Lorsquevous cherchez Ă  connaĂźtre l’appel de Dieu pour votre vie, il vous faut suivre l’exemple d’Esther. PremiĂšrement, rassemblez tout le soutien possible. Esther demanda Ă  MardochĂ©e et Ă  tous les Juifs de prier pour elle. De mĂȘme, Le terme duù» Au sens littĂ©ral, duĂą » signifie appeler ». En gĂ©nĂ©ral, dans les Textes religieux, duù» dĂ©signe, prĂ©cisĂ©ment le fait d’appeler Dieu. En d’autres termes invoquer ». La duĂą a toujours Ă©tĂ© l’arme favorite Ă  laquelle recouraient les ProphĂštes et les pieux pour cheminer et pour exprimer d’abord la reconnaissance profonde de leur Ă©tat de servitude mais aussi pour manifester leur dĂ©sir et leur besoin de se rapprocher du TrĂšs-Haut. Le ProphĂšte psl nous a rappelĂ© que le meilleur acte d’adoration, aprĂšs la lecture du Coran, c’est l’invocation. » Il nous a prĂ©cisĂ© aussi que l’invocation est la moelle de l’adoration ». Par ces paroles, il nous informe sur la place exceptionnelle de cet acte d’adoration qui n’est pas un acte d’adoration comme un autre. Il a un sens et une portĂ©e particuliĂšre que nous allons dĂ©velopper ici. Cette portĂ©e exceptionnelle trouve d’abord sa confirmation dans divers versets coraniques. On en citera que quatre, ceux qui sont, Ă  notre humble avis, les plus fondamentaux 1/ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi, Je suis tout proche. Je rĂ©ponds Ă  l’appel quand mon serviteur Me fait appel. Qu’il cherche donc Ă  rĂ©pondre Ă  Mon appel, et qu’ils croient en Moi. » Coran, Al-Baqara, 2/186 ÙˆÙŽŰ„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰłÙŽŰŁÙŽÙ„ÙŽÙƒÙŽ ŰčÙŰšÙŽŰ§ŰŻÙÙŠ Űčَنِّي ÙÙŽŰ„ÙÙ†ÙÙ‘ÙŠ Ù‚ÙŽŰ±ÙÙŠŰšÙŒÛ– ŰŁÙŰŹÙÙŠŰšÙ ŰŻÙŽŰčÛĄÙˆÙŽŰ©ÙŽ Ù±Ù„ŰŻÙŽÙ‘Ű§Űčِ Ű„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰŻÙŽŰčÙŽŰ§Ù†ÙÛ–ÙÙŽÙ„ÛĄÙŠÙŽŰłÛĄŰȘÙŽŰŹÙÙŠŰšÙÙˆŰ§Ù’ لِي ÙˆÙŽÙ„ÛĄÙŠÙŰ€ÛĄÙ…ÙÙ†ÙÙˆŰ§Ù’ ŰšÙÙŠ لَŰčÙŽÙ„ÙŽÙ‘Ù‡ÙÙ…ÛĄ ÙŠÙŽŰ±ÛĄŰŽÙŰŻÙÙˆÙ†ÙŽ ÙĄÙšÙŠ Dans ce premier verset, Dieu compatit Ă  la dĂ©tresse de Ses crĂ©atures et les encourage Ă  faire appel Ă  Lui. Il est PrĂ©sent et disponible, II nous promet de venir Ă  notre aide si nous prenons la peine de l’appeler et de rĂ©pondre Ă  Son appel. 2/ Votre Seigneur a dit Appelez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientĂŽt, humiliĂ©s, en Enfer. » Coran, Ghafir, 40/60 ÙˆÙŽÙ‚ÙŽŰ§Ù„ÙŽ Ű±ÙŽŰšÙÙ‘ÙƒÙÙ…Ù Ù±ŰŻÛĄŰčُونِيٓ ŰŁÙŽŰłÛĄŰȘÙŽŰŹÙŰšÛĄ Ù„ÙŽÙƒÙÙ…ÛĄÛš Ű„ÙÙ†ÙŽÙ‘ Ù±Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙŠÙŽŰłÛĄŰȘÙŽÙƒÛĄŰšÙŰ±ÙÙˆÙ†ÙŽ ŰčÙŽÙ†ÛĄ ŰčÙŰšÙŽŰ§ŰŻÙŽŰȘÙÙŠŰłÙŽÙŠÙŽŰŻÛĄŰźÙÙ„ÙÙˆÙ†ÙŽ ŰŹÙŽÙ‡ÙŽÙ†ÙŽÙ‘Ù…ÙŽ ŰŻÙŽŰ§ŰźÙŰ±ÙÙŠÙ†ÙŽ ي٠ Dans ce second verset, l’invocation est prĂ©sentĂ©e comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent tĂ©moigner de leur servitude. Ce verset affirme ensuite que l’invocation est un devoir car ne pas le faire conduit Ă  une punition. Et enfin, ne pas invoquer Dieu est un signe manifeste d’orgueil. 3/ Dis Mon Seigneur ne se souciera pas de vous si vous ne L’invoquez pas et que vous appelez au mensonge. Vous en verrez bientĂŽt la consĂ©quence inĂ©luctable. » Coran, Al-Furqan, 25/77 Ù‚ÙÙ„ÛĄ Ù…ÙŽŰ§ يَŰčÛĄŰšÙŽŰ€ÙŰ§Ù’ ŰšÙÙƒÙÙ…ÛĄ Ű±ÙŽŰšÙÙ‘ÙŠ Ù„ÙŽÙˆÛĄÙ„ÙŽŰ§ ŰŻÙŰčÙŽŰąŰ€ÙÙƒÙÙ…ÛĄÛ– ÙÙŽÙ‚ÙŽŰŻÛĄ ÙƒÙŽŰ°ÙŽÙ‘ŰšÛĄŰȘÙÙ…ÛĄ ÙÙŽŰłÙŽÙˆÛĄÙÙŽ يَكُونُ لِŰČÙŽŰ§Ù…ÙŽÛąŰ§ Ù§Ù§ Dans ce troisiĂšme verset, Dieu affirme qu’Il prendra soin de Ses crĂ©atures mais Ă  la mesure de l’intĂ©rĂȘt que portera la crĂ©ature Ă  son CrĂ©ateur. Et montrer de l’intĂ©rĂȘt au CrĂ©ateur, c’est d’abord L’invoquer. 4/ Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient repentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandĂ© d’ĂȘtre dĂ©livrĂ©... » Coran, Az-Zumar, 39/8 ÛžÙˆÙŽŰ„ÙŰ°ÙŽŰ§ Ù…ÙŽŰłÙŽÙ‘ Ù±Ù„ÛĄŰ„ÙÙ†ŰłÙŽÙ°Ù†ÙŽ Ű¶ÙŰ±Ù‘Ùž ŰŻÙŽŰčÙŽŰ§ Ű±ÙŽŰšÙŽÙ‘Ù‡ÙÛ„ Ù…ÙÙ†ÙÙŠŰšÙ‹Ű§ Ű„ÙÙ„ÙŽÙŠÛĄÙ‡Ù Ű«ÙÙ…ÙŽÙ‘ Ű„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰźÙŽÙˆÙŽÙ‘Ù„ÙŽÙ‡ÙÛ„ نِŰčÛĄÙ…ÙŽŰ©Ù— Ù…ÙÙ‘Ù†ÛĄÙ‡ÙÙ†ÙŽŰłÙÙŠÙŽ Ù…ÙŽŰ§ ÙƒÙŽŰ§Ù†ÙŽ ÙŠÙŽŰŻÛĄŰčÙÙˆÙ“Ű§Ù’ Ű„ÙÙ„ÙŽÙŠÛĄÙ‡Ù مِن Ù‚ÙŽŰšÛĄÙ„Ùâ€Š Dieu dĂ©nonce ici l’ingratitude de ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversitĂ©, mais qui L’oublient, dĂšs qu’ils pensent ne plus ĂȘtre dans le besoin. C’est une attitude ingrate pour au moins deux raisons tout d’abord, l’ĂȘtre humain est toujours dans le besoin du TrĂšs-MisĂ©ricordieux. Le propre de la crĂ©ature est d’ĂȘtre dans le besoin permanent du TrĂšs-GĂ©nĂ©reux. Il doit donc L’invoquer en permanence. Ensuite, Invoquer Dieu que pour Lui demander est une mauvaise comprĂ©hension de la du’a. Invoquer c’est aussi et d’abord Le louer. En fait, en Islam, Invoquer porte deux significations distinctes. Les deux types de du’a Il existe ainsi 2 types d’invocations 1/ L’invocation de l’éloge ou duĂą al-’ibĂąda. 2/ Et l’invocation de la demande ou duĂą al-isti’ñna. C’est Shaykh Ibn Taymiyya qui a dĂ©signĂ© ces deux types d’invocations et a formulĂ© ces deux dĂ©nominations duĂą al-ibĂąda, et duĂą al-istiĂąna qui reprennent en fait les deux termes prĂ©sents dans le verset de la sourate Al-FĂątiha dans lequel on dit C’est Toi que nous adorons ibĂąda, on offre nos louanges Ă  Dieu, et c’est Ă  Toi que nous implorons l’aide istiĂąna, on demande Ă  Dieu. » Coran, Al-Fatiha, 1/4 Quand on parle d’ invoquer », de faire duĂą », ce qui vient immĂ©diatement Ă  l’esprit est la duĂą al-Isti’ñna, l’invocation de la demande. Pourtant la duĂą al-ibĂąda, cette invocation du croyant s’adressant directement Ă  Dieu pour lui faire des Ă©loges, est une invocation incontournable. Ces deux types d’invocations Ă  Dieu sont peut-ĂȘtre diffĂ©rents, mais elles sont totalement liĂ©es. L’une ne peut pas exister sans l’autre. Si on fait les Ă©loges de Dieu, cela nous entraĂźne irrĂ©mĂ©diablement Ă  demander Ă  Celui Qui rĂ©pond toujours Ă  celui qui L’appelle. De mĂȘme, si on demande Ă  Dieu, la biensĂ©ance voudrait qu’au prĂ©alable, on Lui fasse des Ă©loges. C’est ce qu’a enseignĂ© le ProphĂšte psl. Ayant entendu un croyant adresser une demande Ă  Dieu pendant la priĂšre, il lui dit Lorsque l’un de vous accomplit la priĂšre, qu’il commence par faire des louanges, puis qu’il fasse des bĂ©nĂ©dictions sur le ProphĂšte ; puis, aprĂšs cela, qu’il demande ce qu’il veut. » TirmidhĂź Les 2 finalitĂ©s de la duĂą se rapprocher et se libĂ©rer Les deux finalitĂ©s de l’invocation rĂ©pondent aux deux prĂ©alables nĂ©cessaires pour vivre heureux dans ce monde et dans l’autre rechercher la proximitĂ© avec notre CrĂ©ateur et prĂ©server la libertĂ© de Ses crĂ©atures. La premiĂšre finalitĂ© de la duĂą SE RAPPROCHER L’invocation rĂ©pond au dĂ©sir fondamental du croyant qui veut se rapprocher de Dieu pour Le connaitre. L’invocation est ce qui rapproche le plus l’homme de son CrĂ©ateur. Certes, Dieu est toujours aussi proche de l’homme que sa veine jugulaire. » mais l’homme, trĂšs souvent, se laisse distraire de Dieu. Dieu le sait. Il nous a créés avec nos faiblesses et nos manques. Mais si l’ĂȘtre humain peut perdre ainsi l’avantage de cette proximitĂ© qu’il a potentiellement avec le TrĂšs-Haut, Il peut tout de mĂȘme la retrouver par l’invocation. S’il le dĂ©sire. Ainsi, Dieu nous fait savoir que l’univers qui nous entoure n’a pas Ă©tĂ© créé en vain Je n’ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils M’adorent, Je n’attends d’eux ni subsistance, ni nourriture. » Dhariyat 51/56-57 ÙˆÙŽÙ…ÙŽŰ§ ŰźÙŽÙ„ÙŽÙ‚ÛĄŰȘُ Ù±Ù„ÛĄŰŹÙÙ†ÙŽÙ‘ ÙˆÙŽÙ±Ù„ÛĄŰ„ÙÙ†ŰłÙŽ Ű„ÙÙ„ÙŽÙ‘Ű§ لِيَŰčÛĄŰšÙŰŻÙÙˆÙ†Ù لي Et selon Ibn Abbas, le sens du mot M’adorent » ibada citĂ© dans ce verset est celui de la connaissance de Dieu. Dieu nous a donc créés que pour ce seul objectif l’Homme doit aller vers la Connaissance de Dieu. Comment ? Tout simplement par cette premiĂšre adoration qu’est l’invocation ! C’est pour cela que notre ProphĂšte psl nous dit que l’invocation du’a est l’adoration mĂȘme. » Tirmidhi Donc connaitre Dieu, c’est L’adorer, et L’adorer c’est L’invoquer. L’invocation, c’est l’expression de notre dĂ©sir de Le connaitre et de Le reconnaitre. Dieu est ainsi satisfait de nous lorsque nous L’invoquons avec humilitĂ© et que nous reconnaissons Sa Toute-Puissance. Comme Il est mĂ©content de nous lorsqu’on dĂ©laisse les invocations car cela traduit ce sentiment ingrat d’autosuffisance vis-Ă -vis de Celui Qui nous a tout donnĂ©. La seconde finalitĂ© de la duĂą SE LIBERER Dans l’adversitĂ© ou non, l’homme, qui est dans le manque permanent, a besoin d’exprimer et d’extĂ©rioriser ses douleurs et ses angoisses qui le rongent continuellement. L’homme, par nature, a besoin d’exprimer sa faiblesse, il voudrait qu’on le reconnaisse en prĂȘtant attention Ă  ses plaintes. C’est humain, justement. Mais il est rare que l’expression et la reconnaissance de nos faiblesses riment avec prĂ©servation de notre fiertĂ©. Le Croyant, qui rĂ©cuse toute forme de servitude vis Ă  vis d’un autre que Dieu, trouve donc dans l’invocation un espace naturel et sain qui lui permet d’exprimer ce besoin d’amour, de sollicitude et d’apaisement dont ont besoin nos cƓurs et nos Ăąmes. La seule faiblesse dont le croyant peut certainement se prĂ©valoir sans aucune honte est bien celle qu’il exprime dans son intimitĂ© et avec amour, face Ă  l’Unique, son CrĂ©ateur. Le fait de le faire vis Ă  vis de Dieu lui permet de lui Ă©viter de le faire trop souvent vis Ă  vis de son prochain et le protĂšge ainsi de toute tentative malsaine de domination. C’est donc la soumission de l’Homme Ă  l’Unique qui fait de lui un ĂȘtre libre. Le lien des cƓurs et des Ăąmes par la du’a Parmi les maniĂšres les plus nobles et les plus mĂ©ritoires d’invoquer Dieu, c’est le fait d’invoquer en faveur des autres. C’est une maniĂšre d’apprendre Ă  s’effacer, Ă  se dĂ©centrer mĂȘme lorsqu’on est dans le besoin. C’est un type d’invocation que Dieu cite dans le Coran Quand Abraham dit Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu’à mes parents et aux croyants le jour oĂč nous rendrons les comptes. » Coran, Abraham, 14/41 Ű±ÙŽŰšÙŽÙ‘Ù†ÙŽŰ§ Ù±ŰșÛĄÙÙŰ±ÛĄ لِي ÙˆÙŽÙ„ÙÙˆÙŽÙ°Ù„ÙŰŻÙŽÙŠÙŽÙ‘ ÙˆÙŽÙ„ÙÙ„ÛĄÙ…ÙŰ€ÛĄÙ…ÙÙ†ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙŠÙŽÙˆÛĄÙ…ÙŽ يَقُومُ Ù±Ù„ÛĄŰ­ÙŰłÙŽŰ§ŰšÙ Ù€ÙĄ Ou lorsque Dieu dit au prophĂšte Muhammad psl Et demande pardon pour toi ainsi que pour les croyants et les croyantes. » Coran, Muhammad, 47/19 فَٱŰčÛĄÙ„ÙŽÙ…ÛĄ ŰŁÙŽÙ†ÙŽÙ‘Ù‡ÙÛ„ Ù„ÙŽŰą Ű„ÙÙ„ÙŽÙ°Ù‡ÙŽ Ű„ÙÙ„ÙŽÙ‘Ű§ ٱللَّهُ ÙˆÙŽÙ±ŰłÛĄŰȘَŰșÛĄÙÙŰ±ÛĄ Ù„ÙŰ°ÙŽÙ†ÛąŰšÙÙƒÙŽ ÙˆÙŽÙ„ÙÙ„ÛĄÙ…ÙŰ€ÛĄÙ…ÙÙ†ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙˆÙŽÙ±Ù„ÛĄÙ…ÙŰ€ÛĄÙ…ÙÙ†ÙŽÙ°ŰȘِۗ وَٱللَّهُيَŰčÛĄÙ„ÙŽÙ…Ù مُŰȘÙŽÙ‚ÙŽÙ„ÙŽÙ‘ŰšÙŽÙƒÙÙ…ÛĄ ÙˆÙŽÙ…ÙŽŰ«ÛĄÙˆÙŽÙ‰Ù°ÙƒÙÙ…ÛĄ ÙĄÙ© Et aussi lorsque nous disons tous lors de nos priĂšres rituelles pendant le tashahud Paix sur nous ainsi que sur les serviteurs pieux. » Il y a en fait trois finalitĂ©s dans ce type d’invocation pour autrui 1/ Cela renforce les liens d’amour entre les croyants de toute Ă©poque et permet de renforcer les liens de parentĂ©, les liens conjugaux, etc. comme il est dit dans ce verset Seigneur, pardonne-nous ainsi qu’à nos frĂšres qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s dans la Foi. » Coran, Al-Hashr, 59/10 â€ŠŰ±ÙŽŰšÙŽÙ‘Ù†ÙŽŰ§ Ù±ŰșÛĄÙÙŰ±ÛĄ Ù„ÙŽÙ†ÙŽŰ§ ÙˆÙŽÙ„ÙŰ„ÙŰźÛĄÙˆÙŽÙ°Ù†ÙÙ†ÙŽŰ§ Ù±Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰłÙŽŰšÙŽÙ‚ÙÙˆÙ†ÙŽŰ§ ŰšÙÙ±Ù„ÛĄŰ„ÙÙŠÙ…ÙŽÙ°Ù†Ùâ€Š ÙĄÙ  2/ Invoquer pour les pieux, c’est aussi une maniĂšre d’exprimer le souhait de vouloir ĂȘtre "avec ceux que Dieu a comblĂ©s de bienfaits parmi les prophĂštes, les vĂ©ridiques, les martyrs et les vertueux. » Coran, An-Nisa’, 4/69  مَŰčَ Ù±Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰŁÙŽÙ†ÛĄŰčَمَ ٱللَّهُ ŰčÙŽÙ„ÙŽÙŠÛĄÙ‡ÙÙ… مِّنَ Ù±Ù„Ù†ÙŽÙ‘ŰšÙÙŠÙÙ‘â€Û§Ù†ÙŽ ÙˆÙŽÙ±Ù„Ű”ÙÙ‘ŰŻÙÙ‘ÙŠÙ‚ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙˆÙŽÙ±Ù„ŰŽÙÙ‘Ù‡ÙŽŰŻÙŽŰąŰĄÙÙˆÙŽÙ±Ù„Ű”ÙŽÙ‘Ù°Ù„ÙŰ­ÙÙŠÙ†ÙŽÛš ÙˆÙŽŰ­ÙŽŰłÙÙ†ÙŽ ŰŁÙÙˆÙ’Ù„ÙŽÙ°Ù“ŰŠÙÙƒÙŽ Ű±ÙŽÙÙÙŠÙ‚Ù—Ű§ ي٩ 3/ Cette invocation est enfin une gratitude envers ces belles personnes qui ont tant fait pour l’Islam et invoquer pour ces personnes, c’est s’accorder une compagnie pieuse dans notre cheminement vers Dieu. Donc invoquer pour autrui crĂ©e du lien avec nos frĂšres et sƓurs dans la foi, vivants ou morts, prĂ©sents ou non. Cela dĂ©montre notre dĂ©sir appartenir et de vivre intimement au diapason avec cette communautĂ© de foi en dĂ©passant toutes les limites du temps et de l’espace. C’est une marque de gratitude, de gĂ©nĂ©rositĂ©, d’amour et de solidaritĂ© exceptionnelle du croyant qui cherche la compagnie des prophĂštes et des ĂȘtres les plus vertueux. Quelle diffĂ©rence entre l’évocation et l’invocation ? En langue française, nous avons des difficultĂ©s Ă  percevoir la diffĂ©rence entre l’évocation et l’invocation qui correspond pourtant Ă  deux maniĂšres diffĂ©rentes d’appeler Dieu. L’évocation, dans le sens gĂ©nĂ©ral et commun du terme, est la reprĂ©sentation mentale d’un objet en son absence. On Ă©voque ainsi une personne absente, des vacances passĂ©es ou un plat qu’on a apprĂ©ciĂ©. La capacitĂ© Ă  Ă©voquer est indispensable pour permettre Ă  chacun la mĂ©morisation, la comprĂ©hension, la rĂ©flexion, ou mĂȘme l’imagination crĂ©atrice. L’évocation repose donc sur des images mentales qu’on se construit dans nos tĂȘtes. Les processus mentaux suivent ainsi le chemin suivant Perception externe par l’utilisation de nos sens-> Évocation interne-> MĂ©ditation/RĂ©flexion-> Action On dresse le profil pĂ©dagogique et cognitif d’une personne Ă  partir de sa capacitĂ© Ă  Ă©voquer, et non pas seulement par sa capacitĂ© Ă  utiliser correctement ses sens. D’ailleurs nous sommes presque tous Ă  la fois auditif», visuel», mais nous nous diffĂ©rencions dans l’étendue, la rapiditĂ© et la maniĂšre de nous construire des images mentales dans nos tĂȘtes et nos cƓurs ?. Perception et Ă©vocation Nous savons tous qu’il y a une grande diffĂ©rence entre la rĂ©alitĂ© que nous percevons et l’évocation que nous faisons de cette perception. Le cheminement de l’évocation rĂ©alitĂ©->perception prĂ©sente du rĂ©el->Ă©vocation de notre perception passĂ©e est un cheminement intime et trĂšs subjectif. Deux personnes qui observent un mĂȘme objet ne verront certainement pas la mĂȘme chose. Et s’ils doivent Ă©voquer cet objet en son absence, ils n’auront certainement pas la mĂȘme Ă©vocation de l’objet. Car cela dĂ©pendra non seulement d’une perception subjective de leur sens mais aussi et surtout des sentiments et des Ă©motions qui se sont produits lors de cette perception. Et plus notre cerveau se construit, plus le rĂ©el nous Ă©chappe, parce qu’il devient qu’une construction, que le fruit de multiples interprĂ©tations basĂ©es sur l’expĂ©rience, les prĂ©jugĂ©s ou des connaissances qui se sont accumulĂ©es et qui nous font Ă©voluer dans la maniĂšre de percevoir et d’évoquer le monde. Une incapacitĂ© Ă  Ă©voquer ? Certaines personnes, quand elles perçoivent le monde rĂ©el, se sentent parfois incapable de dĂ©clencher ce qui qu’entraĂźnerait l’évocation. Cela arrive lorsque nous refusons Ă  rechercher le sens profond des choses, leur essence qui souvent nous rappelle Ă  nos responsabilitĂ©s et nous impose de rĂ©flĂ©chir au sens premier de cette vie. Par orgueil, par peur, par ignorance ou par insouciance, on sombre dans la facilitĂ© et on prĂ©fĂšre ainsi Ă©viter d’évoquer. Et on se rĂ©fugie parfois dans l’action tout azimut pour compenser notre inconscience. C’est ce qu’on pourrait appeler une incapacitĂ© spirituelle Ă  mĂ©diter par l’agitation permanente. C’est souvent le cas lorsque nous sommes que dans la rĂ©action face aux multiples Ă©vĂ©nements de la vie. Ne comprenant plus le sens et l’utilitĂ© de la mĂ©ditation, on ne perçoit plus la crĂ©ation comme un monde de signes appelant au souvenir de Dieu. Le monde n’est qu’une multitude de stimulis nous faisant agir et rĂ©agir en permanence. Absorber par les tracas et Ă©preuves de nos vies, nous passons d’une crise Ă  une autre, d’une angoisse Ă  une autre sans tenter d’en comprendre le sens profond, sans pouvoir donner un sens Ă  tous cela. Parfois ce sont des rĂ©actions Ă©motionnelles dĂ©bordantes et mal gĂ©rĂ©es qui nous empĂȘcheront d’évoquer le sens profond des choses. La personne se trouve ainsi comme paralysĂ©e et Ă©garĂ©e dans son Ă©motivitĂ©. C’est une incapacitĂ© Ă  mĂ©diter par excĂšs d’émotion, une agitation fĂ©brile qui est la traduction d’une fuite de celui qui est incapable de voir dans sa vie la prĂ©sence du divin. Cela est manifeste lorsqu’on se conçoit que dans l’agir et qu’on pense avec prĂ©tention que, seuls, nos actions fondent le rĂ©el. Ou lorsqu’on ne maitrise plus nos Ă©motions, ni nos passions et lorsqu’on finit par se laisser gouverner que par elles. Un tel type de comportement ne permet ni l’invocation ni l’évocation. Car pour Ă©voquer et invoquer, il faut apprendre Ă  ĂȘtre Ă  l’écoute du monde et apprendre Ă  se dĂ©centrer, apprendre Ă  gĂ©rer son ego. Et c’est en multipliant l’invocation comme l’évocation que nous nous Ă©duquons Ă  ĂȘtre dans de telles dispositions. Évocation et Invocation, deux maniĂšres de rĂ©pondre Ă  un seul et mĂȘme appel Ces deux mots, invocation et Ă©vocation, ont la mĂȘme racine vocation latine vocare en latin qui veut dire appeler », le mĂȘme sens que le mot arabe du Ăą. Dans le sens religieux et islamique, c’est donc l’appel Ă /pour Dieu. Les deux mots – invocations et Ă©vocations – diffĂšrent par le lieu de l’appel mais pas sur le destinataire de l’appel Dieu. Pour l’un c’est IN vocare » invocation, et l’autre c’est EX vocare » Ă©vocation. L’un c’est l’appel du dedans. Et l’autre, c’est l’appel du dehors – L’appel vers Dieu Ă  partir du cƓur dedans, invocation. – Et l’’appel vers Dieu Ă  partir de la crĂ©ation dehors, Ă©vocation. L’invocation est intĂ©rieure in vocare car elle consiste Ă  faire vivre nos qualitĂ©s Ă  partir de la mĂ©ditation par le cƓur, par une relation directe, on invoque dans son cƓur le TrĂšs-Haut que l’on voudrait approcher. Du cƓur, on fait donc appel Ă  son intĂ©rioritĂ© sa fitra pour accĂ©der Ă  la connaissance de Dieu et ainsi avoir une autre perception du monde qui nous entoure. C’est un mouvement du dedans cƓur vers le dehors crĂ©ation. L’évocation par contre est extĂ©rieure ex vocare, cela consiste Ă  l’utilisation de ses sens extĂ©rieurs observation, Ă©coute, parole ou autre pour percevoir et comprendre les signes de la crĂ©ation, et ainsi la prĂ©sence de Dieu dans le monde et de la faire manifester dans son cƓur. C’est donc, ici, un mouvement du dehors crĂ©ation vers le dedans cƓur. Invocation et Ă©vocation ont donc tous deux le mĂȘme objectif Aller vers la connaissance de Dieu en s’ouvrant Ă  Sa LumiĂšre dans son cƓur invocation ou en mĂ©ditant Ses signes dans la CrĂ©ation Ă©vocation. Pourquoi le nĂ©gateur ne peut ni invoquer ni Ă©voquer Lorsque Dieu dĂ©cide de la perte de l’une de Ses crĂ©atures qui a dĂ©cidĂ© de renier Son CrĂ©ateur, Dieu fait en sorte que ce nĂ©gateur ne puisse ni invoquer ni Ă©voquer. Pour cela, Dieu lui retire tous les moyens de son invocation invocare, c’est Ă  dire toute possibilitĂ© d’utiliser de son cƓur et de son entendement que Dieu a dĂ©cidĂ© de sceller. Et Dieu lui retire aussi tous les moyens de l’évocation exvocare, c’est-Ă -dire toute possibilitĂ© de comprendre le monde car ses sens, sa vue, sa perception du monde sont totalement voilĂ©s. C’est ainsi le sens de ce verset oĂč Dieu dit Dieu a scellĂ© leur cƓur et leur entendement. De mĂȘme qu’un voile leur barre la vue » Coran, Al-Baqara, 2/7 ŰźÙŽŰȘَمَ ٱللَّهُ Űčَلَىٰ Ù‚ÙÙ„ÙÙˆŰšÙÙ‡ÙÙ…ÛĄ وَŰčَلَىٰ ŰłÙŽÙ…ÛĄŰčÙÙ‡ÙÙ…ÛĄÛ– وَŰčَلَىٰٓ ŰŁÙŽŰšÛĄŰ”ÙŽÙ°Ű±ÙÙ‡ÙÙ…ÛĄ ŰșÙŰŽÙŽÙ°ÙˆÙŽŰ©ÙžÛ– ÙˆÙŽÙ„ÙŽÙ‡ÙÙ…ÛĄ ŰčÙŽŰ°ÙŽŰ§ŰšÙŒŰčÙŽŰžÙÙŠÙ…Ùž Ù§ Le cheminement de la connaissance Ă©quilibrĂ©e de Dieu par son invocation et son Ă©vocation se fait donc avec l’aide de ces trois moyens que nous devons prĂ©server 1/ LE COEUR Avec le recueillement dans la lumiĂšre des cƓurs en mĂ©ditant et en louant son Seigneur 2/ LA CRÉATION Avec la mĂ©ditation sur les signes de la crĂ©ation en implorant et en remerciant le CrĂ©ateur. 