CLOCHETTEÀ LA RENCONTRE DE L'HUMAINE LIZZY - Troisième long-métrage de la saga de la Fée Clochette (produit sous le label Disney Fairies), tout en images de synthèse 3D, ce film confronte la compère ailée de Peter Pan, personnage emblématique des studios et des parcs Walt Disney, à une humaine, Lizzy. Clochette et l'expédition féérique compte encore une fois à

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" Ce sont des rubans extraordinaires qu'il aura aujour- d'hui l'honneur de montrer à ces demoiselles." Toujours le sourire sur les lèvres, le placier déballe sa marchandise, qui se déroule en serpentins bleus. . . de bonne, verts. . . de bancs, rouges. . . minium, éclatant au milieu du salon ainsi qu'un paquet de pétards. Le résultat prévu ne se fait pas attendre, nous voyons presque aussitôt notre homme enseveli sous sa propre pacotille, d'un goût si piteux qu'il justifie largement la mesure... énergique, nécessaire, devant laquelle n'ont pas vQcnlé premières et 6ouc/iO'ns coalisés. C'est au milieu des rires les moins généreux que nous voyons le malheu- reux placier se débattre parmi ses rubans, la bouche en cœur toujours, le geste arrondi. Puis c'est Mme V. qui supplie en grâce Mlle Lucie de lui faire un chapeau i-den-ti-que-ment pareil à celui que porte Mme D. " Il la coiffe si bien, elle a l'air d'une fée. . . avec!" Le désir de la cliente exaucé, Mlle Lucie recevra inévitablement dans quelques jours les repro- ches les plus amers de Mme D., furieuse de voir un cha- peau identique au sien sur la tête d'une antre. D'un côté la beauté incontestable, correcte, celle que nous admirons sans qu'elle nous émeuve chez la Vénus de Milo, d'autre part la joliesse dite déjeuner de soleil et beauté du diable, et puis enfin le charme, cette aimable eonsolation offerte le plus souvent aux visages ingrats, différemment apprécié au gré de ceux qui aiment. Tantôt la mondaine, tantôt la demi-mondaine, l'une avec son parfum distingué de violette, l'autre sa senteur provocatrice d'œillet, toutes les deux réunies dans une même promiscuité, dans un même lieu commun, qui est le désir de plaire. Le miroir, dans le premier cas, tranchera le différend à la satisfaction de toutes, affirmant tour à tour la grrâce d'un physique consacré par l'éloge unanime, et épargnant à la fois à la laideur la cruauté de la franchise, aidée qu'elle est en cela, supérieurement, par le culte du mol et l'amour aveugle. C'est donc dans le déploiement des artifices, des fanfreluches seulement, que doit consister chez la modiste la réalisation du devoir accompli, tous les visages étant ramenés ainsi à " l'effet," sans distinction . . . des premières données de la nature. Tout à coup, voilà la "grrrande tragédienne," qu'il nous suffit de ne pas nommer pour qu'aussitôt on la reconnaisse. Toujours pressée, essoufflée presque, en présence de la marche rapide des événements . . . elle part tout de suite, en Amérique. . . une tournée. . . elle vient en hâte cher- cher les innombrables coiffures dont elle se parera au cours de ses prochaines représentations. Ces demoiselles trottent à droite et à gauche. . . volent au-devant du désir de la célèbre cliente, obéissantes à la voix d'or tant vantée qui monte, monte et se mêle aux parfums épandus dans la salle. Et puis c'est la comtesse de Z., la baronne de T., la marquise de Y., que nous reconnaissons tour à tour, en un mot l'aristocratie brillante du faubourg Saint-Honoré au grand complet et l'élégante noblesse du non moins "select" faubourg Saint-Germain. . . Tous ces noms lancés çà et là sonnent clair dans leur évocation lumineuse de luxe et de "chic" suprême. Un murmure flatteur vient d'accueillir maintenant l'entrée théâtrale, naturellement, de Mlle X., des Variétés, très entourée aussitôt. Elle vient commander " tout ce qu'il y a de plus merveilleux " en viae de la pièce en . . . cinq chapeaux et douze robes, qu'elle va créer prochaine- ment. . . Ecoutons Mme de G., dont tout le monde chuchote les infortunes conjugales ; cette pauvre Mme de G. voudrait bien reconquérir l'infidèle ; meurtrie un peu par les ans, elle appelle maintenant à son aide le mystère des séduc- tions les plus troublantes de la grande modiste. " Quel- que chese de vert, mon mari aime beaucoup le vert ! " Ecoutez maintenant cette conversation exactement contée. C'est une petite boulotte, très avenante, qui parle à la première " Je voudrais un chapeau de deuil, mon mari va mourir." Aussitôt défilent devant la /ti^ure veuve les crêpes et les perles de jais. " Mais que tout cela est donc triste ! — Vous n'auriez pas par hasai-d quelque chose de plus . . . gai ? " Finalement, madame se décide pour une capote plutôt ambiguë, un peu ce qu'est le gibier d'eau aux repas maigres, ce qui se porte cepen- dant. — Pour quand vous le faut-il ? — Pour demain. . . sans faute. Pauvre mari ! Un mot, maintenant, de cet " original '•' qui amuse tant ces demoiselles, de ce monsieur énigma- tique, aux gestes confidentiels, presque aphone, tant il parle bas. Il vient chercher un chapeau comme cela, grand comme cela ... de cette couleur . . . vous savez ! pour une amie, une épouse peut-être, qu'il cache soi- — Madame est-elle blonde?... — Si peu! — Brune, alors ?. . . — Euh ! euh ! — Elle est rousse ?. . . — Que non pas ? La forme à adopter devient difficile à choisir dans ces conditions, lorsque tout à coup le monsieur s'exclame, la bouche en O, il a aperçu là-bas, derrière, le tant désiré couvre-chef, c'est lui ! . . Il faut aussitôt qu'on emballe le précieux atour, et sur la pointe des pieds, un carton énorme dans les bras, ravi, le monsieur énigmatique disparaît. Dans un coin du salon, groupées autour d'une table, le visage baissé, les doigts plongés dans des transparences de tulle et de gaze, des ouvrières aux attributions spé- ciales travaillent. Elles sont occupées à ce que l'on appelle la fantaisie, c'est-à-dire à la fabrication de ces fraises délicates, de ces frivolités impalpables, qui courent comme des cares- ses autour de la nuque de la femme, pour ruisseler ensuite sur sa poitrine en longues cascades de dentelle. Ce sont les tours de cou aux recherches décoratives curieuses, faits de tissus dégradés, de soies changeantes, qui se marient artistiquement avec des fleurs, des roses exquises de ton, qui percent la neige des satins blancs, à moins que ce ne soient les rameaux tortueux d'un lieiTe 17 Quiconque, dans la ligne, examine ou vend les produits de ' THE GUELPH CARPET MILLS Wiltons, Bruxelles, Ingrains, CôLrres Artistiqvies ^ ^ ^ ^ y trouve de la satisfaéltion. Quelques-uns les considèrent comme étant supérieurs à n'importe quels autres tapis Canadiens, et en aucune manière inférieurs à l'article importé dont on n'a jamais beaucoup parlé. Il n'3^ a pas de manufacture mieux équipée que la nôtre et, vu que nous obte- nons le crédit comme donnant une valeur un peu meilleure que les autres fabricants, nous travaillons à soutenir cette réputation. POUR LE PRINTEMPS, NOUS OFFRONS QUELQUES EFFETS DE COU- LEURS ET DE DESSINS NOUVEAUX ET VRAIMENT JOLIS, RÉSULTAT DBS IDÉES ORIGINALES DE NOS HABILES DESSINATEURS COMBI- NÉES AVEC CELLES D'UN GRAND NOMBRE D'ARTISTES ETRANGERS. Notre sj'stème établi depuis longtemps, de vendre directement de notre manu- facture au commerce, assure les prix les plus réduits et l'expédition la plus rapide. Des répétitions de commandes de n'importe lequel de nos modèles sont livrées à très bref délai. Si nos vo^'ageurs ne vous ont pas rendu récemment visite, faites-nous le savoir et nous vous enverrons quelques échantillons. Quelph Carpet MiUs Co. LiniTED QUELPH, Ont. 18 terrestre qui semble cacher dans chaque fronce de l'étoffe la silhouette capricieuse de ses feuilles. Là toute latitude est donnée à l'originalité, comme pour les chapeaux du reste, tout ce qui peut être joli doit se tenter. L'effort de la grande faiseuse est toujours récompensé poit par la grâce d'un qui sourit à l'ombre de son œuvre, soit par la blancheur d'un cou qui étincelle davan- tage au sein des malines ajourées. Que de riches entrevues elle a fait aboutir, que de raccommodements elle a réussis la modiste, la vraie, la seule digne de ce nom, cette seconde providence ! " Pardon, monsieur ! — Faites, mademoiselle ! " Mainte- nant, c'est une nuée de cartons à chapeaux qui passe . . . tout cela va s'amonceler dans l'antichambre, la salle d'attente de la coquetterie. Pour nous donner une contenance sous le feu des regards que notre maladresse vient soudain d'attirer. . . la chute de doux. . . sapins, nous regardons fixement ces cartons qui nous barrent presque le passage. Vous ne ferez pas, n'est-ce pas, à la grande faiseuse l'injure de croire que les écrins au fond desquels elle blottit ses merveilles sont pareils aux vulgaires. . . cer- cueils des concurrentes ! — Que vous auriez tort ! — Voyez! — Des fleurs épanouies, peintes à la main, décorent gaie- ment les couvercles et les flancs carrés de ces boîtes ; des vieilles gravures les revêtent, leur prêtant la ten- dresse délicate de leurs sujets amoureux. Au sommet, un large ruban sert à envelopper le tout. Vous croyez peut-être, aussi, que c'est une demoiselle comme celle que vous voyez courir là-bas, qui portera en ville les chefs-d'ouvre choisis ?— Erreur ! Où êtes- vous, jolis trottins d'autrefois ? Envolés, du moins pour la plupart, ces minois souriants; une maison qui se respecte remplace tout cela par des " livreurs," de vulgaires livreurs en tunique avec bou- tons d'or ! Si Paris tend à perdre un type pittoresque de plus, ces demoiselles y gagnent une fatigue, d'autres disent une humiliation, de moins. L'originalité de cette mesure consiste en ce que les femmes, là, sont remplacées par des hommes, contraire- ment à ce qui se passe aujourd'hui dans notre adminis- tration. Quand on pense que certains chapeaux les toques couvertes des plumes du lophophore entre autres peuvent atteindre jusqu'au prix fabuleux de cinq cents francs $100, et que la moindre des coiffures d'une grande mo- diste s'arrache facilement à cinq louis, on demeure juste- ment rêveur. Nous dirons même plus, on se découvre respectueuse- ment. Décidément l'éternelle coquetterie de la femme, qui n'a pas d'autre encouragement du reste que notre perpétuelle adoration pour elle, peut nous coûter bien cher, et si Ève a cueilli une pomme, nous l'avons, nous semble-t-il, gras- sement payée. ^^^^^ Bayard, A MEDITER Les soieries "'Tussor Silks " seront très en demande pour le printemps et l'été. MM. Beopliy, Cains & Co., offrent trois lignes spéciales de "Tussor Silks" en 27 et 'M pouces de large, S 40, S 42 et S 44 qui sont à la portée de toutes les bourses et laissent un joli profit au détailleur, Tout marchand qui désire ces mar- chandises devrait écrire pour obtenir des échantillons et les prix. UN espace dans un bon journal de commerce est un terrain fertile, mais c'est à l'annonceur de cultiver ce terrain et de l'ensemencer avant qu'il puisse s'attendre à une récolte. Des annonces préparées sans soin dans un jouinal de commerce, non seulement ne donnent pas de résultats à l'annon- ceur, mais encore son une cause directe de déprécia- tion pour le journal lui-même. Les journaux de com- merce devraient insister auprès des annonceurs pour que chacun remplisse son espace avec de la matière qui fasse honneur à l'annonceur et son journal de commerce. Quelques journaux se chargent de pré- parer les annonces pour leurs clients d'après leurs instructions et tout le monde s'en trouve bien. C'est un exemple à suivre. notes Spéciales La maison J. P. A. des Trois Maisons a actuellement en maga- sins un assortiment choisi de bonnets pour enfants. MM. Caverhill & Kissock ont actuellement en mains le plus bel assortiment imaginable de chapeaux de paille " Leghorn." Ces chapeaux sont appelés à avoir le plus grand succès le printemps prochain. La maison S. F. McKinnon & Co. Ltd. recommande à l'atten- tion du commerce un assortiment de costumes et de jupes façon tailleur pour la saison du printemps 1902. Ce choix comprend les dernières créations de New- York et des principaux centres euro- péens. La Niagara Neckwear Co. sort pour le printemps une étoffe entièrement nouvelle pour Cravates, la " Crystaline." Le fond a un effet glacé avec chaîne à rayures de satin dans plusieurs des plus jolies et des plus récentes nuances. Ce sera l'article capital pour le printemps. L'assortiment des échantillons du printemps qui est entre les mains des voyageurs de MM. Chaleyer & Orkin est non seulement très-complet, car il comprend les dernières nouveautés importées, mais il a, de plus, l'avantage d'être absolument irréprochable tous les articles de qualités douteuse en ont été éliminés. Les prix auxquels ces nouveautés sont offertes sont corrects. MM. Caverhill & Kissock offrent au commerce de la mode un immense assortiment de garnitures et de chapeaux pour le com- merce de la saison prochaine. Ces articles ont été soigneusement choisis sur les lieux do production et représentent ce qui se fait de mieux dans leurs lignes respectives ; ils sont marqués à des prix qui laissent une belle marge de profit au commerce de détail. MM. Brophy, Cains & Co. offrent un assortiment exceptionnel- lement varié et complet en Draperies dorées d'ai-t, Silkateens d'art, Sateens d'art, Draperies pour plafond, Cretonnes plissées et crê- pées, Cretonne Duplex, Dessins imprimés, fantaisie et couleurs natu- relles, Burlaps, Coussins, Tapis de table et de cabaret. Demandez à voir les Sateens d'ai;t No 292, ce sont des dessins spéciaux à la maison. La ligne des nouveautés de printemps de la Dominion Suspen- der Co. sera plus étendue et plus considérable que jamais aupara- vant pour cette saison. L'assortiment sera de près du double de celui des saisons antérieures. Sa plus grande nouveauté et le clou de l'année sera le "No Rusto," une boucle ju'elle adoptera à toutes ses belles lignes et dont elle a le contrôle exclusif pour le Canada. Il ne serait pas d'une bonne politique pour un marchand d'avoir dans son stock des bretelles qui n'auraient pas cette mer- veilleuse boucle. Costume en Net Point d'Esprit, avec Plissés de Chiffon. KYLE, CHEESBROUGH & CO., - MONTREAL 4. iU ENTREPOT DES dépasse de beaucoup, cette année, dans ses lignes pour le Printemps 1902, tout ce qu'il a jusqu'à présent offert au commerce en fait de belles étoffes et de Nouveautés du jour. Dans les Etoffes à Robes nous n'avons que les tissus et les genres les plus nouveaux, comprenant, en partie, les Armures de laine en uni et fantaisie, Voile Taffetinette Eolienne, Crêpe Soleil, Orépoline de laine, Drap Epinglé Noir, tous en articles de fabrication Française et Anglaise. Aussi les Grenadines noires et de fantaisie en Laine et Soie mélangées. Nos Lustrés noirs de 36 pouces, à partir de 12^c., et nos Armures tout laine " de 42 pouces, dans toutes les nuances, à 25c la verge ; aussi notre Popeline noire G312 de 42 pouces, à 60c., constituent une valeur exceptionnellement bonne, et indiquent ce que nous faisons dans tout notre Département d'Etoffes à Robes. Nous offrons dans les Tissus de Ooton pour Robes et Blouses, des Grenadines noires, de couleur et de fantaisie, des Mousselines blan- ches, de couleur, de fantaisie et noires, des Mousselines avec den- telle de couleur, des Organdies de fantaisie, des Ohambrays unis et de fantaisie, et un grand nombre d'autres lignes de fabrication Anglaise, Française et Américaine. Notre exhibition de Nouveautés comprend l'assortiment le plus considérable et le plus riche de Ools, Fichus, Boleros, Gilets de Dentelle, Soie à Séquin, Nets de fantaisie, etc., qui ait jamais été offert sur ce marché. Les prix des Cols varient de $ à $ la douzaine. KYLE, CHEES 16 Rue Sainte-Hélène, LLES DU CANADA Dans les Dentelles, nous tenons le premier rang, comme d'habitude, et nous offrons une variété sans égale de Garnitures, Insertions et All-Overs dans presque toutes les variétés de Dentelles connues dans le monde. Dans notre Département de Soieries, nous offrons une ligne considérable de Soies unies et de fantaisie, Pongées, Silkoline, Soies Pastel, Taffetas, etc ; aussi de Satins de couleurs dans les nuances nouvelles. Garnitures — Nous offrons une variété presqu'infinie en Sequins, Soie, Soutache, Broderie et Galon, à des prix variant de 25c la douzaine à $ la verge. Les Ceintures et Boucles comprennent les genres et matériaux les plus nou- veaux. Dans les Voilettes et Nets nous avons un assortiment des plus complets, y compris le Nouveau Velours à pois réversible. Ornements pour la Chevelure, Peignes, Epingles, etc, en dessins nouveaux et grginde variété. Bonneterie, Gants et Sous-Vêtements en Cachemire, Coton, Fil de Lille et Soie. BAS " QUEENSGATE " — Nous sommes les seuls agents au Canada pour pour les Bas de Cachemire " Noir Indélébile." Commandes par lettres sollicitées. ROUGH & CO. MONTRÉAL. ù Concours de loueis à Paris RÈs amusant et très utile le concours des petits jouets imaginé par M. Lépine, préfet de police, pour encourager la verve parisienne des petits fabricants et surtout des ouvriers isolés, leur donner une publicité gratuite et... une vente productive. Il est superbe ce grand hall du tribunal de commerce, en face du palais de Jus- tice, avec ses deux étages de colonnes et ses belles galeries latérales. On l'a partagé en deux; d'un côté, le concours de jouets, qui est le plus intéressant ; de l'autre, une exposition de jouets, hors concours, organisée par la chambre syndicale des jouets. Au centre, une vierine où l'on a placé les jouets artistiques de M. Gérôme, de M. Frémiet et de M. Régamey. Inutile de dire que dans ces amusettes d'art ne rentrent pas dans le cadre du concours qui limite les jouets à un maximum de trois francs 60c. Mais voici M. Rey, attaché au cabinet du préfet de police, qui veut bien nous guider à travers le concours de jouets. C'est lui qui en est l'organisateur, avec son collègue M. Féron, sour la direction de M. Lépine. Faut-il commencer par le clou, ce qui à notre avis, aura le plus de succès ? Pourquoi pas ? Quel en est le sujet ? Cherchez l'actualité, ce qui a le plus frappé l'imagination du public en cette année c'est le ballon dirigeable, on n'en doute pas. Eh bien, voici un petit Santos-Dumont en baudruche, gonflé d'hydro- gène et muni en dessous d'une hélice mue par un caout- chouc tourné sur lui-même. On dit qu'il fera le tour du hall, doublant le massif de verdure qui s'élève au-dessus du pouf central, et il fera le voyage en moins de trente minutes ! Aurait-il le prix Deutsch ? Moins de trois francs 60c ! Qui est-ce qui n'aura pas son petit Santos-Dumont ? Et il y a, pour deux francs 40c, un appareil à fabri- quer le gaz hydrogène. Tout à côté, une montgolfière en papier léger, qu'on chauffe avec un tube adapté à une lampe à alcool, et un petit singe sur un trapèze est enlevé par la montgol- fière. Très drôle le bateau à vapeur qu'on fait marcher en soufflant dans la cheminée. On entend le sifflet et le bateau s'avance majestueusement mû par une roue lourde que le souffle a mise en mouvement. " La Voiture à Chopinard " est un tonneau qui roule sans renverser le bonhomme installé sur lui, à califour- chon. C'est le tonneau automobile d'un nouveau genre. Voici qui est plus ingénieux, c est la petite usine élec- trique une pile dissimulée dans une cabane et mettant en mouvement un jouet tournant, chevaux de bois ou petits cochons roses. Dans le même ordre d'idées, voici le moteur à alcool. et qui plus est, la turbine, la dernière découverte. C'est une marmite tournante, dégageant de côté, par un tube extérieur, la vapeur que produit le chauffage d'une petite lampe à alcool ; et cela sert encore à faire tourner un jouet Qui le croirait ? On nous montre une véritable loco- motive à vapeur pour 1 f r. 95 39c. Nous sommes loin du prix des automobiles. Et voici un coffre-fort-tirelire à secret pour 0 fr. 95 19c. En dehors de ces petites merveilles, on verra avec intérêt le petit pianiste ; la flûte à deux tons en étain ; " l'abus de l'alcool," un homme repoussé de sa maison par une main qui fait les cornes et repoussé de l'autre côté par la société qui lui montre un balai ; et des épice- ries complètes et fort jolies, pour des prix minimes. Bonne concurrence à l'Allemagne. Citons encore l'âne qui demande un morceau de sucre, et le rend sous forme de bonbons qnand on le tire par la bride. . .N'insistons pas. Le ramoneur qui fait aussi tomber des bonbons de la cheminée ; l'avertisseur d'in- cendie d'où il sort un pompier quand on presse sur le bouton, et c'est l'œuvre de deux pompiers. *** Mais le ramoneur dont nous venons de parler est aussi très intéressant par son origine. C'est l'œuvre d'un pauvre et intelligent ouvrier qui habite une roulotte du côté de Montrouge quarante francs de loyer par an ; on ne dit pas s'il a un bail de 3, 6, 9. En tout cas, il ne se plaint pas de l'augmentation des impôts. Sa femme apprend aux enfants des écoles foraines à faire des fleurs en papier ou en étoffé, et elle en expose qui sont très naïvement arrangées pour les enfants. Un gardien de la paix a fait un beau cuirassier qui se tient en équilibre et fait de la haute école sur une pointe d'aiguille. Un garçon de restaurant a fabriqué des mou- lins à vent avec des menus, des additions, des boîtes à cigares, des bouchons, et cette petite industrie est vrai- ment touchante, car le pauvre homme est vieux et a besoin de faire quelque chose avec ces riens qui nous coûtent si cher. Et puis ce sont des articles de Paris des sabots atta- chés par une chaîne et taillés dans un même morceau de bois, des chaînes de cou taillées dans les noyaux, un canon-encrier, etc., etc. La chambre syndicale expose des jouets connus pour la plupart, mais encore intéressants. Et de cette visite il nous reste l'impression qu'on de- vrait bien créer un nouveau musée après tant d'autres, le musée des jouets parisiens, des jouets qui ont eu du succès. Ce serait, non seulement, une curiosité pour l'histoire de Paris et un amusement pour les visiteurs, mais un utile renseignement pour les petits fabri- cants. . . et pour nos acheteurs canadiens. Flanellettes en marchandises imprimées et tissées 20,000 PIECES dans toutes les nuances et les dessins les plus nouveaux. Nous offrons le lot entier au plus bas prix possible. Examinez les marchandises à nos entrepots ou les éciiantillons de l'un de nos 54 VOYAGEURS S. Greenshields, Son & Co VEUILLEZ NOTER les lignes spé- ciales suivantes que nous offrons pour Costumes de Pnnfemps et d'Eté Unies et de Fantaisie LiJjl E Unies et de Fantaisie Canadiennes Américaines Françaises Véritables Lawns Mercerisés Français Lingerie Blanche SATEENS IMPRIMÉS INDIENNES DE CRUM FLANELLES BOLERO Si vous voulez avo r ce qu'il y a de mieux examinez les lignes ci-dessus avant de passer vos commandes. Tous les genres les plus nouveaux de S. GREENSHIELDS, SON & CO Montréal s. GREENSHIELDS, SON & CO. Doublures Canadiennes La grande supériorité dans la fabiication, la teinture et le finissage de haut grade des Doublures manufacturées par \m MONTREAL GOTTON GO.. 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En plus de ce qui précède, nous continuerons à t^nir, comme d'habitade, la ligne complète de toutes les aitres marchandises régulières et de fantaisie manufacturées par The Montréal Cotton Oo., et que la meilleure classe de dé tailleurs réclame maintenant avec insistance. LE MARCHÉ EST FERME. Les prix pourraient être augmentés d'uQ jour à l'autre. Nous tenons un plus fort stock et vendons plus de ces marchandises que n'importe quelle autre mai= son en Canada. 26 Adresse Télégraphique " Wander," Montréal Code Employé A. B. C. The Golopial BIeacl7i9g 8t Printing Gon^pang LIMITED BUREAU— 232, RUE McGILL, Téléphone Main 2540 MONTREAL, 20 Septsmbre 1901. 1902-LISTE de PRIX du PRINTEMPS-1902 IMPRIMES L. P. 241/25 pces 4f M. P. 28 pces 7i H. P. 31/32 pces 8 C. C. 30 pces 9 M. K. 32 pces. Imprimé bleu marine extra fort 10 DUCKS 28 pces. Bleu marine et blanc, blanc et noir 9 SATEENS Sateen fantaisie pour robes 30/31 pces 12 TWEED KITCHENER 26 pces 9 DRILLS Fort 31 /32 pces 12 TWJLLS 87 Noir et blanc, et bleu-marine et blanc, 32 pces 10 MOUSSELINE 35 pces. Mousseline fantaisie pour blouse 8 FLANELLES A. A. 27/28 pces 8 B. B. 28/29 pces 8 Nous sommes les plus forts dépositaires de ces marchandises au Canada s. QREENSHIELDS, SON & CO., = = = = MONTREAL 27 The DOMINION COTTON MILLS Co. LIMITED. PRINTEMPS I902 LIGNES DE F=7ÎNTKISIE Cts. N N. Sateen Fantaisie, Aniline, Indigo lo A. Duck Costume 8 AA. " " Indigo lo AA. " ' Aniline lo Q. " " II Skirting , lo B. 23 Moreen Skirting 10 Ducliess Apron 10 B. 25 Durban Drill Indigo, Aniline 9^4 B. 24 H. Twill Indigo, Aniline 11 B. 42 Magog Tweed 9 B. 27 Ladas " 10 ' " Aniline 11 B. 10 Salisbury Costumes 8 Cts. B. 10 Summer Suitings 8 B. 14 Suitings g B. 47 Art Muslin 5 B. 46 Crêpe Cretonne B. 30 Twill " 7^ B. 31 Ottoman g B. 32 Oatmeal " 10 B, 34 Sateen " 15 Corded Muslin ç j^ B. 45 Fancy Foulard 10 M. 5 Lustrine izy^ M. 6 " i2>4 B. 48 Taffeta Foulard 12^ B. 49 Finasilk i ^ DOUBL-UReS ROUR TV^KNCHES B. II Doublures pour Manches 39/40 pcs. B. 22 " " B. 33 B, 44 Doublures pour Manches 39/40 pcs. B. 36 " " B. 37 " " » TV^OL-eS B. 28 Heavy Moles. — MoNTRÉAiv, 1er octobre 1901, I B. 29 Extra Heavy Moles 1-IGNeS COURANTES H. Cloth.... No 1, Cloth. Cts. Regattas, Checks, Plates, Dark Fancies, Seal Brown, Navy, Aniline Fancy, Blouse Styles Quiltings. No 2, Cloth 7^ Regattas, Carreautés, Plates Pompadour et Amiline Fancies Fantaisies pâles et foncées Mixtures et Solid Colors, Quiltings Noir et Blanc. Brown Seal, Cardinals. V a fi HHH. Heavy Cloth 8 Regattas, Plates Lilas et Roses Fantaisie foncées et Mélanges Cardinals Blouses Styles Oniish AAA. Heavy Cloth Aniline Fancies , /C. Cloth a c/3 cts 8 9H Regattas, Blouse Styles Fantaisies demi-teintes et foncées Aniline Fantaisies, Couleurs bon teint Gris d'acier Chambrays Lilas et Roses. Mélanges Bleus nouveaux Noir et Blanc Cardinals Rouges cts. Indigo 8 Indigo 10 XXX. Indigo . Indigo. . . Cts. 10 12 Nous attirons spécialement l'attention sur notre Indigo Cloth. Nous le garan' issons teint pur Indigo et être d'usage. NOUS AVONS UN STOCK COMPLET DE TOUTES CES MARCHANDISES. S. GREENSHIELDS, SON & CO., Montréal DEPARTEMENT T. MONTREAL Garnitures de Robes de toutes descriptions Boutons Ronds de Nacre maintenant en Ceintures, lignes complète stock Sacs Châtelaine Cuir et Métal Le plus complet iiiinimiiiiii.. Département de Bimbeloterie au Canada Cela vous paiera de nous écrire pour tout ce dont vous avez besoin dans cette ligne. Nous avons maintenant en stock- UN ASSORTIMENT COMPLET de TOILES DE MENAGE DES MANUFACTURES DE Messrs James & Thomas Alexander^p Limited Canmore Works^ Dunfermiine. 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Pour bien faire com- prendre cette évolution, nous décri- rons d'abord les garnitur^^s qui leur donnent une note spéciale et, dans une certaine mesure, détermineut la coupe et la façon des vêtements qu'elles ornent. La garniture la plus populaire est un entre deux moitié dentelle, moitié tulle, nommé filet guipure. C'est un peu comme de la grosse dentelle de rideau avec un motif courant sur le fond ; souple et molle, on la pose sur des tissus épais en transparence sur une pâle soie. La guipure de soie noire, avec olives se destine aux paletots ; et les bandes de fourrure, séparées par un entre-deux de filet guipure sont très en vogue. Les boutons de cuivre, les pompons de chiffon et les ba guettes de drap et de taffetas, les paillettes de nacre et les perles en cristal sont énormément employés. Les capos disparaissent, et, à leur place, se voient les manteaux fournis, courts, avec les grandes manches ouvertes, ou les vêtements longs à manches paieilles. Ouverts à la gorge, ces manteaux n'ont même pas un col rev» rsible, étant gai nis, à l'encolure, de chinchilla ou de renard, de bandes de velours trH'an, la loutre et les fourrures* sombrt en un gros tissus gris, bleu et vert ; le corsage a une haute ceinture de panne héliotrope et des pattes à boutons de cuivre qui en forment l'unique garniture. Les manches, tout en demeurant larges, ont l'am- pleur non plus aux poignets, mais au coude. Le som met est piqué en larges plis libres, vers le milieu, et retenus dans de hauts poignets. La partie volumi- neuse est en une étoffe qui forme contraste avec le tissu de la robe, velours avec cheviotte, chiffon avec drap, etc. Une décoration bizarre consiste en d'étroi- tes baguettes de drap, appliquées eu petits motifs sur les robes du soir en gaze, tulle, chiffon. Le résultat de cette combinaison est très flatteur. Un grand boa de fourrure à poils longs est l'acces- soire inséparable du boléro ou du manteau sans col. Le chapeau de la saison est en feutre poilu, ressem- blant à de la fourrure, en brun, gris, vert, noir, rouge, blanc. On l'orne d'une touffe de fleurs posées sur le côté — violettes, chrysanthèmes, roses, gardénias. Les modèles plus sobres ont des ailes ou un oiseau, tandis qu'un grand nombre sont tout en plumes. Quelque tissu que l'on choisisse, feutre, velours ou tàtfetas, la forme ne s'écarte guère de Li toque plateau, adop tée avec le chignon bas. Dans un article récent, uu Français bien connu, parlant de l'évolution du cos- tume, prédit que, dans peu d'années, les femmes arri- veront à s'habiller comme le sexe masculin. L'on ne voit guère sur quoi repose sa théorie, car, à aucune époque, la parisienne n'a été plus vraiment femme qu'aujourd'hui. Elle ne fait aucune concession aux idées pratiques, pas même celle de raccourcir un peu ses jupes des jours de pluie. Les costumes genre tailleur ont des paletots à bas ques, mais comme ces derniers ne conviennent qu'aux tailles très élancées, l'on est revenu au petit boléro, pendant un temps aboli, et qui maintenant a repris sa place parmi les vêtements très portés. Un costume pour le matin est fait eu cheviotte bourrue grise, la jaquette et la jupe étant décorées d'appliques de ve lours noir. Le boléro est fini par un boa de fourrure ; le chapeau qui accompagne cette toilette est en panne blanche et noire gants blancs et bottines vernies. La BRANTFORD, Ontario ...FABRICANTS DE... Nos nouveaux échantillons sont prêts maintenant. Voyez -les avant de placer vos commandes. Notre voyageur ira vous voir prochaine- ment. Attendez sa visite. Couvertes pour lit, Draps en Flanelle, Couvertures pourcamps, Draps Kersey, Draps à Costumes, Couvertes à cheval. Draps pour cols. Doublures de fantaisie, Mackinaws, Fils à tricoter, etc. Les commandes par la malle reçoivent notre prompte attention. REPRESENTANTS C. H. FORSTER, 30 Merchant's BIdg., 50 BAY ST., TORONTO W. H. REED 42 NORDHEIMER BLDG., MONTREAL, Qué. w w w w w s* seule couleur apparaît dans le jupon de soie soit ciel, soit mauve, rose ou réséda. Les bourses en soie, qui virent le jour il y a si long- temps, sont les accessoires indispensables des costu- mes. Les vieux fermoirs en argent et en or sont très recherchés pour les bourses faites au crochet en soie brillante, rouge, bleue, verte, agrémentées, aussi de perles d'acier ou d'or ; les réticules sont dans le même genre, mais sont moins portés que les bourses. La tendance de la mode, d'après le Miroir des Modes, est vers le style du Second Empire, tout étant très souple, tombant en lignes longues, en molles ondula- tions. Les jupes, surtout, qui sont plus longues que jamais, sont collantes comme des fourreaux. Au con- traire le bas s'évase démesurément, en cloche. Les femmes enclines à l'embonpoint, s'adressent en ce moment aux corsetières pour faire dissimuler leurs formes trop accentuées, car la taille du moment est svelte, très élancée, la poitrine peu marquée et la courbe des hanches adoucie. Les habits et les polo- naises sont en grande partie responsables de cette forme, et les femmes qui se trouvent trop fortes pour porter avec avantage ces vêtements, ont recours à des régimes pour réduire leurs chairs superflues. Il est vrai que le corset à forme droite est excellent pour dissimuler un excès d'embonpoint et, quoique souple et léger, forme néanmoins un soutien merveilleux. Les chemisettes légères de l'été ont été remplacées par des chemisettes en taffetas crème ou blanc mat. Ces blouses se plissent en petits plis ou en plis ronds étroits et blousent à la taille, légèrement, sur des ceintures en velours de nuance vive. L'on emploie beaucoup les bontons antiques, émaillés, ciselés, peints, qui forment une partie intégrale des habits Louis XV aussi bien que des corsages. L'INDUSTRIE DE LA FILATURE Comme on le sait, ce n'est qu'à une époque relative- ment peu éloignée de nous que la filature, de simple occupation domestique, fut élevée à la hauteur d'une industrie florissante ; ce n'est guère également qu'au siècle dernier que le tissage mécanique vint détrôner l'antique métier à bras, dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Détrôner est peut-être beaucoup dire ; car il n'a pas encore complètement disparu. Dans certaines petites villes du nord et du nord-ouest de la France, on voit encore, à travers les petits carreaux de leur échoppe, de vieux tisserands, penchés sur leurs métiers, travaillant des mains et des pieds, occupés à confectionner des toiles Le plus souvent, leur atelier situé en contre-bas de la rue, dans des sous-sols ; le fil, imprégné d'humidité, se trouve plus souple et plus résistant ; une trop gi-ande sécheresse risquerait de le Mais si une pareille atnio-phère est propice aux tra- vaux du tisserand, combien elle est nuisible à la santé de celui qui est obligé d'y passer sa vie ! Il faut voir la mine pâle et anémiée du malheureux qui séjourne dans ces Souvent, l'atelier du tisserand lui sert en même temps de salle à manger, de cuisine, et de chambre à coucher poui* lui et les siens. On voit, dans d'linrrill"s réduits, s'entasser des fixmill>,s entières, dans une promiscuité révoltante, et au détriment tle la morale et de l'hygiène la plus élémentaire, Le métier à tisser se compose d'un grand cadre de bois placé horizontalement sur quatre pieds. A l'une des extrémités, se trouve un gros cylindre, appelé ensouple, autour duquel sont disposés, les uns à côté des autres, les fils qui doivent former la chaîne du tissu. Ces fils traversent le métier dans toute sa longueur, et viennent aboutir à un autre cylindre placé devant, au- tour duquel s'enroule l'étoffe, au fur et à mesure qu'elle est tissée. Sur le parcours des fils, se trouvent deux lisses, c'est- à-dire deux sortes de grils, formés de tringles verticales aboutissant à leurs extrémités à deux baguettes hori- zontales. Chacune de ces tringles porte au milieu Un anneau, dans lequel passe un des fils de la chaîne ; l'une des lisses reçoit tous les fils de rang pair et l'autre les fils de rang impair. Deux pédales permettent de les élever et de les abaisser à volonté. Le tisserand tient à la main une navette, petit instru- ment formé d'un morceau de buis creux, pointu aux deux extrémités, affectant un peu la forme d'un bateau ; dans le creux esi une bobine autour de laquelle est en- roulé le fil qui doit composer la trame du tissu. Supposons donc levée la lisse des fils impairs, et l'au- tre abaissée ; entre les deux séries se trouve un espace vide, dans lequel le tisserand lance sa navette. Le fil est déroulé par ce mouvement, et vient se placer entre les deux rangs de la chaîne. Puis, au moyen des pédales, l'ouvrier élève la lisse des fils de rangs paii's et abaisse l'autre ; le fil de trame se trouve ainsi emprisonné. Le tisserand lance de nouveau sa navette dans l'espace com- pris entre les deux rangs, et de suite. Entre chaque coup de navette, l'ouvrier, au moj^en d'un grand cadre placé en avrut des lisses, et muni de dents entre lesquels passent les fils de la chaîne, vient frapper de plusieurs coups les fils de la trame, pour serrer et régulariser le tissu. Ce cadre est appelé bat- tant. Ce métier n'est usité aujourd'hui que pour la laine et le lin ; le tissage du coton ne se fait guère qu'à la méca- nique. Mais quand a-t-on commencé à se servir de cet appa- reil ? Quel en a été l'inventeur ? Nul ne saurait le dire ; il est probable qu'il a passé par une série de transfor- mations avant d'avoir la forme qu'il revêt aujourd'hui. On peut penser que les premiers hommes ont dû tisser des bandelettes très étroites, qu'ils réunissaient ensuite, pour en faire des étoffes de la dimension voulue. D'ailleurs, l'étude des procédés usités chez les peuples encore sauvages peut donner une idée de ce qu'a pu être être le tissage à l'origine. Au Sénégal, la méthode est des plus primitives quelques bambous fichés en terre forment le métier du tisserand, et les fils de chaîne sont attachés à un caillou que l'ouvrier tire à lui, au fur et à mesure que l'étoffe est tissée. Les bandes ainsi obtenues n'ont pas plus de 10 à 15 centimètres de large. Il est à supposer que les premiers hommes, tout comme les Sénégalais, ne connaissaient pas l'usage de l'ensouple ni des lisses. Un des noms les plus justement célèbres 'dans l'his- toire industrielle de la France est celui de Vaucanson ce .savant émérite, vers le milieu du siècle dernier, construisit un métier destiné à fabriquer des tissus façonnés. Sa machine, dont on peut voir encore les restes au Conservatoire national des Arts et Métiers, ne fut pas jugée d'une application assez pratique et tomb^ H lc$ Itlarcbands^Cailkurs xjLTKz borairae Les hennins étaient des bonnets en forme de pains de sucre. C'est la reine Isaheau de Bavière qui importa en France ces nouvelles coiffures ; la reine était jeune, co- quette et jolie, les cornes seyaient à sa physionomie fraîche et souriante les dames de la cour se mirent toutes à porter des cornes 1a bourgeoisie suivit le cou- rant. Puis vint le tour de j hennins, c'est-à-dii e des clo- chers ambulants ; les femmes se grandissaient ainsi de 50 à 75 centimètres ! C'était extravagant, mais cette HENRI II mode n'en persista pas moins longtemps, et cela malgré les foudres de l'Eglise et les objurgations du clergé et des moines. Un de ces derniers, le père Conecte. se fit même une célébrité spéciale dans cet ordre d'idées ; les LA TOQUE rues, les promenades, les places publiques, tout lui était bon pour tonner contre ces modes ridicules ; les femmes allaient l'écouter, mais n'en continuaient pas moins à porter leur hennins. Cela dura ainsi jusqu'à la fin du XVe siècle. A ce moment, les coiffures hautes furent peu à peu bannies et C O I F U 11 E s LOUIS XVI le règne des coifi"ures basses commença ; on revint aux atours et aux chaperons ; mais ce fut là simplement une transition ; l'ère des chapeaux allait commencer. Le point de départ de ce nouveau couvre-chef féminin fut la toque, importée d'Espagne par Eléonore de Cas- tille. La toque se posait sur les cheveux divi^és en bandeaux, tantôt accompagnée d'un long voile, tantôt ornée d'une plume po-ée sur le côté droit. La toque eut à lutter contre la coiff'ure française basse et contre la coiffure italienne de Catherine de Médicis, LOUIS \ I I I mais elle s'harmonisait bien avec le costume de l'époque et elle ne tarda pas à être généralement adoptée. Elle régna un demi-siècle, tantôt un ]eu plus basse, tantôt avec une visière. En même temps, venait l'usage des loups ou tourets de nez, pour se garantir le visage des rigueurs du froid. C'est l'époque ausssi des perruques blondes, à l'instar de Marguerite de Valois ; les femmes de la cour se contentaient de se poudrer. Si la toque est espagnole, le chapeau — le chapeau de feutre crânement posé de côté — est bien français. Les filles d'honneur de Catherine de Médicis, le fameux "escadron volant" de la reine mère, l'avaient adopté. Cependant, son règne devait encore subir des éclipses, avant de s'implanter définitivement. Les coiffures ita- liennes basses reviennent sous Henri III ; puis les écha- faudages de cheveux reprennent le dessus et régnent, pendant le premier quart du XVIe siècle ! Le chaperon fait une réapparition avec Marie de Médicis devenue veuve et reste le signe extérieur du veuvage. Avec Louis XIII, nous revenons aux coiffures basses et aux cheveux frisés, avec chignon sur le derrière de la Uo$ clients m% demanderont Imperméables Marque "Beaver 99 FABRICATION GARANTIE En caoutchouté supérieur, absolument imperméables. 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Mme de ^Montespan orne ses cheveux de rubans noirs et de per- les ; Mme de Fontanges donne la mode à la coiffure qui porte son nom ; elle consiste en un ruban qui retient les cheveux dont les boucles tombent sur le front. La fon- tange ne tarda pas à se transformer et elle devint plus tard une sorte d'échafaudage élevé sur le haut du front, que Louis XIV condamna en vain. Pendant la première moitié du XVIIIe siècle, la coif- fure se maintint basse ; elle commença à monter de nou- veau après 1750. La mode consista d'abord à relever RESTAURATION les cheveux sur le sommet de la tête, de façon à former une espèce de diadème autour du front et des tempes On y. fixa au début une crête de ruban; puis l'édifice montant toujours, des cornettes s'y montrèreut,'sorte de cocarde plutôt que coiffure. Les coiffures allèrent jusqu'à l'invraisemblance sous le règne de Louis XVI ; ce fut une folie d'échafaudao-es à tel point qui! fallut exclure les femmes de l'amphithéâ- tre de 1 Opéra ; on sait aussi que Marie-Antoinette, pour dans son carrosse, fut obligée d'enlever son pa- naclie. Tout en haut de ces échafaudages de cheveux dresses et soutenus par des coussinets de crins et des forets d'epingles, s'étalaient des poufl^es ou pièces de gaze, des fleurs, des fruits, des légumes, des oiseaux em- pailles, voire même de petits navires avec leurs mâts et leurs voiles. Vers la fin du règne de Louis XVI les coiffures ayant un peu de hauteur, on put mettre des bonnets, assez élevés eux-mêmes d'ailleurs. Une transformation profonde s'opère lans la coiffure LOUIS XIV féminine avec l'avènement de la Révolution. On rejette tout ce qui rappelle l'ancien régime ; la simplicité re- prend le dessus. Des femmes portent le chapeau, sur- tout le chapeau de paille rehaussé de rubans rouge ; le plus grand nombre a adopté le bonnet bonnet à la pierrot, bonnet à la laitière, bonnet à la paysanne, bon- net à la frivole ! Que sais-je encore ? Avec le Directoire les modes antiques ont la faveur des jolies femmes et l'on voit dans les salons de Barras les coiflîires à l'Aspa- sie, à la Vénus, à la turque, à la Sapho. Sous le premier Empire, règne le bonnet-chapeau, garni de plumes, attaché sous le menton avec un ruban de soift ; ou eficorele toquet de tulle brodé, ou enfin le chapeau à la polonaise, carré à su partie supérieure. Pendant quelque temps, on porta aussi le turban en mousseline claire brochée d'or. Avec 1815, nous avons l'invasion des modes étrangères ; c'est l'horrible chapeau à la prussienne, en cuir noir et luisant, ombragé de plumes de coq ; c'est le chapeau à la russe, affreux tuyau de poêle en feutre, ou le chapeau à la Van Dyck avec ses larges bords retroussés, ou les énormes capotes anglaises aux bords dentelés. Puis 51 UNE ANNEE t*ROSPÈRE À TOUS UNE BONNE RESOLUTION pour bien cojmnencer l'année, serait d'ajouter un département pour la vente des PATRONS NEW IDEA" à lOe. dans V*tre tiiagasîni FAITES -LE AUJOURD'HUL Cela aidera matériellement à faire de cette année la plus productive dans rhistire de votre cotilmerCe. L'exposition attrayante et la dis* position intelligente de notre patron constitue la plus forte attrac- tion possible pour im tùagasin de marchandises sèches. Son effet sur les ventes dans les autres départe- ments sera immédiatement appa- rent. 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La révolution de 1830 renversa les hautes coiffures alors à la raode; la simplicité de la reine Marie-Amélie ramena les goûts modestes ; c'est le règne du chapeau fermé couvrant plus ou moins toute la tête ; pendant longtemps, le bibi fut à la mode, gracieux et élégant, sej'ânt aux jeunes et jolis minois; plus tard, ce fut le tour du chapeau à la Paméla, dont les passes arrondies dégageaient les contaurs de la joue. La coiffure en che- veux se composait de papillottes placées de chaque côté des joues et de grosses coques montantes retenues par un peigne sur le derrière de la tête. La grande nouveauté de la seconde République fut le chapeau de paille, orné de rubans, de gerbes d'épis, de fruits, de coquelicots, de noeuds de rubans ; mais les ca- potes ornées de crêpe lisse ou de tulle ont aussi leurs fidèles. Nous voici arrivés avec le second Empire à la période contemporaine la mode va devenir extrêmement varia- ble. Elle est d'ailleurs connue d'une bonne partie de notre génération ; nous arrêterons donc là notre récit aapide sur la coiffure féminine en France ; si court qu'il ait été, il montrera que pour la coiffure, comme pour les vêtements, la mode est un perpétuel recommencement. G. DE DUBOR. La W. R. Brock & Co Ltd offre au commerce un choix des mieux assortis de mousselines, d'Organdies et de Dimities dans les patrons nouveaux et dans les nuances approuvées par la mode. Les voyageurs de la S. F. McKinnon Co. Ltd. sont sur la route avec un assortiment choisi des dernières nouveautés dans les £;ar- nitures et articles pour le commerce des modes de la saison du printemps 1902. La maison C. X. Tranchemontagne reçoit actuellement les mar- chandises importées pour le commerce du printemps 1902. Au fur et à mesure de leur réception, ces marchandises seront adressées aux marchands qui ont placé leurs commandes. MM. A. O. 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Le coton, à la sortie des balles où il a été enfermé pour être transporté d'Amérique, est considérablement com- primé. Il contient des corps étrangers, auxquels il s'est trouvé mélangé accidentellement lors de la récolte, de l'emballage, du transport et du déballage. Il faut le dé- barrasser de ces corps étrangers. Pour cela, on le sou- met à l'action d'une force centrifuge. Les machines em- ployées dans ce but se nomment batteries, et l'opération elle-même louvetage. Mais le travail qui doit nettoyer le coton et lui rendre son élasticité naturelle n'est encore qu'ébauché. On le complète à l'aide de deux machines l'une nommée le batteur éplucheur, l'autre le batteur étaleur. Dans la première, le coton est soumis au choc répété d'un axe en fer, tournant autour d'un point fixe, et décrivant des circonférences parfaites. La matière est présentée à cette sorte de roue par des cylindres, qui la reçoivent d'une toile sans fin. Dans la seconde machine, le coton est disposé sous forme de nappe, par un système de cylindres enrouleurs. Pour ouvrir et dénouer les filaments, les redresser un à un autant que possible, et les ranger parallèlement entre eux, on carde le coton. Cette opération, réduite à sa plus simple expression, consiste à faire cheminer une couche de matière textile d'une certaine épaisseur entre les dents d'une carde, c'est-à-dire d'une série d'aiguilles d'acier recourbées, plus ou moins fines et plus ou moins rapprochées entre elles. Il s'agit maintenant de réunir plus intimement les fils par des glissements successifs et parallèles, de continuer à les développer et à les condenser par des laminages répétés, de manière à les amener insensiblement à la forme d'un ruban d'une ténuité extrême et d'une par- faite homogénéité. La matière pourra ensuite être par- faitement transformée en fil. Dans le filage à la main, cette préparation intermédiaire est pour ainsi dire inaperçue. La fileuse l'exécute en imprimant, par un mouvement simultané de ses doigts, un glissement et une compression à toutes les fibres qui doivent composer un fil. Dans la filature mécanique, cet effet est produit par des additions et glissements multipliés des fibres textiles entre des cylindres qui sont mus avec des vitesses différentes. Le travail qui a pour but de former un ruban est désigné sous le nom d'étirage. Mais ce ruban de coton ne présente ni la finesse ni la régularité, ni la ténuité que les fils parfaits doivent offrir pour leur donner des caractères, il faut leur faire subir une dernière opération connue sous le nom de laminage. "SALEM " ' Les échantillons de Blouses pour Da m es 9 sous cette marque, contiennent les dernières noijveautés de lNcW"York et de PaTIS» Les marchandises du plus haut grade et les plus exclusives fabriquées au Canada. Dispositions spéciales qui en appelleront aux fins acheteurs. Figure indiquant la bande dètacl^able. 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En 1782, Jeff'erson écri- vait dans ses Notes sur la Virginie " Dans ces derniers temps, nous nous sommes livrés, dans l'intérieur de nos familles, à la fabrication des arti- cles les plus nécessaires pour nous couvrir le corps et pour nous habiller ceux en coton peuvent entrer à peu près en comparaison avec les tissus du même genre provenant des manufactures européennes." C'est ainsi ue l'usage d'habiller sa famille et ses esclaves avec le coton récolté dans la plantation devint général dans tout le Sud. Rien ne pouvait favoriser davantage la vulgarisation de l'industrie cotonnière que cet usage do- mestique, où chacun était à même d'apprécier les excel- lentes qualités de cette matière textile récoltée sur le sol américain. Peu à peu la culture de l'indigo céda partout, dans la Géoi'gie et dans la Caroline, la place à celle du coton. Bientôt on ne se contenta plus de cultiver la plante; on songea à carder et à filer la laine végétale par des procédés mécaniques, afin d'en fabriquer des étoffes. L'Amérique expédia en Angleterre des délégués chargés l'étudier les manufactures de ce pays, et le congrès frappa d'un droit de 3 pour cent tous les cotons de pro- venance étrangère. L'essor était donné, à partir de cette époque, l'indus- trie cotonnière prit en Amérique un développement con- sidérable. Il ne faut pas croire cependant que cette branche de l'industrie n'ait pas eu de grandes difficultés à vaincre pour parvenir au point où elle en est aujourd'hui. Ce n'est qu'à l'école de l'expérience que les planteurs amé- ricains apprii-ent à cultiver en grand le cotonnier, à ré- colter le précieux duvet avec économie, à l'éplucher mé- caniquement, enfin à rendre la culture de l'arbuste aussi profitable qu'elle peut l'être. On avait commencé à semer les cotonniers à de longs intervalles; on s'aperçut plus tard qu'en les rapprochant, loin de diminuer leur force productive, on en augmen- tait le produit. On apprit ensuite à favoriser le déve- loppement de la plante par des engrais convenables, et il s! trouva que les marais salants. ui abondent en Jéorgie, fournissent, jircsquc sans frais, le meilleur en- grais qu'on puisse désirer pour un champ de coton. Plus tard encore, on fit une découverte importante re- lativeinont au choix des graines. On avait d'abord rejeié comme inférieures les graines couvertes de duvet; M. Burden fit connaître que ces graines étaient au con- traire les meilleures. On obtint alors que le coton lon- gue .soie qui porte le nom de sea islands coton des îles, dont la supériorité est telle, qu'il est souvent coté cinq fois plus cher que le coton longue soie des autres con- trées. On récolte dans une partie de la Caroline un coton qui donne, pour une livre de matière, un fil de 80 lieues de longueur. Une livre de coton de Dacea, dont on tisse la toile de vent, ne donne qu'un fil de 45 lieues de longueur. Le coton qui, dans l'Inde, vit quatre ou cinq ans, est annuel aux Etats-Unis. La récolte dure ordinairement depuis le 1er septembre jusqu'à la fin de l'année, époque à laquelle les gelées tuent les derniers cotons. Jusqu'au moment des gelées, la plante ne cesse de produire, d'où il résulte que, moins l'hiver est long et rigoureux dans le Sud, plus la récolte est abondante. Quand les cosses entr 'ouvertes ont livré passage à la matière blanche et soyeuse qui enveloppe la graine, on voit, pendant quatre mois de l'année, s'étendre à l'infini dans les plaines comme une couche uniforme de neige. Les nègres qui font la cueillette de la graine de coton suspendent leur travail à midi, pour prendi'e leur repas. Ordinairement ils le prennent dans le champ même ; mais s'il fait trop chaud, on leur accorde une heure pour aller dîner dans leurs habitations. La nourriture des noirs est aussi bonne que celle de nos ouvriers. Chaque homme reçoit sa mesure de maïs ou de riz, une ration copieuse de mélasse, dont ils sont très friands, des légumes frais, avec un morceau de porc salé, etc. Pour dessert, on leur permet de cueillir eux-mêmes quelques fruits, et on leur laisse boire du café à discrétion. Le noir travaille depuis le lever jusqu'au coucher du soleil. Les semailles du coton durent du 1er au 15 mai. Après la semaille, les nègres s'occupent à détruire les mauvaises hei'bes. Presque partout ils travaillent à la tâche, ce qui permet aux hommes actifs, s'ils ont terminé leur besogne avant le coucher du soleil, d'aller cultiver pour leur propre compte. La plupart des planteurs accordent, en effet, à leurs ouvriers un espace de terrain qu'ils peuvent exploiter à leur profit. Là, le noir fait pousser des légumes qu'il vend à son patron ; il élève de la volaille, engraisse des porcs, quelquefois même nourrit une vache. Il en l'ésulte que les ouvriers planteurs sont rarement sans argent. Ils emploient leurs économies à l'achat de toutes sortes de vêtements pittoresques, aux couleurs criardes, souvent comiques au-delà de toute expression. Des habits en coton rouge ou vert, taillés en queue de morue, des pfntalons impossibles, des chaînes de montre sans montre, mais ornées de breloques énormes, voilà ce qui fait le bonheur de ces enfants noirs. Des nègres libres font quelquefois une fortune en vendant dans les habi- tations les mille brimborions dont les nègres et les négresses aiment tant à se parer. Les plus grandes plantations de coton se trouvent dans la Virginie. On cite dans cet Etat un propriétaire qui possédait deux mille noirs. Les nègres so ronlrnt au 55 làkààkÉàâàiàkiàlài LâkikiàkAàâàikà 17 et 10 jftont St. Mest, XLoronto Manufacturiers et Importateurs de Merceries Door Hommes Vêtements et Overaiis Les costumes complets en flanelle rayée pour l'été sont le genre à la mode pour la saison qui vient. Nous en offrons une ligne considérable en bleu, noir, vert et gris à ravures blanches qui font beaucoup d'effet. Déjà nous avons placé d'importantes répétitions d'ordres de marchandises pour rem- plir les commandes prises. Overalls et Gilets. Par suite des changements récents dans les prix des matières premières, nous sommes en mesure de reviser nos prix et nous recommandons à nos clients de voir nos échantillons avant d'acheter, non seulement au point de vue des prix, mais encore à celui de la qualité, du genre et de la durée. Chemises de notre propre manufacture. Dessins exclusifs. Cette ligne abonde en dessins marquants qui devront plaire à tout le monde. 