Lesmois de mai, juin, septembre et octobre sont les meilleures saisons quand partir au QuĂ©bec pour la chasse. Concernant le petit gibier, il est possible d’en chasser au printemps et en automne : canards, tĂ©tras, oies, . Concernant la pĂȘche, vous pourrez attraper une douzaine d’espĂšces de poissons diffĂ©rentes rĂ©parties sur
“Une canicule avec 50 degrĂ©s Ă  Paris d’ici 2050 ? ArrĂȘte d’exagĂ©rer avec ton rĂ©chauffement climatique !“Lorsque l’on pense au rĂ©chauffement climatique, s’attendre Ă  ce qu’il y ait de multiples canicules dans les dĂ©cennies Ă  venir est ce qu’il y a de plus intuitif. Si vous ĂȘtes assez vieux pour vous souvenir de la canicule de 2003, ou plus rĂ©cemment celle de 2019, il est fort probable que ces Ă©vĂšnements ne soient pas si uniques que cela dans votre le record national de chaleur battu le 28 juin 2019 avec 46°c, vous vous souvenez peut-ĂȘtre du jeudi 25 juillet 2019 ? A Paris, ce fut 42°C en journĂ©e costume obligatoire, 30 degrĂ©s Ă  minuit
 une journĂ©e difficile Ă  supporter qui venait couronner une vague de chaleur qui marqua les si exceptionnel ? Avec le rĂ©chauffement climatique, allons-nous en subir d’autres, plus souvent ? Plus fortes ? Atteindra-t-on la barre des 50 degrĂ©s en France d’ici 2050 ?Pour y rĂ©pondre, nous avons reçu l’aide de Fabio D’Andrea, chercheur au CNRS et directeur adjoint du Laboratoire de mĂ©tĂ©orologie dynamique LMD.Pic de chaleur, vague de chaleur ou canicule ?Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est d’abord important de bien dĂ©finir de quoi nous parlons Un pic de chaleur est “un Ă©pisode bref, gĂ©nĂ©ralement de 24 Ă  48 heures, durant lequel les tempĂ©ratures sont trĂšs au-dessus des normales de saison. Il peut se produire localement sur une station mĂ©tĂ©orologique mais aussi sur un territoire Ă©tendu“.Une vague de chaleur se dĂ©finit comme l’observation de tempĂ©ratures anormalement Ă©levĂ©es pendant plusieurs jours consĂ©cutifs voir MĂ©tĂ©o-France. Le GIEC donne sensiblement la mĂȘme dĂ©finition “pĂ©riode de conditions atmosphĂ©riques anormalement chaudes. Les dĂ©finitions donnĂ©es aux vagues de chaleur et aux Ă©pisodes de chaleur varient et se chevauchent parfois“.CaractĂ©ristiques d’une caniculeExiste-t-il une diffĂ©rence fondamentale entre vague de chaleur et une canicule ? Et bien, pas vraiment ! En effet, il n’existe pas de dĂ©finition universelle du phĂ©nomĂšne les niveaux de tempĂ©rature et la durĂ©e de l’épisode qui permettent de le caractĂ©riser varient selon les rĂ©gions du monde et les domaines considĂ©rĂ©s. Leurs dĂ©finitions vont donc dĂ©pendre de plusieurs paramĂštres La pĂ©riode de temps, sensible aux jours cumulĂ©s, sur un mois ou une zone gĂ©ographique 28 degrĂ©s en journĂ©e est plus rare en Bretagne que dans le Sud-Est de la FranceL’impact qu’elle va avoir La santĂ© en est un bon exemple elle permet de prendre en compte la tempĂ©rature nocturne, l’humiditĂ©, etc. Les seuils vont varier selon la gĂ©ographie et la vulnĂ©rabilitĂ© des en est un autre les Ă©tudes d’impact peuvent utiliser des seuils portant sur le nombre cumulĂ© de jours de chaleur extrĂȘme dans la saison de croissance qui est dĂ©terminant pour la physiologie d’une espĂšce vĂ©gĂ©tale donnĂ©e.Le dispositif de vigilance mĂ©tĂ©orologique d’une ville ou d’un pays les politiques prĂ©viennent la population en fonction de seuils prĂ©alablement de recherche des scientifiques, selon le pĂ©rimĂštre et le but se forme-t-elle ?L’apparition d’une canicule dĂ©pend des conditions mĂ©tĂ©orologiques locales. En gĂ©nĂ©ral, elle est provoquĂ©e par une condition anticyclonique de haute pression persistante, ou par une condition de vent persistant en provenance de rĂ©gions plus chaudes vent de sud dans l’hĂ©misphĂšre nord, et du nord dans le sud. En Europe, et en France en particulier, les deux rĂ©gimes peuvent se canicule de 2003 est un exemple du premier rĂ©gime. C’est ce que les mĂ©tĂ©orologues appellent un phĂ©nomĂšne de blocage des hautes pressions forment un obstacle au passage des perturbations atlantiques. Ces conditions sont souvent persistantes, ce qui fait qu’un Ă©pisode de canicule peut s’installer parfois plusieurs jours. Comment anticiper une canicule ?Ce phĂ©nomĂšne est anticipĂ© via des prĂ©visions mĂ©tĂ©o classiques, qui comme nous l’avions expliquĂ© dans cet article, prĂ©voient l’état futur de l’atmosphĂšre avec un horizon d’environ 10 prĂ©visions sont actualisĂ©es tous les jours, avec des donnĂ©es en continu. Cela permet de s’assurer de la durĂ©e de l’évĂšnement, et ainsi diffĂ©rencier un pic de chaleur d’une vague de les phĂ©nomĂšnes comme le blocage ne sont pas les plus simples Ă  prĂ©voir par les modĂšles numĂ©riques des centres mĂ©tĂ©orologiques, on arrive quand mĂȘme Ă  anticiper un pic de chaleur environ 5 Ă  7 jours Ă  l’avance important, du point de vue de la politique sanitaire, nous y reviendrons.D’autres facteurs ont un effet d’amplification de la chaleur, c’est le cas de la sĂ©cheresse du sol qui limite l’effet rafraĂźchissant de l’évaporation et de la transpiration des plantes. La condition de sĂ©cheresse est souvent prĂ©existante Ă  l’arrivĂ©e du pic de chaleur, on dit alors qu’elle rend plus probable les une plus petite Ă©chelle, le dĂ©tail local de la surface a une grande importance sur la tempĂ©rature ressentie c’est notamment l’effet de l’ülot de chaleur urbain voir plus bas.Perspective historique avons-nous toujours eu des canicules en France ?A posteriori, on peut mettre une canicule en perspective historique. Pour cela, il faut utiliser une dĂ©finition unique et revisiter les donnĂ©es prĂ©sentes et passĂ©es. MĂ©tĂ©o-France identifie les vagues de chaleur Ă  partir des sĂ©ries quotidiennes de l’indicateur thermique national depuis 1947. Cet indicateur est calculĂ© par la moyenne de mesures quotidiennes de la tempĂ©rature de l’air dans 30 stations mĂ©tĂ©orologiques rĂ©parties de maniĂšre Ă©quilibrĂ©e sur le territoire un Ă©pisode de vague de chaleur est dĂ©tectĂ© dĂšs lors qu’une valeur quotidienne de l’indicateur thermique au niveau national atteint ou dĂ©passe 25,3°C et qu’il reste Ă©levĂ© pendant au moins 3 que chaque rĂ©gion a ses caractĂ©ristiques propres et la dĂ©finition de la canicule n’est pas la mĂȘme du Nord au Sud, ni de l’Est Ă  l’Ouest. Par exemple, pour la France mĂ©tropolitaine Paris -> chaleur caniculaire si au moins 31 °C le jour et 21 °C la nuit;Marseille -> chaleur caniculaire si au moins 36 °C le jour et 24 °C la nuit;Brest -> chaleur caniculaire si au moins 30 °C le jour et 18 °C la nuit;Lille -> chaleur caniculaire si au moins 32 °C le jour et 15 °C la nuit;Toulouse -> chaleur caniculaire si au moins 36 °C le jour et 21 °C la ordres de grandeurMĂ©tĂ©o-France recense les vagues de chaleur depuis 1947. Il apparaĂźt clairement que la frĂ©quence et l’intensitĂ© de ces Ă©vĂšnements ont augmentĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1980. Les Ă©pisodes caniculaires depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle sont devenus sensiblement encore plus nombreux que ceux de la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente. Le graphique ci-dessous permet de mesurer la durĂ©e et l’intensitĂ© de chacune d’entre elles. La canicule de 2003 y apparaĂźt en tant qu’évĂšnement le plus intense que la France ait connu depuis au moins avons eu 43 vagues de chaleur recensĂ©es Ă  l’échelle de la France depuis 1947 le graphique ci-dessus, +2 en 2020. Un ordre de grandeur Ă  retenir nous avons connu autant de vagues de chaleurs entre 1960 et 2005 en 45 ans que de 2005 Ă  2020 en 15 ans 4 avant 1960;4 Ă©pisodes entre 1960 et 1980;9 Ă©pisodes entre 1980 et 2000;26 Ă©pisodes depuis 7 des 10 Ă©tĂ©s les plus chauds ont eu lieu Ă  partir des annĂ©es 1990. De lĂ  Ă  dire que ça se rĂ©chauffe
 Mais peut-on pour autant attribuer chaque canicule au rĂ©chauffement climatique ?Peut-on attribuer chaque canicule au rĂ©chauffement climatique ?Nous avons vu que le changement climatique augmente la frĂ©quence des canicules. Mais des canicules se sont produites dans le passĂ© et nous ne pouvons affirmer qu’une canicule donnĂ©e est due au rĂ©chauffement climatique. On peut nĂ©anmoins affirmer que la probabilitĂ© d’occurrence de ces Ă©vĂšnements mĂ©tĂ©orologiques a fortement augmentĂ© du fait du changement climatique d’un Ă©vĂšnement mĂ©tĂ©orologique extrĂȘme individuel au changement climatique est trĂšs intĂ©ressante, et permet de se rendre compte de la raretĂ© ou pas ! de ce que nous vivons depuis deux dĂ©cennies, et allons vivre dans celles Ă  venir
Pour aborder l’attribution d’un Ă©vĂšnement, une notion est trĂšs importante la pĂ©riode de retour durĂ©e moyenne au cours de laquelle, statistiquement un Ă©vĂ©nement d’une mĂȘme intensitĂ© se reproduit. Celle-ci est toujours accompagnĂ©e de son intervalle de confiance, la fourchette de valeurs possibles, qui quantifie l’incertitude liĂ©e au calcul. Comment procĂšdent les scientifiques pour savoir si l’on peut attribuer un Ă©vĂšnement mĂ©tĂ©orologique extrĂȘme au changement climatique ?Comment ça marche monde factuel et contrefactuelLe calcul est fait alternativement dans le monde factuel incluant l’influence humaine et dans le monde contrefactuel sans perturbation humaine du climat. Sont alors comparĂ©es les deux probabilitĂ©s obtenues pour quantifier l’importance de l’influence humaine. Le mĂȘme procĂ©dĂ© est utilisĂ© pour Ă©valuer l’impact sur l’intensitĂ©, cette fois-ci en raisonnant Ă  probabilitĂ© d’occurrence climatologues s’interrogent enfin sur l’évolution future de ce type d’évĂšnement en utilisant des projections climatiques, c’est-Ă -dire des simulations couvrant le futur souvent le 21Ăšme siĂšcle, en faisant une ou plusieurs hypothĂšses sur l’évolution des concentrations atmosphĂ©riques des gaz Ă  effet de serre les fameux scenarios RCP.La mĂȘme approche factuel-contrefactuel peut-ĂȘtre utilisĂ©e pour estimer la contribution du changement climatique Ă  des impacts spĂ©cifiques des vagues de chaleur, sur la santĂ©, sur l’économie, la sociĂ©tĂ©, etc. Par exemple cette Ă©tude rĂ©cente peut estimer le nombre de morts additionnels par hyperthermie dus au changement pratique la canicule de juillet 2019 en EuropePour la canicule de juillet 2019, un rapport trĂšs intĂ©ressant d’une Ă©quipe de recherche internationale donne les conclusions suivantes Les tempĂ©ratures observĂ©es, moyennĂ©es sur 3 jours, ont Ă©tĂ© estimĂ©es avoir une pĂ©riode de retour de 50 Ă  150 ans dans le climat combinant les informations provenant des modĂšles et des observations, nous constatons que de telles canicules en France et aux Pays-Bas auraient eu des pĂ©riodes de retour qui sont environ cent fois plus Ă©levĂ©es fourchette entre 10 et 1000 fois sans changement climatique. De telles tempĂ©ratures auraient donc eu trĂšs peu de chances de se produire sans l’influence de l’homme sur le climat pĂ©riodes de retour supĂ©rieures Ă  ~1000 ans.-> Le changement climatique a ainsi augmentĂ© d’au moins un facteur 10 sa probabilitĂ© de plus, dans tous les endroits, un Ă©vĂ©nement comme celui qui a Ă©tĂ© observĂ© aurait Ă©tĂ© de 1,5 Ă  3 ÂșC plus froid dans un climat les vagues de chaleur analysĂ©es jusqu’à prĂ©sent en Europe ces derniĂšres annĂ©es 2003, 2010, 2015, 2017, 2018, juin et juillet 2019 se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre devenues beaucoup plus probables et plus intenses en raison du changement climatique d’origine humaine. Cette augmentation dĂ©pend fortement de la dĂ©finition de l’évĂ©nement lieu, saison, intensitĂ© et durĂ©e. La canicule de juillet 2019 a Ă©tĂ© si extrĂȘme en Europe occidentale que les amplitudes observĂ©es auraient Ă©tĂ© extrĂȘmement improbables sans changement avons donc d’un cĂŽtĂ© une Ă©quipe de chercheurs reconnus qui fait ce genre de conclusions sans appel, et de l’autre cĂŽtĂ©, des personnes qui disent que c’est naturel, qu’il y a toujours eu des canicules, etc. Cela pourrait faire sourire si nous ne prenions pas en compte les consĂ©quences dramatiques de ces canicules.“SantĂ© humaine, bien-ĂȘtre, villes et pauvretĂ©â€Ce n’est pas une surprise, les vagues de chaleur reprĂ©sentent un risque important pour la santĂ© humaine et peuvent ĂȘtre mortelles. Ce risque est aggravĂ© par le changement climatique intensitĂ© + frĂ©quence, mais aussi par d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’urbanisation nous y reviendrons, les structures sociales et les niveaux de que notre corps doit rester Ă  37°C, il fournit des efforts pour maintenir cette tempĂ©rature. Quand il n’y arrive pas, il peut y avoir des effets cardiovasculaires, des effets sur la respiration, la digestion, une diminution temporaire de la capacitĂ© cognitive, des naissances prĂ©maturĂ©es