3/ LE CORAN C’est le Livre du discernement, signe et lumiĂšre Ă  la fois, la RĂ©vĂ©lation est lĂ  pour nous rappeler la mĂ©thode et la voie que nous devons emprunter pour vivre cet Ă©quilibre et cet harmonie. La respiration spirituelle du croyant se trouve donc dans ces mouvements d’aspiration par l’évocation et d’expiration par l’invocation. Le croyant chemine ainsi en se nourrissant des signes de Dieu dans le monde qui font vivre son coeur qui, lui-mĂȘme, par sa lumiĂšre, fera rayonner sa rĂ©alitĂ©. Invocations et Ă©vocations ne sont en fait que des appels vers Lui qui rĂ©pondent Ă  l’appel de Sa parole dans le Coran, Ă  l’appel de Sa lumiĂšre dans nos cƓurs et Ă  l’appel de Ses signes dans la crĂ©ation. YM Tempslongs (1 week-end c’est pas suffisant, une semaine c’est mieux !), les exercices spirituels de Saint Ignace sont fortement conseillĂ©s. Rechercher le silence, partir au "dĂ©sert" pour Combien de fois n’a t-on pas entendu cette discussion de cafĂ© de comptoir » sur Jonas entre autres miracles ? Etait-ce un poisson ? un cachalot ? une baleine ? Comme si cela avait une importance suprĂȘme et que l’avenir du monde dĂ©pendait d’un poisson. CĂ©tacĂ© ! aurait pu dire JĂ©sus ! A trop se focaliser sur le miracle en lui-mĂȘme, Ă  se crisper sur la crĂ©dibilitĂ© de ceux-ci, on se dĂ©tourne du message de la Bible. Prenons ensemble le texte de Luc D’autres veulent tendre un piĂšge Ă  JĂ©sus. Ils lui disent Fais un miracle devant nous, ainsi tu prouveras que c’est Dieu qui t’envoie. » Que rĂ©pond JĂ©sus Ă  la foule? le savez vous ? la rĂ©ponse se trouve un peu plus loin 29Des foules trĂšs nombreuses viennent autour de JĂ©sus, alors il se met Ă  leur dire Les gens d’aujourd’hui sont mauvais. Ils demandent un miracle, mais les gens verront un seul miracle ce qui est arrivĂ© au prophĂšte Jonas. 30En effet, Jonas a Ă©tĂ© un signe pour les habitants de Ninive. De la mĂȘme façon, le Fils de l’homme sera un signe pour les gens d’aujourd’hui. Dans le rĂ©cit de Luc, comme Ă  plusieurs reprises il refuse d’en faire un. Pourquoi ? car il ne veut pas ĂȘtre rĂ©duit Ă  un faiseur de miracles, il connaĂźt le cƓur des gens qui sont avides de surnaturel Comparez Jean Une grande foule le suit. En effet, les gens ont vu les signes Ă©tonnants qu’il a faits en guĂ©rissant les malades. Cette mĂȘme foule se dĂ©tournera de lui quelques temps plus tard Jn A partir de ce moment-lĂ , beaucoup de ses disciples l’abandonnĂšrent et cessĂšrent de l’accompagner. Qu’y a t il entre Jean et Jean ? Pas moins de deux miracles, la mult. des pains et la marche sur l’eau. La foule est versatile ! C’est qu’en se focalisant sur le miracle on en vient a oublier le message qui vient avec et qui est le plus important. En fait le miracle peut devenir pierre d’achoppement, pour les croyants comme pour les incroyants, si on s’y accroche trop. Vous recherchez le surnaturel mais vous ne changez pas votre cƓur ! C’est un message que JĂ©sus pourrait donner Ă  tous ceux qui recherchent le spectaculaire Un bon miracle de guĂ©rison rien de tel pour dynamiser une foule. Et si le miracle n’a pas lieu ? Encore une fois je crois Ă  la guĂ©rison miraculeuse mais je n’en fais pas un article de foi. 29Comme la foule s'amassait, il se mit Ă  dire Cette gĂ©nĂ©ration est une gĂ©nĂ©ration mauvaise ; elle rĂ©clame un signe miraculeux, il ne lui sera pas donnĂ© d'autre signe que celui de Jonas [le prophĂšte]. 30En effet, de mĂȘme que Jonas a Ă©tĂ© un signe pour les Ninivites, de mĂȘme le Fils de l'homme en sera un pour cette gĂ©nĂ©ration. JĂ©sus ne nie pas le miracle de Jonas il en dĂ©place le sens. Le miracle de Jonas n’est pas d’ĂȘtre sorti du ventre du poisson, mais dans ce qui suit la repentance des ninivites. Luc Au jour du jugement, les habitants de Ninive se lĂšveront pour tĂ©moigner contre les hommes de notre temps, ils les feront condamner, car lorsque Jonas a proclamĂ© son message parmi eux, ils ont changĂ© de vie. Or, il y a ici, sous vos yeux, quelqu’un de plus grand que Jonas. Les ninivites n’ont pas Ă©tĂ© touchĂ©s par le miracle mais par le message, l’annonce du jugement ! et ils se sont repentis ! voilĂ  le miracle ! Le miracle est un trompe l’Ɠil ! Le message principal Les ninivites et la syro-phĂ©nicienne ont cru et se sont repentis! Des Ă©tranges, des parias, ...De la mĂȘme façon, dans les miracles rapportĂ©s par Jean la plupart des personnages sont des laissĂ©s pour compte » le paralytique est laissĂ© sur son gravat, l’aveugle fait la manche, la foule n’a mĂȘme pas de quoi manger, les disciples sont de simples pĂ©cheurs, Lazare fait partie du peuple et l’officier est un romain. Si l’on rajoute la femme samaritaine on a la cour des miracles » si vous me permettez l’expression. Que peut en dĂ©duire ? Ce n’est pas anodin, comme si Jean et JĂ©sus ne voulait pas accentuer sur le miracle lui -mĂȘme mais sur ce qu’il y a autour. JĂ©sus interroge, nous interroge sur leur notre motivation a le rencontrer. Est ce pour voir du surnaturel que vous ĂȘtes venus ? avez vous besoin de voir pour croire ? JĂ©sus donc utilise essentiellement les miracles pour faire passer son message. Le vĂ©ritable miracle est que l’Évangile voir Luc 4 est maintenant offert aux pauvres, aux femmes, aux aveugles, aux opprimĂ©s, a ceux qui ont besoin d’ĂȘtre consolĂ©s, aux paĂŻens, etc
 le reste n’est que poudre aux yeux » En rĂ©sumĂ©, la foi ne vient pas du miracle en lui-mĂȘme. Les miracles de JĂ©sus avaient comme signification Faire un premier tri » entre les crĂ©dules et les incrĂ©dules. Ceux qui n’ont pas cru aux miracles qu’ils ont vu pouvaient-ils croire dans le messager qui l’apportait ? Heureux ceux qui croient sans avoir vu a dit JĂ©sus, mais qu’en est il de ceux qui ne croient pas alors qu’ils ont vu ? Voir Jean JĂ©sus fait office de pierre d’achoppement entre les voyants et les non-voyants. Les miracles servent de support Ă  un message, une leçon que JĂ©sus a voulu donner. Une sorte de parabole si vous voulez car on sait que l’on retient plus facilement les images que les paroles. Par ses miracles il attire la foule pour mieux les enseigner sur Sa personne. Il y a une 3Ăšme signification. Il n’est pas anodin que Jean ne parle pas de miracles mais de signes. Qu’est ce qu’un signe ? Un signe est un geste qui signifie quelque chose en lui-mĂȘme, sans qu’il nĂ©cessaire de parler ou de l’expliquer. Mon alliance signifie que je suis mariĂ©. La simple vue de cet anneau signifie a tous ceux que je rencontre que je suis pris, je ne suis plus disponible. Connaissez vous d’autres signes spĂ©cifiquement chrĂ©tien ? Le baptĂȘme, la CĂšne, le signe de croix chez les catholiques, mais aussi le signe de la main hello », le calin, etc
 si je vous prends dans mes bras mĂȘme sans parler je vous signifie mon amour ou ma compassion si vous ĂȘtes dans le chagrin. Ici c’est JĂ©sus lui-mĂȘme qui est le signe. Dire que JĂ©sus est le signe Luc revient Ă  dire que ses miracles signifient qu’il est le Fils de Dieu. Il y a ceux qui l’ont compris et ceux qui ont rejetĂ© Le signe est aussi annonciateur de quelque chose un signal sonore avertit qu’un train va passer. Si vous l’ignorez vous allez avoir une surprise. Son retour sera prĂ©cĂ©dĂ© par des signes guerres, tremblements de terre, etc
mais qui les identifiera si ce n’est les croyants ? Comprenez ce que je vais dire De la mĂȘme façon que certains ne comprenaient rien aux paraboles certains ne comprennent pas le message des miracles. Heureux celui qui dĂ©chiffre le signe, car il en a Ă©tĂ© enseignĂ© par le Saint Esprit. Rappelez-vous la parabole du semeur ! Le miracle est donc le signe prĂ©curseur que quelque chose de plus grand va arriver les noces de Cana annoncent le banquet messianique, la mult. des pains signifie le pain de vie », l’aveugle-nĂ© signifie la nouvelle vision du monde, Lazare annonce la rĂ©surrection Ă  venir, etc
 tous ces miracles annoncent la gloire de Dieu par JC. Le miracle en lui-mĂȘme est donc porteur d’une signification qu’il nous faut dĂ©crypter. Il y a un message cachĂ© qui nous rĂ©vĂšle quelque chose de la personne de JĂ©sus. On peut les rĂ©sumer ainsi a. Cana la joie, le banquet messianique, la vie Ă©ternelle sera source de joie
 b. Le fils de l’officier Croire sans voir, sur la Parole de JĂ©sus c. Le paralytique Nous sommes participants de notre guĂ©rison. Veux-tu ĂȘtre guĂ©ri ? sous-entendu veux-tu ĂȘtre sauvĂ© ? Ou prĂ©fĂšres tu rester une victime toute ta vie ? d. La mult. des pains S’attendre Ă  Dieu pour nos besoins y compris matĂ©riels e. La tempĂȘte JĂ©sus est prĂ©sent dans les Ă©preuves f. L’aveugle-nĂ© Dieu jugera les hommes par Son Fils g. Lazare Annonce la rĂ©surrection des croyants par JĂ©sus Jn c’est moi qui suis la rĂ©surrection et la vie Les miracles nous apprennent quelque chose de la foi. Je ne peux que rĂ©sumer ce qui a Ă©tĂ© dit cet Ă©tĂ©. Je vous invite a revenir sur les messages donnĂ©s, quelques-uns sont rĂ©sumĂ©s mais pas tous sur le blog. En guise de conclusion, en quoi sommes-nous concernĂ©s ? Il est difficile de rĂ©sumer en quelques lignes la façon dont nous sommes concernĂ©s car chaque miracle fait appel Ă  un aspect de notre relation Ă  Dieu. Il me semble plus important que vous repartiez avec cette question Qu’est ce que le miracle m’apprend sur JĂ©sus ? sur ma foi ? OĂč est ce que je place le curseur sur chacun des 7 signes ? 1 Cana Peu de foi Ou est ce que je place mon bonheur ? sur cette terre ? Beaucoup de foi 2 Officier Peu de foi Suis je prĂȘt Ă  croire en une guĂ©rison possible ? l’ai je demandĂ©e ? Beaucoup de foi 3 Paralytique Peu de foi Suis prĂȘt Ă  changer pour sortir de mes difficultĂ©s ? Beaucoup de foi 4 Les pains Peu de foi Est ce que je place ma confiance en Dieu ou en mon portefeuille ? Beaucoup de foi 5 La tempĂȘte Peu de foi Est ce que j’ai peur dans les Ă©preuves ? Beaucoup de foi 6 L’aveugle-nĂ© Peu de foi Suis je prĂȘt Ă  changer ma vision du monde ? Beaucoup de foi 7 Peu de foi Est ce que je crois Ă  la Vie Eternelle ? Beaucoup de foi Quel est le message du Christ ? Qu’est ce que cela vient dire de ma foi ?