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Fiers de la préférence dont ils sont l'objet, ils exercent leur despotisme sans utilité pour eux, et pour ainsi dire par amour de l'art. De temps à autre, on voyait ces frères impitoyables rani- mer le zèle des travailleurs par des coups vigoureux du fouet à long manche dont ils étaient toujours armés. La cueillette du coton n'est donc pas, en définitive, un agréable métier. Aussi quand, autrefois, un maître de l'une des villes du Sud voulait inspirer une légitime terreur à son esclave, il le menaçait de l'envoyer aux cultures de coton. Il faut dire toutefois qu'on a beau- coup exagéré la condition misérable des nègres planteurs. La grande majorité des propriétaires les traitaient avec douceur. Aux époques de la cueillette, les immenses plantations offrent le coup d'œil le plus animé. Les nègres partent pour les champs, avec de grands paniers oii ils mettent le duvet et la graine. Chacun doit rapporter de 20U à 300 livres de coton par journée ; il en est qui ramassent jusqu'à 600 livres de duvet; les enfants de dix ans doivent fournir de 30 à 40 livres. Après le coucher du soleil, les paniers sont portés à l'habitation et on les pèse. Il s'agit ensuite d'éplucher la laine végétale, d'en sé- parer les graines. Nous avous déjà dit que cette opéra- tion, faite à la main, ne fournirait à un ouvrier qu'une livre de coton par jour, le poids des graines entrant encore pour les deux tiers dans le ooids de la matière brute. Le rendement de cette opération, faite à la main, était donc bien faible dans les commencements de cette exploitation Mais on ne tarda pas à inventer le mou- linet, qui permet à une personne d'éplucher 30 kilo- grammes par jour. Enfin on agrandit les dimensions de ces machines, et l'on eut recour»; pour les mettre en mouvement, aux chutes d'eau et à la force de la vapeur, si bien qu'une machine dirigée par trois ouvriers four- nissait facilement 450 kilogrammes de coton épluché par jour. Enfin, en 1763, Eli Whitney inventa, pour l'épluchage de la graine un engin plus avantageux encore, qui est aujourd'hui adopté dans toute les cotonneries du Sud. Le coton une fois séparé de la graine, on vanne la laine végétale dans des tambours légers, qui tournent rapidement sur eux-mêmes, pendant qu'un courant d'air qui les traverse balaye et emporte tous les résidus. Après le vannage, le coton séparé, soyeux et blanc, est mis en balles au moyen de fortes presses. Ces balles sont échelonnées sur les rives du Mississipi. Elles attendent là le passage des bateaux à vapeur, qui doivent les transporter à l'entrepôt général près de la Nouvelle-Orléans. Sur la jetée du port de la Nouvelle- Orléans, le nombre vraiment prodigieux des balles de coton dispo- sées pour l'expédition offre le plus curieux spectacle. Les balles sont alignées de manière à former de véri- tables rues dans lesquelles on peut circuler, et qui portent des noms, tout comme les rues d'une grande ville. Dans quelpues plantations, on accorde aux travailleurs un jour de congé après la semence. Ils s'en donnent ce jour-là à cœur joie. Parés de leurs plus beaux habits, ils se livrent, aux sons de leur musique baroque, à une danse frénétique. Aux accords de la guitaré à long manche, ils dansent des rondes éternelles et finissent par gambarder tous ensemble comme des fous, en faisant entendre des cris gutturaux, jusqu'à ce qu'enfin ils tombent épuisés. Les ennemis les plus dangereux du cotonnier sont la punaise rouge et une sorte de chenille nostus xylena. A tour de rôle, ces insectes ont dévoré des récoltes entières. Dans les années où le coton est menacé, on voit de vieux nègres et de vieilles négresses, sorciers de la tribu, se rendre dans les habitations, et offrir de conjurer l'ennemi. Ils n'exigent comme récompense que quelques restes d'étoffe commune ou une légère aumône. Ils allument alors un grand feu dans lequel ils jettent un crapaud et un serpent pendant que l'animal se tord dans le feu, ils prononcent certains mots cabalistiques, innocents exorcismes qui ne font aucun mal s'ils ne font aucun bien. Malgré ces accidents de culture, les Etats du Sud produisaient chaque année, au moment oii éclata la guerre civile, près de 5 raillions de balles de coton. L'importation de cette matière textile en Angleterre et en France a donné naissance, dans ces deux pays, à une industrie importante la fabrication des cotonnades. La première balle de coton arriva d'Amérique en Angle- terre en 1569. En 1641, la filature et le tissage du co- ton s'établirent pour la première fois à Manchester; et en 1678, on y filait ou tissait déjà 900,000 kilogrammes de coton. Enfin l'esprit inventif des Hargreaves, des des Arkwright, des Crompton, des Cartwright créa un matériel tout nouveau, grâce auquel l'industrie europé- enne arriva à rivaliser avec l'ancienne industrie in- dienne. Les machines à vapeur ne furent introduites qu'en 1820 dans l'outillage des manufactures de coton ; en 1833, elles avaient presque partout remplacé les métiers à la main. L'invantion de ces nouvelles machines imprima une impulsion immense à l'industrie anglaise, et le roi Coton the king Cotton, comme on l'appelle en Angleterre, ne tarda pas à régner en maître absolu. L'établissement de l'industrie cotonnière en France ne remonte pas au-delà de la fin du dix-septième siècle. Amiens fut une des premières villes où la filature de coton s'établit en grand. Aujourd'hui la France vient en second rang après l'Angleterre. Notre plus grand centre de production est Rouen. Nous avons aussi de nombreuses fabriques à Lille, Troyes, Amiens, Saint- Queutin, Tarare. Il serait impossible de calculer exactement la valeur vénale de la production totale du coton dans le monde entier. Tout ce que l'on peut dire, c'est que des statis- ciens ont calculé que la quantité de coton récoltée an- nuellement dans les deux hémisphères permettrait d'en- vironner la terre, à son équateni-, d'une ceinture de co- ton large de 1 mètre et épaisse le 32 centimètres. Avant que l'Amérique se livrât à la culture du coton sur une échelle aussi prodigieuse, les manufacturiers de l'Europe tiraient leurs produits des Indes anglaises, des côtes de l'Espagne, qui en fournissaient une qualité excellente, de Naples, qui fourssaient la naplouse, enfin des colonies de la Martinique et de la Guadeloupe. La Sicile en produisait aussi, et on a même cultivé avec quelque succès sur divers points de la côte de la Pro vence. Mais dès que les cotons d'Amérique ont paru sur les marchés européens, avec leur abondance toujours croissante et leurs prix, au contraire, toujours décrois- W. R. HEES , \ W Xi Stephen HAAS, CANADA BEING A WOODED COUNTRY WE HAVE SPECIAL OFFERINGS OF 100 D CURTAIN POLES AND WOOD TRiMMINGS — Splendid Finish, MpB Handsome Patterns " and Low Priées. MANUFACTURERS OF OPAQUE SHADE CLOTH. CURTAINS, DRAPERIES, FURNITURE COVERINGS, UPHOLSTERY GOODS, LACECURTAINS Etc, TRT VS OFFICE TEL. 2056 .^^ FACTORYTEL. 4299' ' CABLE ADDRESS "HEES" TORONTO. g^pl TORONTO, ONT. VALLEY FIELD, DETROIT, S HEAD OFFICE TORONTO, CANADA. Nous mauufacturous tout ce qui entre dans la ligne des STORES POUR CHASSIS et les vendons à un prix qui laisse au détailleur de GROS PROFITS. CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. 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HEES, SON & GO., Bureau Principal, TORONTO. .sants, ils ont fait disparaître la culture du coton dans presque tous les autres pays, qui n'ont pu soutenir la formidable concurrence d'un pays où la main-d'œuvre était presque sans valeur, puisqu'elle se tirait des nègres. Cette culture existe encore dans les Indes anglaises, qui produisent un coton généralement inférieur à celui des Etats-Unis, en Egypte, qui fournit des cotons dits jamel, d'une très bonne nature, et dans certaines parties de l'Orient, qui produisent quelques cotons courts et grossiers. Mais il n'arrive plus une balle de coton ni d'Espagne, ni de la Sicile, ni de Naples. Toutefois, la guerre civile qui pendant trois années a déchiré les Etats- Ùnis avait fait renaître en Egypte et dans les Indes cette culture dont l'arrêt a produit la plus redoutable crise manufacturière des temps modernes. LES TOILES DE COTON On comprend sous le nom de toiles les étoffes ou tis- sus fabriqués avec le coton, le chanvre ou le lin. Nous allons nous occuper de la première de ces trois substan- ces le coton. On donne le nom de coton à une matière filamenteuse, fine et soyeuse, qui se développe à la surface des graines de plusieurs espèces et d'innombrables variétés du genre Gossypium, de la famille des malvacées. On cultive de préférence le cotonnier herbacé et le cotonnier arbores- cent. Le premier de ces végétaux est originaire de l'Orient ; son nom de cotonnier herbacé manque d'exac- titude, car, dans certains pays, le cotonnier devient un arbuste qui peut s'élever de 1 à 2 mètres. Le coton fourni par le cotonnier herbacé est blanc pur, ou de cou- leur jaunâtre. Le cotonnier arborescent peut atteindre jusqu'à 5à6 mètres de hauteur; il fournit un coton d'excellente qualité. Sans se préoccuper des espèces ou des variétés, les planteurs divisent tous les cotonniers en trois groupes fondés sur la différence de la taille cotonniers herba- cés, arbustes, arborescents. On trouve les diverses espèces du genre Cotonnier ou Gossypium dans toute l'Asie, au Cap de Bonne Espé- rance, au Sénégal, sur les côtes de la Guinée, en Abyssi- nie, sur les bords du Niger bu de la Gambie, dans la Sierra-Leone et les îles du Cap Vert, en Syrie, en Egypte, en Grèce, dans l'Amérique Méridionale, en Espagne, en Sicile, au Brésil, en Colombie, à la Guyane, dans les An- tilles, aux Etats-Unis, dans la Géorgie, la Caroline, etc., enfin dans les îles de l'Océan Indien. On voit que cette plante, si précieuse pour l'industrie humaine, s'accom- mode d'une grande variété de climats. On sème les cotonniers en ligne ou en quinconce. Il s'écoule soixante-dix jours depuis la tioraison jusqu'à la maturité des graines. Ces graines, de couleur noire et et de la dimension d'un petit grain de poivre présentent une enveloppe spongieuse toute couverte de longs poils ; elles sont contenues dans un fruit sec, qui s'ouvre en trois ou cinq panneaux. Quand la capsule est ouverte, les graines emmaillottées dans le précieux duvet s'en échappent, et il faut prendre garde alors que les vents et la pluie ne le ternissent. La cueillette des flocons de ce duvet se fait en les tirant avec les doigts, par un temps sec. Pour séparer la graine de cette enveloppe soyeuse, on emploie des procédés divers selon les localités. Réduit à ses bras, un homme emploierait toute une journée pour éplucher une livre de coton ; mais l'industrie des machines vient ici bien fructueusement à son secours. Pour éplucher les graines du cotonnier, on se sert d'une machine com- posée de deux rouleaux tournant en sens contraire et en mouvement par une chute d'eau. On étend le coton sur une planche et on le présente aux rouleaux, qui, n'étant écartés que de la distance nécessaire pour laisser passer l'enveloppe soj'^ séparent de la graine. On bat ensuite le coton avec des baguettes, puis on l'en- ferme dans des balles de toile, en le foulant avec force par des moyens mécaniques, et souvent avec une presse hydraulique. Les fibres du coton sont plus ou moins longues ; aussi distingue-t-on les cotons en cotons longue soie et cotons courte soie. Les premiers servent à la fabrication des tissus fins ; le Brésil ne fournit que des cotons de cette sorte. Les seconds servent à la fabrication de moyenne finesse ou aux produits grossiers. L'Inde et le Levant fournissent des cotons longue et courte soie ; mais les plus beaux produits de ces deux sortes sont fournis à l'Europe par les Etats-Unis. Le coton n'a joué qu'un rôle secondaire dans l'indus- trie et la civilisation jusqu'à la seconde moitié du siècle dernier; mais son importance a extraordinairement aug- menté depuis cette époque. Jetons d'abord un coup d'œil rapide sur le passé. L'Inde est le berceau primitif de l'industrie cotonnière. Dès les temps les plus reculés, les habitants de cette terre merveilleuse, où, selon l'expression de Strabon, la laine croissait sur les arbres, portaient des vêtements de coton. Grâce à leur patience, à leur dextérité, à une ex- périence séculaire, leurs produits, quoique obtenus par de grossiers procédés, avaient cependant atteint une cer- taine valeur. Nous savons par Pline qu'on récoltait en Egypte, depuis des temps reculés, un arbrisseau, le gos- sypium ou xjdon, dont le fruit contenait, à l'intérieur, une sorte de laine. On en faisait des vêtement alors réservés aux seuls prêtres. Ce gossypium était sans nul doute notre cotonnier herbacé, qui croît spontanément en Egypte, en Syrie, en Perse et dans les Indes. Arrien, dans son ouvrage connu sous le nom de Péri- ple de la mer Erythrée, parle des tissus de coton, qui étaient alors fabriqués dans l'Inde, et apportés par le commerce arabe dans les ports de la mer Rouge, ces tissus étaient déjà connus en Arabie et en Perse, la ville de Masalin, aujourd'hui Masulipatam, jouissait alors d'une excellente renommée pour ses étofiés de coton, et et les mousselines de l'Inde, appelées gangétiki par les Crées, étaient extrêmement recherchées pour la parure des femmes. Il est certain que, dès la fin du premier siècle de l'ère chrétienne, les Arabes entretenaient avec l'Ijide un com- merce suivi pour l'achat des étoffes de coton ; les mous- selines tissées au Bengale étaient alors, comme elles le sont encore aujourd'hui, supérieures à toutes les autres. Néanmoins, les Grecs et les Romains ne consi- déraient ces tissus que comme des objets de curiosité. Leurs vêtements étaient toujours, selon le rang de celui qui les portait, de lin, de laine ou de soie ; le coton n'y figurait point. Les peuples de l'Europe sont restés près de treize • siècles sans songer à utiliser le coton pour s'habiller. Pendant longtemps, ce précieux textile ne servit qu'à fabriquer des mèches de chandelle. L'esprit industriel et LE VENDEUR ÉLEVÉ The Elevated Salesman" le Vendeur élevé Economisez l'espace. Faites t'availler votre plafond pour vous. Faites plaisir à vos clieuts. " The Elevated Salesman " le Vendeur élevé à l'œuvre à l'entrepôt de Marshall Field Co., Chicago, lU. En instance de brevet Pas seulement un accessoir de magasin, mais un agent de vente faisant la vente, pour la montre de Rideaux de Dentelles, Tapestries Broderies et articles du même genre *C UCndCUr 6ICVC — " The Elevated Salesman " — se compose d'un cadre avec 30 fils conducteurs sur chacun desquels une tringle mobile avance et recule à volonté. Ces tringles .sont pour- vues de coussinets de drap sur lesquels on épingle les rideaux. A droite de chaque tringle mobile est placée une tige qui permet de faire avancer ou reculer les rideaux, sans qu'on ait à y toucher. Le cadre a 9 pieds de long par 40 pieds de large et disposé à recevoir 30 rideaux. Lorsque vous ne vous en servez pas, tout l'espace qu'il occupera sur le plancher sera de 54- pouces par 40. Le cadre est fini en chêne poli et peut être suspendu ou fixé au plafond, à volonté. Le "Vendeur Elevé" économisera la dépense occa- sionné par son achat, dans l'espace d'une semaine de ventes actives La lettre suivante d'une des principales maisons de l'ouest d'On- tario vous intéressera London, 24 Septembre 1901. W. A. McDouGALL, EcR., London, Cher monsieur. — Nous avons fait usage d'un de vos " Elevated Salesman" assez longtemps uour p,uvo r dire qn i c'est un bon article. Il fait l'étalage de la marchandise, la tient à l'a'iri de la poussière, et les ventes se font en moins de temps que de la manière ordinaire. L-iS employés de notre département des rideiux l'apprécient hautement et ne voudraient plus s'en passer. Vos dévoués, JOHN H. CHAPMAN & Co. Aussi celle reproduite ci-dessous, à notre agent pour le Manitoba et les territoires du Nord Ouest Winnipeg, i Déc. l!;i. M. Wm. B. Ecr., Cher Monsieur,— Nous vous écrivons pour vous dire que le "Elevated Salesman " que nous avons acheté de vous il y a quelque temps est un article t; ès ingénieux et très utile. Voua vous rappellerez que nous avons hésité quelque temps avant de vous donner une commande, mais niaint"- nant que nous en avons fait usage, nous ne voudrions pas nous en passer son pi ix d'achat fut-il de ce qu'il est. Nous avons la ferme conviction que notre vente de rideaux a augmenté considérablement depuis que nous en avons faii. usage. En fait nous estimons qu'il remboursera son prix d'achat en six mois. Vos dévoués, THE W. M. GIBSON CO. "THE E^ salesman " est en usage dans do nom- breux magasins, dans tout le pays, y compris Moatréal— S. Greenshiclds, .Son & Co. Toronto— John Macdonald & Co., The J. F. Brown Company, Limited. London Smallman & Ingram 2 cadres ; J. H. Chapman & Co. ; R. C. Struthers & Co. ; Robert Scates & Co. Chatham— C. Austin & Co. Owen Sound— T. E. Vanstone. Bidgetown— Thomas Craig. Petrolla — Stirrett & Co. Hamllton— James Shea ; The F. W. Watkins Co. New- market— Danford, Koche & Co. Tiisonburg— The John Northway Co., Limited. 'Winnip ;g -The W. M. Gibson Co. ; Robinson & Co. 2 cadres. Carman— E. H. B. McLeod. Rapld City— Le Page Bros. Blrtle— Hough & Crowe. Portage La Prairie -C. W. Willis ; C. S. B. Burley ; J. & E. Brown. PRIX, $ CONDITIONS 5 % comptant, 10 jours. Net, 60 jour s Manufacturier qui en a le contrôle exclusif pour le Canada W. M. 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Il ne fut plus ques- tion partout que de laine végétale; on négli]jea tontes les autres cultures pour ne s'occuper que de celle du co- ton. La conséquence de cet aveugle engouement pour la nouvelle plante était facile à deviner bientôt, les autres cultures étant abandonnées par ce peuple impré- voyant, le pays fut en proie à une disette générale et cruelle. Le Fils du Ciel prit un moyen violent pour faire ces- ser cet état de choses. Il promulgua un décret qui pu- nissait de mort quiconque cultiverait le coton au-delà d'une certaine étendue de terre. Cette vigoureuse ré- pression calma subitement dans les esprits la fièvre du coton. Aujourd'hui le Chine en est arrivée à tirer du dehors la presque totalité des tissus de coton qui est né- cessaire pour suffire aux besoins de ses quatre cents mil- lions d'habitants. > Le nouveau-Monde est un autre berceau de l'industrie cotounière. Elle a été mise en pratique dans cet hé- misphère de temps immémorial, et il est bien peu pro- bable qu'elle lui soit arrivée par l'Asie. Les étoffes qui enveloppent les cadavres momifiés que l'on trouve dans les tombes mexicaines -et péruviennes établissent l'exis- tence de cette industrie en Amérique longtemps avant que ces vastes contrées fussent en relation commerciale avec le Levant. Sans doute il n'est pas parfaitement établi que l'Amérique n'ait pas été en rapport avec l'Asie par l'ouest dans des temps très reculés ; mais ce qui prouve que le coton n'aurait pu s'y introduire par cette voie, c'est que le coton sauvage américain diflère entièrement du coton de notre hémisphère. Lorsque Christophe Colomb vit s'offrir à ses yeux les premières terres américaines, les indigènes qu'il rencon- tra étaient vêtus d'étoffes de coton. L'immortel Génois rapporta en Europe des échantillons de ces étoffes. Quand Fernand Cortez découvrit le Mexique, il trou- va la culture du coton jouant le plus grand rôle chez ce peuple, déjà si civilisé. Les Mexicains dédaignaient le lin, qui pourtant y pousse naturellement, pour s'habiller exclusivement de cotonnades d'une finesse admirable. Fernand Cortez envoya en présent à Charles-Quint des manteaux, des vestes, des mouchoirs de poche en coton, teints de différentes couleurs, et d'un si beau tissu, qu'ils pouvaient rivaliser avec la plus fine toile de Hollande. On assure même que les anciens Mexicains fabriquaient du papier avec le coton, et que leurs pièces de monnaie étaient en coton façonné d'une certaine manière. L'industrie cotonnière était également connue de temps immémorial au Brésil. Lorsque le navigateur Magellan franchit le détroit qui porte son nom, il trouva dans cette partie encore inoonnue du monde des espèces de géants qu'il nomma Patagons, parce que ces hommes avaient l'habitude d'envelopper lèurs jambes d'une gros- sière 'cotonnade de couleur brune, ce qui les faisait ressembler à des animaux. Ajoutons que les premiers explorateurs qui visitèrent le Mississipi trouvèrent le coton croissant en abondance sur les rives du grand fleuve. Tous ces faits établissent suffisamment dans quelle erreur est tombé le capitaine Cook, qui a prétendu que le coton ne poussait pas naturellement en Amérique. Cependant, avant même la découverte de l'Amériqui", l'industrie du coton avait déjà été importée en Euroj^c par les Arabes. Le nom même du coton est, en effrt. d'origine arabe il vient du mot al-coutoun, et les Esp i- gnols l'appellent encore aujourd'hui algodon. La culture du cotonnier et la fabrication des furent introduits en Espagne par les Maures, sous I règne d'Abdérame le Grand, dans la première moitié du dixième siècle. C'est dans la plaine de Va'ence qus jeunes gens peuvent étudier avec avantage. LE COMMERCE D'EXPORTATION L'Association des Manufacturiers du Canada a pris en niains avec ardeur le développement de notre com- merce avec les pays étrangers et il ne sera pas sans intérêt de pénétrer un instant dans les délibérations de cette Associattion "J'ai pris grand plaisir," dit M. G. H. Hees, " à seconder le rapport de M. Wiokett, je prends un intérêt spécial dans les remarques au sujet de l'aug- mentation du nombre des commissaires commerciaux ou con-uls ; car les manufacturiers canadiens obtien- dront de grands avantages, le jour oû le gouverne- ment déploiera plus d'activité ponr développer notre commerce avec les nations étrangères. Il nous faut plus de commissaires du commerce, des hommes vivants et agissants. Actuellement, nous n'en avons qu'un seul, M. Larke, en Australie qui reçoit un assez bon traite- ment de $3,' 00 par an ; puis, nous avons quatre con suis qui reçoivent $250 par an, un $500 et un $700. On attend de ces consuls qu'ils remplissent tous les devoirs de leur charge et qu'ils recherchent en outre des relations d'affaires pour les manufacturiers et les exportateurs canadiens ; le pauvre traitement que reçoivent les agents aboutit, comme il va de soi, au plus pauvre résultat qu'on puisse attendre. Je pro- pose que les consuls et les agents commerciaux reçoi- vent des salaires suffisants et en outre un bonus sur tout l'accroissement d'affaires à leur crédit. Faites pour ces consuls et ces agents commerciaux pau- vrement payés un but d'augmenter les débouchés des produits de fabrication et d'exportation du Canada et vous serez surpris des excellents résultats qui s'en suivront. Comme exemple de ce que peut faire un agent commercial bien rétribué, voyez ce que M. Larke a fait pour rous en Australie ; il rend de bons services pour ce qu'il reçoit et il faut lui donner cré- dit pour une large par, des excellentes affaires que font nos manufac uriers et nos exportateurs dans ce pays. Mais M. Larke est mal posté parce qu'il y a trop longtemps qu'il a quitté le Canada. Il y a sept ans qu'il est parti en Australie et il n'a pas visité le Canada depuis, pourvoir quels développements ont pris, depuis son départ, les industries manufactu- rières. Il n'est pas un seul manufacturier qui vou- drait tenir sur la route un voyageur pendant sept ans avec de vieux échantillons. Si les médecins sont dans le vrai quacd ils disent que l'homme change complè- tement tous les sept ans, M. Larke n'est plus l'homme du départ et nous ne sommes pas davantage ceux qui l'ont envoyé là bas. Que le gouvernement demande à M. Larke de visiter ce pays, qu'il le mecte au cou- rant des conditions actuelles et qu'il le laisse repartir bourré d'idées nouvelles et vous verrez alors les mer- veilleux résultats qui en découleront. Une autre question à laquelle je porte un grand intérêt est celle d'amener le gouvernement, si pos sible, a obtenir un tarif préférentiel dans tout l'em pire— non pas un arrangement où tous les avantages sont d'un seul côté, comme celui que nous avons actuellement avec l'Angleterre — mais un tarif de réciprocité. Tous les manufacturiers canadiens ont grand besoin d'un agent commercial en Angleterre, avec bureaux dans la partie commerciale de Londres. Avec un commissaire en Angleterre, qui agirait d'après les mêmes principes que notre agent en Aus- tralie, en Angleterre où le cham] et les occasions sont cent fois plus considérables, on t'btiendrait des résul- tats plus grands par suite de la différence de popula- tion des deux pays. Les Etats-Unis font tous les efforts pour augmenter leur commerce d'exportation et il est temps que le Canada prenne un intérêt plus grand dans l'es]ausion de son commerce de produits manufacturés tt d'exportation. Je propose donc les propositions suivantes RÉSOLU que cette Association demande au gouver- nement du Doninion d'accorder à ses agents commer- ciaux ou consuls des salaires suffisants et, il est en outre résolu que, dans l'opinion de cette Association, les consuls et les agents commerciaux à l'étranger devraient visiter le Canada tous les trois ans de ma- nière à se tenir complètement au courant de l'accrois- sement de nos industries et de ses besoins. Résolu, que cette association use de son influence auprès du gouvernement du Dominion pour la nomi- nation d'un commissaire commercial canadien en An- gleterre, en vue de développer davantage notre com- merce d'exportation des produits canadiens sur les marchés de la Grande-Bretagne. Il a été résolu d'inclure ces deux résolutions impor- tantes dans le rapport du Comité des Renseignements Commerciaux qui traite en partie de ce sujet. ButrsaiJ. à. Montréal t UI F=r=E de GR-LTCMY, SOT rute; 1 UNE SUGGESTION AU COMMERCE Cela vaudra la peine pour vous d'examiner les valeurs-extra, les. genres up-to-dste que nous vous offrons pour le début de la saison du printemps. Voyez, sans faute, notre voyageur visitant vos parages pour des nouveautés en Marchandises Sèches de vente rapide, telles que Ceintures pour Dames, Boucles pour Ceintures, Epin- giettes pour Ceintures, Nouveautés pour la Coiffure, Sacs Châtelaine, Epingles à Chapeaux, Broches, Etc. Aussi, une ligne complète de toutes les grandeurs et qualités Boutons de Nacre et de fantaisie et tout ce qui, dans la bimbeloterie, est nécessaire à un marchand de nouveautés à la hauteur du progrès. Notre M. 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Rubans soie et velours, noirs et de couleurs. yer6 1915 ou 1920 [oRSQu'iL s'agit des modes féminine?, on peut, sans craindre aucunement d'ex- primer des folies, chiffonner tous les paradoxes, broder toutes les fantaisies, festonner en zig zag toutes les supposi- tions possibles, exposer avec le caprice le plus outrancier les recherches et les combinaisons de costumes les plus fabu- leuses et les plus imaginaires. — Rien de ce que saurait inventer ou suggérer un écrivain dévoué à l'art des toilettes, ne méritera d'être taxé de sottise ou d'invraisemblance. La Mode permet de déraisonner à loisir ; n'est-elle pas une fée capricieuse et légère et ne se montre-t-elle point le plus souvent en flagrant divorce avec la mesure et la raison ? — Il ne faut demander à ses lois aucune stabilité ou plutôt elle n'a point de lois ; elle n'en a que le simu- lacre qui est aussi charmant que rapide, aussi .pontané que déjà lointain. Son symbole c'est la linotte folâtre qui oublie le chemin de son nid en lustrant ses plumes ; c'est aussi le papillon qui perce sa chrysalide pour butiner partout les parfums et les couleurs. La femme semble n'avoir inventé la Mode que pour tenir opiniâtrement en haleine de mystère et de curiosité ses amoureux, ses physiologistes, ses peintres et ses historiographes. A travers les changements constants des siècles, elle apparaît sans cesse différente d'elle-même, renouvelée d'apparence, modifiée dans sa nudité même et infiniment diverse ; c'est pourquoi les métempsycoses de ses toilettes, aussi bien dans le lointain des âges qu'aux époques actuelles, sont tellement multiples et extravagantes, tellement insaisissables qu'elles défient les érudits les plus documentés et les archéologues les plus infatigables. Il ne fut pas indigne du caractère d'Adam Smith, le célèbre économiste écossais, d'écrire dans sa Théorie des sentiments deux curieux et subtils chapitres sur la Mode ; l'un relatif à son influence sur les idées de beauté et de difformité, l'autre entièrement psychique et démon- trant l'impression que peuvent exercer les usages et les costumes sur les sentiments moraux. Thomas Carlyle lui-même a consacré tout un ouvrage aux modes et il est certain que si les couturiers avaient quelque sens de l'esthétique, c'est à la plume subtile et ingénieuse de certains de nos meilleurs esthètes et critiques qu'ils con- fieraient la rédaction de leurs préfaces de catalogues. Avec le sens du luxe, l'habitude du confort et aussi l'éducation du goût qui n'a pas été sans se faire peu à peu, la Mode s'est affinée de plus en plus, est devenue, en définitive, un art spécial, un art-caméléon mais cepen- dant véritable. Sans la Mode, les femmes élégantes de la société recherchée ne se livreraient point, comme elles le font actuellement, à cette recherche fébrile et conti- nuelle du nouveau dans le costume. La toilette est assurément devenue, pour la créature d'élégance con- temporaine, le premier et le plus gi-and de ses devoirs de beauté. Le subtil Anatole France l'a fait dire à Dechartre dans ce beau roman qu'est le Lys rouge "Je ne puis songer à une femme qui prend soin de se parer chaque jour sans méditer la grande leçon qu'elle donne aux artistes. Elle s'habille et se coiftè pour peu d'heures, et c'est un soin qui n'est pas perdu." La leçon n'est d'ailleurs point que pour les artistes ; elle est aussi pour les philanthropes. En suivant aveu- TOILETTE DE PLAGE 1918. glément les décrets de la Déesse des Modes, la femme de ce temps joue encore un rôle charitable, exerce une action économique. Jamais, en effet, la remarque de Champfort n'a paru plus judicieuse et le changement de mode apparaît comme l'impôt que l'industrie du pauvre met d'une façon détournée sur la vanité du riche. Ce qui nous inspire une crâne idée du charme, de la beauté ou de la séduction des femmes depuis l'heure ancienne où elles commencèrent à se vêtir de costumes primitifs faits des produits de la Nature, c'est la façon admirable dont elles sont toujours parvenues à triom. 81 PHILLIPS & WRINCH LEADERS EN ARTICLES DE ^ TOILETTE, TORONTO PATENTE EN SUSPKNS L'article le plus chic dans les ceintures ; très attrayante, très jolie et de goût exquis. Nous prédisons que cette ceinture se vendra p us que n'importe quelle autre ceinture, pendant cette saison. Contrôlée et vendue exclusivement par nous. NOTRE NOUVEL ASSORTIMENT DE BROCHES No 69 Une très jolie broche en or plaqué avec centre de fantai- sie, montée en bonnes imita- tions de pierres précieuses. Vous pouvez les détailler à 10 cts. 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Au temps du XVIe siècle, quand les vertugadins, les jupes empesées et plissées vinrent les emprisonner dans de lourds aunages d'étoffes et que les fraises leur dressaient la tête au-dessus d'énormes cols largement tuyautés, quand les manches bouffantes, à l'allemande, leur mettaient des ballons aux bras et aue d'inflexibles corsets de fer leur faisaient ces tailles longues et guêpées dont Velasquez rendit si merveilleusement l'expression altière et rigoureuse, la femme trouva moyen, — Dieu sait comment, — d'être à son aise dans ces armatures plus inflexibles et difficiles à porter que des cuirasses de guerre. Combien d'autres tortures subies par elle, au cours du temps, avec l'inconscience même de n'en point sentir le ridicule, ce qui pour elle eût été pire encore que la souffrance ! La Mode fait des miracles comme la religion. Elle rend insensible contre la douleur, ou plutôt elle fait de la douleur une sensation de délices qui va jusqu'à l'extase ainsi que l'excessive piété. L'idée d'être belle et d'être constamment mise au goût du jour a transformé en de véritables fakirs, insensibles aux contorsions et aux rigidités de l'élégance, presque toutes les femmes dignes de ce nom, depuis que la Coquetterie est souveraine sur la terre, c'est-à-dire depuis la Genèse. Entre la dévote mystique qui fait hommage au ciel des souffrances que lui fait endurer la chemise de haire et la mondaine que torture un corset trop étroit, il n'y a point d'écart de stoïcisme. Le Dieu qui reçoit la souf- france est le même. Le prophète a dit que toute souf- france allait à Dieu ; et l'on ne voit point ici laquelle des deux manières de souffrance peut être considérée comme la moindre. Qu'on revoie en imagination les costumes de nos aïeules, les robes comprimantes du grand siècle de Mi- gnard et de H. Rigaud ou bien les corsages tels que Largillière ou Nattier nous les peignirent, les paniers du temps de la Pompadour ou de Marie Leczinska, puis les costumes transparents des nymphes légères du Directoire et des salons de Barras qui firent tant de poi- trinaires parmi ces plantureuses tétonnières. Toutes ces modes tyranniques valurent, à de délicieuses beautés, un trépas précoce et inattendu. Puis, les crinolines d'il y a quarante ans, — ces horribles cerceaux d'acier qui enca- geaient nos aïeules, les Parisiennes de Nestor Roqueplan et de Constantin Guys, — vinrent donner à celles qui se résignèrent à les porter cette allure de perpétuelle et pesante grossesse, cette mise sous cloche dont s'amusa si fort la verve des caricaturistes. Que de peines subies, que de maux supportés impliqueraient de telles modes si un impérieux désir de plaire, plus puissant encore que l'aveuglement de l'heure, n'était venu dominer la con- trainte de leur obéir ! Lorsqu'on songe seulement aux incroyables combinai- sons que la seule coifi'ure féminine fit inventer et tolérer, on demeure consterné et surpris à la pensée des contrain- tes supportées. Après les fontanges, les perruques pou- drées, les cheveux étagés à la hauteur d'un mètre, et plus, au-dessus de la boîte crânienne, après les toisons tondues à la Titus, vers l'époque de Napoléon 1er, combien d'autres folies l'art capillaire n'imagina-t-il pas contre les lois de la nature bandeaux tressés, chignons retroussés à la chinoise ou édifiés à la japonaise, mèches ondulées en tire-bouchons, coques nouées au sommet de la tête ainsi que des pièces montées en sucre ; cheveux coupés à la chien, et combien d'autres modes ! Si Dante revenait en ce monde, il lui pourrait venir à l'idée d'ajouter un nouveau cercle à son Enfer, celui des fer- ventes de la Mode, et leurs tortures seraient de continuer au pays infernal ce qu'elles firent dans notre mondaine société, d'avoir à se livrer, sans trêve aucune, aux mas- seuses, aux coiffeurs, aux corsetières, lingères, couturiers, bottiers et gantiers, avec les longues heures gaspillées pour l'essayage, les matinées accordées aux cosmétiques du visage, les nuits aux masques gras, aux drogues, aux soporifiques, et tout cela au sortir des exci- tations malsaines du bal et du flirt. — Ah ! certes, vie in- fernale que cette existence dite de plaisir. Au fronton de ce dernier cercle dantesque on lirait, en exergue, ce résumé féroce de la vie des coquettes s'habiller, habil- ler et se déshabiller. * * * Mais à quoi bon philosopher mélancoliquement sur ce sujet ? Quelle que soit la passion humaine à laquelle chacun de nous se puisse livrer, cette passion d'élection ne saurait souffrir une analyse faite de sang-froid, sans qu'elle nous paraisse entachée de folie. Nous canalisons tous plus ou moins notre vie dans l'enveloppe imper- méable d'une fonction dominante, qui nous donne l'illusion d'un bonheur entrevu tout au bout, comme la lumière qu'on découvre à l'issue du tunnel où che- mine toute voie humaine. La possession complète de ce bonheur est fuyante comme le rail même, et nous allons vers la joie par mille chemins qui trompent également, y compris celui de la fortune qui, elle aussi, déçoit tant d'ambitions et crée tant d'esclavage. La toilette est, après l'amour ou parallèllement à l'amour, le principal objectif de la grande majorité des filles d'Eve. Beaucoup parmi elles ne connaissent point d'autre littérature que celle de la Mode. Même les jeunes femmes d'aujourd'hui ne sont guère autrement documentées, et si les pioses de Jeanne Marni ou de Marcelle Tynaire ont remplacé, au rez-de-chaussée de la feuille favorite, le roman bleu de ciel de Zénaïde Fleuriot, il n'en demeure pas moins que la coutnmière recette sur la façon de polir les ongles ou de teinter les cheveux, que l'étude du corset du jour, du boléro de demain, ou de la dernière jupe en biais retient surtout l'attention des lectrices. Le journal de modes constitue le champ d'évolution de la stratégie féminine. La fée du chiffon et de la parure y est adulée comme il convient. Toutes aiment cette fille de Protée qui transforme, à chaque saison nouvelle, le thème décoratif de leur beauté. Ce souci du costume et des coquetteries ne peut d'ailleurs que nous agréer et nous séduire. Déshabitués que nous sommes —infortunés petits-neveux de Buffon — des cos- tumes à dentelle et à parements, nous ne pouvons qu'être flattés de les voir conserver chez la femme. Elle, d'instinct, devine d'ailleurs notre goût pour la parure, et, c'est pour sa perfection intime, pour la en valeur de sa beauté qu'elle s'efforce de s'ornementer à notre gré. Combien ne .sommes-nous pas récompensés, avouons le, quand nous contemplons, à chaue renouveau, les inat- tendues métamorphoses d. s lignes féminines et la grâce nouvellement épanouie de tant de coquettes qui donnent, * Bruce mîfl. Co. Casquettes, ^^Ml^^^^^^ Chapeaux, ^^^^^^^^^^^^ Bérets i^^^^^H^B pour Dames ^^ Nous vous adres- sons, à tous, nos compliments à l'occasion du Nouvel An. Entrepôt et Manufacture 192-194 King St. West TORONTO et Enfants. Il The New York Silk Waist Mfg. Co. 40, RUE ST. ANTOINE, Nouvel Etablissement MONTREAL Taffeta,8 de bonne qualté ; se bouton- nant dans le dos • col et yoko en ap- plication. Plissés très fins devant, en arrière, sur le col et sur les manches. $4,75 en noir. en couleur. 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Succursale 260, I^UE ST-JACQUES, MONTREAL .^^^^^^^^^^^ aux rues de nos grandes cités des apparences de jardin féérique dont — Arniides ingénues ou perverses — elles seraient les délicieuses fleurs humaines ? *** Bien que, sur un sujet aussi délicat, aussi léger, on pourrait ajouter aussi insaisissable, que celui que nous traitons, il semble téméi'aire d'afiirmer quoi que ce soit avec absolutisme, il nous sera permis de penser que le temps des grandes excentricités du coutume est défini- tivement clos et que nous entrons, avec ce vingtième siècle, dans une période d'accalmie, de relative sagesse, et, pour ainsi dire, dans l'âge de maturité de la Mode. Celle-ci évoluera probablement désormais autour d'un COSTUME DE PATINAGE. même thème de compréhension esthétique, sans retour aux extravagances de nos mères. Notre époque de cosmopolitisme, d'égalité devant la conception et dans le port de vêtements uniformes, de voyages, d'utilitarisme et d'antisepsie nous ramènera toujours à des nécessités de simplicité, même dans le luxe, excessif, et empêchera les faiseurs et lanceurs de nou- veaux styles de costumes de s'éloigner trop brutalement du vêtement pratique approprié à la vie contemporaine et de ne rien faire qui bouleverse trop vivement l'habi- tude que nous avons prise de pouvoir deviner le contour des formes, sous des draperies qui s'y adaptent plus ou moins étroitement. La femme moderne qui, de plus en plus, s'affranchit des préjugés barbares qui la tinrent longtemps en tutelle est, moins que naguère, un porte-manteau apparent, ou, si l'on préfère, un joli mannequin dont le rôle était plutôt passif. A la fois voyageuse et studieuse, éprise de sport, de cyclisme, d'automobile, d'esprit plus que jamais émancipé et frondeur, d'allure plus garçonnière, on ne saurait voir aujoui'd'hui, en elle, l'enfant malade et capricieuse qu'elle fut si longtemps dans les pays latins. — C'est pourquoi la Mode ne saurait, à dater de ce jour, la vêtir comme une madone espagnole ou comme une poupée excentrique. Adieu cerceaux et crinolines, guim- pes démesurées, manches en forme de pagodes, coiffures escaladeuses de ciel ; on ne vous reverra plus, espérons-le du moins, dans les temps futurs. Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, pour évoquer le grand poète des Fleurs du mal, la femme à la mode passera avec simplicité devant le cinématographe de notre vie journalière. Outre que, dans les temps à venir, la Mode sera moins frivole, le temps de la femme sera devenu plus précieux. Et les heures qu'elle accorde au- jourd'hui encore aux surmenages d'une toilette précieuse et compliquée, seront consacrés à des soins plus intéres- sants et plus hygiéniques. Un pas définitif a été fait le jour où le costume " genre tailleur" a été admis dans l'habillement de la femme. Ce jour-là, la poupée légère, l'automate des falbalas et des chiffons a senti, dans la commodité et la simplicité de son accoutrement semi-civil comme une indication de sa force, de ses droits, du rôle moins subalterne qui pourrait lui être dévolu dans l'avenir. Elle s'est rapprochée de l'homme dans ce sentiment d'androgynat qui ne semblait, au début, qu'une gaminerie de camarade et qui, depuis, s'est fortifié si singulièrement, surtout dans les races anglo-saxonnes où le type féminin s'est si curieusement perfectionné, fortifié, métamorphsé depuis cinquante ans. Quelques écrivains sociologues, dans une heure de boutade schopenhauérienne, ont exprimé l'idée que l'on doit considérer nos contemporaines comme représentantes d'une fin de race. Nous ne le pensons point et, bien au contraire, loin de considérer les femmes de ce temps comme les derniers spécimens d'un groupement d'êtres appelés à disparaître, nous estimons qu'elles s'offrent à nous ainsi que des types déjà avancés d'évolution heu- reuse ou plutôt comme les embryons directs de l'Eve future qui doit concourir à un radical renouveau de l'espèce. * * * Que sera cette femme future ? — Grave problème dont la solution serait longue à trouver et dont tant d'esprits chercheurs se sont déjà chargés de nous expliquer la nature. Mais à ceux qui, plus logiquement, nous diraient Que seront les modes de ces femmes prochaines, de celles qui s'élèvent aujourd'hui et qui commenceront seule- ment à entrer en floraison de beauté vers 1915 ? nous essaierons de répondre avec une égale part de sérieux et de fantaisie Ces modes seront à la fois, simples et complexes. Nos séductrices n'abdiqueront que passagèrement leurs pré- rogatives et le royaume du colifichet, du chiffon, de la soie, du velours et des souples crépons ne sauraient être enlevé à leur domination. Elles y régneront comme par le passé, mais de façon plutôt intérimaire. Chrysa- lidées, durant le jour, dans leurs vêtements confortables et aisés à porter, le soir venu, elles se révéleront à nous 85 ACCESSOIRES D'ETALAGE "'"""'^ cabinets, Vitrines d'Etalage, Etc. Accessoires plaqués en Nickel et en Cuivre. Cabinets à Parapluies. Cabinets à Gants. Vitrines pour articles de fantaisie. SUPPORT D'ETALAGE PATENTE DE KIRK— Nous en sommes les seuls manufacturiers. 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Ils travaillent ainsi, non- seulement à sauver des arts qui jadis ont rempli le monde de leurs mer- veilles, mais encore et surtout à entre- tenir nos sujets dans le goût du travail des ancêtres et dans des sentiments de sympatie à l'égard de la France, à laquelle ils s'assimilent et d'autant mieux qu'on paraît moins vouloir les rendre semblables à des Français. Parmi les diverses industries, indigènes, celle de la broderie arabe s'impose à l'attention, autant par son caractère artistique ou son importance sociale que par sa survivance en plein cœur du vieil Alger dans l'ou- vroir musulman de la rue Rempart-Médée, dont les origines remontent aux premiers temps de la conquête française. Mais par quelle .suite de vicissitudes est venu se réfu- gier dans la seule cour mauresque d'une maison qui est l'ancienne medersa musulmane un art qui avait été pendant des siècles l'occupation journalière et héréditaire des Mauresques et qu'on retrouvait, il y a moins de cent ans, florissant dans toutes les maisons ? L'histoire est intéressante et honore le goût autant que le cœur de quelques femmes françaises. Jusqu'au xve siècle, la broderie arabe fut, dans l'Espagne musulmane et dans la Turquie, à Grenade et à Constantinople, un des plus distingués joyaux de la couronne des beaux-arts musulmans. Mais elle paraît être venue à Alger moins par la Turquie que par l'Es- pagne. En effet, les Arabes, chassés de l'Andalousie par l'Inquisition et réfugiés sur la côte nord de l'Afrique, apportèrent avec eux cet art qui était par excellence leur art familial. La broderie jouait alors un grand rôle dans la vie de la femme musulmane. Avec la surveillance de sa maison et le souci de sa beauté et de ses ajustements, elle était à peu près la seule occupation des patriciennes avant la conquête, comme elle est encore aujourd'hui la seule profession que leurs descendantes ruinées puissent décemment et lucrativement exercer dans les véritables cloîtres où les emprisonne encore la sévérité des mœurs et des traditions. Ces cloîtres, laids aujourd'hui qu'ils sont remplis de meubles vulgaires choisis par les Aï-abes actuels avec un mauvais goût désolant, étaient, au temps de la piraterie, des palais féeriques où tout était réuni pour le plaisir des yeux. La blancheur des murs se parait de dentelles de plâtre, de faïences gaies aux tons harmonieux, de tentures soyeuses et transparentes chargées de broderies, d'élé- gantes étagères sur lesquelles les aspersoivs d'argent ciselé étincelaient à côté des coupes de cristal aux fines dorures, tandis que de sombres boiseries mettaient une note reposante dans cette débauche adorable et idéale de tons clairs. C'est une impression de ce genre, mais combien rape- tissée, que donne encore le décor des salles d'exposition de l'ouvroir actuel. Dans ce décor charmant et restreint, le Maure isolait sa famille, laissant, en général, ses filles dans la plus par- faite et heureuse ignorance. Leur instruction commen- çait aux poupées, ingénieusement fabriquées avec des chiffons, pour se continuer par la broderie et finir par le mariage. La plupart des patriciennes donnaient elles-mêmes à leurs filles les premières notions du travail ; cependant, pour les aider dans leur tâche et peut-être pour venir au secours de la faiblesse maternelle, si excessive chez les Mauresques, il était réservé à certaines femmes, se léguant de mère en fille ce lucratif monopole, le soin d'enseigner les points de broderie, de tracer le dessin et de choisir les étoffes, les soies et les couleurs. La situation de ces professeurs de broderie était fort enviable, autant par la considération dont elles jouissaient que par les profits sérieux qui rémunéraient leur travail. Elles n'étaient jamais oubliées dans les libéralités coutu- mières des chefs de famille à certaines époques fixes de l'année, non plus que dans la vie journalière où leur part des festins était prélévée la première. Accompagnées d'une négresse, soigneusement, rigou- reusement voilées à partir de l'âge de sept ans, les petites patriciennes allaient passer quelques heures de la journée chez la maîtresse de broderie, à l'école profession- nelle nommée Dar-el-Malena, et revenaient avec le même cérémonial. Pour elles, comme pour les garçons, la fin de l'appren- tissage était le prétexte d'une fête brillante et de cadeaux offerts à l'heureuse maîtresse par les parents reconnais- sants. Cependant, bien que cette fête clôturait ses sorties journalières, les rapports de l'enfant avec sa maî- tresse ne prenaient aucunement fin, car à ce moment eommençait l'interminable série des objets qui devaient être brodés par la jeune fille pour orner sa future chambre nuptiale, jusques et y compris le voile destiné à recouvrir tous les soirs le turban de son mari ; et c'est encore sa maîtresse qui était chargée de préparer ce long travail. Il ne fallait pas moins de plusieurs années pour broder les principales pièces de cet ameublement luxueux qui devait être la gaieté de l'intérieur conjugal. La jeunesse de la fille musulmane trouvait là, à défaut d'autres étu- des, une occupation captivante et saine, en attendant les joies et les devoix'S de la maternité. Que reste-t-il, en Algérie, des broderies d'antan ? Presque rien, même chez les descendantes de celles qui avaient passé leur vie à les faire. La conquête amenant une civilisation nouvelle, a changé les con^itions ^'^xis- 101 STERLING TR AO E -y- MARK MU M FORD 6liaranteed uinen Front 2's\h .B a,ck 2'^\k. Collets Sterling $ LA DOUZAINE. DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE. FELLOWS & COMPANY PURE TOILE et ils sont AINSI MARQUE 230 FIFTH [Avenue CHICAGO \729 BROADWAY NEW YORK 76 CHAUNCY ST. BOSTON MANUFACTURES A TROY, ET VOORHEESVILLE, STERLING TRA DE-^_ MARK NÛUVELLtS CHEMISES de TOILETÏÏ Marque Sterling LA DOZ. CONDITIONS, 5/30. 6/io GARANTIES WAMSUTTA DEVANTS PURE TOILE d'IRLANDE tence qui permettaient ces patients travaux. D'autres goûts s'étant introduits et ayant été jugés meilleurs parce qu'ils étaient nouveaux, les jeunes femmes de la présente génération vivent dans des chambres garnies d'armoires à glace en bois plaqué, de mousselines com- munes, de hideuses commodes surmontées de bouquets sous cloche ou de pendules ridicules, et ont perdu jusqu'à la notion de leur goût et de leur luxe d'autrefois. Mais alors, que sont devenues ces broderies anciennes ? Elles ont été vendues, échangées, et, sauf les quelques types conservés dans l'ouvroir actuel, se trouvent dis- persées aux quatre coins du monde. Les agents de cette dispersion ont souvent été les femmes juives. Intermédiaire naturel et obligé entre la Mauresque et l'extérieur, pénétrant à sa guise dans les demeures les plus fermées grâce à .son petit commerce, la femme juive arrivait munie d'un petit ballot de soieries lyonnaises, de tulles et de cotonnades. Elle n'avait pas beaucoup à faire pour éveiller la convoitise de ces recluses que l'ennui dévore, et le marché se terminait généralement par un échange de broderies anciennes contre des parures modernes. L'établissement du mont-de-piété contribua plus encore à la dispersion rapide des broderies. Séduites par la facilité du prêt, par la longue durée de l'engagement et la possibilité de le prolonger encore en le renouvelant, les Mauresques prirent une telle habitude de ce moyen perfide de sortir momentanément d'embarras que les épaves de leur luxe y furent englouties. C'est ainsi qu'insensiblement se vidèrent les coffres superbes où l'on enfermait, après les fêtes, les plus belles tentures ou draperies et les somptueux costumes des maîtresses de la maison. Mais pendant que les précieux vestiges de l'art ancien allaient enrichir les vitrines des marchands d'antiquités, un renouveau d'art se préparait modestement dans une petite maison mauresque de la rue du Diable, avant de se développer dans la rue de Toulon, dans la rue Bruce et surtout dans la rue Rem- part-Médée. La guerre, en ruinant les familles de leurs patrons, en modifiant leurs conditions de vie, en désorganisant toutes les institutions du passé, enlevait à l'art comme aux artistes tout moyen d' Dans leur détresse, les maîtresses brodeuses furent recueillies, dès 1845, par une Française charitable, Mme Luce, femme d'un chef de musique militaire en garnison à Alger. Pendant les trois premières années, avec ses seules ressources, elle soutint son œuvre aussi philanthropique qu'artistique. Les tra- ditions de la broderie arabe étaient sauvées. C'était bien de la meilleure assimilation que Mme Luce voulait tenter, l'assimilation par l'instruction. Ancienne institutrice elle-même, elle voulut profiter de la autour d'elle de trois cents jeunes filles musulmanes, apprenties brodeuses, pour leur apprendre en même temps le français, un peu de calcul, bref quel- ques notions élémentaires. Mais les vieux préjugés des chefs de famille s'alarmèrent, défense hii fut faite d'en- seigner autre chose que la broderie ; et elle dut se sou- mettre sous peine de voir déserter son école. Son ouvroir ne s'en maintint pas moins au cœur d'Alger comme un foyer d'influence française et surtout comme le sanc- tuaire de l'art de la broderie arabe. Une curieuse anecdote donnera une idée des effets possibles de cette instruction sur la femme mauresque. Parmi les jeunes musulmanes qui avaient fréquenté l'école de Mme Luce avant que la rigueur des musulmans en matière d'instruction féminine eût réussi à en faire une école purement professionnelle, se trouvait une fille fort intelligente nommée Khera Bent, qui eut, plus tard, l'idée de se faire un métier lucratif avec les choses qu'elle y avait apprises. Elle devint l'écrivain public de la population féminine algérienne, toujours main- tenue dans l'ignorance. Elle fit mieux encore chargée par ses clientes, que la loi, par une étrange ano- malie, laisse maîtresses absolues de leurs biens personnels, d'écrire de fréquentes missives à des hommes d'aff'aires, mise fréquemment en relations avec les notaires, les huissiers, elle s'acquitta si bien de son rôle que ses coreligionnaires lui donnèrent le sur- nom de Khera boguato Khera l'avocat, et qu'elle est aujourd'hui plus connue sous cette appellation familière que sous son nom familial. Dans une de ces dernières années, pendant le voyage d'études d'un rapporteur du budget algérien, c'est elle qu'un groupe de brodeuses algériennes chargea d'une épître pour '' le monsieur qui vient de France." Malgré sa longue pratique de notre langue écrite et parlée, Khera boguato, encore imbue des coutumes arabes, n'a de considération que pour les noms que nous appelons noms de baptême ; et il lui a paru tout naturel et plus respectueux, après un bel en-tête absolument correct, de commencer le corps de son épître par ces mots plutôt familiers " monsieur Albert," qui ont dû paraître au bienveillant et haut personnage, sans doute peu au courant des usages de la langue arabe, le comble de l'inconvenance. Cette œuvre fonctionne encore dans l'ouvroir musul- man de la rue Rempart-Médée dirigé par Mme Luce Ben-Aben. Etudions-en le mécanisme et l'esthétique. Tous les matins arrivent, amenées par une conduc- trice qui va les chercher dans leurs demeures respectives, une trentaine de jeunes filles de six à quatorze ans, munies chacune d'un petit panier à maigres provisions. La régularité n'est pas leur première vertu ; car au moindre événement dans leur famille, à la moindre fête religieuse ou matrimoniale dans celle des autres, elles font défection pour passer parfois plusieurs jours et plu- sieurs nuits à pousser de joyeux youyous. Aussi, le iour de leur rentrée, ne pourra-t-on attendre d'elles qu'un paisible sommeil sur le métier. Même si elles sont bien reposées, elles n'abattent pas beaucoup de besogne, non seulement parce que leur tra- vail est lent et délicat, mais surtout parce que la plus grande activité de la femme mauresque est toujours un peu nonchalante. En vain leur surveillante, la bonne Mme Midy, s'épou- monne à crier Fissa ! vite. L'excitation ne dure pas. J'en ai entendu qui disaient à leur voisine — Bats-moi pour que je travaille. Mais vienne le moment de la récréation après celui du déjeuner, le jeu ne chôme pas. Les osselets sont un de leurs plaisirs favoris et quelques-unes y sont d'une très grande adresse. Tout à coup, dans la matinée, un grand remue-ménage se produit. Toutes, rapides et rivales, quittent leur métier et grimpent l'escalier en criant joyeusement " Lella Ben-Aben ! " C'est qu'au premier étage elles viennent d'apercevoir, penché sur la balustrade, le visage de la directrice. . .et les voilà toutes autour d'elle comme une grappe, les unes lui baisant les mains, les autres Si vous vendez des Bottines, des Souliers, des Claques, James ^obinson De MONTREAL = VEUT VOTRE CLIENTELE Un stock énorme de Bottines et Souliers de tous genres continuellement en mains. Claques "Maple LeaP LES MEILLEURES QU'ON PUISSE FAIRE. SES VOYAGEURS COUVRENT DOMINION. 