1 poignée, balle, tas de fibres de plantes céréalières. 2. petit tube servant à aspirer un liquide (ex. boire un soda à la paille ; ramasser les pailles sur les plages à la mode). 3. (technique) défaut d'une pierre précieuse, principalement dans un diamant, et qui en diminue l’éclat.
DIY Etui à Aiguilles Dora par Puca avec support en bois et perles en verre kos Par Puca 09/07/2022 Laissez-vous séduire par ce nouveau tutoriel avec des perles en verre Kos par Puca. Elle vous montre étape par étapes comment customiser un étui à aiguilles en bois. Pendentif Sagesse avec support en bois Jerry et perles en verre Athos par Puca Par Puca 23/03/2022 Associez le bois aux perles en verre par Puca dans ce tutoriel et créez un pendentif unique en son genre. Puca vous livre dans ce tutoriel les étapes de réalisation de ce bijou. DIY Plume en macramé bicolore Découvrez ou redécouvrez comment faire une plume en macramé. C'est extrêmement facile et vous pourrez la refaire dans plein de couleurs différentes. Retrouvez également ici une astuce pour faire tenir les franges de votre plume en macramé. Tuto attache tétine personnalisée en macramé Envie de personnaliser les affaires de bébé ? Apprenez à lui réaliser un attache tétine en macramé trop mignon à l'aide de ce tutoriel vidéo ! DIY facile Deco Couronne de noël Marque place en corde Petit DIY de noël facile et rapide pour décorer votre table de fête. Ce DIY peut se réaliser en famille avec des enfants à partir de 8 ans pour la partie tressage des cordes. Il vous faudra un pistolet à colle chaude. L'usage du pistolet à colle chaude sera réservé aux adultes. Pendentif Orient avec support en bois Jules et perles Piros et Kalos par Puca Par Puca 22/10/2021 Envie d'un pendentif original ? Puca a la solution et vous propose dans ce tutoriel de tisser un ensemble de perles sur un support en bois. DIY Perle Kalo en perles en verre Kalos et Arcos par Puca Par Puca 27/08/2021 Apprenez à tisser ensemble des perles Miyuki et des perles en verre Kalos par Puca pour créer une perle à part entière, la Kalo, à intégrer dans vos créations de bijoux pendentif, boucles d'oreilles, intercalaire de bracelet, à vous de choisir. Pique-aiguilles Kira en perles en verre Kalos par Puca et perles Miyuki Par Puca 27/08/2021 Découvrez dans ce tutoriel comment customiser un support en bois avec des perles. A l'occasion de la sortie de la perle Kalos, Puca vous montre comment associer dans un tissage les perles Miyuki aux perles en verre par Puca pour créer un accessoire original un pique-aiguilles. A vous de jouer ! Bracelet Mala en perles en bois et pierres gemmes avec noeud coulissant macramé Vous êtes un-e adepte de yoga mais aussi de bijoux et/ou de création ? Vous êtes au bon endroit ! Découvrez dans ce tutoriel comment réaliser très simplement un bracelet mala avec des perles en bois et pierres gemmes. Rien de plus simple qu'un enfilage de perles et la réalisation d'un noeud macramé coulissant pour adapter le bracelet à tous les poignets. DIY Minute Bracelet rondelles dorées avec perles en bois Réalisez en 5 minutes un bracelet style Boho Chic à porter seul ou en accumulation avec d'autres bracelets. Ce tuto bracelet facile est composé de perles en bois et de perles rondelles dorées de différentes tailles et formes. DIY Bracelet en perles Rudraksha ou larmes de Shiva Créez votre bracelet en perles larmes de Shiva. Il s'agit de graines d'un arbre originaire d'Inde. La légende raconte que c'est une larme de Shiva, un des dieux hindous, qui créa cet arbre. DIY Bracelet élastique porte-clés avec perles silicone XXL Vous faites tomber vos clés sans arrêts à chaque fois que vous promenez votre chien ou sortez la poubelle ? Ce tutoriel est fait pour vous ! Créez votre bracelet élastique Porte-clés et libérez-vous de ce tracas quotidien ;. Boucles d'oreilles créoles ouvertes avec perles en bois et perles dorées Par Perles & Co 17/12/2020 Découvrez comment fabriquer facilement des créoles originales en mixant des perles en bois et des perles dorées. Pochette d'ordinateur chic au tricot avec insertion de perles métalliques et fil doré Un tuto complet pour réaliser une jolie pochette de rangement pour votre ordinateur, tablette ou votre matériel créatif! Point de riz et jersey au tricot avec du fil doré ainsi que des perles insérées pour sublimer cet ouvrage et lui donner un côté "précieux" DIY Boule de Noël en bois corde en lin naturelle Ce tutoriel de Noël vous montre comment customiser ou upcycler des boules de noël avec des matières naturelles. Vous utiliserez de la corde en lin, des fleurs séchées et du bois. Cette année, fêtez noël au naturel ! Bracelet homme multirangs Pierre perles en bois et Bouddha Voici un nouveau tutoriel pour réaliser un bracelet pour homme ou bracelet unisexe. C'est un bracelet fin multirangs composé de deux cordes et de perles en bois et en pierre oeil de tigre.
avecplein de filé main Mum Free. mais trèfle de blabla je vais vous saouler de photos pas de mots ce soir;) le vert du milieu du filé main Mum encore. mais mais mais c'est un camouflage de points ananas les 3 p'tits cochons ou je rêve? du tunisien à gogo jamais je ne me lasserais de ce point je crois! tunisien écaille ou écaille tunisien?
Technique de tressage de l'oeil, cocarde, clés etc... Cliquez sur les photos pour les agrandir Photos réalisées au club vannerie de Beaumont Dans mon exemple j'ai teinté mon éclisse de rotin avec de la teinture rose pour vêtement, j'ai utilisé une teinture pour coton, lin, soie etc.. , j'ai laissé tremper mon éclisse 1 semaine dans la mixture, mais pour certaine couleurs il faut laisser tremper plus longtemps. Le plus dure pour moi à faire, le départ du tressage Ensuite il suffit de tresser dans le sens horaire Tout est caché et tenu dans le tressage le départ de la cocarde ou oeil ou clés et le départ et la fin du tressage de l'anse sont caché une fois le panier fini on ne verra plus rien Le résultat final Dans les livres ils disent de faire 8 tours, par esprit de contradiction j'en ais fait 10. La fin serra prise lors du tressage du panier. Une autre possibilité pour finir la cocarde Newsletter Remerciement. Merci au club vannerie de Beaumont pour son aide. Ouvert le mardi et jeudi de 14H à 18H . Club vannerie de Beaumont Maison des association 63110 Beaumont Jene suis jamais allée au Maroc. Pour tout vous dire, je n’avais même jamais mis un pied sur le continent africain. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir l’occasion et l’envie de m’y rendre car mon cousin habite ce pays, à Essaouira. Ça fait des années qu’on projette de passer nos vacances chez lui mais pour diverses raisons (dont l’expatriation), cela n’avait jamais pu
Lisez F, l'art de vivre en ligneDécouvrez l’intégralité de F, Art de vivre Jaime Hayon, lumineuxLe fantasque designer ibérique, signe deux pièces pour la marque italienne Ceccotti bazar mode à BadenLaurence Mahéo vient d’ouvrir, au cœur du petit village de Baden, dans le golfe du Morbihan, un lieu atypique, familial, chic et joyeux, très bazar de la inaltérable noirRien de plus classique que des accessoires en cuir noir… Sauf s’ils présentent certaines particularités visant à les rendre totalement sont les soeurs Dixdotter?Respectivement CEO et directrice artistique de la griffe danoise By Malene Birger, elles viennent de lancer une marque artisanale de tapis valorisant les matières et les teintes Kocher, femme plurielleLa directrice artistique de Lemarié, à la tête de sa propre marque Koché, cumule les casquettes de l’orFaçonner cette matière précieuse aux couleurs du soleil est ce que l’homme fait de mieux depuis la nuit des temps, avec une virtuosité sans cesse renouvelée et extrêmement prisée aujourd’ la force soit avec le fuchsiaContrepoint d’une époque grise, ce rose impose son éclat et sa vibration joyeuse chez de nombreux de Juergen Teller sur le chantier du 30 MontaigneCette carcasse d’acier et de ciment est le cadre détonnant choisi par le célèbre photographe pour immortaliser les collections Dior. Un reportage flirtant avec la maïeutique puisque la boutique et la galerie depuis ouvertes au public représentent la quintessence de l’esprit du fondateur de la maison de palais de pierres et d’eau en SardaigneÀ Porto Cervo, haut lieu de villégiature de la jet-set internationale, la villa La Grintosa, conçue par l’architecte italienne Stefania Stera,révèle les atouts du paysage et épouse les mille reflets de la Costa l’inclassablePORTRAIT - Singulière, unique. La chanteuse islandaise n’a jamais cessé de fasciner et de dérouter. Peut-être parce qu’aux antipodes des chemins balisés du star-system avec ses fausses valeurs, cette icône a toujours su tracer sa route avec sincérité. Événement elle sera à Paris en juin après des années d’ basilicClassique de la cuisine méditerranéenne, cette plante herbacée souligne aussi la fraîcheur de certaines compositions parfumées, comme cette Cologne estivale d’ Salgado, au bord du canal Saint-MartinLe célèbre photographe brésilien a installé là son studio, il y a trente ans. Un port d’attache pour ce grand voyageur dont l’amour pour le Paris de Marcel Carné n’a pas la petite maison dans les vignesGéraldine Boyer a fait le tour du monde, mais c’est au cœur du terroir et des vignobles français que la jeune entrepreneuse invite les citadins à se ressourcer dans une tiny rosés Ott SpotsChristian et Jean-François Ott dirigent trois domaines qui contribuent depuis plus d’un siècle à la notoriété des vins de Provence. Visite Clooney, un vigneron en ProvenceDe bonnes adresses gastronomiques dans le coin. Avant de conclure l’achat du domaine du Canadel, à ­Brignoles 83, au printemps 2021, George Clooney s’est enquis auprès de Vincent Sau­vestre des étapes gourmandes situées à gin sous les platanesDans sa version provençale, la boisson autrefois favorite des Anglo-Saxons caracole en tête d’un marché en pleine Ruinart une mosaïque de saveursL’artiste Alexandre Benjamin Navet traduit en couleurs quatre cuvées de la Maison cuvées pop de Kylie MinogueLa star australienne a retroussé ses manches et collaboré avec des producteurs français pour confectionner ses du F Design et mode, l’union sacrée»par Marie-Noëlle DemayLes vins rosés à la conquête de l'OuestSous l’impulsion des stars hollywoodiennes, le rosé continue de gagner le cœur des Américains, séduisant une