EnĂ©tudiant la vie de GĂ©dĂ©on, nous verrons qu'Ă  partir de la rencontre qu'il a avec Dieu, plus jamais sa vie ne sera la mĂȘme. En principe, la prĂ©sence de Dieu dans la vie d'une personne doit changer le cours de cette vie. L'ange de L'Eternel apparaĂźt Ă  GĂ©dĂ©on. Ils ont un entretien, et le premier argument de GĂ©dĂ©on au verset 13 est

Mes chers frĂšres et sƓurs, c’est un grand honneur pour moi de me tenir devant vous aujourd’hui. Je me joins Ă  ceux qui ont dĂ©jĂ  pris la parole lors de cette confĂ©rence pour vous tĂ©moigner que JĂ©sus-Christ vit. Il dirige son Église, il parle Ă  son prophĂšte, le prĂ©sident Nelson, et il aime tous les enfants de notre PĂšre cĂ©leste. En ce dimanche de PĂąques, nous commĂ©morons la rĂ©surrection de JĂ©sus-Christ, notre Sauveur et RĂ©dempteur1, le Dieu puissant, le Prince de la paix2. Son expiation, dont sa rĂ©surrection aprĂšs trois jours dans un tombeau d’emprunt est le point culminant, demeure le plus grand miracle de toute l’histoire de l’humanitĂ©. Il a dĂ©clarĂ© Car voici, je suis Dieu ; et je suis un Dieu de miracles3. » Dans le Livre de Mormon, le prophĂšte Mormon demande Les miracles ont-ils cessĂ© parce que le Christ est montĂ© au ciel et s’est assis Ă  la droite de Dieu4. » Il rĂ©pond Non ; et les anges n’ont pas cessĂ© non plus de servir les enfants des hommes5. » AprĂšs la crucifixion, un ange du Seigneur est apparu Ă  Marie et Ă  quelques autres femmes qui s’étaient rendues au tombeau pour oindre le corps de JĂ©sus. L’ange dit Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant6 ? Il n’est point ici ; il est ressuscitĂ©7. » Le prophĂšte Abinadi, dans le Livre de Mormon, a proclamĂ© ce miracle Si le Christ n’était pas ressuscitĂ© d’entre les morts, [
] il n’aurait pu y avoir de rĂ©surrection. Mais il y a une rĂ©surrection ; c’est pourquoi la tombe n’a pas de victoire, et l’aiguillon de la mort est englouti dans le Christ8. » Les Ɠuvres miraculeuses de JĂ©sus-Christ ont conduit les premiers disciples Ă  s’exclamer Quel est donc celui-ci, qui commande mĂȘme au vent et Ă  l’eau, et Ă  qui ils obĂ©issent9 ? » En suivant JĂ©sus-Christ et en l’écoutant prĂȘcher l’Évangile, les premiers apĂŽtres ont assistĂ© Ă  de nombreux miracles. Ils ont tĂ©moignĂ© Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lĂ©preux sont purifiĂ©s, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncĂ©e aux pauvres10. » Les miracles, les signes et les prodiges abondent parmi les disciples de JĂ©sus-Christ de nos jours, dans votre vie et dans la mienne. Les miracles sont des actes divins, des manifestations et des expressions du pouvoir infini de Dieu, et une confirmation qu’il est le mĂȘme hier, aujourd’hui et Ă  jamais11 ». JĂ©sus-Christ qui a créé les mers peut les apaiser ; lui qui a donnĂ© la vue aux aveugles peut tourner notre attention vers les cieux ; lui qui a purifiĂ© les lĂ©preux peut se charger de nos infirmitĂ©s ; lui qui a guĂ©ri l’homme boiteux peut nous appeler Ă  nous lever en disant Viens et suis-moi12. » Beaucoup d’entre vous ont Ă©tĂ© tĂ©moins de miracles, plus que vous ne le croyez. Ils peuvent paraĂźtre modestes comparĂ©s Ă  JĂ©sus ramenant les morts Ă  la vie. Mais un miracle ne se dĂ©finit pas par son ampleur, mais seulement par le fait qu’il vient de Dieu. Certaines personnes insinuent que les miracles ne sont que des simples coĂŻncidences ou de la chance pure. Mais le prophĂšte NĂ©phi a condamnĂ© les personnes qui dĂ©daignent la puissance et les miracles de Dieu, et se fĂ©licitent entre eux de leur sagesse et de leur science, afin d’obtenir du gain et d’écraser la face des pauvres13 ». Les miracles se produisent par l’intervention divine de celui qui a le pouvoir de dĂ©livrer14 ». Les miracles sont un prolongement du plan Ă©ternel de Dieu, ils sont un lien vital entre la terre et les cieux. L’automne dernier, sƓur Rasband et moi nous sommes rendus Ă  Goshen, en Utah, pour une Ă©mission Face-Ă -Face mondiale diffusĂ©e Ă  plus de 600 000 personnes dans seize langues diffĂ©rentes16. Cette Ă©mission devait se concentrer sur les Ă©vĂ©nements du RĂ©tablissement de l’Évangile de JĂ©sus-Christ, avec des questions posĂ©es par des jeunes adultes du monde entier. SƓur Rasband et moi avions personnellement relu les questions, qui nous ont permis de tĂ©moigner de l’appel de prophĂšte de Joseph Smith, du pouvoir de la rĂ©vĂ©lation dans notre vie, du processus continu qu’est le rĂ©tablissement de l’Évangile, et des vĂ©ritĂ©s et des commandements que nous chĂ©rissons. Un grand nombre de personnes qui Ă©coutent aujourd’hui ont suivi cette Ă©mission miraculeuse. Initialement, l’émission devait ĂȘtre diffusĂ©e depuis le Bosquet sacrĂ© dans l’État de New York, oĂč Joseph Smith a tĂ©moignĂ© Je vis deux Personnages dont l’éclat et la gloire dĂ©fient toute description, et qui se tenaient au-dessus de moi dans les airs. L’un d’eux me parla, m’appelant par mon nom et dit, en me montrant l’autre Celui-ci est mon fils bien-aimĂ©. Écoute-le16 ! FrĂšres et sƓurs, çà c’était un miracle. La pandĂ©mie mondiale nous a obligĂ©s Ă  dĂ©placer l’émission Ă  Goshen, en Utah, oĂč l’Église de JĂ©sus-Christ des Saints des Derniers Jours a reconstituĂ© une partie de l’ancienne ville de JĂ©rusalem pour en faire un lieu de tournage. Ce dimanche soir lĂ , sƓur Rasband et moi nous trouvions Ă  quelques kilomĂštres de Goshen quand nous avons vu une Ă©paisse fumĂ©e venant de l’endroit oĂč nous devions nous rendre. Des feux de forĂȘt embrasaient les alentours et nous nous inquiĂ©tions pour l’émission. En effet, vingt minutes avant le dĂ©but de la diffusion, une panne de courant s’est produite dans toute l’installation. Pas d’électricitĂ© ! Pas de diffusion. Certaines personnes suggĂ©rĂšrent d’utiliser un gĂ©nĂ©rateur, mais il Ă©tait impossible de savoir s’il pourrait alimenter tous les Ă©quipements complexes dont nous avions besoin. Tous les participants au programme, y compris les narrateurs, les musiciens, les techniciens et mĂȘme vingt jeunes adultes de ma propre famille Ă©largie, Ă©taient pleinement investis dans ce qui devait avoir lieu. Je me suis Ă©loignĂ© de leurs pleurs et de leur confusion pour supplier le Seigneur qu’un miracle se produise. J’ai priĂ© PĂšre cĂ©leste, j’ai rarement demandĂ© un miracle, mais je t’en demande un maintenant. Cette rĂ©union doit avoir lieu pour tous nos jeunes adultes dans le monde entier. Nous avons besoin que l’électricitĂ© revienne pour continuer, si c’est ta volontĂ©. » À dix-huit heures et sept minutes, l’électricitĂ© est revenue aussi rapidement que la panne Ă©tait survenue. Tout s’est remis Ă  fonctionner, la musique, les micros, les vidĂ©os et tout l’équipement de diffusion. Nous Ă©tions lancĂ©s. Nous venions d’assister Ă  un miracle. Sur la route du retour, dans la soirĂ©e, sƓur Rasband et moi avons reçu un SMS du prĂ©sident Nelson et de son Ă©pouse qui disait Ron, nous voulons que tu saches que dĂšs que nous avons su qu’il y avait une panne d’électricitĂ©, nous avons priĂ© pour qu’un miracle se produise. » Dans les Écritures modernes, il est Ă©crit Car moi, le Seigneur, j’ai avancĂ© la main pour mettre en branle les puissances du ciel ; vous ne pouvez pas le voir maintenant ; encore un peu de temps et vous le verrez et saurez que je suis et que je viendrai rĂ©gner avec mon peuple17. » C’est exactement ce qu’il s’est passĂ©. Le Seigneur a Ă©tendu la main et l’électricitĂ© est revenue. Comme nous l’a si puissamment enseignĂ© le prĂ©sident Nelson lors de la session prĂ©cĂ©dente, les miracles se produisent par le pouvoir de la foi. Le prophĂšte Moroni a exhortĂ© son peuple Car s’il n’y a pas de foi parmi les enfants des hommes, Dieu ne peut faire aucun miracle parmi eux ; c’est pourquoi, il ne s’est montrĂ© qu’aprĂšs leur foi. » Il poursuit Voici, c’est la foi d’Alma et d’Amulek qui fit s’écrouler la prison. Voici, c’est la foi de NĂ©phi et de LĂ©hi qui produisit le changement chez les Lamanites, de sorte qu’ils furent baptisĂ©s de feu et du Saint-Esprit. Voici, c’est la foi d’Ammon et de ses frĂšres qui accomplit un si grand miracle parmi les Lamanites [
] Et jamais personne, Ă  aucun moment, n’a accompli de miracles si ce n’est aprĂšs avoir eu la foi ; c’est pourquoi, ils ont tout d’abord cru au Fils de Dieu18. » À ces Écritures, je pourrais ajouter C’est la grande foi des jeunes adultes participants, des professionnels de la diffusion, des dirigeants et des membres de l’Église, d’un apĂŽtre et d’un prophĂšte de Dieu qui a conduit Ă  demander un si grand miracle que le courant est revenu dans un lieu de tournage isolĂ© Ă  Goshen, en Utah. » Les miracles viennent parfois en rĂ©ponse Ă  nos priĂšres. Ils ne correspondent pas toujours Ă  ce que nous demandons ni Ă  ce Ă  quoi nous nous attendons, mais quand nous faisons confiance au Seigneur, il est lĂ  et il fait le nĂ©cessaire. Il fera en sorte que le miracle se produise au moment oĂč nous en avons besoin. Le Seigneur accomplit des miracles pour nous rappeler qu’il est tout-puissant, qu’il nous aime, que, depuis les cieux, il se soucie de notre vie et qu’il a le dĂ©sir de nous enseigner ce qui a le plus de valeur. En 1831, il a fait aux saints une promesse qui est tout aussi valable aujourd’hui Celui qui a foi en moi pour ĂȘtre guĂ©ri, et dont la mort n’est pas arrĂȘtĂ©e, sera guĂ©ri19. » Il existe des lois dĂ©crĂ©tĂ©es dans les cieux, auxquelles nous sommes toujours assujettis. Parfois, nous dĂ©sirons un miracle pour guĂ©rir un ĂȘtre cher, annuler un acte injuste ou adoucir le cƓur d’une Ăąme amĂšre ou dĂ©sabusĂ©e. Quand nous regardons les choses avec nos yeux mortels, nous voulons que le Seigneur intervienne, qu’il rĂ©pare ce qui est cassĂ©. Par la foi, le miracle se produira, mais pas nĂ©cessairement selon notre calendrier ou de la maniĂšre dont nous le souhaitons. Cela signifie-t-il que nous sommes moins fidĂšles ou que nous ne mĂ©ritons pas son intervention ? Non. Le Seigneur nous aime. Il a donnĂ© sa vie pour nous, et son expiation continue de nous affranchir des fardeaux et du pĂ©chĂ© si nous nous repentons et nous rapprochons de lui. Le Seigneur nous a rappelĂ© Et vos voies ne sont pas mes voies20. » Il a dit Venez Ă  moi, vous tous qui ĂȘtes fatiguĂ©s et chargĂ©s, et je vous donnerai du repos21. »Reposez-vous des inquiĂ©tudes, des dĂ©ceptions, de la peur, de la dĂ©sobĂ©issance, de la prĂ©occupation pour vos ĂȘtres chers et des rĂȘves perdus ou brisĂ©s. Trouver la paix au milieu de la confusion ou du chagrin est un miracle. Souvenez-vous des paroles du Seigneur N’ai-je pas apaisĂ© ton esprit Ă  ce sujet ? Quel tĂ©moignage plus grand peux-tu avoir que celui de Dieu22 ? » Le miracle est que JĂ©sus-Christ, le grand JĂ©hovah, le Fils du TrĂšs-Haut, nous offre sa paix. De la mĂȘme maniĂšre qu’il est apparu Ă  Marie dans le jardin, l’appelant par son nom, il nous appelle Ă  exercer notre foi. Marie voulait le servir et s’occuper de lui. Sa rĂ©surrection n’était pas ce Ă  quoi elle s’attendait, mais cela devait se produire en accord avec le grand plan du bonheur. La foule de non-croyants au Calvaire l’a raillĂ© en lui criant Descends de la croix23 ! » Il aurait pu accomplir un tel miracle. Mais il connaissait la fin depuis le commencement, et il avait l’intention d’ĂȘtre fidĂšle au plan de son PĂšre. Ne manquons pas l’occasion de tirer les leçons de cet exemple. S’adressant Ă  nous dans nos Ă©preuves, il a dit Voyez les plaies qui ont percĂ© mon cĂŽtĂ© et aussi les marques des clous dans mes mains et mes pieds. Soyez fidĂšles, gardez mes commandements, et vous hĂ©riterez le royaume des cieux24. » VoilĂ , mes frĂšres et sƓurs, le miracle qu’il nous a promis Ă  tous. En ce dimanche de PĂąques, tandis que nous cĂ©lĂ©brons le miracle de la rĂ©surrection de notre Seigneur, en ma qualitĂ© d’apĂŽtre de JĂ©sus-Christ, je prie humblement pour que vous ressentiez le pouvoir du RĂ©dempteur dans votre vie et que notre PĂšre cĂ©leste rĂ©ponde Ă  vos supplications avec l’amour et l’engagement dont JĂ©sus-Christ a fait preuve pendant son ministĂšre. Je prie afin que vous restiez fermes et fidĂšles dans tout ce qui arrivera et je prie pour que viviez des miracles comme nous en avons vĂ©cu Ă  Goshen, si c’est la volontĂ© du Seigneur. Recherchez ces bĂ©nĂ©dictions du ciel dans votre vie en recherch[ant] ce JĂ©sus sur qui les prophĂštes et les apĂŽtres ont Ă©crit, afin que la grĂące de Dieu le PĂšre et aussi du Seigneur JĂ©sus-Christ, et le Saint-Esprit, qui tĂ©moigne d’eux, soient et demeurent en vous Ă  jamais25 ». Au nom de JĂ©sus-Christ. Amen.