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Puis, toute la matinée, c'est toujours, dans l'ouvroir, le défilé des femmes mauresques, les unes, vieilles ouvrières, incapables de travailler, venant solliciter un secours qu'elles rendront en pèlerinage à la mosquée ; les autres, femmes mariées, brodant chez elles depuis qu'elles ont quitté l'ouvroir, venant apporter du travail et en rede- mander. Par leurs salaires, certaines font vivre leur famille et, chose curieuse, font élever si bien leurs fils que quelques-uns sont devenus des professeurs distingués. L'apprentissage des brodeuses commence, en général, vers six ou sept ans, mais, avant dix ans, aucune des apprenties n'exécute un travail vraiment satisfaisant. Leurs gauches essais, faits avec des bouts de soie de toutes les couleurs, sont donnés comme souvenirs aux étrangères qui les visitent. Mais si les tentatives de ces novices ne sont pas rémunératrices pour l'ouvroir, elles doivent l'être pour la famille de l'enfant qu'il faut payer tout de même, car l'Arabe ne laisserait pas sa fille sortir de chez lui si son apprentissage ne devait rien lui rap- porter. Il ne faut pas croire, d'ailleurs, que cet art soit une source de richesse pour personne. L'ouvroir ne s'est sou- tenu péniblement depuis quelques années que par d'éphé- mères subventions et des sacrifices continuels. Quant aux ouvrières, elles ne retirent de leur travail que le strict nécessaire ; mais cette occupation leur permet, en outre, de soigner leui intérieur, et elles se sauvent de la paresse et de la misère. Chacune d'elles se cantonne, en général, dans une spécialité, ce qui lui donne, avec le temps, une sûreté de main et une rapidité d'exécution qu'on ne peut cepen- dant pas, malheureusement pour elles, comparer à la désolante vitesse des machines à broder. Les machines, d'ailleurs, réaliseraient difficilement la même variété des effets et des points. Un des points de la broderie arabe a une grande ana- logie avec celui qua font couramment les Françaises et qu'elles nomment le " Passé." La seule différence con- siste en ce que le passé des brodeuses musulmanes, supérieur en cela à son frère de France, ne nécessite aucun bourrage préalable et possède deux faces au lieu d'une lorsqu'il est exécuté par une ouvrière très habile. Pour, les broderies d'or, le bourrage se fait en carton- nage très mince dessiné et découpé par des brodeurs de profession qui emploient plus spécialement la main- d'œuvre des hommes. Car, m'a-t-on avoué, on ne peut pas toujours confier ces broderies à des femmes tra- vaillant chez elles, à cause de la valeur du fil. Mme Luce elle-même, après tant d'années passées à les combler de bienfaits, eut à consoler à son lit de mort une ; de ses meilleures et plus vaillantes ouvrières, qui ne voulait pas franchir le redoutable passage sans emporter le pardon des vols qu'elle venait si tardivement de lu avouer. D'autres points, déjà connus de beaucoup d'Euro- péennes, rappellent certaines broderies espagnoles et portugaises ; d'autres, enfin, viennent directement de la Tui'quie, portant encore en arabe le nom de points turcs, et donneraient lieu à de très jolis effets, s'ils n'étaient si longs à exécuter que les femmes elles-mêmes ont renoncé à les faire et en ont presque oublié les règles. Mais quelque point qui ait été employé, l'effet esthé- tique de ces broderies, présentées dans un cadre appro- prié, est surprenant. Qu'elle fût toile ou soie moirée de Syrie, l'étoffe a presque toujours été choisie de couleur claire. Sur la nuance neutre du fond, la broderie se détache, généralement éclatante, mais souvent aussi déli- cate, d'un orientalisme atténué par le gout d'une Fran- çaise. Toute représentation d'animaux étant interdite par la loi musulmane, les principaux motifs de la déco- ration sont des feuillages fantastiques et des phrases tirées du Koran. L'écriture arabe étant par elle-même un et un dessin très compliqué, il faut beaucoup de patience, de temps et d'habileté pour exécuter les modèles. Mais les initiés peuvent y lire qu'Allah est Dieu, que celui qui désire peu est riche, que la perte du temps est une grande calamité, que la plupart des mau- vaises actions viennent de l'oisiveté, et d'autres vérités aussi connues qu'indéniables ; on retrouve jetés discrète- ment aux bons endroits les croissants et les mains sym- boliques que les arabes placent sur les portes de leurs maisons pour éloigner le mauvais œil. Il n'est pas de pièce d'ameublement que la fantaisie arabe ne sache décorer. On peut voir au palais du gou- vernement général des tentures en brocart de soie rouge et différentes broderies qui sortent de l'ouvroir. Les portières d'étamine en broderie ancienne aux tons délicieusement éteints, les rideaux légers qui tamisent à travers leurs gracieux lacets de soie la lumière éclatante d'Afrique, sont d'exquis spécimens à admirer dans ce conservatoire d'un air original entre tous. Puis, c'est la riche série des différentes pièces de costume mauresque ; chemise de gaze de soie parsemée de paillettes ; corselets de soie brochée d'or ; pantalon bouffant et foutah ou bande d'étoffe tissée de soie et d'or mise en écharpe sur le pantalon ; ceinture brodée d'or et garnie d'une boucle de pierreries, etc. . . Mais l'esthétique musulmane met ses procédés décora- tifs au .service de toutes les fantaisies écharpes de gaze dont le point qui représente une double petite croix de métal d'argent ou d'or a été imaginé à Constantine ; mouchoirs de batiste où courent des devises, se dessi- nent des noms propres, s'assemblent des signes cabalis- tiques, robes de chambre ouvertes sur la hanche, robes juives au plastron brodé en forme de cœur. . . L'art de la broderie arabe, produit de l'imagination décorative de toute une race, est aussi infini dans ses créations que dans ses applications. Qu'on veuille bien me pardonner si, en écrivant une modeste page de l'histoire de l'art, je n'ai pu m'empêcher d'esquisser en même temps un chapitre de la colonisation et de la philanthropie française. La W. R. Brock Co, Ltd, de Montréal et Toronto, nous fait parvenir un coquet calendrier dont nous la remercions. Nous sommes certain qu'il plaira à ses clients qui en ont reçu ou en recevront un exemplaire. 105 cP LINGERIE POUR DAMES ET MATINEES BLANCHES liT" VOILA DU NOUVEAU -1 notre deuxième Département vous ménage une surprise LE MEILLEUR CRITIQUE VOUS SEREZ, LE MIEUX VOUS APPRECIEREZ. VICTOR Mfg. Co. MANT£AUX, COSTUMES, JUPES et LINGERIE POUR DAMES mm m ne 106 mu mmm -Taiiieor pour Hoinmes. Nous avons le plaisir d'attirer l'attention du commerce sur l'an- nonce intéressante et attrayante que fait la Lowndes Co. Ltd. de Toronto, dans le présent numéro. On verra que le but de cette com- pagnie est de faire droit à la de- mande pour des vêtements mieux faits et mieux ajustés, et bien qu'elle n'ait commencé ce com- merce que depuis trois saisons, son succès a été certainement des plus satisfaisants . Quelques faits relatifs à cette maison de progrès intéresseront sans doute tous les commerçants, ou ceux qui doivent le devenir, en beaux vêtements-tailleur. Un des faits principaux et des plus impor- tants, c'est que la compagnie s'est acquis les services des meilleurs dessinateurs et des meilleurs con- tremaîtres des Etats-Unis qui ont amené avec eux la plupart de leurs ouvriers les plus expérimentés pour vestons, gilets et pantalons. L,a compagnie s'est entourée de toutes les facilités possibles pour produire de beaux vêtements-tail- leur et son esprit d'entreprise et de progrès lui a valu, en un très court espace de temps, une posi- tion enviable dans le commerce. Tout complet, tout pardessus, tout pantalon sont mis en boîte sépa- rée ; aucun nom ne paraît sur un vêtement quel qu'il soit, sauf la marque " 20th Centnry " qui se trouve dans une poche. Les voya- geurs emportent un ' ' squelette ' ' montrant la confection intérieure des vêtements, montrant ainsi ce que d'autres, pour des raisons évi- dentes, cachent au détailleur com- me au consommateur. Les voya- geurs de la compagnie couvrent tout le Dominion, et leurs lignes principales se détaillent de $io à $20. Dans les pardessus, ils ont un vaste assortiment de Raglans habillés et pour les tempêtes, des oversacks à Yoke élégants, des Chesterfields croisés et à un rang de boutons et des oversacks à dos sans couture dans toutes les lon- gueurs de 36 à 50 pouces. Leurs plets habillés et leur veston Tuxe- do sont faits pour lutter en con- currence avec les plus beaux vê- tements des tailleurs à ordre. Ils offrent également un entier assor- timent de complets avec paletots sacs à trois ou quatre boutons, à devant droit à un rang de boutons et croisés. Les voyageurs trans- portent environ 300 lignes dans des couleurs et des dessins élé- gants. Une autre spécialité de cette compagnie se trouve dans un vaste assortiment de gilets faits en cinq genres différents avec des étoffes importées. Leur grande variété de pantalons en boîtes sé- parées obtient également partout oia elle est offerte un légitime suc- cès. Tout marchand et tout futur marchand de vêtements-tailleur de qualité supérieure devrait faire connaissance avec les vêtements offerts par cette maison. Ce se- rait une révélation pour beaucoup qui pensent avoir aujourd'hui de belles lignes de marchandises, ils auraient une idée des pro- grès accomplis dans les beaux vêtements-tailleur. Les tailleurs sur commandes et les merciers qui ont un stock ou qui ont le dessein d'ouvrir un dépaitement spécial pour les vêtements con- fectionnés de qualité supérieure seront particutièrement intéressés avec les vêtements produits par la Lowndes Company, car ces vê- tements sont coupés et finis dans un style qui ne peut manquer d'attirer l'attention des clients qui aujourd'hui se fournissent chez le tailleur sur commande ou chez le détailleur entreprenant. 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L'un d'eux, qui vraisemblablement sera un succès, est la nouvelle ceinture piquée qui tient la tête des ventes dans sa ligne, bien que les ceintures plissées soient aussi en bonne demande. Une autre nouveauté, la " Brittany " à large boucle, diffère de tout ce qu'on a vu jusqu'ici. La ceinture " Rosette " est un joli ornement, avec une boucle en métal en forme de rosette avec insertion de pierres de difierentes couleurs. La ceinture " Snaffle " est une nouveauté ingénieuse ; sa boucles est en forme de mors de bride. La maison Phillips & Wrinch offre une bonne \ aleur dans une broche plaquée or avec brillant blanc à détailler à 10c et qu'on vend régulièrement au détail à 25c. Un écrin à boutons pour col, bien fait, avec glace sur le dessus et intérieur en peluche pour contenir une grosse de boutons. Un nouvel ornement pour la chevelure la " Marquise " ressemblant à une broche est d'un dessin entière- ment nouveau. Le peigne " Newport RoU " pour le derrière de la tête est en celluloïd ; imitation d'écaillé, il se vend rapidement. Les peignes pour le côté offrent un magnifique assortiment, les uns sont importés, les autres sont de leur propre fabrication. Le meil- leur support pour bas est le " Anchor" ; il ne tire pas les agrafes du corset. Toute femme devient sa propre modiste CE qu'est le patron "NEW IDEA " Le Patron Neiv Idea est le plus exact et le plus sûr qui soit sur le marché. Par son emploi toute femme peut devenir sa propre modiste ; l'aide et l'inspiration qu'il donne fera avec le temps un professionnel de l'amateur et un artiste du professionnel. Il ne laisse rien à désirer. Tout patron quel qu'il soit est établi avec précision. Son succès tient à ce qu'on peut se fier à lui. Aucune dépense n'a été épargnée dans la confection, à laquelle travaillent les meilleurs artistes dans leur département réciproque. Les dessins sont absolument " up-to-date " et embrassent toutes les en 'BloxjL^^e^ d'Eté Les blouses dont nous donnons ci- contre trois modèles dififérents sont faites en Ponginette brodée et en Mousseline brodée. Les cols proviennent des collections \. de modèles de la maison CheC'Sbroug/? Montréal. modes et les fantaisies les plus nouvelles dans les vêtements pour dames, pour jeunes filles et enfants. t^î^ Un Mup d'œil à travers les pages de notre Livre de Comptoir donnera un exemple de l'infini variété de dessins qui s'oflfrent au choix. Pour dames, il y a des costumes élégants, des costumes de rue, des robes de réception, de charmantes petites robes de chambre pour la maison et des négligés séduisants. Une attention siîéciale est accordée aux modes pour les enfants ; les patrons comprennent des robes d'école coquette, des habits de dame et d'utiles petits paletots de toute sorte. Il y a aussi des costumes simples mais habillés pour jeunes filles de douze à seize ans. On n'a pas oublié les petits garçons ; pour eux on a le costume Russe, la blouse sailor, la jaquette Norfolk, les Pajamas pour les Boys ; en somme tout ce qui rentre dans le domaine des vêtements pour gai'çons. Notre série pour enfants est complète et les dessins paur les tout petits de deux à quatre ans sont nombreux. Dans les patrons " New Idea " il n'est rien alloué pour les cou- tures, ce qui veut dire que tous les vêtements peuvent être coupés avec la plus stricte économie ; qu'un plus parfait ajustage est assuré et qu'il est beaucoup plus aisé de faire toutes les altérations nécessaires dans un vêtement coupé d'après un patron où il n'est rien alloué pour les coutures que dans le cas contraire pour la simple raison qu'en traçant les bords extérieurs du patron, la ligne originale est encofe conservée quelles que soient les altéra- tions à faire. Encore une autre raison Si, en ordonnant un patron, on donne des mesures correctes pour une personne bien proportionnés il n'y aura aucune altération à faire, dans ce cas les lignes du tracé peuvent être utilisées comme guide en bâtissant. Le patron ne contient comme marques et perforations que celles absolument nécessaires de sorte que le travail de construction est aussi simple que possible. Chacune des parties du patron a une " ligne de coupe " sur laquelle elle peut se guider avec sûreté. Les instructions données sur l'enveloppe renfermant chaque patron sont claires et concises. Il n'y a rien qui puisse induire en erreur. Quand vous avez un Patron " New Idea " vous pouvez vous y fier. Il est up-to-date, simple et sûr. Ses mérites sont innom- brables. Il est la perfection même. Nous avons jugé nécessaire de louer deux étages de la bâtisse adjacente, ce qui nous donne dix mille pieds carrés d'espace additionnel pour répondre au besoin de notre commerce. Venez nous voir — écrivez et demandez nos échantillons ou demandez à voir nos voyageurs et apprenez le pourquoi de notre détermination. JOHN M. GARLAND, SON & 00. OTTAWA, CAN. Marchandises Sèches en Gros, I p- JK 1 BUREAU, 30 RUE de l'HOPITAL, I V I I >l I t— t—. 112 M. F. X. deGrandpré, de MM. Caverhill & Kissock, déclare que le commerce du printemps s'annonce bien. Les commandes prises par les voyageurs sont impor- tantes et embrassent l'assortiment général du com- merce de la mode. Les fleurs de grosses dimensions et le feuillage sont très recherchés. Le chiffon est de plus en plus en de- mande ; il y a une telle demande que l'on a dû placer des commandes de rassortiments. Au sujet du chiffon il ne serait pas surprenant que les prix augmentas- sent, la quantité d'ordres placés chez les fabricants étant très considérable. Une des nouveautés de la saison prochaine est un " Lawn " baptisé en France du nom de tissu iVinic/ie fait de toile et de soie. Ce tissu très souple et très léger se prête admirablement aux garnitures de chapeaux d'été. Quant aux nuances favorites, la demande jusqu'à présent s'est portée sur celles que la carte du Syndicat désigne sous les noms suivants pour les beiges, Chanvre et Ficelle ; pour les gris. Nickel, Platine et Argent. A New- York on constate uu goût très prononcé pour les verts foncés. *** M. J. P. A des Trois Maisons, qui revient d'un voyage d'affaires dans les Cantons de l'Est et dans le district de Québec, nous dit que les apparences pour le commerce du printemps sont très favorables. La demande pour les chapea ux " Eeady to Wear " est très forte ; ce genre de'coiffure sera très porté la saison prochaine, ce qui n'est pas surprenant, car les nouvelles créations dans cette ligne sont de toute beauté. Ce genre de chapeau de simple qu'il était est devenu très élégant et comporte beaucoup de garni- tures et accessoires. 11 y a grande apparence qu'il remplacera le chapeau "Sailor" qui ne se vend plus que dans les qualités bon marché. Les fleurs, surtout les grosses rose?, et le feuillage se vendent très bien. On commande également beau- coup de tulle et de malines. Quant aux nuances préférées ce sont le blanc, le noir, le beige, le maïs et le vert. *** D'après les indications que nous avons recueillies dans le commerce de gros les chapeaux de paille " Ready to Wear " seront un des grands succès de la saison prochaine. Ou nous dit que la vente des " Sailors,'' dispendieux a pour ainsi dire cessé, le " Ready to Wear " l'a remplacé. * * * Nous disions dans notre dernier numéro que la nouvelle succursale de MM. Chaleyer & Orkin, à Ottawa, était sous la direction de M. W. Donnelly ; nous aurions dû dire M. W.'Darnley. * * * M. Orkin, de MM. Chaleyer & Orkin, nous dit qu'il reçoit uu uowbve J'orclres très satisfaisant pour le commerce du printemps. Les articles qui semblent avoir la vogue jusqu'à présent sont les feuillages, le chiffon et le linon uni et de fantaisie. Au sujet du linon, les nouvelles qui arrivent de Paris disent que ce tissu sera très porté la saison prochaine, non-seule- ment comme garnitures de chapeaux mais encore pour les toilettes. Quant aux nuances les plus portées, la tendance va au vieux rose de tons divers dont les noms rappelant la guerre de Chine Takou, Tien Tsin, Changhaï, Peiho, Petchili et Pékin. On essaie également de pousser les nuances vertes qui, sur la même carte, viennent immédiatement après les roses; elles ont PELISSE POUR Ce vêtement de haute nouveauté se fait en velours, en soie fourrée et en fourrure. Le modèle ei-dessus est en velours, avec revers, collet et pare- ments en chinchilla ; jupe de fantaisie en Homespun — l'étoffe de plus en plus h la mode. pour noms Primevère, Printanier, Troène, Platane, Peuplier et Fusain. Ces nuances jusqu'à présent ne semblent pas être très en faveur à Paris. Dans les meilleurs établissements on semble leur préférer les castor et les beige, ainsi que les bleus ciel et turquoise. *** M, W. Alexander de la maison S. F. McKinnon & Co Ltd, constate une très forte demande pour les chapeaux du genre "Ready to Wear". Ces chapeaux sont généralement plus grands que ceux portés l'an dernier et sont beaucoup plus richement garnis. Les chapeaux Sailors au lieu d'être garnis tout A. RACINE & CIE Nous appelons l'at- tention du com- merce sur notre grand assortiment de TAPIS Bruxelles, Tapestry, Jute Imprimé. Hemp Carpet Dessins Haute Nouveauté. Splen- dides Marchandises. PRÉLARTS Anglais, Toutes largeurs, jus- qu'à 16/4. , . . Dessins nouveaux. Couleurs solides. Canadiens. Beaux Patrons, au choix. TAPIS, PRELARTS, RIDEAUX RIDEAUX. Nous offrons un très grand choix de Rideaux en tous genres en NET et CHENILLE. Nous avons également de jolies POR- TIÈRES EN CHENILLE - à examiner au point de vue de l'apparence et des prix. BLOUSES POUR DAMES Un bel assortiment. Les dernières créations de la mode, dans toutes les qualités — à différents prix. Articles avantageux pour le commerce. ETOFFES A ROBES. A côté des lignes régulières, toujours à date, nous avons une quantité de Hautes Nouveautés dans les Serges, Eoliennes, Vénitiennes, Amazones, Popelines, Soies, Taffetas, Satins Duchesse, Soie Tamaline— pour répondre à tous les goûts et à toutes les demandes. Ce sont des marchandises de choix et qui laissent des profits au commerce. TWEEDS Canadiens, Angrlais, Ecossais, Serges et Diagonales — Nous avons les dernières créations des différentes manufactures. CRAVATES Dans les " Derby, ' " Sport," " Champion," il y a de quoi tenter la clientèle Tout frais, nouveau. La " Baby York " est une trouvaille la vogue de la saison prochaine. IMPERMÉABLES POUR TRAVAILLEURS. Nous avons tous les genres d'Imper- méables mais nous appelons l'attention du commerce sur les Imperméables ** Pea Jackets " pour les ouvriers travaillant à l'extérieur. Doublure chaude, vêtement idéal et à bon marché. Nous sollicitons la visite du commerce de détail elle lui sera profitable! IMPORTATEURS ET JOBBERS EN MARCHANDISES SECHES GENERALES DE TOUTES SORTES.. 340=342, rue St=Paul et 179=181, rue des Commissaires simplement d'un ruban sont également plus attra- yants ; on les drape avec des soieries et des satins décorés de ''polka dots". En fait de garnitures, la demande est excellente pour les chiffons, les rubans étampés ou décorés de pois ; ces rubans sont surtout dans les grandes lar- geurs. Il y a aussi une forte demande pour les pom- pons en soie et pour les grosses roses de soie dans les nuances pastels. Les fleurs et les feuillages sont également recher- chés. En fait de couleurs, la demande se porte principale- ment sur les Blancs, les Paille, le Bleu ciel, le vieux rose et le vert de mer. *** MM. S. F. McKinnon & Co Ltd nous donnent les renseignements suivants relativement aux costumes façon tailleur pour la saison du printemps 1902. Les jupes sont beaucoup plus larges du bas et sont souvent garnies de volants de satin, la traîne est éga- lement plus longue. Les jaquettes forme " Eton " seront très portées ainsi que les jaquettes ayant une longueur de 24 à 27 pouces. Souvent, ces jaquettes sont ornées de lès et de coutures rapportées, les manches à la mode sont de la forme " cloche '\ Les couleurs favorites sont le noir, le gris ardoise et le vert bouteille. Le stock des marchandises du printemps de MM. Chaleyer & Orkin comprend, en plus des nouveautés pour modistes, un assor- timent choisi de soieries pour la confection de toilettes élégantes. M. J. R. Weir s'empresse de répondre à toutes les demandes d'informations qui lui .sont adressées et les commandes par la malle sont l'objet d'une attention toute spéciale. M. W. Whiteford, représentera dorénavant la Beaver Rubber Clothing Co, Ltd, dans la province de Québec. La Compagnie prie MM. les marchands de lui réserver bon accueil et elle a l'espoir de pouvoir compter sur leur patronage comme par le passé. Nous recommandons aux commerçants qui désirent tenir un corset élégant et donnant toujours satisfaction de s'adresser à M. J. R. Weir, 30 rue de l'Hôpital, Montréal. Il représente la Parisian Corset Co. de Québec qui a la réputation de faire tout ce qu'il y a, de mieux en corsets. Les lignes suivantes méritent une mention spéciale. Modèle 73 en trois couleurs drab, blanc et noir. Ce corset n'a pas son rival, c'est la meilleure valeur offerte sur le marché. Modèle il, style Empire, court, muni des fameuses pochettes de sûreté en drab et blanc. C'est le meilleur corset à qui ait jamais été offert au commerce. La Beaver Rubber Clothing Co, Ltd, vient de lancer un nouveau modèle de waterproof pour hommes qui, fort correctement d'ail- leurs, porte le nom de "Dandy". C'est en effet, un pardessus des plus chics ; il peut se porter en n'importe quelle occasion et il est d'une élégance qu'on ne peut surpasser. L'assortiment des échantillons du printemps qui est en ce mo- ment entre les mains des voyageurs de MM. Chaleyer & Orkin est non seulement très complet, car il comprend les dernières nou- veautés importées, mais il a, de plus, l'avantage d'être absolument irréprochable ; tous les articles de qualité douteuse en ont été éliminés. Les prix auxquels ces noureautés sont offertes sont corrects. MM. M. Saxe & Sons, attirent l'attention du commerce sur les lignes suivantes qui représentent des valeurs exceptionnelles Costumes complets en tweed pour hommes à $ $ $ $ à $ Costumes pour jeunes garçons, composés de trois pièces à $ et $ Cette ligne mérite une attention spéciale. Costumes de Première Communion, dernier genre, drap et coupe extra, $ et $ La maison a en mains 5,000 de ces jolis costumes. Ligne Spéciale de Pantalons, bon marché, à 90c et à $ Nouvel appareil pour étalage de Rideaux Tous les acheteurs et tous les vendeurs d'articles d'ameublement savent la difficulté qui existe dans la montre des rideaux de den- telle— le travail et le temps dépensés à jeter l'article sur un rouleau et à l'arranger pour le présenter sous son meilleur aspect. Un appareil d'étalage, breveté et manufacturé par M. W. A. McDougall, de London, Ontario, fait cesser tous ces embarras. L'appareil consiste en un cadre élevé avec des fils conducteurs sur lesquels courent des tringles garnies de coussinets en feutre sur lesquels les rideaux sont attachés avec des épingles de sûreté. En manœuvrant une poignée l'un des rideaux glisse le long du fil conducteur de manière qu'on puisse l'examiner et avec la même vitesse on le remet à sa place. Bien que cet appareil ne soit sur le marché que depuis deux mois, il a déjà fait son chemin dans nombre de magasins impor- tants du Canada et dans quelques établissements américains. La gravure dans l'annonce d'autre part fait voir un de ces " Vendeurs élevés " tel que montré par le breveté et mis en opération dans le magasin de Marshall Field & Co, Chicago. Un de nos représen- tants, de passage à London, Ont. en a trouvé deux en usage dans le magasin à département de Smallman et Ingram et le gérant du département de rideaux en a donné une opinion très favorable en déclarant que le "Vendeur" rembourserait son prix d'achat en une seule journée de grande vente. Carrés de tapis, portières, tapisseries, etc., peuvent y être montrés aussi aisément que les rideaux. Le prix de $15 met le " Vendeur élevé " à la portée de tous les magasins qui tiennent les rideaux et articles similaires. La ISToti-^elle Botxcle !E?.osette Lisez ce que le Dry Goods Econo- mist dit à son sujet dans un de ses derniers numéros " La vignette ci- contre représente une broche ou bou- cle à ruban nouvellement patentée qui sera chaleureusement accueillie dans tous les départements de ruban et chez tous les bijoutiers de ce pays. Cette nouvelle broche se compose d'une petite étoile ouvragée dans le centre de laquelle est une taillée. Kn dessous de l'étoile est un dispositif patenté au moyen duquel on peut arranger en boucles, des petits coupons de rubans de toute sorte, de façon à obtenir l'apparence de la figure ci-contre. On peut affirmer sûrement qu'il n'y a pas dans ce pays un dépar- tement de rubans qui n'ait pas chaque jour, au moins 20 ou 30 petits bouts de rubans dont il est presque impos- sible de disposer. Avec cette non velle broche, les bouts de rubans en question peuvent être utilisés avec un joli profit. On peut les acheter pour les détailler à 50c. Nous leur prédi- sons un des plus beaux succès qui se .soient'produits en bijouterie." "Tis- sus ET NouvEATÊS '' se fera un plai- sir de dire oîi la boucle-rosette peut être achetée. La DERBY 115 Droite, a Biais Réversible UNE IDÉE SUPERBE POUR LE COMMERCE DU PRINTEMPS Les CORDÉS à RAYURES de Fantaisie sont des " Leaders." E. & s. CURRIE, Toronto * Représentant à Hontreal L. A. PREVOST 234, RUE ncQILL R. B. HUTCHISON & CO. 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Cette température anormale à quelque peu retardé les ventes. Un de nos principaux confrères de New-York fait une déclaration quelque peu raide venant d'un ma- nufacturier de chemises et de cols américain, savoir Que les chemises et les cols américains examinés au- près des articles des manufacturiers anglais importés au Canada font classer les articles anglais au second rang. Le fait réel de la cause est que 999 sur 1,000 des départements ou des magasins spéciaux de mer- cerie pour hommes n'ont pas acheté ou mis en stock une seule chemise de fabrication anglaise depuis 10 ans. Le nombre de chemises américaines entrées au Canada est très petit et elles ont été importées par quelques-uns seulement qui veulent essayer d'avoir quelque chose qui diffère de ce qu'ont les autres. Elles ne peuvent être comparées avec les chemises des manufactures canadiennes pour la qualité, le genre, l'ajustement et le fini. Il y a au Canada quel- ques fabricants qui pourraient donner des idées même aux maisons de Troy. Le commerce de chemises et de cols au Canada se trouve à un haut degré d'excellence et, d'après la situation actuelle, et avec la forte concurrence que se font entre eux les manufacturiers, ii y a toute chance que l'excellence de la fabrication se maintiendra. Il n'y a, pour le détailleur, aucune nécessité d'aller sur le sol étranger pour approvisionner son stock de chemises et de cols. La variété chez les fabricants du pays est infinie pour le choix et les fabricants eux- mêmes sont nombreux. Un manufacturier important de chemises et faux- cols a déclaré au représentant du Dry Goods Economist de New- York que l'année dernière lui avait apporté une augmentation d'affaires sensible avec le Canada. '*I1 y a quelques années, dit-il, on considérait comme valant peu la peine et les dépense de cultiver ce com- merce ; c'était alors le temps de la semence, mainte- nant nous récoltons une abondante moisson." C'est une anomalie inexplicable pour moi,"ajouta- t il, " que nos propres merciers de haut ton, au moins dans les grands centres, se glorifient de tenir les che- mises et faux-cols de "fabrication anglaise," tandis que leurs confrères canadiens, avec des droits de douane moindres, offrent la production américaine à côté de l'Angleterre et déclarent que les clients sont disposés à payer de plus hauts prix pour l'Américaine parce qu'elle est Américaine, c'est-à-dire qu'ils consi- dèrent cette production comme mieux finie et plus élégante. " N'est-ce pas étrange quand on voit l'attitude de nos propres merciers fournisseurs de la gente fanfa- ronnée î En vérité, il n'y a pas que le prophète qui ne soit pas reçu avec honneur dans son propre pays." Les Cravates Les cravates pour janvier et février n'ont pas besoin d'être décrites. Tout marchand sait ce qu'il vend. Les Puffs, bouts flottants et derbies étroits sont tous en demande, peut être pas dans l'ordre indiqué. Nous tenons pour certain, cependant, que ce que veut savoir le marchand, n'est pas ce qui se vend, mais ce qui se vendra au printemps prochain et même dans quelques semaines. Un genre se lève merveilleusement radieux à l'ho- rizon de la mode et de la popularité, c'est le derby droit, réversible, avec biais, en cordes à rayures fan- taisie. Qu'ils deviennent extrêmement populaires, la chose ne fait aucun doute. Us font déjà une excel- lente figure et leur règne commence, ce sont des articles à $ 45 pouces de long, complètement réversibles et se montrent en une grande variété de patrons de couleurs brillantes. Les principaux mer- ciers pour hommes de Montréal et Toronto les offrent dès maintenant. Bien que les couleurs soient brillantes, les cravates étant petites et beaucoup portées avec le col haut rabattu et le gilet montant ce qui est le genre cor- rect peuvent être portées par n'importe qui, même par ceux qui s'habillent avec grande simplicité, sans s'exposer à la critique. La plus grande difficulté à laquelle le manufactu- rier doit faire face en faisant la cravate dorite réver- sible est de la confectionner de manière qu'elle ne tire pas de côté et ne se plisse pas. Dans les échan- tillons que nous avons eu le plaisir d'examiner et qui, croyons nous, seront illustrés dans ce numéro, cette difficulté a été complètement surmontée. Les rayures sont décidément ce qui sera le genre correct pour la prochaine saison et si nous regardons un peu plus avant dans l'avenir nous pouvons voir l'approche des carreautés brillants. Mais ceci est une autre affaire et nous en reparlerons en détail quand le moment convenable sera arrivé. Pour le moment, ce sont les rayures et encore les rayures. L'annonce de MM. E. & S. Currie qu'on verra dans le présent numéro mérite sûrement une mention spé- ciale. Elle est un splendide exemple de la publicité moderne. Si le but principal de l'annonce est d'attirer l'attention et de provoquer des demandes, ce but sera certainement atteint par cette belle page en quatre couleurs. Cette annonce reflète, dans une certaine mesure, l'esprit de progrès et d'entreprise de cette importante maison dans la manufacture des cravates et elle forme un contraste frappant avec les méthodes préhistoriques employées encore par un trop grand nombre de manufacturiers canadiens. Ce travail, nous assure-t on, a été complètement exécuté au Canada, ce qui est également une agréable nouvelle. Les derbies droits réversibles à biais ici illustrés se font en plus de cinquante patrons et comme c'est la cra- vate de la prochaine saison, il nous a paru très oppor- tun de le mentionner. M. Le Maistre, de MM. Stewart, AUan & LeMaistre, nous donne les renseignements suivants au sujet des chemises pour hommes pour la saison du printemps. Il n'y a que très peu de changements à constater dans 119 > -J* •âf "A" -jf iii- lie i> THE HUDSON BAY KNITTING CO. nONTREAL. 126 M. M. Frank & Bryce, Ltd nous informe que le mar- ché pour les fils de lin esf très soutenu dans la Grande Bretagne. La même observation s'applique au marché des lacets pour chaussures. Les affaires ont été des plus satisfaisantes cet au- tomne et M. M. Frank & Bryce Ltd sont plus que satisfaits du résultat remarquable obtenu par une nouvelle ligne de lacets qu'ils ont tout dernièrement placée sur le marché Canadien. M. W. P. Slessor, de la Brock Co Ltd. de Montréal nous dit que, d'après les dernières nouvelles reçues de l'étranger, le marché des broderies est non-seule- ment très-ferme, mais qu'il y a forte tendance à la hausse sur plusieurs lignes de broderies, les prix ont été avancés de 10 p. c. La demande pour le commencement du printemps à été très forte pour les mousselines et les organdies avec bandes, ainsi que pour les " Dimities.'' Les dentelles sont également très recherchées ; la vogue'des cols et des parures en df ntelles s'affirme de plus en plus. M. A. B. Mole, d'Adams, Mass, a été nommé gérant général de la "Dominion Cotton Mills Company," qui a de si grandes fabriques à Hochelaga, Magog, Monc- too, N. B., Halifax et Windsor, N. E. M. Mole a déjà été gérant de la ''Grey Lock Cotton Mills Co," à North Adams. C'est un Américain, d'o- rigine écossaise, plein d'esprit d'entreprise. Il est âgé de 51 ans. MM S. Greenshields, Son & Co. nous informent que leurs ventes d'imprimés ont dépassé toutes leurs espérances. La demande pour les Mousselines et les tissus Chaînes a également été très forte. MM. S. Greenshields, Son & Co. nous disent avoir vendu une quantité considérable des indiennes an- glaises de la marque si connue de " Crum's." Ce sont les meilleures valeurs offertes sur le marché cana- dien. *** MM. S. Greenshields, Sons & Co offrent au commerce à des prix de fabrique 20,000 i ièces de flanellettes imiirimées et "woven." C'est là une occasion qui ne se représentera pas. La maison Wm. Taylor Bailey met en vente à des prix spéciaux des coupons de deux verges et au-dessous de Tapestry en coton et de soie damassée. C'est une excellente occasion que les acheteurs prévoyants ne devraient pas négliger. ROMPU Nous avons, dans notre dernier numéro, mentionné une entente intervenue entre MM. Geo. H, Hees, Son & Co d'une part et la Menzie Mfg Co, d'autre part pour vendre leurs stores de châssis et autres articles par l'intermédiaire de 1' "EmpireShade Cloth Co,Ltée" une entreprise créée par eux. Mais comme cet arran- gement n'a pu fonctionner à leur satisfaction, les deux maisons ont décidé d'un commun accord de le rompre et à l'avenir les deux maisons reprendront séparément leurs affaires comme par le passé. REyUE GENÉRÂbE- A la Beaver Eubber Co Ltd. on est très occupé à la livraison des ordres du Printemps. Les commandes qui sont très nombreuses font bien présager de l'ave- nir. Le modèle en vogue maintenant est en Water- proof de longueur moyenne avec une rangée de boa- tons, orné de manchettes et garni de poches ovales. La demande si forte principalent sur les pardessus de nuance gris acier. M. R. C. Wilkins constate que le commerce da printemps s'annonce très bien. Un de ses voyageurs revient du Manitoba ou il a fait une tournée des plus heureuses. Le Manitoba est actuellement très pros- père par suite de la forte récolte de l'année dernière ; les commerçants de cette province placent des com- mandes très importantes. M. H. "Wener président de la Montréal Waterproof Clothing Co. nous dit que l'année qui vient de termi- ner a été excellente et d'après les commandes que la compagnie reçoit maintenant, il lui est permis de penser que le commerce du Printemps sera également satisfaisant. Les prix des matières premières sont sensiblement les mêmes que ceux de la saison dernière. La vente des pardessus " Rainproof " augmente d'une façon tiès considérable, c'est le vêtement préféré pour la saison du printemps ; ou peut le porter dans toutes les occasion.", car il ressemble a un pardessus ordinaire et il a de plus l'avantage d'être a l'épreuve de la pluie. La W. R. Brock Co Ltd., de Montréal, vient de mu- nir ses magasins et entrepôts ce nouveaux extincteurs d'incendie automatiques alimentés par des réservoirs situés sur le toit de la bâtisse. A la W* R Brock & Co Ltd. on nous informe que d'après les dernières nouvelles reçues d'Angleterre, le marché des cotonnades à une tendance à durcir par suite de la bonne tenue des cours du coton brut. Les produits des moulins canadiens sont également très fermes et l'on ne temble pas éloigné de croire qu'une avance prochaine puisse se produire sur les cotonnades unies, telles que les "Sheetings." Il convient de remarquer que les livraisons des fila tures canadiennes s» font avec beaucoup plus de régularité que l'an dernier, grâce à l'accroissement de la puissance de production des principales manu- factures du pays. La Montréal Cotton Co. à elle seule vient de dépenser plus de $200,000 en achat de ma- chines nouvelles pour les moulins de Valleyfield. Les imprimés mis sur le marché pour la saison 1902 par les moulins de Magog et par la 'olonial Bleaching & Printing Co, donnent la plus grande satisfaction ; la couleur et l'impression de ces articles sont irrépro- chables à tous les points de vue. Relativement aux "Imprimés" la demande porte, cette saison, sur des articles plus dispendieux que précédemment ; le commerce de détail se préoccupe moins de la question de prix que de celle de la qualité des marchandises ce qui est un des signes de prospé- rité générale. Les imprimés pour la confection des couvre-pi ds Cbe Dominion Oil €lotb Company, wm lHontreal Lignes du Printemps 1902 Nos nouveaux échantillons pour la saison du Printemps 1902 qui sont maintenant entre les mains du commerce de gros, inté- resseront tous les acheteurs de prélarts. Pour la beauté du dessin et la valeur, ils ne sont pas surpassés. Notre production comprend PRELARTS POUR LE PLANCHER- ' ' ' * -Cro" " TOILE CIRÉE POUR LA TABLE. PRELARTS ÉMAILLÉS ET POUR LES VOITURES. DDCI ADTC D'CCPAI ICDCh ^" ^malllé, Ouck, revers en coton, I liCLfIll 10 II bOUflLICIlO canevas et revers peint. NATTES- toutes les grandeurs. TOILES DECORATIVES- Double largeur et huilées. Un détail important à noter, c'est que nous tenons un fort stock de toutes les lignes et que nous sommes en mesure de faire de promptes livraisons. Voyez nos échantillons avant de placer vos ordres pour le printemps. Bureau et Ateliers, MONTREAL. sont d'une bonue vente, on revient aux dessins à grands carreaux noirs et Idancs qui furent de grande ii^oiJe il y a plusieurs années. Il y a aussi une forte demande pour les imprimés mercérises pouvant se détailler à 15, 20 et 25 cts la verge. Les flanellettes " Saxony " unies, de couleur blan- che ou rose, sont très recherchées, a tel point que les filatures sont en retard dans la livraison des comman- des," mais on espère qu'a partir du 15 Janvier toutes les commandes en retard auront été livrées. M. M. Brophy, Gains & Cie constatent que les affai- res ont été très bonnes dans la Puissance du Canada pendant l'année qui vient de s'achever. Certaios districts, notamment dans la Colombie Anglaise et dans l'ouest d'Ontario n'ont pas été aussi bien parta- gées pour des causes purement locales ; cependant, d'a- près les dernières nouvelles reçues de la Colombie Anglaise, la situation s'est sensiblement améliorée dans cette province. Les affaires ont été très bonnes dans le Manitoba cet automne, la récolte ayant été très abondante. Le mouvement des affaires pour le commerce des Fêtes a été très considérable ce qui se comprend par l'abon dance de l'argent actuellement en circulation. D'après les rapports reçus des divers correspondants étrangers de la maison, les marchés extérieurs des di- verses lignes de marchandises sèches, cotonnades, lai nages et soieries sont très fermes. La même observa- tion s'applique également au marché des cotonnades domestiques. M A. Racine & Cie nous disent que l'année qui vient de finir a été excellente a tous les points de vue Ou a eu à enregistrer que très peu de faillites, dans le commerce de marchandises sèches ; l'accroissement des affaires a été des plus forts ;le commerce des cam- pagnes a été surtout satisfaisant ; les cultivateurs sont tous en bonne situation par suite de la bonne vente de leurs produits. Le marché des marchandises sèches en général est très ferme. Actuellement la demande pour les tweeds et pour les étoffes à robes pour le commerce du Printemps 1902 est très, forte. La réunion mensuelle de l'Association des Mar- chands de Marchandises sèches en gros de Montréal a eu lieu le 7 janvier. M. Geo. B. Fraser, de la maison S. Greenshields, Son & Co a été choisi comme candidat pour représenter l'association dans le conseil du Board of Tra'lede Montréal. M. Jno. R. Weir, agent à Montréal de la Parisian Corset Co., de Québec, trouve que les affaires ont été très actives dernièrement. La demande se fait sur- tout sentir pour les corsets de taille moyenne à devant droit. M. M. Markus, de la Standard Umbrella Ce, nous informe que les deux modèles de parapluies actuelle- ment en vogue sont les " London Club " et le Queea Alexandra." Ce sont des parapluies assez minces, de longueur moyenne, avec poignée droite dont l'extré- mité est ornementé. MM. S. Greenshields, Son & Co. nous informent qu'ils sont très satisfaits du résultat du commerce de l'an dernier qui a été en augmentation très notable sur celui de l'année précédeate. Les paiements de l'année ont été excellents. Quant aux perspectives pour le commerce de 1902, elles sont des meilleures. Les marchés extérieurs des cotonncades et des lai- nages sont très fermes et ont un caractère de stabilité remarquable. Dans les costumes genre tailleur pour la saison'du printemps prochain, nous disent MM. Thomas May & Co., il n'y aura pas de très grands changements. Les manches japonaises et cloche paraissent être en faveur et bien qu'il soit quelque peu question pour les jupes de la forme habit pour le dos il n'est guère vraisem- blable que cette mode prenne quant à présent au pays. La plupart des jupes auront de larges volants avec garnitures vers le devant. La soie moirée promet d'être recherchée pour gar- nir les costumes et les jupes ; on en voit beaucoup actuellement à NewYork. Dans les jaquettes, on vendra très peu les manteaux courts, mais jouiront encore de la faveur principale- ment les longs ulsters et les waterproofs de même que les jaquettes de soie. Une grande nouveauté pour la prochaine saison sera le longulster en soie gros grain, en peau de soie ou en soieries moirées. Quant aux étoffes pour costumes, celles unies seront en demande, on en offre très peu en fantaisie Eu somme, il semblerait que nous aurons une très belle saison pour les costumes genre tailleur et les longs manteaux, aussi les marchands feraient-ils bien de mAGM NECKWMR C? Limited ÔF NECKWB^IR. • _ _ ; - f - ' . - . TXJL 00 .S ^ - oo ai a ce c c es es =J2 OiJ g 3 a; d-O S ii 3 ° u O u o 0 o - s 3 = •S Vous pouvez fabriquer 12 à 20 paires par Jour. GAGNE - PAIN Vous pouvez obtenir 10. 15 & 20c. par paire. MACHINE UNE COMPLETE MACHINE A TRICOTER DE FAMILLE A UN PRIX SPECIALEMENT BAS. UN BARGAIN adresse cREELHAN BROS. Boite 505. GEORGETOWN, Ont., Can. 131 La Royal Shoe Co., 1667 rue Notre-Dame, Montréal, offre au commerce des chaussures et aux marchands généraux des lignes complètes de chaussures pour hommes, femmes et enfants. L'as- sortiment de leurs chaussures est immense et comprend toutes les variétés depuis les chaussures de travail jusqu'aux chaussures fines. Les marchands de la campagne ne sont pas toujours bien assorti^ en articles de chapellerie pour dames et enfants de sorte que leur^ clientes achètent à la ville des tourmalines, etc., qu'il pourraient facilement leur fournir. Lia Bruce Mfg Co, de Toronto, offre au commerce un grand choix d'articles dans ce genre. Les fabricants de sous-vête'ments ne manquent pas, mais les spé- cialistes en sous-vêtements pour fehnmes et enfants sont plus rares. La Watson Manufacturing Co Ltd, de Paris, Ont. se recommande tout particulièrement dans Ja manufacture de ces articles spéciaux. Voir son annonce d'autre part pour la description de ces spécialités. Les affaires de MM. S. Greenshields Son & Co ont augmenté dans de telles proportions qu'ils viennent de s'assurer les services de quatre nouveaux voyagenrs MM. Duqueite, Napier, Urquhart et Russel. Les trois premiers de ces messieurs faisaient autrefois partie du personnel des voyageurs de la maison J. G. Mackenzie & Co. M. Chambers qui visite le commerce de Montréal dans les intérêts de la New York Silk Waist Co, »e fait un devoir de remer- cier les détailleurs de l'encouragement qu'ils lui ont donné et les informe qu'il a en main un assortiment complet de blouses nou- velles pour le commerce du printemps. La maison John Fisher, Son & Co. est représentée sur la route, dans la province de Québec, par les voyageurs suivants M. Le- mire visite le commerce canadien-français à Montréal ; M. Geo. Lamothe la ville de Québec et le district avoisinant ; M. Sansfa- çon la Beauce et M. Sutherland fait les cantons de l'Est. L'assortiment de la maison Wm Agnew comprend toutes les dernières nouveautés pour la saison du printemps notamment les tissus " Crépolines," les " Eoliennes " qui sont la grande mode à Paris et les tissus pure laine et soie. MM. Nerlich & Co, 301 rue St Jacques, Montréal, seront en position, d'ici à quelques jours, de prendre des ordres pour les articles à importer pour la saison d'hiver 1902-1903 comprenant des albums, des articles en celluloïd, des cadres pour photogra- phies et des articles en métal, tels que pendules en bron^.e et encriers, etc., etc. Les marchands savent combien il est difficile de se procurer des sous-vêtements de laine qui ne rétrécissent pas au lavage ; s'ils veulent n'avoir pas de reproches de leurs clients sous ce rapport, pourquoi n'aehèteraient-ils pas les sous-vêtements garantis irrétré- cissables de la marque " Ceetee " que la C. TurnbuU Co. de Galt annonce dans une autre page. La Galt Knitting Co, de Galt, Ont., prépare activement ses échantillons de sous-vêtements ouatés pour l'automne 1902 ; on peut s'attendre à voir le plus bel assortiment qu'on ait jamais produit dans cette ligne. Le commerce de détail fera bien de ne pas donner ses ordres en sous-vêtements avant d'avoir vu les échantillons de cette manufacture qui portent la marque "Tiger " bien et avantageusement connue. L'assortiment des soieries de la maison Kyle, Cheesbrough & Co, a été soigneusement acheté en Europe et comprend toutes les dernières nouveautés dans les variétés suivantes Soieries unies et de fantaisie, soies pongées, soies Pastels, taffetas et satins dans les nuances les plus nouvelles. Une issue pour un excès de stock. MM. Benning & Barsalou, de Montréal, viennent de terminer une saison des plus fructueuses. Ils ont dirigé la plupart des grosses ventes à l'encan de Montréal, telle que celle de la Canadian Rubber Co. et leurs ventes ont été suivies par les meilleurs ache- teurs de la campagne. Leurs débouchés pour toutes sortes de marchandises, marchandises sèches, vêtements, chaussures, n'ont pas d'égaux et les commerçants qui ont des surplus de stock ne peuvent mieux faire que de les confier à cette firme. Des avances libérales sont accordées. Ces messieurs donnent pour références la Banque de Montréal et la Banque d'Hochelaga. MM. S. Greenshields, Son & Co, rapportent de bonnes vente- pour le commerce du printemps dans leurs départements d'étoffer à robes. Toutes leurs marchandises sont d'un fini léger et soigné et se vendent facilement y compris les voiles, les crêpes de Chine, les mohairs, etc. Dans les couleurs ils conseillent les gris, les tans, le réséda, le turquoise, le bleu, avec le noir et le crème. Il y a une forte demande pour les brillantines noirs de 50c à $ la verge. Dans les soieries, les tamalines et les louisines vont forte- ment de l'avant. Nous croyons bien faire en recommandant à nos lecteurs qui désirent regarnir leurs stocks de claques, de s'adre-ser à la Royal Shoe Co., 1667 rue Notre Dame, Montréal ; ils y trouveront des jobs provenant des meilleures fabriques, Les machines à tricoter de famille de MM. Creelman Bros., de Georgetown, Ont., peuvent intéresser bon nombre de marchands, qu'ils ne manquent pas de voir sur une autre page l'annonce de cette maison. L'annonce de MM. John M. Garland, Son & Co, d'Ottawa, présente la reproduction exacte de leur vaste entrepôt de mar- chandises sèches. Ils viennent d'être obligés de prendre plus d'espace parce que les affaires augmentent et si leurs affaires prospèrent c'est qu'ils ont des prix qui tentent les acheteurs. En leur écrivant les détailleurs pourront s'en rendre compte. MM. Geo, H. Hees, Son & Co., annoncent des marchandises de " vente rapide qui laissent au détailleur de larges profits." Nos lecteurs qu'intéressent les stores pour châssis, les rideaux de den- telle, les étoffes d'ameublements, etc., feraient bien de visiter leurs entrepôts, 20, rue Ste-Hélène, Montréal, et de voir si ces marchandises les intéressent. La Strathcona Rubber Co, de Montréal déclare qu'elle a été la première et qu'en fait elle est encore la seule manufacture au Canada qui imperméabilise ses étoffes pour vêtements à l'épreuve de l'eau. C'est pourquoi elle peut mieux que toute autre garantir que ses vêtements sont absolument imperméables. Quant au genre, à la coupe, au fini et à la durée, ces vêtements sont insurpassables. Si vous voulez faire de bons profits sur une bonne chaussure lisez l'annonce d'autre part de la Campbell Shoe Co., de Québec. Cette annonce n'en dit pas long mais elle en dit beaucoup, ce qui est la chose essentielle. N'hésitez donc pas à écrire à cette maison qui vous offre des échantillons et se fera un plaisir de vous donner tous les renseigne- ments que vous pouvez désirer. La Corticelli Silk Company est connue de tout le commerce au- quel s'adresse Tissus et Nouveautés. Il n'y a donc pas lieu de parler de l'importance de ses deux manufactures et de ses entre- pôts dans les grandes villes du Canada et en Australie dont il est d'ailleurs question dans son annonce d'autre part. Mais e que beaucoup de nos lecteurs ignorent encore sans doute c'est que les articles produits par la Corticelii Silk Company peuvent rivaliser comme qualité avec les articles similaires importés et qu'ils sont meilleur marché. C'est en toute confiance que nos lecteurs peuvent acheter les produits qu'elle annonce d'autre part. La Dominion Oil Cloth Co, de Montréal a mis entre les mains des marchands de gros ses nouveaux échantillons pour la saison de printemps 1902 ; elle a de nouveaux et superbes dessins en prélarts pour plancher, tapis cirés pour tables, prélarts émaillés pour voi- tures, prélarts d'escalier et mattes, ainsi que des Burlaps décoratifs. Ce sont des valeurs insurpassables qu'on peut toujours se procurer sur place. MM. Daly & Morin, 32 rue St-Sulpice, Montréal, agents pour la Menzie Mfg Co., offrent au commerce des stores pour châssis, des pôles et garnitures de pôles, des toiles pour châssis etc. Ils ont également en mains des brosses, pinceaux et balais de toute sorte que le commerce trouvera avantage à acheter d'eux. Les peintures préparées de la marque D. & M. qu'ils vendent également sont garanties. Les marchands feraient bien de se mettre en relations avec cette maison qui se fera un plaisir de leur coter des prix. " Depuis qu'ils ont su que MM. Geo. H. Hees, Son & Co., 20 rue Ste-Hélène, Montréal, ont en stock, prêta à être livrés, au-delà de vingt mille paires de rideaux de dentelles, beaucoup de marchands qui importaient autrefois ces marchandises de vente rapide, ont trouvé qu'il était de leur intérêt d'acheter sur les lieux mêmes et d'avoir de promptes livraisons. Les belles fourrures ne se démodent jamais entière- ment, c'est à dire qu'alors même que leur vogue est un peu diminuée, une femme, si élégante qu'elle soit, ne cessera pas de les porter. Dans cette catégorie, nous pourrons ranger l'astra- chan et la loutre, si en faveur il y a quelques années, maintenant un peu délaissés. Aussi le renard bleu, suprêmement élégant, mais d'une fragilité qui en faisait un objet uniquement de grand luxe. Ils sont remplacés par l'bermine, d'un porter assez difficile et réservée plutôt aux toilettes du soir ou d'intérieur, et aux vêtements ; le chiochilla, qui s'emploie surtout en garnitures, comme complément d'une autre four- rure. Mais la zibeline semble avoir accaparé toutes les sympathies de nos élégantes. On l'emploie aussi bien en vêtements entiers, collets ou boléros, qu'en garni tures de toutes sortes. Et cela paraît juste, car cette belle fourrure joint à la beauté de son coloris si chaud, une solidité qui fait que lorsqu'on peut abor- der son prix élevé, on ne fait pas un mauvais place- mont. Si on le peut, je conseillerais donc sans hésiter la zibeline. Il faut compter environ deux mille francs pour un collet un peu long. Si ce taux est trop élevé, il y a une fourrure, moins belle certes, mais encore fort séduisante c'est le vison qui a presque la couleur el la finesse de la zibeline lorsqu'il est de belle qualité, et dont le prix est plus de moitié moindre. Fort solide aussi, c'est une de ces fourrures élé- gantes et pratiques qui peuvent tenter les femmes les plus raisonnables. Un collet de vison, doublé de satin crème bien soutenu, constitue un ravissant vêtement qu'on peut enrichir encore en plaçant à l'intérieur, de chaque côté des devants, deux pentes de dentelles an- ciennes, qui lorsque le collet sera ouvert, adouciront délicieusement la figure. Col Médicis bien entendu, car le Marceau et l'Aiglon, fort chics avec certains vêtements de drap sont fort laids en fourrures. Et combien moins chauds et douil- lets que les hauts cols d'où émergent si gracieusement les jolis visages. Chapeaux. Des fleurs de printemps et des fruits d'automne aux chapeaux d'hiver, ce n'est pas là une des moindres fantaisies de la mode actuelle. L'Art et la Mode con- sacre toute une chronique à cette originalité. Les chapeaux, cette année, sont de pures mer- veilles, et l'idée de mêler des fleurs au velours et au feutre est lout à fait reprise ; on y ajoute même des fruits, des fruits de printemps et d'été. Sur une toque de zibeline, bien retroussée à gauche, c'est tout un dessert préparé une pomme d'api à la peau rubi- conde, des noisettes dans leur jolie enveloppe verte, du raisin doré, vrai raisin de vendanges, et même du raisin de Malaga. Avouez que cela n'est pas banal, et qu'il faut être bien élégante et bien jolie pour oser semblable hardiesse. Des capelines d'une allure charmante sont entière- ment couvertes de tulle rose froncillé, avec, simple- ment sur les cheveux, un cordon de belles roses. Que de jolies toques qui ne sont qu'un plateau fleuri de roses ou de gardénias, à moitié cachés dans la verdure légère du capillaire ! On ne saurait tout raconter des jolies choses qu'on voit chez nos grandes modistes. On fait des peintures traitant la broderie à s'y méprendre. Par des empâte- ments, on obtient un relief qui a tout l'aspect d'une broderie. Ce sont, sur les bords d'une tricorne, d'énormes appliqués, comme de longs macarons, qui jouent l'émailj la broderie, le saxe. L'eôet de ces ornements est vraiment imprévu, et c'est à l'infini qu'on les renouvelle. Nous avons vu, chez la plus aimable et la plus habile de nos modistes, un chapeau de dentelle noire en forme de bonnet hollandais, avec, en guise d'é- pingles flamandes, quatre gros macarons de satin blanc décorés d'une peinture et rebrodés de cabo- chons ; le fond, en chantilly, reposait sur un croi- sillon lie barrettes en jais- bijouterie, piquant la den- telle de scintillements. Ajoutons que, si en général, les chapeaux descen- dent bas sur la nuque, il s'est cependant créé en ces dernières semaines, des formes Louis XV, relevées derrière, mais garnies d'un cache-peigne, formé par un nœud de velours ou de ruban, dont les pans sont quelquefois forts longs. Nous en avons vu un, fait d'une véritable écharpe en satin souple, terminée par un effilé, que la jolie femme coiffée de ce chapeau ramenait l'épaule. Modes pour les Garçonnets La Nouvelle Mode, dans ses Conseils de la Coutu- rière", s'occupe de l'habillement des garçonnets C'est à partir de trois ans qu'on commence à leur mettre des petites culottes. Ces culottes sont légère- ment boufifantes, juste de quoi ne pas gêner leurs petits mouvements, arrivant au-dessous du genou. Par- dessus on leur met une blouse russe ou genre russe. On peut faire la petite culotte en drap, la blouse en velours, ou tout le costume en drap. La petite blouse se fait à taille longue, et le bas arrive juste à la hauteur du genou ; on ne doit laisser dépasser la petite culotte que de 3 ou 4 centimètres. Oo peut aussi faire la blouse en écossais avec le pantalon uni. On fait la petite culotte de dessous avec boutonnières à la cein- ture, deux devant, une de chaque côté, deux dans le dos, correspondant à des boutons posés à un petit corset sorte de brassière en coutil, durci légèrement par des piqûres qui entourent le corps de l'enfant sans le serrer, et qui se boutonne derrière. Faire cette culotte assez juste des hanches pour que cela ne grossisse pas la silhouette de l'enfant, et retombant légèrement sur elle même à la jambe, pour laisser aux genoux toute leur liberté. On la double généralement de doublure fine, qu'on coupe aussi large et aussi longue que le dessus. Pour retenir l'ampleur aux genoux, il vaut mieux la monter sur un petit bracelet de tissu semblable de la longueur exacte du tour de la jambe et haute de 3 centimètres, qu'on boutonne en dehors de la jambe. Les blouses pour être gracieuses ne doivent pas être trop droites, et elles ne sont pas plus jolies quand elles sont seulement élargies par les deux coutures de des- sones les bras ; il vaut donc beaucoup mieux les cou- per avec le milieu du dos plat et deux coutures par- tuut du haut de l'épaule et descendant jusqu'à la cein- ture ; deux autres coutures correspondant aux épaules descendent le long des devants. Ces blouses peuvent se boutonner droit au milieu de devant ou croiser légèrement à ga-. che de 4 ou 5 centimètres au plus, cette fermeture croisée est beaucoup plus solide et moins grossissante que le bouton au milieu. On peut cacher ct> coutures par des straps piqués ou des plis creux qui s'arrêtent à la ceinture. Le col se fait géné- rait meot rond, petit, de la largeur d'un col ordinaire pour les enfants forts, plus larges, descendant Jusque sur l'épaule à la couture d'emmaucliure, pour les en- fants plus minces. Démission de M. Slessor A la dernière assemblée générale annuelle de la W. R. Brock Co., Ltd, de Toronto et Montréal, qui a eu lieu au bureau prin- cipal de Toronto M. James SIessor a offert sa démission comme directeur gérant de la maison de Ivlontréal. M. SIessor était dans le commerce des marchandises sèches au Canada depuis près d'un demi-siècle et personne plus que lui n'est tenu en haute estime. Pendant toute cette période, plus d'une crise avec les circonstances qui les accompagnent, sont survenues, mais M. SIessor a toujours surmonté les difficultés et payé 100 cents dans la piastre. Nous sommes certains qu'en offrant à M. SIessor dans sa retraite nos meilleurs souhaits de santé et de bon- heur nous nous faisons l'écho de ses amis si nombreux d'un bout à l'autre du pays. Dans son dernier voyage en Europe, M. SIessor est tombé dangereusement et soudainement malade, comme nous avons eu le regret de le dire à ce moment, et bien qu'il ait depuis recouvré la santé, il a cru que l'état de ses forces l'obligeait à un repos et en conséquence il a donné sa démission, comme nous venons de le dire. La Stag Dominion Hair Cloth Co, de Ste Catharines, Ont., manu- facture les tissus de crin en tous genres et pour tous les usages ; les marchands-tailleurs y trouveront les tissus crins qui leur conviennent. Par suite de son outillage le plus perfectionné qui existe, la manufacture de chaussures J. & T. Bell est en mesure de liver au commerce canadien des chaussures qui égalent ou qui, pour mieux dire, surpassent en élégance, durée et fini, celles produites par les manufactures les plus en renom des Etat-Unis. Un crédit pour le Canada. Les portières, rideaux ec dessus de meubles mercsrisés et nou- veaux que MM. Geo. H. Hees, Son & Co. manufacturent sur leurs métiers de Valleyfield, Qué., .sont un crédit pour les manufactures du Canada. De bons juges de ces articles mercerisés déclarent qu'ils sont égaux, sinon supérieurs, à tout ce qui existe sur le marché. La Menzie Mfg. Co. Limited, de Toronto, dont on verra l'an- nonce sur une autre page de ce numéro, fabrique un grand nombre d'articles d'ameublement, tels que stoi-es de châssis, pôle à rideaux, garnitures de pôles, épingles à rideaux, tirettes de stores, franges, . insertions, plaques d'escaliers, etc., etc., ainsi que des meubles d'art, des écrans etc. , etc. Cette manufacture désireuse de donner une plus grande exten- sion à son commerce dans la province de Québec attire l'attention des marchands sur les produits de .sa fabrication qui sont spéciale- ment destinés au commerce canadien. Les prix sont bas et per- mettent aux marchands de réaliser de bons profits sur des articles qui se vendent rapidement et donnent complète satisfaction à la clientèle. Nos lecteurs peuvent s'adresser en toute confince à la Menzie Mfg. Co. Limited, 80, Bay street, Toronto, qui leur fournira tous les renseignements et prix dont ils pourraient avoir besoin. La manufacture J. ER— VACHE CIREE Wax Upper 38 à 40 cts Ib. Grained Upper 12è à 14 cts le pied " 35 à 36 cts Ib. Pebble Grain de l'Ouest 11 à 12 cts le pied Québec 10 à 11 KID Braitilian Kid 22 à 3 cts le pied Patnas 18 à 25 cts Petropol 1! à 16 cts " China- 10 à 11 cts Tampico couleurs. . 