clientèle désireuse de goûter l’art des vacances à la française mais aussi une jeunesse avide de boissons rafraîchissantes et Coste, un sommet de luxeDu côté d’Aix-en-Provence, le Château La Coste associe vin et gastronomie de haut vol avec le monde de l’art et de l’architecture. Le tout en dimension télétravail avec Éléonore Baudry Figaret ParisDans le Quartier latin, la directrice générale du fabricant de chemises anime aussi sa marque depuis son la plante qui fait des miracles sur les cheveuxL’huile de cette plante, particulièrement filmogène, aurait le pouvoir de gainerles cheveux, de les rendre encore plus un design qui se fond dans la natureSofia Lagerkvist et Anna Lindgren sont les deux créatrices de ce label suédois. À travers le projet Design by Nature », en collaboration avec l’éditeur Moroso, le duo ose un trompe-l’œil luxuriant et auto, la révolution sportswearACTUALITÉ - Influencés par les tendances de la mode et du mobilier contemporain, les matériaux et les ambiances des habitacles sont à l’aube d’une révolution sans précédent selon Benoît Morin, directeur du design couleurs et matières de monuments de bois des frères ChapuisatPORTRAIT - Les frères Chapuisat sont synonymes d’installations monumentales où le bois est roi, où la charpente est l’œuvre, où l’assemblage est un équilibre ces campagnes qui ont marqué l’histoire de la marqueL’atelier d’horlogerie du Jura Suisse, créé par la famille Piaget, est devenu une marque mondiale, grâce à ses montres ultraplates et son travail de l’ mode défile dans des décors plus vrais que natureQu’il soit paysagé, mystérieux ou d’Éden, le jardin sert d’écrin à de nombreux créateurs pour présenter leurs collections. À l’heure où les libertés sont bridées, les espaces verts s’imposent comme un refuge, une parenthèse nature, propice à l’évasion et… à la beurre breton qui tutoie les étoilesDiplômé d’HEC, David Akpamagbo s’est installé au fin fond du Finistère. À la tête du domaine du Ponclet, il commercialise un produit d’exception, doux ou salé, prisé de grands de soleil les classiques se réinvententSÉLECTION - On n’a jamais eu aussi hâte de les porter. Synonymes de beaux jours, de chaleur et d’insouciance, les lunettes de soleil s’affichent plutôt classiques. Mais il ne faut jamais se fier aux la cuisine de Dorothée GilbertAussi douée pour son art que pour le savoir-vivre, la Toulousaine, danseuse étoile à l’Opéra de Paris, voit dans les plaisirs d’un bon dîner la promesse d’un moment de Cahen, la voix de son êtreDÉCOUVERTE - Dans son deuxième album Une fille, la trentenaire lève le voile sur ses convictions et son histoire personnelle. Bien entourée, elle y assume son propre timbre et tombe le bandeau noir qu’elle peignait précédemment sur ses vie méconnue du mobilier des muséesQue les pièces de designers entrent au musée par la grande porte pour y être exposées en tant qu’œuvres n’étonne plus. Que ces créateurs et architectes dessinent du mobilier d’usage et des accessoires pour les institutions est moins connu. Et pourtant…Un escarpin qui va droit au butCoup d’envoi signé Miu Miu pour ces sneakers à talon destinées aux championnes ès mode est au designCOVER STORY - Ces deux disciplines font cause commune pour écrire l’air du temps. Alors que les créateurs de meubles ont rarement suscité autant d’intérêt, les marques de luxe développent de plus en plus leur ligne d’objets pour la maison. S’affranchissant des frontières et des prés carrés comme dans notre série mise en scène par Jonathan Llense, photographe, et Belen Casadevall, styliste..Pourquoi Will Smith peut être fier de son filsLoin de se contenter d’avoir pour géniteur un acteur renommé, Jaden Smith, 22 ans, cumule les talents, s’essaie à toutes les disciplines, se reconnaît de tous les combats, via son collectif et marque MSFTSRep, dont il partage la renommée avec sa sœur Willow, 20 les joailliers cultivent l’humourLe rire peut être d’or. Même s’il est rare de s’esclaffer devant une bague ou une broche, les maisons les plus sérieuses ont toujours aimé pratiquer le second degré dans leurs créations, comme dans leur communication, créant ainsi une connivence avec leurs Armani ouvre les portes de sa demeure de PantelleriaEXCLUSIF - D’une pureté minérale et d’une élégance minimale, l’île de Pantelleria est le parfait reflet du style Armani. Elle est le refuge secret du couturier depuis plus de quarante Lynch, l’oracle du tempsPORTRAIT CHORALE - Monica Belluci, Christian Louboutin et Mélita Toscan du Plantier racontent l’homme derrière l’ jaune illumine la saisonSHOPPING - Décriée pendant longtemps, traînant une sulfureuse réputation, cette couleur revient en grâce par le talent inspiré des mode fait-elle le bonheur ?Phénomène socioculturel, la mode avec sa créativité et ses excès, sa fonction sociale et ses dérives, n’a jamais rempli un rôle aussi important et visible que dans la période du F La beauté du monde retrouvé»Par Marie-Noëlle éloge de la souplesseCette vertu dans l’air du temps est célébrée depuis toujours par les grands joailliers qui s’ingénient à transformer l’or en mailles Angeles, design originelAvec son toit plat et ses grandes ouvertures, signature du californien Richard Neutra, cette maison moderniste de Beverly Grove, construite dans les fifties, est habitée depuis vingt-cinq ans par la galeriste Shaun Caley Regen. le nouvel âge d’orNe laissons pas à l’acier le monopole du cœur. Avec l’arrivée des beaux jours, ces quatre beautés en métal précieux sauront apporter aux poignets la chaleur de fait sa révolution stylistiqueTransfuge de Peugeot, le designer Gilles Vidal exerce désormais ses talents chez le constructeur au losange, au cœur du fameux Technocentre à Guyancourt. Sa feuille de route des concepts art, beauté le règne des grosses légumesDepuis un certain Éluard, on savait la terre bleue comme une orange. Il se pourrait désormais qu’elle se mette à tourner comme une citrouille car voici venu la tendance du potager et de ses fruits dont certains reviennent de MccGwire, poids plumeElle sculpte une forme à la fois abstraite et animale, l’habille de plumes et de couleurs comme un peintre compose à coups de pinceau. Elle garde secrète la formule qu’elle a inventée d’où naît une étrange beauté. Portrait d’une artiste au pays du levainQuelques années après avoir quitté les pianos de son bistrot, la jeune Franco-Britannique s’est imposée, avec ses deux associés, comme l’une des chefs de file de la nouvelle boulange. Les Parisiens, et les plus grands restaurants, s’arrachent ses belles miches de farine bio et de bon télétravail avec Jean-Charles de CastelbajacDans le Gers, le bureau de cet artiste de la mode est une grande pièce épurée, décorée d’un tableau et équipée d’une table de de campagne pour le sac Lunch Box de CelineAlors qu’il arrivera en boutique fin avril, il joue de tous les registres d’une naturalité hautement couleur, une affaire d’hommes ?Passées de signe extérieur de richesse à remède anticrise, les teintes de l’arc-en-ciel infusent les collections masculines des créateurs. Pourtant, s’ils aimantent les clics et les likes sur internet, qu’en est-il dans la vraie vie ?Yan Pei-Ming, made in ChinaNe pas se fier à son regard tombant et ses énormes fresques grises, en réalité gorgées de couleurs,il n’y a pas plus bon vivant que le célèbre artiste d’origine chinoise, fan de Courbet, arrivé en France à l’âge de 20 ans, ni plus gais que les grands repas qu’il organise dans ses ateliers de Dijon et d’Ivry-sur-Seine. Ses proches en Venet, autoportrait sous forme de paysageEXCLUSIF - L’artiste qui exposa sept œuvres monumentales au château de Versailles en 2011 a créé son univers au Muy, dans le sud de la et sculpture, métal et verdure, c’est son rêve sans vert submerge les collections printemps-été 2021, tant en mode qu’en décorationEt pourtant, cette couleur est loin d’avoir toujours fait l’ il faut croire en Jerry LorenzoFear of God la peur de Dieu, c’est le nom que ce créateur américain, fervent croyant,a donné à sa marque de vêtements, luxe, cool et urbains, dont raffolent Justin Bieber,Kanye West, Kendall Jenner et Rihanna. Après deux ans de collaboration avec Nike, il arrive chez !Champagnes au Ritz, le temps retrouvéPlace Vendôme, dans son écrin de joailliers historiques, le palace parisien demeure à lui seul l’un des plus flamboyants symboles du luxe en Ritz et le champagneL'éditorial du F de Stéphane du docteur PaulsenPropriétaire du laboratoire pharmaceutique Ferring, explorateur, Frederik Paulsen dirige aussi Marussia Beverages, un groupe spécialisé dans les vins et spiritueux. Il va en confier les rênes à sa fille à domicileEntre club d’œnologie et initiation à domicile, voire en entreprise, Lucile Coiffard propose des ateliers de dégustation concoctés sur vin originaire de SyrieÀ l’abri des regards, dans un pays que la guerre et la crise sanitaire n’en finissent pas d’asphyxier, le vin de Bargylus est un authentique miracle. Ce domaine viticole délivre un nectar minéral et ensoleillé dans une Syrie champagne Taittinger et le cinémaDes rythmes en accord avec ceux du monde du à Gilles Caron à ReimsLe centre d’art du Cellier présente les images iconiques de ce photojournaliste, fauché en pleine gloire, il y a tout juste cinquante ans. Un événement soutenu par la Fondation Louis RoedererExpérience Pommery 15, l’heure de l’introspectionREPORTAGE - En 2003, Paul-François Vranken, propriétaire des champagnes Pommery, lançait ce programme d’expositions souterraines pionnières, qui marient craie de la Champagne et projets hors norme. En 2020, son épouse est la commissaire de cette 15e édition, best of» de toutes les Mouton Rothschild a confié son étiquette de légende à l’artiste Xu BingEXCLUSIF - Derrière le mystère des signes, se cache un message universel entre les cultures qui fait le lien entre l’Extrême-Orient et l’Occident, le passé et l’avenir. Portrait d’un destin et d’un pays qui redécouvre son passé livres, des bulles, de l’extravagancepour le prix MeuriceDernières nouvelles d’une expérience littéraire en de palaceAnne Vitchen maîtrise l’art de conjuguerses différentes passions en créant des décorations florales sur mesure pour le Ritz Paris et les maisons du luxe qui font appel à les bulles et le cuisinierAlexandre Gauthier, chef de La GrenouillèrePas-de-Calais, interprète un dialogue à trois voix avec le peintre