 Si nous connaissons les impacts immĂ©diats, nous ne connaissons pas encore totalement ceux Ă  long terme de l’exposition rĂ©currente Ă  des chaleurs y a une canicule, tout le monde subit les consĂ©quences de la chaleur forte fatigue, baisse de vigilance, etc.. C’est trĂšs problĂ©matique car cela signifie que les personnes en capacitĂ© d’aider les plus vulnĂ©rables Ă  ce moment prĂ©cis sont elles aussi en difficultĂ©. Outre la durĂ©e, l’intensitĂ© a un impact Ă©galement trĂšs important pour les tempĂ©ratures les plus extrĂȘmes, le risque de dĂ©cĂšs peut ĂȘtre 4 fois plus important qu’un jour normal. “C’est que 2 degrĂ©s de plus !” Et bien non. Car 2 degrĂ©s de plus, cela mĂšne Ă  augmenter le risque de mortalitĂ© de 100%.Politique et responsabilité L’impact total d’une canicule n’est connu qu’aprĂšs plusieurs semaines voire annĂ©es pour la canicule de 2003. Mais avec toutes les informations dont nous disposons aujourd’hui, nous ne devrions plus ĂȘtre surpris par les Ă©vĂšnements, comme ce fut le cas en 2003. Les politiques avaient alors tardĂ© Ă  prendre conscience de la gravitĂ©, avec le prĂ©sident Chirac en vacances au Canada, le Premier ministre Raffarin tranquillement en congĂ©s dans la fraĂźcheur, le ministre de la SantĂ© aux abonnĂ©s absents pendant les 10 premiers jours de canicule
Les hĂŽpitaux Ă©taient alors dĂ©bordĂ©s, faute d’anticipation. Le discours officiel fut de nier toute responsabilitĂ© de l’exĂ©cutif en soulignant le manque de solidaritĂ© des citoyens. Bilan des milliers de morts. Toute ressemblance avec un virus rĂ©cent ou des Ă©vĂšnements Ă  venir est totalement fortuite
Que dit le GIEC sur les vagues de chaleur ?Dans son rapport spĂ©cial le GIEC alerte Ă©galement sur le risque liĂ© aux vagues de chaleur Toute Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature mondiale +0,5 °C, par exemple aurait une incidence sur la santĂ© humaine, principalement nĂ©gative degrĂ© de confiance Ă©levĂ©. Les risques seraient moins importants Ă  1,5 °C qu’à 2 °C pour ce qui concerne la morbiditĂ© et la mortalitĂ© liĂ©es Ă  la chaleur degrĂ© de confiance trĂšs Ă©levĂ© et la mortalitĂ© liĂ©e Ă  l’ozone si les Ă©missions Ă  l’origine de la formation d’ozone restent Ă©levĂ©es degrĂ© de confiance Ă©levĂ©. Les Ăźlots de chaleur urbains amplifient souvent l’impact des vagues de chaleur dans les villes degrĂ© de confiance Ă©levĂ©.Les risques touchant certaines maladies Ă  transmission vectorielle, tels le paludisme ou la dengue, seraient plus grands dans l’éventualitĂ© d’un rĂ©chauffement situĂ© entre 1,5 °C et 2 °C et pourraient s’accompagner d’un dĂ©placement de la rĂ©partition gĂ©ographique degrĂ© de confiance Ă©levĂ©. Le caractĂšre positif ou nĂ©gatif des projections visant les maladies Ă  transmission sectorielle dĂ©pend, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, de la maladie elle-mĂȘme, de la rĂ©gion et de l’ampleur du changement degrĂ© de confiance Ă©levĂ©.Les cinq motifs de prĂ©occupation MdP prĂ©sents dans les rapports du GIEC illustrent les consĂ©quences du rĂ©chauffement planĂ©taire pour les personnes, l’économie et les Ă©cosystĂšmes. Celui qui nous intĂ©resse ici, c’est le MdP 2 PhĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, avec les risques ou impacts des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes tels que les vagues de chaleur, qui auront des consĂ©quences sur la santĂ©, les moyens de subsistance, les biens et les impressionnant de savoir que ces informations font Ă©galement partie du rĂ©sumĂ© pour dĂ©cideur, un document trĂšs court 32 pages, validĂ© par tous les gouvernements. Outre que ce devrait ĂȘtre une relecture indispensable pour certaines, pourquoi ne pas la rendre obligatoire pour l’ensemble de nos dĂ©putĂ©s et maires ?A quoi s’attendre d’ici 2050 et au-delĂ  ?Les vagues de chaleur font partie des extrĂȘmes climatiques les plus prĂ©occupants au regard de la vulnĂ©rabilitĂ© de nos sociĂ©tĂ©s, et de l’évolution attendue au XXIe France, la frĂ©quence des canicules et leur intensitĂ© devraient augmenter au cours du siĂšcle, avec un rythme diffĂ©rent entre l’horizon proche 2021-2050 et la fin de siĂšcle 2071-2100. La frĂ©quence des Ă©vĂ©nements devrait doubler d’ici Ă  2050. MĂ©tĂ©o-France nous dit qu’en fin de siĂšcle, ils pourraient ĂȘtre non seulement bien plus frĂ©quents qu’aujourd’hui mais aussi beaucoup plus sĂ©vĂšres et plus longs, avec une pĂ©riode d’occurrence Ă©tendue de la fin mai au dĂ©but du mois d’octobre’.Un chiffre sur l’évolution du risque qui donne quelques sueurs en 6 ans depuis 2015, nous avons 80% de probabilitĂ© en plus d’avoir une canicule. Sans maĂźtrise des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, il y a 3 chances sur 4 pour que le nombre annuel de jours de vague de chaleur passe de 5 Ă  25 jours en fin de siĂšcle selon les rĂ©gions par rapport Ă  la pĂ©riode 1976- 2005. Si vous pensiez que la canicule de 2019 Ă©tait longue et difficile Ă  supporter
Si vous habitez en ville
Nous savons que la hausse des tempĂ©ratures sera plus forte dans les terres en France, nous avons dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© un rĂ©chauffement de + par rapport Ă  l’ùre industrielle. Mais il faut Ă©galement savoir que la moitiĂ© Sud de la France aura en moyenne 1°C de plus que le Nord, avec un effet accentuĂ© en montagne. C’est par exemple dans les Alpes et les PyrĂ©nĂ©es que le ressenti du rĂ©chauffement sera le plus rĂ©pondre Ă  la question du titre de l’article, OUI, sans changement drastique de politique climatique, il y a de trĂšs fortes chances d’atteindre la barre des 50 degrĂ©s en France. Les villes seront Ă©galement de moins en moins supportables en Ă©tĂ©, avec les Ăźlots de chaleur au hasard l’exemple de Paris. Avec son tissu urbain trĂšs dense, Paris gĂ©nĂšre un Ăźlot de chaleur urbain qui se traduit par des diffĂ©rences de tempĂ©ratures nocturnes avec les zones rurales voisines de l’ordre de 2,5 °C en moyenne annuelle, et ces diffĂ©rences peuvent atteindre 10 degrĂ©s en Ă©tĂ© en cas de canicule !Si vos nuits sont extrĂȘmement dĂ©sagrĂ©ables en pĂ©riode de canicule, et que vous mettez plus de temps Ă  vous endormir, ne cherchez plus pourquoi
 Cela ne va pas forcĂ©ment plaire Ă  tout le monde, mais il faut savoir que les quartiers historiques anciens la beautĂ© haussmannienne.., plus denses, Ă©taient conçus pour garder la chaleur. Pas vraiment ce qu’il y a de mieux, en l’état, compte tenu des perspectives de l’adaptationCe n’est pas l’objet principal de cet article, mais il est impossible de parler de vagues de chaleur sans parler d’adaptation, tant par les mesures nĂ©cessaires que ses impacts. Nous ne pourrons pas prĂ©venir la totalitĂ© des consĂ©quences des canicules, mais nous pourrons tout de mĂȘme les rĂ©duire significativement. Voici une liste non exhaustive de choses Ă  prendre en compte et qui permettent de se rendre compte de l’urgence de l’adaptation Augmentation de la probabilitĂ© des feux de forĂȘt et de la sĂšcheresseLa consommation d’énergie Ă©lectrique augmente pendant les canicules du fait des systĂšmes de climatisation surtout en milieu urbain. Dans un contexte oĂč la consommation Ă©lectrique doit augmenter fortement SNBC2, pourrons-nous gĂ©rer ces pics de demande et Ă©viter des interruptions de service ?La canicule peut avoir des consĂ©quences sur la production d’électricitĂ© pour des raisons de protection environnementale mais, potentiellement aussi, sur la sĂ»retĂ© des centrales ailleurs, ne devrait-on pas radicalement changer notre agriculture, afin de cultiver des espĂšces vĂ©gĂ©tales qui rĂ©sistent Ă  la sĂ©cheresse ?L’industrie du tourisme en danger ?En outre, le GIEC alerte Ă©galement sur le tourisme. Le rĂ©chauffement planĂ©taire nuit dĂ©jĂ  au tourisme et sa progression jusqu’à 1,5 °C aggraverait les risques qui pĂšsent sur les activitĂ©s touristiques saisonniĂšres et sur des rĂ©gions prĂ©cises. Au niveau mondial, il y a un risque trĂšs prononcĂ© pour le tourisme cĂŽtier, en particulier dans les rĂ©gions tropicales et subtropicales. Les risques augmenteront parallĂšlement Ă  la dĂ©tĂ©rioration des conditions causĂ©e par les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es chaleurs extrĂȘmes, tempĂȘtes ou Ă  la disparition des plages et des rĂ©cifs pour les maires et prĂ©sidentes de rĂ©gion qui liront cet article, il existe une invention rĂ©-vo-lu-tion-nai-re pour aider les villes Ă  se rafraĂźchir pendant les vagues de chaleur, rĂ©duire les inondations, Ă©liminer les polluant de l’air, stimuler la biodiversitĂ© et amĂ©liorer la santĂ© publique. Ça reste entre nous, cette idĂ©e vaut sĂ»rement des milliards Les points clefs Ă  retenir Le changement climatique anthropique a dĂ©jĂ  modifiĂ© et va continuer de modifier la probabilitĂ© des alĂ©as canicules seront plus frĂ©quentes et/ou intenses. La frĂ©quence des Ă©vĂ©nements devrait doubler d’ici Ă  avons connu autant de vagues de chaleurs entre 1960 et 2005 en 45 ans que de 2005 Ă  2020 en 15 ans Toutes les vagues de chaleur analysĂ©es jusqu’à prĂ©sent en Europe depuis 2003 se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre rendues beaucoup plus probables et plus intenses en raison du changement climatique d’origine incertitudes demeurent sur la tendance, mais seront rĂ©duites avec l’amĂ©lioration des outils de modĂ©lisation du ne pourrons pas prĂ©venir la totalitĂ© des consĂ©quences, mais nous pourrons tout de mĂȘme les rĂ©duire significativement grĂące Ă  l’ retrouvez cet article en infographie sur le site du CNRS !17Bonjour, Ce me gĂȘne toujours lorsque je vois Ă©voquĂ©es des Ă©chĂ©ances relativement courtes du Changement Climatique soit ici 2050 et un usage direct des projections climatiques mĂ©canistes. La raison en est que ces modĂšles ne sont recalibrĂ©s, en post-traitement par rapport Ă  l’observation, que d’une maniĂšre statique, c’est-Ă -dire en distribution sur une pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence 1976-2005 dans votre exemple mais pas de maniĂšre dynamique, en particulier en tendance. ConsĂ©quence les tendances simulĂ©es entre le proche passĂ© et le proche futur ne sont pas nĂ©cessairement compatibles avec ce qu’il se passe rĂ©ellement et, de fait, sur notre rĂ©gion du monde et notre pays en particulier, les Ă©volutions de tempĂ©ratures sont sensiblement plus rapides en observation qu’avec l’ensemble des projections physiques habituelles. La divergence est la plus sĂ©vĂšre au printemps facteur 3 en pente au moins mais elle existe aussi en Ă©tĂ© facteur 1,5 environ. De plus, il y a Ă©galement une sous-estimation de l’évolution de la variabilitĂ© donc l’affirmation que la frĂ©quence des Ă©vĂ©nements chauds devrait doubler d’ici Ă  2050 » est un minorant, possiblement sĂ©vĂšre, de la rĂ©alitĂ© engagĂ©e. Quant au fait que les incertitudes sur la tendance » seraient rĂ©duites avec l’amĂ©lioration des outils de modĂ©lisation » du climat, ce n’est pas ce qui s’est produit jusqu’à prĂ©sent avec les modĂšles climatiques en eux-mĂȘmes. Pour faire simple, la tendance de tempĂ©rature simulĂ©e sur notre pays, depuis les modĂšles grossiers de la fin des annĂ©es 1980 jusqu’aux plus rĂ©cents, est devenue de plus en plus plate » donc minoratrice de la rĂ©alitĂ© et il semble bien que ce dĂ©faut soit encore un peu aggravĂ© avec la prochaine mouture alias CMIP6 pour le futur rapport du GIEC. Notez que ce n’est pas une faute de ces modĂšles mais une limitation assumĂ©e, quoique discrĂštement en gĂ©nĂ©ral. Une amĂ©lioration substantielle, dans l’utilisabilitĂ© opĂ©rationnelle des projections pour les premiĂšres dĂ©cennies Ă  venir pourrait, par contre, advenir rapidement grĂące Ă  des traitements correctifs post-simulation, en recalibration dynamique par rapport aux trajectoires engagĂ©es rĂ©ellement. Evidemment, en ce cas, il faudra accepter socialement que les perspectives qu’ils tracent soit significativement plus sĂ©vĂšres que ce qui est prĂ©sentĂ© habituellement. ReplyHello, j’en parle dĂ©jĂ  dans l’article des piscines, et bientĂŽt dans un article entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  l’adaptation. L’article est dĂ©jĂ  trĂšs long le plus long de la sĂ©rie. ReplyHello, je vous fais part d’une astuce d’adaptation personnelle, trĂšs efficace, Ă  0 KWh une bouteille personnelle et rechargeable disposant d’un bouchon vaporisateur. Hydratation et rafraichissement garantis, A utiliser sans modĂ©ration, partout notamment dans la voiture. Remplace avantageusement la clim, Ă  tout point de vue. En vente pour quelques euros dans les magasins bio ou de jardinage. On peut complĂ©ter utilement le dispositif par un Ă©ventail. Dans nos pays tempĂ©rĂ©s, nous n’avons pas le choix du chauffage en hiver, mais le choix de la climatisation en Ă©tĂ© ne s’impose pas, la quasi-totalitĂ© du temps. ReplySuper article ! J’aime toujours ces partenariats avec l’INSU 😀 “Si nous connaissons les impacts immĂ©diats, nous ne connaissons pas encore totalement ceux Ă  long terme de l’exposition rĂ©currente Ă  des chaleurs extrĂȘmes.” Je me pose une question en lisant ça. Les habitants de certains pays sont exposĂ©s Ă  des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es que les nĂŽtres pendant, je suppose, des pĂ©riodes plus longues que nous. Est-ce que ça ne permet pas d’avoir dĂ©jĂ  des donnĂ©es parlantes ? Ou alors on veut dire qu’on ne sait pas exactement ce que ça peut donner dans le cas oĂč on a des tempĂ©ratures extrĂȘmes ET inhabituelles pour une population donnĂ©e ? Encore fĂ©licitations pour le record de lecture en 24h sur cette article ;p ReplyMerci Linitaa ! pour rĂ©pondre briĂšvement, car un article sur l’adaptation arrive, tout est question de vitesse de changement et de dĂ©gĂąts quant Ă  l’adaptation ou non des personnes concernĂ©es. Typiquement pour les vagues de chaleur et les sĂ©cheresses, on sait ce qu’il peut arriver d’un point de vue mĂ©tĂ©o/climat, en revanche les consĂ©quences sur les humains sont trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšnes. ReplyQue du blabla Ă  charge dans la lignĂ©e des mensonges des carbo primo alarmistes. Allez vous documenter chez les climato ecolos rĂ©alistes, vous apprendrez que 1 – des Ă©pisodes chauds il y en a toujours eu, la Tamise et le Rhin ont pu plusieurs fois ĂȘtre traversĂ©s Ă  guĂ© 2- que le co2 n est pas, ne peut pas n a jamais Ă©tĂ© le thermostat de la planĂšte. 