23 cts CHROME BOX CALF No 1 H 22 cts No 1 M 18 à 20 cts No 1 L. M 16 il 18 cts Les numéros 2 se vendent suivant qualité. INDIA SHEKP — CANAItlAN NATITE Mens' Work A HJ à 9 cts le pied B 7è à 8 cts " No 2 6è a 7 cts Woniens' Work A 8 à 81 cts B 7 à 7Îct8 No 2 6] à 6è cts Les Cape and Australiens en Pickle saumure sont cotas de i ii }c. ca moins. BLACK GLAZED BITTONKLY A 7 cts le pied B 6ict8 No 2 r 6 cts " No 2 mixed 5i cts VACHE VERNIE Victoria 16 cts " C. B Québec 13 ii 14 cts ENAMKLS H. Victoria 22 cts Québec 14 à 14A ces Enamel français. . . , 45 à 48 cts " Chrome anglais 35 cts " Insids 25 cts " VEAU VERNI FRANÇAIS Toe Caps $12 00 à 13 50 la dz. Pour empeignes de femmes Dimensions petites. 18 00 à 22 00 moyennes 24 00 à 28 00 Pour empeignes d'hommes Dimensions moyennes $28 00 à 3J 00 grandes. . 32 OJ à 38 00 " VEAU CIRÉ Canadien Niagara 80 à 90 cts Ib. Autres qualités 75 à 80 " — — — — ^ fc.» nos Jinnoitceurs j Paoes Agneu iV' Ce, W 65 Bailey, W. Taylor 15 Baker Coy, Richard L 91 Beaver Rubber Clothinsî Co. Ltd 49 Bell, J. it T 119 Bennint; et Barsalou 130 Brock Co. Ltd, W. R 2, 07, 68. 69, 70 Brophy, Gains & Co 7, 8, 9, 10 Bruce Mfg Co 83 Cainbell Shoe Co 93 Canadiau Colored Cotton Co. Ltd. 43 Cauadiau iled Clothiiig Co. Ltd 99 Caulfeild, Underson Buriis .~5 .'averliill it 45 Chaleyer et Orkin 121 Clatwortiiy it Co 85 Corticelli Silk Mfg Co. Ltd 78 Creelnian Bros i;iO Currie, E. & S 115 Daly it Moriii 123 Des Maisons, J. P. A 43 Doniinirjii Button VV'orks 15 Doiiiiuiou Oil Cloth Co. Ltd 127 Dominion Suspender Co 75 Dundas Safety it Cliff Safety 99 Pages Eastern Clothing Co 43 Empire Carpet Co 99 Fellows & Co 101 Fisber, Son tt Co., John 15 Frank & Bryce Ltd 31 Gagnon & Caron 34 Galt Knitting Co. Ltd 31 Garland, Son &Co., John 109 Goulet & Garant 13 Greensbields, Son & Co., S 23, 24, 25, 26, 27, 28, 135, 136 Guelph Carjiet Mills Co. Ltd 17 Haniilton Cotton Cotton Co 99 Harris et Co-, Ltd 35 Hees Son et Co., Geo. H 57 Hudson Bay Knitting Co 125 Hutchison tt Ce, R. B 117 Kyle, Cheesbrough et Co 19-20-21 Lionais, Dr H 43 Lowndes Coniiany Ltd 86,87 McDoiigall et Co, A 121 McDougall, W. A 59 McKinnon Coy Ltd, S. F 79 MacDonald et Co, John 77 May et Co, Thos 63 Meiizie Mfg Co Ltd 107 Montréal Waterproof Clothing Coy ..3, 37 Morin & Cie, A. 0 91 Morton Company Ltd 83 Pao Nerlich et Co 110 New Tdea Pattern Co 51 New York Silk Waist Mfg. Co 83 Niagara Neckwear Co 129 Nisbet et Auld 95-96, 97, 98 Parisian Corset Co 117 Perrin Frères, et Cie 61 Phillips et Wrinch 81 Racine et Cie, A, 113 Robinson James 103 Royal Paper Box Co 117 Royal Shoe Co 75 Saxe et Sons, M 89 Slingsby Mfg Co Ltd 39 Stag Dominion Hair Cloth Co 43 Standard Umbrella Co 111 Stewart, Allan et Lemaistre 53 Storey et Son, W. H 61 Stratford Woollen Mills 43 Stratbcona Rubber Co " 76 Trancheinontagne, C. X 41 TurnbuU Co of Galt Ltd 47 Victor Mfg Coy 33, 105 Watson Mfg Co Ltd 35 Wilkes, Westwood et Co 75 Wilkins, Robert C 117 Wyld-Darling Co Ltd 73 s. mmm S0N4 C!' MONTREAL. Printemps 1902 Les meilleures valeurs dans toutes les lignes de Marchandises Sèches pour la saison qui vient, se trouvent en stock cliez nous. 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Le roi, très préoccupé de la prospérité de l'industrie française, établit la nou- velle manufacture sur les bords de la Seine, à Chaillot, dans une ancienne fabrique de savon qui transmit son nom à l'atelier de Pierre Dupont. C'est à cette circons- tance toute fortuite que les tapis dits de Savonnerie doivent la dénomination qui sert encore à les désigner. La manufacture de tapis, façon du Levant, resta dans .son premier domicile jusqu'en 1826. A cette date, elle fut réunie aux Gobelins, et les métiers de tapis vinrent occuper les ateliers devenus libres par le départ des basse- C'est par suite de ces modifications que la mai- son des Gobelins s'occupe aujourd'hui de deux fabrica- tions complètement distinctes celle des tapisseries de haute lisse et celle des tapis genre Savonnerie. La haute lisse n'est plus guère en usage aujourd'hui Gobelins. Elle n'a jamais été pratiquée à Beauvais, et elle est universellement abandonnée dans les centres industriels qui travaillent pour le commerce, On s'accorde généralement à reconnaître une supé- riorité marquée aux travaux exécutés sur le métier vertical ou de haute lisse. L'exécution est plus lente et aussi plus correcte, en raison de la position du métier. Il convient toutefois de reconnaître que les personnes compétentes ne distinguent qu'avec peine les produits de la haute lisse des œuvres de basse lissç. Un fait incon- testable, c'est que les ouvrages de Beauvais sont plus fins que ceux des Gobelins ; ils comportent un plus grand nombre de fils de chaîne au centimètre ; la laine et la soie employées sont sensiblement plus Leur destination d'ailleurs explique cette différence. Beauvais travaille surtout à des garnitures de sièges, de canapés, d'écrans, de paravents, ou à des panneaux de dimension restreinte. Ses tapissiers, tout à fait supérieurs dans l'interprétation des fleurs, des feuillages, des ornements, se risquent rarement à copier la figure humaine et le nu. Aux Gobelins sont exclusivement réservés les vastes panneaux décoratifs à personnages. Or, pour couvrir une surface de vingt ou trente mètres carrés, il n'est pas besoin d'un travail aussi minutieux que pour peindre un bouquet de fleurs sur un sièg> ou un dossier de fauteuil. Ainsi, les deux manufacrure ont un domaine différent et bien délimité ; il n'est donc pas surprenant que les procédés d'exécution ne soient pas les mêmes. Ceci posé, arrêtons-nous un moment devant le premier métier. On a commencé une pièce, mesurant six mètres de long sur quatre de hauteur, d'après un modèle de M. Jean-Paul Laurens. La tapisserie étant destinée à la future salle de travail des archives nationales, l'artiste a choisi pour sujet de sa composition le débnt d'un Tournoi au moyen âge. Nul autre sujet ne convenait mieux pour caractérisrr la chevalerie qui nous apparaît comme l'expression la plus parfaite de la civilisation, des temps antérieurs à la Le grand dépôt historique des Archives de France contenanf les documents les plus - anciens de l'histoire nationale, on devait emprunter au moyen âge plutôt qu'aux temps modernes les éléments de la scène qui allait en quelque sorte offrir comme la symthèse de l'histoire nationale de France. Le tapissier est assis derrière le métier afin d'avoir à sa portée les navettes, appelées ici broches, chargées des différentes couleurs dont se composera le tissu. Le jour vient d'en haut pour ne pas fatiguer les yeux du tra- vailleur. Le modèle est dressé derrière lui, faute de pouvoir ti'ouver place ailleurs. Ainsi le pendant son travail ne voit ni le modèle qu'il copie, ni le tissu qu'il exécute ; double embarras auquel on n'a pas trouvé jusqu'ici de remède complètement satisfaisant. La première opération, après le montge du métier, con- siste à retracer sur un calque fidèle les lignes exactes des contours, avec indication, au moyen de traits convention- nels, des lumières, des demi-teintes et des ombres. Le calque est reporté sur la chaîne par des procédés très rudimentaires. Encore faut-il qu'il soit d'une précision et d'une fidélité absolues ; car cette première opération a une influence capitale sur le succès de l'œuvre. Comme le travailleur assis derrière le métier ne voit pas le tissu au cours de l'exécution, pour ne pas être obligé de se déranger continuellement quand il veut se rendre compte du travail, il passe une petite glace entre les fils de la chaîne, ce qui lui permet de s'assurer, aussi souvent qu'il est nécessaire, de la régularité du tissu et de la conformité de la copie à l'original. Par ces sim- ples indications, on juge déjà de la difficulté du tissage de haute lisse. On conçoit, par suite, qu'une longue pratique soit pour posséder toutes les res- sources de la technique. Si deux ans suffisent à un apprenti pour acquérir les principes essentiels qui lui permettent de travailler aux parties accessoires, il ne faut pas moins de douze ou 4 quinze années de pratique pour denir un tapissier émé- rite. Encore, ici comme partout, la différence d'aptitu- des, sensible dès la période d'apprentissage, deviendra t- elle de plus en plus mai'quée après un long exercice. Jadis, les plue habiles travailleurs, qu'on désignait sous le titre de tapissiers de tête, avaient le monopole exclusif des figures et des nus. Les autres passaient leur vie à copier les accessoires, les ornements, les dra- peries, les fonds, les feuillages, etc. Une pai'eille divi- sion n'est plus possible aujourd'hui ; on habitue peu à peu les jeunes gens à exécuter les têtes et les chairs aussi bien que les accessoires. Mais le tapissier vraiment ar- tiste, celui qui soit dessiner, qui a le sentiment de la cou- leur, qui voit juste, aura toujours, quoi qu'on fasse, une supériorité notable sur ses collègues. Aussi, la production annuelie des travailleurs est-elle essentiellement variable. Tout en tenant compte des diflTérences d'ouvrages, tandis qu'un tisseur très adroit atteindra une production de 2m, 50 et dépassera même 3m, 50 par année, son voisin ne pourra pas terminer un mètre de tapisserie dans ses douze mois. Depuis quelques années, la production moyenne s'est sensiblement élevée. Récemment encore, un atelier de de vingt- huit à trente tapissiers n'arrivait qu'à un total annuel de 18 20 mètres ; or la production atteint et dépasse aujourd'hui 50 mètres avec une quarantaine de tapissiers, soit une moyenne de Im, 25 par tête. Malheureusement, l'organisation de la manufacture ne permet pas de récompenser chacun selon son mérite. Les .sont des employe's ayant un traitement fixe, augmentable à l'ancienneté, les primes de travail accordées aux plus diligents restent impuissantes à cor- riger des inégalités parfois choquantes. Bien qu'ils aient été notablement relevés, depuis une trentaine d'années, les traitements sont encore des plus modiques. Maguère, l'apprenti ne recevait 900 ou 1,000 francs S180 à $200 par an qu'après cinq ou six années de travail, et à vingt-deux ou ving-trois ans seulement. Les plus favoi-isés parrais les vétérans ne dépassaient guère un traitement de 2,000 francs 400. Aujourd'hui les traitements de début sont de 1200 francs 240 et peuvent atteindre 3,300 francs S660 pour les artistes tapissiers, 4,000 francs $800 pour les sous-chefs et 5,000 1000 pour les chefs. C'est encore bien peu sans doute si l'on compare ces chiffres modiques aux émoluments attribués aux dessi- nateurs habiles dans les grandes maisons industrielles. Cette infériorité, constatée à diverses par les rapporteurs du budget de la manufacture, est compensée, dans une certaine mesure, par l'assurance d'une pension de retrarée après l'âge de soixante ans. Le sort des employés des Gobelins se trouve encore amélioré par la jouissance gratuite d'un logement et d'un jardin. L'honneur d'appartenir à une institution dont la réputation est universelle compte aussi pour quelque chose. Certaines familles se sont perpétuées aux Gobelins pendant plusieurs générations; quelques-unes sont res- tées attachées à la manufacture pendant un siècle et demi et davantage. Un des exemples les plus remarquables de cette tradi- tion est celui de la famille Duruy. Le père de l'illustre ministre de l'instruction publique exen-a longtemps les fonctions de chef de l'atelier de haute lisse. Or l'établis- sement de cette dynastie aux Gobelins remonterait aux premières années du XVIITe siècle. Ses derniers repré- sentants viennent de quitter la maison récemment. Les métiers de haute lisse sont au nombre de douze ; leur largeur varie de 1 mètre à 7m. 50. Rarement la hau- teur d'une tapisserie dépasse 3 ou 4 mètres; aussi peut-on souvent placer plusieurs pièces différentes sur le même métier. Les deux ateliers ouverts au public portent le nom d'atelier de Berry et d'atelier du Nord. Le premier con- tient trois métiers ; le second huit. L'atelier dit du Nord occupe encore l'emplacement où travaillait Jans, le plus fameux maître tapissier du temps de Louis XIV. Plu- sieurs fois remanié, il n'a jamais été déplacé, ni recons- truit de fond en comble ; cela se voit de reste. On ne manquerait pas aujourd'hui de lui donner plus de lar- geur et de lumière. Au rez-de-chaussée de la dernière cour, du côté des jardins, dans l'ancien atelier du maître tapissier de basse lisse Jean Delacroix, travaillent les derniers représen- tants de l'art pratiqué pendant plus de deux siècles à la savonnerie Chaillot. Sous la monarchie de juillet, le tapis a occupé cin- quante artisans. Leur nombre se trouve maintenant réduit à douze. Aussi un des ateliers est-il fermé et .sert-il maintenant de salle d'exposition pour les ouvrages modernes. Deux métiers suffisent à occuper les derniers travaillours les tapis en cours d'exécution, d'après le modèle de M. Libert, sont destinés aux salons du palais de l'Elysée. Si un bon modèle de tapisserie est chose rare de notre temps, il est plus peut-être de trouver une combinaison satisfaisante de dessin et de couleur pour le tapis. Eo cette matière, les orientaux sont nos maîtres. A vouloir les imiter, on risque de leur rester inférieur. D'autre part, les ressources du dessinatsur sont des plus limitées ; le tapis étant destiné à recouvrir un parquet ou un dallage ne doit pas présenter d'épaisseurs, de reliefs, la figure humaine, les animaux, les attributs lui sont interdits. Il serait déplaisant de déposer le pied sur des femmes, des enfants, des cuirasses ou des drapeaux, même sur des fleurs se rapprochant trop de la nature. Le décorateur doit donc se borner à l'emploi d'un potit nombre de couleurs formant comme une! sorte de mosaïque. C'est le genre de décoration que les Orien- taux, les Persans surtout, ont employé avec un art supérieur. A l'aide de ressoux'ces très limitée ils ont su produire des chefs-d'œuvre d'éclat et d'harmonie. Mais ils seraient bien embarrassés aujourd'hui pour égaler les merveilles de leurs anciens artisans, la décadence, qui a si profondément atteint toutes les industries somptuaires depuis qu'on leur demande du bon marché avant tout, a gagné les grands centres orientaux de fabrication de tapis. Les détestables couleurs que la chimie a su tirer de la houille ont pénétré, comme une contagion mor- telle, dans toute l'Asie, et aucun pays n'échappe pins aux funestes conséquences de nos découvertes scienti- fiques, Raison de plus pour conserver dans l'atelier de tein- ture des Gobelins les vieilles traditions et les belles couleurs en usage depuis les temps les plus reculés la cochenille et la garance pour les rouges; la gaude pour les jaunes; l'indigo pour les bleus. Les tons fournis par l'indigo laissent seuls à désirer. L'inventeur [ui doterait la teintures des laines et des soies d'un beau bleu, écla- tant, solide, aurait rendu le plus signalé service à l'iu- 5 ïarcliandises que le Coininerce des Iodes doit ayoir.^Deiitelles et iariiitnres de Haute Classe. Les GHapeaux de Printemps des meilleures Modistes sont GARNIS DE DENTELLES. Nous avons en Stock un grand nombre de lignes de l^elles DENTELLES NOUVELLES, de Nottingham, Plauen, Saint-Gall et Calais, pour Garnitures de Chapeaux, Cols et Cravates, et toutes sortes de Sous-Vêtements. NOUS VENONS DE METTRE EN STOCK! 6 caisses de Galons-Dentelles Blancs et Paris/' Les tout derniers dessins. Nous avons de très jolie Broderie de IMauen, de Galons Nouveautés et de *' Allovers " brodés, aussi du Cachemire crème brodé de soie, avec bordures assorties. En " Allovers " de dentelle, bordures, insertions et garnitures, les nuances sont le noir, le blanc et le " Paris." Cette Saison sera une BONNE SAISON POUR LES RUBANS. Le ruban sera porté sur à peu près tous les Vêtements de Printemps et d'Eté. Ruban pour le cou, ruban passé dans les " Allovers " de Dentelle et les Garnitures. Ruban sur le Gilet, Ruban sur les Jupes. 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Chevreul à la suite de longues études, offre sans doute de réels avantages en permettant de classer les magasins de laines et de soies d'après une méthode rigoureuse. Mais elle ne pouvait contribuer au perfec- tionnement de l'art de la tapisserie. En mettant à la portée des travailleurs des ressources inconnus à leurs devanciers, elle leur a fait perdre la franchise d'un travail obtenn avec un petit nombre de to Js, et les a déshabitués de chercher à suppléer à l'insuffisance de leur palette par d'ingénieux mélanges. Il n'est que temps de réagir contre l'abus de la dégra- dation des tons et contre la mollesse dans l'exécution qui en fut la conséquence. Tout le monde s'accorde au- jousd'hui sur la nécessité de revenir aux vrais principes, à ceux de la fin du XVe siècle ; mais ce n'est pas tout de savoir ce qu'il faut faire quand on a perdu depuis si longtemps l'habitude d'un travail franc, simple et vigoureux. L'atelier des teintures des Gobelins travaille non seu- lement pour la manufacture parisienne, mais aussi pour l'atelier de Bauvais. Il reçoit chaque année deux ou trois cents kilos de laine et de soie. Le nombre des tons différents qui lui sont demandés est bien plus élevé, car, souvent, chacune des couleufs ne compte qur pour quel- ques centaines de grammes. Il serait impossible d'obte- nir de l'industrie privée des gammes de vingt tons et davantage par dégradations insensibles. La teinture est placée sous la direction d'un chimiste éminent. Un laboratoire de recherches, illustré par les longs travaux de M. Chevreul, est joint à l'atelier. Les couleurs nouvelles sont toujours éprouvées avant d'être mises en usage. Si elles n'offrrnt pas toutes les qualités de solidité requises, elles sont impitoyablement bannies de la manufacture. Ees Gobelins renferment encore plusieurs services accessoires dont il convient de dire quelques mots. L'atelier de rentraiture occupe surtout des femmes. Toutes les tapisseries terminées y viennent à tour de rôle pour les coutures destinées à fermer ce qu'on appelle les relais. Ce travail, long et délicat, exige parfois plu- sieurs mois, G'est là aussi qu'on répare les vieilles ten- tures usées ou déchirées. Depuis que la tapisserie a trouvé dans le public un regain de faveur, la réparation ou la rentraiture des tentures anciennes a fait de srrands progràs. L'atelier des Gobelins ne se borne pas à remet- tre en état les pièces qui sont la propriété de la manu- facture. Elle vient de réparer un des panneaux de l'His- toire de Saint-Rémy, appartenant à l'église du Reims. Les dix morceaux de cette suite fameuse doivent succes- sivement passer par les mains des ouvriàres de la mai- son. L'école des Gobelins existe depuis l'organisation défi- nitive de la manufacture par Colbert. Elle comprend des cours de dessin et une école technique de tapisserie. Les jeunes gens re!ms élèves tapissiers après concours restent deux ans dans l'école de tapisserie où ils ap- prennent les éléments de la technique. Ils ne passent à l'atelier de haute lisse qu'après un épreuve sérieuse constatant leur habilité. Deux cours de dessin, d'après la bosse et la nature, embrassent toutes les études nécessaires aux tapissiers le cours élémentaire admet les enfants du quartier ; le cours supérieur est exclusivement, féserué fiu personnel de la maison et permet aux apprentis travaillant déjà sur les métiers de haute lisse ou de tapis de se perfec- tionner dans l'étude du médèle vivant, de la fleur et de la composition. Ainsi, la manufacture, depuis plus de deux siècles, grâce à sa forte organisation, a pu se suffire à elle-même, et trionpher de toutes les vicissitude. Elle est le der- nier refuge d'un des arts somptuaires les plus magni- fiqnes qui a jeté ici son plus vif éclat. Elle a une répu- tation universelle, .suffisament attestée par les trente mille étrangers qui lui rendent visite chaque année. Si elle n'a plus de palais à décorer, elle doit contribuer dans une large mesure à l'embellissement de nos édifices pu- publics, à Paris et en vrovince. Enfin, en attendant la reconnaissance de la tapisserie que nos descendants ver- ront peut-être bientôt, elle garde précieusement les grandes traditions d'un passé plorieux et se tient tou- jours prête à répandre dans les centres de production les exemples et enseignements. Jules Guiffrey. M. Wni. Kissock, de la maison Caverhill S Kissock, a passé plusieurs jours à New- York dans la deuxième semaine de février. A leur ouverture de modes, qui aura lieu au commencement de la première semaine du mois de Mars, MM. S. F. Me Kinnon & Co Ltd exhilieront des chapeaux garnis faits par les meilleures mai- sons de Paris et de New-York. A l'occasion de l'ouverture des modes du Printemps, qui aura lieu au commencement de la première semaine de Mars, MM. Chaleyer & Orkin présenteront au commerce des Modes un crand nombre de chapeaux importés provenant de Paris. Ces chapeaux ont été choisis par M. Chaleyer, un des associés de la maison, qui est actuellement à Paris. La W. R. Brock Co Ltée , Montréal, offre toutes les dernières nouveautés en Rubans, Dentelles et Broderies. Ces trois lii^nes seront les lignes en vogue pour la prochaine saison d'été. Les or- dres [ui ue seront pas placés de bonne heure dans l'une ou l'autre de ces trois lignes pourront être difUcilement remplis plus tard car les manufactures sont actuellement toutes surchargées de comman- des. MM. J. P. A. des Trois-Maisons & Cie exhiberont à l'occasion de l'ouverture des modes du Printemps lon en soie on en .•attcen de eliex \ erliill S K issaek A dentelle est à la mode ; elle sera beau- coup employée ce printemps et cet été, sous toutes les formes, en vraies den- telles et en imitations. Il y a si peu de différence apparente entre la vraie den- telle et l'imitation que, le bon marché relatif de cette dernière, détermine nos élégantes à employer couramment l'imitation. Quelle est donc la différence entre la vraie dentelle et l'imitation ? C'est que la vraie est en fil, tandis que l'autre est en coton que la vraie est faite à la main au lieu d'être fabriquée au métier, ce qui se voit parfaitement par la régularité de son réseau et de ses tleurs. Le nom des dentelles, leur point, leurs dessins varient suivant le lieu de leur production. La dentelle de Flandre, dite aussi de Bruxelles, exige pour sa fabrication le concours de trois ouvrières ; l'une exécute le fond ou réseau servant de support, une autre fait la fleur au fuseau, une troisième s'en empare et la brode en l'attachant au fond à l'aide d'un cordonnet fin et régulier. La dentelle dite de Matines, contrairement à celle de Bruxelles, se fabrique tout d'une pièce au fuseau. Les contours de ses fleurs ou rinceaux sont circonscrits par un fil posé à plat. La dentelle de Valenciennes se rapproche beaucoup de celle de Malines, avec laquelle on pourrait même la confondre, si les mailles en losange de son réseau n'étaient là pour en révéler la véritable origine. Le point d'Alençon, dit aussi point de Venise, ou point Colhert, peu fabriqué de nos jours, a ses fleurs entièrement faites à l'aiguille. La véritable dentelle de Chantilly, toujours très recherchée, est de couleur noire. La régularité ou l'irrégularité de son réseau est là pour indiquer si elle a été faite au métier ou à la main. La dentelle de Chantilly, de même que la blonde, lorsqu'elle est noire, sied à ravir aux femmes brunes. Rien n'encadre mieux une jolie tête blonde que les flots vaporeux d'une dentelle blanche. Les valenciennes semblent devoir dominer ce prin- temps et tout fait augurer une consommation énorme de dentelles pour garnitures, bandes, bordures, applications etc.; c'est à tel point que certains gros acheteurs ont es-sayé d'accaparer des genres déterminés. En attendant, la mode trouve à la dentelle quantité d'emplois, soit comme garnitures, soit comme accessoires de toilette. On parle de costumes entièrement composés de den- telle, avec mantelets en dentelle à^endosser pardessus et chapeaux garnis de dentelles, sans compter le parasol également recouvert de dentelle. La toute dernière nouveauté de Paris est un long pardessus Pompadour, recouvert de dentelle et garni de dentelle. Lçs femmes chics porteront des peignoirs de dentelle d'Irlande, de Russie, de Chantilly ou de Calais. Les dentelles de Saint-Gall dans les allovers et quel- ques articles de Lyon qui sont en réalité des dentelles du type grenadines — ces derniers articles de haut prix — feront la joie des élégantes. "1 L'augmentation de nos affaires dans le district de Québec nous oblige à y ouvrir une succursale, à ^ l^a^ngle des rues du Pont et St-Joseph, St-Roch. ^L'inauguration en aura lieu le 1er Avril prochain.^ ïïmssKD! DRAPERIES ET FOURNITURES POUR TAILLEURS est au grand complet, pour la saison du PRINTEMPS, en CANEVAS, DRAPS ITALIENS, DOUBLURES DE MANCHES, CRIN, SOIES ASSORTIES, Etc. r Nous avons CROISÉS, CHEVIOTS, SERGES, le plus beau VECUNAS BLEUS ET NOIRS, choix de FLANELLES et DRAPERIES RAYEES DE HALIFAX, POUR COSTUMES D'ETE, TWEEDS ET WORSTEDS CANADIENS. 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Et maintenant volants, d'appliqués, de bandes ou d'entre-deux inser- toutes les manches sont plissées ou froncées au haut du tions. bras pour, un peu plus bas que la saignée, s'épanouir en Les chapeaux de printemps de provenance parisienne, un large bouffant resserré au poignet, s'il s'agit de ceux élaborés par les premières modistes, sont garnis à blouses et de corsages d'étoffe légère, ou se terminer, s'il profusion de dentelles. La dentelle de Calais semble, s'agit de robes d'intérieur et de vêtements en manches chez elle, avoir la préférence, bien qu'en certains quar- pagodes ou en manches à la juive. Si bien qu'on pour- tiers on emploie volontiers l'article suisse de provenance rait presque prendre une manche d'autrefois, et la monter de Saint-Gall ou le produit saxon de Plauen. en mettant le haut en bas ! Est-ce plus joli ? C'est autre Comme tout le fait prévoir le parasol de dentelle et c'est la mode, mode que nous n'avons pas inventée, aura de la vogue cet été. d'ailleurs, car en cherchant bien on pourrait retrouver — sa ligne générale dans les tableaux de quelques primitifs flamands. LES MANCHES Mode mélangée aussi puisqu'on voit des manches cou- lissées très serrées jusqu'au coude pour former un énorme Un des changements les plus appréciables dans la ballon comme en portaient les héroïnes de la Vie de toilette actuelle, sans contredit, est la forme des manches. Bohême, et que, d'autre part, on revient pour les manches Il y a quelque dix ans, elles étaient énormes, aussi volu- de soirée aux jabots de dentelles et aux noeuds de ru- mineuses que le buste entier, puisque j'ai vu trouver une bans dont on se parait sous Louis XV. Les manches des blouse pour mettre sous un manteau dans des bouffants grandes vestes en ont aussi le parement, de robe de bal ! Elles étaient aussi très hautes, puis sont Donc un grand électisme dans la mode, une grande descendues peu à peu, tout en diminuant sans cesse leur latitude laissée à ses fidàles tout en restant dans cette ampleur. Lorsqu'elles sont arrivées à rien, et que l'épaule note générale faire très plat le haut de la manche, pla- a été entièrement dégagée, il a bien fallu trouver autre cer toutes les garnitures au bas. * /.es vignettes ci-contrc représentent une créiitionahsoUimcnt nouvelle dans les cravates. C'est la " Seamless Impérial ' dessinée et imixginée par l'artiste en cravates nmârienin de la Niagara Neckwear Co. Elle est la seule cravate Impérial parfaite qu'on aitjaniais établie, elle peut être nouée également comme la cravate Ascot. Les acheteurs de cravates qui suivent le progris peuvent d'un coup d'œil en reconnaître l'originalité et la perfection quand les voyageurs leur montre cette cravate. Les tissus de soie employés à leur confection sont de dessins originaux et exclusifs. Crystaline avec Rayures ù rayons croisés a le fond à effet glacé, ce qui est tout nouveau. Le plus beau tissu qu'on ait Jamais mis sur le marché est A effet de Chaîne Imprimée et sera tr!>s recherché par les acheteurs progressifs pour le commerce de Printemps et d'Été. Les deux sortes de tissus ei-deiisus valent la peine d'être examinés. OUVERTURE D£§ MODES Printemps 1902. DERNIERES CREATIONS DES Chapeaux Modèles Français, Anglais et Américains EXPOSITION DE TOUTES LES DERNIERES NOUVEAUTES EN ARTICLES DE MODES Lundi, Mardi et flercredi Les 3. 4 61 5 Mars ei les jours suivants. Ohaleyer & OrMn 1851 rue Notre-Dame, MONTREAL. N. B. — Le commerce seul est invité. ....iiiiiiimiiiiiiiiiiiii,. 22 ŒWf TAPIS 1 Les tapis étaient connus bien avant 1ère chrétienne, leur emploi remontant aux époques les plus reculées de l'antiquité. Dans les âges primitifs, l'homme se servait de la peau des bêtes, pour recouvrir le sol rug[ueux et accidenté de sa demeure. Les Babyloniens étaient renom- més par la beauté de leur tapis et avaient introduit dans ces derniers de savantes ornementations. Cet art fut transmis par eux aux Persans et aux peuples de l'Inde, et se répandit bientôt en Asie, dans l'Europe orientale et, après la Renaissance, en Angleterre et en France. Parmi les Orientaux, la fabrication des lapis a une signification bien plus profonde que celle d'un simple commerce. Cette industrie associée, chez eux, à leurs coutumes, leurs légendes, leurs traditions, leur culte. Aux Indes, des motifs sont transrais d'une génération à l'autre de tisseurs, et, en Perse et eu Turquie, le carac- tère sacerdotal du tapis est proéminent, comme, à l'ori- gine, il était fait pour orner les temples du culte ou pour honorer la visite de quelque grand personnage. Aujour- d'hui même, quelques formes et quelques motifs sont réservés pour la prière. Ils peuvent être de n'importe quelle couleur ou de n'importe quelle texture, mais le dessin doit montrer une arche pour représenter la porte d'une mosquée. Quelquefois, trois médaillons s'y trou- vent ajoutés, l'un pour la tête du fidèle, les deux autres pour ses mains. Des familles entières travaillent sur les grands tapis, dont les plus beaux exigent des années de labeur. Pour se faire une idée approximative du travail accompli, il suffit d'apprendre que, dans un mètre de fin tissage, notamment de Perse, il se trouve de deux à trois cent mille points. Les teintures végétales employées en Perse prêtent aux tapis de ce pa3^s un lustre inimitable, et leur assurent une grande durabilité. Aussi ces qualités sont si bien reconnues qu'un édit impérial fut promulgué l'année dernière, interdisant l'emploi des teintures miné- rales. En achetant des tapis l'on est naturellement porté à considérer les parquets qu'ils doivent recouvrir. Lors- qu'ils sont en mauvais état, on peut en dissimuler les imperfections sous des placages finis avec des bordures multicolores ou sombres et unies. Comme un tapis de prix est sensé durer très long- temps, il est indispensable que, dans son choix, l'on con- sidère son origine en même temps que l'emploi auquel on le destine. Bien qu'il soit impossible de se rappeler la longue liste des noms orientaux, dont quelques-uns même sont fabriqués par des marchands de mauvaise foi, une classification générale est facile à retenir. En dehors des tapis des Indes, il y a quatre grands groupes orientaux ce sont les tapis caucasiens, turcs, persans et turkomans. La France, l'Allemagne et l'Ecosse contribuent aussi à la fabrication des tapis. Les tapis d'Aubusson, qui appa- rurent cil 1669, ont retenu leur vogue pour certains styles d'ameublement. Les tapis de la Savonnerie sont superbes, avec un fini velouté incomparable. Les tapis berlinois et écossais sont des produits mo- dernes, faits sur commande en grandeurs et en couleurs spéciales. L'Amérique, avec ses tapis indiens, peut être rangée parmi les pays qui se distinguent dans cette industrie. Chaque année, l'on apprécie davantage le travail des Indiens. La race navaho produit les meilleurs exemples de tapis, ayant, dit-on, appris le secret de la manufac- ture des Pueblos. Les tapis de coton japonais sont très jolis, mais assez peu durables. Les tapis de coton Dhurrie sont d'un dessin original et d'une couleur frappante. En commençant par le hall, l'on trouve un grand choix de tapis d'Orient, turkomans aux couleurs riches et sobres, à laine longue ; le salon peut avoir nn tapis de laine de Berlin, recouvrant tout le parquet, et pouvant être de nuance claire avec bordure sombre. Les tapis persans, avec dessins de fleurs sur fond de crème, seront appropriés au salon ; mais si ce dernier est meublé dans le style Louis XIV, Louis XV ou Louis XVI, un tapis d'Aubusson ou de la Savonnerie pourra être employé ; un tapis des Indes, aux tons clairs, serait également désirable. Pour la biblothèque, les tapis que l'on peut choisir sont légion ; car, n'importe quel petit tapis de la famille caucasienne, — Daghestan, Derbend, Kabistan, Tsitski, Circasien, ou le tapis soumack, plus léger, est approprié à cet usage. Un grand tapis Feraghan persan avec son motif caractéristique se répétant partout, sera idéal pour la salle à manger. Les remplaçants bon marché sont les tapis américains d'Axminster et de Wilton, et les tapis en carpette de Bruxelles. *** M. H. Duverger, de la maison Geo. H. Hees, Son &; Co., nous dit que les affaires sont toujours satisfaisantes ; il y a tout lieu a s'attendre à une bonne prise d'ordres pour le commerce du printemps. M. Duverger constate avec plaisir que les étoffes d'ameublements produites par la manufacture de Valleyfield, de la maison Geo. H. Hees, Son & Co., entrent de plus en plus dans la faveur populaire et cela a un tel point que la production de la fabrique a presqu'augmenté du double pendant la der- nière année. *** Chez M. Wm Taylor Bailey, on nous informe que le commerce du printemps s'annonce bien. Les tissus en velours pour ameublements se vendent bien, ainsi que les moquettes. Le nouveau tissu pour ameublement "Verdure" se vend très bien. La demande pour les blinds est également très sou- tenue. *** Nous rappelons à nos lecteurs que le département des tapis et prélarts de la maison Alph. Racine Cie, est sans contredit un des mieux fourni de notre ville. La maison donne une attention toute spéciale à cette marchandise. Elle en achète de fortes quan- tités, ce qui lui permet de coter des prix spéciaux. L'assortiment comprend une variétéinfinie de tapis Tapestry, Bruxelles, ainsi que de tapis bon marché en " Hemp." Les prélarts offerts sont ou importées, ou de manufacture cana- dienne et les prix auxquels ils sont marqués défient la concurrence. On trouvera également dans ce département un choix très grand de rideaux en net et dentelle. . En écrivant à nos annonceurs, donnez crédit à. TISSUS ET NOUVEAUTÉS de vos renseignements. 23 Mes Voyageurs sont actuellement sur la route et prennent des ordres de rassortiment. Messieurs les Marchands- Tailleurs sont priés de vouloir bien leur réserver la faveur de leurs ordres qui seront remplis à leur entière satisfaction. C. X. TRANCHEMONTAGNE. Voyez mes Sepges Noires et Bleues et comparez mes prix — à qualité égale — avec ceux des autres maisons, et vous me donnerez certainement la préférence. • • • epani choix de TWEEDS A PANTALONS, RAYÉS, dans toutes les couleurs fashionables. CARREAUTËS pour HABILLEMENTS, drab, gris, jaune foncé. Tweeds pour Habillements et Pantalons, de 25c. à $3 la vge. Grand assortiment de Patrons de Vestes, dessins et nuances à la mode, à partir de $ jusqu'à $ Croisée, - - de 55c. à $ Vénitienne, de 75c. à $ Campbell, - de $ à $ Piquée, - - de $ à, $ DRAPS POUR COSTUMES ET CASQUETTES DE COLLEGES, NOIRS ET BLEUS. Fournitures pour Tailleurs ; Velours -Soie pour cols noirs et drab — assortiment de premier choix, qualité supérieure, défiant toute concurrence, de $ à $ Ligne Extra. Soie et Satin noir pour revers et doublures de pardessus, de $ à $ la verge. Crin ou Lustrine pour doublures de manches, de 27èc à 70c. Choix considérable— sans égal. Velours jaune pour poches, de 35c. à 45c. Farmers Satin ou Draps Italiens, double largeur, couleurs assorties, unis et croisés, dans toutes les nuances, de 30c, à 65c. Draps Italiens noirs, double largeur, unis et croisés, toujours en stock, de 20c. à $ Doublures de Manches en soie et en coton, nuances claires, unies et rayées, de lOc à 55c- Canevas — Choix considérable en stock, de 5c. à 20c. Batistes Croisées, noires et de couleurs, de 7c. à 25c. Doublures pour Poches pocketing assorties, de 10c. à 25c. Fils à coudre, Poils de Chèvre, Soies à coudre, Braids, Craies et Cire pour tailleurs. G. I. TiiiiWEiiiimE,'3ÎSÎiDÊST-PIOL, PIITB^L Q^uelques DMIodèXes MM. Caverhill & Kissock out préparé pour l'ouverture des Modes du Prin- temps quelques lignes spéciales de cha- peaux formés qui seront plus populaires que jamais cette année. L'assortiment de formes comprend de grands Gains- boroughs et de nombreuses variétés plus petites. Il y a actuellement une bonne demande pour les chapeaux ready-to- wear, mais on ne s'attend pas à ce qu'elle continue après les ouvertures, car les garnitures élégantes sont si variées et si jolies qu'elles seront encore en plus grande vogue que pendant les quelques saisons passées. Les garnitures com. prennent parmi les variétés les plus populaires, le chiffon, le tulle et les dentelles. La prédiction que la nuance écrue et les couleurs tiendraient la tête se justifie par une demande croissante. D'autres couleurs populaires sont le noir et blanc, le blanc et noir, le vieux rose, le castor et le perle. Ces deux dernières nuances, toute- fois, ne sont pas aussi estimées qu'elles l'ont été pendant les deux saisons précédentes. On voit chez MM. Caverhill & Kis- sock quelques modèles français exquis, nous en reproduisons quelques-uns. Le No I forme tricorne, est en tulle réséda et castor, le bord à deux ruchés dans ces nuances réunies par devant par une jolie boucle or et nacre. La couronne, dans les mêmes nuances, a, fixée dans un centre une touffe de roses de nuance rose pâle entourée d'un vert feuillage et de bourgeons retombant en arrière. Il est garni en dessous, à gauche, avec un assemblage de roses de rose pâle. Le No 2 est un chapeau large, à plaque plate, rehaussé d'un bandeau avec sur les côtés des plissés de tulle crème. Il est garni autour de la bande avec des roses de nuance rose pâle. A l'extérieur il est garni d'une dentelle d'or brodée avec perles. Le centre est fini avec un large nœud Rosette retenu par un ornement or et nacre. L'ensemble a un effet très aplati. Le No 3 est encore en forme tricorne avec rouleaux relevés sur le côté en chif- fon plissé. Une dentelle chinchilla noire est drapée au-dessus du bord rond. Des cabochons noirs et une longue plume d'autruche noire complète l'arrière. La couronne a des roses de France en rose pâle attachées au centre. Le No 4 est une toque plate s'inclinant devant et derrière, drapée sur le dessus desequin noir entre- mêlé de tulle, retenu à l'avant par une aigrette d'orfraie osprey blanche qui est attachée sur le bord avec un cabochon or et nacre. !l ROCKWOOD, ONT. Lainages pour Costumes pour Dames Lainages pour Pardessus d'Hommes Laines torses Dignum & Monypenny TORONTO et MONTREAL Seuls Agents pour la vente. Perrin frères & Qe MANUFACTURIERS ET IMPORTATEURS DE Gants et de Mitaines Fourrés Nos échantillons de Gants et de Mitaines fourrés pour l'Automne et l'Hiver 1902 sont maintenant prêts et vous seront exhibés par nos voyageurs dans le courant du mois. Nos prix sont COPPeets et nous offrons la ligne la plus complète dans les gants en Mocha véritable, Daim, Suède et Chevreau, doublé en fourrure, en laine ou en soie — il est de votre intérêt d'examiner nos échantillons avant de placer aucune de vos commandes. Perrin Frères & Cie 5 Carré Victoria, MONTREAL COUVERTES - DELITS - COUVERTES TORONTO 30 Merchants BIdg. 50 Bay St. MONTREAL W. H. REED Chambre 1 112 Rue Saint-Pierre ^ ^ ^ 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4] The SLINGSBY MFG. Co. Limited, brandford ONTARIO Etoffes poup Costumes, Kepseys Sheeting, Couveptes poup Camps, Mackinaws unis et de fantaisie. Laine filée. - - - - COUVERTES - DE CHEVAL - COUVERTES 25 MARDI, MERCREDI ET JEU! La saison du PRINTEMPS s'annonce comme devant pro- voquer une forte demande de Nous avons, de propos délibéré, exclus les modes ex CAVERHILL 1 MONTREAL TORONTO OT 91, St-Pierre 54 Bay St. Comme garnitures, nous avons une Toile Romane à spécial et une souplesse qui seront accueillis avec fave et de nos Housselines qui ont conquis la faveur des aclietei Elles constitueront une puissante attraction pour votre i Nous vous aviserons incessamment de la date de notre O" 71^ TT Les Ouvertures d ===^^=^^^^^^= AURO 11 MARS et LES S i BEDI ES H DES LES 4, 5 ET 6 MtlIS MUX Nous avons réunis les formes, les genres et les garnitures artistiques en rapport avec les ===^= tendances de la mode et le goût du jour, gantes elles sont la ruine du commerce de modes. KISSOCK NA 19 Elgin VANCOUVER B. C. QUEBEC 72, St-Joseph res qui a beaucoup de cachet, elle possède un lustre les modistes en chapeaux ; sans parler de nos Clliffons es marchandises attirent le regard et créent une impression, n. re du Printemps — Attendez — il y va de votre intérêt. Duébec et Ottawa EU LE DURS SUIVANTS 28 MM. Caverhill & Kissock nous disent que, d'après l'opinion des artistes de Paris, la coififure à la mode pour le Printemps prochain sera soit la toque ou le picture hat " de grandeur moyenne avec bord re- levé à gauche ou bien encore des deux côtés. Pour la garniture de ces chapeaux, on emploiera beaucoup de chiffons, de tulles, de galons, de paille fantaisie mélangée à la dentelle. On ne saurait trop appuyer sur la grande importance acquise par la dentelle dans la garniture des chapeaux ; à Paris presque tous les chapeaux de cette saison sont garnis de dentelles Chantilly, Point d'Irlande, den- telles de Lyon et dentelles Arabes. Le linon est éga- lement très en demande, on l'emploie concurremment avec la dentelle, les galons et le jais. Comme ornements on doit réserver une grande place aux fleurs, particulièrement aux roses, aux lis de la vallée, aux feuillages et aux baies. Le cabochon est également à l'ordre du jour ; celui formé de perles et garni de chaînes en perles est le préféré. Quant aux nuancée, la faveur semble acquise aux couleurs Takou, Turquoise, Ficelle, Linon, Paris, gris- argent, Rose-Hortensia ; on peut également recom- mander le bleu et le rose. * * * Les ceintures sont d'une grande importance et sont d'une élégance recherchée, tant pour les corsages que pour les chemisettes. Ce sont les ceintures ou les corselets en velours, soie ou ruban, fermant avec une boucle en émail, en or, en argent oxidé, et les ceintu- rfS plus élevées, en soie piquée et en cuir. La vogue des paillettes augmenfe et un grand nombre de robes en tulle et en dentelle en sont littéralement couvertes ; les paillettes dessinent» des motifs avec des brode- ries de chiffon et de chenille. *** Les boutons forment une partie importante de la garniture des jaquettes et des costumes. Les boutons recouverts de satin, de velours et de dentelle, unis et brodés sont parmi ceux qui sont le plus employés. *** De jolies fantaisies sont les broches, les boutons de manchette, le manche d'ombrelle, la boucle de cein- ture assortis et faits en turquoises, saphirs, opales, améthystes. C'est un caprice de la mode, coûteux si l'on veut, mais très suivi. *** On fait toujours des blouses vagues avec de hautes ceintures ; des genres boléros avec la ceinture-corse- let. Les -plus riches sont des chefs-d'œuvre de pa- tience, ils n'ont d'ailleurs de l'importance que par les détails, les broderies, le choix des étoffes ou les mélan- ges originaux qui les ornent. *** Les pardessus à sous patte, petits revers et petit col recouvert de velours, ne dépassant que de f à 1^ pC9 Ja rotule du genou, 8o\xt ep majorité ; la plupart sont modernisés par la suppression de la poche de poi- trine ainsi que de celle de ticket, et les poches des hanches, autrefois horizontales sont placées verticales, faites avec de gros passe poils ou simplement une patte de Ij pcs de largeur qui est piquée double comme les bords. Le raglan continue à accentuer sa vogue et il s'en fera pendant quelques années. Pour faciliter le mon- tage des manches, on fait une pince sur le milieu du dessus. Quelques tailleurs n'ayant pas la certitede de leur coupe, coupent le pardessus avec l'épaule ordinaire et laissent au dessus des manches la partie qui doit aller à l'encolure ; puis font bâtir la manche pour l'essayage sans rien recouper à l'épaulette ni au dos. Comme ces coutures sont piquées et par ce fait n'ont pas be- soin d'être ouvertes, ils font terminer leur raglan, en laissant en dessous l'épaulette ordinaire et font rabat- tre la doublure des manches comme elles le sont à un pardessus classique. Ce genre offre une très grande facilité à l'ouvrier et contribue à faire bien aller le vêtement en lui donnant nn peu de rigidité au-dessus de l'épaule. Les vestons n'ont subi aucun changement. Les jaquettes sont presque toutes boutonnées par 4 boutons jusqu'à la couture de taille, et les jupes de moins en moins arrondies, les bords piqués doubles ainsi que toutes les coutures. *** S'il y a une garniture plus en vogue que les autres, c'est certainement la broderie, qui est très portée, même sur la lingerie. Les bas mêmes, sont brodés de fleurs en teintes naturelles ou de dessins en pailleterie. *** M. Geo. Harper, acheteur européen de MM. Caver- hill & Kissock, nous informe que deux formes de cha- peaux appelés à être très à la mode la saison pro- chaine sont les genres " Santos-Dumont " et " Queen Alexandra.'' *** Les appliques en velours et soie, noires, blanches, sont employées pour le costume tailleur, si modifié qu'il est à peine reconnaissable. Le galon de soie serpentin est très joli et s'obtient en différentes largeurs ; il se dispose bien en dessins divers, étant très soyeux et souple. Une variété de ce galon est le galon "art nouveau," d'une souplesse admirable, se prêtant à des usages nombreux. *** V" 'lis iiuxlclcs de Jupou en soie ou en srueeii Street, * * = XToronto. lOl et 103 IRue St*lPierre, * Siuebec. Ordinaires et ouates Les échantillons pour l'Au- tomne sont maintenant en- tre les mains de los divers TiGER^BKAND agents Positivement la meilleure Valeur sur le Marché actuellement. CEETEE pure laine GARArsIXI I RREXRECiSSABUE CEIÎTEE est le nom de notre nouvelle ligne de sous- vêtements irrétrécissables fabriqués avec les meilleures laines mérinos, moyennes et fines, qui existent. Tous les vêtement marqués CEETEE ont la GARANTIE IRRETRECISSABEE. Des milliers de personnes porteraient de légers sous-vêtements de laine au printemps et en été, si on pouvait les assurer qu'ils sont irrétrécissables. Cette difficulté nous l'avons maintenant surmontée. Ces marchandises conservent les propriétés hy- giéniques originales de la laine, leur laissant leur souplesse et leur élasticité après le lavage. Fabriqués en marchandises légères et pesantes, pour femmes, hommes et enfants. Nos échantillons de sous-vêtements à cotes de coupe parfaite, pour la prochaine saison, réalisent tout ce qu'il y a de mieux dans notre fabrication, avec un grand nombre de nouveautés en faits de garnitures, qualités et dessins. Réservez vos commandes jusqu'à ce que vous les ayez vues. The C. Turnbull Co. of Galt Ont, Limited Il y a une dltîerence dans les Ganis Voyez â ce que vous obteolez la bonne sorte Les Gants de Storey sont des types pour l'excellence de la matière première, le porter, le style, la fabrication et la durée. ILS NE DESAPPOINTENT JAMAIS. Nous fabriquons aussi des MOCASSINS, " SHOE PACS, " SACS DE VOYAGE, Etc. W. H. STOREY & SON ACTON, ONT. La W. R. Brock Co Ltée Montréal attie une attention spéciale sur leur ligne de chemises blanches de la marque " Lion" Elles se détaillent à 50c ; 75c. et $ MM. Alph. Racine & Cie ont donné dans ces temps derniers une grande extension à leur département de merceries pour liommes. On y trouve actuellement toutes les dernières nou- veautés pour le commerce du printemps en cravates, chemises blanches et de couleur, collets, &c. Leur assortiment de gants de kid pour dames et messieurs mérite égalenient une mention spé- ciale ; il est des mieux fourni. Mlv . Perrin frères & Cie recevront, vers le 20 février, un assor- timent complet de gants provenant de leur manufacture de Gre- noble. Cet assortiment comprendra une ligne complète de gants pour la saison du printemps. MM. Perrin frères & Cie se tiennent à la disposition de leur clientèle pour échantillone. La Niagera Neckwear Co. a envoyé à ses voyageurs plusieurs nuances splendides de soieries dans les Bruns Seal et les Verts Emeraude. Ces deux nuances sont entièrement nouvelles et à la mode. Cependant le gérant de cette compagnie déclare qu'il est très difficile et souvent impossible d'arriver à placer sur le marché canadien des nuances radicales dans les soies pour cravates, même quand elles sont en faveur aux Etats-Unis. La ligne de printemps des bretelles de la marque de commerce D ofTerte par la Dominion Suspender Co., de Niagara Falls, a eu depuis le 1er janvier la plus forte vente connue dans l'histoire de cette manufacture, tant au Canada qu'aux Etats-Unis. Ce résultat est entièrement dû à la popularité de la Boucle Norusto, unique en son oenre et aux bouts en cuir fin. Les articles manufacturés par cette firme comptent parmi les meilleurs pour détailler à 50c, 75c et $ ; on les voit dans les magasins des meilleurs merciers du Canada et des Etats-Unis. Tous les articles pour détailler à 50c et sont garantis. La Watson Manufacturing Co Ltée de Paris, Ont., satisfaite de son essai de vendre directement au commerce de détail est plus décidée que jamais à écenomiser aux marchands les frais des inter- médiaires. Elle rappelle aux lecteurs de Tissus et Nouveautés qu'étant propriétaire des brevets et de la machinerie, elle seule peut fournir les sous-vêtements tricotés à côtes pour dames et enfants. Ses marques Derby, Peluche, Suisse et Seal-Back ont une réputation parfaitement établie . La Hudson Bay Knitting Co., qui s'est fait une réputation insurpassable pour la fabrication des vêtements chauds, à des prix sans concurrence possibV et laissant de beaux bénéfices au com- merce de détail, rapp • e aux marchands qui ne l'auraient pas encore qu'elle tient sli catalogue à leur disposition. Pour mitaines, gants, pantoufles, paletots, ulsters pour la saison froide, vestes en cuir, chemises de travail, chaussures et bas pour les hommes de chantiers, etc., leur assortiment est complet et la jualité des marchandises sans égale donne satisfaction au commer- çant et au client. La maison Thos. May & Co, une des plus anciennes dans le commerce de gros de là mode, prépare pour l'ouverture de la saison des modes du Printemps qui aura lieu les 4, 5 et 6 mars, une exposition qui fera époque. Les marchands désireux de se fournir de Blinds feront bien de demander les prix de la maison VVm Taylor Bailey, qui fait une spécialité de ce genre de marchandises et qui a constamment en magasin un assortiment des plus complets. Une attraction sur la rue Yongre Une des grandes attrctions de la rue Yonge, partie ouest, est la splendide exposition des Bretelles Président dans les vitrines du magasin de Merceries pour hommes de Rathbone. Ces bretelles sont devenues très populaires et le personnage automatique de la vitrine en indique la Au moyen d'un système de petites poulies ui remplacent les boucles rigides et les portants en métal, les bretelles s'ajustent d'elles-mêmes suivant les mouvements du corps, sans effort sur aucun point particulier, d'où une grande aise pour celui qui les porte. Cette bretelle est manufacturée par la Dominion Suspender Co de Niagara Falls, qui a l'intention de faire une exposition sembla- ble dans les vitrines de leurs clients dans toute l'étendue du îaiiada ainsi qu'aux T*]tat8-Unis - Tnto GHnbe. SOIE M. H. L Shaw, du département des soieries et étoffes à robes, de MM. S. Greenshields Son & Co, nous informe que les affaires sont très actives. Le marché des soieries est très ferme avec tendance pro- noncée à la hausse. Il y a présentement un bon courant en faveur des soieries suivantes Louisine, Taffetas, Moirés, Peau de Soie, Moiré Antique et Tamalines. On vient de mettre sur le marché une nouvelle soierie du nom de Shantung " qui peut être très avantageusement employée pour la confection des robes et des chemisettes pour la saison d'été. Bien que la soie "Shantung '' n'ait été offerte que depuis très peu de temps, elle est déjà très appréciée du commerce qui n'a pas été long a reconnaître sa bonne qualité et son bon marché. *** M. M. Chaleyer & Orkin viennent de recevoir un assortiment superbe de fleurs et de feuillages venant des manufactures les plus en renom de Paris. On ne saurait trop appuyer sur le fait que les fleurs et les feuillages mis en vente par la maison Chaleyer & Orkin sont strictement importés. MM. S. Greenshields Son & Co mettent en vente dans leur département des soieries les qualités suivantes qui sont d'une valeur exceptionnelle Louisines, Tafl'etas, Moirés et Moirés Antiques, Peaux de Soie, Tamaline et Soieries '"Shantung"; cette dernière soierie est l'article du jour pour la confection des toilettes et des blouses pour dames. A propos des rubans, MM. Brophy, Gains »&Co. déclaient Les lignes unies et de vente courante ont montré jusqu'à présent la plus grande vigueur et dans les nuances tendres ; les blanc, rose, maïs, bleu-pâle, crème, cerise et autres de tons délicats sont spé- cialement demandés. D'autre part, des nuances plus foncées y compris les bleus, les bruns, les verts et quelques nuances de rouge ne sont nullement négligées. Les blancs et les noirs sont très bons. Les taffetas unis et satin, les doubles satins et tous les tissages plus riches, en large nombre seront un excellent stock et, de plus, Pâques arrive, on l'enrubannera. La maison C. X. Tranchemontagne vient de recevoir plusieurs caisses de tweeds anglais & écossais convenant à la confection des costumes et pantalons. La maison enverra des échantillons sur de- mande. Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur l'assortiment d'étoffes pour ameublements mis en vente par la maison Wm Taylor Bailey. Les moquettes et les tissus " Verdure " pour ameublements se recommandent surtout. Les tissus " Verdure " sont offerts dans toutes les nuances à la mode telles que .saumon, canari, réséda, bleu, rouge et vert. Voici la Faison où il convient d'avoir placé ses ordres pour les stores de châssis, marchandises de bonne vente. MM. Geo. H. Hees, Son & Co, manufacturent tout ce qui est compris dans cette ligne, ainsi que les pôles à rideaux et leurs garnitures, les articles en laiton et quantités d'autres qui laissent de forts profits aux décaillants. Vers le commencement de Mars M. E. Delage Jr, prendra charge des intérêts de la maison Phillips v\; Wrinch pour la Ville et le district de Québec. M. Delage aura un assortiment complet des marchandises manufacturées par cette maison sont des nou- veautés remarquables par leur popularité et leur genre absolument nouveau en fait de Ceintures pour Dames, Supports de Bas, Orne- iTients pour la Chevelure, Marchandises de tablette et bijouterie, The VICTOR MT'g Co'y 658-660-662-664 Rue Saint- Valier, Québec, P. Q. ^ostumes Jupes Façon Tailleur pour la saison Eté 1 ingerie pour Dames l Une propreté idéale existe dans l notre établissement '""j Depuis que nous avons fait l'acquisition de nos nouveaux quartiers, nous sommes en position de remplir toutes les commandes que le commerce veut bien nous adresser ^Tout est soumis une inspection ^ des plus minutieusesj  1 La COUPE, Le FINI 1 I Le CHIC, l Assurent au marchand une l clientèle qui reste la sienne j PIcLcejs^ une Commande d'E^s^sat^ HJOXÀ4 saurez nou^s le dire. 38 Une loi sera demandée à la session actuelle du Par- lement du Canada pour l'iacorporation d'une nouvelle compagnie de coton, sous le nom de " The Cosmos Cotton Company " au capital de $500,000. Le siège social de cette compagnie semble devoir être à Yar- mouth N. E. *** r^MM. A. O. Morin A Cie attirent l'attention du commerce sur plusieurs lignes très avantageuses qu'ils viennent de mettre en vente. Ils reconimandent spécialement un très grand assortiment de nets et mousselines à rideaux ; un choix de broderies importées et de broderies en flannelettes à tous les prix et une belle ligne de Dentelles Torchon. En faisant notre visite habituelle dans les maisons de gros de Montréal, nous avons remarqué l'exposition de printemps des mousselines de la W. R. Brock Co et nous avons été très frappés par celles en nuances de couleurs naturelles avec dessins blancs brodés. La maison A. O. Morin & Cie met en vente plusieurs jobs avan- tageux dans les lignes suivantes Lawns dans les largeurs de 40 pouces, nxjuchoirs blancs liemstitched, qualité exceptionnelle à partir de 25 cts la douzaine, ainsi qu'un lot de cravates Windsor pour dames. Au département des marchandises de vente courante de la Cie Brock de Montréal, il est offert une flanelle de Canton qui peut être détaillée à 5 cts la verge. Il serait bon pour les marchands qui vendent des rideaux de dentelle de se souvenir au moment où ils ont besoin de rassortir leur ^tock que MM. Geo. Hees, Son Co., tiennent toujours en stock environ 100,000 paires de ces marchandises à vente rapide et qu'ils soat toujours prêts pour livraison immédiate. MM. Brophy, Gains & Co disent Pour les toilettes d'été on voit de grands assortiments de bordures et de volants de diffé- rentes largeurs en articles légers et par suite de la vogue pour les manches demi-longues, ces marcliandises seront fort employées cette année pour leur usage. Les costumes d'été à cols bas provo- queront également une bonne demande pour des dentelles légères. " Les dentelles étroites pour garnitures de St. Gall, Nottingham, Calais et Plauen figurent en grand nombre dans les nou°velles lignes d'échantillons ainsi que de nouveaux modèles dans les bandes et les galons. " Les insertions de dentelles tant pour la blouse que pour la jupe sont fort en évidence ; elles voir les doublures de couleur ou la chemisette de dessous et cette mode aura, durant la prochaine saison, une distinction marquée. " Les dentelles ponr volants, galons, les dentelles perlées, les bandes, attirent tous une grande part d'attention et feront bonne tigure dans le chiffre des ventes. " L'ne chose qui, cette saison, sera particulièrement agréable aux importateurs de dentelles, c'est le grand usage qu'on fait de ces articles ]our garnitures. Les voyageurs de la mai,son C. X. Tranchemontagne sont de nouveau sur la route avec leur assortiment de draps et de fourni- tures pour marchands-tailleurs pour le commerce du printemps. La Slingsby Mmufacturing Co., Ltée, de Brantford, Ont., a actuel 'eiiient des lignes dont elle désire réduire le stock. C'est le moment de demander la liste de ces lignes et d'acheter dans des condi lions absolument exceptionnelles des articles de vente facile et de faire de Tarirent. L'annonce, d'autre part, indijue quelles .sont les narcliaiidises manufacturée par cette compagnie. Tous les marchands do marchandises sèches ont besoin de ces articles. La \V. R. Brock Co Ltd Montréal, a un très connlet de tout vêtements en Balbriggan de toutes grandeurs pour hommes et garçons. MM. A. McDougall & Co nous déclarent que la prise d'ordres pour le commerce du Printemps continue a être des plus satisfaitsants. Les nouvelles reçues d'Angleterre ne laissent aucun doute sur la fermeté du marché. La demande continu à porter sur les worsteds de fantaisie avec préférence sur ceux dans les tous gris. La vogue des tissus rainproof, pour la confection des pardessus du Printemps, prend des proportions de plus en plus fortes. *** Dans les étoffes à robes pour le commerce du Prin- temps nous dit-on, chez MM. S. Greenshields, Sons & Co il est bon d'attirer l'attention sur les genres sui- vants qui sont d'une vente facile les finettes de laine, les challies, les popelines, les armures, les crêpon- nettes et les crêpes de chine, les lustres de nuance blanche et cardinal, bleu-marine ainsi que les draps pour costumes de la marque "Priestley". Les nuances en faveur dans les étoffes à robes sont les ardoises, les drabs, le réséda le bleu royal, ainsi que le bleu-marine. Il convient de mentionner d'une manière spéciale le vieux rose qui, cette saison, jouit d'une très grande faveur. *** M. C. X Tranchemontagne constate que les affaires n'ont rien perdu de leur apparence satisfaisante. Le commerce de la campagne va en s'améliorant, ce qui n'a rien de surprenant vu les hauts prix obtenus ac- tuellement pour les produits de la ferme. Les paiements sont bons. Les pris des lainages importés sont très fermes avec indications dans le sens de la hausse. La demande continue à porter sur les serge rayées les cheviots unis et rugueur ; lès couleurs sombres ont la préférence à l'exception du gris qui est toujours très à la mode. *** Les cachemires sont à la hausse quant aux prix et se vendent bien. Quelques maisons de Montréal sont heureusement bien approvisionnées et on nous dit que la Cie Brook en particulier a placé de fortes commandes juste au bon moment. M. C. X. Tranchemontagne nous informe qu'il vient de recevoir d'Angleterre un très beau choix de draps pour vestes de fantaisie. Ces draps sont d'après les patrons les plus nouveaux et d'une élégance parfaite. Nous attirons l'attention des lecteurs de " Tissus A' Nouveautés sur l'assortiment des lainages et draps de M. M. A. Me Dougall tt Co, 168 Rue Me Gill. Les marchandises offertes au commerce par cette maison sont fraîches, choisies soigneusement sur les lieux de production et marquées à des prix qui ne pourront manquer d'inté- resser les commerçants. MM. John Fisher & Co., 5 Carré Victoria, Montréal, ont cons- tamment en mains toutes les dernières nouveautés en lainages tins et étoffes pour pardefîsus. Leur assortiment de fournitures pour tailleurs est le plus com- plet qui existe sur notre place. MM. Alph. Racine Cie rapportent des \entes très satisfai- santes dans les tweeds importés et canadiens. Leur assortiment pour le commerce du printemps est des plus complets" ce u fi o a U n 0 to 0 V a a u H -Il tfi ta P Pi O S- - cr O £. o cr {3 O O or o u 6 Comment faire des Enseignes, des Cartes d'Etalage, des Etiquettes de Prix Cela signifie, pour le marchand, un magasin plus moderne et une forte augmentation dans les ventes ; pour l'étalagiste et le vendeur, de l'avancement et une augmentation de salaire. Les étalagistes et ië^^SJ^les commis qui se préparent pour de bonnes positions, et les mar- è- "chands qui recherchent leur part des affaires et tout ce qu'ils peuvent obtenir en plus, se disposent actuelle- ment à préparer une belle variété de cartes d'étalage et d'étiquettes de prix. Mon livre d'instructions à $ est l'ou- vrage le plus complet dans le genre qui ait jamais été publié. Il couvre le champ tout entier, révêlant tous les secrets du peintre. I vous enseignera l'art depuis ses rudiments jusqu'à la produc- tion de l'ouvrage le plus difficile et le mieux fini, à domicile, pendant vos heures de loisir. Ecrivez aujourd'hui. The Edwards Instructor "l'Instructeur Edwards" pour la préparation d'Enseignes, Cartes d' Etalage, Etiquettes de Prix envoyé à n'importe quelle adresse pour $ POUR ri>US AMI'LES RENSEIGNEMENTS, ECRIVEZ W. EDWARDS, 423 YoNGE St. West, TORONTO, Ont, DE p. B. Liste des sujets traités iNTRODucTiON—Cartes d'étalage et Ktiquettes de prix en carton. Peintures — Eau, teintures diamant et couleiirs à l'huile. Carton — Poids et enduits. Comment tenir le pinceau, et pin- ceaux nécessaires. Lettrage— Croquis, ombles. Contours, Remplissages. Ornementation— effet d'Arc-en-Ciel, Csrtes peintes. Bannières, effets dégivre, Ornemenis, Etc. Lettre squcU ttc et Patrons fie chitires Lettres de fond mathéma- tiques. 34 Alphabets Illustrés modèles pour le taieur d'enseignes. Pour espacer et ombrer les lettres. Enseignes émail et toile cirée. Ensei gncs en coton ou mousseline. Comment mè- ianger les couleurs pour faire les teintes ; 34 teintes avec six couleurs. Enseignes en bois - blancs et de couleurs ; or et argent en feuilles ; bronze et aluminium ; fonds, finition, mica, etc. Enseignes lumineuses. Comment préparer le bronze d'or. Enseignes ponr murs et clôtures. sur \ erre — blanches et de couleurs, or et argent en feuilles, bronze et aluminium. Pour fixer les lettres en émail, aluminium et verre surplace. Méthode pour givrer sur verre. Entretien des pinceaux. Choix, etc. Comment givrer et colorer les globes à lumière électrique. 200 phrases choisies pour cartes d'étalage et étiquettes de prix. Liste Ce prix des matériaux et fournitures. The Watson Manufacturing Co., Limited Spécialistes en Sous-Vêtements tricotés à côtes pour Dames et Enfants. SOUS-ÏETEMENTS A COTES Derby, Peluche, Suisse, Seal-Back Cette ligne ne peut être obtenue que de nous seuls. Nous sommes propriétaires du brevet et de la machinerie. Patenté Sous- Vêtements en laine pure irrétrécissables, garanti, Cache-Corsets '* Equestrians," Combinaisons, etc. Toutes les tailles pour Dames et Enfants, une grande variété. Marchandises Parfaites. Rapide Livraison. Prix Raisonnables. Demandez des Echantillons. J 40 REVUE GENERAIoE- Un des représentants de la Beaver Rubber Olothing Co Ltd nous informe que les affaires ont bonne appa lence. La compagnie est actuellement très occupée à faire ses livraisons pour le commerce du printemps. Il y a maintenant une forte demande pour les par- dessus imperméables à un seul rang de boutons, avec manchettes retournées et poches orales. La couleur préférée est le gris fer. *** MM. W. R. Brock Co Lt l, nous disent que la situa- tion actuelle est très bonne. Les rapports envoyés par les voyageurs de la maison qui parcourent le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest, sont excellents ; le commerce y est trè^ prospère et l'ar- gent abondant par suite des bonnes récoltes de l'an dernier. Les marchés extérieurs sont fermes, on constate une hausse sur les lainages de qualité fine. Le marché domestique des cotonnades est égalemont ferme, surtout pour les cotonnades grises et les coton- nades pour les draps et les taies d'oreillers, On constate actuellement une bonne demande pour les mousselines, les organdi de fantaisie, les vel- veteens et les rubans pour garnitures. M. Kyle jr, de la maison Kyle Cheesbrongh & Oo nous dit que les affaires n'ont rien perdu de leur bonne apparence. Les marchés étrangers se raffermissent considérablement. On parle même de hausses sur les laines fines, ce qui, nécessairement, augmentera les prix de la bonneterie fine et des lainages de bonne qualité. L'article à la mode, cette saison, est incontestable- ment la dentelle que l'on retrouve partout dans la toilette féminine ; elle garnit les robes, les chapeaux, les blouses etc., etc. Les batistes sont également très recherchées. Il convient également de noter une grande vogue pour les boutons ; un des grand maga- sins de Montréal à vendu en quelques jours 160 grosses de boutons en nacre. Tous les genres de ceintures, se vendent également bien, surtout celles en élastique de soie ayant une largeur de 3 à 5 pouces, garnies d'applications en métal dans la forme de têtes de clous et se fermant au moyen d'une grande boucle. Les ceintures en cuir verni, ainsi que celles en cuir non poli, de couleur grise et brune sont également d'une vente facile. *** M. George Cleghorn qui pendant de nombreuses années faisait partie de la maison J. G. MacKenzie &Co, vient de prendre la direction d'un des départe- ments de la W. R. Brock Co Lld, de Montréal. M. Faille, gérant de MM. Alph. Racine & Cie, nous dit que les affaires ont rien perdu de leur activité, le commerce de la campagne surtout est des plus satis- faisants. Les marchés étrangers envoient des cours très fermes. Quant aux cotonnades domestiques, les prix sont très soutenus et il ne serait pas improbable que plusieurs lignes subissent une avance de prix. ♦ * * MM. S. Greenshields, Son & Co nous communiquent que les affaires sont actives. Les voyageurs de la firme envoient de nombreuses commandes pour la saison du printemps. Les remises sont satisfaisantes. Les correspondants européens de MM. S. Green- shields, Son & Co s'accor lent à dire que les marchés d'Europe sont très fermes en ce qui concerne les lai- nages, les soieries et les cotonnades. Il y a lieu de constater une avance sur toutes les marchandises composées de laines fines. *** La W. R. Brock Co Ltd, voit avec plaisir augmen- ter sa clientèle cànadienne française et pour être en mesure de la mieux satisfaire encore, s'il est possible, elle vient d'augmenter le personnel français de la maison de Montréal, ainsi M. J H. Bédard, autre fois voyageur de la maison S. Greenshields, Son & Co, pour la ville, vient d'accepter une position analogue à la W. R. Brock Oo. M. Geo. Dagenais, autrefois gérant de l'ancienne maison M Tou^ignant, est entré comme vendeur. M. H. Laporte, antérieurement chez MM. Lamy & Lamy et M. C. E* Paquette, ancien gérant de la Pro- gress Mfg Co ont également accepté un emploi pour la vente. Enfin, M. J. A. Leblanc, frère de M. Z. Leblanc, est entré dans les bureaux de la W. R. Brock Co Ltée. *** MM. Bropby, Cains & Co nous informent que le commerce du printemps s'annonce bien. Les paiements ont été bons jusqu'au 4 février ; la tempête de neige, qui est survenue presqu 'immédia- tement après, a entravé quelque peu la marche des affaires ; les expéditions ont été retardées et les re- mises ont été plus lentes. Les marchés sont tous très fermes. L'Europe nous envoie des cours en hausse sur les lainages pour cos- tumes, ainsi que sur la bonneterie de cachemire. Le marché local des cotonnades est très ferme. Les divers moulins ont assez d'ordres pour suffire à la fabrication jusqu'au printemps. *** Nous apprenons que MM. Hodgson, Sumner & Co viennent d'acheter le commerce de la maison J. & G. MacKenzie & Co de Montréal. Ils continueront ce commerce sous l'ancien nom de J. G. MacKenzie & Cie. *** Nous apprenons qu'un des représentants de la Beaver Rubber Clotliing Ce, Ltd, partira pour l'Europe d'ici à quelques semaines, atin de s'y procurer les derniers modèles de vêtements imperméables et pour y acheter des tweeds en vue du commerce de la saison d'automne. Le département des marchandises de vente courante de la W, R. Brock Co Ltée de Montréal, offre une flannelle de Canton qui peut-être détaillée à 5c. la verge. Le Département des Fournitures pour la maison à vendu quel- jues caisses de couvre-pieds "honeycomb," de qualité moyenne. Le Département des Imprimés expose de jolis patrons d'Imprimés mercerisées à lOc. la verge. Le Département des Toiles a sorti des toiles croisées pour essuie- mains jui peuvent se détailler à 5c. la verge. W. R. HEES , Stephbn HAAS, rr;0 MM. MANUFACTURERS OF CANADA BEING A " WOODED COUNTRY WE HAVE SPECIAL OFFERINGS OF . ^00 D CURTAIN POLES AND WOOD TRIMMINGS Splendid Finish, Handsome Patterns and Low Priées. OPAQUE SHADE CLOTH. CURTAINS, DRAPERIES, FURNITURE COVERINGS, UPHOLSTERY QOODS, LACE CURTAINS Etc. OTJR TORONTO, ONT. VALLEY FIELD, DETROIT, OFFICE TEL. 2056 FACTORYTEL. 4299 CABLE ADDRESS "HEES" TORONTO. FnCP.^ 71 BAY ST HEAD OFFICE TORONTO, GANADAJ Nous manufacturons tout ce qui entre dans la ligne des STORES POUR CHASSIS et les vendons à un prix qui laisse au détailleur de GROS PROFITS. CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. Nos voyageurs sont actuellement sur la route avec dés échantillons de toutes nos marchandises. N. B. — Nos nouveaux Rideaux et Etoffes d'ameublement mercerisés sont superbes comme dessins et ont l'apparencg de marchandises finies en soie, et sont vendus à meilleur marché que les marchandises étrangères. Il n'est jamais sorti des métiers à tisser rien de plus populaire que notre nouveau tapis de table Derby, dans toutes les grandeurs. Tous les jobbers le vendent. Demandez-leur de vous les montrer. FOURNITURES POUR MEUBLIERS Couvertures de meubles, Rideaux, Draperies, Tapis de table, Articles en chenille. Rideaux et Nets pour Croisées, Pôles et Accessoires en cuivre et en bois, Plaques d'escaliers. Epingles à draper, etc. Notre nouveau catalogue illustré vient justement de paraître. Envoyez-nous votre carte et vous en recevrez un par la malle. N. B.— Nous avons importé un grand assortiment de soies pour tentures. Pour ouvrage soigné, dans les salons, etc., la soie prend la place de la tapisserie en papier. Nous manufacturons presque toutes les marchandises mentionnées ci-dessus. Si vous faites affaires dans les environs de Montréal, visitez notre nouvel entrepôt, No 20 rue Ste-Hélène. GEO. H. HEES, SON & GO., Bureau Principal, TORONTO. 42 La maison A. McDougall & Co, 108, rue McGill. Montréal, a en mains un très bel assortiment de tissus "Rainproof" pour la con- fection des pardessus du Printemps. Ces étoflfes sont de grande mode et se trouvent chez tous les bons tailleurs. MM. Nerlich it Co, 301 rue St Jacques, Montréal, viennent de recevoir un très grand assortiment d'objets de sport pour le com- merce du printemps, en fait d'accessoires pour les jeux de Baseball, Lacrosse et croquet. Ils ont également en mains une ligne complète de Billes, Agates, Toupies et autres jeux. L'assortiment des fourniturea diverses pour marchands tailleurs de la maison C. X. Tranchemontagne, est toujours au grand com- plet ; il vient d'être renforci dernièrement par un envoi impor- tant de doublures à manches, canevas, Farmer's satin ; boutons etc. etc. Un des plus beaux établissements de notre ville est sans con- tredit celui de la maison A. 0. Morin & Cie 337 rue St Paul. Les magasins sont clairs et disposés de façon à faire valoir avantageu- sement les belles marchandises qui y sont exposées. M. L'Africain bien connu dans le commerce canadien à sous sa direction le département des ventes. La Beaver Rubber Clothing Co., Ltd, de Montréal, vient de mettre sur le marché plusieurs nouveaux modèles de pardessus " Rainproof ". Ces pardessus sont des plus élégants et la compa- gnie sera heureuse d'en faire parvenir des échantillons aux mar- chands qui en feront la demande. Le département des étoffes à robes de la maison S. Greenshield Son it Co est en mesure d'offrir à sa clientèle les dernières nou- veautés pour la saison du Printemps et d'Eté. On recommande tout spécialement les articles suivants qui sont d'une vente assurée, comme étant de grande mode pour la saison prochaine Finette de laine patrons de fantaisie insurpassable pour la confection des blouses, challies, ppelines, armures, crêpes de Chine, créponnettes lustrées, en blanc et en couleurs. Ces tissus peuvent être obtenus dans les nuances les plus en faveur. C'est un plaisir toujours nouveau pour " Tissus et Nouveautés " de noter les progrès étonnants que font les manufacturiers cana- diens dans la production d'articles d'une valeur artistique réelle. Dans ce genre nous pouvons dire en toute sûreté que les nouvelles étoffes mercerisées ui viennent de sortir des métiers de MM. Geo. H. Hees, Son & Co., à Valleyfield seront vues avec fierté par tout loyal Canadien jui désire voir produire dans le pays même les beaux tissus qu'il fallait autrefois importer. Ces nouveaux tissus merce- risés ont l'effet et le fini de la soie dont ils ont également la durée. De même, les magnifiques cretonnes nouvelles qui sortent de leurs métiers surpassent tout ce qui s'est produit jusqu'ici dans le Domi- nion et égalent tout ce qui s'importe dans ce genre. Les marchands devraient mettre en stock quelques-uns de ces nouveaux tissus et appeler avec quelque légitime orgueil l'attention de leurs clients sur ce qui se produit maintenano dans ce pays. MM. Geo. H. Hees, Son & Co. ont un très grand assortiment d'étofies d'ameublement, de rideanx de dentelle, de stores pour châssis et leurs accessoires, tous articles qu'ils annoncent vendre à un prix qui iermet aux détaillants de réaliser de forts profits. M. Laurencelle, de la maison Perrin Frères & Cie, a fait un court séjour à Ottawa pendant la deuxième semaine du mois de février. Plusieurs modèles de ceintures populaires et de vente facile sont offerts pour le commerce de cette saison par MM. Phillips it Wrinch, Toronto. La ceinture Girdle " Brittany " .se fait avec une boucle qui lui permet de s'adapter complètement aux formes du corps, avantage que ne possède aucune autre boucle pour ceinture Girdle. Ils ont quelques valeurs splendides pour détailler à cincpiante cents, entr'autres la " Snaffle " en .satin plissé, une ceinture en velours pli-ssé avec boucle d'acier et la co]uette ceinture "Rosette." De fortes quantités de ces ceintures ont déjà été pincées sur le marché. . Les ceintures dans les genres bordés et plissés sont très élégantes de même que les ceintures élastiques. Celle-ci sont avec inscrutations de perles d'acier. Les ceintures de cuir peuvent également être classées parmi celles de meilleure vente. Le peigne à rouleaux " Newport " est la princijiale nouveauté dans les ornements pour la chevelure en ce moment. On peut en obtenir pour détailler depuis dix jusqu'à cinquante cents. Les sacs châtelaine à effets de perles et en cuir se vendent en grande quantité. La meilleure jarretelle pour vendre à vingt-cinq cents est le "Cushion Grip." Elle se fait avec bouton et tige en feutre. La vente de cet article s'accroît rapidement. Si vous ne l'avez pas encore en stock donnez votre ordre immédiatement. M. VVm. Taylor Bailey compte faire prochainement un voyage aux Etats-Unis pour y placer des commandes pour la saison d'au- tomne 190'^. MM. Nerlich & Co, de Toronto et Montréal offrent une ligne vaste et bien assortie d'articles pour le prin- temps. On peut attirer l'attention sur ceux qui vont être bientôt en grande demande par les détailleurs • les cordes à sauter, les toupies, les marbres, les aga- thes dont la saison est proche. Les marchands feront bien de s'assurer d'un approvisionnement suffisant pour faire face à la demande. Les outils de jardin pour enfants et les Jouets pour la plage seront également de bonne vente. La maison Nerlich arrrive rapidement à la tête du com- merce en articles pour les Sports, elle a en mains les lignes bien connues de Spaulding, marques Reach et Crown. Avec le printemps qui est à la veille d'arriver il serait sage pour le détailleur de ne pas attendre le dernier jour pour ordonner "ce qui se vend en Eté." Il vaut beaucoup mieux avoir la tranquillité que la tristesse. M. Thomas Brophy, de la maison Brophy, Cains & Co., est pré- sentement en Europe où il fait ses achats en vue de la saison d'automne. Nous apprenons que, vu l'importance prise par leurs affaires dans le district de Québec, M. M. A. McDougall it Co ont décidé d'établir une succursale dans la ville de Québec. Cette filiale, situé Rue du Pont, sera sous la direction de M. J. M. Landry. M. L. Hagar, de la maison J. A T. Bell, est actuellement aux Antilles pour y préparer des débouchés pour les chaussures de manufacture canadienne. Comment fairâ les cartes d'étalage Dans son annonce d'autre part M. W. Edwards, 4235 Yonge Toronto, offre .spécialement un livre contenant des instructions pour faire des enseignes, des cartes d'étalage et des tickets de prix. Edwards qui s'est instruit dans cet art sous la direction d'ex- perts est en mesure de l'enseigner aux autres. Ceux qui désirent améliorer leur situation en se rendant plus utiles et ajoutera leurs talents celui de faire les cartes d'étalage et tickets artistiques de- vraient écrire immédiatement en envoyant la modique somme de un dollar pour se procurer cet ouvrage des plus précieux. M. Douglas McCall de la D. McCall Co Ltd. de Toronto, a passé plusieurs jours à Montréal au commencement du mois de Février pour y procéder à l'installation de la nouvelle succursale de la compagnie qui est située 136 Rue St François-Xavier, dans la bâtisse du St Lawrence Hall. L'Art Décoratif 95, rue des Petits-Champs, Paris 1er. L'Art Décoratif entend intéresser aussi bien le grand public que les connaisseurs et les professionnels de l'art. Ce mois-ci, il nous apporte de ravissantes broderies de cols, de corsages, de coussins, etc. 14 illustrations, des bijoux d'un goût exquis 13 illustrations, des aperçus originaux sur la Lampe 15 illustrations. Un Atelier tV artiste, celui de Georges de Feure, le décorateur à la mode 6 illustrations, deux articles sur Théodore Rivière, le sculpteur de tant d'admirables statuettes 15 illustra- tions, et Henri Rivière, l'auteur de la Féerie des Heures, 10 illus- trations et une lithographie en couleurs inédite, hors texte com- posée par Henri Rivière pour l'Art Déroratif. Le numéro, 40 contins. — Abonnement, $ pour le Canada et les Etats-Unis. JOBS ! JOBS ! La Maison A. O. Morin & CiE recevra à la fin du mois un certain nombre de JOBS de BAS, MOUCHOIRS, BRODERIES, ALLOVERS, FLOUNCINGS, Eté., Soldes de Manufactures Anglaises et Françaises, qui seront vendus A des Prix surprenants de Bon riarchë. Le commerce est invité à profiter de cette Chance exceptionnelle d'acheter à très bon marché, des marchandises de valeur achetées dans le bon temps — à prix très réduits. A. O. MORIN & Cie 337 Rue St=Paul, Montréal. Garanti imperméable et ne durcissant jamais. Ecrives et^demandez notre catalogue, montrant tous nos derniers genres. TI16 mm RyDDBrGiotninQ Go., Liiiilied I85lv2 rue IRotre-Bame MONTREAL. HDIIIN OILED CLOIHINi; CO. 1149 King Street West, TORONTO Fpock Marque " Navy." Toas cés effets fabriqués en noir ou jaune. 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Il était au plus profond de son étude, lorsque la porte de son humble cabinet s'entrebâilla lentement et donna passage à une jolie tête blonde d'enfant qui hasarda ces paroles " Père, le voiturier qui doit vous prendre pour aller à Eyndegeest vous attend en bas il vous prie de vous hâter. " Dick tressaillit à la voix de sa fille chérie, et répondit avec un son de voix paternel " Tout à l'heure mon enfant ; embrasse-moi, et descends dire à Wan-Osneil que je suis à ses ordres." Dick ferma son livre avec précaution, après avoir marqué par un signet l'endroit de sa lecture, le plaça sur une pile de bouquins près du bahut et se leva. Cet homme, au premier aspect, n'avait rien qui le fit distinguer du vulgaire ; un collier de barbe noire et touffue entourait l'ovale de son visage ; sa chevelure était négligée, et son dos légèrement voûté accusait un artisan ; mais ce qu'on pouvait remarquer aussi c'était son œil profond et contemplatif, son front vaste et ridé par la méditation, sa bouche toujours entrouverte par un sourire intelligent et un peu caustique. Tout en hâtant ses préparatifs de départ, Dick parais- sait pi'éoccupé, et il disait ; Hé bien ! Dick, c'est au- jourd'liui la troisième tentative ; n'aura-t-elle pas plus de succès que les précédentes ? Ce serait fort découra- geant ; n'importe ; je ne céderai pas pour cela. — Quel puissant génie ! quel homme étonnant ! qu'il me soit donné de le voir de près, de lui parler un instant, et je me croirai amplement dédommagé de toutes mes fati- gues ! " Mais quel est ce génie puissant auquel faisait allusion le savant ouvrier ? Reprenons, pour le savoir, les faits de plus haut. II Réné Descartes, né à Lahaye Touraine, sacrifiant ses amitiés et sa patrie à sa passion pour l'étude, avait, exilé volontaire, transporté sa résidence à Eyndegeest Hollande, à deux kilomètres de Leyde. C'est là, dans un petit château solitaire, que seul avec sa pensée et ses livres, étranger aux agitations du monde, il cultivait son âme, son intelligence et ses fleurs après la philoso- phie et les mathématiques, Descartes n'aimait rien tant que l'horticulture. Le philosophe français, qui avait éprouvé les inconvénients de la célébrité et qui désirait à tout prix se les épargner, allait rarement dans la ville et sa porte, impitoyablement fermée aux visiteurs étran- gers, s'ouvrait seulement pour quelques privilégiés, la plupart hommes de science ; encore était-ce un cas extra- ordinaire. Un homme du peuple, un jour, se présentant à la porte du philosophe, se préparait à en franchir le seuil, quand le concierge du château lui barra le passage ; l'étranger surpris d'un tel procédé, le fut bien davantage lorsqu'on lui montra le chemin de la rue sans entendre ses raisons, "Je veux, dit-il, entretenir M. Descartes de philosophie et de mathématiques. .. " A peine eût-il fait cette déclaration, que le concierge fixa sur lui un œil sérieu- sement investigateur et partit d'un grand éclat de rire. Le pauvre visiteur, que l'on prenait pour un men- diant, fut congédié sans façon. Il ne se tint pas pour buttu, et revint deux mois après. Le concierge intrigué, avertit son maître qu'un homme demandait l'aumône, alléguant pour prétexte le désir de parler géométrie et philosophie. Descartes, sans le voir, lui envoya dix guilders ; l'étranger refusa sans montrer ni dédain ni colère, et s'en retourna en disant " Puisque mon heure n'est pas encore arrivée, je reviendrai." Ce solliciteur, vous l'avez deviné, n^était autre que Dick Rambrantz. Le cordonnier philosophe avait donc pris la route d'Eyndegeest pour la troisième fois, avec un vague pres- sentiment qu'il serait enfin reçu ; il ne se faisait point illusion, car Descartes, désarmé par les instances de Dick, avait donné ordre à son concierge de le remarquer et de l'introduire. III Après avoir suivi un long couloir, l'artisan poussa une porte et se trouva en face de Descartes. Descartes était d'une taille au-dessous de la moyenne, sa tête grosse, son front large et proéminent indiquaient le savant et l'homme de génie. Son visage, d'un teint olivâtre, expri- mait la méditation et l'austérité, et son costume noir ré- pandait sur toute sa personne je ne sais qnoi de solennel et de sévère. Il prit le premier la parole, et dit au nouveau venu d'une voix naturellement faible — Mon ami que voulez-vous de moi ? Dick qui l'inspectait depuis longtemps dans une atti- 45 J. & T. 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Dick Rambrantz. — Et vous êtes ? . . . — Cordonnier de mon état; je réside au village le plus prochain. . ^ — Et vous désirez vous entretenir avec moi de mathé- matiques et de philosophie ? insista Descartes avec une intention marquée de bonhomie railleuse. Dick feignit de ne pas remarquer la malice de cette demande — C'est pour ce motif que je suis déjà venu deux fois frapper à votre porte . . . L'assurance de l'artisan donnait fortement à penser au gentilhomme ; il gardait le silence et semblait se parler au-dedans de lui-même. Enfin, prenant résolument son parti, il dit — Eh bien. Monsieur Dick, je le veux bien ; parlons philosophie et mathématiques ! Le visage de l'artisan s'alluma de bonheur, son œil étincela, et sa main se porta à son cœur pour en compri- mer les battements violents. Le cordonnier et le gentilhomme s'assirent et causèrent longuement. — Quoi ! s'écria le philosophe avec transport, j'ai reçu avec si peu de ménagement un homme que la nature a traité si magnifiquement ! Dick, voulez-vous être mon ami?. . . L'artisan ne répondait pas ; seulement sa main calleuse sur sa paupière pour essuyer une larme qui dé- bordait. — Courage ! Dick, reprit le philosophe de son air le plus solennel, courage ! Dieu a mis dans vous le germe du génie; je me croirais coupable devant Dieu et envers lés hommes, si je ne le cultivais pas. Dick, désormais nous sommes amis ; je mets à votredisposition mes études, ma bibliothèque, ma . . . Une pensée de délicatesse lui empêcha de dire ma bourse. Comment dépeindre l'ivresse de l'artisan ? Enfin, il avait trouvé la lumière ovi ses doutes allaient s'éclairer, le guide qu'il fallait àson isolement età son inexpérience, l'artisan Dick était l'ami du grand Descartes ! A partir de cette entrevue, une nouvelle intimité s'éta- blit entre les deux philosophes. Dick ne quittait guère Descartes, qui, tous les jours, découvrait dans le génie de son élève des ressources nouvelles et inattendues. Quel fut le fruitdece généreux et admirable commerce ? Dick devint un des premiers astronomes de son époque ; il composa en langue vulgaire l'Astronomie hollandaise et un traité de logarithmes et de géométrie. N'oublions pas de faire remarquer que Dick, à peine descendu des sublimes hauteurs de la .science oii il s'éle- vait dans le cabinet de Descartes, allait toujours dans sa boutique ceindre le tablier de l'artiisan. Nous apprenons que M. W. H. 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Il se nomme — vous voyez la gravité pompeuse du titre — Vlnatitat des Coiffeurs de dames de France et mérite d'être pris au sérieux. Son but, c'est, je pense, la rénovation de la coiffure de la femme. L'institut va décréter les modes avec le poids d'une autorité officielle. Et p>ur célébrer l'heureux avenir qui se prépare MM. les membres de l'Institut ont donné à l'hôtel des Ingénieurs, rue Blanche, une soirée. On a dansé. On a dansé devant un buffet très bien garni. Car les coiffeurs font bien les choses. Et d'abord, par manière de protestation, ils ont très bien coiffé leurs femmes. Elles étaient char- mantes les femmes de MM. les coiffeurs. La soirée était en même temps une soirée d'expo- sition. Les coiffeurs exposaient. On a dansé devant l'impassibilité souriante de maintes figures de cire, qui répétaient avec une variété extrême la série des coiffures d'autan. Admirez l'ingénieuse association du présent et du passé, et prenez comme elle vous est donnée la leçon du contraste. Où est-il le temps oii les coiffeurs avaient leur importance dans la société et leur prestige, où Cham- pagne, le premier auquel les femmes de qualité se. résignèrent à confier leurs chevelures, faisait fureur, grâce à son adresse et à légèreté de sa main. C'était le temps des coiffures à la Mnon, kVhurlupée et kV hurluberlu, faites de mille boucles folles, coiffures que Mme de Sévigné trouvait si fort extraordinaires. On s'avisa aussi, à la même époque, de se faire bre lander, c'est-à-dire couper court et friser les cheveux. Puis vint le règne des " moustaches," cheveux bou- clés qu'on laissait croître et qui pendaient le long des joue-j jusqu'à la gorge. Défense était faite aux simples bourgeoises de porter moustaches. Frison était alors la coqueluche des grandes dames. Il passait pour si habile que le barbier du roi, vou- lant le voir à l'œuvre, se faufila, pendant qu'il la coiffait, parmi le service de Mme de Resson. Frison, en manière horreur. " de revanche, coiffa la dame '' à faire Puis vint Bagé, lancé par Mme de Châteauroux, protégé par la Dauphine, belle-fille de Louis XV ; Bagé, à qui Mme de Pompadour fit des avances et qui lui répondit " Je coiffais l'autre," mot rapporté à la Dauphine et dont elle fut ravie. Ces premiers coiffeurs de dames devaient être forte- ment dépassés par Legros, qui révolutionna les " modes de la tête " et des cuisines du comte de Bellamare, s'éleva jusqu'à la direction d'une Aca- démie de coiffure, où il apprit aux valets de chambre, femmes de chambre et coëffeuses l'art de " coëffer " à fond. Cette gloire devait lui susciter des rivaux, entre autres le grand Frédéric — rien du roi de Prusse. Ils se perdent à leur tour parmi les coiffeurs en veste rouge, culotte noire et bas de soie, qui emplissent Paris et coiffent à Versailles. Un procès épique éclate entre les coiffeurs et les coiffeuses, bonneteuses et enjoliveuses qui déclarent qu'il y a profanation à laisser les mains d'un perruquier toucher une cheve- lure de femme. Soutenus par les élégantes, les coif- feurs triomphent sur toute la ligne. Le poste d'honneur de coiffeur de la Reine donna à Léonard, au marquis Léonard, comme on l'appelait, le privilège de porter l'épée. Sous le patronage et l'inspiration de Marie- Antoi- nette, les coiffures devinrent plus élevées que jamais elles atténuaient, disait on, et adoucissaient les traits du visage. Et bientôt vint le règne des panaches. On ne vit bientôt plus dans les galeries de Versailles qu'une forêt de plumes s'élevant d'un pied et demi au-dessus des têtes féminines. La Reine, elle-même, inventa le Quès a co, panache planté derrière le chignon, la " coiffure à la Minerve," cimier de dix plumes d'autruche mouchetées d'yeux de paon s'ajus- tant sur une coiffe de velours pailletée d'or. Elle fit, ainsi parée, faire son portrait et l'envoya à l'impéra- trice d'Autriche. La sévère Marie-Thérèse le lui renvoya en disant " On s'est trompé, sans doute, ce n'est pas le portrait d'une reine, mais celui d'uae actrice. J'attends le véritable." Marie-Antoinette imagina aussi les coiffures "jardin," " torrent écumeux," " à la belle poule," " frégate," sans parler du " pouf sentimental." Aujourd'hui, hélas, c'est fini de tant de merveilles ! Plus de boucles, plus d'accumulations de postiches, à peine des ondulations ! Nos mondaines se coiffent elles mêmes ou se font coiffer par leurs femmes de chambre. Enfin, l'Institut, va changer tout cela. 4 ENCOLURES, COLLIERES, BOUTONS DE FANTAISIE LA MODE DOMINANTE lA "Nouvelle Mode" constate qu'un cer- tain clan de mondaines de la haute société résiste à la coiffure basse et elle en attribue la cause à ceci — Avec les très hautes encolures, les che- veux bas ne conviennent guère, et les encolures restent en faveur pour la journée. Nous pensons qu'il y a là une constatation qui s'impose. Le col si longtemps enserré dans une encolure montante a pu perdre de sa fraîcheur ivoirine, marqué par la pres- sion de l'étoffe ; on hésite à le laisser à découvert, en sorte que l'élan vers les coiffures basses, qui entraînent un échancrage arrondi, semble, jusqu'ici, rester le privilège de toute la jeune génération dont le cou immaculé ne porte aucune trace d'atteinte. Pour celles qui ne l'adopteraient pas encore, la mode Française indique une jolie fantaisie. C'est le collier Agnès Sorel ou " collier de chien " qui, très à la mode, il y a quelques années, reparait aujourd'hui sur les décol- letés les plus élégants. Mais tous les colliers Agnès Sorel ne sont pas en perles fines et barettes de diamants. On en voit de plus simples, plus faciles à porter avec un corsage légèrement échancré au besoin, on peut les faire soi-même sans même l'aide d'un joaillier. Les deux colliers sont faits le premier de velours comète noir et de perles d'acier, le deuxième de velours comète rose et de perles fines imitation. Les perles se trouvent en petites boîtes, très aisément, dans le com- merce ; leur prix est minime. On pourra fixer les extré- mités de velours comète, sur une toile cirée, en les tendant bien. Puis on enfilera trois ou quatre perles sur un long fil solide et on les arrêtera au velours infé- rieur par un simple point, puis on recommencera à enfiler quatre autres perles que l'on arrêtera au velours supérieur et ainsi de suite. Ce gracieux travail devra être exécuté avec beaucoup de symétrie et de soin. Mais rien n'est plus facile. Et c'est presque un travail d'enfant. Le collier se fixe derrière par de petites agrafes invisibles. On peut le porter en transparent sur la peau, ou encore le poser sur un col simple de corsage, qu'il contribuera à rendre très élégant. La mode, en nous ramenant, avec les intérieurs Louis XVI, les corsages et les petites vestes de l'époque, a remis en faveur le bouton, ce bijou si goûté et si luxeux de jadis. On avait beaucoup admiré, à l'exposition rétrospec- tive du pavillon de la ville de Paris, ceux qui avaient été, dit-on, peints par Marie-Antoinette pour le duc de la Rochefoucauld ? Ce sont de jolis modèles d'après lesquels on pourrait s'inspirer. On peint ces boutons sur ivoire, sur porcelaine même, de jolies petites têtes poudrées, des Pompadour, des Lamballe, etc.; le paysage, les ma- rines, à la Hubert Robert, à la Cari Vernet, sont aussi très en faveur, et une petite vue de parc bien choisie et bien peinte fera un très joli effet sur un bouton de fan- On en trouvera certainement dans les importa- tions du printemps do nos marchandises de modes cana- diennes. gji^*^»^? JAMAIS, dit Femina, les toilettes de bal ne ^^BB e furent à la fois si élégantes et si simples, >§-^rB^^ si sobres de façon et si riches d'orne- ^^I^Bfe! raents, si seyantes en leurs lignes, d'un ^^^R-^^^'l goût si parfait en leurs couleurs, Les nuances s'harmonisent merveilleusement à la lueur magique des lampes électriques; les étoffes sont riches et les ornements précieux. Voici quelques toilettes qui serviront d'indication et de thème pour mille jolies combinaisons. La première est un long fourreau de satin blanc, ter- miné par un haut volant de mousseline de soie blanche surmonté d'un entre-deux en véritable dentelle d'Irlande de teinte très ocrée. Le corsage tout simple, légèrement blousé, est en satin recouvert de mousseline de soie. Large revers en Irlande, bordé d'un minuscule ruché en mousseline de soie soutenu par un laiton. Haute cein- ture drapée en velours mandarine. La seconde est une robe de forme empire en tulle noin criblé de paillettes noires et acier. Boléro de velours rose, ne descendant pas plus bas que la poitrine, et drapé devant par une agrafe de diamant. En y ajoutant des manches longues, cette ravissante toilette ferait aussi bien une robe de dîner. La troisième enfin est une toilette de jeune fille en taffetas " fleur-de-pêcher," entièrement recouvert de mousseline de soie blanche. La jupe est ornée, en sa longueur, de groupes de plis lingerie qui, se terminant à la hauteur du genou, laissent plus d'ampleur au bas de la jupe. Le corsage " à la vierge " a son décolleté garni d'une berthe très mousseuse, formée par trois volants de mousseline de soie. Ceinture de taffetas. On a cherché, on cherche encore un " style moderne " pour les toilettes de bal et de soirée. Ce qu'on a trouvé jusqu'à présent est étrange plus que joli et en tout cas rien moins que nouveau c'est un mélange hétéroclite d'égyptien, de grec, de style empire qui comporte tout sauf du nouveau. Cette nouveauté naîtra-t-elle victo- rieuse, ou en tout cas, de ce mélange mal venu, sur- gira-t-il un ensemble fondu et harmonieux ? Rien n'est nouveau dans la mode, l'art est de le faire paraître tel. C'est ainsi qu'une résurrection qui est presque une nouveauté, est celle des mitaines de dentelles blanches ou noires accompagnant les toilettes de réception. On les porta déjà à différentes époques, jamais autant que maintenant elles ne furent jolies et séductrices d'une joliesse et d'une grâce troublantes. Les voyageurs de la maison John Fisher, Son A Co. sont actuellement sur la route, avec leurs échantillons de draps pour le commerce d'automne. Leurs collections d'échantillons sont incomparables au point de vue de la variété et de la qualité des marchandises. MM. Nerlich irmtemp6 L'ouverture des modes, à Montréal, a eu lieu les 3, 4 et 5 mars, comme nous l'avions d'ailleurs annoncé dans notre numéro de février. Cette année l'ouverture a eu un succès encore plus marqué que les années précédentes l'aiïiaence dans toutes les maisons de mode en gros a été telle, à cer taines heures, qu'il était pour ainsi dire impossible de pénétrer dans les salles oii l'exposition avait lien. Il est venu à Montréal, pour cette occasion, des modistes de toutes les parties dn Canada, non seulement de la province de Québec, mais même des Provinces Mari- times et de la Colombie Anglaise, c'est-à dire des points les plus extrêmes du Canada. L'ouverture a été un grand succès non-seulement au point de vue artistique sous le rapport du chiffre des ventes qui a dépassé le plus fort montant qu'on ait eu à enregistrer à pareille occasion. Les chapeaux-modèles exposés ont été presque tous vendus ; il s'est également fait de grosses aftaires eu chapeaux Eeady to Wear. En fait de garnitures, les intéressés ont constaté une très forte demande pour les marchandises légères telles que chiffons, tulles, gazes de fantaisie, linon ; les dentelles ont eu énormément de succès ainsi que les fleurs ; les feuillages, surtout ceux de petite dimen- sion, ont été très demandés. Parmi les personnes venues du dehors à l'occasion de l'ouverture des modes, nous citerons celles dont nous avons pu recueillir les noms, la liste de celles qui ont assisté à l'exposition de printemps pourrait évidemment être bien plus longue que celle que nous pouvons donner Mme Lebel, de Bic ; M. et Mme J. A. Gagné, de Lévis ; Mme J. G. Bittner, de Montmagny ; Mlle H. Poirer, Eivière du Loup ; Mme Eobidoux, Sorel ; M. t>'. A. Larochelle, Joliette ; M. Jno. McCanon, Inver- ness ; J. D. Lalonde, St. Philippe d'Argenteuil ; Mlle Bourque, Sherbrooke; Mlle A. Hudon, Richmond ; Mlle McDonald, Alexandria ; M. C. Lamarre, St Eémy; Mme Bélanger, St Martin ; Mlle McPhee, Cornwall ; Mlle Taylor, Eichuiond ; M. G. L. Proulx, M. J. A. Godard, Mme A. Lamontagne, St-Hyacinthe ; Mlle Low, Lachute; Mlle Stoddard, Trois-Eivières ; M. C. Godmer, St-Jérôme ; Mlle Boire, Granby ; Mme Lespérance, Lac Mégantic ; Mlle Cunningham, Farn- ham ; Mme Dearden, Mlle Bousquet, M. U. St Onge, Valleyfield ; Mme V. Mailloux, Mme Roy, Mlle Gré- goire, M. Lortie, St Jean d'Iberville; Mme St- Amour, M. Brousseau, fils, MM. Bergeron & Sicotte, St-Hya cinthe ; Mlle Gauthier, M. Lanctôt, M. Bélanger, Sherbrooke ; M. Lajoie, M. Brunei, Mlle Langlois, Trois-Eivières; Mme Landry, Mme Archambault, Mme Delisle, Mlle Casavant, M. Boucher, Joliette; Mme Defayette,M. Castonguay, St-Jérôme; Mme Chenevert, M. Paradis, Sorel ; Mlle Allard, Berthierville. Les acheteurs suivants sont venus de Québec MM, A. Delille, E. Eousseau et Mlle Hamelin, de la maison Z. Paquet ; Mme T. Donohue ; M. J. Myrand, de MM. Myrand & Pouliot ; Mme J. Labrecque ; Mlle O'Xeill ; Mlles Trudel & Landry Mme A. Moriasette; Mme P. Trudel ; Mlle E. Valin ; M. Bertrand, de MM. Bertrand & Gauviu ; Mme D. E. Murphy et Melles Brownrigg. MM. S. F. McKinnon & Oo nous informent qu'ils sont très satisfaits des résultats de leur exposition des modes du printemps. Non seulement les chapeaux exposés se sont très bien vendus, mis il y a eu de plus une très forte demande pour les nouveautés offertes cette occasion. TiCS fonds de chapeaux perlés, les galons de paille entremêlé de mohair ont eu le plus grand succès. Les plumes d'Autruche, les fleurs et les feuillages se sont également bien vendus. Il est à remarquer que les chapeaux Eeady to Wear ont eu un succès remarquable, bien plus fort que l'on ne s'y attendait. En fait de marchandises les chiffons, les tulles et les gazes ont été préférées. Nous avons remarqué chez ces Messieurs les modèles suivants MODÈLE POUYANNE. — PARIS Grand chapeau noir composé de dentelle et de net orné d'un nœud en soie taffetas noir, retenu par une boucle en jais, l'arrière du chapeau est orné d'une grosse fleur de fantaisie noire et jaune. MODÈLE LYNN FAULKNER. — PARIS Chapeau forme Gainsborough en paille belge, ayant le fond garni de dentelle crème retenue par une boucle en brillants. MODÈLE DE LA MAISON VIROT. — PARIS Chapeau forme toque en paille entremêlée de sequins, la passe se compose d'une gerbe de roses minuscules accompagnées de feuillage, le dessus de ce chapeau est garni de dentelle Chantilly et d'un ruban de taffetas de soie indienne retenu par un cabochon en perles. *** M. Orkin, de la maison Chaleyer & Orkin, nous dit que la vente des chiffons, des malines, des dentelles et des linons a été très forte. Il y a eu aussi une bonne demande pour les roses, les feuillages et les cabochons. *** Nous apprenons qu'il est question, dans la plupart des maisons de modes, de tenir une ouverture des modes d'été. La date où cette exposition aura lieu n'est pas encore fixée, mais on croit qu'elle aura lieu vers la mi avril. *** MM. F. X. de Grandpré et Geo. D. Harper de la maison Caverhill & Kissock sont allés à Toronto pour assister à l'ouverture des modes de la succursale de cette ville. Cette ouverture a eu lieu daus la dernière semaine du mois de février. Nous appreno s qu'elle a eu le plus grand succès. *** MM. J. P. A. des Trois Maisons & Cie nous décla- rent qu'ils sont pleinement satisfaits du résultat de leur exposition de modes. Dès les jours de l'ouverture la majeure partie des modèles exposés ont été vendus ; ce qui prouve combien ils ont été appré- ciés. La vente des chapeaux Eeady to Wear a été forte, les achats des modistes ont porté en grande partie sur les dentelles, les malines, les chiflbn.