britannique David Shrigley et le chef de cave de la maison Ruinart Frédéric de rueBurgers, clubs-sandwichs de plus en plus d’enseignes de street-food osent inscrire les bulles à la carte des topinambour selon Alexandre MarchonLe jeune chef qui vient de s’installer rue Saint-Maur, dans la capitale, raffole de ce produit d’automne qui se prête à une multitude d’ les pierres précieuses nous relient aux mystères de l’humanitéUne belle gemme attire d’abord grâce à son visage brillant de mille feux, mais elle possède aussi une âme, imprégnée de son histoire minéralogique, géographique, historique, politique et éthique, déterminante dans sa du F Origines»Par Marie-Noëlle cadeaux signé Choupette LagerfeldIl me semble que Daddy serait ravi de me voir enchanter ces pages, leur insuffler un peu de la magie qui sied à Noël.»Christian Louboutin, un peu de soleil dans l’eau froidePORTRAIT - Alors qu’une exposition célèbre la carrière du génie du stiletto, il nous reçoit dans son appartement parisien pour nous confier les secrets de son art de vivre, tout, sauf romantique pour le nouveau Jewelled SatchelLe modèle de la maison Alexander McQueen annonce un printemps à forte de servicesProgramme TV ce soirProgramme TV en ce momentProgramme TV TNTSéries Netflix, HBO, OCS et TVElection et photos Miss FranceProgramme TV CanalsatProgramme TV FreeProgramme TV SFRActu peopleCalendriers et résultats des matchs en directRésultats, classement général Tour De FranceBallon d'Or France FootballActualité cyclismeCoupe du monde 2022Transferts footballClassement Ligue 1Jeux olympiquesRésultats Euro 2020Classement top 14HoroscopeGuide du mariageRecettes de cuisineBrigitte MacronActu modeApéritif dînatoireFête des mèresTendance bijouxMeghan MarkleGainer son corpsFiches et guides des médicamentsAstuces et conseils bien-êtreSanté et sexualitéIndex des maladiesConseils alimentation, nutrition et santéL'encyclopédie des organesConseils en psychologieLa pollution va t-elle nous tuer ?Apnée du sommeil Comment mieux dormir ?15 mythes sur les vertus des alimentsGuide d'achat maison et jardinGuide d'achat santé et beautéGuide d’achat high-techGuide d'achat smartphones et tablettesComment choisir le meilleur extracteur de jus ?Quelle est la meilleure montre connectée ?Quel est le meilleur home cinéma sans fil ?Comparatif semelle gelQuel épilateur électrique choisir ?Bons plansRésultats BacRévisions du BacParcoursupAnnuaire des écoles de commerceLes entreprises qui recrutentTrouver un stageRésultats Brevet des collègesClassement des écoles de commerceTrouver une alternanceAgenda étudiant JPO, salons…Succession de Johnny HallydaySorties cinémaGuide arts et expositionsActualité musicaleActualité jeux-vidéoCitations et proverbesRéservation de spectacles et théâtreSortir à ParisHistoire de FranceLangue françaiseCode promo WishCode promo CdiscountCode promo SheInCode promo eBayCode promo AliExpessCode promo DeliverooCode promo NikeCode promo SephoraCode promo ShowroompriveCode promo AsosToutes les offres d'emploiEmploi à ParisEmploi à LyonEmploi à ToulouseEmploi à NantesEmploi à BordeauxEmploi commercialEmploi contrôleur de gestionEmploi logistiqueEmploi communicationAnnonces immobilièresAchat appartement ParisAchat appartement NiceAchat appartement CannesAchat appartement BordeauxAchat appartement LyonAchat appartement Aix-en-provenceAchat maison BordeauxAchat maison MarseilleAchat maison MontpellierÉconomie argent et financesSimulateur de seuil de richesseActualité économique et analysesImpôts sur le revenu simulateurPalmarès des villes où investir dans l'immobilierStudios et 2-pièces les loyers ville par villeCalculer l'impôt à payerBarême des droits de succession et donationIndice de référence des loyers IRLEn France, les hauts revenus sont-ils tous des riches»?Carte familles nombreuses jusqu’à 75 % de réduction sur les billets de trainGuide des croisièresGuide voyage JordanieGuide voyage NamibieGuide voyage MarocGuide voyage New YorkGuide voyage BirmanieGuide voyage LilleGuide voyage AntillesGuide voyage JaponGuide voyage AmsterdamLe Figaro MagazineMadame FigaroLe FigaroLe Figaro Hors-SérieLe Figaro HistoireTV MagazineF, l'art de vivreSCPI de rendementChanger d’assurance de prêt immobilierLe Village de l'emploi avisAlarme maisonDemande de carte grise en ligneDéfinition du portage salarialStress et troubles du sommeilRésultats des élections législatives par villeRésultats des élections législatives ParisRésultats des élections législatives MarseilleRésultats des élections législatives LyonRésultats des élections législatives ToulouseRésultats des élections législatives NiceRésultats des élections législatives NantesRésultats des élections législatives MontpellierRésultats des élections législatives StrasbourgRésultats des élections législatives BordeauxRésultats des élections législatives LilleRésultats des élections législatives RennesRésultats des élections législatives ReimsRésultats des élections législatives Saint-ÉtienneRésultats des élections législatives par régionRésultats des élections législatives Auvergne-Rhône-AlpesRésultats des élections législatives Bourgogne-Franche-ComtéRésultats des élections législatives BretagneRésultats des élections législatives Centre-Val de LoireRésultats des élections législatives CorseRésultats des élections législatives Grand EstRésultats des élections législatives Hauts-de-FranceRésultats des élections législatives Ile-de-FranceRésultats des élections législatives NormandieRésultats des élections législatives Nouvelle-AquitaineRésultats des élections législatives OccitanieRésultats des élections législatives Pays de la LoireRésultats des élections législatives Provence-Alpes-Côte d'AzurVous avez choisi de refuser les cookiesEt pourtant, la publicité ciblée est un moyen de soutenir le travail de notre rédaction qui s’engage à vous proposer chaque jour une information de qualité. 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Recouvertede nattes, la partie nord est le lieu de vie des Zafimaniry : les femmes y font de la vannerie, on y mange, les adultes y dorment dans un lit sculpté. Une grande malle qui sert de garde-robe et de coffre, des pots pour le miel et le galeoka (alcool de canne distillé traditionnellement), tous ornés de sculptures géométriques, occupent cette partie de la maison.
Ici, pas de jeux d'eau, de poneys ou de manèges ! » avertit Jean-Luc Blanchard. Que les choses soient claires. Ce village gaulois n'est ni Disneyland, ni la foire à Neuneu. Ici, la potion magique, c'est l'échange des cultures, le savoir-faire, l'apprentissage et le partage. Et c'est tout aussi savoureux qu'une cervoise bien fraîche ! » Jean-Luc Blanchard a eu plusieurs vies avant de devenir le chef de ce village gaulois. Autrefois, ce natif de Carbonne, qui travailla au début de sa carrière sur un bel oiseau nommé Concorde », organisait des courses de chiens de traîneaux à la montagne. Puis, au début des années quatre-vingt-dix, il travaille bénévolement pour le service régional d'archéologie. Est-ce le fait de manipuler des vieilles amphores et des outils façonnés par nos lointains ancêtres. Toujours est-il qu'un beau matin Je me suis réveillé et je me suis dit que j'allais construire un village gaulois ! ». Et il l'a fait ! Non sans mal. Il a fallu trouver le terrain, à Saint-Julien, le défricher, bâtir des clôtures, monter des maisons… Pendant trois ans, Jean-Luc bosse avec les meilleurs spécialistes de l'époque pour reproduire les charpentes, les murs, les toits, les outils, les bijoux, les habits et même les plantes, qui poussent aujourd'hui dans un ravissant potager… Nous avons planté quatre hectares de seigle pour obtenir le chaume des toits ! » Ils sont fous, ces bâtisseurs de village gaulois ! Pendant dix ans, j'ai bossé gratuitement ! Une trentaine d'entreprises nous ont aidés transporter du bois, offrir du matériel… Elles ont fait cela sans la moindre contrepartie, simplement pour le bonheur d'avoir participé ! » signale Jean-Luc avec un sourire malicieux. Le domaine des Dieux Et ce village est une pure réussite. S'il n'y avait de joyeuses hordes de bambins butinant de la maison du forgeron à la dinanderie, on s'attendrait à voir sortir un vrai Gaulois de ces huttes coquettes. Chaque lieu est porteur d'un message, d'un symbole. Ici, c'est la source sacrée », désigne Jean-Luc en montrant une clairière mystérieuse. Et là, c'est le domaine des Dieux, des sacrifices… » Et l'on découvre des poteaux ornés de crânes d'animaux. Et l'on devine qu'ici, on a préféré l'authenticité au tape-à-l'œil, l'historique à l'anecdotique… Mais lorsque l'on voit les gamins concentrés sur une amphore à reconstituer ou sur un creuset de métallurgiste, on se dit qu'ils se régalent autant qu'avec ce bon Super Mario. Désormais, le village est économiquement autosuffisant avec une douzaine d'emplois à temps plein. Nous sommes une vraie famille, assure Jean-Luc. Pour travailler ici, il faut aimer les gens ! » Derrière les hautes palissades, les envahisseurs sont les bienvenus ! Le chiffre 9 hectares > C'est la surface de ce parc. Où l'on trouve des maisons, des Gaulois, mais aussi quelques animaux… surprenants ! Arts millénaires Ce village gaulois, c'est aussi une véritable plongée dans l'art et l'artisanat d'il y a deux millénaires. Les animateurs des ateliers sont aussi, à la base, des artisans, qui se sont réappropriés les savoir-faire d'antan. On a même organisé sur place des stages de charpente gauloise ! Les ateliers concernent donc la boissellerie travail du bois ; l'orfèvrerie ; la frappe de monnaie sur les pièces d'époque on a retrouvé une croix qui pourrait être l'ancêtre de la croix occitane ; la dinanderie, c'est-à-dire le travail des métaux pour fabriquer des objets décoratifs ; le tissage on fait pousser du chanvre et du lin sur place ; la teinture on fait aussi venir des plantes tinctoriales, la forge, la poterie, photo la vannerie ajoncs, roseaux Et on raconte aussi comment ces Gaulois étaient les meilleurs mercenaires du pourtour méditerranéen, raconte Jean-Luc Blanchard. ils étaient grands, les cheveux décolorés à la chaux, et partaient au combat tout nu, histoire d'impressionner les adversaires ! » Eh, ils n'avaient pas froid aux yeux ! Village Gaulois, Saint-Julien ouvert tous les jours en juillet et août de 10 à 19 heures. Adultes 12 €, enfant 9 €. 05 61 87 16 38.
