Dans cet article, prenez conscience qu'il faut dĂ©passer les simples remerciements de pot de dĂ©part pour remercier vĂ©ritablement les collĂšgues qui vous ont apportĂ© un plus durant votre passage dans l'entreprise. A y bien rĂ©flĂ©chir, les pots de dĂ©part sont de vĂ©ritables moments charniĂšres dans l'existence, de vĂ©ritables lignes de partage des eaux qui vous font basculer d'une vie Ă l'autre. Sur le moment, on n'y accorde souvent que l'importance matĂ©rielle qu'il y incombe. Sous la pression sociale, vous vous donnez Ă l'organisation, aux invitations... sans vous arrĂȘter sur ce qu'ils sont rĂ©ellement. Le jour du pot, vous avez mĂȘme prĂ©parĂ© fĂ©brilement votre discours bateau, au cas oĂč vos collĂšgues vous en demanderez un. Mais Ă y revenir plus tard, vous vous rendrez compte que les dĂ©parts d'entreprise font partie des choix de vie qui sont loin d'ĂȘtre anodins, on passe tellement de temps au travail, qu'en changer, c'est quasiment changer de vie, changer de monde. Evidemment certaines invitations de pots de dĂ©part sont un peu forcĂ©s, pot de dĂ©part de fin de stage, pot de dĂ©part pour une mutation, pot de dĂ©part Ă la retraite,... Voici de belles fins d'Ă©poque, qu'en retiendrez-vous ? Ce moment autour des cacahuĂštes et du mousseux tiĂšde ? Pas si sĂ»r... Certainement bien plus... Mais avez-vous pensĂ© Ă remercier vos collĂšgues pour ce pot de dĂ©part et pour ce "bien plus" difficilement dĂ©finissable. Souvent, les remerciements tiennent dans un dernier mail d'au revoir ou plutĂŽt d'adieu, dans un petit mot en fin de discours, ... Des remerciements dĂ©diĂ©s Ă la masse qui sont faits surtout pour entretenir vos prochaines connexions sur les rĂ©seaux sociaux, pour remercier du petit cadeau de dĂ©part, bien plus que pour remercier "vraiment". Pour ceux-ci, vous pourrez vous inspirer de "modĂšles de remerciements" que vous trouverez sur le net comme les remerciements aux collĂšgues que nous vous avons proposĂ©s. Remercier un peu plus vos bons collĂšguesPar contre, ne nĂ©gligez pas les vrais remerciements pour les personnes qui vous ont vraiment apportĂ© durant vos annĂ©es de travail. Certes, ils ne seront pas lĂ©gions, on a beau prĂŽner Ă tour de bras le travail d'Ă©quipe. L'entreprise reste avant tout un monde individualiste. Pour ces remerciements spĂ©ciaux de dĂ©part, prenez le temps du choix des mots et du support. Laissez-vous quelques jours aprĂšs le pot de dĂ©part, pour analyser et dĂ©terminer les collĂšgues qui ont vraiment comptĂ©, pour ceux-ci, selon votre tempĂ©rament n'hĂ©sitez pas Ă leur adresser une petite lettre ou une carte personnelle, voire un appel tĂ©lĂ©phonique pour les remercier Ă froid. Si possible, envoyez leur vos remerciements sur leur adresse personnelle, plutĂŽt que sur le lieu de travail. De mĂȘme si vous prĂ©fĂ©rez un appel tĂ©lĂ©phonique, Ă©vitez de les appeler sur leur numĂ©ro de travail sur lequel ils pourraient ĂȘtre embarrassĂ©s. Un vendredi pas comme les autresD'habitude le vendredi est un jour particulier. Tout le monde a le sourire le matin et encore plus quand la journĂ©e avance. Pour moi, ce vendredi est particulier puisqu'au lieu d'un "bon week-end", je vous dis un "au revoir", voire mĂȘme "un adieu". Pas de larmes s'il vous plait ;-, je vous quitte et c'est mon choix... Mais je ne peux