>al et a Québec de la D. McCall Co Ltd, nous informe que les deux ouvertures tenues dans ces deux villes ont obtenu un très grand succès. Il ajoute que les fleurs se sont bien vendues, surtout les roses en mousseline froissée, dans les teintes pâles et fumées ; les feuillages sont également en vogue. Quant aux genres de chapeaux les formes " Florodora" et " Colonials " sont les mieux aimés. Le chiffon semble vouloir céder sa place aux soies molles et aux satins légers. Les chapeaux portent pour la plupart leur garniture en arrière et assez bas, ce qui leur donne un chic nouveau. C'est par erreur que nous disions, dans notre der- nier numéro de Tissus et Nouveautés, que M. J. F. L. Dubreuil était chargé de la succursale de la D. McCall Co. Ltd, à Montréal ; c'est M. J. B. Lemieux que nous aurions dû dire. M. J. B. Lemieux repré- sente en outre la même compagnie dans les villes de Québec et de Trois-Eivières. M. Dubreuil repré- sente la D. McCall Co. Ltd, dans les Cantons de l'Est. * * * Signalons un joli modèle de manche. Cette manche est adorable de simplicité, plate du haut et élargie dans le bas pour se resserrer en un long poignet plissé, déterminé par un volant de broderie cerné de velours panne. Bien que les manteaux longs seront vus en tissus légers et soie, ils ne supplanteront pas la jaquette courte, assortie à la jupe. Une jaquette de ce genre, pouvant se faire en tissu uni ou plissé diagonalement, a des devants qui se prolongent pour former les bouts du col châle uni ou découpé ; ce col a une couture au milieu et sur les épaules. Les manches du vêtement peuvent'former cloche sur la main ou être unies. Le taffetas plissé noir est tout désigné pour cette jaquette, dont le col serait en point d'Irlande et qui pourrait se porter avec un grand nombre de jupes de fantaisie. Parmi les modèles courts aucun ne peut rivaliser avec le boléro. Un exemple de ces jaquettes toujours en vogue a des devants croisés s'arrondissant en au-dessous de la taille et un dos avec ou sans une couture au milieu. Le sommet des manches est recouvert d'un gracieux col châle. Le drap uni, le velours, la peau de soie répéteront avantageusement ce modèle, qui pourra être agrémenté de grands bou- tons en émail ou en acier. Un autre boléro se distingue par des revers de fantaisie et une basque pouvant être supprimée, ainsi que la couture au milieu du dos. Ce vêtement se fait en étoffes contrastantes et peut s'orner suivant le goût. *** L'on ne peut encore prédire le changement qu'ap- portera dans la mode le/printemps, mais l'on ne pré- voit point des différences radicales. Les corsages sont plus longs devant, les jupes plus courtes, comme nous l'avons déjà remarqué, les manches prennent de l'ampleur au sommet, il y a de nombreuses modifica- tions, mais l'on ne parle ni de crinolines ni de tour- nures et les costumes de 1902, au lieu de rappeler une certaine époque, semblent emprunter quelque cho A. McDOUGALL & CO. Propriétaires enregistrés des Célèbres Serges "WkM ^-^f^ vl 1 W W _ -1. "1 ncTe-KB ^ ••••lOO, FUC JMLCUrlll, JMIOntreal L'arbitre de la mode, en Angleterre, c'est le roi Edouard VII. Alors qu'il n'était encore que prince de Galles, et dès sa jeunesse, le fils de la reine Victoria était, pour la " gentry," le type souverain des élégances. Elle se réglait sur sa mise, s'empressait d'adopter aveuglé- ment la coupe de ses vêtements, la forme de ses cha- peaux, le modèle de ses pipes. Ce privilège de maître de la mode, Edouard VII ne l'a pas abdiqué en montant sur le trône. Ces jours-ci, ne s'est-il pas avisé, sans crier gare, de mettre des parements de velours aux manches de sa redingote ? Il n'en a pas fallu davantage pour que le Tout- Londres arborât le lendemain cette innovation, à la plus grande satisfaction des tailleurs de la Cité. *** Le taffetas, cette délicieuse étoffe dont les bruisse- ments sont si doux à l'oreille et si élégants à la fois, semble être plus en faveur q_ue jamais ; le satin et la plupart des autres soieries étant laissées de côté jus- qu'à un nouveau caprice de la mode. On le porte partout au théâtre, à la ville, pour les dîners. Cela fait des robes légères, par conséquent agréables à porter et ayant tout de même de la tenue, le taffetas étant par excellence, l'écoffe se prêtant le mieux à toutes les façons compliquées ou simples. *** Nous attirons l'attention du commerce des modes sur le départe- ment des fleurs de la maison Caverhil & Kissock. L'assortiment des roses est unique ; il comprend toutes les variétés petites, moyennes et grandes. Les feuillages sont également remarquables, ils sont dans les nuances d'été et d'automne. La W. R. Brock Co. Ltd, Montréal a ses représentants sur la route avec un assortiment complet de chemises, caleçons, chemises de travail bonneterie de laine, etc, pour hommes et convenables pour le commerce d'automne 1902. Grâces à ses achats en grande quantité la maison offre de meil- leures valeurs que tout ce qu'on a pu voir auparavant sur le marché. MM. J. P. A. des Trois Maisons viennent de recevoir un fort beau choix de Dentelles, Guipures, Insertions et Point d'Irlande, ainsi qu'un envoi important de fleurs dans les petits dessins, comprenant des roses, des feuillages, ainsi que toutes les fleurs à la mode. MM. Chaleyer it Orkin nous informent qu'ils ont l'intention de faire une exposition des modes d'été vers le milieu du njois d'avril et que Dour cette occasion ils seront en position de montrer les dernières nouveautés parues dans le commerce des modes à Paris. Phillips & Wrinch, Toronto, offrent un très joli assortiment de ceintures plissées et bordées. Ils manufacturent une grande quan- tité de ces marchandises, et ont travaillé supplémentairement afin d'être en mesure de remplir les ordres. Ils font uiiie ligne spécialede ceintures en satin bordées, avec une délicieuse boucle, pour détailler à 50 cts. Une carte postale envoyée à cette maison, et vous recevrez des échantillons. MM. Kyle, Cheesbrough & Co offrent au commerce plusieurs lignes de très belles blouses pour dames, taillées d'après les modè- les les plus nouveaux, ornées de broderies et garnies de cols et de manches du dernier genre. M. L'Heureux, représentant de MM. S. F. McKinnon Co. Ltd., nous dit que la vente des chapeaux " Ready to Wear " a été tellement forte, pendant et depuis l'ouverture des modes, ue l'on a dû exiiédier ii la succuisale de Montréal dix caisses de modèles nouveaux. La succursale du Québec de la D. McCall Co. Ltd située 74 rue St elle est dirigée par M. J. B. Lemieux. Le commerce jjouna y trouver toutes les dernières nouveautés coin- prises dans les modes. La W. R. Brock Com]any Limited, Montréal, offre actuelle- ment un immense assrrtiment d'allovers, en dentelles de toute sorte, brodés en noir, en blanc et en écru. Les marchands se trouveront bien de jeter un coup d'œil sur les échantillons des voyageurs de cette maison qui font actuellement leurs tournées. La Niagara Neckwear Company est actuellement en mesure de remplir tous les ordres de retour en cravates " Silk." Cette soie est d'un dessin exclusif et original qui leur appartient dan-i un mélange de nuances d'un goût raftiné. Les premiers écliat tillons exhibés par leurs voyageurs n'ont duré que quch^ues jours. La compagnie peut maintenant prendre des ordres sur ces cravates durant le mois de mars. La maison Caverhill & Kissock possède encore un très bel assor- timent de chapeaux "Ready to Wear" pour le printemps et l'été. Il serait cependant prudent de placer les commandes que possible, car ces chapeaux sont très en demande. Nous apprenons que l'Alaska Feather Down Co Ltd dirige maintenant la Canada Fibre Co Ltd. Ces deux comjagnies sont connues pour l'excellence des articles de literie et de couvrepieds ju'elles fabriquent. MM. Chaleyer & Orkin ont reçu, ces jours derniers, une collec- tion remarquable de fleurs de fabrication pai'isienne, comprenant les toutes dernières nouveautés en fait de roses, jacinthes, etc., etc. et de feuillages vert pâle et blanc ornés de perles et de baies. Pour les boucles et les épingles de ceinture, la forme rentrée est peut-être celle qui a actuellement le plus de vogue, bien qu'il se vende des quantités considérables de celles de forme droite. Dans les nouveautés, la " Rosette " tient la tête. Avec cette boucle et un petit bout de ruban, on peut obtenir de très jolis effets. La plupart des magasins ont des bouts de ruban, et c'est un bon moyen de les employer. Si vous n'avez pas déjà ces boucles en stock, achetez quelques rosettes, vos vendeuses utiliseront avec des restants de ruban, et vous aurez une nouveauté de bonne vente pour détail- ler à un très bas prix. Phillips &, Wrinch, Toronto, ont le con- trôle de cet article pour le Canada. Affiche-Réclame gratuite La maison Waldron, Drouin & Cie, offre à sa clientèle une jolie affiche pour annoncer les chapeaux nouveaux de la saison du printemps. \Jne blonde fille d'Albion, au corsage orné d'une superbe gerbe de roses, tient dans chacjue main un des fameux chapeaux de Buckley qu'elle rffre à notre admiration. Ces cha- peaux sont jolis, comme tout ce qui vient de cette maison. MM. Waldron, Drouin & Cie, ont actuellement un assortiment complet dans toutes les lignes. MM. Chaleyer it Orkin viennent de recevoir de France une magnifique ligne de rubans satin, dessins cachemire de fantaisie. Ces rubans sont tout indiqués pour la garniture des chapeaux d'été. Sacs Châtelaine Nous attirons l'attention des lecteurs sur les sacs Châtelaine perlés. Voir l'annonce de Phillips & \\>inch, Tcjronto, à la page ~. Nous avons vu ces marchandises ce sont certainement de splen- dides valeurs. Les Châtelaines perlées et en cuir, et les .sacs qui se portent au poignet auront une grande vogue durant le printemps tpii vient. Voyez à en avoir un bon assortiment en stock. Vous en aurez besoin. La Maison Brock de Montréal a maintenant un .stock qui ne peut être égalé en las cachemire uni et k côtes pour dames et enfants. Les représentants de la maison peuvent montrer quelques-unes de leurs lignes spéciales, telles que les Nos 709 pour détailler à 40 cts, 725 P à jambes à côtes et " Lama " pour vendre à 50 cts, ainsi qu'un cachemire à côtes Sellar à talon double pour détailler à 25 cts. On trouvera que ces marchandises n'ont pas leurs égales sur le marché pour la valeur. MM Caverhill it Kissock ont dans leurs magasins une très belle collection de dentelles importées comjjrenant toutes des nouveautés dans les genres Plauen, Chantilly, Points d'Angleterre et d'Irlande et dentelles a]ipli]uées. Une jolie Carte de Modes La maison Chaleyer & Orkin, 1827- rue Notre-Dame, vient de iublier un très joli panorama de modes, de très grand format, avec figures de trois quarts et chapeaux garnis, en cou- leurs, permettant de juger à la fois de la forme, de la disposition des garnitures, et do rajjparence du chapeau au porter. 23 j " ^ _!J C 0 35c. GRAND CHOIX DE TWEEDS À PANTALONS, RAYÉS, dans toutes les couleups fashionables. CARREAUTÉS pour HABILLEMENTS, drab, gris, jaune foncé. Tweeds pour Habillements et Pantalons, de 25c. à $ la verge. Grand a -sortiment de Patrons de Vestes, dessins et nuances à la mode, à partir de $ jusqu'à $ Croisée, - Vénitienne, Campbell, • Piquée, - - de 550. à $3 00. de 75c. à $ de $ à $ de $ à, $ DRAPS POUR COSTUMES ET CASQUETTES DE COLLEGES, NOIRS ET BLEUS. Je puis vous recommander mes Serges noires et bleues, et comparez mes prix — à qualité égale — avec ceux des autres maisons, et vous me donnerez certainement la préférence. Fournitures pour Tailleurs ; Velours -Soie pour cols — noirs et drab — assortiment de premier choix, qualité supérieure, défiant toute concurrence, de $ à $ Ligne Extra. Soie et Satin noir pour revers et doublures de pardessus, de $ à $ la verge. Crin ou Lustrine pour doublures de manches, de 27èc à 70c. Choix considérable— sans égal. Velours jaune pour poches, de 35c. à 45c. Farmers Satin ou Draps Italiens, double largeur, couleurs assorties, unis et croisés, dans toutes les nuances, de 30c. à 65c. Draps Italiens noirs, double largeur, unis et croisés, toujours en stock, de 20c. à $ Doublures de Manches en soie et en coton, nuances claires, unies et rayées, de 10c. à 55c. Canevas — Choix considérable en stock, de 5c. à 20c. Batistes Croisées, noires et de couleurs, de 7c. à 25c. Doublures pour Poches pocketing assorties, de lOc à 25c. Fils à coudre. Poils de Chèvre, Soies à coudre, Braids, Craies et Cire pour tailleurs. G. I. TiiiiiiiiQomE,^ÎSÏËST-PJDL, WTBEIIL 26 demaade actuelle porte sar les Worsteds, de préfé- rence aux Tweeds écossais. Les nuances foncées, les gris et les lainages avec des pointillés blancs sont en grande faveur. *** L' " Association nationale des Lainages ", dont le siège est à Boston, vient de publier la statistique de la tonte aux Etats Unis pour l'exercice clos le 30 sep- tembre. Il ressort de ce relevé, que les toisons coupées ont donné livres de laine brute, soit une augmentation de 2^ 0/0 sur le chiffre de 1900, qui avait été de livres. Vu la douceur de l'hiver, la toison a pesé en moyenne 6 livres 33 au lieu de 6 li vres 46 en 1900. D'un autre côté, la perte au dégrais- sage a été moindre, le déchet ayant été de 60,6 0/0 en 1901, alors qu'en 1900, la perte s'était élevée à 61,1 0/0. L'élevage du mouton se fait dans tous les Etats ; mais dans certains Etats, c'est une industrie de premier ordre. Les Etats producteurs de laine sont Montana, Wyoming , Idaho, Utag, Oregon, N. Me- xique, Texas, Ohio, Californie, Michigan. La production totale s'est treuvée en li- vres de laine en suint, soit 126 livres dégrais- sées, d'une valeur de $ L'industrie des lainages a, dès lors, eu à sa disposi- tion, en millions, de livres, les quantités suivantes 1901 1900 1899 Tonte Stocks antérieurs 20i.i 225 " " étrangers " entrepôt Importé Total '650" .578" 667 " D'après ce que nous- avons pu apprendre dans le commerce, la W. R. Brock Ciimpany Limited, de Montréal, a l'intention de pousser les articles de qualité supérieure dans les étoffes à robes, bien qu'ils n'aient nullement l'idée de diminuer en quoi que soit leur commerce dans les lignes ordinaii-es pour lesquelles ils se sont fait une réputation de vendre à des prix serrés. Les voyageurs de la maison A. Me Dougall & Co de Montréal viennent de se mettre en route avec un assortiment complet de draps pour la saison d'Automne prochain. Leurs échantillons com- prennent toutes les dernières nouveautés des marchés anglais & canadiens. La maison G. X. Trancheniontagne a en mains un stock com- plet de di-aps pour le commei'ce du printemps. Les étoffes pour pantalons et les " Vestings " méritent une mention toute spéciale. L'assortiment des serges noires et bleues est très varié et com- prend les genres rayés, unis et de fantaisie. Ces marchandises sont offertes à des prix divers. Le stock des lainages et des draps de MM. .John Fisher, Son A, Co est au grand complet et comprend toutes les dernières nou- veautés pour le commerce du printemps et de l'été. Ces messieurs sont en mesure de remplir dans le plus bref délai toutes les com- mandes qui leur seront adressées. Au Commerce de Marchandises sèches Kn visitant les entrepôts de MM. Nisbet & Auld, de Toronto, le représentant de cette i-evue a pu voir, il y a quelques jours, un superbe assortiment de lainages pour hommes et femmes, de gar- nitures pour tailleurs, de toiles de ménage, etc. En lainages pour hommes, les dessins les ]lus à la mode sont avec des rayures mélangées de Heurs lis Ciieviots, les Saxonnies et les worsteds tins, et les couleurs les ]lus en vue sont les bruns et les gris dans une grande variété de nuances. Dans les entrepôts de cette maison, on fait une large place aux étoffes unies en noir et bleu, où proba- blement tout manufacturier de mérite se trouve représenté. Nous notons spécialement un assortiment très étendu de serges et worsteds " Devonia " en noir et en bleu manufacturés par Hamiyn Bros, de Buckfastleigli, Devon, Angleterre, fournisseurs des départements de l'amii-auté et de la guerre, en Angleterre. MM. Nisbet & Auld ont le contrôle de ces marchandises au Canada ; ce sont, sans doute les meilleures qu'on puisse produire comme ualité et couleur. Une autre ligne remarquable contrôlée par cette maisim comprend les tweeds, cheviots et les homespun manufacturés par la Oxford Mfg Co, de Oxford, N. E., dont la vente n'est pas confinée au Canada seulement ; car ces marchan- dises sont maintenant en demande en Angleterre, en Ecosse et aux Etats-Unis. Pour en arriver au département ces étoffes à robes de cette maison, le troisième étage en entier est réservé aux tissus de la meilleure catégorie pour dames. Toutes les marchandises qui n'ont pour elles que l'apparence sont rigoureusement exclues de ce département, on on ne met en stock que les tissus d'une fabii- cation parfaite et d'un fini supérieur. Parmi les lignes offertes pour jupes et costumes sont de beaux Broadcloth, les vénitiens, les amazones, les cachemires, les poplines, les nun's veilings, les grenadines, les cheviots, les flanelles, les homespun et les freezes. Les Bedford cords, Delaines et les Flanelles unies, brodées et imprimées, ainsi que d'autres nouveaux cissus pour blouses se voient en grande variété, de même que des lignes spéciales de drap réver- sible pour manteaux et jupes dans des pesanteurs différentes. Il est impossible d'énumérer toutes les nuances, mais les rouges Coro- nation sont très nouveaux et remarquables. Au premier étage, les toiles et les fournitures pour tailleurs prennent tout l'espace disponibhj. Les toiles manufacturées par par Erksine, Beveridge et Co, les fabricants Ecossais bien connus ; et MM. Nisbet & Auld ont un magnifique assortiment de leurs beaux tissus damassés, y compris ceux du dessin et de la qualité exactement fournis au C. P. R. pour le Prince de Galles dans son récent voyage à travers le Canada. Pour les lignes de qualité moindre, les fabricants irlandais, allemands et autrichiens complè- tent l'assortiment. Dans les fournitures pour tailleurs, cette maison a un stock aussi large que peuvent en réunir plusieui-s ma- gasins de moyenne importance. Il est toujours engageant pour un marchand de se trouver en lré3ence d'un grand assortiment, aussi d'après le stcick énorme d'étoffes noires pour robes que possède la VV. R. Brock Company à Montréal nous pouvons juger du vaste assortiment- qu'elle est en mesure d'offrir. La succursale de Québec de la maison A. Me Dougall et Co de Montréal sera ouverte le lei Avril sons la direction de M. J. M. Landry. Le commerce y trouvera un assortiment complet de draps et de fournitures pour tailleurs. Dans le choix des soieries que la Niagara Neckwear Co., offre actuellement, on trouve les " Coronation Plaids." Comme d'habi- tude, cette firme est légèrement en avance de son temps. Ces soie- ries présentent des nuances et des dessins splendides. Une des plus jolies choses que nous avons vues pour retenir les cheveux est le " Ketchit ", un joli petit article qui se détaille à 15 cts, et qui a un ornement en nacre. On peut l'obtenir de Philli}s WrinCh, Toronro. Chang'ement d'adresse MM. Perrin Frères & Cie, ont décidé de transférer leur succur- sale au No 230 de la rue McGill, à l'angle de la rue Notre-Dame, où ils disposeront d'une installation plus favorable à la de leurs affaires qui prennent, au Canada, une extension de plus en plus grande. Ce changement aura lieu dans les premiers jours d'avril. Catalogue d'Imperméables Demande/, le catalogue de la Montréal Waterproof Clothing Com- pany c'est le guide le plus complet pour l'acheteur d'imperméables réellement à l'épreuve de l'eau et de la pluie, d'une coupe élé- gante, s'ajustant parfaitement, de qualité supérieure et de durée. Le premier choix de casimirs, de coverts et de serges est employé à la confection de ces imperméables dont les doublures de fantaisie correspondent, comme pialité, au-dessus. Entre le et la doublure, se trouve une doublure intérieure de caoutchouc. Ces vêtements sont à la fois cousus et collés, ce qui ajoute'à leur soli- dité et à leur durée. Ils conviennent à tous les climats. Ce catalogue rendra de grands services aux marchands, tant pour faire le choix de leurs modèles, que pour en faciliter la vente. II n'en coûte, pour en recevoir une copie, que la peine d'écrire pour la demander. ROCKWOOD, ONT. Lainages pour Costumes pour Dames Lainages poup Pardessus d'Hommes Laines toi'Sfs Dignum 2, Monypenny TORONTO et MONTREAL Sexils Agents j>ovti* la vente. perrin pi'eres & MANUFACTURIERS ET IMPORTATEURS DE Gants et de Mitaioes hwm Nos échantillons de Gants et de Mitaines fourrés pour l'Automne et l'Hiver 1902 sont maintenant prêts et vous seront exhibés par nos voyageurs dans le courant du mois. Nos prix SOnt COPPeCtS et nous offrons la ligne la plus complète dans les gants en Mocha véritable, Daim, Suède et Chevreau, doublé en fourrure, en laine ou en soie — il est de votre intérêt d'examiner nos échantillons avant de placer aucune de vos commandes. Perrin Frères & Cie 5 Carré Victoria, MONTREAL 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 COUVERTES DELITS - COUVERTES TORONTO 30 Merchanls BIdg. 50 Bay St. MONTREAL W. H. REED Chambre 1 112 Rue Saint-Pierre The SLINGSBY MFG. Co. Limited, brantforû ONTARIO Etoffes poup Costumes, Kepseys Sheeting", Couveptes poup Camps, Mackinaws unis et de fantaisie. Laine filée. - - - - COUVERTES DE CHEVAL - COUVERTES ^ f ^ 0^ Wir •irviririririr^iririrVYYV^virv^irirvirvirirvvYlr^v ^BONNtTTERIE ITMERCERIES Par suite d'une très forte compétition entre les diverses manufactures du Canada de sons-vêtements ouatés, plusieurs de ces manufactures ont pris des commandes à des prix au-dessous de celui de revient, ce qui aura pour effet de faiblir les prix de ce genre de marchandises. *** Nous apprenons du représentant de la Hudson Bay Knitting Co, que les ateliers de la Compagnie sont littéralement débordés de travail et cela à un tel point qu'il est impossible de se procurer la main-d'œuvre nécessaire. Les commandes déjà reçues font prévoir une saison d'hiver exceptionnelle. Le prix des matières premières est non seulement très fermes, mais de plus, certaines qualités de cuirs ont une tendance marquée à la hausse. *** MM. Tooke Bros Ltd, nous donnent les renseigne- ments suivants au sujet des modes nouvelles dans les chemises et cravates pour hommes. Les chemises de couleur avec manchettes détachées et s'ouvrant par devant et par derrière seront tou- jours à la mode ce printemps ; celles à rayures dans les nuances bleues sont les préférées. Il y a encore quelque peu de demandes pour les chemises de la nuance " Ox-blood.'' Après les fêtes de Pâques, on s'attend à une forte demande pour les chemises de couleur à devants sou- ples. Ces chemises auront les devants plissés et ajourés. Le col haut rabattu d'un pouce à un pouce et demi de hauteur est le préféré ; on portera également quel- ques cols cassés avec petits points. En fait de cravates les nouvelles modes lancées pour Pâques sont surtout dans les nuances ombrées, elles sont très en faveur à New-York et à Paris. Les formes les plus en vogue sont les semi-impérial, la boucle toute faite et celles à bouts flottants. Ces cravates se font surtout dans les nuances claires unies ou avec petits dessins sur des fonds pâles. *** M. Révol, de MM. Perrin Frères & Cie, nous dit que les affaires sont excellentes ; de nombreux ordres de rassortiment arrivent tous les jours. La grosse demande pour le printemps porte princi- palement sur les gants dans les couleurs blanches, grises et modes. Les prix de la ganterie n'ont pas changé bien qu'il y ait une hausse sur le prix des peaux et sur celui des boutons. * * * MM. L. Valérien Perrin et A. Douillet, deux des directeurs de l'importante maison de gants, Perrin Frères & Cie de Grenoble, viennent de passer plu- sieurs jours à Montréal. Ces messieurs sont actuelle- ment à New- York où leur firme possède également une succursale ainsi qu'une manufacture de gants. Voulez =vous ? Voulez=vous • • • • acheter d'une maison " Up-to-Date." Voulez=vous • • • . des stjdes nouveaux. Voulez=vous ?.. • vous éviter des courses inutiles. Voulez=vous ?.. • trouver un assortiment complet. Vouîez=vous • • • • des petites grandeurs. Voulez=vous ?.. • des commis parlant le français comme vous. Allez chez Waldron, Drouin & Cie 507, rue St=Paul, Montréal A l'occasion des fêtes de Pâiues MM. A. Racine A Cie mettront en vente plusieurs lignes de cravates haute nouveauté Le succès du département des merceries pour lioninies de la maison A. Ra- cine i^- Cie s'atiirnie de plus en plus. Ces messieurs ne négligent rien pour en faire un département essentiellement moderne et des mieux fournis. Une ligne complète des nombreuses nouveautés offertes par Phillips i^i' Wrinch, Toronto, peut être vue à leur magasin de Québec, 78 rue St Joseph, dont M. E. Delage jr, a la gérance. La maison A. O. Morin & Cie, dispose d'un magnifique stock de bas pour le printemps pour hommes, femmes et enfants. L'assor timent comprend les articles en cachemire, en coton, en couleurs et de fantaisie. La W. R. Brock Co Limited Montréal, a un assortiment très complet de sous-vêtements Balbriggan pour hommes A' garçons, ainsi que des chaussettes de coton. Elle a également reçu ses li- gnes de chemises blanches et de couleur qui sont de splendides valeurs pour les prix demandés. M. A. Labine, voyageur de MM. Perrin, Frères A Cie., vient de partir en tournée dans la province de Québec avec un échan- tillonnage complet de gants pour le commerce d'automne. La boucle Norusto adaptée aux Bretelles de la manjue ïrade D est sans doute l'invention la plus satisfaisante qui ait jamais été inventée pour fixer une bretelle. La Dominion Suspender Co est la seule propriétaire et la seule qui contrôle cette patente. La boucle en question est d'une seule pièce de métal solide. Elle ne peut se briser, elle ne touclie pas et ne peut pas rouiller la chemise. La Dominion Suspender Cd a l'intention de l'annoncer largement dans les journaux quotidiens pour instruire les porteurs de bretelles u'il n'y a qu'une seule véritable boucle pour les bretelles et que cette boucle est la Morusto. Le département de merceries pour dames cliez MM. S. Green- sliields, Son Co fait plusieurs offres spéciales au commerce ; celui-ci trouvera là d'excellentes valeurs. Une nouvelle ligne de bas de coton, No H. A. 21 vient justement d'être reçue. Ces bas ont double talon et le pied sans couture c'est une très bonne valeur pour détailler à 25 cts. l^ne autre expédition de mouchoirs suisses est arrivéi^. Ils sont en cartons de 25 douzaines ; on les détaille à 2 iour 25 cts. On o"'re las de coton noirs. No C. F. 1, avec demi-semelle, en laine naturelle, dans les grandeurs 8 à 10. C'est un bon article attrayant pour détailler à 15 cts. Il y a en stock un assortiment complet de marcliandises suisses pour volants en 45 pouces, et des allovers en 20 pouces. Ces derniers sont très convenables pour les devants de blouses. Une autre ligne à noter est celle des cambric pour volants en 45 pouces, six patrons différents, pour démailler à 50 cts la verge. Le temps est maintenant arrivé pour le marchand de [tréter quelque attention au choix de sous- vêtements et de bonneterie importée et domestique pour le commerce d'automne de 1902. Messrs Caulfeild, Henderson & Burns qui font une spécialité de ces marchandises désirent appeler l'attention de tons les mar- chands sur le fait que la plujart des lignes importées qu'ils ont en mains leur sont exclusivement confiées. C'est un avantage que tout le monde comprendra, et jui permet à un naarchand de faire un profit sur une ligne que tout le monde n'a pas. Leur assortiment de sous-vêtemetits importés a été l'objet de .soins spéciaux quand il a été choisi, et il consiste en Nos bien connus, tels ç»ï Salles d'Echantillons 158 3Baç Street, * * * TToronto. 101 et 103 IRue St*lpierre, * Siuebec. Ordinaires ei ouaiés Les échantillons pour l'Au- tomne sont maintenant en- tre les mains de los divers TiGER^KAND agents Positivement la meilleure Valeur sur le Marché actuellement. pure laine GARAISIXI I R R EXR EC I SS A B l_ E est le nom de uotre nouvelle ligne de sous- vêtemeuts irrétrécissables fabriqués avec les meilleures laines mérinos, moj-ennes et fines, qui existent. Tous les vêtement marqués CERTES ont la GARANTI^ IRRETRECISSABLE. Des milliers de personnes porteraient de légers sous-vêtements de laine au printemps et en été, si on pouvait les assurer qu'ils sont irrétrécissables. Cette difficulté nous l'avons maintenant surmontée. Ces marchandises conservent les propriétés hy- giéniques originales de la laine, leur laissant leur souplesse et leur élasticité après le lavage. Fabriqués en marchandises légères et pesantes, pour femmes, hommes et enfants. Nos échantillons de sous-vêtements à cotes de coupe parfaite, pour la prochaine saison, réalisent tout ce qu'il y a de mieux dans notre fabrication, avec un grand nombre de nouveautés en faits de garnitures, qualités et dessins. Réservez vos commandes jusqu'à ce que vous les ayez vues. The C. Turnbull Co. of Galt Ont, Limited Les articles manufacturés par STOREY sont les types de l'excellence, sous le rapport des ma- tières premières, de l'ajustement, du genre, de la fabrication et de la durée. Gants, Sacs de Voyage, Ceintures de Cuir Pour le COMMERCE du PRINTEMPS et de TÉTÉ. W. H. STOREY & SON, '^! ACTOH, 11NT, REVUE GENERALaE- M. t. F. Clarke représentant à Montréal MM. Ner- lich & Co, de Toronto, nous informe que les affaires pour le printemps s'annoncent bien. Il y a eu de bonnes commandes pour les " Sporting Goods." Il commence également à prendre des ordres d'importa- tion en articles pour la saison des fêtes 1902-3. M. Faille, gérant de la maison Alpb. Racine & Cie nous déclare que les affaires continuent à être satis- faisantes. Les divers marchés sont très fermes ; celui des cotonnades a une forte tendance à la hausse. Les agents des différents moulins ne prennent que des ordres conditionnel, c'est à dire devant être approu- vés par les bureaux de direction. Le marché des lainages est ferme ; on constate quelques avances peu importantes. Il y a actuelle- ment une bonne demande pour les étoffes à robes ainsi que pour les tweeds. La vente des tapis et des prélarts pour la saison du printemps a été très bonne également. *** MM. A. O. Morin & Cie, nous informent qu'il y a présentement une bonne demande pour la bonneterie du printemps. En général, on remarque une grande fermeté dans les prix sur les lieux de production. Le commerce de la ville a été plus satisfaisant durant le mois de février que celui de la campagne qui a été très retardé par les tempêtes de neige. Les commerçants de la campagne par suite de la difficulté des communications se sont vus dans l'impossibilité de venir à Montréal pour y placer leurs commandes. *** MM. Brophy, Gains & Co nous informent que, bien que les affaires soient toujours actives, aussi bien pour les commandes à livrer immédiatement que pour celles à livrer pour le commerce du printemps, il y a cependant lieu de remarquer que pendant une partie du mois de février les paiements ont été un peu lents. Ce fait est dû en grande partie au mauvais état des chemins dans la campagne qui a entravé le courant des affaires d'une façon très perceptible. Quant à la situation des marchés, on constate une très grande fermeté sur toutes les classes de marchan- dises. Les manufacturiers de cotonnades de Montréal ont retiré leurs prix et les manufacturiers anglais ont avancé les leurs. Le marché des lainages et celui des soieries sont également très fermes. *** MM. W. R. Brock Co Ltd constatent que les affaires n'ont rien perdu de leur activité. D'après les rapports que la firme reçoit de ses voyageurs, la prospérité est générale dans toute la Puissance du Canada. Il est à remarquer que les commandes portent sur une meilleure classe de marchandises que précédemmment. Les cojnmerçants font preuve de goût en choisissant des patrons plus élégants et en s'attachant plutôt à la question de qualité qu'à celle du prix. Les remises pendant le mois de Février ont été assez satisfaisantes. Les prix des divers articles compris dans le commerce de la marchandise sèche sont des plus fermes. Il y a une hausse sensible dans le prix des cotonnades domestiques et importées. Les marchés des lainages et de la soierie sont très fermes et rien n'indique que cette situation doive changer. M. Kyle, jr., de la maison Kyle, Cheesbrough & Co., nous dit qu'actuellement les affaires sont des meilleures ; la maison est très activement occupée à expédier les commandes pour le commerce du prin- temps et de l'été. La demande a été très forte pour les broderies, les linons, les mousselines et tous les tissus légers, tels que les silkolenes, les sateens mer- cerisées et les foulards. Les marchés étrangers sont à la hausse ; certaines marchandises de provenance anglaise ont subi une avance de 10 p. c. MM. S. Greenshields, Son & Co, nous déclarent que les affaires continuent à être des meilleures. Relati- vement aux paiements, il y a lieu de constater un certain ralentissement; le commerce des campagnes en attribue la cause au mauvais état des chemins. En ce qui touche les marchés, il faut tout d'abord noter la grande fermeté des cotonnades de manufac- ture canadienne; toutes les lignes, telles que coton- nades grises, denims, ducks, imprimés, indiennes, etc., ont augmenté de prix par suite d'une grande avance sur le coton brut. Les manufacturiers d'im- primés refusent de prendre des commandes pour le printemps prochain à moins d'obtenir des avances considérables de prix. A la Beaver Rubber Clothing Co Ltd, on nous informe que les affaires sont très actives à l'heure actuelle ; les commandes rentrent très bien et portent principalement sur les pardessus en tissus rainproof à une rangée de boutons ayant les manches à revers et un collet de velours. La nuance gris fer a une très grande vogue. * * * M. R. Binmore, de la maison Wm Agnew, nous in- forme qu'actuellement les affaires sont excellentes, les voyageurs envoient de toutes parts de bons rapports. La demande pour rassortiments est très forte actuel- lement. Les marchés étrangers des soieries et des étoffes à robes sont très fermes avec tendance à la hausse sur la plupart des lignes. * * M. Gerhart, représentant MM. Kyle, Cheesbrough & Co, et ses deux assistants, MM. Herbert et Manley sont revenus de leur voyage dans l'Ouest. M. Gerhart couvre le territoire de la Celombie Anglaise et rap- porte que le commerce est satisfaisant dans toutes les lignes. M. Herbert dont le champ s'étend sur les Territoires du Nord-Ouest, rapporte que les affaires sont excellentes, plus particulièrement dans l'Alberta. L'immigration arrive à flots ; les prévisions sont des plus encourageantes, et les marchands achètent large- ment. Ce que l'on demande, dans tous les cas, ce sont des marchandises de choix. M. Manley a trouvé les Nous manufacturons tout ce OnPAT^T^n r^ATTT^ /^TTliOOTO les vendons à un prix qui CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. Nos voyageurs sont actuellement sur la route avec des échantillons de toutes nos marchandises. N. B. — Nos nouveaux Rideaux et Etoffes d'ameublement mercerisés sont superbes comme dessins et ont rapparencg de marchandises finies en soie, et sont vendus à meilleur marché que les marchandises étrangères. Il n'est jamais sorti des métiers à tisser rieu de plus populaire que notre nouveau tapis de table Derby, daus toutes les grandeurs. Tous les jobbers le vendent. Demandez-leur de vous les montrer. FOURNITURES POUR MEUBLIERS Couvertures de meubles. Rideaux, Draperies, Tapis de table, Articles en chenille. Rideaux et Nets pour Croisées, Pôles et Accessoires en cuivre et en bois, Plaques d'escaliers, Epingles à draper, etc. Notre nouveau catalogue illustré vient justement de paraître. Envoyez-nous votre carte et vous en recevrez un par la malle. N. B. — Nous avons importé un grand assortiment de soies pour tentures. Pour ouvrage soigné, dans les salons, etc., la soie prend la place de la tapisserie en papier. Nous manufacturons presque toutes les marchandises mentionnées ci-dessus. Si vous faites affaires dans les environs de Montréal, visitez notre nouvel entrepôt, No 20 rue Ste-Hélène. CEO. H. HEE8. SON & 00., Bureau Pnncipal, TORONTO. 36 afifaires au Manitoba très bonnes, quoique cependant encore un peu tempérées par les quantités de blé qui restent en magasin. Il a trouvé tous les marchands satisfaits et pleins d'espoir pour le commerce du printemps et d'été. * * * La W. R. Brock Co Limited;, Montréal, attire l'attention spéciale des acheteurs sur son assortiment de sacs châtelaine en cuir et perlés. MM. S. F. McKinnon & Co Ltd disposent d'une très belle ligne de " Braids," en crin et chiffon mélangés, ainsi que d'une ligne toute nouvelle soieries taffetas japonaises et ornées de " Polka Dots." La maison C. X. Tranchemontagne, Montréal, offre, pendant la durée du mois de mars, plusieurs jebs très attrayants dans les lignes de cachemires noirs pour robes et de velveteens pour robes. La Beaver Rubber Clothing Co. Ltd. 1851^ rue Notre-Dame, Montréal, dispose actuellement de plusieurs jobs dans la ligne des pardessus waterproof. La compagnie enverra des échantillons et les prix sur demande. MM. Nerlich & Co, 301 rue St Jacques Montréal, ont en mains un assortimeiit complet d'échantillons de poupées de tous genres pour le commerce des fêtes 1902-3 pour lesquelles ils sollicitent des ordres d'importation. Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur cet assortiment qui n'a jamais été égalé au Canada. MM. Kyle, Cheesbrough & Co. ont en mains la plus belle collection de ceintures de dames que l'on puisse trouver à Montréal, elle comprend des lignes en soie, en cuir naturel, en mailles de métal. Ces articles sont les derniers parus dans les grands magasins de New-York. La maison enverra des échan- tillons sur demande. Le département des étoffes de vente courante de la maison Brock, Montréal, a un stock de doublures de nuances spéciales pour " chapeaux " et "manteaux "spécialement désirables pour le commerce de modes et de manteaux. La Niagara Neckwear Co a obtenu un grand succès avec son nouveau tissu pour cravate " Wateau Dresden." Ce tissu est d'une originalité frappante à effets bai-rés avec les tons les plus brillants nuancés avec effets de Dresde. Cette étoffe transformée en four-in-hand réversible de 42 pouces sur a une excel- lente apparence. Nous attirons l'attention des lecteurs de Tissus et Nouveautés sur les lignes de fournitures pour marchands-tailleurs de M. C. X. Tranchemontagne. Elles représentent ce qu'il y a de mieux en fait de Farmers' Satin noir et de couleur, de doublures en soie et satin pour pardessus du printemps et de doublures pour manches. Le représentant de la Beaver Rubber Clothing Co. Ltd. est parti de Montréal le 27 février pour visiter les marchés européens. Pen- dant son voyage il étudiera les modes nouvelles et fera des achats de tissus en vue du oommerce de la saison d'automne. MM. Kyle, Cheesbrough & Co., nous disent que, vu la très forte demande jui se dessinait la saison dernière ]our les rubans de velours, ils ont placé des ordres importants chez les manufac- turiers. Us ont eu raison, car, actuellement ces rubans font rage en Europe et à New- York et il est très difficile de s'en procurer des manufactures. La collection que possèdent MM. Kyle, Chees- brough & Co., est des plus complètes. Le département des étoffes à robes de S. Greenshields, Son it Co offre de très jolis lustrés dans les couleurs crème, cardinal et bleu marine, qui, comme le cRIX ENVOYES SVR DEIUANnB. A. Racine & Cie IMPORT&TEDRS ËTJOBBERS EN Marehandises Générales de toutes sortes. No 340 et 342 rue Saint-Paul ET 1/9-181 [uedes Coinmissaires MONTREAL RIPANS Le remède le plus simple contre l'indigestion, la constipation, l'état bilieux et les nombreuses affections résultant du mauvais fonc- tionnement de l'estomac, du foie et des intestins, ce sont les Ripans Tabules. Elles ont fait merveille et leur emploi à temps, exempte de la nécessité d'appeler un médecin pour les nombreuses petites indis- positions qui alHigcnt l'humanité. Leur action se porte directement au siège de l'aff^ection, soulage la douleur, nettoie etguéritles parties affectées et tonifie le système en général. 42 — M. W. Alexiinder, itérant à ÎMontréal de la S. F. McKinnon A UOUK Hatts Pour feniines 0 60 •' filles 0 50 " enfants 0 10 BOTTINES EN Pour femmes 0 85 " liUes 0 75 " enfants 0 65 BOTTINES EN &LOVE GBAIN Pour femmes 0 85 '• filles 0 75 ' enfants 0 65 HOTTINKS EN DONGOLA Pour femmes 1 10 ' filles 0 95 " enfants — 80 .Souliers en Split à la cheville pour femmes 0 50 en Pebble 0 60 en Bull' 0 60 PRIX DES CUIRS A CHAUSSURES Le marché des cuirs à chaussures est tranquille, la plupart des manu facturiers étant approvisionnés pour leur campagne du printemps. Lf s prix n'ont pas changé ; toutefois, les cuirs à semelles sont plus faciles. Nous donnons ci dessous la liste des prix actuels. CUIRS A SEMELLE Slaughters Sole No 1 26 cts Ib. No 2 21 Chinesc Sole Buffalo 22 SPANISH SOLES— CUSTOM No 1 27 No 2 2i Nos 25 Les mêmes lignes pour manufacturiers sont co- tées le. de moins. Rancoon 21 a 25cts la Ib. INNER SOLING SPLITS Au pied 7 cts A lalivre 17 à 18 cts BUFF De l'Ouest 11 à 12 cts le pied De Québec 10 à 11 cts SI'LITS .Senior de l'Ouest 18 à 21 cts Ib. .Tunior " , . . . 17 à 18è Senior de Québec . . 16 à 17 " Junior " ... 15 à 16i " WAX Ul'l'ER— VACHE CIREE Wax Upper 38 à 10 cts Ib. Jrained Upper 12i à 11 cts le pied " ;55 à38 cts Ib. Pebble Grain de l'Ouest 11 à 12 cts le pied Québec 10 à 11 CHROME KID Brazilian Kid 22 à 31 cts le pied Patnas 18 il 25 cts Petropol 12 à 16 cts " Chinas 10 à 11 cts Tampico couleurs.. 23 cts " CHROME BOX CALF No 1 H 22 cts No 1 M 18 il 20 cts No 1 L. M 16 il 18 cts Les numéros 2 se vendent suivant qualité. INDIA SHEEI* — CANAUIAN NATIVE Mens' Work A 8J à 9 cts le pied B 7è il 8 cts " No 2 6i il 7 cts " Womens' Work A 8 à 8icts B 7 il 'i cts " No 2 Ci à 6J-cts Les Cape and Australiens en Pickle saumure sont cotés de 1 ii ]c. on moins. BLACK GLAZED Bl TTONKLV A 7 Cts le pied B 6ècts No 2 6 cts " No 2 mixed 5^ cts " VACHE VKKNIE Victoria 16 cts " C. B 1,W cts Québec 13 il 11 cts H. Victoria 22 cts " Québec 14 à lli cis " Knamel français — 15 à 18 cts " Chrome anglais 35 cts " Insidcs 25 cts " VEAU VERNI FRANÇAIS Toc Caps .$12 00 il 13 50 la dz. l'our empeignes de femmes Dimensions petites. $18 00 ii 22 00 ' moyennes 21 OO à 28 00 Pour empeignes d'hommes Dimensions moyennes $28 00 il .'52 00 " grandes.. .'52 OO il 38 00 " VEAII CIKli; Canadian Niagara.. .80 ii 90 cts Ib. Autres qualités 75 à 80 " LA MACHINE A GAZ ACETYLENE " CLIFF SAFETY » La plus simple, la plus éco- nomique Miachine automa- tique a fi7. aeetyléne, à bas prix, sur le maiehé. 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L'abonne- ment est considéré comme renouvelé, à moins d'avis contraire donné au moins avant l'expiration, et ne cessera que sur un avis par écpit, adressé au bupeau même du .iournal. Il n'est pas donné suite à un ordre de discontinuer tant que les arréi-ages et l'année en cours ne sont pas payés. Adresser toutes communications simplement comme suit TISSUS ET NOUVEAUTÉS, MONTRÉAL, Can. Vol. III AVRIL, 1902 No 4 LA MODE AU XVIII SIECLE LES HOMMES E dix-huitième siècle inaugure le costume le plus élégant qu'ait jamais porté un gentilhomme. Un peu trop de fanfre- luches peut-être, mais des pièces qui s'harmonisent bien, et qui satisfont le goût sans de remplir les condi- tions imposées à tout habillement. Trois pièces principales le composent, le jus- taucorps, la veste ou gilet et la culotte. Vers la fin du siècle, le justaucorps s'étrique et devient le frac, ancêtre direct de notre haVjit de cérémonie ; toutefois " les hommes n'avaient pas encore introduit l'usage de porter un habit noir être en deuil." Comme pardessus pour l'hiver, il faut mentionner l'avènement d'une affreuse importa- tion la redingote. Ce ne fut guère, au début, qu'un vêtement de cheval ou de voyage. M. de Gesvres, recevant une lettre de cachet qui l'exilait, endossa une redingote et alla prendre congé du roi. Somme toute, cette disgracieuse tenue n'était pas encore acceptée comme vêtement de ville en 1726. Au mois de février de cette année, on lisait dans le Mercure de France Depuis l'année passée, les hommes portent beaucoup de redingotes. C'est une espèce de grand surtout bou- tonné par devant, avec un colet et des ouvertures der- rière et aux côLez, dont l'origine vient d'Angleterre. La redingote est faite à peu près comme une casaque, mais moins ample ; et toutefois plus longue et plus large qu'un jnst'au-corps. Dans les temps de gelée ou de pluye, on voit presque tout le monde en redingote. C'est un habit très peu pai-ant, et qui selon les apparences fera plus de fortune à la campagne qu'à la ville, où on com- mence à le trouver désao'réable. A la chasse du Roi, quand il fait mauvais temps, tous les seigneurs sont en C'est, à la vérité, un habit très propre pour monter à cheval et pour résister aux injures de l'air. La veste, longue, large et à vastes pochés, subit le même sort que le justaucorps, devint un gilet court et étroit. Peu d'années avant la Révolution, il fut " du bel air d'en avoir à la douzaine, à la centaine même, si l'on tenait à donner le ton. Ou les brodait magnifiquement avec des sujets de et des combats de cavalerie, même des combats sur mer. C'était extraordinaire de cherté." Ces dessins, dit un contemporain, varient à l'infini. On y voit de haut en bas de petits personnages fort jolis, des scènes galantes ou comiques. Des vendangeurs, des chasses, etc., ornent le ventre de nos élégans. On assure qu'un homme passionné pour les belles choses a fait commander une douzaine de gilets qui doivent offrir les scènes de Richard Gcar-de Lion, de La folle par amour, de La folle journée, etc., afin que sa garde-robe devienne un répertoire savant de pièce de théâtre et puisse un jour lui servir de tapisserie. Ceci était écrit en 1786. Le même chroniqueur disait l'année suivante Les gilets continuent d'être des monumens historiques de notre âge ceux à la mode aujourd'hui sont des gilets aux Notables. On y a bordé l'assemblée des Notables, d'après l'estampe. Le roi est au milieu d'eux, sur son trône ; de la main gauche, il tient une légende où l'on lit ces mots l'âge d'or. Mais, par une gaucherie fort indécente, il est placé de façon, sur la poche, que de sa main droite il semble fouiller dedans. Sous la Régence et sous Louis XV, l'épée était le com- plément indipensable de la . toilette. Sauf chez soi et dans l'intimité, il fallait toujours avoir l'épée au côté. C'était une gêne à laquelle on renonça sous Louis XVI ; même pour paraître à la Cour, on n'y portait plus guère l'épée et l'uniforme que dans une seule circonstance, quand, se rendant à l'armée, on allait prendre congé du roi. La culotte, bien proportionnée, se resserra peu à peu, finit par devenir collante. Vers 1788, Sébastien Mercier tournait en dérision les " culottes impudiques, sans poche'', qui ne peuvent recéler ni un écu ni une montre." Ceci n'est pas tout à fait exact. A la culotte fendue par devant dans toute sa longueur avaient succédé les culottes à la bavaroise ou à pont ; deux goussets prati- qués à- la ceinture recevaient, entre autres objets, deux montres accompagnées de breloques qui pendaient à droite et à gauche, cachant les fentes du pont. Le pantalon ne tarde pas à apparaître, mais il est admis seulement dans le déshabillé ; encore ceux qui l'ont adopté se voient-ils qualifiés de sans-culottes, mot qui fit fortune. Le pantalon accompagne aussi la chenille. On nommait ainsi une tenue négligée, adoptée pour l'in- térieur, et qui datait du règne de Louis XV. Le nom et la paraissent avoir été inventés par un tailleur célèbre, nommé Christophe Scheling, qui mourut en 1761. Ils eurent d'abord peu de et ne devinrent réellement à la mode que sous Louis XVI. Les grands seigneurs s'amusèrent alors à courir la ville en chenille, qui constituait pour eux une sorte d'incognito. Leurs manières les trahissaient bien un peu ; mais déjà, tous les élégants cherchaient à imiter celles du beau monde. Il y avait des maîtres d'agrémens " qui formaient les jeunes gens à l'art de plaire," qui leur apprenaient à annoncer leur arrivée dans un salon " par un joli frémissement des breloques," qui les instruisaient " à sourire devant un miroir avec finesse, à prendre du tabac avec grâce, à donner un coup d'œil avec subtilité, à faire une révérence avec une subtilité particulière, à parler gras comme les acteurs, à les imiter sans les copier, à montrer les dents sans grimace, etc." Comme on le voit, c'était là toute une science, et l'on ne pouvait se fiatter de l'acquérir qu'à la condition de posséder quelques dispositions naturelles, beaucoup d'ar- gent, un habile maître d'agréments et un bon tailleur. La corporation en comptait beaucoup de tels, et certains d'entre eux ont même laissé an nom dans l'histoire. J'ai déjà mentionné le fameux Scheling; un autre de ses confrères, le sieur Dartigalongue, mérite ici une place à part. Je crois être le premier qui lui consacre un souvenir, et, pour dire toute la vérité, je suis assez fier d'avoir découvert, dans les annonces d'un journa' publié en 1770, que cet habile homme fut le créateur de ce que nous appelons aujourd'hui la confection. Lisez Le sieur Dartigalongue, maître et marchand tailleur à Paris, a établi depuis quelque temps un magasin d'habits neufs tout faits, de toutes espèces, de toutes tailles, et des plus à la mode. Si ceux du magasin ne sont pas au goût des personnes qui veulent être promptement habil- lées, il est en état de les satisfaire presqu'à l'instant, par la quantité d'ouvriers qu'il employé. Il entreprend toutes les livrées avec le plus d'économie possible. Il fait des envois en province et jusque dans les pays étrangers ; mais les personnes qui voudront lui écrire, sont priées d'affranchir leurs lettres. Son adresse est A la Rem mimée, rue de Savoye, fauxb. S. Germain, près la rue des Grands- Augustins." Les maîtres tailleurs étaient, en 1725, au nombre de 1,822, chiffre qui paraît avoir peu varié jusqu'à la Révo- lution. Cependant Mercier, en 1788, dit que Paris comp- tait alors 2,800 maîtres et 5,000 ouvriers tailleurs. La corporation avait son bureau quai de la Mégisserie, et elle était placée sous le patronage de la Trinité. La confrérie, que les statuts de 1583 font remonter à l'année 1402, se réunissait à l'église de la Trinité, dans la rue Saint-Denis. Enfin, la communauté portait pour armoi- ries De gueules à des ciseaux d'argent ouverts en sautoir. Annuaire d'Importation et d'exportation Nous accusons r LE COMMERCE EST CORDIALEMENT INVITÉ. ^ I Thomas May & Co. I 196, rue McGill, Montréal Mme Orkin de la maison Chaleyer & Orkin nous dit que la Parade de New-York, ^le jour de Pâques, était très réussie au point de vue des modes nou- velles. On pouvait y voir beaucoup de chapeaux dans les formes toques, ainsi quç de grands chapeaux de forme plate. Il n'y a nul doute que les fleurs seront beaucoup portées cette saison, à en juger d'après les dernières créations de New-York, car les chapeaux étaient couverts de coquelicots, de géraniums, de roses rouge vif, de myosotis et de feuillage. Les garnitures les plus en vue étaient le chiffon, les dentelles ; les rubans de velours méritent une mention toute spéciale, on les trouvait non seulement sur la plupart das chapeaux, mais ils jouaient de plus un rôle important dans la garniture des robes, même dans celles du genre tailleur. * * * M, J, P, A. des Trois Maisons rapporte de New- York l'impression que les formes de chapeaux les plus en vogue sont les genres Bergère et les Tricornes. Beaucoup de ces chapeaux étaient garni de rubans de velours retombant sur la chevelure. Les fleurs rouges, telles que les coquelicots et les géraniums étaient portées en grand nombre, ainsi que les baies et les feuillages. Il y avait pareillement une grande quantité de roses. Les garnitures préférées semblaient être le chiffon et les dentelles. *** ^MM. S. F. McKinnon & Co. Ltd., de Montréal, nous disent que les affaires sont très actives. Il se vend actuellement une forte quantité de chapeaux " Eeady to Wear," ainsi que des formes de chapeaux non garnies. La demande pour les chiffons prend de fortes pro- portions. Les fleurs sont également en Donne demande surtout les roses, les coquelicots et les feuillages. On enregistre également de nombreuses ventes dans les chapeaux de paille " Leghorn,'' les taffetas et les soieries avec dessins "Polka Dots." *** Les tissus d'été qui se drapent si bien, qui sont mous et souples, réclament des façons gracieuses et lé- gères. Le voile, le crêpe de Paris, le foulard et le drap idéal sont parmi les étoffes qui se recommandent pour les robes plissées. Une jupe nouvelle qui peut se faire dans l'un ou l'autre des tissus énumérés ci-dessus, se compose d'un fond de jupe de cinq lés et d'une partie supérieure en trois pièces, plissée en groupes à inter- valles réguliers, les plis s'arrêtant à hauteur de volant. Derrière, l'ampleur se dispose en fronces ou en un pli creux. Le bas de la jupe peut s'agrémenter de plu- sieurs rangs de velours noir ou d'entre deux de gui- pure. Les groupes de plis peuvent être divisés par incrustations de dentelle. Les corsages de fantaisie se portent encore au théâ- tre et au concert et se font en guipure, chiffon, etc. Tout particulièrement joli, un corsage avec un dos uni sans couture au milieu, légèrement froncé au bas ; les devants s'écartent sur un enpiècementetsur une veste de tissu contrastant. Manches à deux coutures, finies au bas avec un ballon. La fermeture se fait sous le devant gauche. Ce corsage serait joli en soies claires pour accompa- gner une jupe en drap assorti. Joli aussi, mais plus simple, cet autre corsage fermant dans le dos et se mon- tant après un empiècement. Ce dernier peut se faire avec une encolure droite ou s'échancrer et les manches du modèle peuvent être longues ou demi-longues. La dentelle, les soies de fantaisie les tissus laine et soie sont désirables pour la répétition de ce modèle charmant. MM. ïhos. May & Go., ont reçu ces jours derniers une grande quantité de marchandises nouvelles comprenant des cliiffons, des dentelles, des mousselines et des malines. Leur assortiment de malines est unique. A leur seconde ouverture de modes MM. S. F. McKinnon & Co., Ltd, exposeront une quantité de chapeaux modèles provenant des ineilleurs maisons de Paris et de New-York. La maison Brock de Montréal, offre un superbe assortiment de mousselines fantaisie pour l'été, eu noir comme en blanc. Leur dimity de couleur à 15c la verge est de grande ventes. Cette firme a toujours en stock des piqués et des organdis de tout genre et de tous prix. MM. Brophy, Gains & Co. viennent d'ajouter à lenr assortiment actuel une nouvelle ligne de jupons de dessous en moiré. Cette marchandise est offerte à des prix très avantageux. Les ceintures de paille que MM. Phillips AWrinch, de Toronto,ont pré- sentées sur le mar- ché, il y a quelques semaines, se ven- dent bien. Il s'en fait de grandes quantités. Il en fau- dra pourj le coni- mercedu printemps et du commence- ment de l'été. Nous donnons ci-contre la vignette de l'un des genres tel que porté ; il paraît très habillé. Ecrivez pour avoir des échantillons. Les courroies plissées et à remplis pour dé- tailler à la verge se vendent par la même maison. On en fait en satin, sa- teen, taffetas et à effet moiré. Les bandes p 1 issées,tan t pour ceintures que pour garnitures, se sont bien vendues depuis q u e Iq ue temps, et la deman- decontinueàen être bonne. On appelle l'attention du com- merce sur une ligne spéciale de ceintu- res élastiques que MM. Phillips fe'Wrinch de Toronto viennent de mettre sur le mar- ché- Elles sont faites d'après le style Phœbé, avec une large pièce au dos et deux bandes d'élastique d'un pouce. C'est un article de beaucoup de goût qu'on peut obtenir de cette maison pour le dé tailler à 50c. Dans les ornements pour la chevelure la ligne générale se vend. Les lignes les plus populaires sont peut-être le " Nevvport ", le " Vassar " et le " Pompadour." Dans l'article pour retenir les mèches de cheveux le Ketchif tient la tête. C'est un joli petit article en nacre pour détailler à 15c. On ieut l'avoir chez Phillips & Wrin;h, de Toronto. Automne et Hiver 1902 Nous avons le'^grand plaisir d'annoncer au commerce que notre lui soumettra des échantillons au cours régulier de son voyage et qu'il s'arrangera personnellement pour fixer la date définitive de sa visite. Les genres principaux en fait de Pardessus pour hommes, sont les " Grosvenor," " Gloster," "Salisbury " et " Travelling Ulsters." Les Pardessus pour Jeunes garçons et Reefers suivent les modes pour hommes quant aux stades et matériaux. Ceux pour enfants sont en étoffes plus voyantes, permettant au dessinateur et au tailleur de viser à des eftets plus marquants. Les costumes complets pour enfants, Brownies et Blouses Russes s'affranchissent dans la même mesure des formes conventionnelles et laissent plus de marge pour la réalisation de combinaisons harmonieuses. Les costumes " Cecil," " Théodore," '• Clarence " et " Montrose " dénotent des aspirations à quitter les sentiers battus. W. R. JOHNSTON & CO., Limited, ^l?