3 – que dans le rapport scientifique IPCC AR5 et AR6 Ă  venir il y est clairement indiquĂ© que la sensibilitĂ© climatique en doublant le taux de CO2 de 400 Ă  800 ppm de CO2 l echauffement serait de 1 Ă  2,5°C avec une valeur probable de 1 68, or, au rythme actuel d augmentation du CO2 0,5ppm /an il y en a pour 200 ans ! Pas d affollement donc ReplyVos amis m’ont dĂ©jĂ  dit cela en 2005, quand j’ai fait ma premiĂšre confĂ©rence sur le changement climatique, et que j’annonçais qu’il y aurait beaucoup de feux de forĂȘts d’ici une quinzaine d’annĂ©es, avec une Ă©lĂ©vation des ocĂ©ans et l’augmentation globale des tempĂ©ratures. Ils m’ont ri au nez, en criant que ça n’arriverait jamais, car on se trompait sur la façon dont la molĂ©cule de CO2 rĂ©agissait aux rayonnements de grandes longueurs d’onde. Quand nous aurons atteint 50° en France et cela probablement dans les dix ans qui viennent, nous pourrons toujours reparler d’affolement. C’est la Terre entiĂšre qui va s’affoler, c’est certain
 ReplyMerci pour cet article. C’est trĂšs dommage que vous ne citiez pas l’étude Future summer mega-heatwave and record-breaking temperatures in a warmer France climate, reprise par l’ADEME. ReplyBonjour, et merci pour ce site et ces articles. Permettez-moi une remarque qui se veut constructive le graphique en nuages de points illustrant les vagues de chaleur par annĂ©e gagnerait en lisibilitĂ© en instaurant une gradation de couleur de la date la plus ancienne Ă  la plus rĂ©cente. On verrait ainsi les dates rĂ©centes plus reprĂ©sentĂ©es. Bonne continuation, Celine ReplyBonjour,Super intĂ©ressant comme d’habitude.Et un petit Ă©lĂ©ment pour complĂ©ter le sujet la fin de l’heure d’étĂ© en Europe et en France. Si comme 63% des Français, il est choisi de rester Ă  l’heure d’étĂ© 365j par an en France, avec 2h de dĂ©calage par rapport au soleil, on peut s’attendre Ă  des endormissements fort tardifs Ă  cause de la chaleur l’étĂ©. Chaleur qui serait bien plus supportable si l’heure solaire Ă©tait respectĂ©e. ReplyBonjour et merci pour ces explications, bien documentĂ©es. Je souhaiterais complĂ©ter avec la notion d’inertie du systĂšme climatique qui n’est pas du tout apprĂ©hendĂ©e – les impacts du changement climatique que nous subissons aujourd’hui chez nous et partout dans le monde hausse des tempĂ©ratures et vagues de chaleur bien sĂ»r mais Ă©galement mĂ©ga feux, submersions
 sont le rĂ©sultat non pas de nos propres Ă©missions, mais des Ă©missions de nos parents et de nos grands-parents cela fait froid dans le dos quand on compare leur niveau de consommation au notre ! – la question du changement climatique n’est pas une crise temporaire avec un retour Ă  la normale. Il n’y aura pas de retour Ă  la normale. Le niveau des ocĂ©ans ne va pas baisser et les tempĂ©ratures ne vont plus baisser, en tout cas pas avant des centaines d’annĂ©es. ReplyToujours beaucoup de rigueur. Magnifique restitution de ce problĂšme avec beaucoup de vais encore jouer mon petit grain de sel, pour les personnes qui se demandent pourquoi la chaleur, lorsqu’elle est persistante la nuit, est une source de mortalitĂ© en fait, une mortalitĂ© dite “rĂ©siduelle”. Pour rĂ©guler sa tempĂ©rature interne homĂ©othermie, le corps utilise plusieurs mĂ©canismes qui se complĂštent. L’un d’entre eux consiste Ă  rĂ©aliser une vaso-dilatation de surface augmentation du diamĂštre des vaisseaux de l’épiderme, afin d’évacuer la chaleur interne vĂ©hiculĂ©e par le sang. Comme la volĂ©mie volume sanguin global ne change pas, cette dilatation est compensĂ©e par une vaso-constriction diminution du diamĂštre des vaisseaux de cƓur devant assurer le mĂȘme dĂ©bit, doit combattre le freinage issu de cette vaso-constriction, et le cƓur, qui est un muscle, fatigue. Si les tempĂ©ratures de la nuit baissent suffisamment, la combinaison vaso-dilatation/constriction cesse le cƓur peut alors se reposer. Si en revanche, les tempĂ©ratures ne baissent pas assez, le cƓur continue son bout de quelques jours, quelques semaines, voire de l’ordre du mois en global pour 2003, la fatigue devient significative pour les personnes en insuffisance cardiaque. Ces efforts se payent Ă  moyen terme, et une mortalitĂ© rĂ©siduelle est observĂ©e, en gĂ©nĂ©ral Ă  l’automne, en n’étant pas toujours attribuĂ©e Ă  la canicule, qui est pourtant le facteur dĂ©clenchant ou final, deux types de mortalitĂ© majeure sont le fait de la canicule l’hyperthermie qui se combat par l’hydratation pour les plus jeunes qui savent transpirer, et par le rafraichissement, climatisation ou brumisation, pour les plus vieux dont les fonctions sudorales sont Ă©teintes, et la fatigue cardiaque, fatale pour les personnes Ă  espĂ©rant que ma trĂšs modeste contribution puisse Ă©clairer quelques questionnements. Encore bravo pour la mine d’informations fournie sur ce site. ReplyMerci, c’est un commentaire fort instructif. ReplyExcellent article, comme d’habitude ! Je te suis depuis quelques temps et tu m’as vraiment apportĂ© un regard nouveau sur le changement climatique. Ca fait du bien d’avoir une information aussi rĂ©flĂ©chie et sourcĂ©e, ca change de la pagaille informationnelle totale et qui rĂšgne dans les mĂ©dias sur ces dĂ©tail, mais “Aussi, 7 des 10 Ă©tĂ©s les plus chauds ont eu lieu Ă  partir des annĂ©es 1990. De lĂ  Ă  dire que ça se rĂ©chauffe
” A mon avis il vaut mieux Ă©viter l’ironie par Ă©crit, ca rend la lecture compliquĂ©e pour ceux qui ne te connaissent pas !Encore bravo et continue comme ca, c’est un travail extrĂȘmement utile que tu fais. ReplyLeave a Reply
Sije devais vous conseiller un endroit au Canada pour observer les aurores boréales, ce serait sans aucun doute dans les Territoires du Nord-Ouest. Bien que ce soit à l'automne et en hiver la meilleure période pour les observer,
Il suffit d’entendre l’expression l’étĂ© indien » ou l’étĂ© des Indiens » pour imaginer le spectacle fĂ©erique des couleurs d’automne. L’automne, saison spectaculaire durant laquelle les arbres s’habillent de couleurs chaudes et flamboyantes, mariant les rouges vifs aux jaunes Ă©clatants, les pourpres et les bourgognes, sans oublier les contrastes lumineux des verts conifĂšres
 C’est Ă©galement au cƓur de l’automne que se dĂ©roule un autre phĂ©nomĂšne, l’étĂ© indien. Mais attention, si la majoritĂ© des gens associe l’étĂ© indien aux couleurs de l’automne, il faut bien distinguer les 2 phĂ©nomĂšnes. La rĂ©alitĂ© comme souvent est un peu plus complexe
 C’est quoi exactement l’étĂ© indien ? L’étĂ© indien dĂ©signe une pĂ©riode de beau temps qui se produit durant l’automne, avec des tempĂ©ratures qui sont plus douces que la normale saisonniĂšre pendant au moins trois jours consĂ©cutifs suivant le premier gel automnal. On considĂšre que l’on vit un Ă©tĂ© des Indiens lorsque Une pĂ©riode de temps exceptionnellement chaud suit une pĂ©riode de gel avec des tempĂ©ratures de 4 Ă  6 degrĂ©s de plus que les normales saisonniĂšres, Le temps est gĂ©nĂ©ralement ensoleillĂ©, Peu ou pas de prĂ©cipitations durant cette pĂ©riode, Ces conditions se poursuivent durant au moins 3 jours. Attention donc de ne pas confondre l’automne et l’étĂ© indien ! Le terme Ă©tĂ© indien » est injustement et trop souvent employĂ© Ă  tort. L’automne revient chaque annĂ©e, alors que l’étĂ© indien est un phĂ©nomĂšne plus alĂ©atoire qui ne se produit pas systĂ©matiquement chaque annĂ©e. Quelle est l’origine de l’expression Ă©tĂ© indien ? L’expression Ă©tĂ© indien » est calquĂ©e sur une expression anglaise amĂ©ricaine. Il s’agit bien sĂ»r de la traduction de Indian Summer ». Elle a commencĂ© Ă  ĂȘtre utilisĂ©e aux États-Unis en Pennsylvanie vers la fin du 18e siĂšcle. L’appellation des Indiens » serait due au fait que les AmĂ©rindien, tant aux États-Unis qu’au Canada, profitaient de ce redoux automnal pour prĂ©parer leurs habitations et leurs campements Ă  affronter les rigueurs de l’hiver. Dans la province du QuĂ©bec, les Indiens nomades changeaient de lieux durant cette pĂ©riode pour remonter vers des territoires de chasse plus Ă©loignĂ©s en forĂȘt. Quand a lieu l’étĂ© indien ? L’étĂ© indien se produit gĂ©nĂ©ralement en octobre ou novembre. La pĂ©riode de redoux doit durer au moins 3 jours et les tempĂ©ratures doivent ĂȘtre au minimum de 4-5 degrĂ©s au-dessus des normales saisonniĂšres. Mais certaines annĂ©es, il n’y a pas d’étĂ© indien alors que d’autres annĂ©es, il peut y avoir 2 Ă©tĂ©s indiens au cours d’un mĂȘme automne ! Mais vous l’avez compris, mĂȘme s’il n’y a pas toujours un Ă©tĂ© indien, il y a toujours un automne avec ses belles couleurs ! Quel est le meilleur moment pour voir les couleurs de l’automne ? Chaque annĂ©e l’automne est de retour avec ses magnifiques couleurs entre la mi-septembre et la mi-octobre. Bien sĂ»r, selon les annĂ©es, il peut y avoir quelques jours de dĂ©calage, mais en visant entre la derniĂšre semaine de septembre et la 1Ăšre semaine d’octobre, vous pouvez espĂ©rer profiter au maximum des couleurs fĂ©eriques de l’automne. D’ailleurs, si vous hĂ©sitez, sachez que la saison des baleines » est alignĂ©e avec celle des couleurs d’automne puisque les rorquals sont visibles de juillet Ă  octobre dans la baie de Tadoussac. PrĂ©cision importante, selon oĂč vous vous trouvez, les couleurs peuvent ĂȘtre plus prĂ©coces ou plus tardives Ă  MontrĂ©al par exemple, les couleurs terminent plus tard qu’au Lac St-Jean. AprĂšs le 15 octobre, le ballet aĂ©rien des feuilles commence, elles se dĂ©tachent doucement des arbres pour offrir un tapis multicolore aux forĂȘts. DĂšs la fin octobre, les arbres ont perdu leur feuillage, ils sont prĂȘts pour l’hiver et le froid qui s’installent tranquillement. Quelles sont les tempĂ©ratures en automne ? Septembre Octobre Novembre MontrĂ©al 12 Ă  20 degrĂ©s 5 Ă  13 degrĂ©s -1 Ă  5 degrĂ©s QuĂ©bec 10 Ă  20 degrĂ©s 4 Ă  11 degrĂ©s -2 Ă  5 degrĂ©s Mt Tremblant 6 Ă  20 degrĂ©s 1 Ă  12 degrĂ©s -5 Ă  5 degrĂ©s Ottawa 15 Ă  21 degrĂ©s 4 Ă  13 degrĂ©s -2 Ă  5 degrĂ©s Kingston 12 Ă  20 degrĂ©s 6 Ă  13 degrĂ©s 0 Ă  7 degrĂ©s Toronto 18 Ă  26 degrĂ©s 8 Ă  15 degrĂ©s 2 Ă  9 degrĂ©s Niagara Falls 13 Ă  21 degrĂ©s 7 Ă  15 degrĂ©s 1 Ă  8 degrĂ©s Quels vĂȘtements prĂ©voir en automne ? MĂȘme si certaines journĂ©es la tempĂ©rature peut flirter avec les 20 degrĂ©s, les matinĂ©es et soirĂ©es sont fraĂźches ou froides. Il faut donc prĂ©voir pulls, polaires, coupe-vent, bonnes chaussettes, chapeau, et des gants ! Quelles sont les rĂ©gions Ă  visiter en automne ? PremiĂšrement, il est important de savoir que tous les arbres n’offrent pas un feu d’artifice de couleurs, ce sont les feuillus qui changent de couleurs les conifĂšres restent verts*. Parmi les feuillus, certains sont plus dĂ©monstratifs que d’autres, comme l’érable avec ses tonalitĂ©s de rouge par exemple. Donc, une forĂȘt mixte, composĂ©e de feuillus et de conifĂšres, prĂ©sente le plus beau spectacle. DeuxiĂšmement, le QuĂ©bec est riche en feuillus et l’érable est trĂšs prĂ©sent sur son territoire. Les rĂ©gions au QuĂ©bec sont rĂ©putĂ©es pour leurs couleurs Cantons de l’Est, MontĂ©rĂ©gie, Outaouais, Laurentides, LanaudiĂšre, Mauricie, QuĂ©bec, Charlevoix. Une idĂ©e de programme ? *MĂȘme si les conifĂšres restent verts, ils participent au spectacle grĂące au contraste qu’ils offrent avec les feuillus. Si vous cherchez des itinĂ©raires bien conçus, voici des suggestions d’autotours pour profiter des belles couleurs d’automne Le Vagabond / 14 jours – 13 nuits autotour – road trip Splendeurs canadiennes / 15 jours – 14 nuits autotour – road trip Le QuĂ©bec en famille / 17 jours – 16 nuits autotour – road trip Le QuĂ©bec Authentique / 10 jours – 9 nuits en petit groupe avec guide DerniĂšre chose Ă  savoir sur les paysages d’automne au Canada, c’est incroyablement beau !