Techniquede vannerie 2 : ligature ŒIL DE DIEU ou ŒIL DE MAITRE Ses recherches en vannerie La quenouille 1- récolte On récolte à l’automne quand la quenouille est mature et

[Lafautearousseau – Actualisé le Les Dieux ont soif » est un roman d’Anatole France, publié en feuilleton dans la Revue de Paris du 15 octobre 1911 au 15 janvier 1912, puis en volume chez Calmann-Lévy à la mi juin 1912. La société devient enfer dès qu’on veut en faire un paradis. » Cette pensée si juste de Gustave Thibon accompagne le lecteur tout au long de cette impeccable dissection de la démence révolutionnaire, qui renvoie à cette autre phrase, monstrueuse celle-là, prononcée par Staline, et qui légitime » ! tous les génocides Le problème, c’est les hommes; pas d’hommes, pas de problème !… » De même que le personnage central du roman, le peintre raté Evariste Gamelin, fait irrésistiblement penser à la morale de la Fable d’Anouilh, Le loup et la vipère » Petits garçons heureux, Hitler ou Robespierre, Combien de pauvres hères Qui seraient morts chez eux ? »… En voici quelques morceaux choisis, quelques bonnes feuilles » dont la lecture sera intéressante à quelques jours de la commémoration de l’exécution de Louis XVI. 1. Chapitre 1, page 1 la vraie devise de la République idéologique française …Sur la façade…les emblèmes religieux avaient été martelés et l’on avait inscrit en lettres noires au-dessus de la porte la devise républicaine Liberté, Egalité, Fraternité ou la Mort … 2. Chapitre 9, page 122 Evariste Gamelin devait entrer en fonctions le 14 septembre, lors de la réorganisation du Tribunal, divisé désormais en quatre sections, avec quinze jurés pour chacune. Les prisons regorgeaient l’accusateur public travaillait dix-huit heures par jour. Aux défaites des armées, aux révoltes des provinces, aux conspirations, aux complots, aux trahisons, la Convention opposait la Terreur. Les Dieux avaient soif… » 3. Chapitre 13, page 204 prière à Sainte Guillotine, comme les chrétiens priaient Sainte-Geneviève …il voyait partout des conspirateurs et des traîtres. Et il songeait …République ! contre tant d’ennemis, secrets ou déclarés, tu n’as qu’un secours. Sainte Guillotine, sauve la patrie !… » 4. Chapitre 15, pages 224/225/226 pour Marie-Antoinette, c’est l’hallali… Il fallait vider les prisons qui regorgeaient; il fallait juger, juger sans repos ni trêve. Assis contre les murailles tapissées de faisceaux et de bonnets rouges, comme leurs pareils sur les fleurs de lys, les juges gardaient la gravité, la tranquillité terrible de leurs prédécesseurs royaux. L’accusateur public et ses substituts, épuisés de fatigue, brûlés d’insomnie et d’eau-de-vie, ne secouaient leur accablement que par un violent effort; et leur mauvaise santé les rendait tragiques. Les jurés, divers d’origine et de caractère, les uns instruits, les autres ignares, lâches ou généreux, doux ou violents, hypocrites ou sincères, mais qui tous, dans le danger de la patrie et de la République, sentaient ou feignaient de sentir les mêmes angoisses, des brûler des mêmes flammes, tous atroces de vertu ou de peur, ne formaient qu’un seul être, une seule tête sourde, irritée, une seule âme, une bête mystique, qui par l’exercice naturel de ses fonctions, produisait abondamment la mort. Bienveillants ou cruels par sensibilité, secoués soudain par un brusque mouvement de pitié, ils acquittaient avec des larmes un accusé qu’ils eussent, une heure auparavant, condamné avec des sarcasmes. A mesure qu’ils avançaient dans leur tâche, ils suivaient plus impétueusement les impulsions de leur coeur. Ils jugeaient dans la fièvre et dans la somnolence que leur donnait l’excès de travail, sous les excitations du dehors et les ordres du souverain, sous les menaces des sans-culottes et des tricoteuses pressés dans les tribunes et dans l’enceinte publique, d’après des témoignages forcenés, sur des réquisitoires frénétiques, dans un air empesté, qui appesantissait les cerveaux, faisait bourdonner les oreilles et battre les tempes et mettait un voile de sang sur les yeux. Des bruits vagues couraient dans le public sur des jurés corrompus par l’or des accusés. Mais à ces rumeurs le jury tout entier répondait par des protestations indignées et des condamnations impitoyables. Enfin, c’étaient des hommes, ni pires ni meilleurs que les autres. L’innocence, le plus souvent, est un bonheur et non pas une vertu quiconque eût accepté de se mettre à leur place eût agi comme eux et accompli d’une âme médiocre ces tâches épouvantables. Antoinette, tant attendue, vint enfin s’asseoir en robe noire dans le fauteuil fatal, au milieu d’un tel concert de haine que seule la certitude de l’issue qu’aurait le jugement en fit respecter les formes. Aux questions mortelles, l’accusée répondit tantôt avec l’instinct de la conservation, tantôt avec sa hauteur accoutumée,, et, une fois, grâce à l’infamie d’un de ses accusateurs, avec la majesté d’une mère. L’outrage et la calomnie seuls étaient permis aux témoins; la défense fut glacée d’effroi. Le tribunal, se contraignant à juger dans les règles, attendait que tout cela fût fini pour jeter la tête de l’Autrichienne à l’Europe… » 5. Chapitre 15, pages 229/230 le jugement des Girondins… …Rentré chez lui, il reçut avis qu’il était nommé membre du conseil général de la Commune. Candidat depuis quatre mois, il avait été élu sans concurrent, après plusieurs scrutins, par une trentaine de suffrages. On ne votait plus les sections étaient désertes; riches et pauvres ne cherchaient qu’à se soustraire aux charges publiques. Les plus grands évènements n’excitaient plus ni enthousiasme ni curiosité; on ne lisait plus les journaux, Evariste doutait si, sur les sept cent mille habitants de la capitale, trois ou quatre mille seulement avaient encore l’âme républicaine. Ce jour-là, les Vingt et Un comparurent ci dessous, l’arrestation des Girondins, ndlr. Innocents ou coupables des malheurs et des crimes de la République, vains, imprudents, ambitieux et légers, à la fois modérés et violents, faibles dans la terreur comme dans la clémence, prompts à déclarer la guerre, lents à la conduire, traînés qu Tribunal sur l’exemple qu’ils avaient donné, ils n’étaient pas moins la jeunesse éclatante de la Révolution; ils en avaient été le charme et la gloire. Ce juge, qui va les interroger, avec une partialité savante; ce blême accusateur, qui, là, devant sa petite table, prépare leur mort et leur déshonneur; ces jurés, qui voudront tout-à-l’heure étouffer leur défense; ce public des tribunes, qui les couvre d’invectives et de huées, juge, jurés, peuple, ont naguère applaudi leur éloquence, célébré leurs talents, leurs vertus. Mais ils ne se souviennent plus. Evariste avait fait jadis son dieu de Vergniaud, son oracle de Brissot. Il ne se rappelait plus, et, s’il restait dans sa mémoire quelque vestige de son antique admiration, c’était pour concevoir que ces monstres avaient séduit les meilleurs citoyens… » 5bis. Chapitre 16, pages 237/238 …Les jours qui suivirent, le Tribunal s’occupa sans relâche d’anéantir le fédéralisme, qui, comme une hydre, avait menacé de dévorer la liberté. Ce furent des jours chargés; et les jurés, épuisés de fatigue, expédièrent le plus rapidement possible la femme Roland, inspiratrice ou complice des crimes de la faction brissotine… » 6. Chapitre 19, page 280 …La terreur, de mois en mois, grandissait. Chaque nuit, les geôliers ivres, accompagnés de leurs chiens de garde, allaient de cachot en cachot, portant des actes d’accusation, hurlant des noms qu’ils estropiaient, réveillaient les prisonniers et pour vingt victimes désignés en épouvantaient deux cents. Dans ces corridors, pleins d’ombres sanglantes, passaient chaque jour, sans une plainte, vingt, trente, cinquante condamnés, vieillards, femmes, adolescents, et si divers de condition, de caractère, de sentiment, qu’on se demandait s’ils n’avaient pas été tirés au sort… » 6bis. Chapitre 19, pages 283/284 … – J’ai été dénoncée comme royaliste. On m’accuse d’avoir conspiré pour délivrer la reine. Comme je vous savais ici, j’ai tout de suite cherché à vous voir. Ecoutez-moi, mon ami, car vous voulez bien que je vous donne ce nom ? Je connais des gens en place; j’ai, je le sais, des sympathies jusque dans le Comité de salut public. Je ferai agir des amis ils me délivreront, et je vous délivrerai à mon tour. Mais Brotteaux, d’une voix qui se fit pressante – Par tout ce que vous avez de cher, mon enfant, n’en faites rien ! N’écrivez pas, ne sollicitez pas; ne demandez rien à personne, je vous en conjure, faites-vous oublier. Comme elle ne semblait pas pénétrée de ce qu’il disait, il se fit plus suppliant encore – Gardez le silence. Rose, faites-vous oublier là est le salut. Tout ce que vos amis tenteraient ne ferait que hâter votre perte. Gagnez du temps. Il en faut peu, très peu, j’espère, pour vous sauver. Surtout n’essayez pas d’émouvoir les juges, les jurés, un Gamelin. Ce ne sont pas des hommes, ce sont des choses on ne s’explique pas avec les choses. Faites-vous oublier. Si vous suivez mon conseil, mon amie, je mourrai heureux de vous avoir sauvé la vie… » 7. Chapitre 20, pages 286 à 290 intégralité du chapitre la paranoïa enfle – comme dans Le grand air de la calomnie …Le tapage va croissant / À la fin elle déborde et éclate, se propage, redouble, / Et produit une explosion /Un séisme, un orage, / Un tumulte général… ». Comme Staline, Gamelin voit des ennemis/traîtres partout… Evariste Gamelin, pendant une longue audience du Tribunal, à son banc, dans l’air