le voyait pas. Une Ă©treinte douce et amicale, un peu le mĂ©lange de sa gentillesse et de celle du Natus. NĂ©anmoins, Elana ne sâen inquiĂ©tait pas outre mesure, cela nâĂ©tait pas suffisamment inquiĂ©tant pour quâelle se demande si câest normal ou non. Son regard Ă©tait perdu dans les ouvrages de cet artisan incroyable. Celui-ci revint avec un petit sourire, portant au niveau de son avant bras un rouleau de cuir quâil laissa se dĂ©baler sur les cuisses de son invitĂ©e. Ainsi, elle pouvait observer ce petit matĂ©riel, des poids, des baguettes, des ciseaux, qui donnait le sentiment dâavoir affaire Ă un coiffeur en herbe. Votre confiance est bien placĂ©e ! » lui murmura-t-il dâun air paternel tout en sâemparant dâun poids. Mes filles ne sont plus toutes jeunes. Leurs rires se sont transformĂ©s en passion et en zĂšle pour le combat. Jâai deux duellistes solides et fort bien nantie de leurs liens. Lâune a trente deux long-cycles. Lâautre prĂšs de quarante. Elles sont revenues vivantes de la Guerre des Sables. »Il lui avait expliquĂ© tout cela alors quâil sâexerçait de sa main libre. En attachant une part des cheveux dâElana avec un poids lĂ©ger, il prit lâautre partie quâil manipula pour dĂ©buter une belle natte quâil tressait avec agilitĂ©. Une seule main, les phalanges allaient et venaient, habituĂ©es Ă lâexercice. La française Ă©tait immobile, le laissant faire. Elle se demandait si cet homme surement grand pĂšre lui inspirait plus confiance quâun jeune homme. Dans lâintellect une personne ĂągĂ©e et responsable dâune famille ne viol pas.. Et pourtant la vĂ©ritĂ© nâest pas aussi belle. Mais bon, elle ne chercha pas Ă briser cette impression, retrouvant dans ce Natus, les gestes anciens de son grand pĂšre qui Ă©tait coiffeur. Elle lâavait peu connu, il Ă©tait mort dâun accident de voiture, percutĂ© de pleins fouet par un alcoolique. Câest pour cela que le pĂšre de Ravix avait voulu ĂȘtre infirmier pour soigner des personnes⊠en tout cas, cet homme Ă©tait mĂ©ritant et Ă©reintĂ© par des annĂ©es debout et au service des autres. Un homme doux⊠un homme qui Ă©tait le clichĂ© mĂȘme de ce mĂ©tier tenue gĂ©nĂ©ralement par des femmes. Et qui avait adoptĂ© son fils, ne pouvant pas faire grossir le ventre dâun autre homme. Elles sont solides. Elles sont venues me sauver de la prison qui Ă©tait mienne depuis que la pointe volante mâavait absorbĂ©. Je regrette simplement de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ pour elles. Mes braves filles...la Guerre les a changĂ©...malheureusement. »Il suffisait de peu de phrase pour en dire beaucoup⊠Elana tourna lĂ©gĂšrement la tĂȘte vers ce pĂšre qui devait souffrir de ce changement. Automatiquement, le Natus cessa sa petite danse des doigts et accompagna le mouvement pour lui Ă©viter lâinconfort de tirer les cheveux. Elle reprit sa position pour quâil continue s'excusant rapidement. Parfois, cette nouveautĂ© est bonne, mais dit ainsi, elle se demandait si ce changement nâĂ©tait pas simplement un traumatisme de guerre⊠les rendant plus aigrie ou bien moins rayonnante... Dans le mauvais sens ? » Vous savez. Les Natus naissent, vivent et pĂ©rissent lâarme Ă la main. On raconte des Atlantes que la Guerre est leur mĂ©tier. Chez nous, câest naturel, de passer ses heures Ă l'entraĂźnement. » amorça-t-il en reprenant son travail. Car il est de lâhĂ©ritage de notre peuple, au passĂ©, au prĂ©sent et Ă lâavenir, dâune certitude de la guerre. Nous nous prĂ©parerons toujours et Ă jamais Ă dĂ©fendre nos foyers, nos familles, nos amis. »Il marqua une pause dĂ©limitant la contre balance de ses propos. Mais cela ne fait pas de nous hommes et femmes insensibles aux horreurs que cela gĂ©nĂšre. Je sais DĂ©rida aigrie par tout ce quâelle y a vu. Quant Ă Elusyne...elle erre maintenant. Il nâest pas rare que je la retrouve, mĂȘme tard, assise sur ce rocher. Elle observe la Magna, son animation et sa beautĂ©...et elle pleure en silence. »Lâhomme haussa les Ă©paules. Jâai tout tentĂ©. Et je me conforte Ă les voir sourire encore de temps en temps lorsquâelles me rendent visite avec leurs Ă©poux et leurs enfants. Câest...lâessentiel. Nâest-il pas ? » Chez nous on appelle ça une dĂ©pression. » dit-elle directement. On voit des films des guerriers vivants pour la guerre sans se traumatiser de tout ça⊠quand on baigne rĂ©ellement dedans on se dit que les scĂ©naristes envoient du rĂȘve et des mensonges Ă pleins dâenfants qui rĂȘve dâĂȘtre un jour un militaire hors norme. Enfin bon, elle avait beaucoup de compassion pour cet homme et cette famille quâelle ne connaissait pas. Ce syndrome dâĂȘtre seul Ă un endroit et pleurer une nostalgie, elle en avait vu des frĂšres ou des soeurs dâarmes perdu sur des rochers Ă contempler le dĂ©sert et Ă envisager plus tard un coup de fusil... Je compatis LĂ©mĂ©trus ... »Le vieil homme ria discrĂ©tement et lui posa une main sur lâĂ©paule, celle oĂč son brassard ne se trouvait pas pour quâelle sente le contact. Pas de geste vif ni trop âtendreâ. CâĂ©tait un acte de remerciement pour cette gĂ©nĂ©rositĂ© gratuite. Vous avez bon coeur, Elana. Je prierai les Trois pour que vous le gardiez ! »Le contact ne dĂ©clencha pas la mĂȘme rĂ©vulsion, il fut tendu mais elle Ă©tait moins sur la dĂ©fensive. Une bonne chose. Elle se contenta dâun petit sourire ne pouvant hocher la tĂȘte. Oui, elle espĂ©rait bien quâelle garde ce coeur. Un sacrĂ© paradoxe pour une femme qui se fait surnommĂ© la machine, comme quoi elle nâĂ©tait pas si antipathique que termina la natte quâil chercha Ă faire pendre sur le cĂŽtĂ© de son Ă©paule mais il nây parvint pas. Vous manquez en longueur. » lui dit-il simplement. Deux pouces de long seraient un idĂ©al. Voyez, une fois tressĂ©e, votre natte pourrait aller pendre magnifiquement auprĂšs de votre brassard. »Il avait posĂ© son doigt Ă lâemplacement idĂ©al pour le lui faire comprendre. Au final, le Natus sortit deux petits miroirs de son cuir. Un quâelle pouvait diriger, lui tenait lâautre pour lui permettre dâobserver la natte tressĂ©e quâil lui avait fait. Elle descend depuis la base de sa chevelure en formant un triangle dessinĂ© de petites tresses avant que la principale ne descende jusquâĂ ses trapĂšzes. Ainsi prĂ©sentĂ©e, vous feriez nombre de victimes en Magna. Ne manquerait plus quâun sourire. »LĂ©mĂ©trus sâĂ©tait avancĂ© devant elle. Savez-vous le faire ? » lui dit-il en petite boutade avant de lui montrer toutes ses la place Elana lui tira la langue. Oh... » fĂźt-il en mimant une dĂ©ception exagĂ©rĂ©e. Moi qui attendait la radieuse expression dâune Atlante... » Si vous ĂȘtes sages » dit-elle taquine, mais elle avait esquissĂ© un petit rictus au coin de ses lĂšvres amusĂ©es. En tout cas, elle devait quand mĂȘme reconnaĂźtre quâelle Ă©tait jolie ainsi coiffĂ©e, cet homme avait des doigts de magicien. Elle avait vĂ©ritablement la classe ⊠manquait plus que des fringues plus sĂ©rieux que sa combinaison Ă haut fleuris⊠Vous avez un don de magicien pour embellir tout ce que vous touchez ! » dit-elle sinciĂšrement. Merci. Mais vous ĂȘtes lâorfĂšvre de votre propre beautĂ©, dame. Je nâai fait quây ajouter quelques formes Ă un ĂȘtre dĂ©jĂ trĂšs Ă©lĂ©gant. » rĂ©pondit-il avec la mĂȘme sincĂ©ritĂ©. En avez-vous conscience ? »Une trĂšs jolie phrase, il va sâen dire. Une belle formulation qui ferait chavirer le coeur de beaucoup de femme sujette Ă apprĂ©cier ce genre de compliment, mais sur Elana qui Ă©tait un peu dans le dĂ©ni et surtout qui ne se considĂ©rait que mĂ©diocre, cela nâavait pas fait mouche. MĂȘme si au fond, elle prenait la flatterie se disant que les Natus avaient toujours une belle maniĂšre de vous dire les choses. Que de modestie⊠il faut savoir reconnaĂźtre son talent. » dit-il sobrement en se dĂ©tournant du reflet du miroir. Cela allait ĂȘtre difficile de choisir entre ces candides, mais elle savait dĂ©jĂ quâelle reviendrait le voir pour le plaisir de partager un peu de temps avec lui en tant que personne et artisans. Et sa beautĂ©. » insita LĂ©mĂ©trus en souriant. Il recula de quelques pas, sa dĂ©marche montrant bien que leur temps Ă©tait dĂ©jĂ Ă©coulĂ©. Si vous choisissez ma compagnie, Elana, je vous apprendrai Ă rĂ©vĂ©ler et accepter votre beautĂ©. Jâen ferai pour vous une aussi belle aventure que ce brassard qui fait honneur Ă ce quâil y a âen dedansâ de vous. Vous mĂ©ritez amplement de le dĂ©couvrir. »Elana ne releva pas l'insistance du Natus, pour elle cela Ă©tait clos et elle ne voulait pas en entendre plus. Vous avez toujours une belle maniĂšre de parler dans votre culture. En tout cas, mĂȘme si je ne vous choisis pas aujourd'hui, jâaimerai bien vous revoir. » Comme toujours elle restait assez franche disant ce quâelle pensait et ressentait. A une condition, mon amie. Venez avec les Ă©toffes Natus qui attirent votre regard et nous entreprendrons plus grand projet encore. Ensemble, comme pour votre ornement. » Il lui sourit et couvra sa main unique de son atelier. Je suis ici tous les jours, vous mây trouverez. »Dans ce cas, elle devrait prendre Iza avec elle pour un shopping pĂ©gasien...Rien que d'imaginer la toubib ici, elle Ă©prouvait une douce chaleur agrĂ©able. Elle Ă©tait certaine que malgrĂ© le manque dâun ciel et dâun soleil Iza allait adorer cet endroit et surtout les personnes quâelles rencontreraient au dĂ©tour dâun marchĂ© ou dâune boutique. Cela Ă©tait un peu gĂȘnant d'entendre quâils feront ensemble un grand projet⊠un relooking en somme. Mais bon, dans les mains de ce magicien elle se sentait en confiance. Elle se fit la remarque quâelle lâaccordait un peu trop facilement dâaillieur. Entendu. » Son regard dĂ©via sur son brassard avec cette douce chaleur, comme si la tempĂ©rature sâharmonisait avec celle de son corps⊠telle un baume. Ce nâĂ©tait pas dĂ©sagrĂ©able, mais comme la sensation ne passait pas, elle commençait Ă se demander si cela Ă©tait normal. Surtout que lâouvrage Ă©tait posĂ© sur son bras nu, il serait dommage de faire une rĂ©action allergĂšne ici. Est-ce normal que le brassard est chaud ? » Câest le crin que vous avez choisi... » fit-il simplement avec un petit sourire taquin, signe quâil ne le lui avait pas rĂ©vĂ©lĂ© exprĂšs pour quâelle le dĂ©couvre. Celui-ci vous offre douce chaleur, dâautres sont plus froid. » ça va ĂȘtre toujours le cas ? » DĂ©cidĂ©ment ces fleurs sont vraiment incroyables⊠elle espĂ©rait que les botanistes sây intĂ©ressent de plus prĂšs. Cela dĂ©pend. Le crin concentre la chaleur de votre ĂȘtre et vous la redistribue. Elle sâen nourrit ainsi pour demeurer aussi souple et doux que vous le ressentez prĂ©sentement. NĂ©anmoins...si vous ne le portez plus, le crin va sâappauvrir du manque de chaleur puis mourir. Il sera aussi fragile quâune feuille de parchemin et cĂ©dera tout aussi facilement. »LĂ©mĂ©trus haussa des Ă©paules. Ainsi se compose ce tissu particulier. Une façon dâobliger la femme rude Ă laisser place Ă Elana la Belle. » Le Natus avait placĂ© des intonations pour lui faire comprendre le principe sans pour autant insister sur son potentiel de sĂ©duction. Il pointait surtout le fait que ça plairait peut-ĂȘtre Ă Elana dâĂȘtre obligĂ©e de le mettre de temps en temps pour le garder aussi souple et rĂ©sistant. Que ce serait une excuse et une raison de se laisser aller Ă une autre nature que la rigiditĂ© militaire. Ainsi ce nâest pas un objet quâon pouvait laisser dans le placard et le ressortir une fois par an pour faire bonne impression au nouvel an. Câest un vĂȘtement âvivantâ, un peu contraignant mais assez mystique voir encore une fois magique au yeux dâElana qui avait vraiment lâimpression dâavoir quelque chose dâunique, comme une parcelle dâĂąme. Quelque chose qui ne peut ĂȘtre portĂ© que par elle. Les deux ne sont pas incompatible. » dit-elle mĂȘme si elle sâen voudrait de lâĂąbimer. Comme bon vous semblera. Ce bijou est vĂŽtre dĂ©sormais. » Le brave tailleur ne ferma pas immĂ©diatement la porte de son atelier. Avec un fin sourire paternel, il lui glissa en guise dâencouragements Appelez et je viendrais. Je suis Ă votre service, Elana Ravix. »En rĂ©ponse, Elana lui fit un sourire franc, touchĂ© par cette rencontre et des mots, certe simple, mais empli de sincĂ©ritĂ©. ĂlĂ©ment auquel elle Ă©tait sensible. FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ La Française venait de conclure sa rencontre avec le plus vieux des Candides de lâAntre des Ăgarements. Une pensĂ©e un peu futile lui venait en tĂȘte avait-il aussi eu des actes charnels ou se contentait-il de soigner Ă sa maniĂšre avec son art des plus raffinĂ© ? SĂ»rement, mĂȘme si elle avait du mal Ă imaginer dans cette croyance dĂ©bile que les anciens nâont plus de vie de ce cĂŽtĂ© lĂ . En fait, elle Ă©tait presque déçue que la fine Ă©quipe de lâescouade ne pouvait vivre ça avec elle, cela donnerait quelques leçons Ă Rita qui Ă©tait persuadĂ© quâElana allait s'envoyer en lâair toute la journĂ©e. Ils nâallaient jamais la croire si elle leur raconte les âintroductionsâ de chaque candides. Enfin quâimporte, cela lui allait, pour le moment elle rencontrait des personnes singuliĂšres et intĂ©ressantes. Le choix Ă©tait de plus en plus difficile. Elle retrouva assez facilement son chemin pour retourner au balcon suspendu. Il ne restait pas plus que deux personnes. Les deux autres Natus avaient donc disparu quelque part. Un homme solide attablĂ©, dĂ©sormais seul devant son jeu, et la blonde harpiste qui laissait glisser ses doigts sur les cordes. Elle jouait divinement bien, la musique calme et apaisante coulant dans les environs comme une petite riviĂšre Elena sâen approcha, elle remarqua combien elle Ă©tait jeune et pleine de vie. Elle ressemblait Ă sây mĂ©prendre Ă Vyme, ce qui pouvait ĂȘtre assez perturbant, mais avec une forme de maturitĂ© supplĂ©mentaire. Peut-ĂȘtre Ă©tait-elle plus sage et moins aventureuse que la jeune Natus qui avait voulu discerner les trophĂ©es de son amie alors quâelle se changeait sans lâombre dâune pensĂ©e malsaine. Vous voilĂ bien apprĂȘtĂ©e... » la complimenta la harpiste en jouant des notes pour accompagner sa phrase. Elana baissa la tĂȘte vers sa crĂ©ation commune avant de porter son regard sur cette muse. Et si...je vous invitai Ă suivre la musique ? »Cette candide ne sâĂ©tait pas prĂ©sentĂ©e. Elle joua, comme les autres, de la curiositĂ© de la Française...Heureusement quâelle lâĂ©tait... Elle pointa du menton la porte qui se trouvait juste Ă cĂŽtĂ© dâelle. On raconte des Atlantes de grands aventuriers assoiffĂ©s de dĂ©couvertes et Ă©preuves. Voyons voir si la vĂŽtre est toujours aussi vive...entrez... »Une flopĂ©e de notes trĂšs douces ponctuĂšrent son ton gentiment dĂ©fiant. Si vous lâosez... » Les Atlantes osent toujours. » affirma Elana sans plus attendre. Ah oui ? Vous me montrez ? » La fameuse porte sâouvrait sur une Ă©chelle unique qui sâenfonçait dans des profondeurs incalculable. Comme sâil sâagissait dâun puit sans fond, les barres en mĂ©tal composant chacune des marches sombraient jusque dans les tĂ©nĂšbres. Naturellement Elana fronça les sourcils, lâhabitude des coups fourrĂ©s dans des coins sombres y Ă©tait pour beaucoup. Or, il nâavait rien dans ce monde, du moins dans lâantre qui devrait ĂȘtre dangereux ou malveillant pour elle. De ce principe elle dĂ©cida de sâengouffrer dans ce creux noir aprĂšs avoir lancĂ© un regard Ă la harpiste pour rĂ©pondre sa provocation. Elle lui rĂ©pondit dâun sourire ravi pour avoir su faire descente lui demanda beaucoup de temps, dâautant plus que des cordages avaient Ă©tĂ© tissĂ©s Ă partir dâun moment pour former une nasse difficile Ă franchir. Un filtre qui se rĂ©pĂ©tait tous les dix mĂštres pour amortir et empĂȘcher toute chute mortelle. Lorsque Elana songea quâelle Ă©tait descendue bien au-delĂ du rez-de-chaussĂ© de lâAntre et quâelle continuait encore, la lumiĂšre naturelle des cristaux sâ ne lâempĂȘchait de remonter... Mais elle voulait continuer sa descente pour voir ce quâil y avait en commençait Ă devenir physique. Plus Elana poursuivait, plus la lumiĂšre s'attĂ©nuait, Elle