 Chaque annĂ©e on se pince tellement c’est beau 😉 StĂ©phane Le Guide Sur les routes et chemins, au pays des grands espaces » © Vous souhaitez publier ou partager cet article ? Contactez-moi Ă  stef Etsi vous comptez sĂ©journer dans l’une des villes les plus touristiques de la Tunisie, retenez les informations suivantes : Tunis: la meilleure pĂ©riode va de mars Ă  novembre. Djerba : il est possible de s’y rendre tout au long de l’annĂ©e sauf au mois de fĂ©vrier. Hammamet: la meilleure pĂ©riode va de mars Ă  dĂ©cembre.
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saison Le traitement consistait en une Ă©ponge de polyurĂ©thane, imprĂ©gnĂ©e d’un progestagĂšne (progestĂ©rone synthĂ©tique), qui Ă©tait introduite dans le vagin de la brebis pour une pĂ©riode de 14 j. Le retrait de la source exogĂšne de progestĂ©rone induisait la venue en chaleurs des brebis. Cette technique a longtemps Ă©tĂ© la seule Retour ou voyage au Canada Utilisez ArriveCAN pour prĂ©senter vos plans de voyage obligatoire Étapes pour les voyageurs entiĂšrement vaccinĂ©s Autres personnes qui reviennent ou entrent VĂ©rifiez si vous pouvez entrer au Canada Travailleurs et Ă©tudiants Ă©trangers Transit par le Canada, y compris Ă  destination et en provenance de l’Alaska Exigences en matiĂšre de dĂ©pistage et de quarantaine DĂ©pistage et quarantaine si vous n’ĂȘtes pas admissible en tant que voyageur entiĂšrement vaccinĂ© Listes de vĂ©rification Services essentiels et autres exemptions DĂ©pistage Ă  l’arrivĂ©e au Canada Mis Ă  jour Isolement obligatoire aprĂšs votre entrĂ©e au Canada Voyager au Canada et Ă  l’extĂ©rieur du Canada Conseils aux voyageurs et avertissements internationaux Monter Ă  bord d’avions et de trains au Canada Exigences liĂ©es aux voyages sur des navires de croisiĂšre Preuve de vaccination Restrictions provinciales et territoriales Situation au Canada Cas de COVID-19, vaccins, limiter la propagation DonnĂ©es sommaires sur les voyageurs et les tests de dĂ©pistage et la conformitĂ© Feature Vous devez utiliser ArriveCAN pour entrer au Canada Vous devez utiliser ArriveCAN dans les 72 heures avant votre entrĂ©e au Canada Trouvez des rĂ©ponses Ă  vos questions au sujet d’ArriveCAN Urgent besoin d’aide? Communiquez avec ArriveCAN par tĂ©lĂ©phone ou par courriel Date de modification 2022-07-19 Lautomne au Lac Saint-Jean est une de mes saisons prĂ©fĂ©rĂ©es Ă  cause des couleurs, aucune pĂ©riode de grande chaleur pendant l'Ă©tĂ© 2017 mais depuis une semaine nous vivons un dĂ©but d'automne chaud et ensoleillĂ© qui ne passe pas inaperçu puisqu'avec le 31'C atteint hier, 25 septembre, on a battu le record de chaleur de l'annĂ©e 2007 oĂč il a fait 27,4'C. Depuis quelques Paris La sĂ©cheresse historique vĂ©cue cet Ă©tĂ© par le Canada aura-t-elle raison des pĂątes carbo » et des coquillettes au jambon ? Les fabricants de pĂątes alertent sur les menaces que fait peser cet Ă©pisode climatique extrĂȘme sur leurs approvisionnements en blĂ© dur. Le dĂ©rĂšglement climatique met en danger le marchĂ© des pĂątes alimentaires », ont prĂ©venu le Sifpaf syndicat des industriels fabricants de pĂątes alimentaires et le CFSI ComitĂ© français de la semoulerie industrielle, dans un communiquĂ© alarmant lundi soir. En cause, principalement, la vague de chaleur d’une intensitĂ© exceptionnelle qui a touchĂ© cet Ă©tĂ© le Canada, premier pays producteur de blĂ© dur, dont il reprĂ©sente Ă  lui seul les deux tiers du commerce mondial. Elle fait craindre aux industriels pastiers une pĂ©nurie de blĂ© dur » et une flambĂ©e historique des prix mondiaux ». Le dĂŽme de chaleur » qui a affectĂ© le pays, devrait conduire Ă  une rĂ©colte [
] de moins de 4,2 millions de tonnes, soit 32 % de moins que la moyenne des cinq derniĂšres annĂ©es et prĂšs de 30 % de moins que les prĂ©visions du 20 juillet », selon les chiffres du bureau statistique canadien StatCan. Selon les scientifiques, les canicules Ă  rĂ©pĂ©tition sont un marqueur sans Ă©quivoque du rĂ©chauffement de la planĂšte et ces vagues de chaleur sont appelĂ©es Ă  encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier. Les cours de la tonne de blĂ© dur ont d’ores et dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  s’emballer, confirme Arthur Portier, analyste au cabinet Agritel on Ă©tait il y a un mois Ă  335 dollars, et on est aujourd’hui Ă  plus de 430 dollars. Le marchĂ© a pris 100 dollars en un mois », indique-t-il Ă  l’AFP. De quoi inquiĂ©ter des industriels pour lesquels le blĂ© dur, principale matiĂšre premiĂšre avec l’eau, reprĂ©sente au moins 50 % des coĂ»ts de production. Car si les fabricants français, par exemple, s’approvisionnent exclusivement en France, la hausse touche Ă©galement l’Hexagone En France, il a augmentĂ© de plus de 30 %, d’environ 110 euros la tonne », a indiquĂ© Ă  l’AFP François Rouilly, directeur gĂ©nĂ©ral de Panzani. La production mondiale cette annĂ©e est particuliĂšrement basse et la demande sera supĂ©rieure de 2 Mt par rapport Ă  la production, sachant qu’on a des stocks de report extrĂȘmement bas », a-t-il ajoutĂ©. En France, un tiers de la production de blĂ© dur est destinĂ© au marchĂ© intĂ©rieur, les deux autres tiers Ă  l’exportation dans l’Union europĂ©enne et les pays du Maghreb », selon Christine Petit, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du syndicat Sifpaf. Des hausses de prix Ă  prĂ©voir Mais si, dans l’hexagone, la production de blĂ© dur excĂšde les besoins, tous les industriels du Nord et du Sud de l’Europe ont dĂ©cuplĂ© leurs achats, car ils pressentent bien que le Canada ne pourra pas satisfaire les approvisionnements mondiaux », selon Mme Petit, qui dĂ©crit un marchĂ© Ă©troit ». L’inquiĂ©tude est d’autant plus grande qu’au-delĂ  de l’aspect volumes, il y a des inquiĂ©tudes sur la qualitĂ© M. Portier a Ă©voquĂ© des risques d’échaudage sur les blĂ©s qui vont ĂȘtre rĂ©coltĂ©s » au Canada. Ce phĂ©nomĂšne, qui peut se produire en cas de fortes chaleurs pendant les derniĂšres semaines qui prĂ©cĂšdent la moisson, constitue un accident de croissance du grain, qui se traduit par un moins bon remplissage de ce dernier. En France, Ă  l’inverse, ce sont les fortes pluies des derniĂšres semaines qui laissent craindre des qualitĂ©s trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšnes selon les bassins de production. Dans l’immĂ©diat, les industriels ont demandĂ© aux pouvoirs publics un plan d’urgence » pour assurer leur approvisionnement en blĂ© français et faire en sorte que les distributeurs rĂ©percutent l’explosion du prix du blĂ© dur dans les prix de vente ». On n’aura pas le choix, il faudra que le prix des pĂątes augmente en linĂ©aire », a averti M. Rouilly, soulignant que cette hausse, de quelques centimes », ne devrait pas grever significativement le pouvoir d’achat. Concernant une Ă©ventuelle pĂ©nurie dans les rayons, M. Rouilly juge cette inquiĂ©tude prĂ©maturĂ©e Ă  un moment donnĂ©, on sera peut-ĂȘtre amenĂ© Ă  faire des arbitrages », a-t-il toutefois indiquĂ©. Lors de la derniĂšre crise de ce type en 2007, la France, qui ne produit que 40 % de sa consommation de pĂątes, avait vu les industriels italiens refuser de livrer certaines marques de distributeurs, trop inflexibles Ă  leur goĂ»t sur les prix. VoyageCanada : Choisir la saison idĂ©ale. Au Canada, les tempĂ©ratures oscillent entre + 35 °C l'Ă©tĂ© et -40 °C l'hiver. A l'exception de quelques semaines de printemps, pĂ©riode de dĂ©gel, chaque saison a son charme. Cela dit, il faut savoir que, entre l'Ă©tĂ© Ă  Toronto et l'hiver Ă  Regina (capitale du Saskatchewan), on peut compter 48 °C de diffĂ©rence. Ainsi que prĂ©cĂ©demment mentionnĂ© Ă  la section 2, la comprĂ©hension des risques et des possibilitĂ©s que le changement climatique prĂ©sente pour le Canada tient Ă  la connaissance que l'on a non seulement du phĂ©nomĂšne mais Ă©galement de la sensibilitĂ© au climat des principaux aspects de l'Ă©conomie et du tissu social du Canada, et Ă  la capacitĂ© des gouvernements canadiens, de l'industrie et des individus de mettre en Ɠuvre des mesures d'adaptation. Le Canada est un pays vaste qui prĂ©sente une grande diversitĂ© d'une rĂ©gion Ă  l'autre sur les plans du climat, des paysages, des collectivitĂ©s et de l'Ă©conomie, que mettent en Ă©vidence les contrastes entre les divers chapitres Ă  caractĂšre rĂ©gional de la prĂ©sente Ă©valuation. Les tendances et les projections Ă  l'Ă©chelle nationale fournissent un contexte prĂ©cieux pour les analyses rĂ©gionales. Au cours des 50 derniĂšres annĂ©es, les changements du climat ont entraĂźnĂ© une hausse des tempĂ©ratures dans la plupart des rĂ©gions du Canada, en plus de modifier les rĂ©gimes de prĂ©cipitations, de rĂ©duire l'Ă©tendue de la glace de mer, d'altĂ©rer les conditions hydrologiques et de modifier le caractĂšre de certains phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes. Pendant la mĂȘme pĂ©riode, le secteur des services est devenu prĂ©dominant dans l'Ă©conomie du pays, la population a vieilli et augmentĂ© dans les grands centres urbains. Selon toute vraisemblance, ces tendances se poursuivront et auront des implications sur la vuln Ă©rabilitĂ© dans l'avenir. Par exemple, le secteur des services est sans doute moins sensible aux changements du climat que celui des ressources primaires, et les personnes ĂągĂ©es ont gĂ©nĂ©ralement plus de difficultĂ© Ă  faire face aux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, comme les vagues de chaleur. Les Ă©conomies vigoureuses disposent Ă©galement d'un Ă©ventail plus large d'options en matiĂšre d'adaptation et sont considĂ©rĂ©es comme plus en mesure de s'adapter. La prĂ©sente section donne un aperçu de ce que le changement climatique signifie pour le Canada en examinant les conditions actuelles, les tendances constat Ă©es et les projections sur les plans de l'Ă©conomie, de la population et du climat. L'importance de l'Ă©chelle est un thĂšme rĂ©current dans l'Ă©valuation de la vulnĂ©rabilitĂ© au changement climatique, en ce sens qu'elle met en Ă©vidence le fait que les analyses globales aux Ă©chelles nationale et mondiale sous-estimeront inĂ©vitablement l'ampleur des impacts Ă©conomiques et sociaux qui se manifestent aux Ă©chelles rĂ©gionale et locale. L'ÉCONOMIE CANADIENNE État actuel L'Ă©conomie canadienne est vaste et diversifiĂ©e, et le PIB national s'Ă©lĂšve Ă  plus de 1 billion de dollars. Il s'agit principalement d'une Ă©conomie tertiaire le secteur des services reprĂ©sente prĂšs de 70 p. 100 du PIB, tandis que les industries productrices de biens y comptent pour environ 30 p. 100 voir le tableau 7. Dans le secteur des services, les principaux contributeurs sont les secteurs de la finance et des assurances, de la vente en gros et au d Ă©tail, des soins de santĂ© et de l'administration publique. Dans le secteur des industries productrices de biens, ce sont les industries manufacturiĂšres de l'automobile, des aĂ©ronefs et des produits pharmaceutiques qui y contribuent le plus. Les industries ax Ă©es sur l'exploitation des ressources naturelles, Ă  savoir les mines, l'agriculture, les forĂȘts, la pĂȘche et la chasse, ne reprĂ©sentent qu'un faible pourcentage du PIB Ă  l'Ă©chelle nationale voir le tableau 7, mais elles demeurent une composante importante de l'Ă©conomie canadienne. Ces industries ont toujours jouĂ© un rĂŽle majeur dans la croissance du pays et contribuent encore pour beaucoup au commerce ext Ă©rieur et au fondement de la richesse nationale. Tendances et projections La vigueur de l'Ă©conomie canadienne au cours des dix derniĂšres annĂ©es s'est traduite par une croissance continue de la production par habitant grĂące Ă  la fois Ă  un taux d'emploi Ă  la hausse et Ă  une plus grande productivitĂ© de la main-d'Ɠuvre. L'augmentation de la productivitĂ©, qui est largement attribuable