chaud, ferme les yeux et pense Les méchants, en forçant Marat à se cacher dans les trous, en avaient fait un oiseau de nuit, l’oiseau de Minerve, dont l’oeil perçait les conspirateurs dans les ténèbres, où ils se dissimulaient. Maintenant, c’est un regard bleu, froid, tranquille, qui pénètre les ennemis de l’Etat et dénonce les traîtres avec une subtilité inconnue même à l’Ami du peuple, endormi pour toujours dans le jardin des Cordeliers. Le nouveau sauveur, aussi zélé et plus perspicace que le premier, voit ce que personne n’avait vu et son doigt levé répand la terreur. Il distingue les nuances délicates, imperceptibles, qui séparent le mal du bien, le vice de la vertu, que sans lui ont eût confondues, au dommage de la patrie et de la liberté; il trace devant lui la ligne mince, inflexible, en dehors de laquelle il n’est, à gauche et à droite, qu’erreur, crime et scélératesse. L’incorruptible enseigne comment on sert l’étranger par exagération et par faiblesse, en persécutant les cultes au nom de la raison, et en résistant au nom de la religion aux lois de la République. Non moins que les scélérats qui immolèrent Le Peltier et Marat, ceux qui leur décernent des honneurs divins pour compromettre leur mémoire servent l’étranger. Agent de l’étranger, quiconque rejette les idées d’ordre, de sagesse, d’opportunité; agent de l’étranger, quiconque outrage les moeurs, offense la vertu, et, dans le dérèglement de son coeur, nie Dieu. Les prêtres fanatiques méritent la mort; mais il y a une manière contre-révolutionnaire de combattre le fanatisme; il y a des abjurations criminelles. Modéré, on perd la République; violent, on la perd. Oh ! redoutables devoirs du juge, dictés par le plus sage des hommes ! Ce ne sont plus seulement les aristocrates, les fédéralistes , les scélérats de la faction d’Orléans, les ennemis déclarés de la patrie qu’il faut frapper. Le conspirateur, l’agent de l’étranger est un Protée, il prend toutes les formes. Il revêt l’apparence d’un patriote, d’un révolutionnaire, d’un ennemi des rois; il affecte l’audace d’un coeur qui en bat que pour la liberté; il enfle la voix et fait trembler les ennemis de la République c’est Danton; sa violence cache mal son odieux modérantisme et sa corruption apparaît enfin. Le conspirateur, l’agent de l’étranger, c’est ce bègue éloquent qui mit à son chapeau la première cocarde des révolutionnaires, c’est ce pamphlétaire qui, dans son civisme ironique et cruel, s’appelait lui-même le procureur de la lanterne », c’est Camille Desmoulins il s’est décelé en défendant les généraux traîtres et en réclamant les mesures criminelles d’une clémence intempestive. C’est Philippeaux, c’est Hérault, c’est le méprisable Lacroix. Le conspirateur, l’agent de l’étranger, c’est ce père Duchesne qui avilit la liberté par sa basse démagogie et de qui les immondes calomnies rendirent Antoinette elle-même intéressante. C’est Chaumette, qu’on vit pourtant doux, populaire, modéré, bonhomme et vertueux, dans l’administration de la Commune, mais il était athée ! Les conspirateurs, les agents de l’étranger, ce sont tous ces sans-culottes en bonnet rouge, en carmagnole, en sabots, qui ont follement renchéri de patriotisme sur les jacobins. Le conspirateur, l’agent de l’étranger, c’est Anacharsis Cloots, l’orateur du genre humain, condamné à mort par toutes les monarchies du monde; mais on devait tout craindre de lui il était Prussien. Illustration caricature royaliste, montrant Robespierre guillotinant un innocent, la pyramide derrière lui porte l’inscription Ci-gît toute la France »; à rapprocher de la fameuse épitaphe apocryphe du même Robespierre Passant, ne pleure pas sur mon sort / Si je vivais tu serais mort ! » Maintenant, violents et modérés, tous ces méchants, tous ces traîtres, Danton, Desmoulins, Hébert, Chaumette ont péri sous la hache. La République est sauvée; un concert de louanges monte de tous les comités et de toutes les assemblées populaires vers Maximilien et la Montagne. Les bons citoyens s’écrient Dignes représentants d’un peuple libre, c’est en vain que les enfants des Titans ont levé leur tête altière Montagne bienfaisante, Sinaï protecteur, de ton sein bouillonnant est sorti la foudre salutaire ». En ce concert, le Tribunal a sa part de louanges. Qu’il est doux d’être vertueux et combien la reconnaissance publique est chère au coeur du juge intègre ! Cependant, pour un coeur patriote, quel sujet d’étonnement et quelles causes d’inquiétude ! Quoi ! pour trahir la cause populaire, ce n’était donc pas assez de Mirabeau, de La Fayette, de Bailly, de Pétion, de Brissot ? Il y fallait encore ceux qui ont dénoncé ces traîtres ? Quoi ! tous les hommes qui ont fait la Révolution ne l’ont faite que pour la perdre ! Ces grands auteurs des grandes journées préparaient avec Pitt et Cobourg la royauté d’Orléans ou la tutelle de Louis XVII. Quoi ! Danton, c’était Monk ! Quoi ! Chaumette et les hébertistes, plus perfides que les fédéralistes qu’ils ont poussé sous le couteau, avaient conjuré la ruine de l’empire ! Mais parmi ceux qui précipitent à la mort les perfides Danton et les perfides Chaumette, l’oeil bleu de Robespierre n’en découvrira-t-il pas de plus perfides encore ? Où s’arrêtera l’exécrable enchaînement des traîtres trahis et la perspicacité de l’Incorruptible… » Illustration Charlotte Corday sur la charrette… 8. Chapitre 22, pages 298 à 301 la Fête de l’Être suprême du 8 juin 1794 et la loi de prairial » du 10 juin 94, ouvrant la Grande Terreur » par suppression de tous les droits des accusés… Une montagne s’est élevée subitement dans le jardin des Tuileries. Le ciel est sans nuages. Maximilien marche devants es collègues en habit bleu, en culotte jaune, ayant à al main un bouquet d’épis, de bleuets et de coquelicots. Il gravit la montagne et annonce le dieu de Jean-Jacques à la République attendrie. Ô pureté ! ô douceur ! ô foi ! ô simplicité antique ! ô larmes de pitié ! ô rosée féconde ! ô clémence ! ô fraternité humaine ! En vain l’athéisme dresse encore sa face hideuse Maximilien saisit une torche; les flammes dévorent le monstre et la Sagesse apparaît, d’une main montrant le ciel, de l’autre tenant une couronne d’étoiles. Sur l’estrade dressée contre le palais des Tuileries, Evariste, au milieu de la foule émue, verse de douces larmes et rend grâces à Dieu. Il voit s’ouvrir une ère de félicité. Il soupire – Enfin nous serons heureux, purs, innocents, si les scélérats le permettent. Hélas ! les scélérats ne l’ont pas permis. Il faut encore des supplices; il faut encore verser des flots de sang impur. Trois jours après la fête de la nouvelle alliance et la réconciliation du ciel et de la terre, la Convention promulgue la loi de prairial qui supprime avec une sorte de bonhomie terrible toutes les formes traditionnelles de la loi, tout ce qui a été conçu depuis le temps des Romains équitables pour la sauvegarde de l’innocence soupçonnée. Plus d’instructions, plus d’interrogatoires, plus de témoins, plus de défenseurs l’amour de la patrie supplée à tout. L’accusé, qui porte renfermé en lui son crime ou son innocence, passe muet devant le juré patriote. Et c’est dans ce temps qu’il faut discerner sa cause parfois difficile, souvent chargée et obscurcie. Comment juger maintenant ? Comment reconnaître en un instant l’honnête homme et le scélérat, le patriote et l’ennemi de la patrie ? Après un moment de trouble, Gamelin comprit ses nouveaux devoirs et s’accommoda à ses nouvelles fonctions. Il reconnaissait dans l’abréviation de la procédure les vrais caractères de cette justice salutaire et terrible dont les ministres n’étaient point des chats-fourrés pesant à loisir le pour et le contre dans leurs gothiques balances, mais des sans-culottes jugeant par illumination patriotique et voyant tout dans un éclair. Alors que les garanties, les précautions eussent tout perdu, les mouvements d’un coeur droit sauvaient tout. Il fallait suivre les impulsions de la nature, cette bonne mère, qui ne se trompe jamais; il fallait juger avec le coeur, et Gamelin faisait des invocations aux mânes de Jean-Jacques – Homme vertueux, inspire-moi, avec l’amour des hommes, l’ardeur de les régénérer ! Ses collègues, pour la plupart, sentaient comme lui. C’était surtout des simples; et, quand les formes furent simplifiées, ils se trouvèrent à leur aise. La justice abrégée les contentait. Rien, dans sa marche accélérée, ne les troublait plus. Ils s’enquéraient seulement des opinions des accusés, ne concevant pas qu’on pût sans méchanceté penser autrement qu’eux. Comme ils croyaient posséder la vérité, la sagesse, le souverain bien, ils attribuaient à leurs adversaires l’erreur et le mal. Ils se sentaient forts ils voyaient Dieu. Ils voyaient Dieu, ces jurés du Tribunal révolutionnaire. L’être suprême, reconnu par Maximilien, les inondait de ses flammes. Ils aimaient, ils croyaient… » 8bis. Chapitre 22, pages 301/302 suite du précédent passage …Le fauteuil de l’accusé avait été remplacé par une vaste estrade pouvant contenir cinquante individus on ne procédait plus que par fournées. L’accusateur public réunissait dans une même affaire et inculpait comme complices des gens qui souvent au tribunal se rencontraient pour la première fois. Le Tribunal jugea avec les facilités terribles de la loi de prairial ces prétendues conspirations des prisons qui, succédant aux proscriptions des dantonistes et de la Commune, s’y rattachaient par les artifices d’une pensée subtile… …Le Tribunal expédiait, ce jour-là, une partie de la grande conspiration des