se demandait bien oĂč elle allait atterrir⊠cela ne lâangoissait pas spĂ©cialement, nĂ©anmoins elle commençait Ă se demander si elle nâallait pas pĂ©nĂ©trer dans lâantre souterraine de la terre Natus. Les cristaux de minerai de feu Ă©taient en train de devenir de plus en plus rare, la laissant dans une pĂ©nombre inquiĂ©tante. Sa respiration devenue un peu plus rapide rĂ©sonnait dans le conduit dont elle ne pouvait plus discerner la porte tant elle avait descendu. Mais finalement, alors quâelle aurait pu penser cette abysse sans fond, elle remarqua de la lumiĂšre tout en bas. Pas beaucoup mais juste de quoi matĂ©rialiser sa ligne dâ elle y parvint, la parachutiste fĂ»t surprise par le tout nouveau panorama qui sâoffrait Ă elle. CâĂ©tait une cave dont les parois avaient Ă©tĂ© retravaillĂ©. Mais lĂ , en face, se trouvait des cristaux de tailles diffĂ©rentes. Ils partaient dans tous les sens, une vĂ©ritable forĂȘt de couleurs chatoyante sous fond de roche cuivrĂ©e. CâĂ©tait eux qui fournissait la lumiĂšre. Il nây avait plus de minerai de un âprodigeâ natus. Entre les Ă©tranges plantes et maintenant ces cristaux, elle Ă©tait servi en beautĂ©...et dĂ©couvertes faisait trĂšs chaud et il y avait beaucoup dâhumiditĂ© qui commençait Ă se gorger dans ses vĂȘtements, cela nâĂ©tait pas agrĂ©able⊠autant transpirĂ© dans son uniforme Ă©tait ânormalâ mais dans des vĂȘtements aussi fins que sa combinaison, elle n'apprĂ©ciait pas de les tremper. Tout cela commençait Ă former un brouillard qui, Ă©trangement, nâĂ©tait pas si dĂ©rangeant. CâĂ©tait comme entrer dans un sauna tout habillĂ©. Entrer dans un endroit mystique et inconnu qui semblait lâavoir attendu depuis une belle petite harmonie dâaccords vibra dans la caverne. La harpe joua un morceau sublime, trĂšs doux et gai, qui se rĂ©pecutait sur les parois, faisant rĂ©sonner par Ă©cho les cristaux de toutes tailles en une Ă©trange synergie. Encore une partie de cache-cache⊠la Natus devait avoir un autre chemin pour lâavoir devancĂ© durant sa descente. Le regard de la petite blonde parcouru lâendroit, elle ne voyait encore rien, ses prunelles dĂ©lavĂ©es rebondissait sur le miroir des cristaux Harpiste lui avait dit de suivre la musique. Mais pour cela, elle devait traverser cet assemblage chaotique et malgrĂ© tout magnifique. Un jeu oĂč elle devait se contorsionner, sâaventurer, sâenfoncer vers lâinconnu avec son courage et surtout ne pas se retrouver nue en ayant dĂ©chirĂ© ses vĂȘtements pas du tout adaptĂ© pour de la spĂ©lĂ©ologie. CâĂ©tait trĂšs clairement ce que la jeune Candide lui avait proposĂ© de lâaventure. Une aventure quâelle Ă©tait prĂȘte Ă dĂ©couvrir, puisqu'elle nâavait pas quittĂ© la terre pour faire de la final, le jeu de piste, se dĂ©finissait par un simple couloir tapissĂ© de ces dĂ©boucha dans une caverne moins grande mais tout aussi belle. Un espace demeurant vaste et tapissĂ© dâune myriade Ă©toilĂ©e sur sa voĂ»te. Elle Ă©tait trop rĂ©guliĂšre pour ĂȘtre naturelle mais cela nâenlevait rien de son charme bien au contraire. Des multiples pierres prĂ©cieuses, le fameux minerai de feu, et autres pierres lumineuses se cotoyaient en un ballet Ă©trange, Ă©tonnant. Elles formaient des constellations se mĂ©langeant les unes aux autres sans fournir trop de lumiĂšre. La parachutiste Ă©tait toujours dans la pĂ©nombre et elle planta ses pieds dans un petit ruisseau dâeau fraĂźche qui, enfin, la soulagea de lâhumiditĂ© oppressante des lieux. Mais il Ă©tait trop tard, son dos Ă©tait trempĂ© et la couleur rose pĂąle Ă©tait devenue rose foncĂ©. Prenez place... » chantonna la Candide, quelque part dans cette cave, en jouant de sa harpe. Tout comme sa musique, Elana remarqua quâelle avait une voix aussi envoĂ»tante que lâinstrument quâelle menait dâune main de maĂźtre. Retirez vos vĂȘtures. Pas de regards sur votre peau...pas de jugements... »Pour la française, se dĂ©vĂȘtir nâĂ©tait pas un problĂšme, elle nâavait pas de pudeur et en plus il y avait une autre femme. Le risque Ă©tait bien moins grand pour son traumatisme. Elle chercha la Candide, quâelle ne voyait pas. Mais elle Ă©tait forcĂ©ment lĂ , quelque part, harmonisant de ses accords. Une musique plaisante qui nâĂ©tait ni ennuyante ni saoulante. Bref, quelque chose de recherchĂ© et d'adaptĂ© pour lâendroit. Bien entendu, elle demanda Ă la maĂźtresse des lieux, le pourquoi de cet âordreâ. Je vous emmĂšne en voyage mon amie. Il est prĂ©fĂ©rable dâĂȘtre confortablement installĂ©e, ne trouvez-vous pas ? » Lui glissa-t-elle pour toute rĂ©ponse. Je trouve. » dit-elle Ă la question, la candide lui conseillait de retirer ses vĂȘtements parce quâelle faisait face Ă un bassin naturel. Son petit ruisseau venait se jeter dedans. Lâeau semblait en Ă©bullition, parcouru par de nombreux remous. Bienvenue dans le spa version naturel des Candide invisible continuait de jouer. La lumiĂšre Ă©tant plus vive au fond du bassin quâĂ lâextĂ©rieur, lâeau prenait une lĂ©gĂšre teinte fluorescente qui nâavait pas lâair naturelle. Pas de paillettes ou de froufrous Ă outrance, heureusement, pour ne se limiter quâĂ ce simple effet halogĂšne. Le lieu Ă©tait dĂ©jĂ de base incroyable pas besoin dâajouter plus... Si vous lâosez...installez vous...et dĂ©tendez-vous, Elana. »Au centre du bassin, un ornement en pierre cerclĂ© dâun amas de cuir rembourrĂ© semblait former un chevalet en siĂšge. CâĂ©tait fait pour sây plaquer tout en restant dans lâeau en prĂ©sentant son dos vers lâextĂ©rieur. Des accoudoirs, un repose tĂȘte, tout semblait avoir Ă©tĂ© pensĂ©. La Candide la dĂ©fiait de sây placer parce quâelle avait forcĂ©ment une idĂ©e en tĂȘte. Son petit moment ne se limiterait pas quâĂ apprĂ©cier un bain Ă remous Natus. Il y avait autre chose⊠Et elle se demanda si cela nâallait pas ĂȘtre un massage⊠un massage nue. Un peu Ă©trange pour elle, qui nâavait jamais mit les pieds dans un institut de beautĂ©, mĂȘme pour se faire Ă©piler. Un bon rasoir faisait bien l'affaire. Ne voyant pas la belle blonde, elle dĂ©cida de retirer son combinaison, elle se contorsionna un peu pour descendre la fermeture Ă©clair dans son dos⊠puis retira ses chaussures pour que le vĂȘtements Ă©lĂ©gant tombe sur son corps lĂ©gĂšrement bronzĂ© grĂące aux bons soins des manoeuvre de Calahan. Ne voulant pas quâils trainent sur le sol, elle trouva la grandeur dâun des cristaux parfait pour lui servir de porte manteau improvisĂ©. La suite de ses sous-vĂȘtements Atlantes qui seraient apparemment des armes redoutables pour rendre dingue le regard des Natus, rejoignirent la combinaison fleurie. Elle eu un lĂ©ger frisson, ĂȘtre âseuleâ dans cet endroit et nue comme un verre, lui donnait quelques Ă©tranges sensation, comme celle de se baigner nue la nuit dans un lac en sachant quâelle pourrait ĂȘtre surprise par les collĂšgues plus loin⊠En tout cas, elle pĂ©nĂ©tra dans les ondes, sâamusant de voir sa peau prendre les couleur du bassin et quâelle avait lâair dâun âalienâ. MĂȘme si la chaise longue avait tout lâair dâĂȘtre faite pour ĂȘtre chevauchĂ©, Elana l'essaya en collant son dos vers le dossier, pour voir le plafond de cristaux et tester le âmobilierâ. Mais cela lui Ă©tait trop inconfortable et elle pivota pour se mettre dans la bonne position, tout en laissant son regard parcourir lâendroit ⊠elle ne pouvait pas nier que cela Ă©tait plaisant et surtout cette musique donnait au lieu un aspect encore plus âreposantâ comme si les notes dĂ©tendaient chacun de ses muscles si souvent sollicitĂ©s. Maintenant, dĂ©tendez-vous... » lui conseilla-t-elle dâune voix trĂšs douce. Ne luttez pas, laissez vous porter. »La musique coula petit Ă petit. Jamais la mĂȘme mais toujours aussi envoutante. La parole de la Candide au nom inconnu vibrait dans cette cave dâune façon omniprĂ©sente. Cela donnait la sensation de prĂ©sence sans forcĂ©ment ĂȘtre fixĂ©, Ă©piĂ©. Et cette musique qui sâaccordait avec la fausse Ă©bullition de lâeau. Cette eau qui nâĂ©tait pas si chaude et lui offrait un dĂ©licieux contraste entre la chaleur du sauna naturel et le refroidissement galopant sur la surface de ses cuisses. CâĂ©tait comme s'emmitoufler dans une couverture humide, rafraĂźchissante, pendant un Ă©tĂ© Ă©touffant. Lorsque vous sentirez le moment venu, dites-le moi. Et nous voyagerons ensemble... »Se dĂ©tendre, voilĂ une belle difficulté⊠se laisser aller⊠Elle ferma les yeux essayant de penser aux exercices de relaxations que lui avait conseillĂ© la psychologue...cela ne marchait jamais, mais ici, peut-ĂȘtre que dans ce contexte elle pourrait parvenir Ă ĂȘtre une âloqueâ. Elle inspira profondĂ©ment, laissant son esprit sâĂ©garer avec la musique, le laisser courir a plusieurs images et pensĂ©es toutes aussi diffĂ©rentes et sans liens. Et comment se nomme la capitaine de notre navire ? » tenta tâelle. Cela Ă©tait difficile dâĂȘtre âdĂ©tendueâ et elle se demandait quand serait ce âmomentâ dont elle parlait... Jâaffectionne lâidĂ©e dâĂȘtre baptisĂ©e de ceux qui mâapporte leur attention. » rĂ©pondit-elle aprĂšs avoir jouĂ© dâun lĂ©ger suspens, marquant une pause pour que ses paroles nâentravent jamais sa musique. En quel nom me voyez-vous, Elana ? » Quand jâen saurai plus sur vous je vous appellerai. » dit-elle simplement. Elle nâĂ©tait pas imaginative alors bon lui trouver un prĂ©nom allait ĂȘtre une lourde rĂ©flexion. Mais la parachutiste dĂ©cida de se prendre Ă ce jeu. Soit. » conclut-elle doucement. Maintenant laissez-vous bercer... »La musique se mua en quelque chose de plus rĂ©gulier, plus envoĂ»tante encore, et elle murmura dâune voix diffĂ©rente et plus insidieuse Inspiration...expiration...inspiration...expiration...lâeau est bonne...lâonde danse sur votre peau...et belle musique vous gĂąte vos oreilles. Glissez... »Elana tourna un peu la tĂȘte en fronçant les sourcils, comme pour chercher la Natus et cela Ă©tait le cas. Vous comptez faire de lâhypnose ? » Mon art est diffĂ©rent. Il ne fonctionne que si vous suivez le chemin avec moi. »Elle ria doucement. Voulez-vous bien vous dĂ©tendre, Elana ? Et vous laisser conduire ? »La jeune femme esquissa un rictus, typiquement une rĂ©flexion dâun hypnologue ça⊠se laisser guider âŠ. Elle ne pouvait pas l'expliquer, mais cela lui semblait ĂȘtre quelque chose de âtropâ comme une concession de devoir se laisser justement guider. Pourtant elle Ă©tait militaire, habituĂ©e Ă suivre et Ă obĂ©ir⊠hors le contexte n'Ă©tait pas celui de lâarmĂ©e et cet asservissement quâon lui demande chaque jour⊠elle dĂ©cida nĂ©anmoins de se forcer de courber lâĂ©chine et dâarreter de resister surtout quâelle ignorait pourquoi⊠elle referma les yeux en lĂąchant Tant que je ne percute pas la voiture devant moi. » un trait dâhumour pour masquer sa lutte. Au moins, elle nâavait pas de drogue pour lâ Natus ne lui rĂ©pondit pas. Elle ignorait totalement lâidĂ©e de vĂ©hicule, de circulation, et donc dâaccident. Lâimage quâavait Elana nâĂ©tait donc pas partagĂ©e mais la musicienne Ă©tait satisfaite de la voir poser sa tĂȘte sur le coussin qui servait Ă cet effet. Du haut de son perchoir, au-dessus de sa tĂȘte, elle la mirait comme si elle Ă©tait assise au sommet dâune branche, bien Ă lâabri dans la pĂ©nombre. Elle se mit Ă jouer doucement, une bonne dizaine de minutes, ce qui Ă©tait assez long. Juste de quoi lâobserver, mirer ses gestes que la lumiĂšre du fond du bassin faisait miroiter, vĂ©rifier quâelle se dĂ©tendait. Le moment venu, elle se mit lentement Ă parler, dĂ©tachant bien ses mots pour quâelle ne fasse aucun effort pour les comprendre. En lâĂšre premiĂšre des Natus, un jeune vigoureux sâen alla auprĂšs de sa chasseresse Ă conquĂ©rir son coeur. Comme Ă chaque jour, il venait et repartait. Jamais lassĂ©, toujours coeur battant, il buvait de son image et de sa personnalitĂ©. »Pendant ce temps, Elana sentit des Ă©claboussures dâeau froide perler depuis le centre de ses omoplates et descendre longuement le long de sa colonne vertĂ©brale. Cela la fit frissonner, mais elle resta immobile Ă©coutant le dĂ©but du rĂ©cit de la jeune femme. Elle se demandait sâils savaient quâelle adorait les histoires ou bien si ce peuple aime naturellement narrer des contes. DĂ©sireux dâaccrocher son lien Ă effort sĂ©ducteur, il lâinvita un jour Ă perfectionner son art de la chasse. Lui qui nâĂ©tait que concepteur dâarc pensait pouvoir donner la leçon. âVoit ma mainâ dit-il en lui montrant. âVoit comment je procĂšdeâ assurait-elle, certain dâavoir trouvĂ© lâintĂ©rĂȘt de la chasseresse. Celle-ci, pleine de malice et de belle joie de vivre, se laissa conduire Ă leçon. »Les Ă©claboussures Ă©taient devenues un peu plus nombreuses. Elles Ă©taient remontĂ©es jusquâĂ ses Ă©paules, diffusant des perles de sensation froide dans la chaleur qui cernait tout le haut de son corps. Les gouttes glissaient depuis ses Ă©paules pour longer le long de ses flancs et disparaĂźtre juste au niveau de ses hanches, lĂ oĂč lâeau fraĂźche bouillonnait. Etrangement, ces gouttelettes descendaient lentement...pas comme de lâeau...mais plutĂŽt comme une huile laissant une pellicule de fraĂźcheur agrĂ©able sur son passage. La jeune femme commençait Ă trouver cela Ă©trange⊠elle se concentrait sur les paroles de la Natus pour ne pas s'inquiĂ©ter de ces eaux qui ne semblaient pas ĂȘtre ânormalâ. NaĂŻf, il lui montra comment tenir lâarc, comment tenir la flĂšche, comment viser sur les cibles de fortune quâil avait installĂ© Ă la hĂąte. La chasseresse aima feindre telle innocence, elle qui aimait le rire, la blague, et le contact de ce prĂ©tendant si attentionnĂ©...mais quelque peu injurieux. »Et toujours, sa harpe accompagnait Ă merveille le quâelle Ă©tait en train dâamener la chute de lâhistoire, Elana sentit que son dos sâĂ©tait trĂšs lĂ©gĂšrement engourdi sous un curieux effet. Comme un fourmillement au travers duquel elle commençait Ă percevoir petit Ă petit une pression, un contact, une paire de mains qui caressaient lentement le centre de son dos en dĂ©liant minutieusement des parties trop rudes. Une dĂ©livrance de pression en dedans alors que ce contact Ă©pidermique Ă©voluant en prenant tout son temps. Sans sâaventurer trop haut, ni trop bas. DĂ©lier ses muscles crispĂ©s jusquâĂ ce quâils se dĂ©lassent bien, glissant sous lâeffet de cette huile qui pĂ©nĂ©trait ses chairs pour les Ă©tait Ă©trange, Elana sentait le contact de quelquâun, elle sâĂ©tait lĂ©gĂšrement tendu, prenant sur elle...mais la harpe jouait encore et la voix ne semblait pas avoir bougĂ©e⊠avait-il des jumelles une nouvelle fois ? Ou bien lâeau Ă©tait âmouvanteâ mais cette derniĂšre solution lui apparaissait comme Ă©tait trop proche de la science fiction⊠Elle crevait dâenvie de se retourner, mais prĂ©sentait que cela âfoiraitâ lâeffet de la candide, alors elle resta sage. Elle le lui avait dit il fallait quâelle se laisse conduire, quâelle se laisse bercer. Ce nâĂ©tait plus aussi simple maintenant quâune prĂ©sence hypothĂ©tique massait son dos alors quâelle Ă©tait assise, sur ce piĂ©destal de pierre, entiĂšrement nue. Mais la Candide poursuivit tranquillement, de sa voix apaisante, montrant quâil nây avait aucune menace. Tu peux le faire ! Encouragea le naĂŻf en tenant les bras de la sĂ©ductrice. Mais Ă©tonnamment, celle-ci tira sa flĂšche Ă moment opportun, Ă son attention dĂ©tournĂ©e. Celle-ci vola et frĂŽla la cible, lâĂ©raflant si doucement quâil nây en eut nulle trace. »Petit Ă petit, la paire de main gagna du terrain et Ă©tendit son oeuvre sur les prochains muscles. Il nây avait pas encore de pression trop appliquĂ©e, le massage se faisant par un lĂ©ger contact et de douces caresses. La Harpiste fĂźt voler ses doigts sur ses cordes pour annoncer la chute. Il lâembrassa tendrement ce jour-lĂ , lui promettant de remonter avec elle chaque jour en cet entraĂźnement pour lâaider Ă lây parfaire. La belle se laissa aller Ă cette douce tendresse et lui avoua en ĂȘtre ravie. Ils se quittĂšrent, coeurs animĂ©s dâun cĂŽtĂ© et de lâautre, esprits rĂȘveurs. Et lorsque le naĂŻf monta dans sa chambre, mirant la petite installation