au dĂ©veloppement technologique et aux activitĂ©s d'investissement, devrait se maintenir Ă  court et Ă  moyen termes. À la lumiĂšre des tendances actuelles, il est raisonnable d'envisager une croissance soutenue du PIB canadien et un accroissement de la richesse du pays. Le changement climatique aura une incidence sur l'Ă©conomie canadienne en progression rapide, car les facteurs dĂ©mographiques, commerciaux et technologiques exerceront une grande influence sur les r Ă©alisations futures. Il est donc difficile de prĂ©voir l'ampleur des impacts du phĂ©nomĂšne sur l'Ă©conomie canadienne. Les modĂšles semblent indiquer que, mĂȘme si, dans l'ensemble, les rĂ©percussions sur l'Ă©conomie seraient lĂ©gĂšrement avantageuses Ă  court terme dans un scĂ©nario de rĂ©chauffement modĂ©rĂ©, les systĂšmes ne pourront faire face Ă  une Ă©lĂ©vation plus grande des tempĂ©ratures et aux changements du climat qui en dĂ©couleront, entraĂźnant ainsi des pertes Ă©conomiques nettes Stern, 2006. Il faut Ă©galement bien comprendre que la plupart des Ă©tudes menĂ©es jusqu'ici sur les rĂ©percussions Ă©conomiques du changement climatique ne tiennent compte que des changements des conditions moyennes et ne prennent pas en consid Ă©ration les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, malgrĂ© le fait que les catastrophes naturelles associĂ©es Ă  ces phĂ©nomĂšnes occasionnent frĂ©quemment des coĂ»ts importants Ă  court et Ă  long termes. De plus, les Ă©conomies locales et rĂ©gionales pourraient subir des pertes graves dues Ă  la fois aux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes et Ă  des changements progressifs Ă  plus long terme du climat. À l'Ă©chelle locale, les collectivitĂ©s tributaires de ressources naturelles sensibles au climat pourraient ĂȘtre particuliĂšrement vulnĂ©rables au changement climatique voir l'encadrĂ© 4; Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat, 2007b. TABLEAU 7 Produit intĂ©rieur brut aux prix de base selon le type d'activitĂ© Statistique Canada, 2007a. En millions de dollars constants 1997 2002 2003 2004 2005 2006 Industries de production de biens Agriculture, foresterie, pĂȘche et chass 19 721 21 632 23 047 23 777 23 373 Exploitation miniĂšre et extraction de pĂ©trole et de gaz 36 345 38 287 39 469 39 750 40 157 Fabrication 172 130 171 499 174 992 176 497 174 992 Construction 54 620 56 274 59 764 63 108 67 618 Services publics 26 982 27 221 27 366 28 562 28 042 Industries de services Transport et entreposage 46 638 47 176 49 494 51 403 52 792 Industrie de l’information et industrie culturelle 41 017 41 924 42 534 44 258 45 315 Commerce de gros 57 846 60 252 63 510 68 040 73 510 Commerce de dĂ©tail 56 771 58 533 60 732 63 627 67 273 Finance et assurance, services immobiliers et services de location et de location Ă  bail, gestion de sociĂ©tĂ©s et d’entreprises 193 595 197 828 205 480 212 385 220 507 Services professionnels, scientifiques et techniques 43 729 45 610 46 838 48 284 49 728 Services administratifs, services de soutien, services de gestion des dĂ©chets et services d’assainissement 21 799 22 531 23 351 24 187 25 664 Administrations publiques 56 346 57 882 59 084 59 902 61 527 Services d’enseignement 44 712 45 252 46 293 47 055 47 959 Soins de santĂ© et assistance sociale 56 933 58 369 59 477 60 305 61 572 Arts, spectacles et loisirs 9 130 9 117 9 223 9 283 9 529 HĂ©bergement et services de restauration 23 063 22 533 22 983 23 223 24 143 Autres services sauf les administrations publiques 24 496 25 065 25 529 26 015 26 628 Toutes les industries1 985 873 1 006 985 1 039 166 1 069 661 1 100 329 1SystĂšme de classification des industries de l’AmĂ©rique du Nord Les rapports d'ensemble nationaux, dans lesquels les pertes ou les gains sont exprimĂ©s en termes de PIB national, ont tendance Ă  occulter les rĂ©percussions sur les provinces et territoires plus petits. Ainsi, par exemple, l'effondrement de la pĂȘche Ă  la morue du Nord, Ă  Terre-Neuve, en 1992, a eu des rĂ©percussions catastrophiques Ă  l'Ă©chelle de la province et des collectivitĂ©s, dont la perte de quelque 40 000 emplois Mason, 2002, et, pourtant, son incidence se fait Ă  peine sentir Ă  l'Ă©chelle du PIB national. Certains des principaux impacts du changement climatique sur l'Ă©conomie canadienne peuvent ĂȘtre regroupĂ©s, par catĂ©gorie, de la façon suivante Impacts des phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes et des perturbations naturelles les pertes Ă©conomiques qui dĂ©coulent de tels Ă©vĂ©nements au Canada s'Ă©lĂšvent souvent Ă  des centaines de millions de dollars p. ex., l'ouragan Juan, les tempĂȘtes de grĂȘle en Alberta, les feux de friche en Colombie-Britannique, voire des milliards de dollars la temp ĂȘte de verglas en 1998, l'inondation au Saguenay en 1996, les sĂ©cheresses d'Ă©chelle nationale en 2001 et 2002. Il ne faut pas oublier non plus les dommages caus Ă©s par les insectes aux forĂȘts et aux cultures, qui peuvent ĂȘtre considĂ©rables. Impacts sur les bĂątiments et les infrastructures dans cette catĂ©gorie figurent la hausse des coĂ»ts d'entretien et de protection, les coĂ»ts liĂ©s aux pertes totales ou au remplacement, et la perte d'actifs. Les chemins d'hiver voir les chapitres 3 et 7, l'Ă©rosion cĂŽtiĂšre voir les chapitres 3, 4, 5 et 8 et la dĂ©gradation du pergĂ©lisol voir les chapitres 3 et 5 sont des prĂ©occupations importantes au Canada. Impacts sur la production, les prix et la demande de biens et de services ces impacts auront des coĂ»ts Ă©vidents tant au Canada que partout ailleurs dans le monde voir le chapitre 9 et seront Ă  la fois positifs et nĂ©gatifs. CoĂ»ts liĂ©s aux impacts sur la sĂ©curitĂ© publique, la santĂ© et le bien-ĂȘtre des populations bien que difficiles Ă  quantifier et Ă  prĂ©voir, ces coĂ»ts peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©s. À titre d'exemple, l'incidence des maladies Ă  transmission vectorielle, les effets Ă  long terme des inondations p. ex., les rĂ©percussions sur la santĂ© mentale, les problĂšmes de moisissure et les difficultĂ©s financiĂšres et les impacts d'un climat en Ă©volution sur la culture et les modes de vie traditionnels. Une diminution des phĂ©nomĂšnes climatiques extrĂȘmes en hiver pourrait par contre prĂ©senter des avantages. Impacts causĂ©s par les changements hydrologiques s'opĂ©rant dans les lacs et les cours d'eau les variations des niveaux d'eau et de l'approvisionnement en eau exerceront des pressions sur plusieurs secteurs Ă©conomiques, dont l'Ă©nergie p. ex., l'hydroĂ©lectricitĂ©, le tourisme et les loisirs, les pĂȘches en eau douce et les transports. EncadrĂ© 4 CollectivitĂ©s tributaires des ressources L'agriculture, la foresterie, la pĂȘche et la chasse ne reprĂ©sentent que 2 p. 100 environ du PIB national voir le tableau 7 et, au plus, 7 p. 100 du PIB provincial en Saskatchewan; ces secteurs sont n Ă©anmoins essentiels au bien-ĂȘtre Ă©conomique de nombreuses sous-rĂ©gions et collectivitĂ©s, oĂč les activitĂ©s axĂ©es sur les terres et les ressources sont toujours Ă  la base de la vie Ă©conomique. Par exemple, le bien-ĂȘtre Ă©conomique de plus de 1600 collectivitĂ©s canadiennes dĂ©pend Ă  plus de 30 p. 100 d'un ou de plusieurs de ces secteurs c'est-Ă -dire que 30 p. 100 ou plus des revenus d'emploi proviennent de ces secteurs; Ressources naturelles Canada, 2006. Parmi ces 1 600 collectivit Ă©s, 808 dĂ©pendent de l'agriculture, 651 du secteur forestier et environ 200 du secteur des pĂȘches. Il convient de noter que ces estimations ne rendent pas compte des petites collectivit Ă©s tributaires des ressources naturelles population de moins de 250 personnes. De plus, les ressources naturelles font partie intĂ©grante des modes de vie des collectivitĂ©s autochtones du Canada. L'Ă©conomie de subsistance peut y constituer de 25 p. 100 Ă  50 p. 100 de l'Ă©conomie globale, et sa valeur pourrait se chiffrer Ă  environ 15 000 $ par mĂ©nage dans l'Arctique et Ă  la moitiĂ© de ce montant dans la rĂ©gion sub-arctique Berkes et Fast, 1996; Centre for Indigenous Environmental Resources, 2006. Toutefois, la comptabilit Ă© Ă©conomique traditionnelle reflĂšte mal ces valeurs. Plusieurs facteurs augmentent la vulnĂ©rabilitĂ© des collectivitĂ©s tributaires des ressources au changement climatique. Il s'agit de la forte sensibilitĂ© au climat de nombreuses ressources naturelles l'agriculture, la forĂȘt et les pĂȘches, ainsi que de nombre d'autres facteurs liĂ©s Ă  une faible capacitĂ© d'adaptation, notamment une diversification Ă©conomique limitĂ©e, la pĂ©nurie de ressources Ă©conomiques qui peuvent ĂȘtre consacrĂ©es Ă  l'adaptation, le vieillissement de la population et un accĂšs gĂ©nĂ©ralement plus restreint aux services p. ex., un isolement plus marquĂ©. Dans l'ensemble, les rĂ©percussions Ă©conomiques Ă  l'Ă©chelle des collectivitĂ©s peuvent ĂȘtre importantes. Les analyses globales ont tendance Ă  occulter les effets cruciaux Ă  l'Ă©chelle locale et les difficultĂ©s imposĂ©es. On ne dispose que de donnĂ©es limitĂ©es sur la sensibilitĂ© ou la vulnĂ©rabilitĂ© du secteur des services, qui domine maintenant l'Ă©conomie du Canada. Toutefois, Ă  court terme, il est probable qu'il soit moins sensible Ă  un changement climatique lent ou modĂ©rĂ© que celui des ressources renouvelables. NĂ©anmoins, tous les secteurs risquent d'atteindre des seuils critiques au fur et Ă  mesure de l'Ă©volution du climat, ce qui dĂ©clencherait d'Ă©ventuelles rĂ©troactions Ă  long terme Schneider, 2004 et des catastrophes qui s'avĂ©reraient trĂšs coĂ»teuses Stern, 2006. POPULATION ET PROFIL DÉMOGRAPHIQUE État actuel Le Canada compte 32,6 millions d'habitants, pour une densitĂ© de population de 3,5 personnes/km2 parmi les plus basses de la planĂšte; Statistique Canada, 2007d. Ces chiffres ne sont toutefois pas reprĂ©sentatifs des rĂ©gions de rĂ©sidence de la plupart des Canadiens, car plus de la moitiĂ© de la population habite dans le corridor densĂ©ment peuplĂ© allant de QuĂ©bec Ă  Windsor. Tendances et projectionsNote de bas de page 1 La population du Canada est passĂ©e de 24,3 millions d'habitants en 1981 Ă  32,6 millions en 2006 Statistique Canada, 2006, 2007e. La croissance dĂ©mographique a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©e par deux grandes tendances l'urbanisation et le vieillissement de la population, qui devraient toutes deux se poursuivre. En 2001, prĂšs de 80 p. 100 de la population canadienne habitait dans des villes, et le nombre de citadins a crĂ» d'environ 50 p. 100 depuis 1971. L'accroissement de la population urbaine est attribuable, d'une part, au choix fait par les nouveaux immigrants de s'Ă©tablir dans une ville et, d'autre part, Ă  la migration de rĂ©sidents des rĂ©gions rurales vers la ville afin de tirer profit des occasions d'emploi. De plus, il existe un lien non seulement entre ces considĂ©rations dĂ©mographiques et la croissance des secteurs secondaire et tertiaire, mais aussi avec le d Ă©veloppement urbain comme tel. En 2001, c'est toujours en Ontario et au QuĂ©bec que l'on trouvait la plus grande concentration de zones urbaines au Canada, mais l'Alberta et la Colombie-Britannique connaissent aussi actuellement une expansion fulgurante. Il est couramment admis que les personnes ĂągĂ©es sont les plus vulnĂ©rables au changement climatique, en particulier sur le plan de la santĂ©. La proportion de personnes ĂągĂ©es 65 ans et plus au Canada a crĂ» de 3 p. 100 entre 1981 et 2005 passant de 10 Ă  13 p. 100, et tous les scĂ©narios prĂ©voient que cette augmentation se poursuivra jusqu'en 2056 Statistique Canada, 2005. Dans les scĂ©narios de croissance modĂ©rĂ©e, la proportion de personnes ĂągĂ©es devrait presque doubler d'ici 25 ans et, en 2056, la moitiĂ© de la population canadienne devrait avoir plus de 47 ans. La