prisons, une trentaine de conspirateurs du Luxembourg, captifs très soumis, mais royalistes ou fédéralistes très prononcés. L’accusation reposait tout entière sur l’accusation d’un seul délateur. Les jurés ne savaient pas un mot de l’affaire; ils ignoraient jusqu’aux noms des conspirateurs… » 9. Chapitre 24, pages 317 à fin du chapitre …Les charrettes attendaient. On y entassa les condamnés, les mains liées. La femme Rochemaure, dont la grossesse n’avait pas été reconnue par le chirurgien, fut hissée dans un des tombereaux. Elle retrouva un peu de son énergie pour pour observer la foule des spectateurs, espérant contre toute espérance y trouver des sauveurs. Ses yeux imploraient. L’affluence était moindre qu’autrefois et les mouvements des esprits moins violents. Quelques femmes seulement criaient A mort ! » ou raillaient ceux qui allaient mourir. Les hommes haussaient les épaules, détournaient la tête et se taisaient, soit par prudence, soit par respecte des lois. Il y eut un frisson dans la foule quand Athénaïs passa le guichet. Elle avit l’air d’un enfant. Elle s’inclina devant le religieux – Monsieur le curé, lui dit-elle, donnez-moi l’absolution. Le Père Longuemare murmura gravement les paroles sacramentelles et dit -Ma fille ! Vous êtes tombée dans de grands désordres; mais que ne puis-je présenter au Seigneur un coeur aussi simple que le vôtre ! Elle monta, légère, dans la charrette. Et là, le buste droit, sa tête d’enfant fièrement dressée; elle s’écria – Vive le roi !… …Tandis que les roues tournaient en grinçant sur le pavé du long faubourg, le religieux récitait les prières des agonisants. Brotteaux se remémorait les vers du poète de la nature Sic ubi non erimus ndlr citation de Lucrèce de même, quand nous ne serons plus », plus rien ne pourra nous atteindre… A son côté, Athénaïs, fière de mourir ainsi que la reine de France, jetait sur la foule un regard hautain… » 10. Chapitre 25, pages 321 à 324 Terreur salutaire, ô sainte terreur !… » …Terreur salutaire, ô sainte terreur ! L’année passé, à pareille époque, nous avions pour défenseurs d’héroïques vaincus en guenilles; le sol de la patrie était envahi, les deux tiers des départements en révolte ci contre. Maintenant nos armées bien équipées, bien instruites, commandées par d’habiles généraux, prennent l’offensive, prêtes à porter la liberté par le monde. La paix règne sur tout le territoire de la République. Terreur salutaire, ô sainte terreur ! aimable guillotine ! l’année passée, à pareille époque, la République était déchirée par les factions; l’hydre du fédéralisme menaçait de la dévorer. Maintenant l’unité jacobine étend sur l’empire sa force et sa sagesse. » Cependant il était sombre. Un pli profond lui barrait le front; sa bouche était amère. Il songeait Nous disons Vaincre ou mourir. Nous nous trompions, c’est vaincre et mourir qu’il fallait dire. » Il regardait autour de lui. Les enfants faisaient des tas de sable. Les citoyennes sur leur chaise de bois, au pied des arbres, brodaient ou cousaient. Les passants en habit et culotte d’une élégance étrange, songeant à leurs affaires ou à leurs plaisirs, regagnaient leur demeure. Et Gamelin se sentait seul parmi eux il n’était ni leur compatriote ni leur contemporain. Que s’était-il donc passé ? Comment à l’enthousiasme des belles années avait succédé l’indifférence, la fatigue et, peut-être, le dégoût ? Visiblement, ces gens-là ne voulaient plus entendre parler du Tribunal révolutionnaire et se détournaient de la guillotine. Devenue trop importune sur la place de la Révolution, on l’avait renvoyée au bout du faubourg Antoine. Là même, au passage des charrettes, on murmurait. Quelques voix, dit-on, avaient crié Assez ! » Assez, quand il y avait encore des traîtres, des conspirateurs ! Assez, quand il fallait renouveler les comités, épurer la Convention ! Assez, quand des scélérats déshonoraient la représentation nationale ! Assez, quand on méditait jusque dans le tribunal révolutionnaire la perte du Juste ! Car, chose horrible à penser et trop véritable ! Fouquier lui-même ourdissait des trames, et c’était pour perdre Maximilien qu’il lui avait immolé pompeusement cinquante-sept victimes traînées à la mort dans la chemise rouge des parricides. A quelle pitié criminelle cédait la France ? ndlr Fouquier-Tinville, ci contre, l’accusateur public du Tribunal révolutionnaire Il fallait donc la sauver malgré elle et, lorsqu’elle criait grâce, se boucher les oreilles et frapper. Hélas ! les destins l’avaient résolu la patrie maudissait ses sauveteurs. Qu’elle nous maudisse et soit sauvée ! C’est trop peu que d’immoler des victimes obscures, des aristocrates, des financiers, des publicistes, des poètes, un Lavoisier, un Roucher, un André Chénier. Il faut frapper ces scélérats tout-puissants qui, les mains pleines d’or et dégouttantes de sang, préparant la ruine de la Montagne, les Foucher, les Tallien, les Rovère, les Carrier, les Bourdon. Il faut délivrer l’Etat de tous ses ennemi. Si Hébert avait triomphé, la Convention était renversée, la République roulait aux abîmes; si Desmoulins et Danton avaient triomphé, la Convention, sans vertus, livrait la République aux aristocrates, aux agioteurs et aux généraux. Si les Tallien, les Fouché, monstres forgés de sang et de rapines, triomphent, la France se noie dans le crime et l’infamie. Tu dors, Robespierre, tandis que des criminels ivres de fureur et d’effroi méditent ta mort et les funérailles de la liberté. Couthon, Saint-Just, que tardez-vous à dénoncer les complots ? Quoi ! l’ancien Etat, le monstre royal assurait son empire en emprisonnant chaque année quatre cent mille hommes, en en pendant quinze mille, en en rouant trois mille, et la République hésiterait encore à sacrifier quelques centaines de têtes à la sûreté et à sa puissance ! Noyons-nous dans le sang et sauvons la patrie… » 10bis. Chapitre 25, page 325 puis 326/327 Evariste Gamelin parle… • page 325 – Je ne me reproche rien. Ce que j’ai fait, je le ferais encore. Je me suis fait anathème pour la patrie. Je suis maudit. Je me suis mis hors l’humanité je n’y rentrerai jamais. Non ! la grande tâche n’est pas finie. Ah ! la clémence, le pardon ! Les traîtres pardonnent-ils ? Les conspirateurs sont-ils cléments ? Les scélérats parricides croissent sans cesse en nombre; il en sort de dessous terre, il en accourt de toutes nos frontières de jeunes hommes, qui eussent mieux péri dans nos armées, des vieillards, des enfants, des femmes, avec les masques de l’innocence, de la pureté, de la grâce. Et quand on les a immolés, on en trouve davantage. Tu vois bien qu’il faut que je renonce à l’amour, à toute joie, à toute douceur, à al vie elle-même… » illustration Saturne dévorant l’un de ses fils, par Goya; pour Goya, qui a vécu les horreurs de l’invasion napoléonienne en 1808, ce Saturne incarnerait le Mal suprême qui gangrène le monde et les hommes. Ce Mal qui est la négation de la Raison sur laquelle toute société humaine devrait être bâtie. Mais, précisément, avec la démente Révolution, les Lumières ont fait naufrage dans la Terreur, et la Raison des auto-proclamés philosophes » à sombré dans la plus extravagante des dé-raisons !… • pages 326/327 …Un enfant de huit ou neuf ans, qui jouait au cerceau, se jeta en ce moment dans jambes de Gamelin. Celui-ci l’éleva brusquement dans ses bras -Enfant ! tu grandiras libre, heureux, et tu le devras à l’infâme Gamelin. Je suis atroce pour que tu sois heureux. Je suis cruel pour que tu sois bon; je suis impitoyable pour que demain tous les Français s’embrassent en versant des larmes de joie. Il le pressa contre sa poitrine – Petit enfant, quand tu seras un homme, tu me devras ton bonheur, ton innocence; et, si jamais tu entends prononcer mon nom, tu l’exécreras. Et il posa à terre l’enfant, qui s’alla jeter épouvanté dans les jupes de sa mère, accourue pour le délivrer… Gamelin tourna vers Elodie un regard farouche – J’ai embrassé cet enfant; peut-être ferai-je guillotiner sa mère… 11. Chapitre 26, pages 328/329/330 bientôt la fin, pour Robespierre… …Evariste errait, sombre et soucieux, par les jardins Marbeuf, devenus propriété nationale et fréquentée des Parisiens oisifs… Evariste reconnut Robespierre. Il le retrouvait amaigri, le visage durci et traversé de plis douloureux… Gamelin, par respect, ne s’approcha pas du promeneur solitaire; mais contemplant la forme mince qui s’effaçait dans la nuit, il lui adressa cette oraison mentale J’ai vu ta tristesse, Maximilien; j’ai compris ta pensée. Ta mélancolie, ta fatigue et jusqu’à cette expression d’effroi empreinte dans tes regards, tout en toi dit Que la terreur s’achève et que la fraternité commence ! Français, soyez unis, soyez vertueux, soyez bons. Aimez-vous les uns les autres. » Eh bien ! je servirai tes desseins; pour que tu puisses, dans ta sagesse et ta bonté, mettre fin aux discordes civiles, éteindre les haines fratricides, faire du bourreau un jardinier qui en tranchera plus que les têtes des choux et des laitues, je préparerai avec mes collègues du Tribunal les voies de la clémence, en exterminant les conspirateurs et les traîtres. Nous redoublerons de vigilance et de sévérité. Aucun coupable ne nous échappera. Et quand la tête du dernier des ennemis de la République sera tombée sous le couteau, tu pourras être innocent sans crime et faire régner l’innocence et la vertu sur France, ô père de la patrie ! » 12. Chapitre 27, pages 332 à 334 la chute de Robespierre approche… Tu dors, Robespierre ! L’heure passe, le temps précieux coule. Enfin, le 8 