^SL'.'aros TORONTO. 14 Nous recommandons aux lecteurs de Tissus kt Nouveautés qui visiteront l'ouverture des modes d'été de la maison ïhos. May & Co, de ne pas négliger d'examiner les costumes et jaquettes genre tailleur confectionnés dans les ateliers de cette maison. ^" soht les tout derniers genres de New- York. Ce Nous engageons vivement les lecteurs et lectrices de Tissus et Nouveautés à ne pas manquer d'assister à l'ouverture des modes d'été de la maison Caverhill & Kissock. Ces messieurs ménagent à leurs visiteurs des surprises d'un efiet des plus artistiques. L'exposition des chapeaux modèles sera à la hauteur de celle tenue a la dernière ouverture des modes, c'est tout dire. A l'occasion de leur secoade ouverture de modes, MM. S. F. McKinnon & Co. Ltd.. de Montréal, mettront en vente une forte quantité de marchandises haute nouveauté comprenant des garni- tures en sequins, des rubans en tafîetas et des chitîbns du dernier genre. Le stock de la maison Chaleyer & Orkin est supérieurement assorti. II comprend toutes les dernières nouveautés du commerce de la mode. Ces articles proviennent directement des lieux de production et n'ont pas de riva\ix au double point de vue de la qualité et du prix. M. .1. P. A. des Trois Maisons nous dit que, lors de son voyage à New-York, il a acheté de fortes quantités de nouveautés inédites qu'il exposera à l'époque de son ouverture des modes d'été. La Hudson Bay Knitting Co de Montréal vient depublier un ca- talogue de ses spécialités. Ce catalogue est d'un intérêt tout par- ticulier pour le commerce de la Province de Québec et ne contient que des marchandises d'une vente facile et qui laissent de beaux profils. Le catalogue en question est envoyé gratuitement à tous les mar- chands qui en feront la demande. La Boas Felsen Co. est une nouvelle compagnie de l'industrie des vêtements pour dsmes; ellé vient d'ouvrir une manufacture, 40 rue St- Antoine, à Montréal. La nouvelle compagnie confectionne des manteaux, des costumes et des jupes de robes d'après les der- niers modèles de New-York. La Hrme est dirigée par M. A. R. Boas et par M. Felsen. M. Boas a une longue expérience dans le commerce des manteaux, ayant fait son apprenli-'sage chez MM. B. A. Boas & Co., une des princi- pales maisons d'importations de Montréal. Il a de plus passé quinze ans dans les plus grandes maisons de cette ligne à Chicago. M. Felsen est également très expérimenté dans cette branche de com- merce. Vitrine d'Etalage de Modiste qui a remporté une médaille d'or dans un récent cuncours. Exécutée par M. B. Davis Chambers de Pawtiicket, R. I. On attire l'attention sur l'annonce de la jarretelle " Cushion- Crip " dans une autre page. Depuis que ces jarretelles ont été mises sur le marché, elles ont obtenu une vente phénoménale. Il est fort p robable que, dans peu de temps, leur vente surpassera celle de toutes les autres jarretelles réunies. Le " Cushion-Grip " a son bouton et sa tige en feutre qui sont pratiquement indestructibles. Il ne glisse pas et n'endommage pas les bas, même les plus fins. Tous les rnatériaux employés dans cette jarretelle sont garantis être les meilleurs. Chaque paire est garantie. Si vous ne les avez pas encore en stock, nous vous conseillons de vous en approvision- ner immédiatement. MM. Thos. May & Co. feront leur seconde ouverture des modes du printemps et d'été le 22 avril. Le commerce des modes ne devrait pas négliger d'y assister, car MM. Thos. May & Co. ont reçu une quantité de marchandises nouvelles en vue de cette occasion. Les chapeaux qui seront exposés sont d'après les tout derniers modèles de New-York et de Paris. Jobs Une grande variété de Johif est à la disposition des acheteurs chez MM. A. 0. Morin ew-York et Philadelphie ont été considéra- blement moindres qu'en 1897 et 1899, les années où la spéculation a été plus active, de l'autre elles ont de beaucoup dépassé la moyenne depuis 1890. De fait, les ventes de 1901 sont de près de 35 p. c. supérieures à la moyenne depuis douze ans. Il est intéressant de faire ressortir que ce résultat n'a pas été obtenu à l'aide de la spéculation qui a été rela- tivement très calme en 1901. On peut affirmer que les achats à livrer, purement spéculatifs, ont été de beau- coup inférieurs à ceux des années précédentes. {American Wool and Gotlon Reporter. Voulez-vous i jn Prix Retentissant? Mitaine tricotée No 260 Parfois, c'est le prix seul qui commande. Une fois, par hasard, c'est la qualité, seulement. La plupart du temps, ce sont les deux à la fois — chez nous. Mais — si vous voulez un prix qui commande, quelque chose qui éclipse tous les autres prix dans votre localité, cette mitaine tricotée No 260 fait toujours sensation comme prix. La paume est en peau de mule qui recouvre en partie le dessus — le pouce est tout en peau de mule. Le dos de ia main et le poignet sont en tricot à côtes et bord roulé. Le Prix est $2-50 la douzaine. The Hudson Bay Knitting Co. No 30 Rue Saint-Ceorges 1 Montréal Il y a vingt ans, il existait 5,500 métierti à vapeur et 3,400 à main aux Etats-Unis pour le tissage des soieries en pièces. Au 30 juin 1901, on en comptait 45,000 de la première catégorie et 800 de la seconde, ces derniers tendant à disparaître complètement et n'élaut employés qu'à des ouvrages spéciaux. Les métiers à rubans ont augmenté pendant la même période de 2,500 à 7,090, tous mus par la vapeur. *** En 1884, il y avait 385 fabriques de soieries aux Etats-Unis ; on en compte aujourd'hui environ 900, et il faut ejouter que beaucoup des anciennes usines ont été très 27 et 29 Carré Victoria, - MONTREAL. Garanti imperméable et ne durcissant jamais. Ecrivez et demandez notre / catalogue, montrant tous nos 1 derniers genres. TI16 B6av6r RuDDorGioiliinQ Go., LlmitGd I85ly2 rue 1Hotre-2ame MONTREAL. A. Racine & Cie IMPORTATEURS ET JOBBERS EN laFehandises Générales de toutes sortes. 3411 et 342- lue Saint-Paul ET 1?9181 fueies ComiDissaifes MONTREAL LE CAOUTCHOUC u moment où le caoutchouc prend, chaque jour, une place plus grande, dans l'in- dustrie du monde, il n'est pas sans intérêt de savoir comment sont exploi- tées les forêts qui le contiennent et de montrer combien sont dans l'erreur les personnes qui se figurent que la plan- tation des arbres à latex est pratiquée sur une vaste échelle et qu'on peut en faire, sans diflUculté, la culture intensive. Il existe, on le sait, diverses essences d'arbres à caoutchouc. En Afrique, c'est le Ficus Elasticu qui domine, tandis que les forêts de l'Amé- rique sont surtout peuplées d'hevaca. Ces arbres ne donnent du lait qu'à l'âge adulte, c'est-à-dire vers leur quinzième année. D'autres essences et des lianes, le Ceara en particulier, produisent, il est vrai, à oinq ans, mais en très petite quantité. Quel intérêt y aurait-il à les cultiver, alors que des forêts de millions d'hectares, contenant des centaines de millions d'arbres, sont vierges de toute exploitation ? Dans les colonies françaises d'Afrique, au Sénégal, au Soudan, en Guinée, on a créé quelques plantations de Ceara; des capitaux considérables ont été engloutis dans ces entreprises qui, loin de réduire le prix de revient du lait, l'augmentent notablement, La plantation exige, en effet, une main-d'œuvre, elle immobilise les capitaux sans les rémunérer pendant une longue période '. le produit se trouve ainsi grevé et il faut ensuite exploiter suivant les mêmes procédés, avec les mêmes moyens d'action et a peu près les mêmes dépenses que dans une exploitation naturelle. Cela suffit à indiquer que si l'on se trouvait dans l'obligation de cultiver le caoutchouc, son prix de revient s'élèverait sensiblement. Il y a deux façons d'extraire le lait on abat l'arbre ou bien on le saigne. Un homme peut saigner, par jour, 200 arbres qui donnent environ 50 Ibs de lait. Il faut ensuite le coaguler, le rendre antiseptique, et ce n'est pas chose facile. Le procédé des indiens est long et coûteux. Un explorateur français, le docteur Lucien Morisse a découvert une méthode qui produit une coagulation instantanée et une antiseptie très rapide. Durant les nombreux séjours qu'il fit dans les forêts de l'i^mazone et de l'Orénoque, le docteur Morisse fut frappé des inconvénients du procédé indien. Il chercha autre chose, et il trouva la formule chimique qui le remplace avantageusement. C'est un mélange d'acide phénitjue, d'alcool et d'acide sulfurique. Pour coaguler 1,000 litres de lait, il faut 2 litres d'acide sulfurique et 4 litres d'acide phénique. La dépense est donc négli- geable. L'Indien falsifie lo caoutchouc. En le coagulant il y moule des pierres, du fer, du bois lourd. Il suffit d'inciser la planche pour découvrir cette fraude. Voilà donc comment on produit le caoutchouc. C'est très simple, on le voit, mais dans la forêt vierge, ce n'est pas toujours commode. On ne reconnaît pas le JSevaea dans ces forêts aussi facilement que les chênes de nos bois. La forêt vierge est impénétrable ; il faut pratiquer, dans le réseau inextricable de ses lianes, des sentiers picas et c'est là que gît la première difficulté de l'ex- ploitation. Mais ce n'est pas tout. Il faut encore résoudre le problème des transports. Dans les pays neufs, cette question est souvent la pierre d'achoppement de nombre d'entreprises. En Afrique certaines exploi- tations sont à six mois du port d'embarquement le plus proche. Voilà pourquoi le caoutchouc d'Afrique est grevé de frais considérables ; voilà pourquoi le continent noir ne peut pas lutter contre l'Amérique qui tient le record de la production en quantité comme en qualité. Il est des forêts dans le Bas-Orénoque à l'embouchure du Grand Fleuve, sur Y Amacuro et le Guywvini, qui sont acces- sibles aux bateaux. En 18 jours, les gommes produites sont rendues au Havre. Ces pays ont un grand avenir ; surtout maintenant qu'une convention vient d'être signée entre la France et le Vénézuela. On peut donc planter des caoutchouc, on ne par- viendra jamais à rivaliser avec de telles richesses, mines inépuisables exploitées dans des conditions exception- nelles. II CAOUTCHOT^C, GUTTA-PERCHA Le caoutchouc ou gmiime élastique s'obtient par la dessiccation du suc laiteux qui s'écoule d'incisions faites à divers arbres, tels que le siphonia cahucha, le Ficios dastica et divers autres ; mais le caoutchouc du com- merce provient presque exclusivement de ces deux premiers arbres, qui croissent au Brésil et à la Guyane. On reçoit le suc qui découle des incisions faites au tronc, sur un moule en terre de la forme d'une poire, on fait sécher à l'air ; puis on applique de même une seconde couche, une troisième, etc., jusqu'à ce que l'épaisseur soit jugée suffisante ; on bi-ise ensuite le moule, et on livre au commerce le caoutchouc, qui a pris la forme de petites fioles. On l'obtient aussi par le même procédé en plaques épaisses. Le caoutchouc pur est solide, blanc, translucide ; la couleur brune qu'on lui voit ordinairement vient de ce que, sur les lieux où on le recueille, on active sa dessic- cation au-dessus d'un feu de bois dont la fumée donne au caoutchouc sa couleur. Le caoutchouc a une densité de 0,925. A une tempé- John Fisher 50N & COMPANY Lainages en Gros ET jfournitutes pour XCaïUeurs, i/WWS/WWWVW% Salles d'Echantillons 158 Baç Street, * * = TToronto. lOl et 103 IRue St^lpierre, * diuebec. 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Chauffé à 150*^, il devient visqueux, adhère aux corps durs, et ne reprend plus .son état primitif; entin vers 200" il fond en répandant une odeur forte et particulière. Le caoutchouc est complètement insoluble dans l'eau, eî dans l'alcool; il l'est très peu dans les huiles grasses L'essence minérale obtenue pir la distillation du goudron de houille, l'essence de térébenthine rectifiée, la benzine, l'éther et le sulfure de carbone le gonflent et le dis- .solvent en partie. Le dissolvant le plus employé dans l'industrie est un mélange de 6 à 8 parties d'alcool anhydre avec 100 parties de sulfure de carbone. Mais outre l'odeur infecte que répand le sulfure de carbone, il porte atteinte à la santé des ouvriers. On le remplace avec avantage par le bichlorite de carbone ou par le chloroforme. Les usages du caoutchouc sont très nombreux et se multiplient chaque jour. Le caoutchouc ordinaire sert à effacer les traces du crayon ; il entre dans la compo- sition de plusieurs vernis, de colles, et en particulier de glu marine ; on en fabrique des étoffes douées d'une élasticité très grande, des instruments de chirurgie. S'n inaltérabilité en présence des réactifs chimiques, son élasticité, sa souplesse, le rendent précieux dans les travaux du laboratoire. Enfin on en fait des jouets et mille objets divers, surtout depuis l'invention du caout- chouc durci, qui pennét de l'appliquer à la tabletterie. Tissus de, caoutchouc. — C'est à MM. Macintosh de Glasgovi', Ratier et Guilbal de Paris, que l'on doit les progrès de cette industrie. Ces habiles fabricants em- ploient le caoutchouc à l'état pâteux, afin qu'il ne puisse pas traverser l'étoffe et en salir l'extérieur ; un cylindre règle l'épaisseur de la couche, et aussitôt que celle-ci a été appliquée, une seconde couche est passée dessus et un second cylindre compresseur l'y fait adhérer, tout en égalisant la couche dé caoutchouc, dont l'excédent s'écoule par les bords du tissu. Une dessiccation lente et un apprêt convenable terminent la préparation de ces étoffes, dont on fait des manteaux, des paletots, des matelats, des coussins que l'on gonfle en y insufflant de l'air. Le grand inconvénient de ces tissus imper- méables est que, tout en préservant de la pluie, ils empêchent la transpiration du corps de s'échapper. Vulcanisation du caoatchouc. — Nous avons dit jue sous l'action du froid le caoutchouc perd ne son élasti- cité et devient tellement dur qu'on ne peut plus s'en servir ; d'un autre côté, une chaleur do SO'" le ramollit et lui ôte ses qualités. Au moyen d'une opération qui porte le ïioin de vulcanisation, on communique au caoutchouc naturel ,1a propriété de conserver à toutes les températures une même élasticité. Le procédé con- siste à immerger le caoutchouc dans le soufre fondu, ou mieux dans une dissolution de sulfure de potasse à 25" de l'aéromètre, et qu'on porte, dans un vase clos et résis- tant, à la température de 150" pendant trois jours. Le système anglais ; Parkes, qui offre cet avantage etln, près du Canal. GAGNON & CAHON CURATEURS, EXPEI^TS COMPTABLES Bâtisse des Chars Urbains, MONTREAL. Arthur Gagnon, Gérant de la Succession Hon. Jean-Louis Beandry. L. A. Caron, Auditeur de la ville de Maisonneuve et de la Chambre de Commerce du district de Montréal. HARDOUIN LIGNAIS, LCD. CHIRURGIEN-DENTISTE Gradué du " Philadelphia Dental Collège"; Licencié du Collège Dentaire de la P. de Q. 2359 Rue Ste-Catherine, Montréal. Tél. de bureau Up 2498. Résidence E. 870. modes dec GRANDE INAUGURATION Lundi le 21, Mardi le 22 Avril et jours suivants DE LA PLUS BELLK EXPOSITION DE Chapeaux = Modelés DE PARIS, LONDRES, NEW=YORK AVIS D£ DEMENAGEMENT A partir du 1er Mai prochain nos bureau et magasin seront transférés aux Nos 1813 et 1815 RUE NOTRE-DAME. 1801 rne Notre=Dame, Montréal NOUS FABRIQUONS LES VQILES de Première Communion Tous les f^enres. Nos prix vous conviendront certainement ; quant à la marchandise, elle est belle et fait de l'effet. Au moment des déménagements... vous avez besoin de renouveler votre stock de ^"L'I RIDEAUX NOUS AVONS EGALEMENT une BELLE LIGNE de TAPIS DE TABLE, et des JOBS EN MASSE ! Votre visite nous fera plaisir ; elle vous sera profitable ! A. 0. MORIN & CIE 337, rue St-Paul, Montréal The ïictor Manufacturing Co., 658, 660, 662, 664, RUE ST-VALIER - niTTiTtinr» . Liiirifiiiir 1 Nos voyageurs partiront dans quelques jours avec les plus jolis échantillons et un plus grand assortiment que jamais. VOYEZ-LES AVANT DE PLACER VOS COMMANDES. A Montréal, le cuiniueree dts chaussures e^t actif. L^^s niauut'acturiers sont oénéraicment satisfaits ; le iioiiibre des faillites pendant le 1er trimestre de l'année ayant été inoindre qu'en 1901. Les voyageurs des maisons de gros vont partir très prochainement en tournée pour la prise des ordres de rassortiment et pour les commandes d'au- tomne. On remarque que la demande pour les chaussures de couleur va sans cesse en diminuant. Les chaussures noires en box calf se vendent très bien. *** Les manufacturiers de claques viennent de publier une nouvelle liste de prix. L'escompte est changé il est actuellement de 30 et 5 p. c. jusqu'au 1er août ; après cette date, l'escompte sera de 25, 5 et 5 p. c. à 30 jours. *** MM. J. & T. Bell nous informent que la période de fabrication pour la saison du printemps est terminée depuis quelques semaines déjà. Il arrive cependant de nombreuses commandes de rassortiment, ce qui indique que les marchands de chaussures ont fait des bonnes ventes. D'ici à peu de temps la manufacture commencera la production des chaussures pour la saison d'automne. Les prix du cuir sont généralement très fermes, le cuir à semelles fait exception, il a légèrement baissé ; cependant, MM. J. & T. Bell croient que cette faiblesse ne sera que momentanée. *'* De la Nouvelle- Mode, sous la signature Mde Carette • î Pour la chaussui-e, en France, on est tout à fait revenu au talon Louis XV, même avec les bottines qui obtien- nent la préférence, pour la chaussure de la journée, sur les souliers à rubans. Le pied est mieux maintenu, sur- tout avec des talons élevés, et l'on est moins exposée aux entorses. On laisse les guêtres trop hautes, les boutons trop l'approchés, aux chaussures de pacotille. La guêtre de la bottine dépassera la cheville de deux boutons, cela suffit. La plupart sont en chevreau mat, avec claqûre pareille et petits bouts vernis, piqués et façonnés. Les chaussures très fortes à lacet se portent surtout à la campagne. On .sait que les Parisiennes ont la réputation de posséder une démarche ailée qui leur permet d'affron- ter les boues épaisses de la ville sans qu'il y paraisse. On délaisse un peu la chaussure vernie. Beaucoup moins de petits souliers vernis pour le soir. Dans la demi- toilette, on les remplace par des souliers de satin noir brodés et perlés. On porte bcaucpup, pour le soir éo-ale- ment, des souliers assortis à la toilette. Dans toutes les grandes maisons de couture on réserve un certain aunao-e de l'étofie de la robe pour faire les souliers en sorte que les .souliers de moire, de damas, de pékin .se portent également ornés et brodés. CORRESPONDANCE DE QUEBEC De notre correspondant spécial. Liri,.ons 0 95 " ieuncsie . u 80 BOTTINES KN CUIR Pour hommes 0 90 •' 0 80 " .ieuues-c 0 70 B0TTINK8 E>' DOSGOLA Pour hommes 1 35 '• jarcons 1 20 " jeunesse 1 00 150TTINK8 A CHEVILLES Pourhoiimc8....$0 85 1 00 $1 25 1 50 Bottes de travail pour liomme-, en Split $1 35 et $2 0" " en Taure 2 05 " Napoléon 2 7ô " en cuir, Kong Houge 2 60 nOTTINKS POUK KEMMKS Batts Pour femmes 0 60 •• filles 0 50 " enfdnts 0 40 BOTTINES EN PEKBLE Pour femmes 0 85 " filles 0 75 " enfants 0 65 BOTTINES EN &LOVE CRAIN Pour femmes 0 85 " filles 0 75 ' enfants 0 iâ lurrriNKS en donoola Pour femmes 1 10 " lilles 0 95 " t le specta- cle que vous donnez au public dans nos églises, aux appro- ches du saint autel et dans les rues de la grande \ ille. . . Tjcs paniers ne sont pas seulement une niarcpie de folie et d'exi ravîigauce. mais encore d'une opération dialoliue et propre à exciter au péché les malheureux hommes qui les regardent avec attention dans les femmes qui en sont pa- rées et revêtues . . . Ce grand panier, par son enflure énorme et son étendue démesurée, tient au moins la moitié d'une rue en largeur et vous fait paroître, mesdames, tantôt une porteuse d'eau, ;omme si deux seaux étoient, sous votre jupe enflée, atta- chés à votre corps, tantôt comme une tambourineuse, for- mant à votre droite et à. votre gauche deux enflures mer- veilleusement aplanies au-dessus, ressemblant à deux tam- bours cachés sous votre jupe, et ne manquant à vos mains ue deux baguettes pour toucher dessus. Vous faites en- core servir ces deux enflures à soutenir vos deux coudes, étrangement fatigués de porter un fardeau si incommode et aussi lourd que votre esprit toujours en écharpe. Et c'est là, mesdames, tout ce qu'il vous faut pour vous bien tympaniser vous-mêmes dans le monde universel en voilà assez pour vous occuper toute votre vie. Mais non contentes de vous en tenir là, comment la }jas- sez-vous cette vie destinée à faire votre salut, votre éter- nité heureuse ou malheureuse ? Ah ! vous la passez prespu' tout entière à vous parer, à vous plâtrer, à vous farder, à vous friser, à vous mirer, à vous idolâtrer, à traîner tout cet étalage de Satan dans les rues de la grande ville et jus- qu'aux pieds de nos saints autels. C'est ainsi qu'au mépris de la pénitence, vous vous faites un amas d'iniquités que vous porterez après votre mort au tribunal de Jésus-Christ, notre grand et souverain Juge, après avoir mené une vie animale, mondaine et païenne jusqu'à la fin de vos jours.... Mais à quoi doivent s'attendre les dames mondaines et profanes, qui sur cet article n'ont ni religion, ni pudeur, ni crainte de Dieu; voulant vivre et mourir dans l'impéni- tence, chargées de l'énorme poids de leur panier, toujours fatigant et scandaleux; soit qu'elles paroissent assises ou debout dans une boutique sous l'enflure de ce fastueux éta- lage, soit qu'elles se campent sur le pas d'une porte pour observer les passans ou pour les prendre au filet d'un sé- duisant appât. A quoi dis-je doivent-elles s'attendre, ces infortunées créatures, qu'à des désastres inouïs, à des cliâ- timents rigoureux de la part de Dieu, et en ce monde et en l'autre? Eloignez donc de vous, mesdames, ces ajustemens mon- dains et superflus qui ne servent qu'à la vanité et à la ]ompe, qu'à donner de nouveaux et inutiles agrémens à la beauté d'un corps mortel et périssable. Mais quels sont les châtimens de Dieu que vous ne craignez point, et que vous devez craindre, mesdames, si vous ne quittez cette voie de damnation et de scandale [lernicieux? Aiprenez-les du ii-o- hètc Isaïe. " Les filles de Sion et les dames du siècle se sont élevées. >]lles ont mesuré tous leurs pas et étudié toutes leurs dé- marches, revêtues de leurs habillemens superbes et pom- peux. Le Seigneur les dépouillera de leurs coifl'ures; il leur ôtera leurs liabits nuignifiques, leurs croissans d'or, leurs boîtes de parfums, leurs ]endans d'oreilles, leurs ba- gues, leurs pierreries, leurs robes superbes, "' et en nos jours l'arrogance de leurs paniers, leurs éeharpes, leur beau linge, leurs poinçons de diamans, leurs miroirs, leurs chemises de grand irix et leurs habillemens légers pi'elles portent en été. Leur parfum sera changé en puanteur, leui' ceintur-' d'or en une corde, leurs chevtnix frisés en une tête nue et sans cheveux, et leur riche corps de jupe en un ciliée." Voilà, mesdames, le sermon que j'avois à vous faire, c'est la ]ure et sainte parole de Dieu vous n'oseriez y con- tredire, et c'est là-dessus q\u' vous serez Jugées." Mais les paniers n'ont ]as seidement une histoire anccg En stock dans les prenniers jours de Mai un autre lot de Soies Moirées Noires et de Couleurs aussi Nouveaux Dessins en Grenadines de Soie Noires Jolie Dentelle AU Over et Volants. 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Après mûres réflexions, le cardinal décida qu'à l'avenir un fauteuil resterait vide à droite et à gauche de la reine. Cet événement ht grand bruit, fut pendant longteinis le sujet des conversations à la ville comme à la Cour, et l'avocat Barbier le mentionna ainsi dans son J ournal " On ne croiroit pas que le cardinal a été embarrassé iai' rapport aux paniers que les femmes portent sous leurs ju- pes pour les rendre larges et évasées. Ils sont si amples, qu'en s'asseyant cela pousse les baleines et fait un écart étonnant, en sorte qu'on a été obligé de faire faire des fa\i- teuils exprès. Il ne tient plus que trois femmes dans les loges des spectacles, pour qu'elles soient un peu à leur aise. Cela est devenu extravagant comme tout ce qui est extrê- me, de manière que les princesses étant assises à côté de la reine, leurs jupes qui reraontoient cachoient la jupe de la reine. Cela a jaru impertinent, mais le remède étoit dif- ficile, et à force de rêver, le cardinal a trouvé qu'il y auroil toujours un fauteuil vide des deux côtés de la reine, ce qui l'empêcheroit d'être incommodée. " Ij'aff'aire ne devait point en rester là. La décision prise par le cardinal souleva de vives protestations. Du moment oii l'on réservait un espace entre la reine >t les princesses, celles-ci demandèrent que l'on en établit un entre elles et les duchesses. Le ministre accorda l'espace désiré; seule- ment, pour ue la distinction des rangs restât olservée, on \e\\r concéda, au lieu d'un fauteuil, un simple tabouret. Aussitôt, grand énui parnii les duchesses, pii sou- haité aussi une ligne de démarcation entre elles et le reste de la noblesse. Mais la place libre devant ccmtinuer à être proportionnée à la condition des personnes, l'on n'au- rait guère pu leur offrir qu'un petit banc, ce qui paraissait humiliant. Elles prirent une autre voie. Dans un mé- moire très injurieux pour les princes de sang, elles toui'uè- rent en ridicule le privilège dont elles ne jouissaient ]as. Ce mémoire fut attribué d'abord au duc de La 'rrémoille. ensuite au due de Kohan-^habot. Rien qu'il n'ait jamais été imprimé, il fut déféré au Parlenumt. qui le condannui au feu. Le ;50 avril l7'iH, à midi, les deux exemplaires manuscrits jue l'on avait pu saisir " furent lacérés et jetés au feu, au bas du grand escalier du i'nlais. ]ar re\écut>ur lie la haute justice." Ce fut donc le liourreau ipii tei-mina cette gra\c uei-elli' de cotillons suscejitibles. .Mais la uode 'les p u'" fut point ébranlée, et elle subsista jusqu'à la llévolution. Ijc '.il août 1789, madame de Lostanges, ]résentée à sailles, avait encore ayé 102 liv. une vaste tournure coui- nuindée à mademoiselle Motte, fournisseuse de la Cour. Les vêtements de femmes sous Louis .\V difl'érèrent peu de ce qu'ils étaieïit sous le règne précédent. Le i-oi- sage reste ajusté, un yeu long et souvent tenniiu'' ]ar de petites basques. Les manches, dites pn/fodt's. sont très courtes, très ouvertes et termim''es en entonnoii'. La rohc riihnilr. restée pendant longtemps en faveur, avait la for- me iTiin peignoir, rpie l'endait gracieux ['amleur de l'é- lolïe flottant sur les côtés et sur le dos. Tenue longue par derrière, il fallait, pour qu'elle ne traînât pas à terre, la relever soit avec la main, soit avec des épingles. La jupe était maintenue bouiîante par le panier appelé janséniste^ jupon piqué et doublé de crin, qui ne descendait guère plus ba,s que les genoux. La toilette de cérémonie, le costume de Cour, représen- tait l'exagération de cet habillement élégant et assez com- mode. Ce que l'on nommait le grand habit se composait d'un corps, d'une jupe, d'un jupon et d'un bas de robe. Le corps, armé de baleines, condamnait à un véritable martyre les malheureuses qui y étaient sanglées; le bas de robe ou traîne avait une longueur démesurée. Dans la co- inédie de Legrand, pendant que Mme de Préfané gronde son cocher, " ses laquais mangent des pommes et des noix dans sa queue et s'en essuyent la bouche '' Mme de Préfané. — Que faites-vous donc là, vous au- tres ? Frisemouche, premier laquais. — Nous dînons, madame. Mme de Préfané. — Comment, voiis dînez ! En vérité, je vous conseille de faire servir ma qiieuë de nappe. La Famine, second laquais. — Il est plus de cinq heures, et nous n'avons pas encore mangé d'aujourd'hui. Dorinette, filleule de Mme. — Ces coquins-là ne sçau- roient comjjrendre que quand on ne dîne point, on en soup- pe mieux. L'étiquette sur la question du costume de présentation était inflexible, et exigeait le déploiement d'un luxe inou'i ' Le jour qu'une dame est présentée à la Cour, son l orps, son bas de robe et son jupon doivent être noirs, mais tous les agrémens sont en dentelle à rézcau. Tout l'avant- bras, excepté le haut vers la pointe de l'épaule où le noir de la manche iaroît, est entouré de deux manchettes de dentelle blanche, au-dessus l'une de l'autre, jusqu'au cou- de. Au-dessous de la manchette d'en bas on place un bra- celet noir formé de pompons. Tout le tour du haut du corps se borde d'un tour de gorge de dentelle blanche, sur lequel on met une palatine noire étroite, ornée de pom- poms, qui descend du col et qui accompagne le devant du corjjs jusqu'à la ceinture. Le jupon et le cor}s sont aussi ornés de pompons faits avec du rézeau ou de la dentelle d'or. Le lendenuiin du jour de la présentation, on se pare d'un habit semblable au premier, excepté que tout ce qui étoit noir se change en étoffes de couleur ou d'or. Lorsqu'une dame ne peut point endurer un corps, il lui est permis de mettn» un corset corsage, et par-dessus une mantille." Ceci, bien entendu, n'était permis pi'aux vieilles, aux infirmes, aux contrefaites. "La parure alors, écrit mada- me de Cenlis, étoit un vrai su]plice. 11 falloit sidir l'opé- ration de deux mille papillons siir la tête, d'une coiffure pli duroit deux heures et dont l'extrême exagération étoit aussi incommode que ridicule. Il falloit se serrer à ou- trance dans un corps baleiné, s'affubler d'un panier de trois aunes et marcher sur des espèces d'échasses." Cinquante ans après sa présentation à la Cour de Louis XA', madame de Genlis se souvenait encore des souffrances pi'elle avait endurées à cette occasion '''La veille, mes- dames de Puisieux et d'Estrées voulurent que j'eusse mon gi-and corps pour dîner, afin, disoient-elles. de m'y accou- lumer. Ces grands U'ps laissoient les épaules découvei'- tes. coupoient les bras et génoient horriblement d'ailleurs, ]iour montrer ma taille, elles me firent serrer à outrance." D'où procède donc l'inconcevable desiotisme de la mo- de? On peut, dans une certaine mesm-o, se nuuitrer indul- gent vis-à-vis des paniers; mais eomnumt explipier pTil Automne 1902 Hn plus de notre importante collection de Marchandises Sèchos de FantalsIe, qui a été complétée dans tous les départements pour le commerce de rassortiment, nos Voyageurs ont actuellement en leur possession, pour la Saison d'Automne 1902, une ligne complète de GILETS, COSTUMES, JUPES, BLOUSES, SOUS-VETEMENTS, ETOFFES A ROBES ET A MANTEAUX ET ROBES DE MATIN. " Les premiers arrivés profitent des bonnes occasions," et si vous voulez vous assurer une prompte livraison pour le début de la saison, donnez-nous une chance de nous conformer à vos ordres en plaçant vos commandes de bonne heure. L'ENTREPOT DES DENTELLES DU CANADA KYLE, CHEESBROUGH & GO., 16 RUE STE-HELENE, MONTREAL Prelarts Fabriqués au Canada Soyez Patriotes, et en même temps, obtenez la meilleure valeur en achetant des Prélarts fabriqués au Canada. 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Louis XIV, au temps de sa toute-puissance, au temps où il était adoré comme un dieii, vit sur deux points son ^lutorité méconnue, il ne put obtenir des bommes qu'ils renonçassent aux perruques et à la poudre, des femmes qu'elles abandonnassent leurs hau- tes coiffures. 11 courba le front, se reconnut vaincu, humi- lia son orgueil, porta perruque et se poudra malgré ses ré- pugnances, toléra sur les jolies têtes de sa Cour des écha- faudages qu'un beau jour une petite étrangère renversa d'un coup d'oeil. Voici maintenant, copiée sur les livres d'ime célèbre marchande de modes,- la facture qui fut fournie, le 18 jan- vier 1789, à la princesse de Solre Fourniture et façon d'un magnifique habit de prêseitta- iion, composé de Taffetas d'Italie blanc, frange de soie torse blanche; re- tombants de paillons argent bordés de perles et frange eji grenat blanc; rubans à deux rangs de paillons argent et trois rangs de jais blanc bordés de perles ; fond d'habit de satin blanc rayé de rubans en paillons argent et jais ; crêpe blanc brodé de jais; guirlande en feuilles de fleurs d'oran- ger en satin blanc et paillons argent; rattaches à deux re- tombants en satin blanc; quatre rattaches de bas de robe en paillons et jais; quatre glands de bas de robe argent; une palatine bordée de blonde et crêpe brodé en jais; bra- celets en ruban de satin blanc jais et perles; bouquet de côté en pois de senteur et roses ; un panier de toile garni à volans de raffetas blanc avec son enveloppe 102 liv. ; barbes de dentelle noire, manches et grand corps 1,382 liv. 4 s. 4 d. Pour avoir la description complète et le ]rix d'un cos- tume d! présentation, il faudrait joindre k cette facture celle du tailleur qui avait fourni le corps et le 1as de robe, ainsi que celle de la couturière chargée de confectionner la jupe; la marchande de modes se bornait à ajouter à tout cela les pompons et les agréments. Depuis le règne de Louis XV, les mots corps et corset deviennent à peu près synonymes, et, januiis peut-être le pouvoir de la mode ne s'affirma plus clairement ue dans la faveur dont jouirent ces cruelles armatures de baleines et d'acier. Blâmées, réprouvées par tout le monde, elles résistaient à toutes les critiques, à toutes les attaques. L'a- natomistc Winslow, Eousseau, Buffun en firent \-à\- nement ressortir les dangers. En 1770, un sieur Bonnaud publia contre elles un mémoire intitulé Dégradation de l'espèce humaine par l'usage des corps à haleine, etc. ; dans son Fssai sur les corps baleinés, un nommé Reisser, tail- leur établi à Lyon, proposa d'y apporter des réformes qui ée longue, retombant en plis souples, aussi gracieux qu'embarrassants, tout autour du corps; mais, on nous assure que cet été, pour les toilettes La "Kumfort" r 1 La mitaine qui a fait connaître la marque " de Sydney à Dawson. La mitaine qui nous a occasionné le plus de réflexion, et à nos concur- rents le plus de souci, et au marchand, le plus de satisfaction, et au consom- mateur le plus de durée pour l'argent, qu'aucune autre mitaine au Canada. Ceci est la mitaine sur laquelle nous avons établi notre réputation. Elle procure la réputation et les pro- fits à tout marchand qui la vend. Ecoutez 4 Ibs à la douzaine, de laine purement canadienne, tricotée de façon à s'user jusqu'à la corde, avant qu'elle s'efiile ou se détricote. La même à l'extré- mité des doigts qu'aux poignets. Paume en peau de mule souple, des- sus en peau de mouton noire préparée à l'huile. " Une mitaine qui est une mitaine." $ la doz., net 60 jours. Hudson Bay Knitting Company, 30 Rue St=Georges, HONTREAL. ordinaires, on portera la jupe courte rasaut à peiue le sol. Voilà tant de fois qu'on nous prédit ce retour à la jupe pratique et tant de l'ois que nos espérances sont dégues que nous finissons par ne plus croire à cette transformation. Elle serait pourtant fort rationnelle, si on savait adopter une juste mesure, conserver pour l'intérieur les costumes habillés, la robe à traîne et garder la jupe ronde pour les tailleurs, les petites robes de toile d'allure correcte. Quel- ques femmes, et des très élégantes, ont cependant braAC- nient adopté la jupe écourtée pour faire, le matin, dans les allées du Bois, si tentant déjà, le footing obligatoire. Dans cet ordre d'idées il est probable que nous verrons sous peu du nouveau, beaucoup de nou\eau. L'asiect des jupes 2ourrait bien cluanger complètement, non-seulement comme longueur, mais comme forme même. ★ ★ -K PLIS ET VOLANTS Après les jupes, leurs garnitures. La Mode iUiislrêc croit à la durée des volants et des façons très travaillées La mode a ceci de curieux et d'amusant, que le fond ne change point, ou ne change guère, et qu'avec les mêmes éléments, on trouve cependant moyen de faire toujours du nouveau. Prenons, par exemple, les petits plis et les volants. Est- il un thème plus exploité, plus rebattu ? Eh bien, voici qu'on en tire une fois de plus des variations ingénieus>s, qui ne sentent en aucune façon la lassitude, l'épuisement, et qui ont la fraîcheur et le charme de l'inédit. Les petits plis? Ainsi que nous l'avions déjà l'ait pres- sentir, ils vont rayer en tout sens les jupes et les corsages. Mais on les disposera surtout en biais o\i en chevrons, et pour modifier leur aspect, on introduira dans l'intérieur un petit ruban qui leur donnera du soutien, de la fermeté, et les aidera à bien former la crête; on leur donnera géné- ralement un demi-centimètre de largeur. Toute la partie plate de la jupe sei'a rayée de cette façon, et deux ou trois volants en forme, tout unis, sans plis, ]lus hauts derrière que levant, ondulant à peine, la terminercmt dans le bas. *es façons ouvragées seront, bien entendu, réservées pour les étoffes souples et légères; voiles, étamines, grena- dines. On fera également des jupes en cloche, démesuré- ment élargies dans le bas par plusieurs volants très ample- ment froncés, et l'on emploiera beaucoup, poiir ce genre de toilettes, des étamines dont les larges lisières, de tons dégradés, feront le bord des volants. Ces étamines, très nouvelles, se prêteront d'ailleurs à une foule de combinai- sons. Les lisières pourront aussi être mises à plat, en long ou en cercle, formant des rayures ombrées, reliées par des entre-deux de guipure. Avec des tissus de laine plus épais, les ju]es seront plis- sées tout autour, à gros ]lis ronds; sauf par devant, où le petit lé du milieu, formant un étroit tablier, restera tout uni. On reverra enfin les volants d'autrefois, en droit fil, plissés à plis plats, que l'on posera sur U7i foiul de jupe coupé en forme. Mieux appropriées encore aux étoll'es légères — toiles ou latistes — dont nous allons lientôt voir le règne, il est probable en efïet, que ces façons " lingerie ". toujours élé- gantes et distinguées, auront cet été ]lus de succès que ja- mais. Pluoii'iirs inaiBons Pont sur le marché avec lesétoftcs à robe pour l'automne ; mais d'après ce que nous apprenons, les marchanH'^ seraient réconipenaéf» s'ils attenilaienl de voir modèles de laW. R. Brock Co. Lc échantillons peuvent être en retard, mais Içs marchandises seront les plus nouvelleM, A TRAVERS LES REVUES DE MODES Que de fieurs sur les chapeaux, c'est un mélange exquis; on fait comme dernière nouveauté des bouquets de mai, composés de primevères, de brins de muguets, de coucous qui se posent sur de grosses toques enroulées de tulle, c'est tout à fait frais et léger. Sur un autre on verra des touft'es de pensées de toutes les couleurs parfumées de réséda. Du jasmin aussi, du rose mélangé au mauve, au blanc. On aime beaucoup les chapeaux entièrement couverts de feuillage, de mousse par exemple, d'où émergent quel]ues pâquerettes. C'est original, comme les chapeaux entiers eu toutes petites feuilles de cresson ornés sim]lement d'un lien de velours noir ou de turquoise, ou mauve. Enfin, les chapeaux de verdure ont du succès pour le moment. Jl y a aussi connue fantaisie, les chapeaux en mousseline de soie, formés de biais superposés et garnis d'une tige de fieurs, ou encore d'un oiseau de Paradis couché de côté, ou encore une draperie de dentelle, le nœud derrière tombanl sur le cou. ★ ★ -K Les pailles les plus fantaisistes se portent depuis la laille manille, la paille ficelle, la paille hérisson, de la gTOsse-jjaille nattée, tressée avec des brins de mousseline d;' soie, on ne peut conseiller l'une plus que l'autre; du mo- ment pie la forme en est gracieuse et seyante c'est le p]-in- eipal. Une bien charmante fantaisie dans les chapeaux élé- gants, c'est une gaze perlée, avec des perles fines, imitation bien entendu, mais semblables en tous points à la pei li' d'Orient dont, sont ornés les bijoux. ★ ★ -K Avec l'approche de l'été, dit le Miroir des Modes, les fieurs naissent iartout, se sèment sur les mousselines, les organdis, les crêpes de Chine qui sont couverts d'horten- sias, de roses, de myosotis; des chapeaux tout en fieurs. de vrais parterres, ajoutent leur charme clair à des toilettes d'ime grâce infinie; et l'on se réjouit d'une saison, bmt la venue s'annonce par tant de merveilles. Comme la nature, les élégantes ont rejeté leurs som- bres vêtements d'Iiiver pour nous charmer a\-ec une ]arure nouvelle. La renaissance des styles du dix-huitième siècle est une preuve de l'activité infati- gable des grands couturiers qui ne négligent aucune sour- ce d'inspiration et se plaisent à ressusciter les élégances du lasssé, qu'ils modernisent avec un art incomparable. L'on verra, cette année des combinaisons aussi séduisan- tes ue hardi^s. Par exemple, dans une jupe de foulard, les lés postérieurs seront en mousseline de soie; les jupes en voile ou drap léger auront dès lés en foulard ou taffetas. Cette combinaison se répète dans le corsage soit en volants, soit en ruches et en plissés. L'aniijleur des numches va- i-ie de position; tantjt le balhm se trouve au coude, tantôt au ]oignet, souvent le sommet même est froncé. Les pi- plres constituent, à elles seules une garniture très en vo- gue, jui se retrouve sur les robes en hom>spun, en cache- mire et en taffetas. Ce dernier s'emploie d'ailleurs fort leu ]our les costumes entiers, son r'gne étant borné aux boléros aux petits manteaux et aux garnitiurs. Le ruban de velours ^t de satin se voit ]artout employé en bandes droites ou formant croisillons. Les robes diaphanes sont agrémmtées de dentelle et de broderie posé>s en transparence sur une soie de teinte pâle, iolh que le beige, le réséda, le mauve. Les soies à rayures noires et blanches, blanches et grises, marchandises Rares ^ EN MAINS, CETTE SEMAINE 3 Caisses de RUBANS DE VELOURS NOIR à envers de satin, dans les largeurs de 5, 9, 12, 16, et 22. 300 Pièces de CHIFFONS, noirs, blancs et de couleurs toutes les nuances nouvelles. 200 Boîtes de FLEURS, nouvelles et de Feuillages pour l'Eté. 50 Pièces de MOUSSELINE DE SOIE, noire, blanche et toutes les nuances nouvelles. 75 Boites de PLUMES D'AUTRUCHES, longues, noires et blanches. 1 Caisse, FONDS DE CHAPEAUX et Bonnettes en Sequins. t? Une forte Consignation de TAFFETAS, PONGEES, tff tjf TAMALINE, MERVEILLEUX et SOIES du JAPON tff 20 Caisses — Les dernières créations de New York, en — CHAPEAUX blancs et de couleurs assorties. POUR DES ECHANTILLONS, ECRIVEZ A... ^ S. F. McKINNON ^ Co. I LIMITED t 64, RUE ST-PIEHRE, MONTREAL i^ i^ ^ i? ?f ?f îf sout chariiiautes, tiiirtout lonscju'uii k-ssiii vague de Heurs se mêle aux raies. Elles sont délicieuses pour les corsages de soirée montants dans le dos. décolletés en pointe, à man- ches écourtées. Les costumes de voile mastic avec Ijoléro en taffetas pompadour sont ccmsidérés en ce moment le iirc plus iiHru de rélégance. l'ne robe d'été aussi ratiHU' ue séduisante se fait en voile bleu de roi. La jupe et le corsage ont un haut volant de mênu' tissu, plissé finement et fini par un doidjle rang de ruban luoiré. Le coi'sage a un empiècement formé de croisillons fixés par des ornements de jais. La gracieuse simjlicité et l'élégance discrète de ce costuuie lui irêtent une grande originalité. Un autre costiune pour l'après-midi ou pour le mail, est en foulard réséda, semé de grands pois. La jupe est cerclée de plis échelonnés jusju'aux genoux et se finit avec un haut volant plissé droit. Le corsage a un empiècement en gui- pure, qui forme des pointes; l'encolure se bande de satin noir, fixé par deux boucles en brillants. Les cols en dentelle sont ]lus en faveur portées à la taille; la garniture se dissimule sous une ceinture unie oTi drapée. On ]eut alors couper les basques un peu en forme, ce qui leur donne beaucoup plus de grâce que tail- lées droit fil, suivant la coupe du corsage. ★ -K ★ Les feiinues qui ne ]euvent se décider à abandonner la ju]e longue, ne peuvent pourtant ]as laisser traîner leur robe dans la rue et cherchent toujours un moyen ratiue et seyant de les La meilleui'e façon est encoi-e de relever la jupe un peu à gauche avec une jolie épingle. uis de tenir tout le reste de la traîne avec la m-à\n droite. On fjiit, oui' remplacer cette épingle, qui souvent déchii-e i;i robe, une pince fixée par une chaînette dans la ceintui-e sur celte >inee, pour la dissimuler, se trouve un Joli mot if le métal ciselé faisant bijou. On fait aussi des tours de taille munis de pt-tils rubans tout autour, au bout desquels sont des ]inces sock, nous informe que les affaires ont été très actives durant le mois d'avril. La demande actuelle porte principalement sur les chiffons, les dentelles les guipures ; les soies glacées noires et de couleurs sont également à la mode. Au sujet des gar- nitures, le commerce de gros a été quelque peu sur- pris par la demande aussi active qu'inattendue qui s'est produite pour les rubans de velours. En fait de fleurs, les roses ainsi que les coquelicots sont très en faveur, les feuillages et les roses noires méritent également une mention. Les chapeaux " Ready to Wear " sont toujours en vogue ; dans les formes à garnir, on accorde la préfé- rence au genre " Tricorne " surtout ceux rabaissés en arrière. *** L'ouverture des modes d'été de la maison Chaleyer & Orkin a été très réussie, trnt au point des chapeaux exhibés qu'à celui des ventes faites à cette occasion. Bon nombre de chapeaux "Ready to Wear" ont été vendus ; les chapeaux et les rubans de velours ont été très recherchés. Il y a lien de constater une de- mande croissante pour les plumes couteaux et pour les aîles. *** La demande pour les rubans de velours ne fait qu'augmenter ; il n'est pas de chapeau élégant qui n'en soit garni. *** M. J. P. A. des Trois-Maisons nous informe que l'ou- verture des modes qu'il a faite dans la seconde quin zaine du mois d'Avril a eu beaucoup de succès. 0 cS o h pq 0 u 0 a onne allure et les achats réguliers du Syndicat con- courent au maintien de la fermeté des prix. Si le Syn- dicat persiste dans cette voie. le résultat qu'il obtien- dra sera de faire payer les cotons chers. Sera-ce heureux ? Il y a un peu moins d'affaires à Marseille, sans au- cun changement dans les prix des cocons. Le marché de New-York reste toujours aussi satisfaisant et l'ac- tivité de la fabrique américaine contribue aussi pour une bonne part à la bonne tenue des prix. Le marché de Londres, pour les étoffes, reste tou- jours peu actif. * * Plusieurs sortes nouvelles de soieries de couleur, garnitures de batiste bordées qui viennent d'arriver chez Brophy, Gains & Co. sont d'un très riche efiet ; les combinaisons de couleurs sont spécia- lement belles bien que les prix soient de beaucoup plus bas que ceux des garnitures à etlét qui ont été offertes cette saion. MM. S. Greenshields, Son & Co. recevront très prochainement un bel assortiment ,1e moiré uni et de moiré antique dans toutes les nuances à la mode. On fera bien de se hâter de placer les com- mandes, car cette soierie est très rare sur notre marché. MM. S. F. McKinnon Co. Ltd de Montréal recommandent à lat- tention du commerce de modes leur bel assortiment de chiffons et soieries de fantaisie. Les prix sont bas, le variété est infinie et la qualité est exceptionnelle. Les soieries " Sliantung " importées par MM. S. Greenshields, Son & Co. ont eu les plus grand siiccès. Rien ne saurait les sur- passer pour la confection des blouses et des costuwies d'été. Ajoutez à cela que leur prix est modique et vous aurez le secret de la popu- larité de ce tissu. MM. Brophy, Cains & Co. offrent une ligne coinplète de soies moirées noires et couleurs à 55c la verge. Le représentant de la Beaver Rubber Clothing Co. Ltd est de retour à Montréal, après avoir fait un voyage des plus étendus dans les principaux centres manufacturiers de l'Europe. Les tissus waterproof et autres qu'il a achetés sont de qualité exceptionnelle et serviront à la confection des imperméables pour le commerce d'automne. MM. J. P. A. des Trois Maisons & Cie, qui sont complètement installés dans leur nouveau local, situé 1813 et 1815, rue Notre- Dame, invitent de la façon la plus cordiale les modistes et le com- merce en général à venir en faire l'inspection. Le nouvel lîtablissement est agencé d'une façon supérieure et spécialement adapté au commerce des modes. Perdez-vous des ventes de mousselines par suite d'un stock mal assorti ? Si oui, adressez-vous à la maison Brophy, Cains & Co., qui a en mains non-seulement les dernières nouveautés mais aussi les meilleures valeurs du marché. La W. 11. Brock Co. offre un stock très complet de blouses pour dames et enfants ; elle a tout l'as-vortimeiit dans les manches lon- gues, dans les manches courtes, mouches à côtes, en tissus côtelés et unis, en coton et en laine naturelle. Dans les gants de tissus, elle a obtenu un grand succès a' ec un nouveau gant de dentelle c'est une nouveauté que tovs les détailleurs devraient avoir. Il s'en fait line grande demande dans toutes les villes. Dans la soie taffe- tas et dans le^ lisle?, le stock est Complet, on voit les blanc, crème, tan, modes, gris, noir, bleu marine et rouge, à tous les prix, avec fermoir dome et points de fantaisie. MM. Caverhill remière vue, il semble que le procédé ne soit pas si avantageux que cela, mais si l'on songe à la quantité fabuleuse que l'annonce alléchante d'un remboursement intégral attire, l'on s'aperyoit vite que le remboursement de quelques paires est un sacritice bien léger en comparaison des bénéfices qu'il provoque. Blinds El lois tes, pirloiis les Usages. Montés, Unis, Décorés à Franges Garnis de Patrons Inédits, Modèles Exclusifs Blinds ponr magasins une spécialité, Etoffes pour Draperies, Tapestry et Damas de Coton, Articles en Cnivre, MeOpaieWpeàlaiipoDrBMs Toutes commandes par la malle exécutées promptement avec le plus grand soin. i 27 et 29 Carré Victoria, - MONTREAL. Garanti imperméable et ne durcissant jamais. Ecrivez et demandez notre catalogue, montrant tous nos derniers genres. TI16 Beaver RuDDerGiominQ Go., Limited 1851% vue 1Rotce-2ame MONTREAL. A. Racine & Cie IMPORTATEURS ET JOBBEfiS EN Marchandises Générales de toutes sortes. No 340 et 342 rue Saint-Paul ET 1Ï9181 fuedes Commissakes MONTREIAL 30 ffl'\PWlXaFolJBRÛRB MM. Waldron, Droain & Cie. nous disent que le commerce de la chepellerie est tant soit peu en retard cette année. Le mois d'avril n'a pas été au3si bon que le même mois de l'année dernière, tandis que celui de mars a été meilleur en 1902 qu'en 1901. La demande pour les chapeaux en feutre mou de nuance noire continue à se maintenir, cependant on constate une augmentation notable dans la vente des chapeaux mous dans les nuances gris-perles et ardoise. Le détail ne s'est pas encore misa acheter de fortes quantités de chapeaux de paille, il est donc difficile de préciser quel sera le genre le plus en vogue, bien que tout porte à croire que la demande portera priu- cipalement sur la forme " Panama " en palmier. *** D'apès les renseignements que nous avons recueillis dans le commerce de gros aussi bien que dans celui de de détail, les affaires en chapellerie n'ont pas débuté ce printemps de façon a causer une entière satisfac tion. La demande du public a presque uniquement porté sur les chapeaux mous forme Panama " de nuance noire ; le gros et le détail auraient pu sans trop d'in- convénients s'en approvisionner de façon à suffire à cette demande général *, mais l'ennui est, cette forme ayant été modifiée si souvent depuis l'ouverture de la saison, que l'on ne sait plus quel sera le genre en faveur du jour iu lendemain. La situation, d'après les journaux américains, pa- raît être la même aux Etats-Unis ; cependant, on c onstate que cet eugoûmeut pour la forme Panama ne sera que pasî-agère. Car, comme cela se produit d'ha- bitude pour tous les articles de l'habillement mascu lins, dès qu'une mode a été adoptée presqu'exchisi vement par la majorité du public, les élégants la mettent de côté. C'est ce qui vieut de se produire à New York où les chapeaux eu feutre dur et les ch i- peaux mous de forme normale ont repjis leur place habituelle dans l'étalage des chapeliers à la mode. Il est donc plus que probable que le public canadien qui suit généralement les modes de New York revit a- dra également aux genres qu'il parait avoir momen- tanément abaiulounés. *** Tous les employés de la maison Waldron, Drouin & Cie, parlent le t'ran;ais, ce qui est d'un avantage inappréciable pour les mar- chands de la province de Québec. — MM. Waldron, Drouin & Cie viennent de louer riniiieiiil' ailjacent à celui pi'ils occupeni à présent. Cet agrandissement leur permettra de iisposer d'un espace de 15,000 pieds carrés qui leur est nécessaire pour les besoins d'un commerce qui va sans cesse en augmentant. — La maison Waldron, Urouin & Cie est celle de Montréal, qui a, dans sa ligne, la plus forte clientèle canadienne-française. A cela rien d'étonnant, car, de tout temps, MM.' Waldron, Drouin & Cie PC sorit attachés à suivre les styles et 1rs grandeurs convenant à cette clientèle. TAPIS PRÈL'IRTS Le représentant de la maison Wm Taylor Bayley, nous dit que le commerce est actif. Les remises se font bien. La demande est très forte actuellement pour les blinds ainsi que pour les velours pour ameu- blements, *** M. H, Duverger, représentant à Montréal de MM. Geo. H. Hees Son & Co, nous dit que les affaires ont été particulièrement bonnes durant le mois d'avril. La demande pendant cette période a été très forte pour les rideaux de deutelles, les iets à la verge et les rideaux en damas rayés. La maison Wm Taylor Bailey vient de recevoir une belle ligne de velours et de peluciies pour ameublements, de même qu'un assortiment de rideaux-tentures en reps " Gordon," article nouveau et des ]lus élégant. MM. A. 0. Morin & Cie nous rapportent une grande activité dans leur département d'étoffes pour ameubiementi. Ils ont tout dernièrement reçiT Salles d'Echantillons 158 JSap Street, = * * Xloronto. 