d'entraĂźnement depuis sa fenĂȘtre, le doute lâaissailla soudainement. Il dĂ©cida dâouvrir entiĂšrement la porte restĂ©e entrouverte de son armoireâŠ.pour y dĂ©couvrir la flĂšche droitement plantĂ©e entre les deux yeux de lâesquisse de dessin quâil avait fait dâelle. Maintenant quâils sâĂ©taient liĂ©s, il nây avait plus nul besoin de cette image...la sĂ©ductrice lâavait tuĂ© pour la remplacer, vivante. »Les mains la perturbait, elle en avait du mal Ă se laisser aller par moment⊠elle se concentrait sur lâhistoire essayant de retenir sa pulsion de se tourner pour voir ce quâil y avait derriĂšre elle⊠en tout cas, lâhistoire Ă©tait assez agrĂ©able et elle ne savait pas quoi en tirer pour le moment mais la natus avait bien eut son futur compagnon. Une chute musique se poursuivit un petit massage commençait Ă prendre en gravitĂ© avec le temps. Les phalanges allant jusquâĂ cerner sa natte tressĂ©e par LĂ©mĂ©trius et accrocher doucement ses trapĂšzes. La Candide nâĂ©tait pas responsable de ce contact. Mais pourtant, comme sâil y avait eu une communication muette, elle lui glissa Vous nâĂȘtes pas dĂ©tendue. Voulez-vous que nous arrĂȘtions ? »Elana Ă©tait est trop curieuse est un peu trop parano...elle inspira doucement alors que la douceur de son brassard lui chatouillait les narines, elle nâavait pas voulu le retirer, de peur de l'abĂźmer et de ne pas savoir le remettre aussi bien. Et cela donnait un petit style nue avec comme seul atout ce brassard incroyable. Il Ă©tait certain que si Will voyait ça il ne sâen remettrait jamais. Non. Je me demande juste comment vous faites pour ĂȘtre Ă plusieurs endroits. » Je ne suis quâĂ un seul endroit. » rĂ©pondit-elle avec beaucoup de sympathie. Levez les yeux mon amie. »La Candide se rĂ©vĂ©la en hauteur, sur une balancelle conçue pour la porter elle et sa harpe. Dâun geste de main Ă©lĂ©gant, elle accompagna son apparition dâune flopĂ©e de notes douce et joyeuse. Ătes vous moins contrariĂ©e par le mystĂšre ? »Elana fronça les sourcils avant de tourner la tĂȘte vers son dos pour y voir un Natus adulte, occupĂ© Ă lui masser les Ă©paules. Il Ă©tait complĂštement trempĂ©, torse nu, ayant visiblement nagĂ© jusquâici⊠Elana beuga quelques micro seconde avant que son corps se tende tel un arc pour bondir dans lâeau et ressortir du bassin comme un animal apeurĂ©. La surprise lui arrachait des battements de coeur irrationnels issus de la peur. Son regard si dĂ©lavĂ© avait soudainement lâair plus lumineux⊠mais cette lumiĂšre Ă©tait lâeffroi. Sans vraiment se contrĂŽler ou mĂȘme chercher Ă reprendre le dessus, elle s'Ă©loignait nue de cet endroit, reculant de plus en plus, ne cherchant mĂȘme pas Ă se couvrir. Elle fuyait clairement. Son esprit Ă©tait une page blanche, le cortex reptilien faisait tout le travail...Elle recula, avant de sentir une pointe de chaleur lui percer le bas du dos...un liquide chaud coulait le long de ses reins, elle avait percutĂ© lâun des cristaux, celui-ci sâĂ©tait enfoncĂ© dans sa chair la blessant. Ce pic la reconnecta avec le âmondeâ et elle toisait le couloir du moins le bassin au loin avec ce pauvre homme et la harpiste dans les airs. A aucun moment elle n'avait hurler tout avait Ă©tĂ© silencieux ⊠Elana sâĂ©tonnait de sa rĂ©activitĂ© de cette souplesse pour atteindre cet endroit sans avoir mit le bordel de partoutâŠFICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Comme dâune rĂ©ponse immĂ©diate et respectueuse, lâhomme disparut en plongeant dans les ondes. Il nâen revint pas, lâendroit redevenant aussi silencieux quâavant lâĂ©mergence de la musique. La harpiste restait lĂ , ne faisant plus glisser ses doigts sur les cordes, en se contentant de la lorger. Elle Ă©tait tout Ă fait immobile et, Ă©trangement, peu inquiĂšte de sa rĂ©action. Lâhomme avait disparu, mais cela ne calma pas Elana qui se sentait un peu trompĂ© dans le faux aspect de sĂ©curitĂ©. Elle ne rebroussa pas chemin dans le sens de la harpiste. Elle resta immobile, essayant de calmer son corps qui se refusait dây retourner. La surprise nâavait pas Ă©tĂ© de bon goĂ»t et elle regrettait dâavoir Ă©tĂ© curieuse⊠mais dans un sens non...Câest en tournant ses bras, quâelle remarquait quâelle se frottait avec Ă©nergie depuis quelques secondes, comme si elle Ă©tait affreusement sale. Elle se sentait sale en fait. Les images de son viol lui revenait et elle eut soudainement envie de vomir⊠elle tourna des talons pour courir dans le couloir des cristaux, sa peau en touchait quelques uns, lui arrachant quelques estafilades. Mais elle se fichait bien⊠elle arriva vers la sortie⊠et nausĂ©euse comme jamais, elle se replia sur elle mĂȘme pour ne pas souiller cet endroit magnifique. TĂȘte sur ses genoux, repliĂ© en rond, elle dĂ©glutissait pour ne pas rendre son petit dĂ©jeuner⊠elle se sentait mal et elle en tremblait comme une feuille⊠quelques larmes coulaient le long de ses cuisses et elle se forçait Ă respirer longuement ⊠cela allait passer...Le temps sâenvola. Dans cette position, Elana ne vit pas la grande torche en minerai de feu sâanimer et sâapprocher dâelle, petit Ă petit. Ce nâest que la diffĂ©rence de lumiĂšre qui finit par capter son attention et lui faire apparaĂźtre, Ă distance, une silhouette fine en ombre chinoise. Elle Ă©tait un peu boiteuse, filiforme, avec une dĂ©marche incertaine. VoilĂ bien long cycle que je nâai plus rĂ©servĂ© tel traitement Ă mes jambes. » fĂźt la voix de la sâapprocha un peu plus, les vĂ©tements dâElana enroulĂ© en ballot sous son bras. Elle termina son chemin pour sâapprocher dâelle et lui parla dâune voix profondĂ©ment peinĂ©e. Oh...ma pauvre Atlante. Ce nâest pas ainsi que jâespĂ©rais vous retrouver. »Elle dĂ©ploya une couverture quâelle semblait avoir amenĂ© avec elle pour couper la vue de ce quâil restait de sa nuditĂ© et la protĂ©ger de la chaleur des lieux. La torche Ă©tait posĂ©e contre le mur, les minerais de feu crĂ©pitants doucement en offrant une grande lumiĂšre. Voyons, voyons. » fit-elle en lui frictionnant les Ă©paules, tout aussi compatissante quâattentionnĂ©e. Cela ira, ma jeune enfant, cela ira... »Elana ne semblait pas rĂ©agir au dĂ©but...puis elle releva la tĂȘte, le visage humide vers le visage de la maĂźtresse des lieux. Elle ne sâattendait pas Ă la voir pour ĂȘtre franche⊠la candide aurait Ă©tĂ© plus logique mais elle avait dĂ» prĂ©venir la Bienveillante suite Ă cet âaccidentâ. Elana Ă©tait en colĂšre, mais cette colĂšre Ă©tait vĂ©ritablement dirigĂ© contre elle, elle ne supportait pas dâavoir cette peur en elle, cette rĂ©action handicapante...elle Ă©tait rongĂ© par cette frustration ce dĂ©saroie et son mĂ©pris. Durant sa phase de repli, elle Ă©tait clairement en train de se dire si un jour, elle pourrait ĂȘtre touchĂ© par un homme...la colĂšre Ă©tait si forte quâelle Ă©tait limite prĂȘte Ă sortir une Ă©niĂšme connerie du genre âde plaquer Will contre un mur et de lui ordonner de la prendre une bonne fois pour toute !â Et de voir si elle est encore traumatisĂ©e. Pourquoi Will d'ailleurs ? Car il ne lui dirait pas non⊠elle ne voulait pas dâun non. Mais cela Ă©tait dĂ©bile. Car en pensant à ça elle avait manquer de rĂ©pandre son dĂ©jeuner sur le sol⊠elle lova dans la couverture, essuyant son visage. Un jour⊠un jour cela ira... » dit-elle faiblement, se dĂ©testant d'ĂȘtre aussi faible, elle la âmachineâ... tss tu parles dâune machine qui chiale quand ont la touche⊠elle se releva pĂ©niblement sâaccrochant aux barreaux. Pourquoi ĂȘtes vous lĂ ? » Je suis lĂ pour vous, mon enfant. Je suis votre guide. » rĂ©pondit-elle en lâaidant Ă se relever. Pardonnez ma Candide. Nous en savons encore trop peu sur le crime de Mauvel. Jâai lâespoir de vous convaincre de ne pas nous quitter sur cette rude Ă©motion qui vous a provoquĂ© ce mal. »Elana sâenroula encore dans sa couverture cherchant le regard de la femme. Je ne lui en veut pas. » dit-elle dâun air assez ferme. Elle se demandait si la candide Ă©tait dans le coin, mais câest Atlante de se dire quâelle devrait ĂȘtre lĂ et non envoyer âmamanâ. Mais quâimporte, la française voulait sortir de cette âgrotteâ et prendre lâair⊠mĂȘme lâair dâune grotte gĂ©ante. Sortons...il me reste un candide... » dit-elle en se raclant la gorge pour rassurer la grande dame a ses cĂŽtĂ©s. Cela peut attendre. Vous devriez reprendre des forces et vos esprits. » lui conseilla-t-elle en lui ouvrant le chemin en direction du ne dĂ©sirait pas retourner lĂ bas, cela Ă©tait viscĂ©rale et Ă©pidermique Ă cause de la âsurpriseâ. Elle tourna le regard vers l'Ă©chelle. Je nâai pas faim merci. » Vous souhaitez reprendre cette voie ? » lui demanda-t-elle en saluant sa bravoure. Je ne connais pas dâautres sorties et lâeffort physique me calmera » La bienveillante nâinsista lui rendit ses affaires et reprit sa torche pour sâen aller. Je suis toujours lĂ pour vous, jeune fille. NâhĂ©sitez pas. » lui dit-elle chaleureusement une derniĂšre fois avant de sâ jeune femme la salua et remit ses vĂȘtements et chaussures avant de commencer Ă minutes plus tard, la remontĂ©e Ă©tant bien plus physique que la descente, Elana retrouva lâair frais du balcon suspendu mĂȘme si elle Ă©tait trempĂ©e de sueur. Il ne restait plus quâune seule personne ici, la Harpiste avait disparue avec sa musique, laissant les lieux complĂštement vide...sauf cet homme. Dommage elle aurait bien aimĂ© lui dire quelques mots Ă cette musicienne, histoire de parler de tout ça et de lui dire quâelle ne lui en voulait pas. En tout cas, cela lui apparaissait Ă©trange de ne voir plus personne depuis quâelle Ă©tait revenu de chez Candide avait cessĂ© de jouer depuis longtemps. Sur la table, une sĂ©rie dâarme en tout genre sâalignait et il les entretenait tranquillement. Des lames Ă lâapparence de glaives, des poignards particuliers, des baĂŻonnettes standard de fusil. Il y avait mĂȘme le format miniature dâun marteau-canon, une lance courte, une matraque bien sertie de pointes acĂ©rĂ©es. Alors ? » fit-il sans quitter des yeux son ouvrage. Gayatelle vous a rĂ©galĂ© vos oreilles ? »Il migra sur elle un regard moqueur. Laissez-moi le doute mâinvestir, câest premiĂšre fois que je vois lâun de ses invitĂ©s revenir par ce chemin... »Le regard de la française se posa quelques faibles instants sur les armes⊠elle Ă©tait trempĂ©e et elle devait avoir une allure bien moins fraĂźche et agrĂ©able qu'auparavant. MalgrĂ© ses larmes le maquillage dâIza waterproof nâavait pas coulĂ©. Et en toute franchise Elana ne chercha mĂȘme pas a savoir si cela avait Ă©tĂ© le cas. Mais outre sa tenue humide et son impression quâelle devait retourner se baigner dans la fontaine la plus proche, ses habits Ă©taient remis correctement sans aucun pli. Eh bien vous aurez la chance de pouvoir faire un voeux pour cette premiĂšre fois, comme ont dit chez moi. » dit-elle du tac o tac. Comme le voulait lâexpression française. En tout cas, elle nota que la harpiste se nommait Gayatelle elle nâavait pas eu le temps de lui donner son ânouveauâ patronyme. Sâil y a voeu Ă formuler, câest bien de vous dĂ©barrasser de votre malĂ©diction. » fit-il en essayant un glaive. Câest lĂ le souhait de tous. »Il lui sourit trĂšs rapidement avant dâajouter. Moi câest Andric. Je suis le moins poli de tous, mon appĂ©tit insassiable du combat sĂ»rement en cause. »Elle hocha la tĂȘte, elle aussi aimerait bien, ça lui Ă©viterait devoir chialer aprĂšs une sĂ©ance de massage qui aurait put ĂȘtre trĂšs bien... Parfait, nous avons au moins ces deux point communs. » dit-elle sĂšchement, elle se rendait compte quâelle Ă©tait moins avenante, elle Ă©tait revenue du bassin en mode guerriĂšre ⊠les barriĂšres s'Ă©taient levĂ©es face Ă âl'agressionâ. Je suppose que votre art est dans le combat ? Si câest le cas ne perdons pas plus de temps. » pour un candide, du moins de lâimage sensuelle est plaisante quâon pouvait sâimaginer cet homme semblait ĂȘtre aux antipodes. Cela lui allait bien aprĂšs son expĂ©rience dans le bassin, lâidĂ©e de se battre avec un guerrier natus l'enchantait bien plus quâelle ne lâaurait imaginĂ©. Les guerriers sont le peuple de la Magna. » rectifia Andric. Nous serions alors tous Candides. »Il eut un petite sourire narquois pour souligner le fait quâelle Ă©tait tombĂ©e dans le panneau du jugement facile. Si vous voulez connaĂźtre mon art, commencez par choisir. Câest important. »Elle ne goĂ»ta pas Ă son air narquois, lui renvoyant un visage inexpressif. Pour cela que vous allez me montrer la diffĂ©rence entre vous et les autres braves de cette citĂ©. » rĂ©pondit-elle dans un tacle un peu provocant. En attendant quâil rĂ©ponde, elle avisa les armes en face dâelle. Andric se contenta de lui sourire. Visiblement, cette aigreur quâelle lui partageait lui plaisait beaucoup, comme sâil la connaissait et quâelle ne pouvait pas masquer le fait quâelle avait eu une expĂ©rience difficile. Le Candide nâĂ©tait pas lĂ au hasard lui non plus et il naviguait pour orienter son invitĂ© sans la brusquer. Elle ne savait pas quâelle surprise lâattendait et elle pensait encore se battre contre lui. Ce qui nâĂ©tait Ă©videmment pas le cas⊠Votre langue fait perdre du temps Ă votre main. Choisissez. » Contre-attaqua le Natus dans ce mĂȘme jeu de ping releva un regard vers lui, il devait connaĂźtre ce regard celui de la guerre et plus particuliĂšrement du jeu qui va avec. Elle lui tendit lâarme quâelle avait choisi le mini marteau. Elle avait hĂ©sitĂ© avec un poignard ornĂ© et bien diffĂ©rents des atlante, que cela soit les pointes, les glaives ou les poignards, ces armes nâavaient pas lâoriginalitĂ© d'un marteau qui Ă©tait une arme diffĂ©rente quâelle aimerait essayer. Pour sa propre culture et puis, cela lui reflĂ©tait un Ă©lĂ©ment connu celui dâĂȘtre un peu bourrin et elle en avait besoin soudainement. Un besoin de se dĂ©chaĂźner, dâĂȘtre dans le conflit physique pour Ă©vacuer tout ça. Apparement câest plus la votre... » elle fit tourner lâarme dans sa main, le trouvant assez lourd mais rassurante⊠voilĂ quâelle avait besoin de quelque chose dâimposant comme les mecs qui prennent de gros calibres pour compenser⊠comme quoi cela est gĂ©nĂ©ral et non spĂ©cifique a un acquiesça avec un air moqueur. Il fit un simple signe de tĂȘte pour lâinviter Ă le suivre, lui qui avait gardĂ© son glaive en main, puis il descendit tranquillement en direction du jardin-labyrinthe. Il marcha calmement Ă ses cĂŽtĂ©s, Ă©voluant vers une nouvelle zone quâelle ne connaissait pas. Mon art...consiste Ă donner forme. » fit-il commençait Ă se demander quelle taille Ă©tait ce labyrinthe⊠quand Andric parla et elle Ă©tait sur la dĂ©fensive malgrĂ© son air nonchalant. Je prends le mal qui ronge lâĂąme et je le rends matĂ©riel, destructible. La vengeance vous a-t-elle longuement travaillĂ© ? » Jâaurais aimĂ© le tuer. » dit-elle clairement et sans filtre. Pourquoi ne pas avoir poursuivi ce but, Elana ? » Il a Ă©tĂ© abandonnĂ© sur une planĂšte inhospitaliĂšre. Et aucun de mes supĂ©rieurs ne mâaurait laissĂ© faire ça. » Pourquoi ? » Car le meurtre est illĂ©gal. » La vengeance est justifiĂ©e, lĂ . » lui dit-il en fronçant les sourcils. Il continuait de la guider dans des petits chemins. Quâimporte la loi du talion. Oeil pour oeil dent pour dent nâest pas applicable chez nous. Ce n'est pas parce qu'un un dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© congĂ©nital vous viole que vous pouvez lui couper les couilles et lui faire bouffer pour qu'il s'Ă©touffe avec. » dit-elle en grinçant des dents, elle devait se calmer...problĂšme Andric allait droit au but. Câest torture que vous dĂ©crivez. Je parle de le tuer par juste vengeance ! » Il meurt quand mĂȘme Ă la fin. Ce qui revient Ă satisfaire la vengeance. » elle soupira longuement pour Ă©vacuer la haine qui montait. Je vois. Vous avez un esprit trĂšs intĂ©ressant. »Andric passa dans une grande allĂ©e qui sâouvrait sur un espace plus grand. Il sâarrĂȘta avant dây pĂ©nĂ©trer, des raclements de chaĂźnes se faisant entendre furieusement ainsi que des grognements. Ce qui se trouve dans