Lessignes sont des Ă©vĂ©nements ou des expĂ©riences qui dĂ©montrent le pouvoir de Dieu. Ils sont souvent miraculeux. Ils marquent et annoncent de grands Ă©vĂ©nements, comme la naissance du Sauveur, sa mort et sa seconde venue. Ils rappellent aux enfants de Dieu les alliances que le Seigneur a faites avec eux. Les signes peuvent aussi rendre tĂ©moignage d’un appel divin ou
Que veux dire pour vous un appel de Dieu? Quelle forme de vocation? La vie religieuse, la prĂȘtrise, le cĂ©libat, le mariage, la vie missionnaire, etc
 Quand on demande un signe Ă  Dieu, comment Ă  votre avis, rĂ©pond-il? Dieu parfois ne rĂ©pond pas sous la forme qu’on pense. Pour entendre l’appel Dieu habite dĂ©jĂ  notre cƓur mais les » bruits du monde » dĂ©rangent notre Ăąme et paralysent notre Ă©coute intĂ©rieur, surtout notre capacitĂ© de s’intĂ©rioriser pour trouver Dieu dans notre profondeur intĂ©rieure. Les » bruits du monde » = la musique style walkman, la tĂ©lĂ©vision, il nous faut absolument du bruit. Ça veut pas dire que tout n’est pas bon, mais simplement qu’il faut prendre des temps de silence. Nous aurons besoin de l’aide d’un accompagnateur ou d’un guide spirituel, et ils doivent le faire de maniĂšre Ă  respecter notre libertĂ©. SĂ»rement que dans votre vie vous vous ĂȘtes demandĂ© la fameuse question POURQUOI ?, pourquoi Dieu, pourquoi moi, pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi j’existe, pourquoi
 etc
 C’est tout Ă  fait normal qu’on se pose cette question, ça fait partie de notre cĂŽtĂ© humain. Il ne faut pas chercher les rĂ©ponses Ă  nos questions en demandant Ă  Dieu ou a quelconque esprit PAR la magie, la divination ou d’un quelconque recours Ă  des forces occultes. On pose les questions Ă  Dieu de façon trĂšs simple. Comme un enfant qui questionne son pĂšre. Vous remarquerez que l’enfant le fait avec confiance et patience. Il y a deux genre ou 2 types de questions Les pourquoi terre Ă  terre »Il y a des millions de pourquoi qui touchent tous les domaine de notre vie humaine ce sont des questions trĂšs terre Ă  terre, des questions auxquelles il est facile de rĂ©pondre, on peux par nous mĂȘme trouver les rĂ©ponses car elles sont facile Ă  trouver, elles sont Ă  notre portĂ©e. Ex Lorsque le scientifique Newton a observĂ© la chĂ»te d’une pomme, il s’est posĂ©e la question pourquoi est-elle tombĂ©e vers le sol ?.. et c’est ainsi qu’aprĂšs longue rĂ©flexion a Ă©tĂ© donnĂ©e la rĂ©ponse contenue dans la thĂ©orie sur la pesanteur et la gravitĂ©. Les pourquoi qui nous dĂ©passent Les questions comme Qui suis-je? Pourquoi est-ce que j’existe? Pourquoi la souffrance ou le mal? Qu’est ma mort? etc. Ces questions touchent le sens de notre vie. La rĂ©ponse de ces pourquoi ne sont pas faciles Ă  trouver mais Dieu a des rĂ©ponses Ă  nous donner. Il existe 3 façons ou 3 maniĂšres de rĂ©pondre Ă  l’appel de Dieu Le premier mode de rĂ©ponse est la fuiteJe n’ai pas le temps de m’occuper de cela
, j’ai bien assez Ă  faire
 Dans le fond c’est fuir l’appel, on ne veut pas l’entendre, on s’arrange pour ĂȘtre trop occupĂ©. Avoir une vie remplie ne signifie pas forcĂ©ment qu’on lui donne un sens. Le dĂ©sespoir est une fuite c’est facile de dire, je suis dĂ©primĂ© donc l’appel n’est pas pour moi. Ce laisser aller au dĂ©sespoir est une forme de suicide face Ă  la vie, la qualitĂ© de la vie, on meurt Ă  petit feu c’est comme baisser les bras avant mĂȘme d’essayer d’écouter son appel. Le second mode de rĂ©ponse est l’investissement dans une valeur humaineLes valeurs morales, humaines ou personnelles sont excellentes pour l’équilibre du monde et de la personne. Mais dire qu’on rĂ©pond Ă  l’appel de Dieu en travaillant seulement pour des valeurs morales, ex la justice, la paix, la famille, n’est pas le but principale d’une rĂ©ponse Ă  Dieu. Parfois notre travail est tellement axĂ© sur des valeurs morales que ça devient notre propre petit dieu. On s’imagine pourtant avoir rĂ©pondu Ă  l’appel de Dieu. Une troisiĂšme maniĂšre de rĂ©pondre consiste en une ouverture Ă  que notre vie dĂ©pend de Dieu car c’est lui qui nous donne la vie. En plus Dieu nous regarde, il regarde ce que nous faisons, tout comme une mĂšre qui regarde son nouveau-nĂ©, mĂȘme il nous regarde comme un ami. Pour cela il faut la foi. En partant pour vouloir ĂȘtre Ă  l’écoute de Dieu, cela suppose qu’on a dĂ©jĂ  la foi. On croit que Dieu existe et acceptons JĂ©sus-Christ dans notre vie. De lĂ , la grĂące a commencĂ© Ă  travailler en moi et a mis dans mon cƓur un dĂ©sir de le suivre, de le servir et de l’aimer. Comment je me situe face Ă  Lui? Comment est-ce que je L’accueille? Comment est-ce que je gĂšre » ma relation Ă  Lui, dans le cadre de mon appel? Soit que je dĂ©cide par moi-mĂȘme de donner un sens Ă  ma vie, sous le regard de Dieu. Je crois sincĂšrement en Dieu et je sais dans le fond de mon cƓur qu’il m’appelle et de moi-mĂȘme je prend la dĂ©cision. Ça peut ĂȘtre un diffĂ©rent appel, le mariage, la vie religieuse, le cĂ©libat etc.Je le fais dans la foi, au meilleur de ma connaissance pour la Gloire de Dieu et le service de l’Église. Ou bien je laisse Dieu me faire voir son appel et je peux ĂȘtre surpris. J’ouvre mon cƓur pour accueillir ce qu’il veut me dire et non pas ce que je pense qu’il veut me laisser Dieu me faire voir son appel, il va falloir que je sois trĂšs patient pour laisser grandir en moi son dĂ©sir que j’accueille sa volontĂ©. En fait, c’est aprĂšs rĂ©flexion que je rĂ©alise ce qui m’ attitude est prĂ©fĂ©rĂ©e de Dieu car elle lui laisse la libertĂ© de me parler comme Il parle Ă  un ami. Tant et aussi longtemps que je me donnerai moi-mĂȘme mon propre appel ou tant que je fuierai l’appel qui vient de Dieu, j’aurai de l’insatisfaction dans mon cƓur, j’aurai l’impression ou le sentiment de n’ĂȘtre pas rendu Ă  la vraie lumiĂšre et Ă  ce que je suis rĂ©ellement. Un sentiment de vide. Ce qu’il convient de comprendre avant tout, c’est que Dieu espĂšre dĂ©jĂ  de moi ce que j’ignore peut-ĂȘtre encore. Et s’il l’espĂšre, c’est qu’il m’a dĂ©jĂ  donnĂ© la grĂące et la force nĂ©cessaire pour l’accomplir. Appel Biblique Le Seigneur dit Ă  Abram quitte ton pays, ta parentĂ© et la maison de ton pĂšre pour le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi un grand peuple, je te bĂ©nirai, je magnifierai ton nom sois une bĂ©nĂ©diction! » Abram = Abraham parce qu’Abram devient un autre homme, non pas une autre crĂ©ature, mais une crĂ©ature avec qui Il fait alliance et habite totalement. Quand on prend la dĂ©cision de suivre le Seigneur, de quitter
quelque chose ou quelqu’un ou les deux, ça peut se faire par Ă©tape ou bien seulement dans certains domaines de notre vie. Tout appel comporte une action de » quitter
 Le but de son voyage », ou de son aventure avec Dieu. » Quitte.. pour le pays que je t’indiquerai » que je t’indiquerai plus tardAbraham parti sans savoir oĂč il allait. Le Seigneur nous fait pressentir quelque chose, mais on ne sait pas tout d’avance. La promesse. » je ferai de toi un grand peuple, je te bĂ©nirai, je magnifierai ton nom
 »Il ne demande jamais Ă  une personne de tout quitter.. pour rien. Dieu voit grand pour nous et il dĂ©sire toujours donner en n’y a qu’une chose qui, malheureusement, empĂȘche le Seigneur d’aller jusqu’au bout de la rĂ©alisation de ses promesses Ă  notre Ă©gard notre manque de confiance et d’audace. Les peurs La peur de s’approcher de Dieu
 de se laisser approcher par lui. Fausse image Dieu serait celui qui oblige la personne je dois faire ceci, choisir tel chemin parce que Dieu m’y contraint, et que je ne discute pas avec un pareil » Dieu tient toujours compte de notre libertĂ© personnelle . Il existe une autre image de Dieu, moins Ă©peurante, mais tout aussi fausse celle d’un bon vieillard, plus que permissif, qui fermerait les yeux sur tout ce que ferait la personne de nĂ©gatif sous prĂ©texte d’aimer
 Ces fausses images de Dieu peuvent expliquer une certaine indiffĂ©rence Ă  l’égard de Dieu. La peur de DieuOn a peur d’approcher Dieu souvent Ă  cause de certaines blessures. C’est une peur normale pour tout le monde, par contre ça n’empĂȘche pas Dieu de nous rĂ©pondre Ă  un appel et suivre le Christ, ça demande une relation vraie avec Dieu. Le pĂ©chĂ© ne nous empĂȘche pas de nous approcher du Seigneur si on prend le temps de se remettre Ă  sa MisĂ©ricorde son pardon. La peur de Dieu, par contre, nous fait rester loin de lui. Discerner les peurs Prendre conscience de ces peurs de cette façon nous pourrons permettre au Seigneur de nous approcher et de diminuer nos peur. Les accepter et surtout donner la chance au Seigneur de guĂ©rir nos blessures qui sont la cause de nos peurs. Il faut ĂȘtre patient car ça peut prendre des annĂ©es avant que nos peurs disparaissent. La meilleure façon, c’est de les prĂ©senter au cƓur de JĂ©sus. Les peurs spĂ©cifiques de l’appelNous avons surtout peur de ce que nous croyons, que Dieu s’attend de nous. De ce qu’il pourrait nous demander. La peur de n’ĂȘtre pas heureuxC’est trĂšs normal car nous dĂ©sirons tous ĂȘtre heureux. Mais posons nous la question quelle est notre conception du bonheur? Qu’est-ce que ça veut vraiment dire le bonheur?Le saint CurĂ© d’Ars nous rĂ©pliquait tout de go Le seul bonheur en ce monde est d’aimer le Seigneur et de savoir qu’il nous aime ». Disons qu’on se dit J’ai envie de me marier, mais j’ai peur qu’en suivant le Seigneur, il me demande d’y renoncer
donc, je prĂ©fĂšre ne pas lui poser la question! Ça nous ressemble n’est-ce pas? Notre Seigneur n’est jamais » sadique » et son grand dĂ©sir est de nous attirer dans sa propre joie qui deviendra ainsi la nĂŽtre
par divers chemins et sous diverses formes. Tout appel ouvre Ă  la joie. Dieu ne refuse pas les joies naturelles comme celle de se rĂ©jouir entre amis, de marcher dans la nature ou de s’émerveiller devant un bĂ©bĂ©. Au contraire, seuls ceux qui sont capables de joie naturelle, peuvent goĂ»ter la joie spirituelle