Thermidor, à la Convention, l’Incorruptible se lève et va parler. Soleil du 31 mai, te lèves-tu une seconde fois ? Gamelin attend, espère. Robespierre va donc arracher des bancs des bancs qu’ils déshonorent ces législateurs plus coupables que les fédéralistes, plus dangereux que Danton ? Non, pas encore. Je ne puis – dit-il – me résoudre à déchirer entièrement le voile qui recouvre ce profond mystère d’iniquité. » Et al foudre éparpillée, sans frapper aucun des conjurés, les effraie tous. On en comptait soixante qui, depuis quinze jours, n’osaient coucher dans leur lit. Marat nommait les traîtres, lui; il les montrait du doigt. L’Incorruptible hésite, et dès lors c’est lui l’accusé. Le soir, aux Jacobins, on s’étouffe dans la salle, dans les couloirs, dans la cour. Ils sont tous là, les amis bruyants et les ennemis muets. Robespierre leur lit ce discours que la Convention a entendu dans un silence affreux et que les jacobins couvrent d’applaudissements émus. – C’est mon testament de mort, dit l’homme, vous me verrez boire la cigüe avec calme. – Je la boirai avec toi, répond David. – Tous, tous, s’écrient les jacobins, qui se séparent sans rien décider. Evariste, pendant que se préparait la mort du Juste, dormit du sommeil des disciples au Jardin des Oliviers. Le lendemain, il se rendit au Tribunal, où deux sections siégeaient. Celle dont il faisait partie jugeait vingt-et-un complices de la conspiration de Lazare. Et, pendant ce temps, arrivaient les nouvelles La Convention, après une séance de six heures, a décrété d’accusation Maximilien Robespierre, Couthon, Saint-Just avec Augustin Robespierre et Lebas ci dessous, après Robespierre, Saint Just, Couthon, Le Bas, Augustin Robespierre, qui ont demandé à partager le sort des accusés. Les cinq proscrits sont descendus à la barre. » On apprend que le président de la section qui fonctionne dans la salle voisine, le citoyen Dumas, a été arrêté sur son siège, mais que l’audience continue. On entend battre la générale et sonner le tocsin. Evariste, à son banc, reçoit de la Commune l’ordre de se rendre à l’Hôtel de Ville pour siéger au conseil général. Au son des cloches et des tambours, il rend son verdict avec ses collègues et court chez lui embrasser sa mère et prendre son écharpe. La place de Thionville est déserte. La section n’ose se prononcer ni pour ni contre la Convention. On rase les murs, on se coule dans les allées, on rentre chez soi. A l’appel du tocsin et de la générale, répondent les bruits des volets qui se rabattent et des serrures qui se ferment… 12bis. Chapitre 27, pages 337 à 341 la Révolution se déchire, la Convention contre la Commune, Robespierre et les siens décrétés d’accusation, et la peur change de camp… …En approchant de l’Hôtel de Ville il entendit Gamelin, ndlr il entendit monter vers le ciel lourd la rumeur des grands jours. Sur la place de Grève, un tumulte d’armes, un flamboiement d’écharpes et d’uniformes, le canons d’Hanriot en batterie. Il gravit l’escalier d’honneur et, en entrant dans la salle, signe la feuille de présence. Le conseil général de la Commune, à l’unanimité des 491 membres présents, se déclare pour les proscrits. Le maire se fait apporter la table des Droits de l’homme, lit l’article où il est dit Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus saint et le plus indispensable des devoirs », et le premier magistrat de Paris déclare qu’au coup d’état de la Convention la Commune oppose l’insurrection populaire. Les membres du conseil général font serment de mourir à leur poste. Deux officiers municipaux sont chargés de se rendre sur la place de Grève et d’inviter le peuple à se joindre à ses magistrats afin de sauver la patrie et la liberté. On se cherche, on échange des nouvelles, on donne des avis. Parmi ces magistrats, peu d artisans. La Commune réunie là est telle que l’a faite l’épuration jacobine des juges et des jurés du Tribunal révolutionnaire, des artistes comme Beauvallet et Gamelin, des rentiers et des professeurs, des bourgeois cossus, de gros commerçants, des têtes poudrées, des ventres à breloques; peu de sabots, de pantalons, de carmagnoles, de bonnets rouges. Ces bourgeois sont nombreux, résolus. Mais, quand on y songe, c’est à peu près tout ce que Paris compte de vrais républicains. Debout dans la maison de ville, comme sur le rocher de la liberté, un océan d’indifférence les environne. Pourtant des nouvelles favorables arrivent. Toutes les prisons où les proscrits ont été enfermés ouvrent leurs portes et rendent leur proie. Augustin Robespierre, venu de la Force, entre le premier à l’Hôtel de Ville et est acclamé. On apprend à huit heures que Maximilien, après avoir longtemps résisté, se rend à la Commune. On l’attend, il va venir, il vient une acclamation formidable ébranle les voûtes du vieux palais municipal. Il entre, porté par vingt bras. Cet homme mince, propret, en habit bleu et culotte jaune, c’est lui. Il siège, il parle. illustration d’après un reportage de TF1, une équipe de chercheurs – visualforensic – spécialisée dans les techniques de reconstructions faciales, a restitué » le vrai visage de Robespierre ci contre; une reconstitution que l’extrême-gauche refuse… A son arrivée, le conseil ordonne que la façade de la maison Commune sera sur-le-champ illuminée. En lui la République réside. Il parle, il parle d’une voix grêle, avec élégance. Il parle purement, abondamment. Ceux qui sont là, qui ont joué leur vie sur sa tête, s’aperçoivent, épouvantés, que c’est un homme de parole, un homme de comités, de tribune, incapable d’une résolution prompte et d’un acte révolutionnaire. On l’entraîne dans la salle des délibérations. Maintenant ils sont tous là, ces illustres proscrits Lebas, Saint-Just, Couthon. Robespierre parle. Il est minuit et demie il parle encore . Cependant Gamelin, dans la salle du conseil, le front collé à une fenêtre, regarde d’un oeil anxieux; il voit fumer les lampions dans la nuit sombre. Les canons d’Hanriot sont en batterie devant l’Hôtel de Ville. Sur al place toute noire s’agite une foule incertaine, inquiète. A minuit et demie, des torches débouchent au coin de la rue de la Vannerie, entourant un délégué de la Convention qui, revêtu de ses insignes, déploie un papier et lit, dans une rouge lueur, le décret de la Convention, la mise hors la loi des membres de la Commune insurgée, des membres du conseil général qui l’assistent et des citoyens qui répondraient à son appel. La mise hors la loi, la mort sans jugement ! la seule idée en fait pâlir les plus déterminés. Gamelin sent son front se glacer. Il regarde la foule quitter à grands pas la place de Grève. Et, quand il tourne la tête, ses yeux voient que la salle, où les conseillers s’étouffaient tout à l’heure, est presque vide. Mais ils ont fui en vain ils avaient signé. Il est deux heures. L’Incorruptible délibère dans la salle voisine avec la Commune et les représentants proscrits. Gamelin plonge ses regards désespérés sur la place noire. Il voit, à la clarté des lanternes, les chandelles de bois s’entrechoquer sur l’auvent de l’épicier, avec un bruit de quilles; les réverbères se balancent et vacillent un grand vent s’est élevé. Un instant après, une pluie d’orage tombe la place se vide entièrement; ceux que n’avaient pas chassés le terrible décret, quelques gouttes d’eau les dispersent. Les canons d’Hanriot sont abandonnés. Et quand on voit à la lueur des éclairs déboucher en même temps par la rue Antoine et par le quai les troupes de la Convention, les abords de la maison commune sont déserts. Enfin Maximilien s’est décidé à faire appel du décret de la Convention à la section des Piques. Le conseil général se fait apporter des sabres, des pistolets, des fusils. Mais un fracas d’armes, de pas et de vitres brisées emplit la maison. Les troupes de la Convention passent comme une avalanche à travers la salle des délibérations et s’engouffrent dans la salle du conseil. Un coup de feu retentit Gamelin voit Robespierre tomber la mâchoire fracassée… Il est sans mouvement, mais il souffre d’un froid cruel et, dans le tumulte d’une lutte effroyable, il entend distinctement la voix du jeune dragon Henry qui s’écrie – Le tyran n’est plus; ses satellites sont brisés. La Révolution va reprendre son cours majestueux et terrible. Gamelin s’évanouit. A sept heures du matin, un chirurgien envoyé par la Convention le pansa. La Convention était pleine de sollicitude pour les complices de Robespierre elle ne voulait pas qu’aucun d’eux échappât à la guillotine. L’artiste-peintre, ex-juré, ex-membre du conseil général de la Commune, fut porté sur une civière à la Conciergerie. » 13. Chapitre 28, pages 342/343/344 Le 10, tandis que sur le grabat d’un cachot, Evariste, après un sommeil de fièvre, se réveillait en sursaut dans une indicible horreur, Paris, en sa grâce et son immensité, souriait au soleil; l’espérance renaissait au coeur des prisonniers les marchands ouvraient allègrement leur boutique, les bourgeois se sentaient plus riches, les jeunes hommes plus heureux, les femmes plus belles, par la chute de Robespierrre. Seuls une poignée de jacobins, quelques prêtres constitutionnels et quelques vieilles femmes tremblaient de voir l’empire passer aux méchants et aux corrompus. Une délégation du Tribunal révolutionnaire, composée de l’accusateur public et de deux juges, se rendait à la Convention, pour al féliciter d’avoir arrêté les complots. L’assemblée décidait que l’échafaud serait de nouveau dressé sur la place de la Révolution. On voulait que les riches, les