ce jardin va vous choquer. Ătes-vous prĂ©parĂ©e ? »Il lui laissa le temps de choisir, de prendre une bonne inspiration, puis il la laissa passer devant. Elana Ravix entra dans une aire engazonnĂ©e et fleurie dâune taille assez raisonnable. Au centre, enchaĂźnĂ© Ă mĂȘme le sol dans une lourde dalle de pierre, le barbare Ă©tait solidement entravĂ© et sans moyen de pouvoir sâenfuir. Il rĂąlait et pestait contre les deux Mattâs qui le surveillaient sans ciller, le regard dur et sans la moindre pitiĂ©. Lâhomme semblait avoir souffert de son passage sur la planĂšte inhospitaliĂšre mais il avait visiblement su s'acclimater. Quand il vira son regard dans leur direction, il ne semblait pas avoir reconnu Elana, se mettant Ă cracher Jâsuis pas un chien ! LibĂšre moi, que je tâenfonce ton Ă©pĂ©e dans le cul ! » Ton nom, gredin ! » GORKAH !!!! Donne moi une lame, jâte montrerai qui je suis !! » ragea-t-il en Ă©tirant les cicatrices de son tourna un regard vers Elana, lui demandant silencieusement si câĂ©tait bien ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Elana fixa lâhomme en face dâelle⊠elle lâaurait reconnu avec la moitiĂ© du visage, cet homme qui voulait lui prendre le cul, pour la dresser en faire lâune de ses femelles bien sage juste parce qu'elle avait un peu de caractĂšre...cet homme qui avait forcĂ© Liam a regardĂ© et qui comptait bien faire de lui son esclave guĂ©risseur avant de le buter le jour oĂč la lune serait dans le mauvais axe⊠cet homme qui avait dĂ©cimĂ© et violĂ© un village entier en profitant de la visite des Wraiths⊠cet homme qui nâĂ©tait quâun lĂąche. Il nâaurait pas dĂ» ĂȘtre là ⊠comme quoi mĂȘme la mauvaise herbe survit dans les pires des endroits. Une bouffĂ© de haine Ă©tait en elle⊠elle savait quâil ne lui ferait pas de mal, mais le revoir ne lui faisait pas du bien. Elle tourna la tĂȘte vers le candide, des flammes dans les yeux. Vous auriez dĂ» le laisser sur la planĂšte. Ramenez ce genre de merde sur magna ne fait que la tacher ! » Câest votre jugement, mon amie ! » rĂ©pliqua-t-il. Il tendit son Ă©pĂ©e dans la direction du violeur tout en la regardant droit dans les yeux. Mais les Natus ne laissent pas lâoffense impunie. Nous avons la chance dâavoir reflets explorateurs capable de retrouver ce criminel pour vous lâamener. Maintenant...il est Ă vous de choisir pour libĂ©rer votre Ăąme. »Il lui sourit. Je vous parle de guerrier Ă guerrier. Quel que soit votre volontĂ©, la Magna la respectera. Mais en ce jour, lâoccasion qui a Ă©treint votre coeur Ă regret est enfin venu. » Atlantis est au courant ? » Atlantis nâest pas concernĂ©e. » ATLANTIS ?!? »Le barbare ouvrit de grands yeux. Il les observa un peu plus longuement et, surtout, Elana. Toi...oui...toi ! »Il fouilla dans sa mĂ©moire et se mit Ă ricaner. AthĂ©na ! Tu as repris des couleurs depuis notre derniĂšre rencontre. »Lâhomme se nanti dâun sourire effroyable. LibĂšre moi, chienne. Je te lâordonne. »Elle allait rĂ©pondre au Natus quand lâautre homme parla, le regard glacĂ© dâElana valait tous les blizzards de la galaxie. Tu crois quâune sous merde dans ton genre peu oser demander ça ? La nature nâa mĂȘme pas voulu achever ta misĂ©rable vie. Alors contente toi de la fermer ! » elle lui cachait son mĂ©pris. Et pourquoi jâla fermerai, salope ? Tu mâas vite oubliĂ© ! Va falloir que je corrige ça Ă lâancienne. Que jâte raconte un peu ma vie sur la planĂšte oĂč tes copains mâont dĂ©posĂ©. Jâsuis sĂ»r que tâaimera lâentendre quand je tâenfoncerai ma b... »Le taquet assez sĂ©vĂšre quâil se prit sur la nuque de la part dâun clone de Matt lui fit clouer le eut une grimace de dĂ©gout face Ă cet idiot. Tu nâes rien. Quâun Ă©niĂšme primate que ma civilisation a croisĂ©. » Jâsuis celui qui Ă©tait dâbout. Et toi celle qui Ă©tait Ă quatre pattes ! SALOPE !!!! » Je ne vois quâune merde Ă genoux qui pleure ! » rĂ©pondit-elle dĂ©daigneuse, avant de tourner les talons et de regarder le Natus. Faite en ce que vous voulez, je nâai pas le droit de mâabaisser Ă son niveau. Je suis un soldat dâĂ©lite pas une meurtriĂšre aussi primaire et sans cervelle que lui. » Cela lui en coĂ»tait car elle avait terriblement envie de lui enfoncer son marteau dans la nuque et de taper...taper ...taper jusquâa que sa gorge sâouvre et lui face un masque de sang. Rien que cette idĂ©e lui filait une onde de bonheur inimaginable, de le voir mort, de voir ses petits yeux foncĂ© se dĂ©former de peur et de sentir quâil Ă©tait impuissant et quâil se faisait âbaiser par une salopeâ, par âlaâ salope de sa vie. Cependant, elle nâavait pas le droit de se salir les mains de cette maniĂšre, elle nâavait pas le droit de briser sa carriĂšre Ă cause dâun ĂȘtre aussi mĂ©prisable ! Il lui avait dĂ©jĂ volĂ© beaucoup trop, pour quâelle dĂ©truise le reste. Elle serrait tellement fort le marteau quâelle avait mal au poignet⊠il ne fallait pas beaucoup pour quâelle cĂšde Ă la boucherie⊠mais elle devait garder son sang froid, elle devait ĂȘtre au dessus de tout ça⊠elle se forçait Ă respirer calmement⊠cela lui retournait lâestomac, elle ne devait pas plier⊠elle ne devait pas ĂȘtre faible non. Elle Ă©tait soldat dâĂ©lite chez Calahan pour Atlantis, elle est soldat dâĂ©lite ! Pas assassin ! Plusieurs de ces indicateurs nâĂ©chappaient pas Ă Andric qui, malgrĂ© tout, restait calme. Le barbare sâĂ©tait mis Ă gueuler pour tenter de capter lâintĂ©rĂȘt dâElana et la forcer Ă revenir le libĂ©rer. Mais que ce soit elle ou le Candide, ils sâĂ©taient fermĂ©s Ă ce jeu dĂ©plorablement bĂȘte. Elana. » fit-il en la regardant dans les yeux. Ce pourceau a bafouĂ© votre honneur, empli votre esprit de cauchemar et votre coeur dâĂ©moi. Vous ne voulez point lâabattre car vous ĂȘtes Atlante ? » Car je ne suis pas une meurtriĂšre ! Je vaut plus que cette merde ! Il a gĂąchĂ© beaucoup, mais il ne gĂąchera pas ma vie ! Si je le tue et quâAtlantis le sait, je devrais partir, je devrais quitter mon mĂ©tier et jâirais en prison. Jâaurais plus a perdre. Mon peuple nâautorise pas ça. » Il acquiesça. Fort bien. Je comprends. Votre volontĂ© sera respectĂ©e. Mais prenez le temps de mesurer et de calculer le bienfait pour votre Ăąme. » Il ne mourra pas de ma main. Cela serait un trop grand honneur. Sa mort devrait ĂȘtre Ă son image inutile et bĂȘte. » Andric laissa filer quelques secondes avant de dire de but en blanc. Alors affrontez-le en combat singulier. Apprenez Ă votre corps combien ce vil criminel est faible. Vous retrouverez confiance Ă raison quâen rencontre honorable, il nâest rien de plus quâun vocaliste Ă lâesprit court. »Le Candide hocha la tĂȘte. Puis nous le replacerons en sa planĂšte-prison. Jâen fais serment. »Elle s'arrĂȘta rĂ©flĂ©chissant quelques instant. Oui instinctivement, elle voulait se battre contre lui, le mettre plus bas que terre⊠mais sa raison lui demandait un temps de pause⊠avait-elle le droit ? ⊠Oui, tant quâil ne meurt pas. Elle savait quâavez les test poussĂ© de la citĂ©, ils finiront pas savoir si elle a dĂ©rapĂ© et quâelle serait jugé⊠elle Ă©tait certaine quâils le saurait si elle le tue lĂ maintenant. Et combattre son traumatisme en tuant un con pareil cela lui paraissait limite comme sauvetage de son Ăąme. Elle nâĂ©tait pas certaine que le tueur allait lui permettre dâĂȘtre Ă nouveau effleurĂ© par un homme...mais le battre, lui permettrait peut-ĂȘtre de soulager sa tension et sa frustration de nâavoir pas pu lui montrĂ© quâil s'attaquait Ă du lourd⊠il lâavait blessĂ© et torturĂ© avant mĂȘme dâenvisager de la combattre⊠ce bĂątard ! Si je choisis de me battre, je suppose que câest vous que je choisis en candide ? Ou cela fait partie de votre amuse bouche ? » On ne marchande pas le soin de votre Ăąme par lâhonneur dâavoir Ă©tĂ© choisi. » lui rĂ©pondit Andric. En mon nom et honneur, je vous promets de veiller Ă votre rĂ©action au combat pour quâil survive. Garant de votre serment dâhonneur envers Atlantis. Ensuite. Si vous me choisissez, nous irons venger des Natus ensemble. »Cet homme Ă©tait en fait un justicier⊠le batman Natus. Rien que pour ça, elle le trouva sympathique, il avait surement besoin de justice autant quâelle. Il acquiesça. Vous savez combien nous sommes attachĂ©s Ă notre parole ? Ce pourceau retournera sur sa planĂšte-prison lorsque vous aurez repris votre assurance. » Sans soin. » cela serait le condamnĂ©, mais elle ne lâaurait pas tuer directement. La parole du Natus lui allait. Il en sera selon votre volontĂ©, Elana. » Parfait. Dans ce cas, je vais lui montrer pourquoi Atlantis file des cauchemars aux Wraiths ! » Elle avait dit ça dâun air si sauvage qui lui manquait plus que les crocs pour rugir. Elle lui tendit son marteau, elle allait le massacrer Ă la la retint juste avant quâelle ne parte. La colĂšre aveugle et dĂ©soriente. Je ne vous laisserai approcher que lorsque vous aurez retrouvĂ© votre esprit de guerriĂšre. Vous comprenez ? »Elle le regarda⊠il avait raison, et pourtant son corps lui hurlait de se repaĂźtre de cette violence gratuite et inespĂ©rĂ© ! Oui. »LâĂ©coute pas ! Vient lĂ , tu vas bientĂŽt te balancer au bout dâma queue comme lâhystĂ©rique que tâes !!! »Elle ne regarda mĂȘme pas le barbare. Elle tourna les talons pour sortir du labyrinthe comme avec Jague elle avait retenu le chemin du retour. Elle ne savait pas quoi faire pour se calmer et retrouver un esprit moin agitĂ©. Cela ne devait peut-ĂȘtre pas se faire maintenant⊠mais elle savait que les natus avait cette ordure et quâelle pourrait sauver son honneur⊠cela lui donnait la pĂȘche et elle avait soudainement envie de plonger dans de lâeau⊠se laver encore et encore⊠bon finalement elle avait encore ce fichu toc d'ĂȘtre sale.. Elle se retrouva aux balcons. FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ La Bienveillante mâa dit que tu Ă©tais lĂ ! » fĂźt une petite voix guillerette dans son dos. Ce qui la fit sursauter un peu, elle avait encore en tĂȘte la phrase charmante sur sa nouvelle passion la balançoire Ă queue...Vyme sâapprocha dâun pas rapide, lâesprit et les yeux dĂ©bordant du dĂ©sir de lui raconter toute sa matinĂ©e en lâAntre. Elle sâarrĂȘta soudainement en dĂ©couvrant lâaspect de son amie et fronça les sourcils. Diable ! Te voilĂ Ă mĂȘme figure de mon DĂ©lhue lorsque je mâabsente. Ca va ?!? »Elana ne sâattendait pas Ă la voir et cela lui fit un immense plaisir⊠elle ricana aussi Ă sa petite blague bien plus facilement que dâhabitude. Jâai besoin de me laver. Tu viens et tu me racontes ta matinĂ©e ? » Elle ignorait lâheure⊠mais elle avait soudainement faim⊠étrange alors quâelle voulait vomir quelques instants plus tĂŽt. Jâai aussi besoin de me laver ! » Mentit Vyme en lâagrippant par le bras. Elana se doutait quâelle nâavait pas besoin de se laver, elle Ă©tait toujours aussi fraĂźche quâune petite rose du matin⊠mais cela lui allait quâelle vienne, bĂȘtement la prĂ©sence de la jeune femme allait l'empĂȘcher de se rĂ©curer comme une maladeâŠLa jeune Natus comprenait facilement que quelque chose nâallait pas. En revanche, savoir quoi Ă©tait un vĂ©ritable mystĂšre. Non seulement elle nâosait pas demander. Mais en plus, câĂ©tait tout Ă fait inconcevable pour elle que quelquâun ne puisse pas sâamuser en lâAntre des Egarements. CâĂ©tait le summum de lâart Natus, le lieu centralisĂ© de tous les loisirs. Comment Elana pouvait-elle se trouver sur ce balcon suspendu, Ă©motive et visiblement braquĂ©e ?âLe crime de MauvelâŠâ songea Vyme en son for intĂ©rieur, elle pria pour mourir plutĂŽt que de connaĂźtre un jour une telle Ă©preuve qui dĂ©truisait lâesprit en laissant le corps pratiquement intact. Elle qui lâadulait aprĂšs lâavoir rencontrĂ© ce soir lĂ , qui se voyait devenir une femme aussi droite et solide quâelle, cela lui faisait mal...et descendant les escaliers, Vyme Ă©tait en train de lui expliquer quâelle avait Ă©tĂ© attirĂ© par un premier cours de chant. Lâartiste avait Ă©tĂ© trĂšs patiente et prĂ©venante, corrigeant ses dĂ©fauts et lui apprenant des petits exercices Ă faire seule pour affiner sa voix. Un jour, je serai meilleure chanteuse de tout Magna. JâenvoĂ»terai tous les hommes et femmes de lâĂźle de fer !!! » sâĂ©tait elle enthousiasmĂ©. Une vraie sirĂšne... » ajouta malicieusement Elana, trouvant trĂšs bien quâelle aie des ambitions, mĂȘme irrĂ©elles. Une quoi ? » Câest une crĂ©ature mythologique qui envoĂ»te les gens avec son chant. Une trĂšs belle jeune femme avec une queue de poisson. Grand fantasme des marins. » Je dois en questionner mon Luhold alors ! » Pour savoir si tu es belle ? » En me dĂ©guisant en poisson, câest cela. » Moqua Vyme en souriant. MĂȘme avec un sac sur les hanches tu serais belle. Et de toute façon il nâa pas le droit de dire le contraire. » fit Elana en lui donna un coup de hanche. VoilĂ grand honneur dâAtlante. Tu te portes garante de ma beautĂ© de poisson ! » ajouta la jeune femme avant dâĂ©clater de elle se mit Ă faire une grimace, louchant exagĂ©rĂ©ment et mimant un poisson qui tenterait de respirer par la ricana Bon je retire mon compliment... » Trop tard !! »Soudain Vyme sentit quelque chose dâĂ©tranger dans le creux de sa main et elle y porta son regard, elle se demanda ce que pouvait ĂȘtre ce lĂ©ger liquide poisseux. Il y en avait trĂšs peu, marquant Ă peine sa main, mais suffisamment pour attirer son attention. Au dĂ©but, elle songea quâil sâagissait dâun produit de teinture. Elle voulu en trouver la source, curieuse, avant dâĂ©carquiller les yeux en comprenant finalement. Mais...tu saignes ! »La chasseresse nâen revenait pas. Elle sâempara du bras de son amie, lĂ oĂč il nây avait pas le brassard, pour lâexplorer et y dĂ©couvrir les quelques estafilades sanguinolentes. Les plaies bĂ©nignes se coagulaient dĂ©jĂ mais Vyme avait mis la main sur son avant-bras, sur une entaille un peu plus profonde. Dans son Ă©motion, Elana nâavait pas eu la moindre prudence avec les pierres coupantes et elle ne sâĂ©tait pas loupĂ©e Ă cet endroit lĂ . Dâailleurs, un trĂšs lĂ©ger goutte Ă goutte se produisait mĂȘme en bougeant son bras. LâAtlante regarda son bras, elle Ă©tait contente que cela ne soit pas le bras avec le brassard, elle aurait dĂ©testĂ© abimer cet ouvrage⊠mais la vue du sang ne lui fit rien, cela lui Ă©voquait rien, juste un peu d'amertume pour le principe. Redevenue trĂšs sĂ©rieuse, Vyme considĂ©ra la plaie avec ses connaissances de chasseresses. Elle trouva quâelle Ă©tait plutĂŽt profonde et sâen inquiĂ©tait dâautant plus que son amie continuait de saigner. Je te mĂšne Ă mĂ©dicastre, tout de suite ! » fit-il, presque plaça sa main dans celle de Ravix. Sans lui demander la permission, elle la guida tout de suite vers le premier serviteur des lieux et demanda le poste de secours le plus proche. Ce nâest rien Vyme... » Je tâinterdis de rĂ©pandre ton sang sur mes futurs prĂ©tendants ! » rĂ©pondit-elle avec autant dâangoisse que dâhumour. Je marque mon territoire ! » rĂ©pondit du tac o tac. Tu triches ! » bouda faussement Vyme. Tu es avantagĂ©e, Atlante ! » Oh oui, aucun homme ne peut me toucher sans que je le mange⊠tu parles dâun avantage. » dit-elle de son air morne mais un rictus amusĂ© sur les lĂšvres. Le âmangerâ oĂč ? » fĂźt la chasseresse sur un ton peu chaste. Le bout du nez patate ! » joua Elana qui se lĂąchait un peu, elle avait besoin de ça, pour oublier lâautre tĂȘte de noeud et la mauvaise surprise de la candide. Jâessaierai aussi sur mon Luhold...PATATE ! » Faut pas que je te donne trop dâidĂ©es petite PATATE ! Sinon ton pauvre Luhold va ĂȘtre un sujet dâexpĂ©rience. » Il lâest dĂ©jĂ ! » Pauvre garçon... »Il y avait un poste de secours Ă chaque Ă©tage en cas dâaccidents, mĂȘme si ce nâĂ©tait pas vĂ©ritablement le cas de la Française. Manque de chance, câĂ©tait un homme qui lui prodigua des soins en se doutant pas de sa rĂ©vulsion pour le sexe opposĂ©. Elana ferma les yeux, prenant sur elle, mais elle Ă©tait tendue comme pas possible, quand cet homme la touchait⊠plusieurs fois, elle manquait de retirer son bras des mains froide du pauvre homme qui devait conclure quâelle Ă©tait