partir sans vous remercier pour ces annĂ©es de travail ensemble et vous souhaiter une bonne continuation ! A bientĂŽt ou Ă jamais Rayez la mention inutile ;- [Jean-Pascal]Tout Ă une finEt oui, chers collĂšgues tout Ă une fin. MĂȘme si j'ai cru un moment que mon pot de dĂ©part ne se terminerait jamais, en voyant certains d'entre vous ne plus le quitter tant qu'il restait quelques cacahuĂštes et un peu de liquide Ă absorber. Ils se reconnaĂźtront ! Mais non, mes derniĂšres minutes dans l'entreprise sont arrivĂ©es et il est temps pour moi de vous remercier une derniĂšre fois pour notre collaboration, maintenant passĂ©e, et vous souhaiter tout le meilleur pour le futur. A bientĂŽt, peut-ĂȘtre. [Jacques] [Votre Ex-Responsable QualitĂ©]DĂ©part en bons termesQuitter une entreprise, c'est un peu comme quitter une famille ou encore quitter un Ă©tablissement scolaire. Tant de tĂȘtes, de connaissances, d'amis pour certains que l'on voyait tous les jours et qui du jour au lendemain quittent votre vie, votre monde. Ce n'est pas sans amertume que je vous quitte, mĂȘme si mes prochains jours seront intenses en rencontres, en travail et en dĂ©fis personnels Ă relever pour ĂȘtre "Ă la hauteur". Sachez que j'aurai souvent au fond de moi une pensĂ©e pour "vous", qui avait fait partie de mon monde pendant ces quelques annĂ©es. Bonne continuation Ă tous. [JerĂŽme]Dire merci avant le dĂ©partChers collĂšgues, Dire merci avant un dĂ©part n'est pas facile. Car nous avons tous lu de nombreux quelques messages hypocrites, de collĂšgues qui sur le dĂ©part se mettent Ă aimer tout le monde, Ă apprĂ©cier leur job Ă tel point qu'on se demande au final pourquoi ils partent ! Je ne vous jouerai pas ce couplet, mĂȘme si quitter un microcosme tel que le vĂŽtre ne se fait pas sans Ă©motions. Je tiens Ă remercier tous ceux qui ont contribuĂ© Ă mon succĂšs ici ils se reconnaĂźtront et tous ceux qui mĂȘme si nos affinitĂ©s n'Ă©taient pas trĂšs grandes Ă©taient lĂ pour me saluer une derniĂšre fois lors de mon pot de dĂ©part ils se reconnaĂźtront Ă©galement. Merci encore Ă tous, bonne continuation dans vos vies professionnelles et beaucoup de bonheur dans vos vies personnelles. [Benoit]Auteur Caroline
Le1 juin 2020 à 17h09. Un pot de départ est toujours un moment agréable à partager avec ses collÚgues. Inspirez-vous de ce modÚle de
Ceux qui ont quittĂ© l'entreprise pendant le confinement ont Ă©tĂ© privĂ©s de pot de dĂ©part et ce n'est pas un a beaucoup parlĂ© de l'impossibilitĂ© de dire adieu Ă des proches, ou d'assister Ă des funĂ©railles, Ă l'occasion d'un dĂ©cĂšs survenu pendant le confinement. Mais d'autres "deuils" ont Ă©galement Ă©tĂ© difficiles Ă faire. Ils concernent ceux qui ont quittĂ© l'entreprise pendant la crise sanitaire. Evelyne Stawicki est coach, psychologue du travail, professeur Ă l'ESCP Europe... franceinfo C'est une consĂ©quence inattendue du confinement, l'impossibilitĂ© de se dire au revoir, entre collĂšgues, comme on aurait aimĂ© le faire. Evelyne Stawicki et pourtant c'est important d'organiser un pot de dĂ©part quand on quitte une entreprise. Le cadeau, le discours, la chanson, le champagne, les petits fours, tout ça fait partie de ce que l'on appelle un rituel. Les ethnologues l'ont dit, il est le fondement de toutes les sociĂ©tĂ©s humaines. Il a trois vertus, il