proportion de personnes plus ĂągĂ©es 80 ans et plus connaĂźtrait aussi une croissance marquĂ©e. Le scĂ©nario de croissance modĂ©rĂ©e prĂ©voit, par exemple, qu'environ un Canadien sur dix aura plus de 80 ans en 2056, comparativement Ă  environ un sur trente en 2005. D'autres segments de la population sont jugĂ©s plus vulnĂ©rables au changement climatique, dont les enfants, les Autochtones, les personnes souffrant d Ă©jĂ  de problĂšmes de santĂ© et les dĂ©munis SantĂ© Canada, 2005. La plupart des scĂ©narios analysĂ©s par Statistique Canada prĂ©voient que la population du Canada continuera de s'accroĂźtre jusqu'en 2056 voir la figure 6 et le tableau 8. Dans le scĂ©nario de croissance modĂ©rĂ©e, la taille de la population canadienne augmenterait de 30 p. 100 d'ici 2056 et, dans le scĂ©nario de forte croissance, de 53 p. 100 pendant la mĂȘme pĂ©riode. Dans le scĂ©nario de croissance faible, pour sa part, on projette une hausse de la population jusqu'en 2039, puis une baisse progressive jusqu'en 2056. Tous les scenarios analysĂ©s indiquent une croissance dĂ©mographique naturelle nĂ©gative Ă  moyen ou Ă  long terme et un seul facteur de croissance de la population canadienne l'immigration. FIGURE 6 Population constatĂ©e 1981 Ă  2005 et projetĂ©e 2006 Ă  2056 du Canada, selon trois scĂ©narios Statistique Canada, 2005. image agrandie TABLEAU 8 Projections de la population du Canada selon des scĂ©narios de croissance faible, modĂ©rĂ©e et Ă©levĂ©e jusqu'en 2031 et 2056 Ă©tablies d'aprĂšs Statistique Canada, 2005. ScĂ©nario 2031 2056 Croissance lente 36,3 millions 35,9 millions Croissance moyenne 39 millions 42,5 millions Croissance rapide 41,8 millions 49,7 millions Population actuelle 2006 32,6 millions La Colombie-Britannique est la province qui connaĂźtrait le plus haut taux d'accroissement annuel moyen de la population, suivie de l'Ontario et de l'Alberta voir le tableau 9. On prĂ©voit que certaines provinces, soit la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador, verront leur population baisser l Ă©gĂšrement, tandis que les provinces plus peuplĂ©es de l'Ontario, de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et du QuĂ©bec afficheront de fortes croissances dĂ©mographiques, principalement dans les grands centres urbains. Les chapitres Ă  caractĂšre rĂ©gional du rapport traitent plus en dĂ©tail des tendances provinciales et territoriales. Les rĂ©sultats des projections sont entachĂ©s de plus d'incertitude aux Ă©chelles provinciale et territoriale qu'Ă  l'Ă©chelle nationale en raison du phĂ©nomĂšne de la migration interprovinciale, laquelle s'est avĂ©rĂ©e trĂšs fluctuante par le passĂ©. TABLEAU 9 Projections de la croissance provinciale pour 2031 selon un scĂ©nario de croissance modĂ©rĂ©e et de tendances migratoires modĂ©rĂ©es Ă©tablies d’aprĂšs Statistique Canada, 2005. Province Population en milliers Moyenne du taux de croissance annuel taux par millier 2005 2031 Colombie-Britannique 4 254,5 5 502,9 9,9 Alberta 3 256,8 4 144,9 9,3 Saskatchewan 994,1 975,8 -0,7 Manitoba 1 177,6 1 355,7 5,4 Ontario 12 541,4 16 130,4 9,7 QuĂ©bec 7 598,1 8 396,4 3,8 Terre-Neuve-et-Labrador 516,0 505,6 -0,8 Île-du-Prince-Édouard 138,1 149,5 3,1 Nouvelle-Écosse 937,9 979,4 1,7 Nouveau-Brunswick 752,0 767,2 0,8 Yukon 31,0 34,0 3,6 Territoires du Nord-Ouest 43,0 54,4 9,1 Nunavut 30,0 33,3 4,0 TENDANCES ET PROJECTIONS DU CLIMAT Tendances constatĂ©es - tempĂ©ratures et prĂ©cipitations FIGURE 7 Anomalie de la tempĂ©rature annuelle au niveau national et tendences Ă  long-terme, 1948 Ă  2006 Environnement Canada, 2006. image agrandie Les effets du changement climatique de nature anthropique sur le Canada se dĂ©gagent clairement des tendances constatĂ©es et des tempĂ©ratures Zhang et al., 2006, et ils agissent dĂ©jĂ  sur les systĂšmes humain et naturel voir Gillett et al., 2004. Des observations sont recueillies dans le sud du Canada depuis plus d'une centaine d'annĂ©es et dans d'autres parties du pays depuis le milieu du XXe siĂšcle. Ces donnĂ©es, et les donnĂ©es satellitaires des quelque 25 derniĂšres annĂ©es environ, dressent un tableau dĂ©taillĂ© de la façon dont le climat du Canada et ses variables biophysiques ont changĂ© au cours des derniĂšres dĂ©cennies. La prĂ©sente section fournit un aperçu des changements constatĂ©s; pour une information plus dĂ©taillĂ©e, le lecteur peut consulter les ouvrages de Barrow et al. 2004 et de Hengeveld et al. 2005. FIGURE 8 RĂ©partition rĂ©gionale des tendances linĂ©aires des tempĂ©ratures en °C constatĂ©es au Canada entre 1948 et 2003, par saison. Les symboles X » dĂ©signent des rĂ©gions oĂč les tendances sont statistiquement significatives. Source Hengeveld et al. 2005. image agrandie Au Canada, les tempĂ©ratures se sont Ă©levĂ©es en moyenne de plus de 1,3°C depuis 1948 voir la figure 7, soit Ă  peu prĂšs le double de la moyenne mondiale. Au cours de cette pĂ©riode, la plus forte hausse des tempĂ©ratures a Ă©tĂ© enregistrĂ©e au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Toutes les rĂ©gions du pays ont connu un rĂ©chauffement ces derniĂšres annĂ©es 1966 Ă  2003; McBean et al., 2005, y compris l'est de l'Arctique, oĂč la tendance au refroidissement s'est inversĂ©e et oĂč l'on note depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990 une tendance au rĂ©chauffement Huntington et al., 2005a; Nickels et al., 2006. Sur une base saisonniĂšre voir la figure 8, les hausses de tempĂ©rature ont Ă©tĂ© plus grandes et plus variables dans l'espace pendant l'hiver et le printemps. Le nord-ouest du Canada a connu une hausse de plus de 3 °C des tempĂ©ratures hivernales entre 1948 et 2003. Pendant la mĂȘme pĂ©riode, des tendances au refroidissement en hiver et au printemps jusqu'Ă  -2,5°C ont Ă©tĂ© constatĂ©es dans des rĂ©gions de l'est de l'Arctique. Pendant l'Ă©tĂ©, le rĂ©chauffement a Ă©tĂ© Ă  la fois moins Ă©levĂ© et plus uniforme dans'espace, contrairement au rĂ©chauffement de l'automne, qui s'est principalement manifestĂ© dans des rĂ©gions de l'Arctique et en Colombie-Britannique voir la figure 8. FIGURE 9 Tendances des anomalies annuelles des precipitations moyennes au Canada, par rapport aux normales de 1951 Ă  1980, et Ă  moyenne continue pondĂ©rĂ©e. Source Environnement agrandie En ce qui concerne les prĂ©cipitations, les tendances nationales voir la figure 9 sont plus difficiles Ă  Ă©valuer, principalement Ă  cause de leur nature discontinue et de leurs divers Ă©tats pluie, neige et pluie verglaçante. NĂ©anmoins, le Canada a connu en moyenne du temps plus humide au cours des 50 derniĂšres annĂ©es, enregistrant une augmentation d'environ 12 p. 100 des prĂ©cipitations Ă  travers tout le pays Environnement Canada, 2003. Les changements du rĂ©gime de prĂ©cipitations ont Ă©galement variĂ© d'une rĂ©gion et d'une saison Ă  l'autre voir les figures 10 et 11 depuis 1950. En moyenne sur l'annĂ©e, c'est dans l'ExtrĂȘme-Arctique que l'on a enregistrĂ© le pourcentage d'augmentation des prĂ©cipitations le plus important, tandis que, dans les rĂ©gions du sud du Canada en particulier dans les Prairies, on a constatĂ© peu de changement, voire une baisse voir la figure 10. Dans la majeure partie du Nunavut, par exemple, les prĂ©cipitations annuelles ont crĂ» de 25 p. 100 Ă  45 p. 100 et, dans le sud du Canada, la hausse moyenne a Ă©tĂ© de 5 p. 100 Ă  35 p. 100 Environnement Canada, 2003. FIGURE 10 RĂ©partition rĂ©gionale des tendances linĂ©aires des prĂ©cipitations annuelles en % de changement constatĂ©es au Canada entre 1948 et 2003. Les symboles X » dĂ©signent les rĂ©gions oĂč les tendances sont statistiquement significatives. Source Zhang et al. 2000, derniĂšre modification faite en 2005. image agrandie Depuis 1950, les tendances saisonniĂšres rĂ©vĂšlent que, dans la majeure partie de l'Arctique, pendant les quatre saisons, le temps a Ă©tĂ© plus humide. Les prĂ©cipitations se sont Ă©galement accrues de maniĂšre significative dans certaines rĂ©gions du sud de la Colombie-Britannique et du sud-est du Canada au printemps et Ă  l'automne. En revanche, dans le sud du Canada, Ă  l'exception de la partie occidentale du sud de l'Ontario, oĂč plus de neige d'effet de lac voir le chapitre 6 est tombĂ©e, les prĂ©cipitations hivernales ont baissĂ© de façon significative. FIGURE 11 Changements des rĂ©gimes de prĂ©cipitations depuis 1950, par saison. Les donnĂ©es, qui reprĂ©sentent le changement total au cours des 54 annĂ©es entiĂšres de donnĂ©es, sont exprimĂ©es en mm. L'ordre de grandeur des changements est reprĂ©sentĂ© par la taille du cercle, oĂč la couleur verte indique une hausse et la couleur brune, une baisse. Les X » dĂ©signent les rĂ©gions oĂč les donnĂ©es ne sont pas statistiquement significatives. Source Environnement Canada. image agrandie De 1950 Ă  2003, on a Ă©galement constatĂ© au Canada des changements de la frĂ©quence des Ă©pisodes de tempĂ©ratures et de prĂ©cipitations extrĂȘmes, Ă  savoir tirĂ© de Vincent et Mekis, 2006 moins de nuits de temps froid extrĂȘme, moins de jours de temps froid extrĂȘme, moins de jours avec gel, plus de nuits de chaleur extrĂȘme, plus de jours de chaleur extrĂȘme, plus de jours avec prĂ©cipitations, baisse de la hauteur moyenne des prĂ©cipitations quotidiennes, baisse du nombre maximum de jours consĂ©cutifs de temps sec, baisse de l'accumulation totale annuelle de neige dans le sud du Canada, hausse de l'accumulation totale annuelle de neige dans le nord et le nord-est du Canada. Ces changements ont Ă©tĂ© accompagnĂ©s d'une diminution considĂ©rable du nombre de degrĂ©s-jours de chauffage. D'autres changements importants ont Ă©galement Ă©tĂ© constatĂ©s Ă  l'Ă©chelle rĂ©gionale par rapport au nombre d'Ă©pisodes de prĂ©cipitations intenses. En moyenne, la fraction des prĂ©cipitations tombĂ©es sous la forme d'un Ă©pisode intense dans la fourchette supĂ©rieure des 10 p. 100 a diminuĂ© dans le sud du Canada et augmentĂ© dans le nord du Canada, en particulier dans le nord-est. En outre, plus de prĂ©cipitations tombent sous forme de pluie que de neige. TABLEAU 10 RĂ©partition rĂ©gionale des tendances linĂ©aires des prĂ©cipitations annuelles en % de changement constatĂ©es au Canada entre 1948 et 2003. Les symboles X » dĂ©signent les rĂ©gions oĂč les tendances sont statistiquement significatives. Source Zhang et al. 2000, derniĂšre modification faite en 2005. RĂ©gion Tendances de l'ÉT mm/an Changement de l'ÉT mm au cours de 40 ans CĂŽte du pacifique 1,16 46,40 Sud de la Colombie-Britannique 1,24 49,68 Yukon 0,06 2,24 Prairies 0,03 1,12 Mackenzie 0,24 9,80 ForĂȘt du nord-ouest 0,22 8,80 Nord-est 0,75 30,00 Grands lacs 0,69 27,56 Atlantique 1,04 41,48 Toundra 0,16 6,48 Autres changements constatĂ©s Les changements survenus dans les tempĂ©ratures et les prĂ©cipitations depuis 50 Ă  100 ans ont eu des effets sur d'autres variables, dont la glace de mer, la couverture de neige, le pergĂ©lisol, l'Ă©vaporation et le niveau marin. Dans les chapitres Ă  caractĂšre rĂ©gional du rapport, on examine en dĂ©tail ces changements ainsi que leurs implications sur l'environnement, l'Ă©conomie et la sociĂ©tĂ©. La prĂ©sente section ne fait que souligner les principales observations. FIGURE 12 Tendances de l'extension minimale septembre de la glace de mer dans l'Arctique de 1978 Ă  2005, selon les donnĂ©es satellitaires de la NASA. La ligne droite de couleur bleue indique la tendance de 1979 Ă  2005, qui montre actuellement une baisse de plus de 8 p. 100. Source National Snow and Ice Data Center 2005. image agrandie La cryosphĂšre a rĂ©agi au rĂ©chauffement constatĂ©. À titre d'exemple, vers la fin de l'Ă©tĂ©, l'Ă©tendue de la glace de mer dans l'Arctique a diminuĂ© de 8 p. 100 par dĂ©cennie depuis 1950 voir la figure 12. Au cours de la mĂȘme pĂ©riode, la durĂ©e de la couverture de neige a baissĂ© de 20 