douillette. Cela ira. » annonça-t-il en terminant le bandage qui lui cerclait lâavant bras. Mais au retour, vous irez quĂȘter mĂ©dicastre Atlante. Entendu ? »AprĂšs avoir eu lâassurance quâElana ne ferait pas de bĂȘtises, les deux filles purent ressortir. Vyme se sentait mieux mĂȘme si son inquiĂ©tude se lisait parfaitement sur ses traits. Je sais que tu es venue pour le crime de Mauvel. » dit-elle dâune petite voix. Mais je pensais que tu tâamuserais. Pas que tu y cotoierrais souffrances ! » Une erreur cela arrive Ă tout le monde. »Elle fĂźt la grimace. Il serait mieux dâĂ©viter lâeau en attendant. As-tu faim ? On mâa conseillĂ© magnifique auberge oĂč, dit-on, lâon fait son assiette soit-mĂȘme. Câest intĂ©ressant. Tu viens ? » Il faut vraiment que je me lave... » dit-elle en insistant et en se frottant machinalement les bras. On peut manger dans un bassin non ? » voulut-elle faire en concession commune. Hm-hm » rĂ©pondit-elle de façon nĂ©gative. Dâaccord, je tâamĂšne aux bains. Je ne veux pas voir mon amie boudeuse. Et on mangera aprĂšs. » Je ne boude pas encore... » dit-elle en haussant les Ă©paules et bien soulagĂ©e de prendre un avoir validĂ© le tout dâun charmant sourire, Vyme conduit la Française sur le niveau infĂ©rieur avant de perdre sa route. Au beau milieu de son monologue dĂ©crivant comment elle sâĂ©tait retrouvĂ©e bien malgrĂ© elle chez les Candides alors quâelle voulait rĂ©server ça Ă plus tard, elle se rendit compte quâelles Ă©taient perdues. Heu...par lĂ ... » fit-elle, peu poussa une porte et trouva la blanchisserie. Non. Câest par...lĂ ! »Elle ouvrit une autre porte et Ă©carquilla les yeux. Elana la suivit en passant la tĂȘte curieuse. Oh...regarde... »La chasseresse ouvrit la porte un peu plus grand. A lâintĂ©rieur se trouvait une sorte de bassin de faible profondeur, arrivant Ă peine aux genoux. La roche laissait perler de lâeau par condensation puisque la plupart Ă©tait tapissĂ© de pierre de feu. Au centre, une fontaine trĂšs Ă©trange semblait avoir pulvĂ©risĂ© les lois de la physique pour inverser la gravitĂ©. Le liquide ne tombait pas vers le sol...il coulait...vers le plafond !Elana sâapprocha immĂ©diatement comme pour comprendre le phĂ©nomĂšne⊠elle observa cette fontaine fascinante initiant un mouvement de main vers le liquide...On aurait cru que seule cette colonne dâeau se trouvait en apesanteur. DĂšs quâElana fĂźt barriĂšre de sa main et de ses phalanges, le liquide donna lâair de stagner, trouver une issue, puis continuer de monter. LĂ -haut, au niveau du plafond, une grande plante diffusait un Ă©trange phĂ©nomĂšne. Elle Ă©tait ancrĂ©e dans la roche, comme un Ă©norme bourgeon fleuri cherchant inlassablement de lâeau. Lorsquâon jouait Ă contre-jour, cela donnait lâimpression de regarder une Ă©manation de gaz sans mise Ă feu, une distorsion de lâimage. CâĂ©tait ce qui reprĂ©sentait cette incidence qui, Ă©tonnamment, privait lâeau de la gravitĂ© pour lâattirer vers elle. CâĂ©tait un effet magnĂ©tique, captivant, et ça rendait Ă cette fontaine un magnifique cachet avec le reste des la plante filtrait cet afflux continu. En se cumulant sur le plafond comme un second bassin, lâinverse, lâeffet miroir, sa propagation finissait par atteindre le mur, lĂ oĂč le liquide Ă©tait tout aussi Ă©merveillĂ©e. Elle approcha la main de lâeffet du liquide mais, au lieu dây faire barriĂšre, elle donna une pichenette. Un coup suffisamment fort pour Ă©clabousser le visage de la Française. Tu voulais te laver disais-tu ? » fĂźt la chasseresse Ă©nergique en se dĂ©barrassant de son haut. Câest jour de chance pour toi tu as pieds ! »Elle ajouta un air espiĂšgle Ă sa boutade puis donna deux coups de pieds en lâair. Ses bottes, quâelle nâavait visiblement pas lacĂ© en bonne rebelle, sâenvolĂšrent sur les cĂŽtĂ©s. Il ne restait plus que le bas et elle sâenfoncerait dans ce mini bassin en sous-vĂȘtement. Elana ricana et lui renvoya un peu dâeau dessus, avant de dĂ©zipper son haut et le reste de sa tenue qui tomba le long de son corps zĂ©brĂ©s de griffures. Sans aucune pudeur elle enleva le reste de ses vĂȘtements pour mettre un pied dans lâonde tiĂšde et apaisante. Elle se fit glisser dans le mĂȘme mouvement, apprĂ©ciant la tempĂ©rature de l'eau, pour sâimmerger et commencer Ă frotter son corps quâelle trouvait affreusement sale. La quasi-nonchalance de lâAtlante en ĂŽtant lâensemble de ses vĂȘtements, la montrant entiĂšrement en tenue dâEve au regard de la chasseresse, la fit Ă©carquiller des yeux. Elle Ă©tait quelque peu hypnotisĂ©e et presque gĂȘnĂ©e. Mais comme sâil sâagissait dâun dĂ©fi, Vyme se força Ă la regarder. A part Aleya, câest premiĂšre femme nue que je vois. » fit-elle en pinçant des lĂšvres. Elana lui lança un petit regard, elle ne sâĂ©tait pas formalisĂ© de savoir si cela allait gĂȘner la Natus, elle lâavait fait de maniĂšre naturel sans honte. Vyme, de son cĂŽtĂ©, sâĂ©tait allongĂ©e dans lâeau et elle bĂątit des jambes pour jouer. Tu mâaides bien. Je sais maintenant quâil nây a que corps dâhomme qui me donne envie. » Tant mieux je nâai pas envie de coucher avec ma petite soeur ! » rĂ©pliqua, abrupt, Elana pour provoquer un peu Vyme. Bahhhhh ! »Vyme sâen Ă©tait fait lâimage et elle Ă©tait dĂ©goutĂ©e. Femme Atlante ou Natus a-t-elle tentĂ© dâaccrocher ton lien ? Tu en as dĂ©jĂ fait expĂ©rience ? » demanda-t-il, piquĂ© au vif de curiositĂ©. Pas a ma connaissance. Et non jamais. » Elana nâavait jamais envisagĂ© un rapport saphisme. Les femmes ne lâattirait pas, dĂ» moins elle nâen avait jamais Ă©prouvĂ© dâenvie sur ce cĂŽtĂ© lĂ pour le moment. Vyme observa son amie se laver, son regard courant davantage sur ses cicatrices. Les âtrophĂ©esâ de guerre, ainsi vu par les Natus, davantage que les courbes de son corps. Elle se disait que cela avait dĂ» ĂȘtre douloureux pour elle. Dâun simple Ă©lan, elle se retourna sur le ventre pour remonter les jambes au-dessus de son dos, continuant de jouer avec lâeau, et elle supporta son menton de ses deux mains. Quel est ton type dâhomme, Elana ? Quel goĂ»t Ă Atlante comme toi ? » FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Elana âbriguaitâ son corps avec de plus en plus de âferveurâ comme pour faire disparaitre des taches invisibles. La question de la Natus la prit de cours et elle remonta son regard dĂ©lavĂ© sur elle⊠rĂ©flĂ©chissant quelques instants. Physiquement ? » Tout ! » rĂ©pliqua Vyme qui ne se contentait pas dâun simple âmorceauâ. Il doit bien y avoir image idĂ©ale qui hante tes nuits. Qui te donne envie Ă aventures frissonnantes ? » Hum⊠tu sais, quand jâai un homme dans mon lit câest pour une nuit pour satisfaire une envie passagĂšre...alors le mental je mâen fou un peu pour une nuit. » dit-elle en reportant son regard sur ses jambes, qui subissaient le mĂȘme traitement vigoureux que ses bras. Jâaime bien, les hommes grands, avec une tĂȘte expressive. Les petits rigolos qui blaguent et qui me poussent un peu au delĂ de mes retranchements. » elle nâavait jamais rĂ©flĂ©chi Ă cette question avant, elle avait dĂ©crit sans le vouloir Liam. La chasseresse fronça un peu les sourcils en la voyant se gratter autant. Tu dis que lâesprit tâintĂ©resse peu mais câest surtout ce que tu dĂ©cris. Ca doit te manquer... » Câest ce que je vois sur un visage. » dit-elle se rendant compte que Vyme avait raison. Celle-ci marqua une pause. Elle considĂ©rait Elana avec inquiĂ©tude, elle qui se grattait fort partout. Mais que se passait-il ? Est-ce que câĂ©tait une maladie de dĂ©mangeaison Atlante ? Sais-tu comment jâai rencontrĂ© mon lien ? » demanda-t-elle avec passion. Dit-moi » la peau dâElana venait rouge, les croutes laisser par les estafilades des cristaux commençaient Ă se rĂ©ouvrir. Lâexpression de Vyme changea. Tu...tu me fais peur ! » lĂącha-t-elle finalement. Tu fais mal Ă ton corps, je dois appeler une mĂ©dicastre ? »Elle avait notĂ© que ça nâavait pas Ă©tĂ© la joie la derniĂšre releva la tĂȘte vers Vyme un peu surprise⊠Pourquoi je te fais peur ? » elle nâavait pas conscience de ce quâelle faisait. La jeune femme se redressa. Au dĂ©but, elle avait peur de se dĂ©placer vers elle, se demandant si elle nâallait pas attraper la mĂȘme maladie. Mais parce quâelle aimait beaucoup Elana et que tout bon Natus ne fuit pas, elle se dĂ©cida Ă combler la distance pour sĂ©parer ses mains et lui faire cesser les mouvements. Elana ! » se plaignit-elle, presque affolĂ©e. Voit ce que tu te fais, voit donc ! »Et pour quâelle puisse en voir lâexemple, malgrĂ© sa nuditĂ©, Vyme souleva un peu sa jambe pour dĂ©couvrir les griffures quâelle sâĂ©tait faite elle-mĂȘme le long des cuisses, non loin de son antre intime. Elana regarda prenant conscience avec horreur quâelle se mutilait clairement⊠elle sâĂ©tait dĂ©jĂ frottĂ© ainsi suite Ă sa mission au point quâon lui avait prescrit des gants et des baumes pour rĂ©gĂ©nĂ©rer sa peau abĂźmĂ©e⊠elle leva immĂ©diatement les mains dans un geste presque comique, sentant une boule d'angoisse dans sa gorge⊠Je me sens sale... » dit-elle dâune voix enrouĂ©e, comme si cette simple explication pouvait tout justifier. Vyme cligna des yeux sans vraiment comprendre. Mais...tu ne lâes pas ! »Elle se serra contre elle et lâencadra de ses bras. Par les Trois, câest lâeffet du crime de Mauvel, seule certitude. Je tâen prie Elana, arrĂȘte cela, occupe ton esprit Ă autre pensĂ©e !!! »Cela lui faisait vraiment beaucoup de peine, surtout quâelle avait pensĂ© quâElana avait vraiment besoin de se laver. Ce nâĂ©tait manifestement pas le cas. Je...que dois-je faire ? Pour diminuer ton mal, te soulager, que dois-je faire ? »Quelques larmes roulĂšrent malgrĂ© elle sur les joue de la pauvre Atlante dĂ©semparĂ©e⊠Rien, je lâignore moi mĂȘme... » dit-elle en lui racontant dâun air mĂ©canique la âmauvaiseâ surprise quâelle avait eu dans le bassin avec lâune des candides⊠depuis elle se sentait sale et de voir son ancien bourreau avait que renforcer cette sensation⊠mais se livrer ainsi âĂ nueâ a Vyme lui fit baisser toute tension et colĂšre refoulĂ©e. La chasseresse dĂ©butante ne savait pas quoi faire dâautre. Elle se lova tout simplement contre la Française sans arriĂšres pensĂ©es en espĂ©rant lui faire partager sa chaleur humaine, la regonfler dâespoir et faire dĂ©river ses souvenirs sur des Ă©lĂ©ments plus joyeux. Quelques minutes sâĂ©coulĂšrent dans le profond silence. Parfois, Vyme lui disait que ça irait, que le crime lui passerait et quâelle Ă©tait entourĂ©e. Quâelle nâĂ©tait pas soudain, la porte sâouvrit en rĂ©vĂ©lant un homme en toge blanche. Il se figea littĂ©ralement en les voyant lĂ , Vyme passa Ă lâavant de son amie pour faire barrage de son corps. Une bonne dizaine de seconde dâun silence gĂȘnant sâĂ©tala avant que le Natus ne referme lĂ©gĂšrement la porte pour relire lâinscription dessus. Belles Natus. » fit-il sans chercher Ă les charmer. Pourquoi vous ĂȘtre effeuillĂ©e au MĂ©ditorum ? »Elana Ă©tait assez reconnaissante que son amie tente de lui remonter le moral, elle se laissa guider sentant sa colĂšre s'attĂ©nuer et surtout ses pulsions de grattages...LâentrĂ©e de lâhomme la surprise autant que Vyme⊠a dire vrai elle se demandait bien ce quâil venait faire ici, il avait lâair dâĂȘtre un ancĂȘtre ou plutĂŽt un grec⊠Relevant la tĂȘte sans se couvrir, elle toisa lâhomme, se demandant si justement le âmĂ©ditotumâ nâĂ©tait pas un lieu de mĂ©ditation⊠comme lâindiquait le mot...et cette idĂ©e la fit frissonner de honte, avaient-elles âprofanerâ un endroit de retraite spirituelle ? On se lavait⊠mais nous nous sommes fourvoyĂ©s dâendroit apparemment. » dit-elle simplement en cherchant du regard ses vĂȘtements au sol. Il semblerait. Mais nul grief Ă vous y apporter... » Nous comptons partir, Natus. Acceptez vous de patienter ? »Lâhomme acquiesça et referma poliment la porte. Vyme attendit quelques secondes avant de regarder Elana dâun regard brillant et dâĂ©clater de rire. Ne le dit pas Ă PĂšre ! Il serait fĂąchĂ© dâapprendre que jâai pataugĂ© comme bambin au bord du lac ! Et endroit du rĂ©pit spirituel ! » lui dit-elle en se redressant. Elana Ă©clata de rire, imaginant la tĂȘte de âpapa oursâ apprenant cet Ă©garement ! EspiĂšgle, Vyme la repoussa au moment oĂč elle se relevait pour lui faire une trempette supplĂ©mentaire. Hey !!! » lança la française avant de lui rendre sa bourrade pour quâelle tombe aussi dans lâeau. Enfin maintenant quâelle savait Ă quoi servait cet endroit, il Ă©tait Ă©vident que cette eau Ă©trange et mystĂ©rieuse devait aider Ă la mĂ©ditation ...en se callant sur les mouvement des gouttes dâeau pour respirer longuement et profondĂ©ment. Elles Ă©taient ridicules mais tant pis, ce Natus aurait de quoi raconter Ă ses amis le lendemain. Elana reprit ses habits, elle les enfila alors quâelle avait encore de lâeau sur ses cuisses, cela colla immĂ©diatement le fin tissus Ă sa peau. Elle ne sâen formalisa pas, se rappelant aussi que lâhomme les considĂšrent toutes deux commes natus. Faut dire quâĂȘtre Atlante nâĂ©tait pas marquĂ© sur sa tĂȘte non plus. Elle prit les devants pour sortir, s'excusant encore auprĂšs de lâhomme avant de filer dans le couloir sans savoir oĂč elle emmenait Vyme. Il avait plusieurs salles avec des portes fermĂ©es ...sauf une⊠cette lumiĂšre chatoyante et Ă la fois chaleureuse attira immĂ©diatement Elana qui laissa son regard sur lâouverture, y dĂ©couvrant une vaste salle tapisser de plantes⊠cette vĂ©gĂ©tation abondante et luxuriante devait ĂȘtre lâantre dâune botaniste ou bien mĂȘme dâun jardinier aux mains vertes ! La jeune femme, ne voyant rien dâinterdit Ă©crit sur la porte, pĂ©nĂ©tra dans lâendroit s'Ă©merveillent de tant de flore dans une grotte gĂ©ante⊠comme quoi le soleil ne faisait pas tout. Il avait aussi des statues, des Tairis fiers nobles dans des positions de chasses ou dâenseignement, comme pour dĂ©livrer une bonne leçon. Et en regardant de plus prĂšs ces statues Ă©taient composĂ©es de vĂ©gĂ©tation⊠Il avait un banc entre deux arbustes fleuris de large rose cramoisie⊠un jeune homme y Ă©tait adossĂ© en lisant un livre. Il devait avoir le mĂȘme Ăąge quâElana, les cheveux blonds presque platine, cascadant sur ses Ă©paules. Le regard trĂšs clair, un bleu similaire aux chiens de traineaux. Il Ă©tait indĂ©niablement agrĂ©able Ă mirer, mĂȘme si ses vĂȘtements simples ne le mettaient pas vraiment en valeur. Il portait d'ailleurs une ceinture avec plusieurs outils de jardinage pendu Ă celle-ci. Il Ă©tait tellement absorbĂ© par sa lecture quâil ne vit pas les deux jeunes femmes et encore moins, la petite fille qui⊠tapis dans lâun des arbustes Ă©tait en train de lui tendre une embuscade. Câest quand elle sauta sur lâhomme, quâElana remarqua son accoutrement, elle Ă©tait dĂ©guisĂ©e en tairis...enfin en une chasseresse-tairis, comme si elle revĂȘtait les parures de son idole...