marque les Ă©tapes importantes de notre vie, il permet de sortir de la banalisation de certains Ă©vĂ©nements et puis surtout il constitue un code social qui tĂ©moigne du respect Ă l'autre, qui honore l'autre. Il y a comme une dimension sacrĂ©e et la perte de ce rituel n'est pas sans consĂ©quences. Lesquellles ? MĂȘme si le dĂ©part est volontaire, partir c'est toujours un peu triste. Le rituel permet de mĂ©langer le rire aux larmes. Sans pot de dĂ©part, c'est plus difficile de tourner la page. Et ça laisse Ă tout le monde un sentiment d'inachevĂ©, de malaise. Le rituel est important pour celui qui part, mais il l'est tout autant pour ceux qui restent. Ils savent que le moment venu, Ă leur tour ils seront honorĂ©s. A contrario quand un collĂšgue disparait du jour au lendemain, le sentiment de ceux qui restent est teintĂ© d'amertume. Ca met en avant le sentiment que nous ne sommes rien, que nous ne comptons pour rien ni pour personne. Et cela aura des consĂ©quences sur notre engagement et notre motivation. Par quoi peut-on le remplacer ? Souvent les gens sont persuadĂ©s qu'ils reviendront voir leurs collĂšgues pour leur dire au revoir, mais en rĂ©alitĂ© ça n'est pas tout Ă fait vrai, les temporalitĂ©s ne sont plus ajustĂ©es. C'est du rĂ©chauffĂ© ! Il vaut mieux essayer d'ĂȘtre inventif. Certains organiseront une soirĂ©e, chez lui ou l'autre, sur une terrasse, d'autres feront une visio avec des cadeaux envoyĂ©s par la poste. Mais ça gardera un goĂ»t d'amertume. Imaginez la personne qui a passĂ© 40 ans dans une entreprise et qui part Ă la retraite, l'Ă©tudiant dont c'est le premier stage. Le rituel nous place dans un collectif solidaire et quand il n'est pas lĂ il laisse la place Ă un profond sentiment de solitude.
Ton collĂšgue prĂ©fĂ©rĂ© sâen va snif, ou alors câest celui que tu dĂ©testes YES!. Comme il se doit, vous devez lui faire un cadeau. Dans ce top on a rĂ©uni plein dâidĂ©es cadeaux pour le pot de dĂ©part de ton collĂšgue. Des cadeaux stylĂ©s si vous avez du budget, Ă la tasse un peu nulle si personne nâa voulu participer Ă la cagnotte. On nâoublie personne chez Topito. Ils ne sont plus en stock et c'est dommage Et si ton/ta collĂšgue fait son dĂ©part Ă la retraite, on a fait un top cadeaux pour le ou la future retraitĂ©e.
Lepot de dĂ©part. Quand un (e) collĂšgue que lâon apprĂ©cie quitte lâentreprise dans laquelle on travaille, on a envie de marquer le coup et dâoffrir quelque qui pourra toucher cette personne. Aujourdâhui, je vais donc vous Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon sortie dâun nouveau ... Voir le deal MĂFAITS ACCOMPLISâą Corbeille &&. ANCIENS RP AuteurMessageEliott FInvitĂ©Sujet Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Dim 27 AoĂ» 2006 - 1801 Des vacances, câest ainsi quâon appelait communĂ©ment cette pĂ©riode entre juillet et aoĂ»t. Pendant ces deux mois, on Ă©tait censĂ©s se reposer, voir ses amis, sâamuser, faire la fĂȘte et pourquoi pas, partir dans un lieu totalement diffĂ©rent. Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour tout le monde, notamment pour Eliott. Le jeune homme avait quittĂ© Poudlard Ă la fin des examens en pensant que lâHomme viendrait le chercher et quâil lâemmĂšnerait loin mais ce ne fut pas le cas. Sur le quai Ă Londres, il fit la connaissance dâune autre personne qui ne semblait pas trĂšs Ă lâaise. Il ne lui expliqua rien, ne prenant mĂȘme pas la peine de rĂ©pondre aux questions du blondinet. Il lâentraĂźna hors de la gare et le conduisit Ă lâorphelinat. Celui oĂč il avait vĂ©cu presque toute sa vie. Eliott nâen croyait pas ses yeux et il ne voulait pas rester ici pendant plusieurs mois. Le directeur lui expliqua quâil nâavait pas le choix, quâil Ă©tait en sĂ©curitĂ© ici parce son tuteur avait eu des problĂšmes. Comme quelques heures plus tĂŽt, on refusa de rĂ©pondre Ă ses questions. Pendant prĂšs de deux mois, il Ă©tait restĂ© dans sa chambre, ne sortant que trĂšs rarement et se posant des tas de questions. Ainsi lâHomme avait des ennuis ? Etait-ce pour cette raison quâil ne lui avait pas signifiĂ© sa prĂ©sence durant lâannĂ©e scolaire, quâil ne lâavait pas fĂ©licitĂ© pour sa rĂ©ussite aux examens ? Bien sĂ»r, le garçon nâattendait pas des ovations pour ses notes mais juste un peu de reconnaissance pour ne pas avoir fait trop de bĂȘtises et pour avoir rĂ©ussi son annĂ©e. Au mois de septembre, on vient le chercher. CâĂ©tait la mĂȘme personne quâen juin sur le quai. Il fit cette fois-ci le chemin inverse toujours sans aucune explication. Le jeune Serdaigle avait renoncĂ© de poser des questions. On lâavait juste posĂ© sur le quai avec ses deux valises et ses fournitures scolaires. Il Ă©tait lĂ , debout au milieu de la foule, seul comme toujours avec la tĂȘte remplie de questions. Pourtant, ce lieu ne lui Ă©tait pas inconnu vu quâil Ă©tait venu lĂ , lâannĂ©e derniĂšre. Les trains, la foule, la voie 9 Ÿ, le passage, il sâen souvenait comme si câĂ©tait hier. Il sortit son billet de train de la poche de son jean et se dirigea avec son chariot vers le passage. Il repensait Ă lâannĂ©e arrivĂ©e dans lâĂ©cole. Ses quelques rencontres amicales. Il pensait notamment Ă Calliope qui avait du partir prĂ©cipitamment de lâĂ©tablissement et Valenna avec qui il avait eu une punition pour avoir traĂźner dans les cachots. CâĂ©tait Ă peu prĂšs les seules personnes qui lui avaient manquĂ© pendant ses vacances mais il devrait se faire une raison, Valenna allait partir de lâĂ©tablissement et il ne la reverrait plus. Mais sâil pensait que cela ne lui importait peu, il aurait aimĂ© pouvoir comptĂ© sur elle. Il pensait Ă LA dĂ©couverte. Il Ă©tait un sorcier. Il avait mis prĂšs de 5 mois, la moitiĂ© de lâannĂ©e scolaire avant de comprendre oĂč il Ă©tait tombĂ©, dans quelle Ă©cole de fous on lâavait emmenĂ©. Il avait eu beaucoup de mal Ă sâhabituer Ă ses pouvoirs et se rendait souvent ridicule comme pour lâexamen de sortilĂšges. Par contre, en pratique et notamment en Botanique, il nâĂ©tait pas mauvais mais pouvait encore progresser. Il continuait de marcher sans regarder oĂč il allait. Son allure Ă©tait raisonnable. Le jeune homme pouvait passer pour un moldu assez facilement. Il nâavait pas perdu les habitudes de son enfance et portait un jean Ă la mode avec quelques dessins et un dĂ©bardeur blanc. Il faisant chaud et il avait ĂŽtĂ© sa veste de sport pour la fourrer dans son sac. Ce nâĂ©tait pas comme cet homme que tout le monde regardait bizarrement. Le pauvre devait venir ici pour la premiĂšre fois et ne pas ĂȘtre habituĂ© au monde moldu. Il portait un pantalon Ă pois et un T-shirt bariolĂ©. On aurait dit quâil Ă©tait