 La peur de perdre sa libertĂ©Lorsqu’on rĂ©pond Ă  l’appel de Dieu, il sera celui qui dirigera notre vie, si on le laisse faire comme de raison, parce qu’on reste toujours libre. Notre vie ne sera plus la mĂȘme parce qu’on aura pris librement la dĂ©cision de la changer pour le mieux parce qu’on est maintenant Ă  l’écoute de Dieu. On garde toujours notre libertĂ© de pensĂ©e et d’action. La peur de se tromper de routeOui on peut se tromper, c’est pour ça que c’est important d’ĂȘtre soutenu par un conseiller, un guide, un accompagnateur, des personnes en qui on a confiance et qui veulent aussi suivre la volontĂ© de ne serons jamais entiĂšrement certain avant de nous engager complĂštement. Par exemple souvent avant un mariage, on entend des personnes dire qu’elles hĂ©sitent, elles ne sont plus certaines, ne veulent plus se marier pas toujours. Il y aura toujours un saut, un pas dans la foi. Gardons confiance en Dieu. Dans la mesure oĂč nous sommes vrais devant lui, dĂ©sirant rĂ©ellement dĂ©couvrir sa volontĂ© d’amour sur notre vie, et prenant les moyens pour cela, Dieu ne permettra pas que nous fassions fausse route. Et mĂȘme si, on ne rĂ©pondait pas Ă  l’appel de Dieu plus ou moins volontairement et que nous ayons pris un autre chemin, le Seigneur ne nous abandonneras pas pour autant. Il restera quand mĂȘme avec nous. La peur de manquerPeur de manquer de loisirs, d’argent, de distractions, etc.. Il y a des peurs plus profondes » manquer d’affection, de tendresse
 Dieu connaĂźt nos vĂ©ritables besoins et il les comble toujours. La peur qu’il nous soit trop demandĂ©Celle-ci est frĂ©quemment liĂ© Ă  notre imagination qui nous fait anticiper – en les dĂ©formant, des Ă©preuves futures. Or, ce que nous vivons dans le moment prĂ©sent peut toujours ĂȘtre assumĂ©. Dieu veut nous apprendre Ă  vivre au jour le jour, nous qui sommes trop souvent plongĂ©s dans le passĂ© ou dans le futur. les grĂąces actuellesDieu ne permettra jamais que nous vivions des Ă©vĂ©nements au delĂ  de nos forces. Pour un discernement de notre vocation Le Seigneur n’appelle jamais de la mĂȘme façon, car c’est personnel Ă  chacun. l’urgence des tempsDieu semble appeler aujourd’hui plus qu’hier. Des vocations de plus en plus nombreuses surgissent maintenant ex marie jeunesse, les bĂ©atitudes, la famille Myriam, La communautĂ© de l’AllianceDes grĂąces rĂ©servĂ©es auparavant Ă  des personnes fort avancĂ©es dans la vie spirituelle ou mystique sont parfois accordĂ©es Ă  des jeunes convertis la pĂ©riode-basculeIl s’agit d’une prise de conscience Je rĂ©alise que ma vie ne me satisfait plus. MĂȘme si j’ai une vie qui porte fruit pour Dieu, C’est comme-ci j’avais besoin de plus. Dans le fond ça veut tout simplement dire que le Seigneur dĂ©sire prendre plus de place dans ma vie avec le Christ n’est pas comme un concours qu’il faut rĂ©ussir et une fois rĂ©ussi, tout est fini et classĂ©! Au contraire, plus je trouve Dieu en rĂ©pondant Ă  son appel, plus je dĂ©sire aller loin avec lui. Il ne faut pas trop vite conclure Ă  une pĂ©riode-bascule lorsqu’elle semble survenir juste aprĂšs un Ă©chec, qu’il soit affectif, professionnel, ou mĂȘme spirituel. L’échec entraĂźne bien souvent un bouleversement intĂ©rieur incitant Ă  un changement. les Ă©vĂ©nements-signesMĂȘme si mon appel demeure flou, si je me donne la peine de regarder, il y a beaucoup des signes et d’évĂ©nements qui peuvent me guider dans mon choix d’une vocation ne vient pas d’un seul coup ou du moins rarement. Il faut laisser la grĂące de Dieu nous habiter et grandir en nous. Dieu prĂ©pare le terrain depuis fort longtemps. Rencontre entre dĂ©sirs et Ă©vĂ©nementsUn appel se situe toujours dans le dĂ©sir qui nous habite. Dieu s’il veut quelque chose, le mettra dĂ©jĂ  dans notre cƓur et si on regarde bien il y a des Ă©vĂ©nements et des signes que nous avons vĂ©cus ou que nous sommes en train de vivre. L’équilibre psycho-affectifDieu n’attend pas que nous soyons guĂ©ris de tel ou tel problĂšme pour manifester son appel. Souvent son appel vient rĂ©pondre Ă  nos besoins et sera pour nous source de guĂ©rison dans le temps. Relativiser l’apport charismatiqueLes charismes peuvent ĂȘtre utiles dans un discernement de vocation, mais ils ne sont jamais dĂ©terminants dans notre choix de prophĂ©tie, une parole de connaissance reçues ne pourront que confirmer une intuition intĂ©rieure dĂ©jĂ  prĂ©sente. Elles peuvent parfois nous Ă©clairer davantage ou bien nous apporter certaine lumiĂšre qui nous manquait, donner un » coup de pouce ». Il est important de savoir que Dieu ne fait jamais de » forcing » dans notre conscience et ne viole jamais notre libertĂ©. Un appel que l’on perçoit est destinĂ© Ă  faire notre bonheur, et notre saintetĂ©. Ne pas attendre d’ĂȘtre prĂȘtOn ce sens jamais prĂȘt pour rĂ©pondre Ă  un appel ou du moins c’est rare. C’est normal. Si on se sert de cette excuse pour ne pas rĂ©pondre Ă  l’appel, on est assurĂ© de vivre une grande tristesse intĂ©rieure. Le saut dans la foi MĂȘme lorsqu’on est convaincu de notre appel, rĂ©pondre Ă  celui-ci suppose toujours l’épreuve du saut dans la foi. TirĂ©e du livre L’appel de Dieu discernement d’une vocation » de Phillippe Madre, Ă©dition du Lion de Juda par Manon Roussel
Lappel de Dieu se trouve partout dans la Bible et tous les serviteurs de Dieu sont appelĂ©s (en principe !). Ce n'est pas la sociĂ©tĂ© qui appelle mais Dieu lui-mĂȘme. L'appel de Dieu est unique chacun le vivra diffĂ©remment mais il est nĂ©cessaire car le ministĂšre est difficile, il n'y a pas de promesses de salaire ou de bonheur. Nous sommes individuellement responsables devant
Article du Pasteur Curry Blake. Nous pensons trop souvent que nous ne sommes pas encore prĂȘts pour rĂ©pondre Ă  l'appel de Dieu ! Source Beaucoup de ChrĂ©tiens attendent passivement que Dieu les appelle, alors que c'est Dieu qui attend qu'ils rĂ©pondent Ă  l'appel qu'Il nous a dĂ©jĂ  lancĂ© dans Sa Parole. Si cet article parvient Ă  toucher ton cƓur, c'est que tu es prĂȘt Ă  rĂ©pondre Ă  cet appel ! Quand je suis devenu ChrĂ©tien, Ă  l'Ăąge de 17 ans, j'ai aussitĂŽt compris quelle Ă©tait la volontĂ© de Dieu pour ma vie. J'ai su que je devais immĂ©diatement aller prĂȘcher l'Evangile partout, Ă  tous les hommes ! Depuis ce moment-lĂ , Dieu m'a aussi poussĂ© Ă  appeler tous ceux qui voulaient se lancer dans un ministĂšre semblable. A mesure que les gĂ©nĂ©rations plus ĂągĂ©es commencent Ă  ralentir leurs activitĂ©s ou Ă  s'enfoncer dans les traditions, c'est le devoir des gĂ©nĂ©rations plus jeunes de reprendre le flambeau et d'aller de l'avant. Tant que vous resterez fidĂšles Ă  l'Ecriture, vous ne vous Ă©garerez pas. Il va sans dire que beaucoup de ceux qui liront cet article ne rĂ©pondront pas Ă  mon appel, pensant qu'il est trop radical. Mais que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent ce que l'Esprit dit aux Eglises ! Voici quelques textes fondamentaux "Efforcez-vous d'entrer par la porte Ă©troite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront Ă  entrer, et ne le pourront pas" Lic 13 24. "Mais Ă©troite est la porte, resserrĂ© le chemin qui mĂšnent Ă  la vie, et il y en a peu qui les trouvent" Matthieu 7 14. "Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'Ă©chapper Ă  toutes ces choses qui arriveront, et de paraĂźtre debout devant le Fils de l'homme" Luc 21 36. Ces versets de l'Ecriture nous montrent que la vie de ChrĂ©tien n'est pas toujours une marche joyeuse sur un tapis de fleurs ! "Efforcez-vous," "
 afin que vous ayez la force
" Les seuls efforts que doivent faire la plupart des ChrĂ©tiens modernes consistent Ă  supporter les sermons ennuyeux prĂȘchĂ©s par un pasteur impuissant, dans son mausolĂ©e de plusieurs millions de dollars. Pouvons-nous affirmer que nous nous efforçons rĂ©ellement de servir Dieu fidĂšlement ? Si je regarde la vie entiĂšrement consacrĂ©e des premiers ChrĂ©tiens, je me demande rĂ©ellement si JĂ©sus trouvera encore la vraie foi sur la terre, quand Il reviendra ! Non seulement nous nous contentons d'une grĂące bon marchĂ©, mais nous enseignons aux nouveaux ChrĂ©tiens Ă  considĂ©rer celle-ci comme la norme spirituelle. L'apĂŽtre Paul a souffert. Il a connu la lapidation, les flagellations, la morsure de serpents venimeux, les naufrages, la faim et les persĂ©cutions partout oĂč il allait. Il savait ce qui l'attendait. Il se rendit Ă  Rome en sachant qu'il allait y subir le martyre. Pourtant, nous avons peur de quitter notre ville si les pneus de notre voiture ne sont pas flambant neufs, ou si nous n'avons pas dollars dans notre portefeuille pour couvrir nos besoins. Dieu n'est-Il plus lĂ  pour soutenir ceux qu'Il envoie ? Vous pourriez me dire "Mais que faire si je ne suis pas encore prĂȘt, et si je n'ai pas encore achevĂ© ma croissance spirituelle ?" Tout d'abord, combien de temps doit durer cette pĂ©riode de croissance spirituelle ? Ensuite, quand saurez-vous que vous ĂȘtes prĂȘt ? Attendez-vous qu'une colombe descende du Ciel pour vous dire, d'une voix audible "Pars, tu es prĂȘt !" ? Quand un oiseau adulte pousse son petit hors du nid, l'oisillon n'est certainement pas persuadĂ© qu'il est prĂȘt Ă  voler ! Sinon, il ne rĂ©sisterait pas ! Admettons que vous n'ĂȘtes pas prĂȘt. Savez-vous ce que cela signifie ? Cela signifie que vous n'avez qu'Ă  dĂ©pendre de Dieu un tout petit peu plus ! Paul a dit que la puissance de Dieu s'accomplissait dans sa faiblesse, c'est-Ă -dire dans les domaines oĂč il ne se sentait pas encore pleinement prĂȘt. Aimeriez-vous connaĂźtre un secret ? Les miracles se produisent quand quelqu'un n'est pas prĂȘt Ă  affronter une certaine situation, et qu'il doit alors crier Ă  Dieu pour recevoir l'aide dont il a besoin ! Voici un autre secret Vous ne serez jamais prĂȘt ! Vous ne serez jamais capable de guĂ©rir un homme Ă  la main sĂšche, de ressusciter quelqu'un d'entre les morts, de fendre une mer en deux, ou de briser les chaĂźnes qui enserrent le cƓur d'un pĂ©cheur. Seul Dieu peut faire tout cela ! Avec Dieu, c'est tout ou rien ! Si nous n'avons pas toute Sa puissance, nous n'avons aucune puissance ! Dieu manifeste Sa puissance au travers d'hommes comme MoĂŻse, qui a dit "Pas moi, Seigneur, je ne suis pas prĂȘt Ă  faire ce que Tu me demandes !" Peut-ĂȘtre avons-nous une fausse conception de la puissance de Dieu. Dieu ne vous donne pas Sa puissance simplement pour faire de vous quelqu'un de puissant. Dieu vous donne Sa puissance, ou, plus exactement, Il manifeste sa puissance au travers de vous, pour que vous puissiez aider les autres. Vous n'ĂȘtes rien d'autre qu'un canal ! Dieu cherche surtout des hommes et des femmes qui acceptent d'ĂȘtre des "temples mobiles" de Son Saint-Esprit ! Des hommes et des femmes qui iront avec Dieu au cƓur de la bataille pour proclamer Ă  l'humanitĂ© "Voici le salut de Dieu !" Et qui diront ensuite Ă  Dieu "D'accord, PĂšre, sois glorifiĂ© !" Quand vous serez prĂȘt, cela ne vous fera pas resplendir ni flotter dans l'air ! Vous serez nerveux et craintifs, et vous aurez une sensation bizarre au creux de l'estomac, jusqu'Ă  ce que vous vous lanciez, pour faire ce que vous sentirez que vous devez faire ! Au cours des dix derniĂšres annĂ©es, nous