Ă lâimage de ses enfants fan de la reine des neiges qui porte lesrobes bleu dâElsa ! Tout au plus, elle avait cinq ans⊠Tu es dans mes griffes ! Maintenant je vais te manger ! » dit-elle en ricanant, alors que le livre avait voler sur le sol tapisser dâherbe molleuse⊠lâhomme lâavait rĂ©ceptionĂ©, pour lui souffler sur le ventre et la âdĂ©vorerâ sous les rires de la petite qui se dĂ©battait faiblement trop contente dâĂȘtre finalement la proie ! Vyme avait suivi distraitement Elana. Au dĂ©but, elle avait souhaitĂ© lâattirer vers la zone de restauration mais elle trouva son exploration vraiment trĂšs intĂ©ressante. LâidĂ©e dâaller au hasard et de dĂ©couvrir ce quâil se trouvait lĂ rĂ©sonnait de la mĂȘme façon en elle. Du coup, lorsquâelles furent devant cette fameuse porte, la jeune marqua son ethousiasme dâun large sourire pour lui faire comprendre quâelle avait Ă©galement envie dâexplorer. Tout comme Elana, elle considĂ©ra cet homme qui lisait, mĂȘme si son attention se perdait clairement sur les magnifiques massifs travaillĂ©s et ayant pour but de reprĂ©senter des Tairis. Si câĂ©tait dans la culture Natus, il nây avait que ça ici. CâĂ©tait de lâart...de la verdure et de lâ petite fille ne lui apparut que lorsquâelle sauta sur ce qui semblait ĂȘtre le pĂšre. Elle ricana en observant la scĂšne, plutĂŽt touchĂ©e, et se disant que la Guerre avait valu le coup pour prĂ©server ces moments lĂ . Eh bien ? » fit lâhomme en levant le nez. Câest tirailleur fort occupĂ© Ă ce sortir de griffes monstrueuses que vous dĂ©rangez lĂ !!! »Il faisait de lâhumour. AprĂšs une nouvelle sĂ©rie de chatouille, il fĂźt mine de faire tomber accidentellement sa fille. Il la rattrapa par les jambes et la pendit la tĂȘte en bas. Mais ?!? Mais ?!? Serait-ce faux Tairis que voilĂ ? Tout juste bon Ă bondir sans souplesse ?!? » GRRRRRRR ! Craint mes griffes !!! Craint morsure de Tairis !!! Je mange les dĂ©voreeeeeeeeeeurs !!! GRRRRRRRRRRRR ! »Les prochaines chatouilles mirent fin Ă ses petites menaces. Le jeune homme la redressa et lui donna une tape sur les fesses. ProblĂšme, comme tous les enfants, elle Ă©tait maintenant surexcitĂ©e et ne voulait pas redescendre de son petit nuage. Elle sâaccrochait Ă son pantalon en faisant mine de le dĂ©chirer. Le Natus, pourtant, dĂ©riva son attention sur les deux jeunes femmes. Jeunettes ? Souhaitez-vous visiter et observer lâart de la taille ? »Elana trouvait cette scĂšne trĂšs touchante a dire vrai. Elle avait esquisser quelques rictus aux attaques veines de cette future guerriĂšre ! Vyme nâest quâune jeunette... » dit-elle en lançant un regard Ă son amie avec un rictus qui se voulait espiĂšgle. La taille lui serait profitable pour avoir lâadmiration dâun beau jeune homme. » AprĂšs lâescapade dans un vĂ©ritable labyrinthe de verdure, les deux jeunes femmes se rendirent immĂ©diatement en direction de lâĂ©tage des auberges. Ou, pour ĂȘtre plus prĂ©cis, câest Vyme qui traĂźna son amie par le bras en prĂ©textant une faim qui la rendrait âtrop fineâ au regard de son compagnon. Lâexploration dans ce labyrinthe de belles plantes, ces tailles artistique, venait de leur faire envoler les heures. Impossible de savoir si elles entamaient sĂ©rieusement lâ fois sur place, la chasseresse coula un regard brillant et plein dâenvie en direction de la grande allĂ©e. Naturellement Elana lâencouragea Ă sây rendre, curieuse Ă son tour. CâĂ©tait difficile de choisir lorsque tout un Ă©tage Ă©tait dĂ©diĂ© Ă lâart culinaire Natus. Les grandes auberges, les Ă©choppes plus modestes, des ouvertures sur des cases unique. Les spĂ©cialistes faisaient rĂŽtir de la viande, cuire le contenu de marmites, passaient des gigots entiers sur des foyers de pierre de feu. Tout cela contribuaient Ă un mĂ©lange dâodeur qui rendrait fou nâimporte qui. Vois... » fĂźt Vyme en tirant sur la manche de son tendit la main en direction dâune plusieurs tables. LĂ -bas, un couple de Natus se faisait prĂ©senter plusieurs grandes coupoles de bois. On y retirait un petit clapet pour laisser lâodeur sâen dĂ©gager et ils choisissaient uniquement Ă partir de ça. As tu bon nez, Elana ? Ca mâattire ! »Bon nez, peut-ĂȘtre pas, elle avait un odorat modeste, elle savait reconnaĂźtre certaine odeur, mais son sens le plus dĂ©veloppĂ© Ă©tait son ouĂŻe, souvent mis Ă rude Ă©preuve durant les entraĂźnements. Mais en rĂ©flĂ©chissant un peu Ă la question, elle avait une certaine sensibilitĂ© sur ce point, elle avait du mal avec les senteurs poivrĂ©es qui lui irritait les sinus. Je me dĂ©fends » rĂ©pondit-elle. AprĂšs, elle Ă©tait aussi tentĂ©e de dĂ©couvrir des mets avec seulement lâodeur comme critĂšre, elles allaient surement passer Ă cĂŽtĂ© de nombreux mets fameux en goĂ»ts, pour le peut que les Natus ait un Ă©quivalent de maroilles, cette odeur infecte et pourtant aux saveurs si envoutantes⊠Elana sâavança vers une table non loin du couple, histoire de montrĂ© quâelles Ă©taient toute deux intĂ©ressĂ©es par la mĂȘme prestation. Une bonne maniĂšre de dĂ©couvrir plusieurs plats aliens sans ĂȘtre en proie Ă une grande hĂ©sitation, tout avait lâair bon dans lâimmense buffet non loin. As-tu un plat ou un aliment favoris ? » Allons rĂ©pondre Ă cette question ensemble ! »EspiĂšgle, la jeune femme attira son amie jusquâĂ une table de libre et attendit que la Natus vienne Ă eux. Elle Ă©tait plutĂŽt ĂągĂ©e, les vĂ©tements chargĂ©s dâun milliers dâodeur de cuisine alors quâelle posait ses yeux doux sur ses nouveaux clients. Bonjour mes filles. »âMes fillesâ cela Ă©tait touchant et Ă la fois trĂšs familier, Elana avait lâimpression dâĂȘtre Ă la table de âmamie Josetteâ et se spetits plats maisonjs et simple. Bonjour. » Bonjour Natus. Nous avons faim !!! » Je peux lâentendre Ă vos estomacs. » Voici Elana. Câest solide guerriĂšre Atlante qui goĂ»te pour la premiĂšre fois les plats de lâAntre. » Oh... » fit-elle, visiblement flattĂ©e dâavoir la visite dâune Atlante. Vous commencez donc au bon endroit. Je sers ce que le palais exalte, ce que lâodorat sâenjoie mais que le regard ne goĂ»te point. »Elle avança une main vers le couple qui avait choisi la coupole et lâouvrait. Lâaspect en Ă©tait repoussant. Et finalement Elana se demanda si câĂ©tait une bonne idĂ©e de choisir Ă lâodorat en voyant ça... Telle est ma spĂ©cialitĂ©. Les goĂ»ts unique, magnifique, qui se dissimulent sous lâimage repoussante. Souhaitez-vous essayer ? » Moi je nâai pas peur. » rĂ©pondit Vyme avec un petit sous entendu provoquant pour son de maniĂšre de vendre ses plats se dit la jeune femme. Sur terre tout Ă©tait important, pour quâun restaurant soit bien noté⊠mĂȘme si chez est, les âpopottes de mĂšmĂšresâ sont souvent peu belle Ă lâoeil mais dĂ©licieuses dans la bouche. Alors pourquoi pas ici ? Ma vie est un risque ! » dit-elle amusĂ©eLa patronne leur fit un petit sourire bienveillant. Quâil en soit ainsi, je vous offre lâoccasion de vous tester. »Elle sâen alla. Vyme rĂ©pondit dâun air jovial, simplement en riant et en dansant sur sa chaise, lâair heureuse. Jâai si longtemps entendu parler de lâAntre. Jâen rĂȘvais de nombreuses nuitĂ©es sans rĂ©aliser. Jâaime beaucoup...câĂ©tait loin de fantasmes inavouĂ©s. » elle pinça des lĂšvres. Mais jâai fĂ©brilitĂ© Ă monter Ă lâĂ©tage Candide. Tu en as vu, toi...comment sont-ils Elana ? »Elana sâinterrogea sur la premiĂšre confidence de sa jeune amie, ainsi, sâimaginait-elle que lâAntre Ă©tait aussi un lieu de dĂ©bauche ? Cela rassura un peu la française, les Atlantes nâĂ©taient pas les seuls Ă mĂ©connaitre cet endroit et surtout Ă y voir quâune infime partie certes connotĂ©. Elle devait bien reconnaĂźtre quâelle aussi en avait rĂȘvĂ©, ou plutĂŽt cauchemardĂ© tellement elle en avait peur. Mise Ă part la sĂ©ance assez ratĂ©e de sa derniĂšre candide, elle nâavait pas eu de contact dâordre sexuel pour le moment. Pour une Antre qui avait comme seule rĂ©putation sur la citĂ©, dâĂȘtre une maison close, elle avait Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e. Et cela Ă©tait normal quand on dĂ©couvrait vraiment ce fabuleux endroit. Elle comptait taquiner son amie sur ces âfantasmes inavouĂ©sâ quand celle-ci lui posa une question tout Ă fait lĂ©gitime. Mais Ă laquelle Elana se serait bien gardĂ© de rĂ©pondre. Pourquoi tu as peur dâeux ? Ils sont comme toi et moi⊠chacun sa spĂ©cialitĂ© et sa maniĂšre de faire. Ils sont tous intĂ©ressants et je ne pensais pas que ça serait ainsi. Je pensais quâon allait me forcer ou mâencourager Ă avoir des rapports. » dit-elle en toute se montra assez Ă©tonnĂ©e. Mais...câest crainte dâouvrir mon corps mĂȘme pour apprendre. Câest grand inconfort pour moi et tu parles...comme si tu ne partagerais pas la chaleur de leur couverture. Pourtant, câest finalitĂ© dâun Candide qui voit toute la douleur dans ton coeur. Tu nâen tires nulle peur ? »Elana grimaça involontairement, elle ne se voyait pas avoir des rapports sexuels aujourdâhui⊠mais son esprit chercha naturellement le candide qui lui serait le plus attirant⊠il en avait bien au moins deux. Mais mĂȘme si elle adorait LĂ©mĂ©trus, elle ne se voyait pas avoir une sĂ©ance de jambe en lâair avec un homme qui lui inspirait autant de sympathie que son grand pĂšre ou un maĂźtre. Quant Ă une femme⊠la harpiste Ă©tait naturellement Ă©cartĂ©e, et les jumelles⊠elle nâĂ©tait pas tentĂ© actuellement, mĂȘme si cela pourrait changer. Enfin sur le coup, elle ne savait pas quoi dire⊠et elle fit taire son esprit. Je ne me vois pas partager la couche de quiconque actuellement. Mais je comprends ta peur, tu te dĂ©voiles dans un cadre oĂč tu nâes pas dans lâintime, dans le cadre de ton couple. AprĂšs tu peux entendre les conseils sans les pratiquer...maintenant du moins. » finit-elle pour lâaider. Apprendre sans pratique ? Quelle curiositĂ©...câest Atlante ? » Ouais, on est de gros thĂ©oriciens pour certaines choses... » lança ironiquement Elana. Je ne pourrais revenir avant long-cycle, tu sais. Ce serait bĂȘtise et couardise de faire thĂ©orie sans goĂ»ter Ă la leçon. » lui confia Vyme en retour. Oui...autant de jeter Ă lâeau ! » lui confirma Elana en lui donnant un coup de coude amical. Elle l'encouragea Ă ĂȘtre bien plus courageuse quâelle. Cela nâĂ©chappa pas Ă la chasseresse qui lui mima exactement le mĂȘme geste avant de souffler Toi de mĂȘme, mon amie Atlante. Peut-ĂȘtre regretteras-tu cette seule visite qui tâes accordĂ©e si tu tâacharnes Ă thĂ©orie sur tes soins...je ne te le souhaite pas. Je tâaime bien. »Elana ricana simplement, elle nâavait rien Ă dire...enfin si pleins de chose, mais elle Ă©tait mal Ă lâaise de parler de âses soinsâ. Cela revenait aussi Ă avouer quâelle Ă©tait peu vaillante sur ce terrain et elle nâaimait pas se dire cela. Question de fiertĂ©, elle se considĂšre comme quelquâun de courageux faute dâĂȘtre tempĂ©rĂ©, alors en manquer câest comme renier un peu ce quâelle est. La dame revint enfin avec plusieurs plats quâun aide cuisinier posait sur la table devant elle. Les diffĂ©rentes coupes en bois empĂȘchaient dây discerner lâallure, seulement lâodeur Ă partir dâun petit puit prĂ©vu Ă cet sâĂ©carta un peu, leur laissant toute la libertĂ© dâexplorer ces diffĂ©rents plats Ă lâodeur. Vyme donnait lâair affamĂ©e et elle se porta sur le premier pour en humer le parfum. Elle fronça un peu les sourcils, dâabord surprise, puis elle recommença en ne le trouvant pas si choses sĂ©rieuses commençaient⊠la cuisiniĂšre ramenait une sĂ©rie de plat, six au total bien alignĂ©e aux odeurs assez recherchĂ©es. Alors que Vyme se portait sur le premier Elana commença par le dernier, celui-ci sentait un Ă©trange mĂ©lange entre de la cannelle, du citron et de la coriandre. Le tout donnait des images indiennes Ă la française. Elle nâĂ©tait pas trĂšs fan de la coriandre, la trouvant trop forte en goĂ»t surtout fraĂźche. MĂȘme si cela devait ĂȘtre un Ă©quivalent natus⊠le cinquiĂšme Ă©tait difficile Ă identifier, mais ça sentait incroyablement bon, la vanille ! Le quatriĂšme Ă©tait celui de la douceur, de la noix de coco, de la crĂšme et dâune odeur d'Ă©chalote, le troisiĂšme Ă©tait riche .... Cela sentait le chocolat, la poire et mĂȘme...le caramel⊠le second Ă©tait lâodeur typique des beignets frits, la friture qui sens affreusement bon avec ce petit arriĂšre-goĂ»t de⊠fleur d'oranger ? la française Ă©tait pantoise dâhumer ça. Et encore celui de Vyme Ă©tait un savoureux mĂ©lange de viande fumĂ©e, de thym et oignon. Hum, mon coeur balance⊠j'hĂ©site entre le premier et le troisiĂšme. » elle regarda Vyme Et toi ? » Jâen ai deux aussi. » lui affirma la Chasseresse en lui faisant sentir les deux autres plats. Par quoi commençons-nous ? »En sâamusant, elle avait pris ses couverts et tapotaient sur chaque cloche de bois comme si elle faisait de la batterie. Viiiiiiiiite. ChoisisâŠ.tu mâaffames ! »PressĂ© par Vyme, Elana ne tarda pas Ă choisir et malgrĂ© lâaspect peu ragoutant, les saveurs Ă©taient tout bonnements exquises et jamais elle nâavait mangĂ© de choses aussi riches en saveurs ! Pendant lâheure qui suivit, la chasseresse se rĂ©gala aux cĂŽtĂ©s de la Française. Elle commenta longuement les plats avec leurs aspects repoussant, essayant de les comparer avec dâautres souvenir dĂ©plaisants quâelle relativisait beaucoup. Une Ă©trange salade de filaments blancs, pourtant dĂ©licieuse, Ă©tait selon elle composĂ©e de âcheveuxâ de DĂ©voreur. CâĂ©tait comme blaguer avec sa frangine un soir dâHalloween en consommant les bonbons Ă©tranges acquis rudement dans la tournĂ©e du quartier. Et sa frangine de coeur Ă©tait rĂ©ceptive, continuant les blagues sur la nourriture. Elles passĂšrent un excellent moment. Elana avait l'impression de revenir des annĂ©es en arriĂšre ! Bien loin de ses problĂšmes et de ce bouleversement dans sa vie de terrienne. RĂ©guliĂšrement, la jeune Natus posait des questions. Elle lui demandait comment elle avait appris lâarme puisquâelle nâĂ©tait pas nĂ©e avec. Comme vivait-elle sans croyance religieuse puisque les Natus, eux, ne vivaient que pour cela. Comment elle survivait aux Ă©checs et supportait la honte pour remporter des succĂšs plus forcĂ©ment, vint la question de toute adolescente qui adule son modĂšle, lorsquâelle lui demanda si elle sĂ©duisait facilement et si elle avait remportĂ© beaucoup de coeur dans sa vie de rude guerriĂšre. Sur ce dernier point Elana trouva une parade pour ne pas sâengouffrer sur un sujet qui lui avait toujours apparu comme superflue, elle avait passĂ© la plupart de sa vie actuelle focalisĂ© sur son avenir, les hommes nâĂ©taient quâune passe, un outil pour satisfaire un besoin naturel sans lendemain. Elana ne construisait pas de vie de couple, mais des amitiĂ©s, des vraies, elle avait besoin dâavoir une âmeuteâ autour dâelle avant tout. La chaleur dâun compagnon, lui paraissait superflu quand elle pouvait avoir la chaleur humaine dâun groupe solide et sincĂšre dâamis. Tout cela au fil des plats qui ne se terminaient jamais puisquâelles les goĂ»taient tous. Et le ventre bien rempli la française, se fit la remarque quâelle nâavait quâune envie se prĂ©lasser comme un grizzly ayant abusĂ© sur la riche du coin ! Elle se leva, remerciant la cuisiniĂšre et ses talents avant de repartir vers Vyme pour quitter lâendroit. Je vais rouler comme une boule avec tout ça ! Je rĂȘve de me trouver un matelas gonflable dans une piscine et de mâallonger dessus pour dormir ! » dit-elle amusĂ©. Avec Vyme, elle Ă©tait bien plus expressive, tout Ă©tait naturel et les traits si mĂ©caniques de la jeune femme s'effaçait pour ĂȘtre ceux dâune humaine aux expressions nettes et sans confusion. Tu me rouleras avant ! » souffla-t-elle en se tenant le ventre. Que les Trois me prĂ©servent de la honte. Je vais gerbiller sur tout Candide avenant sâil me masse le ventre... »Elana ne pu s'empĂȘcher dâĂ©clater de rire en imaginant la scĂšne. Trop sexy ! Vyme la gerbeuse ! » ELANA LA ROULEUSE !!! » rĂ©torqua Vyme en riant. Nous faisons belle paire. » Ouais ! Une paire de bras cassĂ©s ! » dit-elle en titubant dans le couloir, ne se privant pas dâun coup de hanche pour envoyer bouler gentiment la jeune femme. Certain Natus les observaient, avec souvent un rictus au coin des lĂšvres. Ils Ă©taient polis, disaient âbonjourâ. Parfois, quelques jeunes semblaient bien connaĂźtre Vyme et se satisfaisait de la voir se plaire en lâAntre. Comme câĂ©tait leur cas. Sur Terre, elles auraient Ă©tĂ© dĂ©visagĂ©es, mais pas ici. Elana aimait cette ambiance et cette bienveillance prĂ©sente dans chaque prunelle. Etait-ce leur mode de vie ou leur avancement technologique trop faible qui les prĂ©servaient de la condescendance ? Elle lâignorait et elle esperait que cela resterait toujours ainsi. La française, pris les devants, amenant la Natus vers une sorte de balcon suspendu, oĂč elles trouvĂšrent une zone pour se reposer et digĂ©rer correctement leur copieux repas. Cette zone Ă©tait composĂ©e de nombreux coussins et autres tissus moelleux pour les quelques minutes de siestes en solitaire ou bien Ă plusieurs. Dans un long soupir Elana se demandait bien lâheure qui Ă©tait⊠mais en tout cas, elle savait quâelles ne devraient pas restĂ©s longtemps ici Ă contempler le paysage la magna en agitation et toujours actif qui grouillait sous leur