élégants, les jolies femmes pussent voir sans se déranger le supplice de Robespierre, qui aurait lieu le jour même. Le dictateur et ses complices étaient hors la loi il suffisait que leur identité fût constatée par deux officiers municipaux pour que le Tribunal les livrât immédiatement à l’exécuteur. Mais une difficulté surgissait les constatations en pouvaient être faites dans les formes, la Commune étant tout entière hors la loi. L’assemblée autorisa le Tribunal à faire constater l’identité par des témoins ordinaires. Les triumvirs furent traînés à la mort, avec leurs principaux complices, au milieu des cris, de joie et de fureur, des imprécations, des rires, des danses ci contre. Le lendemain, Evariste, qui avait repris quelques forces et pouvait presque se tenir sur ses jambes, fut tiré de son cachot, amené au Tribunal et placé sur l’estrade, qu’il avait tant de fois vue chargée d’accusés, où s’étaient assises tour à tour tant de victimes illustres ou obscures. Elle gémissait maintenant sous le poids de soixante-dix individus, la plupart membres de la Commune, et quelques uns jurés comme Gamelin, mis comme lui hors la loi. Il revit son banc, le dossier sur lequel il avait coutume de s’appuyer, la place d’où il avait terrorisé des malheureux… Il revit, dominant l’estrade où les juges siégeaient sur trois fauteuils d’acajou, garnis de velours d’Utrecht rouge, les bustes de Chalier et de Marat, et ce buste de Brutus qu’il avait un jour attesté. Rien n’était changé, ni les haches, les faisceaux, les bonnets rouges du papier de tenture, ni les outrages jetés par les tricoteuses des tribunes à ceux qui allaient mourir, ni l’âme de Fouquier-Tinville, têtu, laborieux, remuant avec zèle ses papiers homicides, et envoyant, magistrat accompli, ses amis de la veille à l’échafaud… 13bis. Chapitre 28, pages 345/346 …Gamelin fit un effort pour monter dans la charrette il avait perdu beaucoup de sang et sa blessure le faisait cruellement souffrir. Le cocher fouetta sa haridelle et le cortège se mit en marche au milieu des huées. Des femmes qui reconnaissaient Gamelin lui criaient – Va donc, buveur de sang ! Assassin à dix-huit francs par jour ! Il ne rit plus voyez comme il est pâle, le lâche ! C’étaient les mêmes femmes qui insultaient naguère les conspirateurs et les aristocrates, les exagérés et les indulgents envoyés par Gamelin et ses collègues à la guillotine. La charrette tourna sur le quai des Morfondus, gagna lentement le Pont neuf et la rue de la Monnaie on allait à la place de la Révolution, à l’échafaud de Robespierre. Le cheval boitait; à tout moment, le cocher lui effleurait du fouet les oreilles. La foule des spectateurs, joyeuse, animée, retardait la marche de l’escorte. Le public félicitait les gendarmes, qui retenaient leurs chevaux. Au coin de la rue Honoré, les insultes redoublèrent. Des jeunes gens, attablés à l’entresol, dans les salons des traiteurs à la mode, se mirent aux fenêtres, leurs serviettes à al main, et crièrent – Cannibales, anthropophages, vampires ! La charrette ayant buté dans un tas d’ordures qu’on n’avait pas enlevées en ces deux jours de troubles, la jeunesse dorée éclata de joie – Le char embourbé ! Dans la gadoue, les jacobins ! Gamelin songeait, et il crut comprendre. Je meurs justement, pensa-t-il. Il est juste que nous recevions ces outrages jetés à la République et dont nous aurions dû la défendre. Nous avons été faibles; nous nous sommes rendus coupables d’indulgence. Nous avons trahi la République. Nous avons mérité notre sort. Robespierre lui-même, le pur, le saint, a péché par douceur, par mansuétude; ses fautes sont effacées par son martyre. A son exemple, j’ai trahi la République; elle périt il est juste que je meure avec elle. J’ai épargné le sang que mon sang coule ! Que je périsse ! je l’ai mérité. » 14. Chapitre 29, pages 355/356/357 …L’affiche annonçait Phèdre et Le chien du jardinier. Toute la salle réclama l’hymne cher aux muscadins et à la jeunesse dorée, Le Réveil du peuple. Le rideau se leva et un petit homme, gros et court, parut sur la scène c’était le célèbre Lays il chanta de sa belle voix de ténor Peuple français, peuple de frères !… Des applaudissements si formidables éclatèrent que les cristaux du lustre en tintaient. Puis on entendit quelques murmures, et la voix d’un citoyen en chapeau rond répondit, du parterre, par l’hymne des Marseillais Allons enfants de la patrie !… Cette voix fut étouffée sous les huées; des cris retentirent – A bas les terroristes ! Mort aux jacobins ! Et Lays, rappelé, chanta une seconde fois l’hymne des thermidoriens Peuple français, peuple de frères !… Dans toutes les salles de spectacle on voyait le buste de Marat élevé sur une colonne ou porté sur un socle; au théâtre Feydeau, ce buste se dressait sur un piédouche, du côté jardin », contre le cadre de maçonnerie qui fermait la scène. Tandis que l’orchestre jouait l’ouverture de Phèdre et Hippolyte, un jeune muscadin, désignant le buste du bout de son gourdin, s’écria – A bas Marat ! Toute la salle répéta – A bas Marat ! A bas Marat ! Et des vois éloquentes dominèrent le tumulte – C’est une honte que ce buste soit encore debout ! – L’infâme Marat règne partout, pour notre déshonneur ! Le nombre de ses bustes égale celui des têtes qu’il voulait couper. – Crapaud venimeux ! – Tigre ! – Noir serpent ! Soudain un spectateur élégant monte sur le rebord de sa loge, pousse le buste, le renverse. Et la tête de plâtre tombe en éclats sur les musiciens, aux applaudissements de la salle, qui, soulevée, entonne debout Le Réveil du Peuple Peuple français, peuple de frères !… La seule chose qui rende supportable les récits de la Révolution, c’est qu’on peut dire à la plupart des imbéciles et des scélérats qui ont coopéré aux actes révolutionnaires Toi non plus tu n’en as pas pour longtemps »… Jacques Bainville

Jesuis né le 16 mai 1951 dans un hosto, comme quasi tout le monde, c’est pas très original. Sauf que dans un hosto, après naissance, t’y restes peu de temps. En ce qui me concerne et d’après le peu d’informations que j’ai sur ces instants, j’y serais resté un peu plus longtemps, quinze jours apparemment. J’étais pas malade
La vannerie comme passe-temps ... et laisser-passer. André Monreisse, vannier amateur, crée des pièces uniques des paniers aux couleurs des clubs ou des sportifs. Il ne les vend pas, mais les offre, il peut ainsi rencontrer les sportifs qu'il admire. Prochain sur la liste Romain Bardet. Une jeune branche de châtaignier pour l'anse, du noisetier pour les côtes, et du rotin. Les paniers du cantalien André Monreisse naissent toujours de la même manière en apparence, selon la méthode traditionnelle. Mais lorsque le tressage commence, les secrets sont révélés. "Pour préparer un œil qu'on appelle œil de dieu, il faut environ quatre mètres de rotin", détaille le vannier amateur. Le rotin est peint avec une préparation spéciale qui le colore sans le durcir. Résultat, des paniers multicolores décorés aux couleurs de clubs ou d'associations. Aucun n'est à vendre, ces paniers sont des attrape-rêves, des cadeaux, mais aussi des laisser-passer idéaux pour ce retraité passionné de sport. "Je trouve tellement de plaisir et de bonheur à partager avec les gens ... vous vous rendez compte ? Aller passer quelques minutes avec Didier Deschamps à Clairefontaine juste avant la coupe du monde, qui ne rêverait pas de vivre ces moments là ?, s'enthousiasme le retraité, on déplacerait des montagnes pour les vivre." Sa dernière création est un panier pour le cycliste Romain Bardet, qui participe cette semaine dans le Cantal au critérium de Marcolès. Déjà d'autres créations sont prêtes, comme le panier de Zinédine Zidane par exemple. Un rêve de rencontre pour le retraité, qui partage désormais son savoir-faire avec de jeunes apprentis-vanniers. durée de la vidéo 01 min 34 Cantal Passionné de rotin et de sport, il tresse des paniers en hommage aux clubs • ©France 3 Auvergne
Aubout d’un quart d’heure, dans un creux de dunes, j’aperçus un halo rougeâtre et des étincelles qui montaient dans le ciel nocturne. Je continuai d’avancer, et, avant d’apercevoir quiconque, la nostalgie des notes d’une guitare me happa. Un groupe de jeunes gens d’une vingtaine d’années, assis autour du feu, profitaient de la douceur du soir. Une jeune femme
Breloque ronde travaillée - Oeil d'Horus en zamac recouvert d'une finition Doré à l'or fin 24K. L'oeil d'Horus aussi appelé oeil Oudjat est un symbole de l'Egypte ancienne. Il représente l'oeil du Dieu faucon les croyances ce symbole représentant un mélange entre un oeil humain et celui d'un faucon protègerait celui qui le porte. Idéal pour des créations DIYVous pouvez le rajouter simplement sur un collier, une paire de boucles d'oreilles, un bracelet... Vous allez pouvoir réaliser des bijoux simples et chics en seulement quelques minutes ! Voici quelques idées créatives de bijoux à faire soi-même Pour les adeptes du style minimaliste, ajoutez une simple chaîne et vous obtiendrez un collier élégant et discret. Selon vos goûts, vous pouvez accrocher un pompon, des perles ou autres. Détourner cette breloque et servez-vous en pour réaliser des boucles d'oreilles fantaisie pendantes ! Vous aurez besoin d'un anneau et d'un crochet d'oreille ! Les possibilités sont nombreuses, soyez créatives ! Caractéristiques Hauteur 18 mmDiamètre 15 mmEpaisseur mmDiamètre interne du trou mmAttention les breloques peuvent varier de quelques millimètres. Vendu à l'unité.
8QHCSil.
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