avons sans doute reçu, de la part d'hommes de Dieu, plus d'enseignements que jamais auparavant dans l'histoire de l'Eglise. Nous pouvons discuter de toutes sortes de doctrines vagues, jusque dans les moindres dĂ©tails, mais en oubliant pourquoi nous avons reçu les Ecritures, et pourquoi nous avons des ministĂšres. "Toute Ecriture est inspirĂ©e de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice" 2 TimothĂ©e 3 16. Pourquoi ? "Afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre Ă  toute bonne Ɠuvre" verset 17. "Je t'en conjure devant Dieu et devant JĂ©sus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prĂȘche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant" 2 TimothĂ©e 4 1-2. Peut-ĂȘtre dites-vous que vous ĂȘtes en train de vous prĂ©parer en Ă©tudiant la Parole, et en Ă©coutant des enseignants qui vous enseignent la Parole. Il y a un temps pour Ă©tudier, mais vous Ă©tudiez PENDANT que vous travaillez pour le Seigneur ! La volontĂ© de Dieu pour nous, c'est PRIER + ETUDIER + AGIR. Quand JĂ©sus a appelĂ© Ses disciples, Il leur a demandĂ© de s'engager immĂ©diatement Ă  Le suivre et Ă  L'accompagner. Ils ont dĂ» tout quitter et ont appris de Lui pendant la marche avec Lui. Ils n'ont pas dĂ» apprendre AVANT de partir avec Lui. Dans cet article, je ne m'adresse pas Ă  des nouveaux convertis. Pourtant, ce sont probablement eux qui rĂ©pondront Ă  mon appel. Je veux parler Ă  ces ChrĂ©tiens auxquels s'adresse HĂ©breux 5 12-14 "Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez ĂȘtre des maĂźtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en ĂȘtes venus Ă  avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expĂ©rience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercĂ© par l'usage Ă  discerner ce qui est bien et ce qui est mal." Par la plume de l'auteur de l'Ă©pĂźtre aux HĂ©breux, c'est le Saint-Esprit qui affirme que si vous ne savez pas encore utiliser efficacement la Parole de Dieu, c'est que vous ĂȘtes encore un bĂ©bĂ©. Mais si vous avez appris, par l'usage, Ă  discerner ce qui est bien et ce qui est mal, alors vous avez atteint la maturitĂ©, et vous ĂȘtes prĂȘt Ă  travailler dans le Royaume de Dieu. Au chapitre 6 de l'Ă©pĂźtre aux HĂ©breux, aux versets 1 et 2, l'auteur parle de notre progression vers la perfection et la pleine maturitĂ©. Il nous dit que si nous avons acquis une bonne comprĂ©hension des doctrines fondamentales, nous sommes prĂȘts Ă  tendre Ă  ce qui est parfait. Qu'est-ce que la perfection ? Regardons ce que JĂ©sus a dit. Matthieu 19 16 nous dĂ©crit l'histoire du jeune homme riche, qui s'est adressĂ© Ă  JĂ©sus en ces termes "MaĂźtre, que dois-je faire de bon pour avoir la vie Ă©ternelle ?" Notez ici que sa question concerne la vie Ă©ternelle, et non pas les conditions pour devenir apĂŽtre. JĂ©sus lui dit d'observer les commandements. Le jeune homme Lui rĂ©pondit qu'il avait observĂ© tout cela. Mais il lui manquait encore quelque chose dans sa vie spirituelle. JĂ©sus lui dit "Si tu veux ĂȘtre parfait, va, vends ce que tu possĂšdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trĂ©sor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi" verset 21. Voyez-vous, quand vous pouvez utiliser la Parole de Dieu dans votre vie quotidienne, quand vous savez ce qu'elle dit et que vous pouvez utiliser la Parole comme une Ă©pĂ©e, pour vaincre toute opposition, alors il est temps pour vous de vous lancer, pour tendre Ă  la perfection et croĂźtre dans cette stature parfaite. Voici ce que JĂ©sus voulait dire Ă  ce jeune homme "Tu connais tous les principes de la Parole de Dieu. A prĂ©sent, lance-toi, apprends Ă  les appliquer dans ta vie, et apprends aux autres Ă  le faire." En vendant toutes ses richesses, cet homme n'allait pas atteindre immĂ©diatement la perfection, mais il aurait un trĂ©sor dans le Ciel. Pour ĂȘtre parfait, il lui fallait atteindre le point oĂč il accepterait d'abandonner toute sĂ©curitĂ© humaine, pour apprendre Ă  se confier en Dieu seul. C'est cela la perfection. Ce que nous devons remarquer ici, c'est que ce jeune homme riche, en fait, Ă©tait appelĂ© Ă  ĂȘtre apĂŽtre. Son nom devait probablement ĂȘtre trĂšs connu dans cette rĂ©gion. Mais il a regardĂ© en arriĂšre, aprĂšs avoir mis la main Ă  la charrue. Il a refusĂ© l'appel de Dieu pour sa vie. A cause de cela, nous ne connaissons mĂȘme pas son nom, alors que les noms de ceux qu'il a refusĂ© de rejoindre sont parmi les plus connus dans le monde entier ! L'Ecriture dit qu'il s'en est allĂ© tout triste, car il avait de grands biens. Est-ce votre cas ? Est-ce que vous vous en allez tout triste, parce que vous avez de grands biens ? Ou bien ĂȘtes-vous retenu par votre entreprise, votre travail, vos sĂ©curitĂ©s ? Il faut absolument que vous sachiez Ă  quelles sources vous vous abreuvez, car il y va de votre destinĂ©e Ă©ternelle. Vous ne pouvez pas servir deux maĂźtres. J'ose dire que vous n'avez pas autant de choses Ă  abandonner que ce jeune homme riche. Le jeune homme riche a abandonnĂ© JĂ©sus Ă  cause de ses "grands biens." Judas L'a trahi pour trente piĂšces d'argent. Qu'est-ce qui vous empĂȘche de rĂ©pondre Ă  l'appel du Seigneur ? Votre salaire mensuel ? Votre travail, vos sĂ©curitĂ©s, vos amis ? Je ne dis pas que tous les ChrĂ©tiens devraient tout quitter pour aller sur les routes, voyager et prĂȘcher de ville en ville. Mais je ne dis pas non plus qu'ils ne devraient pas le faire ! Je peux lancer cet appel, parce que je sais que ceux qui sont appelĂ©s par Dieu Ă  faire cela ne seront pas plus nombreux Ă  Lui rĂ©pondre que tous ceux qu'Il appelle au salut. Mais si je peux inciter une ou deux personnes de plus Ă  s'engager de la sorte, ce sont toujours une ou deux personnes qui vont faire ce qu'elles n'auraient pas fait autrement, si elles n'avaient pas entendu mon appel. Cela valait donc la peine de le faire ! Qu'obtenez-vous rĂ©ellement en Ă©change de la vie que vous passez chaque jour dans votre entreprise ou sur votre lieu de travail ? Est-ce que ce que vous obtenez en vaut rĂ©ellement la peine ? Tant que nous sommes sur ce thĂšme, permettez-moi de vous poser cette question "Les responsabilitĂ©s que vous exercez sont-elles si uniques, si grandes et si particuliĂšres, que des multitudes n'attendent que votre dĂ©part pour se prĂ©cipiter Ă  votre place tant convoitĂ©e ?" Si vous abandonnez votre position, pensez-vous qu'elle soit tellement bonne que vous n'aurez jamais plus l'occasion d'en retrouver une autre semblable ? Quelles sont vos excuses ? Auront-elles du poids le Jour du Jugement ? Pour revenir aux conditions Ă  remplir pour ĂȘtre prĂȘt, beaucoup de gens continuent Ă  invoquer l'excuse qu'ils doivent rester se chauffer dans les "serres spirituelles" de Dieu, parce qu'ils sont dans une pĂ©riode de croissance. . Mais, tout en disant cela, ils restent assis Ă  ne rien faire, si ce n'est pour prendre soin d'eux-mĂȘmes. Rappelez-vous que le cƓur du Christianisme, c'est la mort Ă  soi-mĂȘme pour bĂ©nir les autres. Rien ne pousse spontanĂ©ment. Pour croĂźtre, il nous faut du travail ou de l'exercice. Si vous mangez une nourriture saine, mais sans jamais faire d'exercice, vous ne vous fortifierez pas, vous allez simplement vous engraisser. Sur le plan spirituel, il en est de mĂȘme. Vous pouvez Ă©tudier tant que vous le voudrez, mais si vous ne sortez pas pour mettre en pratique ce que vous avez Ă©tudiĂ©, vous ne grandirez pas. Ceux qui apprennent sans jamais mettre en pratique ne sont que des thĂ©oriciens. En d'autres termes, ils connaissent bien la thĂ©orie, mais pas la rĂ©alitĂ©. Nous disons en gĂ©nĂ©ral qu'il s'agit d'une connaissance qui est dans la tĂȘte, et pas dans le cƓur. Quand vous accumulez des connaissances dans votre tĂȘte, vous apprenez beaucoup de choses, mais ce ne sont pas ces choses qui gouvernent vos actions. La connaissance qui vient du cƓur, c'est celle-lĂ  qui gouverne vos actions. La thĂ©orie et la connaissance intellectuelle ne deviennent rĂ©alitĂ©s et ne passent dans notre cƓur que lorsque nous les mettons en pratique. La Bible parle de ceux qui Ă©coutent, mais qui ne mettent pas en pratique. Selon Jacques 1 22, ceux qui Ă©coutent et ne mettent pas en pratique se sĂ©duisent eux-mĂȘmes. Comment peuvent-ils se sĂ©duire eux-mĂȘmes ? Parce qu'ils restent au niveau de la thĂ©orie. Quand vous restez au niveau de la thĂ©orie, il vous est facile de changer ces thĂ©ories pour vous arranger. Mais quand vous passez Ă  la pratique, vous ne tardez pas Ă  voir quelles sont les thĂ©ories qui marchent, et quelles sont celles qui ne marchent pas ! JĂ©sus a dit que ceux qui Ă©coutent Ses paroles et qui les mettent en pratique sans se contenter d'en parler, sont semblables Ă  ceux qui ont bĂąti leur maison sur de solides fondations rien ne peut les dĂ©truire. Mais ceux qui Ă©coutent Ses paroles et qui ne les mettent pas en pratique, mĂȘme s'ils en parlent, n'auront jamais la victoire. Nous devons marcher Ă  la lumiĂšre des connaissances que nous avons. Dans Matthieu 7 24-27, JĂ©sus parle de ces personnes dont nous venons de parler "C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable Ă  un homme prudent qui a bĂąti sa maison sur le roc. La pluie est tombĂ©e, les torrents sont venus, les vents ont soufflĂ© et se sont jetĂ©s contre cette maison elle n'est point tombĂ©e, parce qu'elle Ă©tait fondĂ©e sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable Ă  un homme insensĂ© qui a bĂąti sa maison sur le sable. La pluie est tombĂ©e, les torrents sont venus, les vents ont soufflĂ© et ont battu cette maison elle est tombĂ©e, et sa ruine a Ă©tĂ© grande." JĂ©sus dit encore, dans Matthieu 5 29 " Car on donnera Ă  celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais Ă  celui qui n'a pas on ĂŽtera mĂȘme ce qu'il a." C'est donc simple nous devons utiliser ce que nous avons reçu, sinon nous allons tout perdre. D'aprĂšs toutes les apparences, David n'Ă©tait pas "prĂȘt" Ă  affronter ce guerrier gĂ©ant en combat singulier. Mais, en rĂ©alitĂ©, il Ă©tait prĂȘt, parce qu'il savait qu'il Ă©tait revĂȘtu de l'onction divine, et qu'il avait compris quel Ă©tait le besoin. Il dit Ă  SaĂŒl "Que personne ne se dĂ©courage Ă  cause de ce Philistin ! Ton serviteur ira se battre avec lui" 1 Samuel 17 32. Dieu n'envoya pas un guerrier comme SaĂŒl, revĂȘtu de toute son armure, mais Il choisit un jeune garçon vĂȘtu d'un pagne. Quand un grand guerrier terrasse un autre grand guerrier, c'est un grand guerrier qui en retire la gloire. Mais si un jeune garçon terrasse un grand guerrier, c'est Dieu qui en retire la gloire ! Voici la clef pour ĂȘtre prĂȘt avoir l'Esprit de Dieu qui demeure en vous dans votre faiblesse, et qui Se sert de votre faiblesse pour dĂ©faire les gĂ©ants de votre ennemi, Satan. C'est Dieu qui en retirera alors la gloire, et pas vous ! Certaines manifestations particuliĂšrement fortes de la puissance de Dieu se sont produites dans la vie d'hommes tels que Smith Wigglesworth, qui a dit "Un homme rempli de l'Esprit de Dieu ne devrait jamais dire "Je ne peux pas !"" Il a aussi dit "Je veux vous aider Ă  dĂ©cider que, par la puissance de Dieu, vous ne serez jamais un homme ordinaire !" Et encore ceci "Si vous priez Dieu qu'Il vous donne Sa puissance, aprĂšs avoir reçu Saint-Esprit, c'est faire de Dieu un menteur !" John G. Lake, un autre grand homme de Dieu, a dit "La puissance de Dieu est comme l'Ă©lectricitĂ©. Elle peut passer par n'importe quel objet. Mais c'est la foi qui est importante, car c'est la foi qui dirige la puissance de Dieu." Aujourd'hui, les gens Ă©coutent des cassettes, lisent des livres et Ă©tudient pendant des heures. Ils se disent "Je commence Ă  comprendre comment la foi agit !" Ils peuvent citer les Ecritures, donner les rĂ©fĂ©rences des passages bibliques et des livres, apprendre par cƓur les numĂ©ros des chapitres et des versets oĂč se trouvent ces passages. Mais quand il s'agit de faire quelque chose avec toute la foi qu'ils pensent avoir, c'est une autre histoire ! Nous sommes souvent plus intĂ©ressĂ©s Ă  prouver une doctrine, plutĂŽt que d'aider ceux qui ont besoin d'aide. Nous parlons facilement de la foi, mais dĂšs qu'il s'agit de marcher par la foi, nous commençons brusquement Ă  reculer, en disant "Dieu m'a simplement appelĂ© Ă  prier !" En gĂ©nĂ©ral, ceux qui disent cela ne prient mĂȘme pas, ils invoquent cela pour excuser le fait qu'ils ne font rien. Mais la Bible dit que JĂ©sus est notre exemple. Il est Ă©crit dans Actes 1 1 "ThĂ©ophile, j'ai parlĂ©, dans mon premier livre, de tout ce que JĂ©sus a commencĂ© de faire et d'enseigner dĂšs le commencement
" JĂ©sus a fait et enseignĂ©. Nous aussi, faisons de mĂȘme ! Nous sommes prĂȘts Ă  pousser des nouveaux convertis Ă  tĂ©moigner sans tarder. Nous entendons par lĂ  "parler aux autres de JĂ©sus, et leur expliquer pourquoi et comment ils peuvent ĂȘtre sauvĂ©s." "TĂ©moigner" est un terme technique, qui signifie "produire des preuves irrĂ©futables concernant une personne ou un Ă©vĂ©nement." Pourtant, nous n'imaginerions pas pousser des nouveaux convertis Ă  prĂȘcher ou Ă  guĂ©rir des malades. Les apĂŽtres n'avaient passĂ© avec JĂ©sus qu'un ou deux ans, avant qu'Il commence Ă  les envoyer seuls, c'est-Ă -dire sans Sa prĂ©sence personnelle. Quand Il les a envoyĂ©s, Il leur a demandĂ©, non seulement de prĂȘcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, mais aussi de guĂ©rir les malades, de purifier les lĂ©preux, de ressusciter les morts, et de chasser les dĂ©mons. Notez bien qu'Il ne leur a pas demandĂ© de "prier pour les malades," mais de "guĂ©rir les malades" ! Quand les douze ont Ă©tĂ© envoyĂ©s pour prĂȘcher l'Evangile, bientĂŽt suivis par soixante-dix autres, ils ont rencontrĂ© un succĂšs complet. Mais ils ont fini par rencontrer un homme qui chassait les dĂ©mons au Nom de JĂ©sus, et ils lui ont demandĂ© d'arrĂȘter. Non pas parce qu'il faisait des erreurs, ni parce que JĂ©sus ne l'avait pas envoyĂ©, mais uniquement "parce qu'il ne nous suit pas" Luc 9 49. DĂ©jĂ , Ă  cette Ă©poque, la tĂȘte hideuse de l'esprit de dĂ©nomination commençait Ă  se lever. Mais la rĂ©ponse de JĂ©sus fut sans doute la chose la plus remarquable de ce rĂ©cit. Notez que JĂ©sus n'a pas dit "Quel est son nom ? Est-ce que je le connais ? Est-ce que je lui ai demandĂ© de faire cela ?" Dans sa rĂ©ponse, JĂ©sus a repris l'apĂŽtre Jean, et lui a dit "Ne l'en empĂȘchez pas, car qui n'est pas contre vous est pour vous" verset 50. Remarquez aussi que cet homme, apparemment, a dĂ©cidĂ© lui-mĂȘme de se lancer dans ce ministĂšre, car JĂ©sus, autant que nous pouvons le savoir, ne connaissait rien de lui. Si cela est vrai, c'est la preuve biblique que nous n'avons pas besoin de recevoir un appel spĂ©cifique pour commencer Ă  exercer un ministĂšre. Il y a de nombreux passages de l'Ecriture oĂč JĂ©sus demande Ă  Ses disciples d'aller, mais il n'y en a qu'un oĂč Il leur demande d'attendre. MĂȘme dans ce cas, les disciples n'ont pas eu Ă  attendre longtemps pour recevoir la puissance requise par Dieu pour ĂȘtre Ses vĂ©ritables tĂ©moins. Aucun passage de l'Ecriture ne nous demande, ni mĂȘme ne nous suggĂšre, de rester chez nous, juste pour Ă©tudier et nous nourrir nous-mĂȘmes, sans jamais rien partager avec les autres. MĂȘme si vous pouviez ĂȘtre sauvĂ© dĂšs l'Ăąge d'un an, ĂȘtre rempli de l'Esprit Ă  deux ans, et ĂȘtre envoyĂ© Ă  l'Ăąge de trois ans pour prĂȘcher l'Evangile, et mĂȘme si vous viviez jusqu'Ă  soixante-dix ans, vous n'auriez jamais le temps de prĂȘcher l'Evangile Ă  toute crĂ©ature vivant dans le monde ! Vous mourriez sans avoir accompli l'ordre donnĂ© par JĂ©sus dans Matthieu 28 18-20. JĂ©sus ne vous demande pas de faire plus que vous ne pouvez faire, mais Il attend, et exige, que vous fassiez tout ce que vous pouvez faire. Avec Lui, vous pouvez tout faire ! Philippiens 4 13. Jacques 4 17 nous dit que "celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un pĂ©chĂ©." Dans Marc 5 1-20, nous voyons que JĂ©sus, descendant d'une barque, rencontra un homme possĂ©dĂ© qui courut vers Lui, et qui fut dĂ©livrĂ©. DĂšs que cet homme fut dĂ©livrĂ©, il supplia JĂ©sus de lui permettre de L'accompagner. Aujourd'hui, pour la plupart des ChrĂ©tiens, c'est JĂ©sus qui devrait les supplier de L'accompagner !. Mais JĂ©sus rĂ©pondit Ă  cet homme "Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait, et comment il a eu pitiĂ© de toi" verset 19. Au verset 20, nous voyons que cet homme, qui, peu de temps auparavant, Ă©tait complĂštement possĂ©dĂ©, s'en alla prĂȘcher partout dans une rĂ©gion de dix villes, appelĂ©e DĂ©capole. Cet homme fut immĂ©diatement envoyĂ© pour tĂ©moigner. Il n'Ă©tait passĂ© par aucune Ă©cole biblique et n'avait reçu aucune formation. Il dut instantanĂ©ment exercer son ministĂšre, armĂ© simplement du "tĂ©moignage" de ce que Dieu avait fait pour lui. C'est le plus grand message que vous puissiez apporter ! En somme, ce qui lui Ă©tait demandĂ©, c'Ă©tait de commencer un groupe de maison, tout en tĂ©moignant dans toute cette rĂ©gion de dix villes, proches de son lieu de rĂ©sidence. Il ne s'est pas contentĂ© de rester chez lui pour y organiser une petite rĂ©union de tĂ©moignage de deux minutes. Vous ĂȘtes peut-ĂȘtre converti depuis cinq ans, rempli du Saint-Esprit depuis trois ans, et vous Ă©tudiez constamment la Bible, mais vous n'ĂȘtes pas encore prĂȘt ! Si cela est vrai, vous ressemblez Ă  ceux que Paul dĂ©crit dans 2 TimothĂ©e 3 7 "apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver Ă  la connaissance de la vĂ©ritĂ©." Vous me direz que cela ne vous concerne pas, parce que les versets prĂ©cĂ©dents parlent de choses que vous ne pratiqueriez jamais. Mais je continue Ă  penser que vous ĂȘtes concernĂ© par les versets 2 et 4 "Car les hommes seront Ă©goĂŻstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains" verset 2. Vous ĂȘtes Ă©goĂŻste et vous aimez votre confort, et c'est pour cela que vous aimez l'argent. Vous cherchez vos aises et un bon statut social, et vous voulez avoir ce que les autres possĂšdent. Vous ĂȘtes un fanfaron pour ce qui concerne votre connaissance des Ecritures et un hautain ou un orgueilleux, parce que vous pensez que vous n'ĂȘtes pas comme ceux qui ne croient pas en toute la Bible. "Aimant le plaisir plus que Dieu" verset 4. Vous aimez votre plaisir, votre confort et vos aises plus que Dieu. C'est tellement Ă©vident que cela ne mĂ©rite aucun commentaire. Nous ressemblons souvent Ă  ceux que dĂ©crit Keith Green dans l'une de ses chansons "JĂ©sus S'est relevĂ© d'entre les morts, mais nous ne pouvons mĂȘme pas nous lever de notre lit !" Aujourd'hui, dans l'Eglise moderne, nous faisons souvent une distinction entre "ceux qui sont dans le ministĂšre" et les "laĂŻcs," ou entre "les pasteurs ou ceux qui sont Ă  plein temps" et "les ChrĂ©tiens ordinaires." Mais relisons EphĂ©siens 4 11-13 "Et il a donnĂ© les uns comme apĂŽtres, les autres comme prophĂštes, les autres comme Ă©vangĂ©listes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'Ɠuvre du ministĂšre et de l'Ă©dification du corps de Christ, jusqu'Ă  ce que nous soyons tous parvenus Ă  l'unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, Ă  l'Ă©tat d'homme fait, Ă  la mesure de la stature parfaite de Christ." Ce passage montre clairement que l'objectif principal de ceux qui exercent un "ministĂšre" est de former d'autres ministĂšres capables d'annoncer l'Evangile, et non de se donner en spectacle devant des auditeurs passifs ! Si l'on en croit les louanges adressĂ©es aujourd'hui Ă  certains "ministĂšres" louanges qu'ils s'adressent en gĂ©nĂ©ral Ă  eux-mĂȘmes, on pourrait penser que ces ministĂšres produisent des gĂ©ants spirituels. En rĂ©alitĂ©, ils ne produisent que des nains spirituels, qui ont de grosses tĂȘtes, mais de petits cƓurs. Ils correspondent Ă  ceux qui sont dĂ©crits dans Apocalypse 3 17 "Parce que tu dis Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misĂ©rable, pauvre, aveugle et nu
" Le Corps de Christ a besoin de voir en face les problĂšmes, les dĂ©ficiences et l'hypocrisie qui existent en son sein. Il doit faire quelque chose pour changer tout cela, et pas se contenter de l'ignorer, en espĂ©rant que cela s'arrangera tout seul. Je le rĂ©pĂšte, ĂȘtre prĂȘt signifie que nous avons purifiĂ© nos actions. Si nous ne pouvons pas le faire par nos propres forces, nous devons nous mettre devant Dieu et ĂȘtre dĂ©terminĂ© Ă  ne pas bouger de lĂ  tant que notre problĂšme ne sera pas rĂ©solu. Si nous n'offrons pas des solutions rĂ©elles au monde qui nous entoure, ce sont les sectes qui lui offriront leurs mensonges, en les faisant passer pour la vĂ©ritĂ©. Dieu nous a donnĂ© le ministĂšre de la rĂ©conciliation ! Certains peuvent ĂȘtre appelĂ©s Ă  exercer ce ministĂšre en Afrique ou en Asie, et d'autres peuvent mĂȘme ĂȘtre appelĂ©s Ă  l'exercer envers leurs proches voisins !
XELYf.
  • w9v1dwohtd.pages.dev/643
  • w9v1dwohtd.pages.dev/626
  • w9v1dwohtd.pages.dev/725
  • w9v1dwohtd.pages.dev/768
  • w9v1dwohtd.pages.dev/331
  • w9v1dwohtd.pages.dev/132
  • w9v1dwohtd.pages.dev/945
  • w9v1dwohtd.pages.dev/293
  • w9v1dwohtd.pages.dev/802
  • les signes de l appel de dieu