pied tel une fourmiliĂšre illuminĂ©e de milliers de torches et de joie. Je t'emmĂšnes avec moi voir mes candides ou tu vas en voir dâautres ? » surtout quâelle avait un choix Ă faire⊠et aussi un combat ⊠et ce nâest pas avec le ventre rond que ça va ĂȘtre productif. Je suis vaillante... » lui rĂ©pondit-elle sans dĂ©crocher son regard de la scĂšne agrĂ©able. Câest seule que je dois affronter et vaincre mes craintes. »Vyme resta un instant silencieuse. Elle prit une inspiration profonde qui trahissait son angoisse et sa prise de dĂ©cision. En quittant Elana, elle irait Ă lâĂ©tage des Candides. Si lâon se rejoignait pour dĂźner ? A cette mĂȘme auberge pour repĂšre de retrouvailles. Et lâon ira Ă©tirer la peau de nos estomacs en allant plus profond dans ce dĂ©dale de plats ? »Elana lui fit un rictus agrĂ©able, mais outre le beau sourire, Vyme pouvait voir quâelle Ă©tait fiĂšre dâelle et de son courage dâaffronter ses peurs et angoisses. Elle devait faire de mĂȘme. Pourquoi pas. Prend ton temps, je tâattendrai le temps nĂ©cessaire. » dit-elle, ne sachant pas quand elles pourront se revoir le soir. Ăa se trouve elles seront trĂšs occupĂ©es. Elana se leva, elle se sentait un peu moins lourdes aprĂšs quelques minutes Ă papoter ensemble et Ă se reposer. Il Ă©tait temps dâaffronter les âcinqâ. AprĂšs avoir serrĂ© dans ses bras Vyme en l'encourageant, elles se quittĂšrent prenant de chemins diffĂ©rents. Lâadolescente lui avait rendu cette Ă©treinte avec vigueur, tĂ©moignant par son non-verbal du mĂȘme type dâencouragement Ă son ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ Quelques minutes plus tard Elana se retrouva dans le jardin des candides. Le balcon Ă©tait devenu vide, il nây avait plus de Candide pour lây attendre. Simplement, sur la table, se trouvait des bandeaux de couleurs types devant plusieurs gravures sur parchemins. Un message qui lui Ă©tait visiblement destinĂ© sans lettre ni pouvait y voir les visages de chaque Candide quâelle avait cĂŽtoyĂ©. En-dessous, un fanion dont la couleur reprĂ©sentait chacun dâentre eux. Pourtant, Ă entendre le bruit et les grondements, Andric se trouvait toujours lĂ -bas, avec son prisonnier, Ă attendre tranquillement le retour dâ jeune femme ne choisit personne encore, le bruit de rage lâinterpella et elle devait finir lâintroduction avec le guerrier avant de faire son choix. Elle prit plusieurs inspirations se frottant nerveusement les mains avant de suivre le chemin pour rejoindre le candide. Je vois que vous nâavez pas Ă©tĂ© tentĂ© d'abrĂ©ger sa mĂ©diocre vie ? » dit-elle en contemplant son agresseur dâun oeil morne. Mais sa contemplation, ne dura que quelques secondes, avant de se figer sur le grand homme. Je ne puis vous priver de votre remĂšde, mon amie. » rĂ©pondit Andric en faisant danser le marteau quâElana avait choisi dâune main Ă lâautre. MĂȘme si tout mon ĂȘtre en appelle Ă le faire taire. »La jeune femme hocha la tĂȘte comprenant sans peine son envie, puisquâelle avait la mĂȘme, surtout en entend ce porc geindre et continuer Ă ouvrir son clapet Ă merde et dĂ©verser son langage des plus insultant Ă qui voulait lâentendre...câest Ă dire personne. Tâas fini de remuer ton pâtit cul sous mon nez, truie ? Viens tâbattre une fois pour toute !!!! »Elana lâignora, alors que le Candide se dĂ©colla du mur de verdure contre lequel il sâĂ©tait appuyĂ©. Vous me semblez plus calme. Avez-vous lâesprit clair ? » Etrangement oui... » une simple constatation, la nourriture ou bien tout simplement dâavoir passĂ© un moment gĂ©nialissime avec Vyme avait apaisĂ© son Ăąme de vengeance et de haine. Sur le coup, elle en serait presque Ă laisser le barbare Ă son sort et lâoublier⊠mais bon, cela restait dans la thĂ©orie, elle savait quâau fond, il y avait quelque chose dâinachevĂ© qui ne demandait qu'Ă se finir. Lui mettre la raclĂ©e quâil aurait dĂ» avoir en portant la main sur elle⊠de reprendre le dessus sur le cours de sa vie et de son traumatisme, redevenir la cavaliĂšre et non la monture se laissant guider au grĂšs du vent⊠De lui Ă©clater sa gueule de gros con avec la joie immense de se dire quâelle nâest plus faible ! Mettre un point final Ă cette histoire. Je prierai pour vous, Elana lâAtlante. » Conclut Andric avec sincĂ©ritĂ© en lui tendant le lui aurait bien dit de ne pas s'embĂȘter mais elle savait que les Natus vivaient pour cette dĂ©votion, alors elle le remercia dâun signe de tĂȘte accompagnĂ©e dâune tape sur lâĂ©paule, comme elle lâaurait fait Ă un autre soldat. Lorsque la Française le prit, le Candide tourna les talons et sâĂ©loigna lentement. Les deux Matts se regardĂšrent un instant, plutĂŽt partagĂ©, puis ils firent de mĂȘme pour laisser Elana et le violeur seul dans lâarĂšne. Lâun de ces deux clones avait volontairement fait tomber la clĂ© Ă portĂ©e de main. Le barbare ne sâĂ©tait pas fait prier pour la chopper et se dĂ©faire des chaĂźnes qui le retenaient au sol.HĂ©hĂ©hĂ© ! Attends mon AthĂ©na. Je sais que tâen as longtemps rĂȘvĂ©. Jâvais te ravager... » Sans tes dents, tu lâouvriras moins ta grande gueule de con ! » grogna tâelle sur un ton de provocation. FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Family natus2 mois aprĂšs âLâenfer by calahanâ CâĂ©tait lâheure de vĂ©ritĂ©. Seule avec lui. Dans cette ne lui offrait pas une cible gratuite. Il lui offrait plus que ça, mĂȘme si ça avait lâair discutable il lui offrait un retour au passĂ©. Il lui offrait ce quâelle avait longtemps rĂȘvĂ©, la chance de redisputer le combat de façon Ă©quitable. De tourner la page en se prouvant que, Ă la rĂ©guliĂšre, ce type nâaurait jamais Ă©tĂ© de taille Ă la soumettre. Gorkah se redressa lentement. Pour en imposer, il fit contracter sa musculature, laissant entendre des craquements libĂ©rateurs tandis quâil fixait avec intensitĂ© la Française. Sa gueule ravagĂ© par des coups dâĂ©pĂ©e, le rendait terrifiant, il Ă©tait laid, aussi laid que son Ăąme et son comportement. Rien nâĂ©tait joli ou mĂȘme agrĂ©able chez lui, Ă croire quâil Ă©tait nĂ© pour reprĂ©senter toute lâĂ©tendue de la perversion humaine. Jâai longtemps rĂȘvĂ© de ce jour, femelle. » Finalement tu ne mâas pas oubliĂ©... » dit-elle ⊠elle trouvait ça presque ironique que ça est le cas. Câest la douceur de ton antre bien chaude et Ă©troite que je nâai jamais oubliĂ©... » Celle que tu as fantasmĂ©... » rĂ©pondit-elle, observant sa posture. Tout en lui offrant ce ton chargĂ© de haine et de mĂ©pris, il se partagea les chaĂźnes. La premiĂšre enroulĂ©e autour de son poing droit. La seconde trainait au sol comme un fouet se terminant par le arme longue distance. Une arme courte nâĂ©tait pas quâun malade adepte du viol. Il restait un combattant trĂšs dangereux.Je te prendrai exactement comme la premiĂšre fois. Tu seras mon trophĂ©e le plus dĂ©licieux...Approche ! »Il parlait trop⊠mais au moins il Ă©tait aussi obsĂ©dĂ© par elle, quâelle par lui depuis leur rencontre. Cela lui donnait une Ă©trange sensation, presque de satisfaction immense, de se dire quâelle nâĂ©tait pas juste un numĂ©ro et que sa souffrance avait Ă©tĂ© quelque chose aussi...elle nâarrivait pas Ă lâexpliquer mais elle nâĂ©tait pas dans la chaos pour lui, mais elle Ă©tait lĂ , celle quâil nâavait pas rĂ©ussi Ă soumettre, celle qui avait Ă©tĂ© sa perte ! Cela lui donnait envie de lui faire bouffer toute lâherbe de lâarĂšne, de lui faire comprendre quâil nâest quâune larve, quâune sous merde quâon Ă©crase sans autre formalitĂ©, quâil nâest rien !Elle ne sâapprocha pas, elle ne voulait pas se faire prendre dans sa chaĂźne. Elle attendit, sur le dĂ©fensive⊠prĂȘte Ă bondir pour esquiver. Lâattaque ne vint que trop vite...mais Ă distance Ă©galement. CâĂ©tait pour la tester, tester ses rĂ©flexes, sâĂ©chauffer un peu. Gorkah sâĂ©tait mis Ă faire danser la chaĂźne au-dessus de sa tĂȘte, tournoyant Ă un rythme rĂ©gulier avant quâelle ne fonde dans sa direction. Le temps quâil joue Ă la roulette autour de sa tĂȘte, la jeune femme Ă©tait dĂ©jĂ en mouvement pour lâobliger Ă se bouger et Ă se concentrer pour viser. Elle esquiva le premiere jet sans grande difficultĂ©, mais elle savait quâil la testait, un bon guerrier le fait toujours. A force de tourner lâun autour de lâautre, Ă faire ces petites tentatives, Gorkah dĂ©cida de se lancer enfin. Il attaqua par son jet de chaĂźnes en visant les jambes dâElana. Lâoccuper sur un saut pour foncer droit sur elle et lâaccueillir dâun violent coup de son poing muni, lĂ -aussi, de chaĂźnes. Il ponctua son attaque dâun cri barbare en dĂ©montrant son agilitĂ© et sa violence. La jeune se le prit dans lâĂ©paule, elle avait Ă©tĂ© assez rĂ©active pour Ă©viter la tĂȘte qui aurait sonnĂ© son glas⊠la douleur irradia son corps et elle sentit un engourdissement dans celle-ci, elle poussa un cri lĂ©gitime de douleur... nĂ©anmoins, elle profita de ce contact pour viser la nuque de son adversaire avec le marteau. Douleur ou pas, elle encaissait toujours, on la ramassait en miette aprĂšs et cela lâimportait peu tant quâelle lui dĂ©monte sa gueule ! De toute maniĂšre Elana Ă©tait prĂȘte Ă se prendre des coups, câest son style dâĂȘtre une bourrine et non une chochotte. Mais Ă©tait-elle prĂȘte Ă revivre son drame ? Elle le sentait, au fond dâelle, Gorkah ne se contenterait pas de la battre, de la rĂ©duire en bouillie. Il la laisserait suffisamment consciente pour quâelle ne puisse rien faire dâautre quâencaisser un viol pleinement consommĂ©, son corps devenu trop faible pour lui opposer la moindre suffisait de voir ce regard. CâĂ©tait imprimĂ© dedans, câĂ©tait une barbare esquiva rapidement le coup de masse ne vit pas le manche lui revenir en pleine poire. AprĂšs quelques Ă©changes infructueux tant dâun cĂŽtĂ© que de lâautre, il sâĂ©carta un peu pour se passer la main sur le visage et vĂ©rifier la prĂ©sence, ou non, de sang. Cela le fĂźt sourire, il fixa la Française avec provocation avant de repartir au combat. Elana Ă©tait plus vive que lui, elle Ă©tait capable de lâatteindre par la technique et la vitesse. Mais ce type encaissait tout ce qui nâĂ©tait pas balancĂ© Ă coup de masse. Cette Ă©vidence, fit rĂ©flĂ©chir Elana Ă trouver son point faible pour taper dedans une bonne fois pour toute. Il parvint, Ă un moment, Ă lui enrouler la chaĂźne autour du poignet. Celui armĂ© du fameux marteau, et il lui passa dans le dos en ricanant, exerçant une pression constrictive. Tu es faible, femelle ! » souffla-t-il Ă son oreille comme un boeuf avant dâappliquer plus de lui faisait le mĂȘme coup que la derniĂšre fois, se mettre dans son dos, pour se coller Ă elle...bientĂŽt elle sentirait son pantalon rĂȘche contre le tissu fin de sa combinaison quâelle nâavait mĂȘme pas eu lâidĂ©e de changer pour ce combat et elle Ă©tait certaine⊠il devait bander comme un taureau en rut devant sa vache ! Gorkha devait se rĂ©jouir de bientĂŽt coller son sexe contre son cul, rien qu'Ă lâidĂ©e il devait en jouir, en plus de se dire quâil allait la mater. La rage inondait les veines de la jeune femme qui refusait de se soumettre ⊠Elle lĂącha son marteau elle comptait bien le reprendre rapidement, pour reculer brusquement contre lui⊠mais ce qui toucha en premier le barbare ne fut pas son fessier rebondi grĂące aux sĂ©ances de musculation⊠mais le pied, elle botta dans ses parties. Pas dâhonneur dans ce combat, câest un combat de survie !Il reçut le coup. Rien que de lâavoir entendu gueuler devait rendre Elana satisfaite. Pourtant, il Ă©tait tenace. Ca aurait dĂ» le mettre au sol, Ă genoux. Ca aurait dĂ» clĂŽturer le combat et le laisser exposĂ© Ă ses prochaines attaques. Mais le barbare avait encaissĂ© ça aussi, contre toute attente. Il sâĂ©tait penchĂ© et avait tout juste rĂ©cupĂ©rer le marteau avant de sâĂ©loigner en boitant. Une main sur les parties, lâautre tenant lâarme, il la sonda un instant avant de fixer la blonde.Joli coup ! »Et il hurla en balançant lâarme de toutes ses forces. Elle vola par dessus les haies et disparut loin. Gorkah Ă©tait aux anges. Il faisait face Ă Elana qui se retrouvait les mains vides.Mais si tu crois que mes autres esclaves nâont pas tentĂ© ça. Jâai les couilles indestructibles !!! »Le barbare se dĂ©fit de son fouet de fortune pour ne garder que son poing amĂ©ricain Ă base de chaĂźne.Viens viens viens...tu tâes apprĂ©tĂ©e. Câest lâheure de consommer ! » la provoqua-t-il avec un regard salaud se savait en position de force maintenant. Il boitait toujours. Mais il Ă©tait armĂ©, Elana non. Il nâavait quâun coup violent Ă lui mettre, de quoi lâenvoyer dans le gaz, et il se jetterait sur son derriĂšre comme un jeune femme ne se laissait nullement impressionnĂ©e, elle avait perdue son arme et alors ? un risque et voilĂ , il lui restait ses poings, elle avait donnĂ© un aperçu assez palpable Ă Danny qui avait vu quelques chandelles quand elle, elle lâavait assommĂ©e. Et le tankiste Ă©tait un sacrĂ© morceau de viande ! profitant quâil fasse son petit manĂšge de mec qui a peur du marteau, elle sâĂ©tait dĂ©gagĂ© le poignet, elle Ă©tait libre. Visage toujours de marbre, elle cachait bien sa frustration, de le voir toujours aussi vaillant avec les couilles en clafoutie⊠que cela ne tienne, elles tomberont Ă un moment ou un autre ! Sans plus attendre lâimposant homme lui fonça dessus, comme un taureau, elle roula sur le cotĂ©, pour lâĂ©viter et se releva prestement, pour lui sauter sur le dos, coude en pointe afin de lui assĂ©ner un coup violent derriĂšre la tĂȘte. Il rĂąla aux deux premiers coups, tombant mĂȘme un genou Ă terre. Mais Ă ce moment-lĂ , il reporta tout son poids vers lâavant pour faire basculer Elana. Elle eut le temps de se redresser mais cela lui avait fait perdre lâinitiative. Gorkah Ă©tait dĂ©jĂ sur elle Ă lui faire pleuvoir des coups de buffle. Sa dĂ©fense Ă©tait mise Ă mal. Et Ă cause de cette proximitĂ© trop dangereuse, il conservait cet avantage tant quâelle ne parviendrait pas Ă lui Ă©chapper. Ce nâĂ©tait plus quâun odieux calcul Ă partir de lĂ . Si Elana se contentait dâencaisser, elle ne gagnerait pas Ă ce jeu lĂ contre Gorkah. Chaque coup de poing armĂ© de ses chaĂźnes lui laissaient une terrible empreinte de douleur et elle dĂ» se rĂ©soudre Ă prendre un risque. Une contre attaque, il ne lui restait que cette chance pour se dĂ©gager de ce fou furieux. Le seul moyen Ă©tait de lui faire perdre ses sens, alors elle frappa des deux mains les oreilles de lâhomme, le coup Ă©tait fort et rĂ©pĂ©titif, autant pour lâĂ©tourdir que de lui faire Ă©clater les tympans. Tout en essayant de faire ça, elle tentait de remonter ses jambes contre elle pour le repousser. Sa tactique paya. La Française avait rĂ©cupĂ©rĂ© sa zone de sĂ©curitĂ© et elle repartit Ă lâassaut, profitant de lâouverture quâelle sâĂ©tait creusĂ© en dĂ©sorientant son adversaire. Pourtant, en le frappant encore et encore, elle sentit que ses forces avaient dĂ©clinĂ©. La douleur dans ses bras, dans son abdomen et dans ses jambes perdurait. Gorkah lâavait visiblement salement amochĂ© pendant quâelle tentait de se soustraire Ă son emprise. Ne pas prendre au visage avait Ă©tĂ© une chance mais temporaire car ce type le savait, il le sentait en se prenant bourrepif aprĂ©s bourrepif, Elana sâĂ©puisait plus vite quâil ne barbare avait la gueule en sang, il titubait et peinait Ă chaque fois quâil Ă©changeait les passes. La blonde parvenait Ă chaque fois Ă briser sa technique pour lui ajouter quelques coups supplĂ©mentaires mais, malgrĂ© ses tentatives, malgrĂ© ce passage Ă tabac digne de son entrainement de para, ce type avait la peau de prendre des risques en espĂ©rant prendre le dessus, elle ne vit mĂȘme pas ce coup de poing enchainĂ© lui arrivĂ© droit au visage. Elle fĂ»t saisie avec violence par ce choc, repoussĂ©e de quelques pas mal assurĂ©. Le temps quâelle rĂ©cupĂšre sa vue au travers du brouillard, son ennemi sâĂ©tait saisi de sa tignasse dâune main et il lui ajouta deux coups supplĂ©mentaire. Le dernier, trĂšs mal placĂ©, lâavait atteint non loin de la assez prĂ©cis pour lâabattre. Assez puissant pour lâenvoyer