101 et 103 IRue 5t*lpievre, * Sluebec. pure I_AIN GARANTI I rrexrecissabl_e CEISTEE est le nom de notre nouvelle ligne de sous- vêtements irrétrécissables fabriqués avec les meilleures laines mérinos, moyennes et fines, qui existent. Tous les vêtement marqués CEETBB out la GARANTIE IRRETRECISSABEE. Des milliers de personnes porteraient de légers sou'î-vêtemeiits de laine au printemps et en été, si on pouvait les assurer qu'ils sont irrétrécissables. 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Les ManufactUx'es de chaussures, en général, ne sont pas encore bien occupées ; cependant, les apparences ne sont pas défavorables ; les ordres arrivent fréquem ment, mais pour de petits montants. Le total toute- fois devra indiquer un chiffre satisfaisant à la fin de la saison. Le mois dernier, nous avons fait remarquer qu'il serait à souhaiter que nos Manufactures recherchent les marchés étrangers, dans le but de créer des rela- tions. Il nous fait plaisir de noter que les marchés étrangers ont l'œil ouvert sur nous. En effet, derniè- rement, un des co-propriétaires d'une très forte maison de la Nouvelle-Zélande était sur notre marché, et il a placé quelques ordres chez nos manufacturiers. Nous avons confiance que ce début devra amener non seu- lement des ordres plus forts de cette maison, mais aussi des commandes d'autres firmes. Si le gouver- nement anglais devait se décider à imposer des droits de douane sur les chaussures en accordant un tarif préférentiel satisfaisant aux colonies, cette action aiderait certainement nos Manufacturiers d'un grand point. Les prix des peaux ont encore avancé durant le mois dernier, et ils sont encore très fermes à l'avance, sans aucune apparence de baisse. Le commerce de chaussures couleur tan qui a été pratiquement mort,ce printemps à dernièrement repris de légère façon, probablement à cause de la belle température. L'article en veau émaillé est en bonne demande. Les marchands de chaussures de détail sont assez affairés, et plusieurs d'entr'eux ont amélioré l'appa- rence de l'intérieur de leur magasin, pas cependant avant d'en avoir ressenti le besoin ; mais l'esprit de " g"o ahead '' s'est emparé de nos marchands, et le magasin vieux genre est graduellement remplacé par celui d'un genre plus moderne. Les collections, au début d'Avril, ont été très pau- vres, mais à la fin du mois ellts étaient bien meilleu res. Elles devront maintenant continuer à s'améliorer, grâce au commerce de printemps maintenant bien avancé. Les steamers et les schooners pour les ports d'en bas ont fait quelques voyages, bien chargés de mar chandises, et des ordres de renouvellement sont arri- vés en quelques cas , ce qui est un signe d'une situa- tion saine. Nous notons que les Manufacturiers Américains de chaussures n'aiment pas l'idée de nos Manufacturiers de faire leurs efforts pour obtenir une augmentation de droits de douane sur les chaussures. Les journaux s'occupant de chaussures aux Etats-Unis ont publié quelques articles qui traitent nos Manufacturiers d'arriérés, ce qui indique clairement qu'ils n'ont pas beaucoup étudié ce que font nos Manufacturiers en vue de fabriquer de bonnes chaussures ; aussi, n" est il pas surprenant que souvent nous entendions les étrangers, à leur première visite, exprimer leur agréable surprise de voir combien les Canadiens sont avancés en certaines choses. Par conséquent, ceux qui n'ont pas vu feraient bien mieux d'attendre jus- qu'à ce qu'ils nou3 aient fait une visite pour donner leur opinion. M. John T. Hagar, propriétaire de la manufacture de chaussures J. & T. Bell, compte partir prochaine- ment pour Ottawa afin de demander aux membres du gouvernement de protéger plus efficacement l'indus- trie des chaussures au Canada. Nous avons déjà dit que cette industrie, principa- lement pour la chaussure fine demandait plus de pro- tection contre l'importation de l'article américain similaire. Le gouvernement devra y voir. *** D'après les jobbers, le commerce des chaussures à été satisfaisant pendant le mois d'Avril. Les remises ont été faites avec assez de promptitude. La situation financière est plutôt bonne, car il n'y a eu que très peu de faillites. A l'heure actuelle on reçoit un nombre assez consi- dérable de commandes de rassortiment et la plupart des maisons s'apprêtent à envoyer leurs voyageurs en tournée pour la prise des ordres d'Automne. *** MM. J. & T. Bell nous informent que leurs voya geurs viennent de partir pour prendre les commandes d'automne. Ils s'attendent à ce que leur manufacture soit en pleine période d'activité d'ici à quelques semaines. Les prix des cuirs à chaussures sont en général très fermes ; on remarque même une certaine tendance à la hausse dans plusieurs lignes. Un substitut économique du cuir Nous avons sous les yeux la liasse de nuances et qualités d'un produit industriel qui, sous le nom de " Fabrikoid " fait une concurrence économique aux différents cuirs employés dans l'ameu- blement, la carosserie, la reliure, la maroquinerie_et autres indus- tries qui emploient les cuirs de couleur et de fantaisie en grandes quantités. La maison W. Taylor Bailey qui a l'agence à Alontréal du Fahrikoid en vend des quantités. L'imitation des différentes sortes de cuirs, maroquins etc., etc., est tellement parfaite qu'il faut l'œil d'un expert pour différencier l'article véritable de son substitut économique. Toute la gamine des couleurs et tous les " grains " des nombreuses variétés de cuira sont représentés dans ce produit spécial qui a beaucoup de cachet. C'est une marchandise qui mérite d'attirer l'attention toute spéciale du commerce. MM. J. & T. Bell nous disent que leurs nouvelles lignes de chaussures de luxe pour la saison d'Automne ont le plus grand succèî. Les souliers de soirée pour dames, perlés et avec barrettes ont été très admirés ainsi que les chaussures pour messieurs, en cuir verni avec trépointe couleur naturelle. 35 Stephen HAAS, MANUFACTURERS OF CANADA BEINGA S WOODED COUNTRY WE HAVE SPECIAL OFFERINGS OF IIVOOD CURTAIN POLES- v AND WOOD TRIMMINGS Splendid Finish, Handsome Patterns '^i'and Low Priées. OPAQUE SHADE CLOTH. CURTAINS, DRAPERIES, FURNITURE COVERINGS UPHOLSTERY aOODS, LAGE CURTAINS Etc. TRT VS', OXJB. FA,CTOFîIESr OFFICE TEL. 2056 FACTORY TEL. 4299 QABLE ADORESS! 'ihtiËÉS^'TOROMTO^' FFICE 71 BAY ST TORONTO, ONT. VALLEY FIELD, DETROIT, , HEAD OFFICE TORONTO, CANADA. Nous nianufacturons tout ce qui entre dans la ligne des STORES POUR CHASSIS .t les vendons à nn prix fjni laisse au délailUur de GROS PROFITS. CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. 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Pour ouvrage soigné, dans les salons, etc., la soie prend la place de la tapisserie en papier. Nous manufacturons presque toutes les marchandises mentionnées ci-dessus. Si vous faites affaires dans les environs de Montréal, visitez notre nouvel entrepôt, No 20 rue Ste- Hélène. ^ GEO. H. HEES, SON & GO., Bureau Principal, TORONTO. LES CHAUSSURES QUI GRINCENT LE VEAU EN POIL L'on demande souvent comme l'on peut remédier au grand inconvénient possédé par certaines chaus- sures qui, à chaque pas, font entendre un bruit désa- gréable et parfois très énervant autant pour celui qui en est l'auteur que pour celui qui l'entend. Le meilleur remède consisterait assurément à sup- primer la cause de ce bruit qui, on le sait, provient le plus souvent de la présence dans le remplissage intérieur de deux morceaux de cuir placés fleur sur fleur et non collés ensemble ; connaissant la cause, il devient donc facile d'éviter V effet. Mais cela est moins aisé quand on a affaire à des chaussures déjà fabri- quées et que l'on ne peut défaire pour en modifier l'intérieur ; il faut alors agir par l'extérieur et com- muniquer aux pièces diverses de la chaussure des qualités assurant un contact ne se manifestant par aucun bruit. Pour cela, l'expérience a démontré qu'il n'y a pas de meilleur moyen que l'application de l'huile de lin. Voici comment on s'y prend On met un peu d'huile dans une assiette et le soir, on y place la chaussure en ayant soin que l'huile ne dépasse pas la semelle. La nuit suflût pour que l'huile traverse la semelle et vienne exercer son influence hur le remplissage intérieur ; on laisse essorer et l'on peut être assuré que la chaussure aura perdu toute velléité tapageuse et ne fera plus entendre aucun bruit pendant la marche. Une objection se pose ici l'huile ne traverse t elle la première intérieure et, dans l'affirmative, n'ya t-il pas danger pour la propreté des bas ou des chaus- settes î A cela, nous pouvons répondre que l'expérience u'a jamais démontré que la première fut traversée, parce que la semelle d'abord et ensuite la première couche du remplissage, absorbent presque tout. De plus, la chaussure ne séjournant dans l'huile qu'un laps de temps relativement court et la quantité de celle-ci étant juste suffisante pour que la semelle seule soit en contact avec elle, l'absorption n'est pas ass z considérable pour que la première soit affectée. Cependant, pour prévenir une attaque possible, on peut bourrer la chaussure de son ou de plâtre avant de la poser sur l'assiette dans laquelle se trouve l'huile ; avec cette précaution, \^ traaersée de l'huile n'est plus à redouter. Bien a'elle ne soit établie que depuis deux i;iuis, Stratlicoiia liuhber Co. s'est v ue dans l'obligation d'augmenter considérable- ment Hon personnel et son matériel de fabrication. On y procède actuellement à l'installation de six nouvelles machines à caout- chouter. La demande ]our les produits de la Strathcona Rubher Co. à dépas.'sé les espérances des directeurs de la compagnie. Ce fait est d'autant plus remaniuaijle que, jusqu'à présent, Ta firme n'a mis aucun voyageur sur la route ; les commandes reçues parla malle sont très considérables, grâce à la publicité que fait la Strathcona Kubber Co. dans les journaux de commerce seulement. Ce qui prouve une fois de plus l'utilité de Tfssus i;t Nouveautés comme organe de publicité. Le8 échantillons de chaussures qui sont entre les mains des voya- geurs de a maison J. & T. Bell réprésentent certainement la plus belle ligne de chaussures pour dames et messieurs jni ait jamais été offerte au commerce canadien. MM. J. & T. Bell ont non-seu- lement mis à exécution les dernières idées américaines mais les ont améliorées et modiliées de façon à satisfaire la clientèle cana- dienne. Les fabricants de France, d'Allemagne d'Angle- terre et des Etats-Unis se plaignent du niveau trop élevé auquel se maintient cette matière première et unanimement dans leurs conversations privées, ils déclarent ne pas pouvoir joindre les deux bouts aux prix auxquels ils vendent le veau fabriqué quel que soit son mode de fabrication en ciré, mégi, couleur chrome, box calf ou autre. On se demande alors com- ment il se fait qu'en présence de cette situation, on ne réagisse pas sur les prix de la matière première. Ce sont principalement les fabricants de l'Amérique du Nord qui ont excité et excitent encore tous les marchés d'Europe, mais ils ne désarmeront pas encore, étant donné l'extraordinaire vogue du veau verni qui règne aux Etats-Unis. On estime que cette vogue peut durer encore deux années et qu'après, tout rentrera dans un ordre meil- leur pour l'achat du veau en poil ; notre confiance dans ces espérances n'est pas des plus grandes, car si les Américains du Nord payent les veaux plus cher qu'ils ne le peuvent, selon leurs propres déclarations, il ne faut pas se dissimuler qu'ils s'y soumettent volontiers, parce que la nature des veaux de France et d'Europe est préférable à celle des veaux de leur pays, et qu'en les mélangeant, ils facilitent l'écoulement de leurs veaux fabriqués. La recherche de la Peau de Chèvre et sa Fabrication en Chevreau glacé On lit dans le Shoe and Leather Record " Quel sera l'avenir des chevreaux glacés f Ac- tuellement, la consommation de ce cuir est plus grande que jamais et elle croît tous les jours. Mais de toutes les parties du monde d'oîi l'on tire les peaux de chèvre, on n'entend parler que diminution d'ap- provisionnement. " Il y a peu d'années, alors qu'il y avait excès de ces peaux, l'activité déployée pour les convertir en chevreau glacé, rendit la chaussure en chevreau glacé, populaire parmi toutes les classes de consommateurs à chaque saison nouvelle ; or l'approvisionnement de- meure pratiquement le même qu'avant la poussée ac- tuelle. Il en résultera certainement une augmenta- tion de prix de ce cuir à cause de la disproportion entre la quantité amenée sur le marché et la demande. Tous les conseils donnés pour l'élevage de la chèvre paraissent peu pratiques et seront tels aussi long- temps que la chair de la chèvre ne sera mangée que par les personnes incapables de prendre une meilleure nourriture, la difficulté ne paraît donc psint sur le point d'être surmontée. " La chèvre est un animal robuste, vivant là où d'autres ruminants mourraient de faim, mais le prix atteint par la peau est loin d'encourager l'élevage de cet animal pour sa peau seule. La peau n'est encore qu'un sous-produitettout indiqueque la rareté actuelle augmentera encore, les fabricants de chaussures em- ployant le glacé doivent donc prêter une grande atten- tion à cet état de choses." The Alaska Feather 9t Down Company of Montréal, Ltd. [Manufacturiers en gros de Literie Opérant THE CANADA FIBRE COMPANY, Limited Manufacturiers en gros de Couvre-pieds Buireau Principal et Ateliers Rue Ste- El i sa b>et h, près du Oâoal. GAGNON & CARON CURATEURS, FXPEI^TS COMPTABLES Bâtisse des Chars Urbains, MONTREAL. AUTHUR Gagnon, Gérant de la Succession Hon. Jean-Louis Beaudry. L. A. Caron, Auditeur de la ville de Maisonneuve et de la Chambre de Commerce du district de Montréal. HARDOUIN LIGNAIS, LCD. CHIRURGIEN-DENTISTE Gradué du " Philadelphia Dental Collège"; Licencié du Collège Dentaire de la P. de Q. 2359 Rue Ste-Catherine, Montréal. Tél. de bureau Up 2498. Résidence E. 870. 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'^Westgate nous dit que toutes les lignes ont consi- dérablement augmenté de prix cette hausse n'aff'ec- lera pas pourtant les prix de vente des produits de la Hudson Bay Knitiiog Co. parce que d'i nportants achats ont été faits alors que les prix étaient à l'avan- tage de la compagnie. * M. R. Brock, de la W. K. Brock Co Ltd, est d'avis que la situation actuelle est bonne. Les ordres de rassortiment ont été considérables pendant le mois d'avril et ont porté pricipalement sur les indiennes le fantaisie, les mousselines pour la coiff ction des robes d'été, les sateeos mercerisés et les soieries pour doublure des toilettes d'été. La demande a été excellente pour les rubans de velours destinés à la garniture des robes. Relativement aux indiennes, il est à remarquer que jamais la demande n'a été aussi forte qu'à l'heure présente. En ce qui concerne les prix, les différentes fila- tures de coton ont publié de nouvelles listes qui éta- blissent des avances sur plusieurs lignes de coton- nades. Les marchés étrangers sont également très fermes, tant pour les marchandises de coton que pour les lainages et soieries. *** M. A. M. Joncas, de la Strathcona Rubber Co, nous rapporte que le commerce est toujoui's des plus actif. Il est, difficile de suffire aux commandes bien que les ateliers et la capacité de production de la compagnie aient été augmentés. La demande porte toujours sur les imperméables de nuances grise et " fawn ". A la Beaver Rubber Clothing Co Ltd, on rapporte que les affaires continuent à être des ineillenres ; elles sont en augmentation sensible sur celles transigées il y a an an à pareille époque. M. H. Wener, de la Montréal Waterproof Clothing Co., ne constate aucune diminution dans l'activité des affaires. Il fait remarquer que la demande actuelle porte principalement sur l'article de bonne qualité, ce qui devrait être un indice de la prospérité générale du pays. Les étoffes raiuproof jouissent toujours d'une grande faveur. Les styles n'ont pas changé, mais il convient de leiiiiinnicr qui; les manches des imperméables pour dames sont portées un peu plus longues que par le passé. M. A. Kyle, de MM. Kyle, Cheesbrough & Co, nous informe que le mois d'avril a été excellent à tous Ips points de vue. Le chifî"re d'affaires a été le louble de celui du mois d'avril de l'année précédente. Les ili verses lignes de la marchandise sèch^ sont tenues à des prix très fermes par suite des avances le prix sur les marchés primaires. D'après les dernières nou- velles venant de la Suisse, le prix des dentelles et des broderies aurait augmenté dans de fortes proportions. Il y a présentement une demande active pour les crêpes de Chine, les Henriettas, les popelines, les ca- chemires, les serges et les mohairs. Les blouses de dames, de couleur b'anche se bouton naut en arrière sont également très recherchées. *** La W. R. Brock Co Ltd de Montréal nous annonce que pendant la saison d'été ses bureaux et magasins seront fermés à partir de 5 heures de l'a près midi. M. Paille, gérant de MM. A. Racine & Cie, trouve la situation présente bonne, surtout si l'on eu juge d'après les rapports envoyés par les voyageurs de la maison qui parcourent la campagne. Les remises sont satisfaisantes. La demande porte sur l'assortiment général, les pré larts et les tapis ont eu une vente active ieudant le mois d'avril ainsi que les tweeds et les serges. [1 est à remarquer que les cotonnades sont à la hau-sse ; les ducks et plusieurs lignes de cotons jaunes et blancs ont augmenté de prix. *** MM. Brophy, Cains & Co nous rapportent qu'ils ont tout lieu d'être satisfaits de la situation actuelle ; le chiffre d'affaires transigées par la firme le mois der nier, est de 40 p. c. supérieur à celui fait en Avril 1001. L'échéance du 4 Mai s'est faite très régulière- ment. Le marché domestique est des plus ferme ; les fila- tures de cotonnades envoient des coursa U hausse. Quant aux marchés étrangers, un des membres de la firme, qui revient d'Europe, nous dit que les diffé- rents marchés primaires du continent sont des plus fermes ; des avances de prix se sont produites sur les lainages de qualité fine. Les étoffes légères, telles que les voiles, les eolieu- nés et en général toutes celles composées de soie et de lai ne mélangée sont à la mode. En fait de soieries il y a une bonne demande pour les grenadints. La couleur rouge dans les tons vifs jouit en ce mo- ment d'une grande vogue en Angleterre ; c'est la cou- leur à la mode pour les fêtes du couronnemeat. *** M. T. F. Clarke, gérant de la succursale de MM. Nerlich & Co à Montréal, nous rapporte que le com- merce a été actif pendant le mois d'Avril. Beaucoup de coMimmdes ont été prises pour les poupées et les articles eu celluloid tels qu'albums et boîtes de fan- taisie. *** Un incendie s'est déclaré le 28 Avril vers 4 heures du matin à manufacture de l'Américan Silk Waist Mfg Co, rue St Jacques. Avant que l'élément des tructeur ait pu être contrôlé il avait causé pour une dizaine de mille dollars de dégâts à la propriété et La vignette ci=dessous représente le NOUVEAU HOME °" CHAUSSURES »•"• J. & T. Bell & Hagar MONTR EAL. John T. Hagar, Proprietor Les rieilleures et_ les plus Elégantes FABRIQUEES EN AMÉRIQUE Les voyageurs de la maison sont maintenant sur la route, avec tous les derniers modèles de chaussures pour Dames et Messieurs, pour le commerce de la Saison d'Automne. Ne manquez pas d'examiner leurs échantillons. 40 en destruction de marchandises et de machinerie. La perte est entièrement couverte par les assurances. L'American Silk Waist Mfg Co s'est assuré d'un nouveau local, elle a acheté de nouvelles machines et des tissus et bientôt on verra de nouveau ses marchan- dises sur le marché. Toutes les copies d'ordre ont été sauvées et la clientèle sera bientôt servie. MM. S. Greenshields, Son & Co nous disent qu'ils sont plus occupés que jamais. La demande se main- tient d'une façon surprenante. L'échéance du 4 Mai s'est faite sans difficulté. Quant à la situation des marchés, il est à noter que plusieurs lignes de cotonnades ont augmenté de piix; les lainages importés sont également tenus à des prix très fermes. *** M. H. Shaw, du département des étoffes à robes de la maison S. Greenshields Son & Co. rapporte qu'il y a eu une forte demande pour les lignes suivantes les Alpacas, les chalies, les voiles, les éoliennes et les crêpes de Chine. Il y a eu une bonne vente dans les soieries, les qua- lités préférées sont les tamalines qui sont dès mainte- nant assez rares sur notre marché les moires blanches et les moîres antiques se vendent également bien. *** Jobs ! Jobs ! Jobs ! Hâtez vous l'en profiter. Il ne nous reste plus que 250 douzaines de robes du matin en indienne que nous otirons à $ la doz. Bropht, Gains & Co, Montréal. L'imperméable " Dandy " portant la marque de la Beaver Rubber Clothing Co. Ltd mérite l'attention iu commerce, il se recommande par sa qualité exceptionnelle et par sa coupe soignée. Le prix très modéré auquel il est mis en vente est un attrait de plus. " Notre pelite incursion dans les lignes de costumes d'été pour enfants, etc., a été excessivement profitable " disent MM. Bropliy, Gains & Co." et le mois prochain nous aurons quelque chose de tout-à-fait nouveau à vous montrer pour le commerce d'automne." Dans les pardessus en caoutchouc, le " Prince " en fauve et "Duke" en gris avec collet de velours, poches raglanettes, cou- tures piquées, entièrement à l'épreuve de l'eau, complètement im- perméabilisés avec le caoutchouc, vendus par la W. R. Brock Co. pour être détaillé à $ MM. Greenshields, Son & Co ont obtenu un succès marqué avec leur nouveau département de confections dès son début, aussi ont- ils trouvé nécessaire d'y ajouter quelques lignes supplémentaires, en vtie de maintenir l'accroissement des affaires. Ces nouvelles lignes seront mises en stock en temps pour le commerce du prin- temps prochain. Les voyageurs sont maintenant sur lesirs routes avec les marchandises pour le commerce d'automne, les échan tillons de ce nouveau département intéresseront tous les mar- chands. La plus prompte attention sera tlonnée aux ordres remis aux voyageurs. MM. S. Greenshields, Son & Co. ont en mains un magnifique choix de parasols pour dames et enfants dans les couleurs unies et genre fantaisie. Les mohaii s, lustrés et siciliennes sont en demande avec la saison de printemps. La W. R. Brock Co. a sa large part des ventes qui se font dans ces marchandises. MM. 8. Greenshilds, Son & Co. feront leur inventaire vers la fin du mois de mai, et, à cette occasion, ils offriront au commerce plu- sieurs lignes de jobs à des prix spéciaux. La maison s'empressera lie répondre à toute demande d'information à ce sujet. Le déijartement des doublures chez Brock a en stock un sateen mercerisé noir. Nu b 15 qui peut être détaillé à 12^ cts. Les voyageurs de la S. F. McKinnon Co. Ltd sont sur la route avec leurs échantillons de manteaux, collerettes, costuni8 et jupes séparées pour le commerce d'automne. La coupe de ces vêtentents est d'une élégance parfaite et d'après les tout derniers patrons de New-York. La W. R. Brock Co. vient de recevoir les dernières nouveautés en épingles à cravates, à effet de camée et coule\irs naturelles. Ces articles sont de très bonre vente. MM. A. G. Morin & Cie disposent actuellement d'une quantité de jobs offerts à des prix laissant une belle marge de profits. Nous nous bornons à citer, des soldes de dentelles et broderies, des rubans de soie pour la confection des chapeaux et toilettes et toute une ligne de nets à rideaux à la verge. Le département des marchandises courantes de Brock a actuelle- ment en stock les fameux cotons à draps de lit croisés gris de Bolton. On y liquide aussi un job des moulins qui peut être détaillé à 10 cts la verge. MM. Phillips & Wrinch ont déménagé dans une bâtisse plus grande. Ils ont pris possession des magasins situés 8, rue Wellington ouest, à Toronto, antérieurement occupés par J. Hamilton & Sons et l'ont complètement remanié. La bâtisse a quatre étages de 38 x 100 et sous-sol ; ils ont ainsi beaucoup plus de place pour les besoins de leur commerce qui s'est rapidement développé depuis un an environ. MM. Alph. Racine & Cie ont en mains une belle ligne d'imper- méables pour dames qu'ils offrent à de très bas prix. Les bureaux et salles d'échantillons de la Strathcona Rubber Co* sont situés 1760 rue Notre-Dame, dans un local spécialement amé- nagé pour les besoins de ce commerce. La Montréal Waterproof Clothing Co. dispose d'une forte quan- tité d'imperméables pour dames, taillés d'après les derniers patrons et dans les couleurs à la mode ; ils sont mis en vente à partir de $2. Nous recommadons aux lecteurs de Tissus et Nouveautés qui désirent rafraîchir leurs stocks de jouets et d'article de fantaisie de s'adresser à la maison Nerlich & Co 301 ruè St-Jacques à Montréal. Un joli catalogue leur sera envoyé gratuitement, ce qui leur permettra de choisir les objets dont ils peuvent avoir besoin. Les prix marqués sont les plus bas cotés au Canada. Douze ans de la H. B. K. Il y a 12 ans, une couple d'hommes ardents débutèrent dans la fabrication des mitaines tricotées, dans un grenier à Montréal. Les associés possédaient peu de chose, sauf de l'intelligence, de l'énergie et un nom à créer. Ce nom futlaHUDSON BAY KNITTING CO. En peu de temps le grenier devint trop petit, quoiqu'au début il y ait eu beaucoup de place dans les coins vacants. Alors on s'ins- talla dans un grenier plus grand. Quatre fois en 12 ans cette compagnie a déménagé dans des bâtisses plus grandes, doublant chaque fois la superficie du plancher. Au No 30, rue St-George, elle a une grande manufacture à quatre étages avec sous-sol. Il y a un an, un des départements dut être transporté dans une autre bâtisse, et actuellement la Compagnie prépare des plans pour construire une grande manufacture nou- velle et moderne qui lui appartiendra en propre. La nouvelle bâtisse donnera le double de l'espace de plancher que celui de la bâtisse qu'elle occupe actuellement. Avec les nécessités d'espace de la Compagnie, la demande pour ses marchandises s'est accrue d'une façon proportionnelle. La manufacture qui, à l'origine, ne comprenait que quelques lignes de mitaines et de bas tricotés, fabrique maintenant une grande variété de mitaines et de gants tricotés et en cuir, des spécialités dans le vêtement, des gants fins, des mocassins et des pantoufles. Ces marchandises sont fabriquées au moyen d'un système orga- nisé. Les gants fins, les gants et les mitaines lourds, les mocassins, les vêtements, les bas, les pantoufles et autres formes, forment un département chacun, sous la direction d'une tête responsable pour chaque pied de marchandises qui y entre, et pour chaque pièce qui sort de son département. Il est tenu un compte exact de chaque item de dépense de la manufacture et du coût du stock qui sont chargés à chaque département. Ainsi, un système parfait de calculer le prix de revient est établi sur une base certaine. Le calcul d\i prix de revient est surveillé avec la plus grande rigueur. Le prix de coût de chaque douzaine qui sort de la fabrique est connu, même jusqu'à la fraction d'un 41 centin, y compris le coût de vente, de livraison et des dépenses d'administration. Parlant sur ce sujet, M. J. J. Westgate, Président et Gérant gé- néral de la compagnie, déclare — "Je considère que la connaissance positive de notre prix de revient a été l'un des plus grands facteurs de notre succès dans les affaires. Il nous a permis d'écarter la dépense inutile, il nous a montré où nos marchandises pouvaient être améliorées avec peu ou pas de dépenses supplémentaires, il noiis a permis, avec la science qu'il nous a donnée,de mettre sur le marché des marchandises à des prix qui ont été jusqu'à ce jour une source de pertes pour nos concurrents quand ils ont voulu nous rencontrer. " Une autre cause du succès de cette compagnie," ajoute M. Westgate, est notre système d'achat. La manière aieée est celle habituelle, fàvoir aller chez le commissionnaire le plus rapproché et choisir ce dont vous avez besoin ; la manière profitable n'est pa-? la manière habituelle, et elle cause du dérangement, savoir aller chez l'homme qui produit uu fabrique ce dont vous avez besoin. Prenez, par exemple, les peaux de seal ; nous allous au Labrador et les ordonnons alors que les seals les portent encore. Nos propres tanneurs et nos coupeurs font tout le reste. Nous faisons la même chose pour la laine, la peau de daim et toutes les différentes sortes de cuir. Naturellement, il faut du capital pour faire des affaires de cette manière; mais vous le savez, les choses sont aujourd'hui différentes de ce qu'elles étaient il y a 12 ans passés, sous ce rapport." Le visiteur a fait une excursion agréable à travers la manufacture de la H. B. E., et plus tard, il écrira quelques lignes sur le système de son organisation. Hamacs Si vous avez besoin de hamacs, adressez-vous à MM. Nerlich & Co, 301 rue St Jacques, Montréal. Leur choix est immense et leurs pirix ne sauraient être rivalisés. MM. Geo. H. Hees, Son & Co. viennent de mettre en stock dans leurs magasins de Montréal un sviperbe assortiment de rideaux en dentelle et de nets à la verge. De retour Nous sommes heureux d'annoncer le retour de M. A. Vandry, le sympathique gérant du grand établissement Z. Paquet, de Québec. M. a fait un beau voyage ; il est allé en France, en Alle- magne, en Autriche et en Angleterre. Il a visité Paris, Berlin, Dresde, Cheinnitz, Liepzig, Vienne, Prague, Liverpool, Manchester, etc., et a fait des achats considéiables pour la rtaison Paquet ; cela nous promet de la haute nouveauté dans toutes les lignes ! Il est question de créer plusieurs nouveaux rayons qui venant s'ajouter aux nombreux départements de ce vaste établissement lui permettront de rivaliser avec les meilleurs magasins de ce continent. M. Vandry se déclare enchanté de son voyage, à tous les points de vue il a fait la traversée à bord du Kron Frinlz Wilhelm qui, comme on sait, est un superbe et confortable bâtiment. L Art Décoratif 95 rue des Petite-Champs, Paris 1er. — Le numéro d'avril contient un article de M. Albert Thomas sur René Ménard, paysagiste 10 illustrations au salon de la " Société Nouvelle ". Un article de M. Gustave Soulier sur de fort jolies décorations murales de G. Serrurier 15 illustrations, un autre de M. 0. Gerdeil sur La Peu dule 8 illustrations, enfin, une causerie de Em. Sedeyn sur l'art à la mo à etcts Les t'ape and Australiens en Pickle saumure sont cotes de j à îc. en moins. BLACK GLAZED BUTTONFLY A 7 Cts le pied B 6icts No 2 6 cts No 2 mixed 5i cts " VACHE VERNIE Victoria 16 cts " C. 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Abonnement dans tout le Canada et aux Etats-Unis 1 00, strictement payable d'avance ; France et Union Postale, francs. L'abonne- ment est considéré comme renouvelé, à moins d'avis contraire donné au moins 15 jours avant l'expiration, et ne cessera que sur un avis pap écrit, adressé iiu bupeau même du journal. Il n'est pas donné suite à un ordre de discontinuer tant que les arrérages et l'année en cours ne sont pas payés. Adresser toutes communicalions simplement comme suit TISSUS ET NOUVEAUTÉS, MONTRÉAL, Can. Vol. III JUIN, 1902 No 6 ^ Ces tendances de la mode * d'après les journaux spéciaux [OMMES-NOUS à la veille d'une révolution pacifique, et la mode n'ayant encore cette année qu'imparfaitement réussi dans la tentative tant de fois renou- velée de raccourcir nos jupes, essaierait- elle par compensation de les élargir ? Ceci fut affirmé, il y a déjà quelques semaines, par un des maîtres de la cou- ture ; depuis, d'autres l'ont suivi dans cette voie ouverte à tant d'imprévu. Reverrons-nous donc des jupes amples, froncées, plissées ou drapées ? Il est certain qu'on a un peu abusé du collant, que les magasins de second ordre sont presque arrivés à en trouver la coupe, et que fatalement les qui n'ai- ment pas à être copiés trop vite, devaient chercher et trouver autre chose. D'autre part, les réminiscences du dix-huitième siècle en faveur desquelles penche notre toilette devaient aussi nous y poUvSser insensiblement. Il est peut-être prématuré de prédire un changement radical, mais l'été nous réserve bien des Cet abandon des robes moulées, plaquées sur le corps, ferait la joie des femmes qui n'ont pas le bonheur d'avoir une taille de sylphide et qui étaient tout à fait sacrifiées depuis plusieurs années par ces modes désavantageuses pour elles. Le collant et l'étriqué sont en effet ce qui grossit le plus, et à celles qui très aimablement me demandent de ne pas les oublier toujours, je ne puis que conseiller de ne suivre qu'à distance les modes qui ne sont pas faites pour elles. Le volant en forme, les jupes à pèlerines peuvent leur convenir. Les blouses et les boléros aussi, mais elles de- vront éviter la forme habit et les robes princesse, qui accusent trop les formes. Une redingote demi-cintrée avec le devant un peu vague leur conviendrait aussi parfaitement. Comme couleur je leur recommande d'éviter les teintes trop claires qui ne sont jamais amincissantes. Elles ont d'ailleurs la chance cette année de pouvoir adopte les nuances à la mode qui sont le bleu, le vert, et surtout le bleu et le vert réunis. On ne voit que cela, c'est une fureur, principalement pour les chapeaux. On fait énormément de paille marine et on les garnit soit de bluets et de velours vert, soit de velours bleu et de toutes les variétés de feuillages, depuis la mousse touffue jusqu'aux énormes feuilles de marronniers. Au vernissage de la Société des Beaux-Arts on en voyait beaucoup dans cette note fantaisiste, caprice d'un jour de printemps. Aussi, énormément de roses, sur de grandes formes, assez mouvementées. Admiré un ravissant modèle en paille argent, cou- ronné de roses sans feuilles, enroulées de velours noir et de taffetas ciel. Il accompagnait une merveilleuse toi- lette de crêpe de Chine gris très pâle, tout ennuagée de mousseline de soie et de vieil alençon. Encore une délicieuse toilette ; en linon blanc entière- ment brodé, ceinturée derrière de panne mandarine à pans inégaux, Grande capeline de mousseline de soie blanche coulissée, traversée d'entre-deux de chantilly noir. Combien d'autres encore faudrait-il divinement habillées et jolies à faire rêver... conclut " Femina." TOILETTES DE MARIEES S-well, dans le " Monde et le Théâtre" indique aux fiancées des étoffes et les façons que la mode désormais leur autorise Voyons donc quelle dose de nouveauté la mode actuelle nous apporte pour les toilettes de cérémonie. En ce qui concerne les toilettes de mariée, peu de modifications à signaler, si ce n'est que les tissus souples, mollement doublés, semblent jouir d'une prédilection marquée. Les météores, sortes de crêpes de Chine, satinés, dra- pant exquisement, composent de délicieuses toilettes, infiniment moins banales que la plupart des robes raides et guindées, en moire française ou satin duchesse, se tenant debout, comme pour bien montrer l'excellence de la qualité. Ces robes, certes, seront encore de mise, car rien n'a plus de majesté que les immenses traines, tail- lées dans ces tissus d'une somptueuse solennité ; mais les jeunes mariées, désireuses d'être vêtues dans une note très moderne, choisiront les soieries souples dont je viens de parler, donnant à leur silhouette une allure de mol abandon d'une rare poésie et^'un charme extrême. Un peu de mousseline de soie au corsage, en gracieuse draperie retenue par un petit bouquet de fleurs d'oran- ger, mêlé de myrthe, ou mieux encore, une écliarpe de dentelle ancienne formant capuchon Louis XVI et retom- bant très en ligne jusqu'au bas de la robe. Nous voilà bien loin des classiques toilettes d'autre- fois, généralement aussi riches que peu seyantes. Le charme de la femme a repris tous ses droits ; le coup d'œil n'y perd rien, au contraire. * * * JAQUETTE DE PIQUÉ Voici une nouveauté d'été signalée par " l'Art et la Mode " Le plus joli de tout, ce sont des jaquettes en piqué de couleur qui accompagneront les robes vaporeuses. Un bel entre-deux de Venise, de Cluny ou d'Irlande, fait le croisé du devant et tourne en fichu autour de la taille, pour s'arrêter sous d'énormes boutons. Le dos de la jaquette reste net, sans ornement, et se plisse en triples plis au-dessous de ces boutons, comme les habits des beaux marquis d'antan, tandis que deux longs pans en ruban de satin blanc tombent jusqu'au bas de la jupe. Voyez-vous cette chose exquise, et en devinez-vous toute la grâce et toute l'élégance ? Parmi les nouveautés de la saison, il n'en est point qui nous ait plus frappée. C'est délicieusement joli, avec une jupe de mousseline, toute ajourée d'entre-deux de valenciennes, ou une jupe d'Irlande aux grosses fleurs en relief, qu'allègent de façon étrange de mignons entre deux de valenciennes. Ceci s'adresse seulement aux très élégantes dont la garde-robe contient au moins trois ou quatre vêtements on ne voit pas en effet une telle jaquette sur des toilettes non appropriées. Mais l'idée est neuve, originale et séduira sûrement les coquettes. * VETEMENTS DE TAFFETAS Plus pratique la note donnée par la " Mode Illustrée " Dès que le temps le permettra, on remplacera les man- teaux de drap par d'autres plus légers en taffetas noir ; nous retrouverons dans cette série très élégante les mêmes formes, avec quelques variantes autorisées par la légèreté du tissu. C'est ainsi que la plupart seront entièrement rayés à plis très rapprochés et fins comme les plus petits plis de lingerie, disposés par groupes et alternant avec des comètes de velours noir ; ou garnis de bandes de taflfetas piqué, masquant les coutures et, sur les basques, disposés en quadrillés. Les rubans de velours noir joueront un grand rôle dans leur ornemen- tation, ainsi que la mousseline de soie et lè tulle point d'esprit. On fait, en taffetas noir, de charmantes petites jaquettes blouses, avec basques en formes dentelées, ou basques dont le bord est garni d'un velours noir mis à plat. Et pour les chaudes journées printa- nières, un boléro tout nouveau, à postillon, sans col, et échancré en cœur devant et derrière. Nous signalons d'ailleurs la disparition complète des cols montants tous les cols, actuellement, sont rabattus et laissent le cou complètement dégagé, ce qui est fort bien vu pour la saison où nous allons entrer. * * * Le mois de mai ayant été plus que froid, la mode d'été se montre à peine. Les costumes de laine s'impo- sent encore. Jupes plus courtes, plus amples, avec des plis et des repincés autour des hanches ; corsages-blouses, boléros de tous genres, paletots droits en taffetas ou en drap, jaquettes longues pour les costumes voilà les grandes lignes de la mode. On fait plus que jamais des broderies broderies égyptiennes, japonaises, eff'ets de petits galons de laine posés très rapprochés sur un fond blanc, ce qui donne un velouté très agréable à l'œil. Quant aux chapeaux, ce sont de vraies merveilles grandes capelines de paille ; beaucoup en vieille paille jaunie, très plates et simplement garnies d'un nœud de taffetas noir et d'une envolée de paradis. Il y a quelques unes de ces capelines qui ont le fond tout recouvert de fleurs bluets avec une paille bleue, anémones avec une paille jaune, coquelicots sur une paille rouge. C'est jeune et coquet au possible. Avec cela, la longue écharpe en mousseline de soie tombant jusqu'à la taille. Il y a la toque " Santos-Dumont," dont les pailles sont cousues pour donner une forme allongée. Beaucoup de toques sont garnies d'ornements de paille choux, cocardes, boutons, etc., etc. La note dominante est vert et bleu pailles mélangées, ruban des deux couleurs, oiseau de paradis vert et bleu. Rien de joli comme deux oiseaux de paradis posés .sous le chapeau, et dont les longues plumes s'envolent en arrière ; les corps de ces jolies bêtes sont sur les che- veux mêmes et les longues plumes font un enroulement gracieux sur la nuque. Parmi les notes dernières citons celle-ci d'un genre pratique. Une robe de drap bleu, garnie d'une petite tresse ondulée de même teinte. La jupe est découpée, pour laisser passer des panneaux de plis. La garniture se répète tout autour de la jupe, sauf sur le devant, où les plis partent de la taille. Au corsage, un panneau de plis sur le devant pris dans la ceinture; même panneau au milieu du dos. Seulement ce boléro, qui s'écarte par devant, se rejoint dans le dos et laisse voir simplement un peu de la partie plissée. Empiècement plat, bordé de galon, se boutonnant sur l'épaule gauche. Dans l'inté- rieur, une sorte de guimpe en taffetas blanc, couverte de petits galons. La ceinture est faite dans le même esprit. Très jolie, la manche plissée dans le haut et formant épaulette, tandis que le bas est bouffant. Poignet plat, garni de galon, avec des cornets dentelés au-dessus et au bord. Capeline faite d'un plateau de vieille paille, avec feuillage de chrysanthèmes roussi. *** De toutes les toilettes d'une femme, celle qui est cer- tainement la plus utile est le costume tailleur ou le cos- tume trotteur, si vous préférez ; cette mode vient d'An gleterre. "Automne 1902'' En plus de notre grande collection de MARCHANDISES SECHES DE FANTAISIE, qui a été complètement renouvelée dans tous les départe- ments pour le commerce de rassortiment, nos voyageurs ont actuelle- ment une ligne complète pour l'AUTOMNE 1902, dans les JAQUETTES, COSTUMES, JUPES, BLOUSES, ROBES DE MAISON, SOUS- VETEMENTS, ETOFFES A ROBES et ETOFFES A MANTEAUX. "Les bonnes occasions vont aux gens qui se pressent," et si vous voulez vous assurer la livraison rapide et de bonne heure, donnez-nous' une chance de remplir convenablement vos ordres en les plaçant de bonne heure. 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The Dominion Oil Cloth Co., Limited, Montréal. 6 Voilà bien la vraie mise pratique, pour les promenades, les voyages; avec la petite jaquette qu'on mettra sur n'importe quelle petite blouse légère et le canotier à bords un peu larges, relevés comme on les porte aujour- d'hui, on est tout à fait en tenue de circonstance. Sur ce canotier, pour le rendre un peu moins sec d'as- pect, on ajoute deux plumes couteaux piquées au travers d'un drapé ou d'un chou de taffetas et une voilette de dentelle blanche, ou encore de gaze, de couleurs assorties à la cravate. Bien entendu, il faudra que cette cravate ne soit pas de teinte trop éclatante, bleue, beige, grise, verte, puis- que le vert est si en vogue. La véritarle élégance d'une femme est de savoir choisir sa mise pour les circonstances de la vie où elle se trouve. La vie parisienne est en pleine effervescence, l'après- midi aussi bien que le soir. Les expositions de toutes sortes occupent les journées, l'exposition d'horticulture l'exposition canine, les salons, etc., où se voient toutes les plus élégantes toilettes de ville, les nouvelles créations en fait de robes, chapeaux et vêtements. Le soir, ce sont des toilettes vaporeuses, élégantes quoique simples en même terr ps, qui sont la tenue des jeunes filles. Dans ces robes doit résider d'abord l'harmonie des nuances, le choix d'ornements gracieux, légers. Elles portent beaucoup le fourreau de satin rose ou blanc ter- miné par un haut volant froncé ou en tulle, ou mousseline de soie de même ton. Sur la tête de ce volant court une guirlande de mignonnes fleurettes, myosotis, roses pompons, etc Avec ces jupes, une ceinture drapée de taffetas ou ve- lours, sorte de corselet sur le corsage froncé en tulle ou mousseline de soie. Cette ceinture de teinte différente prend bien la taille, lui laissant toute sa .souplesse. Si la jeune fille est encore un peu maigre de cou, un drapé de tulle noué en papillon derrière la nuque sera charmant. Pour quelques-unes, le décolletage arrondi sera plus seyant, souligné d'une simple draperie très petite tandis que d'autres seront plus avantagées avec une berthe formée d'un volant froncé, encadrant bien la gracilité des jeunes épaules. Dans les cheveux un petit nœud de la teinte du corse- let. Ce ruban nouera la touffe de cheveux sur le côté du front ou sortira du chignon bas en arrière. Les souliers de satin ou de peau, seront de couleur assortie à la toilette. A présent on fait de mignons sou- liers de soirée, de toutes les couleurs. Il est nouveau de porter, au lieu de gants, de longues mitaines de dentelle ou de soie ivoire. A propos de robes de soirées, décolletées, la prochaine arrivée à Paris de la femme ou de la fille du président des Etats-Unis excite la curiosité des femmes des milieux parlementaires, élégants, parmi lesquelles les dames vont se trouver ; car on sait que Mme Roosevelt a pris récem- ment en Amérique l'initiative de fonder une ligue con- tre le décolletage, et l'on se demande si dans les grands dîners où elle sera conviée, la femme du président por- tera des corsages montants ou ouverts. Il est une chose à remarquer, c'est que lorsque des femmes du monde se trouvent dans un lieu public payant, elles portent toujours les toilettes d'une extrême simplicité. Ainsi, les vendredis, au Salon, les robes sont très sobres d'ornements, très harmonieuses de tons. Les costumes tailleur abondent; mais, sous ce nom de tailleur, on comprend des toilettes d'un goût exquis ; aussi bien en homespun qu'en grenadine, en voile, en étamine ; du moment que la robe est en lainage et que la forme du corsage a l'apparence d'une veste, d'un boléro, on le baptise tailleur. Beaucoup de toilettes en soierie sombre ont du succès. Le taffetas noir est absolument le roi de la mode en ce moment. Que de choses exquises faites avec ce tissu ! Des robes entières, avec deux ou trois' volants de velours noir. *** CE QUE LA MODE PERMET A UNE JEUNE MARIEE Dans la plupart des grandes villes on a adopté main- tenant presque tous les usages de Paris, et le mariage à la mairie a souvent lieu un jour ou même deux avant la cérémonie religieuse. La jeune fille y revêt rne toilette élégante qui lui servira plus tard de toilette de prome- nade. Nous en avons vu récemment une charmante en étamine de soie mie de pain posée sur un transparent de taffetas glacé vieux rose. Jupe à pèlerines et très court boléro à petites basques derrière. Col et ceinture de panne glacée vieux rose. Chapeau Louis XV, en paille blanche, très relevé de
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Clochetteet l'expédition féerique - (Synopsis) Alors que Clochette se promène avec Vidia, elles aperçoivent dans un jardin une ravissante maison de fées. Désireuse de la visiter, Clochette s'en approche dangereusement, malgré les conseils de prudence de Vidia. Ce que la jeune intrépide ignore, c'est que la maison appartient à une petite fille de 8 ans du nom de
Alias TinkerBell and the Great Fairy Rescue Clochette et l'Expédition Féérique est un jeu action réalisé par Disney Interactive Studios et commercialisé par Disney Interactive Studios. Clochette et l'Expédition Féérique est disponible sur Nintendo DS Mis à jour 01 January 1970 Avis de la Communauté Clochette et l'Expédition Féérique Personne n'a encore posté de test / Pourquoi ne pas être le premier à le faire? Forum Clochette et l'Expédition Féérique [Topic Officiel] sur le jeu Clochette et l'Expédition Féérique sur le forum Clochette et l'Expédition Féérique - Aller vers le forum Clochetteet l'Expédition féérique est la suite du film éponyme, dans lequel la fée Clochette rencontre Lizzy, une petite fille qui croit dur comme fer à la magie des fées. Déterminée à venir en aide à la fillette, dont le père est toujours absent, Clochette demeure aux côtés de sa nouvelle amie humaine, mettant en péril sa propre sécurité et l'avenir des autres fées. Dans le DVD, cinéma DVD, Blu-ray Seller icoubelle ✉️ 100%, Location Neuilly sur Marne, FR, Ships to FR, BE, Item 273798863817 DVD ENFANT DISNEY JUNIOR JAKE ET LES PIRATES DU PAYS IMAGINAIRE aventures no lot. DVD DISNEY JUNIOR Condition Très bon état, Condition Quelques micros rayures sur le disque sans incidence pour la lecture, Boitier et jaquette en bon et très bon état, Année de sortie Années 2000 et après, Format DVD, Protagoniste JAKE, Titre de Film/Série JAKE ET LES PIRATES DU PAYS IMAGINAIRE, Genre Dessin animé, Origine Cinéma américain, Zone Zone 2 Europe, Sous-genre Disney, EAN 8717418319014 PicClick Insights - DVD ENFANT DISNEY JUNIOR JAKE ET LES PIRATES DU PAYS IMAGINAIRE aventures no lot PicClick Exclusive Popularity - 0 watchers, new watchers per day, 7 days for sale on eBay. 0 sold, 1 available. Best Price - Seller - items sold. 0% negative feedback. Great seller with very good positive feedback and over 50 ratings. People Also Loved PicClick Exclusive Dvd Film Dessin Anime Enfant La Belle Et La Bete - Inspire De L'univers DisneyEUR 2,79 Buy It Now Vaiana, la légende du bout du monde Film Animation Enfant DVDEUR 14,90 Buy It NowLot DVD enfant La ligue des Justiciers Lego Jake pirate Disney Junior état neufEUR 2,90 Buy It Now or Best OfferLe Livre De La Jungle Dvd Enfant Disney Aventures Mowgli Baloo Loups BagheeraEUR 2,99 0 Bids 6d 2hLe Tournoi Des Fees Dvd Enfant Disney Aventures Equipe Fleurs Tempetes VoltigeEUR 2,99 0 Bids 6d 2hMickey Les Annees Couleur 1Ere Partie 1935 Coffret 2 Dvd Enfant Disney TresorsEUR 9,95 0 Bids 6d 2hDVD Enfant 44 VIDÉO FILM PAL FR VFEUR 6,00 Buy It NowBlanche Neige Et Les Sept 7 Nains Pack Bluray + Dvd Combo Disney Enfant FamilleEUR 3,99 0 Bids 6d 2hLa Belle Et Le Clochard Dvd Enfant Disney Aventures Famille Chiens Chic RueEUR 2,50 0 Bids 6d 2hBlanche Neige Et Les 7 Sept Nains Dvd Enfant Disney Aventures Sorcière AmourEUR 3,95 0 Bids 6d 2hLot de 4 DVD et Blu-ray Dessins animés Disney enfant Tintin Kirikou Oui-OuiEUR 7,99 Buy It NowLot 6 Dvd Pour Enfant Disney Junior La Princesse SofiaEUR 14,00 Buy It Now Les Rebelles De La Foret 3 Dvd Enfant Vf Neuf Sous BlisterEUR 4,90 Buy It Now or Best OfferLOT 2 DVD ENFANT DROLES DE PETITES BÊTES et BELLE LA COCCINELLEEUR 4,00 Buy It NowDVD Clochette Et L’ Expédition Féérique Walt Disney EnfantEUR 4,00 Buy It Now or Best OfferSnoopy Et Les Peanuts - Les Aventures De Tigrou - Lot 2 Dvd EnfantEUR 6,00 Buy It Nowdvd enfant hotel transylvanie 2EUR 3,00 Buy It NowDvd Enfant Disney Pixar N°78 Losange Les IndestructiblesEUR 5,99 Buy It NowDvd Enfant Disney Pixar - Les Indestructibles Edition Collector 2 Losange N°78EUR 5,50 Buy It NowDvd Enfant Walt Disney Les Enigmes De L'atlantideEUR 6,50 Buy It NowDISNEY JUNIOR N°61 - Jeux, double poster, autocollants + DVDEUR 2,50 Buy It NowRepro Affiche 1937 Us Film Cinéma Toile Poster Figurine Disney Blanche Neige DvdEUR 28,99 Buy It NowLivre enfants - La reine des neiges, une fête givrée - Livre et DVD du court...EUR 9,00 Buy It Now or Best Offer Clochetteet l'expédition féérique - Bande annonce 3 - VF - (2010) à la une bandes-annonces films cinéday salles/séances news dossiers ciné Toutes les bandes annonces. Clochette et l'expédition féérique - Bande annonce 3 - VF - (2010) par Orange - Webedia. info. Afin de garder secrète l'existence des fées, Clochette va devoir faire équipe avec une rivale Vidéo suivante dans 5
Longs-métrages d'animation destinés aux enfants et aux tout-petits, les films de la saga de la Fée Clochette sont produits par les studios Walt Disney, et réalisés tout en images de synthèse 3D. Ils mettent en vedette le personnage féminin emblématique issu de l'univers de Peter Pan, le classique Disney de 1953, et la lancent dans des aventures fantastiques au sein du Pays Imaginaire ou Neverland, en VO, pleines de camarades fées, de pirates et d'autres amis ou menaces. 1 2008 - ETATS-UNIS - Animation, Surnaturel, La saga de la fée clochette, Fée LA PLUS CÉLÈBRE DES FÉES À L'AUBE D'UNE GRANDE CARRIÈRE AU CINÉ - "Spin-off" de Peter Pan, La Fée Clochette est un film d'animation familial drôle et attachant produit par les studios Disney. Le film nous entraîne au coeur de l'aventure de la pétillante Clochette, petite fée intrépide au grand coeur, et de ses amies Rosélia Rosetta en VO la fée des jardins, Ondine ou Silvermist, la fée de l'eau, Iridessa, la fée de la lumière et Noa Fawn en VO, la fée des animaux. 2009 - ETATS-UNIS - Famille, Animation, La saga de la fée clochette, Surnaturel, Fée CLOCHETTE SUR LES TRACES D'UN TRÉSOR ET D'UNE AMITIÉ PERDUE - Long-métrage d'animation produit par les studios Walt Disney et sorti directement en DVD en France, destiné aux enfants et au très jeune public, Clochette et la Pierre de lune suit la fidèle compère ailée de Peter Pan dans un mini-périple merveilleux, qui doivent lui permettre de réaliser un objet magique, et... de se réconcilier avec un ami, avec qui elle s'est fâchée. Réalisé par Klay Hall qui signera Planes, pour les studios Walt Disney, ce film voit la fée star être doublé, en version française, par la chanteuse Lorie. 2010 - ETATS-UNIS - Famille, Animation, La saga de la fée clochette, Surnaturel, Fée CLOCHETTE À LA RENCONTRE DE L'HUMAINE LIZZY - Troisième long-métrage de la saga de la Fée Clochette produit sous le label Disney Fairies, tout en images de synthèse 3D, ce film confronte la compère ailée de Peter Pan, personnage emblématique des studios et des parcs Walt Disney, à une humaine, Lizzy. Clochette et l'expédition féérique compte encore une fois à son casting l'actrice Mae Whitman les séries Good Girls ou Parenthood, en tant que doubleuse de son héroïne en anglais, ainsi que les voix de Michael Sheen Aro, dans la saga Twilight ou Lucy Liu Charlie et ses drôles de dames. Un opus riche en magie et en chansons. 2011 - INDE - Animation, Famille, Pour enfants, Fée, Disney RÉALISATION ACTEURS Court-métrage d'environ vingt minutes, Clochette et le Tournoi des fées est un épisode particulier de la saga de la fée Clochette, dans la mesure ou cette dernière n'y tient pas le tôle principal. Elle est remplacée par Rosalia, Fée des Jardins décidée à ce que son équipe ne soit pas dernière cette année encore, lors de la grande Compétition magique à laquelle elle participe avec ses semblables, aux épreuves conçues façon Jeux Olympiques. 2012 - ETATS-UNIS - Famille, Animation, La saga de la fée clochette, Surnaturel, Fée A LA DÉCOUVERTE DE NOUVEAUX POUVOIRS - Lorsqu'elle pénètre sans autorisation dans la Forêt Blanche, Clochette découvre que ses ailes se mettent à scintiller. Alors qu'elle essaye de comprendre ce phénomène, elle rencontre une fée des glaces qui lui apprendra bien plus que ce qu'elle attendait... Clochette et le Secret des Fées est un film d'animation drôle et tendre. 2014 - ETATS-UNIS - Famille, Animation, Disney films d'animation, La saga de la fée clochette, Surnaturel DES AVENTURES INSPIRÉES DU MONDE DE PETER PAN. - Personnage culte, la Fée Clochette fait encore une fois scintiller sa magie dans ce long-métrage d'animation Walt Disney pour enfants et tout-petits, tout en images de synthèse 3D. Après Clochette et le secret des fées, cette nouvelle aventure voit la courageuse se confronter aux pirates et au jeune capitaine Crochet, le grand et célèbre ennemi de Peter Pan, qui convoite sa poussière magique. Du rêve, des péripéties palpitantes et de la poudre de fée sont à prévoir au sein de ce film qui promet un divertissement familial. 2015 - ETATS-UNIS - Animation, Disney, Disney films d'animation, La saga de la fée clochette DÉCOUVREZ UNE AVENTURE MAGIQUE AU PAYS DES FÉES ! - Peu après le passage d’une étrange comète verte dans le ciel, la tranquillité de la Vallée des fées se voit troublée par l’apparition d’une créature effrayante qui attendrira pourtant Noa, la fée des animaux, à ses risques et périls. C’est la première fois que Disney développe un film dans l’univers des fées dont le rôle principal n’est pas tenu par Clochette elle-même. Et pour la sixième fois, Lorie prête sa voix à la fée Clochette, accompagnée dans cet opus par la chanteuse Alizée qui effectue sa première expérience dans le monde du doublage en incarnant Nyx.
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