jours en moyenne dans l'Arctique voir la figure 13. Toutefois, l'accumulation totale de neige par annĂ©e a Ă©tĂ© plus importante dans certaines rĂ©gions de l'Arctique Taylor et al., 2006, parce que des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es font augmenter l'humiditĂ© et, donc, les prĂ©cipitations. Pendant les annĂ©es 1990, l'Ă©paisseur de la couche active s'est accrue de façon gĂ©nĂ©rale dans les rĂ©gions de pergĂ©lisol du Canada p. ex., Brown et al., 2000; Nixon et al., 2003; Smith et al., 2005. La tempĂ©rature du pergĂ©lisol peu profond a montĂ© de 0,3 °C Ă  0,5 °C par dĂ©cennie dans les 20 Ă  30 derniĂšres annĂ©es du XXe siĂšcle dans l'ExtrĂȘme-Arctique canadien Taylor et al., 2006, tandis que, dans l'ouest de l'Arctique, les tempĂ©ratures ont connu une variation nulle Ă  proche de 1 °C par dĂ©cennie Smith et al., 2005. FIGURE 13 Tendances de la durĂ©e de la couverture de glace dans l'Arctique canadien, mesurĂ©es en termes de jours, par rapport Ă  1990. Source Ross Brown, Environnement Canada, communication personnelle, 2007. image agrandie La diminution rĂ©cente du volume d'eau de fonte des glaciers dans l'ouest du Canada Demuth et al., 2002 ainsi que les changements du rĂ©gime des prĂ©cipitations et la hausse de l'Ă©vaporation dans d'autres rĂ©gions liĂ©e Ă  l'Ă©lĂ©vation des tempĂ©ratures ont eu des effets sur les ressources hydriques dans la majeure partie du Canada Shabbar et Skinner, 2004. Les taux d'Ă©vapotranspiration rĂ©elle ÉTR sont en moyenne plus Ă©levĂ©s dans l'ensemble des rĂ©gions du pays depuis 40 ans voir la tableau 10, quoique la tendance soit faible ou non uniforme dans certaines r Ă©gions Fernandes et al., 2007 en raison du peu d'eau qui puisse s'Ă©vaporer. À titre d'exemple, les taux d'Ă©vapotranspiration ont lĂ©gĂšrement baissĂ© dans les rĂ©gions sĂšches des Prairies, oĂč l'eau Ă©vaporable se fait dĂ©jĂ  rare pendant une bonne partie de l'annĂ©e Huntington, 2006; Fernandes et al., 2007. Bon nombre de rĂ©gions du pays pourraient connaĂźtre une augmentation des prĂ©cipitations voir la figure 14, mais elle ne sera pas suffisante pour contrebalancer la hausse de l'ÉTR due au rĂ©chauffement. Dans la rĂ©gion des Grands Lacs, par exemple, une hausse de 1 °C de la tempĂ©rature annuelle moyenne serait accompagnĂ©e d'une augmentation de 7 p. 100 Ă  8 p. 100 de l'Ă©vaporation rĂ©elle voir Fernandes et al., 2007, ce qui rĂ©duirait la disponibilitĂ© de l'eau. Les niveaux d'eau dans les lacs de tout le Canada ont considĂ©rablement variĂ© avec le temps et les rĂ©centes tendances Ă  la baisse des niveaux dans la partie supĂ©rieure des Grands Lacs en raison de l'Ă©lĂ©vation des tempĂ©ratures sont trĂšs impressionnantes Mortsch et al., 2006. On prĂ©voit que les niveaux d'eau dans les Grands Lacs continueront Ă  baisser dans l'avenir voir la figure 15; voir Ă©galement le chapitre 6; Moulton et Cuthbert, 2000; Mortsch et al., 2006. FIGURE 14 Changement saisonnier des prĂ©cipitations d'ici les annĂ©es 2050 par rapport Ă  la pĂ©riode de 1961 Ă  1990, fondĂ© sur la mĂ©diane de sept modĂšles de circulation gĂ©nĂ©rale et utilisant les scenarios d'Ă©missions du Special Report on Emissions Scenarios SRES. image agrandie Au cours du siĂšcle dernier, le niveau mondial des ocĂ©ans s'est Ă©levĂ© d'environ 0,17 m plage de 0,12 m Ă  0,22 m; Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat, 2007a. L'ampleur de l'Ă©lĂ©vation du niveau marin relatif le long des cĂŽtes canadiennes variera selon que la cĂŽte connaĂźtra un relĂšvement glacio-isostatique ou une subsidence de la croĂ»te terrestre aprĂšs la dĂ©glaciation survenue il y a des milliers d'annĂ©es. Dans certaines parties du Canada, comme autour de la baie d'Hudson par exemple, les terres ont continuĂ© d'Ă©merger malgrĂ© l'Ă©lĂ©vation mondiale du niveau des mers. Cependant, dans d'autres rĂ©gions, dont la plus grande partie du littoral atlantique, la subsidence des terres est deux fois plus importante que l'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer Ă  certains endroits McCulloch et al., 2002. Ainsi, Ă  Charlottetown, le niveau relatif de la mer s'est Ă©levĂ© de 0,32 m au cours du XXe siĂšcle Forbes et al., 2004. Sur la cĂŽte ouest, la hausse relative du niveau marin a Ă©tĂ© plus faible, soit de 4 cm Ă  Vancouver, 8 cm Ă  Victoria, 12 cm Ă  Prince Rupert et le niveau a baissĂ© de 13 cm Ă  Tofino pendant la mĂȘme pĂ©riode de temps British Columbia Ministry of Water, Land and Air Protection, 2002. Dans le nord, la c ĂŽte du Yukon et celle des Territoires du Nord-Ouest qui lui est adjacente s'affaissant, l'Ă©lĂ©vation relative du niveau de la mer y est donc plus marquĂ©e que le long d'une bonne partie de la cĂŽte de l'Arctique. Projections - tempĂ©ratures et prĂ©cipitationsNote de bas de page 2 Selon les projections, l'ensemble du Canada, sauf peut-ĂȘtre la rĂ©gion extracĂŽtiĂšre de l'Atlantique, devrait se rĂ©chauffer au cours des 80 prochaines annĂ©es. Les changements du climat, pour la plupart, seront une poursuite des rĂ©gimes et, frĂ©quemment, une accĂ©lĂ©ration des tendances mentionnĂ©es ci-dessus. L'ampleur du rĂ©chauffement ne sera donc pas uniforme Ă  l'Ă©chelle du pays voir la figure 16. Au cours du prĂ©sent siĂšcle, c'est dans l'ExtrĂȘme-Arctique que les hausses de tempĂ©ratures seront les plus importantes et, dans les rĂ©gions du centre du pays, elles seront plus marquĂ©es que sur les cĂŽtes est et ouest voir la figure 16. La figure 17 illustre Ă©galement les diffĂ©rences rĂ©gionales dans les projections des tempĂ©ratures ainsi que le changement historique et projetĂ© des tempĂ©ratures pour six villes du Canada. FIGURE 15 Changements prĂ©vus des niveaux d'eau dans les Grands Lacs Mortsch et al., 2006. image agrandie Sur une base saisonniĂšre, le rĂ©chauffement devrait ĂȘtre plus marquĂ© pendant l'hiver voir la figure 16 en partie Ă  cause de la rĂ©troaction d'une rĂ©duction de la couverture de neige et de glace sur l'albĂ©do de la surface des terres. D'ici les annĂ©es 2050, on s'attend Ă  ce que le rĂ©chauffement en hiver soit plus prononcĂ© dans les rĂ©gions de la baie d'Hudson et de l'ExtrĂȘme-Arctique, et moins marquĂ© dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique et dans le sud de la rĂ©gion de l'Atlantique. Une baisse de l'amplitude thermique de jour en hiver dans tout le pays indique que le rĂ©chauffement sera sans doute plus important la nuit que le jour Barrow et al., 2004. Cette tendance n'a pas Ă©tĂ© relevĂ©e pour les autres saisons. De plus, selon les projections des modĂšles, le rĂ©chauffement sera plus faible pendant l'Ă©tĂ© et l'automne, et l'Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature au cours de l'Ă©tĂ© sera plus uniforme Ă  l'Ă©chelle du pays, ce qui est conforme aux tendances constatĂ©es dont il Ă©tait question prĂ©cĂ©demment. La frĂ©quence des tempĂ©ratures extrĂȘmement Ă©levĂ©es dĂ©passant 30 °C pendant l'Ă©tĂ© devrait s'accroĂźtre dans toutes les rĂ©gions du Canada voir la figure 18; Kharin et al., 2007. On prĂ©voit Ă©galement que les vagues de chaleur seront plus intenses et plus frĂ©quentes. Plusieurs chapitres Ă  caractĂšre rĂ©gional p. ex, les chapitres 5, 6 et 7 abordent la question des impacts sur la santĂ© des Ă©pisodes de chaleur accablante ainsi que de l'adoption de mesures d'adaptation efficaces pour y faire face. Les modĂšles projettent en mĂȘme temps une baisse importante des jours de froid extrĂȘme Kharin et al., 2007, ce qui entraĂźnera une diminution globale de l'indice de rigueur du climat Barrow et al., 2004. FIGURE 16 Variation saisonniĂšre de la tempĂ©rature au Canada d'ici 2050 par rapport Ă  la pĂ©riode de 1961 Ă  1990 fondĂ©e sur la mĂ©diane de sept modĂšles de circulation gĂ©nĂ©rale et utilisant les scenarios d'Ă©missions du Special Report on Emissions Scenarios SRES. image agrandie Il est plus difficile d'Ă©tablir des projections de prĂ©cipitations dans l'avenir, les changements Ă  cet Ă©gard Ă©tant moins statistiquement significatifs que pour les tempĂ©ratures Barrow et al., 2004. C'est pourquoi les rĂ©sultats des modĂšles prĂ©sentent une plage plus grande pour les projections des prĂ©cipitations voir la figure 19. Les prĂ©cipitations totales annuelles devraient augmenter dans toutes les rĂ©gions du pays au cours du prĂ©sent siĂšcle. Un gradient sud-nord est Ă©vident d'ici les annĂ©es 2080, avec une augmentation des prĂ©cipitations allant de 0 Ă  10 p. 100 dans l'extrĂȘme sud et jusqu'Ă  40 Ă  50 p. 100 dans l'ExtrĂȘme-Arctique. Cependant, du fait de l'Ă©vaporation accrue induite par des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es, de nombreuses rĂ©gions connaĂźtront un dĂ©ficit d'humiditĂ© en dĂ©pit de l'accroissement des prĂ©cipitations. Les changements saisonniers des prĂ©cipitations auront gĂ©nĂ©ralement des rĂ©percussions plus grandes, Ă  l'Ă©chelle rĂ©gionale, que les totaux annuels. Dans la majeure partie du sud du Canada, les augmentations projet Ă©es sont faibles 0 Ă  10 p. 100 d'ici les annĂ©es 2050 pendant l'Ă©tĂ© et l'automne. Dans certaines rĂ©gions, surtout dans le centre-sud des Prairies et dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique, on pr Ă©voit mĂȘme que les prĂ©cipitations diminueront pendant l'Ă©tĂ© voir la figure 14. Il y aura donc moins d'eau disponible pendant la saison de croissance dans de grandes rĂ©gions agricoles. Parmi les autres changements importants relatifs aux prĂ©cipitations figurent l'augmentation de la proportion de prĂ©cipitations tombant sous forme de pluie plutĂŽt que de neige, et une augmentation des Ă©pisodes de prĂ©cipitations quotidiennes extrĂȘmes voir la figure 20; Kharin et Zwiers, 2000. FIGURE 17 Tendances historiques losange bleu et moyennes annuelles Ă©levĂ©es triangle jaune, moyennes losange vert et faibles carrĂ© rose des tempĂ©ratures pour les annĂ©es 2020, 2050 et 2080, pour six villes canadiennes a Yarmouth, en Nouvelle-Écosse; b Drummondville, au QuĂ©bec; c Ottawa, en Ontario; d Regina, en Saskatchewan; e Victoria, en Colombie-Britannique; et f Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Il est Ă  remarquer que les donnĂ©es historiques prĂ©sentĂ©es ici sont limitĂ©es en raison du peu de donnĂ©es disponibles, et les variations projetĂ©es proviennent d'un Ă©ventail de modĂšles de circulation gĂ©nĂ©rale utilisant les scĂ©narios d'Ă©missions du Special Report on Emissions Scenarios SRES. image agrandie FIGURE 18 Nombre de jours avec des tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  30 °C, pendant les pĂ©riodes d'observation 1961 Ă  1990 et les pĂ©riodes futures 2020 Ă  2040; 2041 Ă  2069; et 2080 Ă  2100; Hengeveld et al. 2005. image agrandie FIGURE 19 Tendances historiques losange bleu et totaux annuels Ă©levĂ©es triangle jaune, moyennes losange vert et faibles carrĂ© rose des prĂ©cipitations pour les annĂ©es 2020, 2050 et 2080, pour six villes canadiennes a Yarmouth, en Nouvelle-Écosse; b Drummondville, au QuĂ©bec; c Ottawa, en Ontario; d Regina, en Saskatchewan; e Victoria, en Colombie-Britannique; et f Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Il est Ă  remarquer que les donnĂ©es historiques prĂ©sentĂ©es ici sont limitĂ©es en raison du peu de donnĂ©es disponibles et les variations projetĂ©es proviennent d'un Ă©ventail de modĂšles de circulation gĂ©nĂ©rale utilisant les scĂ©narios d'Ă©missions du Special Report on Emissions Scenarios SRES. image agrandie Autres changements projetĂ©s L'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer se poursuivra au cours du prĂ©sent siĂšcle, avec des projections mondiales de 0,18 m Ă  0,59 m d'ici 2100 Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat, 2007a. Les changements du niveau marin relatif au Canada demeureront semblables aux rĂ©gimes constatĂ©s pendant le XXe siĂšcle. Ainsi, dans les rĂ©gions qui