sâĂ©crouler Ă plat ventre sur lâherbe. IntĂ©rieurement elle sâarrĂȘta lĂ . Son nez cassĂ© sifflait. Il sâessuya le visage maculĂ© de son propre sang et se nettoya la main de sa langue, en bon pervers, tout en nâayant que ce cul de guerriĂšre si rĂ©sistante en vue. Il sâapprocha et lui Ă©crasa le dos dâun pied victorieux. A cet instant, elle se refusait dâĂȘtre vaincue et pourtant, elle Ă©tait bien prĂ©somptueuse de penser le battre, elle Ă©tait trop sĂ»re dâelle...encore. Et cela la foutait dans une colĂšre noire. Mais parfois, il faut savoir se rĂ©signer pour mieux prendre Ă revers. Elle se ramolit pour lui donner la sensation dâĂȘtre le seul victorieux⊠mais elle savait quâelle Ă©tait plus maligne et quâelle lâaurait par surprise. Mais il fallait mĂ©nager ses forces, pour lui lâachever. Ca aurait marchĂ©... type avait dĂ» sây attendre. Quelque chose dans le genre. Elana se vit simplement soulevĂ©e de quelques centimĂštres, peut-ĂȘtre une vingtaine, avant de repartir en direction de lâherbe Ă la vitesse de lâĂ©clair. Elle vit trente-six chandelles tandis quâelle sentait la main de cette ordure lui palper le vĂȘtement Ă la recherche dâune ouverture. Dans sa haine et sa frustration, il empoigna le tissu de ses deux mains et le dĂ©chira pour y crĂ©er de lui mĂȘme lâaccĂšs. La jeune femme nây eu aucun remords pour son vĂȘtement, cela nâavait pas dâimportance. La couleur et la beautĂ© du dessous lui Ă©clata au visage. Il en poussa mĂȘme un âohhhâ dâĂ©tonnement. AssurĂ© dâĂȘtre victorieux, le type lui choppa la chevelure pour lui tirer la tĂȘte en arriĂšre et lui murmurer Ă lâoreille, malsain Merci pour le cadeau. Tu vas pas le regretter, femelle ! »La jeune femme Ă©tait dans un autre monde, elle nâĂ©tait pas en choc, comme le sont les victimes qui ne peuvent pas fuir, ce fameux choc synaptique qui est une rĂ©action normale du cerveau qui shoote le corps pour quâil soit inerte ⊠non, elle avait encore la possibilitĂ© de fuir, elle se persuada alors que l'adrĂ©naline inondait son cortex et que ses membres tremblaient certes de peur mais surtout dâĂ©nergie pour se dĂ©faire...Elle savait que tant quâelle Ă©tait rĂ©solue Ă avancer, elle ne tomberait pas dans la âpassivitĂ©â la plus totale, celui oĂč elle se dissociait les souvenirs ne seront que flou et quâelle ne pouvait plus rien faire. Si elle tombait lĂ -dedans dans ce âchocâ sâen Ă©tait fini dâelle ! En mĂȘme temps, elle luttait contre elle-mĂȘme, contre le flot de souvenirs traumatisants, contre tout ce qui la rendait faible ! Elle ne devait pas s'Ă©crouler, mĂȘme si elle avait l'impression que le sol partait en miette ! la lutte Ă©tait acharnĂ©e sur tous les plans, autant contre ce montre que contre le pire des ennemis elle-mĂȘme. Tu te fais des idĂ©es ! » dit-elle toujours aussi guerriĂšre, alors quâelle sâagitait de maniĂšre agile, pour lui Ă©chapper tel un serra les dents. Il lui tenait sa chevelure blonde de plus en plus fort. Mais mĂȘme lĂ , prostrĂ©e au sol, la vue encore embrumĂ©e, la culotte violette bien en Ă©vidence, Elana se battait. Elle Ă©tait en train de lutter au sol, tentant de sâextirper, lorsquâelle entendit un cri de femme. Un cri plein de colĂšre, mĂ©langĂ© de peur et de panique. HEEEE !!!! »Gorkah leva la tĂȘte pile au moment oĂč un arc lui cingla les gencives. Le barbare poussa un hurlement, ne sâattendant pas Ă cette intervention qui tenait plus de la gifle mentale que dâune vĂ©ritable atteinte physique. ARRIERE ! ARRIERE, POURCEAU !!! » Ragea Vyme en se tenant en position de combat, faisant de son corps un bouclier trop frĂȘle pour son le savait au fond dâelle. Son amie Ă©tait beaucoup trop jeune pour disputer un tel combat. Elle ne savait pas du tout dans quoi elle sâengageait et cela allait lui ĂȘtre fatal. Si Gorkah avait su marquer le Française Ă jamais de ce que les Natus appelaient âle crime de Mauvelâ, que se passerait-il sâil posait la main sur elle ?Elana Ă©tait Ă bout de force. Le temps que venait de lui offrir la chasseresse ne lui avait permis que de sâen rendre compte. Mais dans son esprit, une lumiĂšre se fit. Il ne sâagissait plus dâelle maintenant. Le danger ne pesait plus sur ses avait agi pour elle mais sans conscience du danger. Elle Ă©tait trop exposĂ©e...beaucoup trop exposĂ©e. JE SUIS VYME ! » sâĂ©cria-t-elle tout en sâ Ă©clata de la balaya dâun coup de poing retentissant quâil la renvoya aussitĂŽt en arriĂšre.Amuse-gueule ! » lĂącha-t-il en lui tournant sans attendre plus longtemps, le barbare sâen prit Ă la chasseresse. Vyme nâĂ©tait clairement pas suffisamment entrainĂ©e. Il suffisait de la voir. Lâadolescente donnait toutes ses forces pour Ă©chapper au prĂ©dateur le plus longtemps possible, usant de sa souplesse pour des esquives impressionnantes, acrobatiques...mais qui nâallaient certainement pas jouait littĂ©ralement avec elle...et il avait exactement le mĂȘme regard que ce jour oĂč il avait tentĂ© de prendre Elana de forceâŠEt ce regard Ă©tait son erreur ! MalgrĂ© ses forces rĂ©duites, le nouveau shoot d'adrĂ©naline et la rage de le voir sâen prendre Ă une Vyme qui nâavait strictement rien Ă faire lĂ ! Et bon dieu oĂč Ă©tait Adric pour retirer cette petite de cet endroit digne des enfers ? Elle ne prit pas la peine de chercher le guerrier, non si Vyme est blessĂ© et quâelle ne peut la protĂ©ger elle lui ferait payer sa non-action envers une personne en danger. Enfin, cela câest la colĂšre qui prenait le dessus, elle se releva⊠son vĂȘtement ne tenait plus en place, il lui avait littĂ©ralement dĂ©chirĂ©s en deux ce bourrin ! Ils tombĂšrent Ă terre, elle se foutait dâĂȘtre en sous vĂȘtement. Il lui fallait une arme⊠et cette arme gisait Ă quelques mĂštres dâelle, sans plus attendre elle courut vers les chaĂźnes, pour user encore une fois de ses jambes qui lui hurlaient dâĂȘtre plus douce dans ses mouvements ! Mais quâimporte, elle en vie, personne ne toucherai SA Vyme !! Ce sale porc n'allait rien lui faire ! Il faudrait quâil lui passe dessus, quâil la tue pour quâelle arrĂȘte de lutter !! Durant son sprint, la chaĂźne sâenroulait autour de son poignet⊠les fĂȘtes romaines et leur combat de gladiateurs amateurs pour le spectacle lui donnait une idĂ©e⊠mais elle n'Ă©tait pas certaine de parvenir Ă ses fins⊠mais tant pis, elle tenta le coup pour le coup, le barbare Ă©tait bien trop occupĂ© Ă rouler des muscles pour impressionner la petite fleur et se rĂ©galer de sa peur pour faire attention Ă la chaĂźne projetĂ©e en lâair venant sâenrouler sournoisement autour de sa nuque. Finalement, l'intervention maudite de Vyme Ă©tait l'opportunitĂ© quâelle espĂ©rait pour se dĂ©gager de ce monstre ! La chaĂźne sâenroula⊠elle tira dâun coup sec⊠le sang coulait de ses mains, de son corps, elle Ă©tait poisseuse⊠mais elle s'agrippait Ă cette chaĂźne comme Ă sa vie continuant Ă tirer ne souciant lĂ©gĂšrement de la douleur de ses paumes que le mĂ©tal marquait. De toute façon, son corps ne serait que douleur...elle le savait que trop bien et tant que l'adrĂ©naline Ă©tait lĂ , elle ne ressentait rien, alors elle abusait pour vaincre. Gorkah avait senti le vent ne pouvait pas vaincre sur deux fronts. Lâautre Ă©tait peut-ĂȘtre inexpĂ©rimentĂ©e mais elle Ă©tait jeune et vive. Lorsquâil comprit que cette pression autour de sa gorge lâĂ©tranglait, il tenta de se dĂ©gager sans y parvenir. Il profita de ce qui lui restait dâĂ©quilibre pour chasser Vyme dâun coup de botte en pleine tronche. La petite poussa un cri de douleur en roulant au sol, complĂštement dĂ©boussolĂ©. Elle secoua la tĂȘte, prostrĂ©e, en essayant de chercher son arc dâun air aveugle. Enfin dĂ©barrassĂ©, le barbare se retourna et choppa Ă©galement la chaĂźne. Sa respiration nâĂ©tait plus, il poussait de long soupir de douleur alors que son visage devenait cramoisi. Mais comme un concours de corde, il tirait comme un fou pour sâapprocher de la Française petit Ă nouveau cri. Mais câĂ©tait de la dĂ©tresse cette fois, un sentiment rĂ©signĂ©. Vyme revint Ă la charge et se pendit Ă la ceinture de Gorkah pour ajouter du poids, lâimmobiliser. Le type avait de plus en plus de mal Ă rester conscient. Il Ă©tait en train de son regard plongea dans celui dâElana et il lĂącha la chaĂźne...pour se saisir de Vyme quâil Ă©trangla rapidement dâun clĂ© de Elana continuait, si elle le tuait. Il essaierait de tuer Vyme lâadolescente lâavait compris et elle ne le voyait pas de cet oeil lĂ . Elle fixa obstinĂ©ment son amie en lui suppliant, de son simple regard, de ne rien lĂącher et de finir Gorkah une fois pour toute. Des fois, ses yeux se rĂ©vulsaient, devenaient complĂštement blancs. Mais elle continuait pourtant de faire trembler sa tĂȘte pour lui dire ânon, ne lĂąche pas !â.Elana trouvait ça horrible ce chantage⊠mais lâhomme avait dĂ©jĂ commencĂ© sa descente aux enfers bien avant quâil commence Ă Ă©trangler Vyme...elle ne voulait pas le tuer au dĂ©but, elle voulait quâil soit âjugĂ©â...mais maintenant quâil avait Vyme et que le seul moyen de le faire lĂącher Ă©tait de mettre fin Ă sa misĂ©rable existence⊠Elle n'hĂ©sita pas. Surtout que la jeune ado insistait pour quâelle continue⊠si elle relachait il la tuerait⊠alors autant tenter de lui briser les cervicales avant ! Putain Vyme tu fais chier ! » dit-elle en français. Et elle sera fortement la chaĂźne pour tirer vers l'arriĂšre en y mettant toute ses forces pour finir de l'Ă©trangler et au mieux lui fĂȘler une ou deux cervicales. CâĂ©tait un terrible duel de rĂ©sistance pour tout le monde. Mais Vyme Ă©tait une battante et, Ă aucun moment, elle ne supplia Ă ĂȘtre libĂ©rĂ©e. Elle se donna entiĂšrement en songeant quâElana rĂ©ussirait son combat. Finalement, Gorkah cĂ©da le premier. Il se mit Ă pousser des couinements plaintifs en frĂŽlant lâinconscience et il relĂącha bien malgrĂ© lui Vyme qui sâĂ©carta en crachant ses poumons. Petit Ă petit, lâhomme sâeffondra jusquâĂ finir Ă quatre pattes. Puis sur le ventre. Mais il tenait encore ce fou furieux. Il rĂąlait mais il dans ses retranchements, la chasseresse se traĂźna jusquâĂ Elana et elle lâaida Ă tirer encore plus fort sur la chaĂźne. MalgrĂ© le peu de force, elles la conjuguĂšrent pour anĂ©antir Gorkah. Il se fit suppliant dans ses cris de dĂ©tresse. BientĂŽt, il remua des bras et des pieds. Il tapa sur la chaĂźne, il sâexcita en aggravant sa situation, pris par la panique. Puis, finalement, il sâĂ©teignit dans un tout dernier rĂąle dâ continuait de tirer. Elle tirait encore et encore, en poussant des plaintes angoissĂ©es, comme pour ĂȘtre certaine quâil ne se rĂ©veillerait pas. Mais il ne fit pas un geste de plus. Le barbare Gorkah Ă©tait bel et bien inerte. DĂšs que cette pensĂ©e traversa lâesprit de la chasseresse, ses jambes se dĂ©robĂšrent sous son poids et elle tomba le cul sur la pelouse. Ses sanglots Ă©clatĂšrent pile Ă ce moment lĂ et elle tourna le visage Ă lâopposĂ© dâElana, espĂ©rant sâĂ©chapper Ă sa vue. Elle penchait la tĂȘte pour masquer son visage abĂźmĂ© avec ses entre les quintes de toux, la douleur, la terrible peur qui lui avait Ă©treint le coeur Vyme ne voulait montrer aucune faiblesse. Mais câĂ©tait ratĂ©. Elle pleurait Ă chaudes larmes en ayant Ă©tĂ© au contact de ce quâĂ©tait un vĂ©ritable combat. Ca lui avait fait mal, tant physiquement que mentalement. Elle tremblait de la tĂȘte aux pieds en pleurant le plus silencieusement possible, dĂ©vorĂ©e par la honte de se montrer dans un tel Ă©tat Ă son avait eu si peurâŠElana quant Ă elle⊠était encore stoĂŻque regardant lâimmense corps, maintenant sans vie, de cet homme qui avait dĂ©truit une partie de son ĂȘtre. Ătait-elle satisfaite ? Oui et non. Oui, parce quâil ne ferait plus de mal Ă personne et quâil avait payĂ© tous ces agissements, auprĂšs dâelle et de ses femmes violĂ©es et battues Ă mort sur sa planĂšte dâorigine⊠et non, puisquâelle lâavait tuĂ©. Nâest-ce pas une ironie pour un soldat de refuser de tuer ? bien sĂ»r il le fallait, mais quand on peut sâĂ©pargner un meurtre⊠elle nâest pas une amatrice de sang, câest une personne qui engagĂ©e pour protĂ©ger des vies et non en voler... Mais sur le coup, tous ces beaux sermons sur le respect des humains, mĂȘme des plus malsains, lui apparaissait superflue. Il Ă©tait mort et cela Ă©tait une trĂšs bonne chose. Elana ressentait une satisfaction de lâavoir vu suppliĂ© et voir sa mort de la main dâĂȘtre quâil mĂ©prisait !Elle sâapprocha de lui et lui dĂ©gota un coup de pied dans la tĂȘte, constant que malgrĂ© sa rĂ©sistance hors norme⊠il Ă©tait bien avec les morts. Câest qui le faible maintenant ? Connard ! » grogna-tâelle dans sa langue natale. Une courte pensĂ©e sur son avenir lui traversa lâesprit, elle avait fait la morale Ă Adric sur le fait de ne pas prendre cette vie misĂ©rable. Quâelle avait un honneur, un honneur Atlante⊠tu parles, elle ne valait pas mieux que les bĂȘtes ! Elle venait Ă espĂ©rer que la citĂ© dâargent nâapprenne pas cet acte. Dans un sens, ils avaient abandonnĂ© ce fou sur une planĂšte pour quâil y meurt, son sort nâappartenait plus aux mains dâAtlantis. Il avait eu ce quâil mĂ©ritait, surtout quâil avait osĂ© sâen prendre Ă Vyme ! Ce rapace !Vyme. Elle nâaurait pas dĂ» ĂȘtre lĂ , malgrĂ© lâopportunitĂ© qui lui avait permis de remporter le combat. La Française tourna la tĂȘte, trouvant une jeune adolescente pleurant et en Ă©tat de choc⊠son pĂšre allait ĂȘtre fou de rage. DĂ©jĂ Elana culpabilisait et elle se laissa tomber contre son amie la serrant contre elle avec force. Oui, elle avait eu terriblement peur, mais pour cette jeune fille qui nâavait rien demandĂ©e. Pourquoi tu Ă©tais lĂ Vyme ? je suis⊠je suis dĂ©solĂ©e de tâavoir infligĂ© ça ! » elle se sentait affreusement jeune femme ne rĂ©pondit pas tout de suite. Elle accepta lâĂ©treinte dâElana et sây rĂ©fugia bien plus solidement que sa propre fiertĂ© nâaurait pu lui permettre. La blonde mit un certain Ă se calmer et elle chassa nerveusement ses larmes tout en Ă©vitant de regarder le corps inerte du type. Jâai rencontrĂ© Ascyl. » lui dit-elle finalement. Jâai su quâelle mentait...alors jâai accouru. » Que tâa-t-elle dit ? » Bavasserie inutile, mon amie. Jâai senti le danger. » Elana nâinsista pas plus, cela nâavait pas dâimportance au final. Tu nâaurais pas dĂ» te mettre en danger Vyme⊠si je nâavais pas pu me libĂ©rer et quâil t'avait touchĂ©, jamais je me le serais pardonnĂ© ! » elle frotta les bras de son amie dans un mouvement naturel. Je suis Natus !!! » rĂ©torqua-t-elle, le rouge lui venant au visage. Nâinsulte pas ma culture. Je suis Natus, chasseresse. Je ne fuis pas Mauvel. Je ne fuis pas le fourbe et le criminel qui en veut Ă mes amis, ma famille. »La chasseresse reprit difficilement sa respiration. Elle rĂ©agissait comme une adolescente qui ne prenait pas conscience de ce Ă quoi elle avait Ă©chappĂ©. Et la culture Natus Ă©tait encore mystĂ©rieuse, sur de nombreux points, pour quâElana ne se retrouve pas face Ă un mur. CâĂ©tait le cas prĂ©sent. Lâintervention Ă©tait illogique du point de vue de la Française. Et parfaitement lĂ©gitime du point de vue de Vyme. Tu aurais pu mourir.. » fit Elana en soupirant Jâai eu peur pour toi... » Je suis prĂȘte Ă mourir. Ainsi vit tout brave Natus. »Vyme cessa dâĂȘtre aussi infecte en comprenant le sens du message dâ reprit plus doucement en lui avouant Jâai eu peur pour toi aussi. » Elana la serra un peu plus fort, sans rien dire de plus. De longues minutes sâĂ©coulĂšrent avant quâelle ne reprenne de la contenance. Lâadolescente se redressa, consciente que sa position ne faisait que prouver sa faiblesse et elle aida Elana dans ce mĂȘme mouvement. Lâune comme lâautre Ă©tait bien affaiblie et Vyme considĂ©ra son modĂšle dâun regard inquiet. Tu dois revoir le mĂ©dicastre. » elle marqua une pause tout en considĂ©rant ses jambes. Mais te vĂȘtir avant... » Ouai⊠mais mon vĂȘtement est foutue » dit-elle en mirant lâama de vĂȘtement dĂ©chirĂ© et sans forme. FICHE ET CODES PAR ILMARĂ Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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