connaissent un relĂšvement de la croĂ»te terrestre p. ex., la baie d'Hudson, des portions de la cĂŽte de la Colombie-Britannique et la cĂŽte du Labrador, les impacts de l'Ă©lĂ©vation seront gĂ©nĂ©ralement moins marquĂ©s que dans les rĂ©gions qui sont prĂ©sentement sujettes Ă  la subsidence p. ex., la cĂŽte de la mer de Beaufort, la majeure partie de la cĂŽte Atlantique et le delta du Fraser. Les effets de l'Ă©lĂ©vation du niveau marin sur les collectivitĂ©s et les activitĂ©s cĂŽtiĂšres, comme le transport de marchandises et le tourisme, sont prĂ©sentĂ©s plus en dĂ©tail dans les chapitres 3, 4, 5 et 8. L'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer s'accompagne d'une augmentation du risque d'inondations causĂ©es par des ondes de tempĂȘte. Ce type d'inondation sera donc plus frĂ©quent dans l'avenir, en particulier dans les rĂ©gions dĂ©jĂ  plus touchĂ©es. À Charlottetown, par exemple, les inondations causĂ©es par des ondes de tempĂȘte, qui sont survenues Ă  six reprises entre 1911 et 1998, risquent de se produire tous les ans d'ici 2100 si aucune mesure d'adaptation significative n'est adoptĂ©e pour protĂ©ger la ville McCulloch et al., 2002. FIGURE 20 Changements projetĂ©s des Ă©pisodes de precipitations extrĂȘmes sur 24 heures, en AmĂ©rique du Nord, entre les latitudes 25° Nord et 65° Nord d'aprĂšs Kharin et Zwiers, 2000. Source Environnement Canada. image agrandie On ne peut Ă©tablir de relation simple et directe entre la glace de mer et la tempĂ©rature du fait que des interactions complexes, associĂ©es Ă  des changements des rĂ©gimes de circulation atmosphĂ©rique et ocĂ©anique p. ex., les oscillations arctique et nord-atlantique, ont une incidence consid Ă©rable sur les rĂ©gimes de la glace de mer Barrow et al., 2004. La rĂ©duction de l'Ă©tendue de la glace de mer continuera donc de varier aux Ă©chelles locale et rĂ©gionale, comme elle l'a fait au cours du dernier siĂšcle Barrow et al., 2004. On prĂ©voit, toutefois, que l'Ă©tendue des glaces dans l'Arctique diminuera pendant le XXIe siĂšcle et que la perte de glace sera plus grande en Ă©tĂ© qu'en hiver Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat, 2007a; Anisimov et al., 2007. Bien que les estimations de la rĂ©duction varient d'un modĂšle de climat Ă  l'autre voir le chapitre 3, plusieurs scĂ©narios indiquent que de grandes portions de l'ocĂ©an Arctique seront de façon saisonniĂšre libres de glace d'ici la fin du XXIe siĂšcle Solomon et al., 2007. L'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer, les tempĂȘtes ainsi que la diminution de l'Ă©tendue des glaces de mer contribuent Ă  faire croĂźtre l'Ă©rosion cĂŽtiĂšre voir les chapitres 3 et 4; Manson et al., 2005. Dans les rĂ©gions nordiques, la fonte du pergĂ©lisol va rendre les cĂŽtes plus vulnĂ©rables Ă  l'Ă©rosion. CONCLUSIONS Le climat du Canada est en train de changer et les projections indiquent que cet Ă©tat de choses va se poursuivre. Outre les changements progressifs des tempĂ©ratures et des prĂ©cipitations, on a constatĂ© et projetĂ© des changements des tempĂ©ratures et des prĂ©cipitations extrĂȘmes, de l'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer, des ondes de tempĂȘte, de l'Ă©tendue de la glace de mer et de nombreux autres paramĂštres de nature climatique ou liĂ©s au climat. Ces changements continueront de se produire dans un contexte socio-Ă©conomique lui-mĂȘme en Ă©volution et susceptible d'avoir une incidence considĂ©rable sur les impacts nets. Les diffĂ©rences rĂ©gionales du climat projetĂ©, de la sensibilitĂ© et des facteurs rĂ©gissant la capacitĂ© d'adaptation p. ex., l'accĂšs Ă  des ressources Ă©conomiques, le profil dĂ©mographique font que la variabilitĂ© varie de façon considĂ©rable Ă  la grandeur du pays, Ă  la fois Ă  l'intĂ©rieur d'une rĂ©gion et d'une rĂ©gion Ă  l'autre. Les chapitres Ă  caractĂšre rĂ©gional du prĂ©sent rapport mettent ces diffĂ©rences en Ă©vidence. AprĂšsvotre escapade au Centre du QuĂ©bec, prenez le magnifique Pont Laviolette, qui vous mĂšne sur la rive nord du St Laurent, Ă  Trois RiviĂšres. Vous voilĂ  en Mauricie, terre de lacs et de forĂȘts qui, l'automne, se pare d'une multitude de couleurs, TempĂ©ratures MontrĂ©al janv fĂ©v mars avril mai juin juil aoĂ»t sept oct. nov. dĂ©c. TempĂ©rature mini-14°-13°-7°0°7°13°15°14°10°4°-2°-9° TempĂ©rature maxi-4°-2°3°12°20°26°27°26°22°14°7°0° De fortes variations suivant le rythme des saisons. La pĂ©riode estivale assure une douce chaleur 27°C pour juillet quand janvier et fĂ©vrier sont synonymes de degrĂ©s nĂ©gatifs. L’automne et le printemps prĂ©sentent des tempĂ©ratures fraĂźches, mais agrĂ©ables. Ensoleillement Juillet caracole en tĂȘte avec 10h d’ensoleillement chaque jour, suivi de prĂšs par le mois de juin et ses 9h d’exposition quand mai, aoĂ»t et septembre bĂ©nĂ©ficient tous trois de 8h de soleil journalier. Les mois de janvier et dĂ©cembre arrivent en dernier avec 3h de beau temps quotidien. PluviomĂ©trie Mai, juillet et octobre sont les trois mois enregistrant les plus hauts taux de prĂ©cipitations du calendrier avec un pic Ă  104 mm de pluie pour le second. Les chiffres varient entre 75 et 90 mm par mois le reste de l’annĂ©e avec une baisse notable en fĂ©vrier et mars 60 et 61mm. Vent C’est entre janvier et avril que les vents sont les plus forts 15 km/h mais Ă©galement les plus rĂ©guliers. Ils sont ensuite moins puissants de juin Ă  septembre avec des vitesses d’environ 11 km/h avant de redevenir plus vigoureux en fin d’annĂ©e. MĂ©tĂ©o MontrĂ©al VĂ©rifiez l'historique mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Historique mĂ©tĂ©o Pour apprĂ©cier un vaste ciel bleu, juillet-aoĂ»t sont les mois les plus indiquĂ©s. Septembre dispose lui aussi de 19 jours de soleil avec en prime moins de pluie, mais un peu plus de nuages. Avril et mai sont d’autres mois trĂšs ensoleillĂ©s puisqu’ils prĂ©sentent une moyenne de 16 jours de soleil. De dĂ©cembre Ă  mars, la rĂ©partition entre jours de pluie, de soleil et jours nuageux est Ă©quitable. La mĂ©tĂ©o mois par mois pour MontrĂ©al janvier fĂ©vrier mars avril mai juin juillet aoĂ»t septembre octobre novembre dĂ©cembre MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en janvier -14 Ă  -4 °Mer 0 ° 8 j / mois8 j / mois6 j / mois5 j / mois3 j / mois1 jour En janvier, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures s'Ă©chelonnent de -14 Ă  -4 °. Les tempĂ©ratures minimales sont froides. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 80 mm, pour 22 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en fĂ©vrier -13 Ă  -2 °Mer 0 ° 8 j / mois7 j / mois5 j / mois5 j / mois2 j / mois1 jour En fĂ©vrier, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures s'Ă©chelonnent de -13 Ă  -2 °. Les tempĂ©ratures minimales sont froides. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 60 mm, pour 22 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en mars -7 Ă  3 °Mer 0 ° 7 j / mois6 j / mois5 j / mois5 j / mois4 j / mois4 j / mois En mars, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures s'Ă©chelonnent de -7 Ă  3 °. Les tempĂ©ratures minimales sont froides. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 61 mm, pour 22 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en avril 0 Ă  12 °Mer 0 ° 9 j / mois7 j / mois5 j / mois4 j / mois2 j / mois2 j / mois1 jour En avril, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures minimales varient de 0 le matin Ă  12 degrĂ©s l'aprĂšs midi. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 75 mm, pour 23 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en mai 7 Ă  20 °Mer 0 ° 12 j / mois5 j / mois4 j / mois4 j / mois3 j / mois2 j / mois1 jour En mai, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures varient de 7 Ă  20 °. Les tempĂ©ratures sont agrĂ©ables. Les prĂ©cipitations reprĂ©sentent environ 99 mm, 21 jours sans pluie en mai VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en juin 13 Ă  26 °Mer 0 ° 11 j / mois7 j / mois5 j / mois3 j / mois3 j / mois1 jour En juin, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures minimales varient de 13 le matin Ă  26 degrĂ©s l'aprĂšs midi. Les tempĂ©ratures sont chaudes. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 80 mm, pour 19 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en juillet 15 Ă  27 °Mer 0 ° 15 j / mois6 j / mois4 j / mois4 j / mois1 jour1 jour En juillet, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures minimales varient de 15 le matin Ă  27 degrĂ©s l'aprĂšs midi. Les tempĂ©ratures sont chaudes. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 104 mm, pour 21 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en aoĂ»t 14 Ă  26 °Mer 0 ° 15 j / mois6 j / mois4 j / mois3 j / mois2 j / mois1 jour En aoĂ»t, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures moyennes le matin sont de %s et de %s ° l'aprĂšs midi. Les tempĂ©ratures sont chaudes. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 86 mm, pour 22 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en septembre 10 Ă  22 °Mer 0 ° 14 j / mois5 j / mois4 j / mois4 j / mois2 j / mois1 jour En septembre, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures vont de 10 Ă  22 degrĂ©s. Les prĂ©cipitations de septembre 90 mm, pour environ 25 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en octobre 4 Ă  14 °Mer 0 ° 8 j / mois6 j / mois5 j / mois5 j / mois4 j / mois3 j / mois En octobre, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures varient de 4 Ă  14 °. Les tempĂ©ratures sont basses mais l'ensoleillement est important. Le niveau de pluie quotidien est de 92 mm, il y a 22 jours sans pluie dans le mois. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en novembre -2 Ă  7 °Mer 0 ° 10 j / mois7 j / mois5 j / mois3 j / mois2 j / mois2 j / mois1 jour En novembre, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures s'Ă©chelonnent de -2 Ă  7 °. Les tempĂ©ratures minimales sont froides. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 81 mm, pour 25 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada MĂ©tĂ©o MontrĂ©al en dĂ©cembre -9 Ă  0 °Mer 0 ° 8 j / mois7 j / mois5 j / mois5 j / mois3 j / mois2 j / mois1 jour En dĂ©cembre, Ă  MontrĂ©al, les tempĂ©ratures s'Ă©chelonnent de -9 Ă  0 °. Les tempĂ©ratures minimales sont froides. Les prĂ©cipitations moyennes sont de 87 mm, pour 20 jours sans pluie. VĂ©rifiez la mĂ©tĂ©o sur les 5 derniĂšres annĂ©es Ă  vos dates de sĂ©jours Historique mĂ©tĂ©o Notre plus belle sĂ©lection de voyages au Canada En un clic, dĂ©couvrez la mĂ©tĂ©o de votre mois de prĂ©dilection pour vous aider Ă  planifier votre sĂ©jour Ă  MontrĂ©al. Affluence MontrĂ©al est une ville particuliĂšrement frĂ©quentĂ©e de mai Ă  septembre comme en tĂ©moignent les taux d’occupation des hĂŽtels pouvant grimper jusque 80%. Janvier et fĂ©vrier sont les mois les plus calmes avec respectivement 50% et 48% de taux d’occupation. Prix moyens des vols 2022-2023 €380 €400 €410 €400 €420 €580 €630 €370 €370 €390 €660 € PrĂ©voyez environ 950 euros pour un vol en juillet ou en aoĂ»t et 680 euros pour un dĂ©part au mois de dĂ©cembre. Les prix oscillent entre 440 et 620 euros pour le trajet aller-retour depuis Paris le reste de l’annĂ©e. Prix A/R pour Paris Montreal Comparer les vols ! Ville cosmopolite, MontrĂ©al est ouverte Ă  toutes les cultures. Entre le MusĂ©e des Beaux-Arts, le Centre canadien d'architecture et le musĂ©e d'art contemporain, il faut trouver le temps de participer Ă  l'un des nombreux festivals qui font la renommĂ©e de la ville. AprĂšs un tour au Vieux-MontrĂ©al et sa cĂ©lĂšbre place Jacques-Cartier, une halte au Parc Olympique permet d'explorer le Jardin botanique et le PlanĂ©tarium. VidĂ©o sur nos lieux prĂ©fĂ©rĂ©s jAYi.
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