tombĂ© dans plusieurs pots de peinture. Le fait que tout le monde le regardait bizarrement ne semblait pas le gĂȘnĂ©. Les quelques secondes pendant lesquelles Eliott avait fixĂ© le sorcier suffire Ă lui faire faire une catastrophe. Il venait de rouler sur le pied de quelquâun. Le poids nâĂ©tait plus en Ă©quilibre sur le chariot et celui-ci ne mit que quelques secondes avant de se renverser. Eliott lança un juron parfaitement audible tandis que ses affaires se rĂ©pandaient sur le quai. Il se baissa pour les ramasser sans se soucier du regard que la personne Ă qui appartenait le pied lui lançait. Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Dim 27 AoĂ» 2006 - 1901 La douleur Ă©tait intense. BrĂšve, mais intense. Le poids du chariot sâappuyant mĂȘme une seule seconde sur son pied, chaussĂ© dâune ballerine peu apte Ă Ă©touffer les coups reçus, cela suffisait Ă ĂȘtre trĂšs douloureux pour elle. Surprise par la pression soudaine sur son pied, elle avait trĂ©buchĂ© sur le quai. Le choc du ciment contre sa tĂȘte avait Ă©tĂ© Ă©vitĂ© grĂące Ă la bienveillance de sa mĂšre, qui avait essayĂ© de stopper sa chute. LâOubliator, ayant passĂ© le cap de la trentaine apparemment, Ă©tait maintenant accroupie auprĂšs de sa sorciĂšre de fille, et essayait de la relever, tandis quâelle lançait un regard furieux au jeune homme qui avait renversĂ© son chariot et qui sâĂ©tait contentĂ© de profĂ©rer des jurons. Isabel se contentait juste dâouvrir des yeux ronds, tout en attrapant instinctivement son pied, nâosant pas le remettre par terre tout de suite. Elle, elle pouvait facilement, tout comme le jeune homme, passer inaperçue dans la gare bourrĂ©e de monde, grĂące Ă ses vĂȘtements, un tee-shirt blanc, une jupe noire, des collants et des chaussures dâĂ©coliĂšre, on aurait pu croire quâelle partait en pension, et on lui attribuait facilement des origines assez aisĂ©es. Ce qui pouvait Ă©tonner, câest toujours son regard Ă©tonnĂ©, curieux, comme si elle nâĂ©tait jamais sortie de chez elle. Et câĂ©tait vrai. Elle nâĂ©tait jamais sortie de chez elle. La foule, le bruit, les dĂ©tritus, les trains arrivants et sortants, et surtout lâindiffĂ©rence des gens. Ils ne la regardaient mĂȘme pas, ou mĂ©chamment. Elle ne comprenait pas pourquoi est-ce quâils ne sâarrĂȘtaient pas pour lui dire bonjour. Ce nâĂ©tait pas normal, mais elle sentait quâelle devait sây faire. Elle ne voulait plus ĂȘtre enfermĂ©e, mĂȘme si ce quâelle voyait lui faisait parfois peur. Son regard bleu intense, tĂ©moin dâune curiositĂ© et dâune incomprĂ©hension totale, se posa cette fois sur le jeune homme qui lui avait roulĂ© sur le pied. Que devait elle Ă©prouver ? Jamais elle nâavait ressenti douleur pareille. Mais est-ce quâelle devait ĂȘtre aimable comme toujours ou dĂ©sagrĂ©able comme Meredith ? Ce nâĂ©tait pas dans sa nature. Tout ce quâelle Ă©prouvait, câest lâincomprĂ©hension. Il lui avait roulĂ© sur le pied, il lui avait fait mal, et il disait des choses mĂ©chantes sans mĂȘme la regarder. Elle se rappela la foi oĂč elle avait fait tombĂ© un livre dâune Ă©tagĂšre, sur la tĂȘte de son professeur. Il lâavait giflĂ©, et il lui a dit excuse-toi. Et elle sâĂ©tait excusĂ©e. Quâest-ce quâelle devait faire, le frapper ? Elle se mordit la lĂšvre. Une espĂšce dâintuition lui dit que ce nâĂ©tait pas ce quâil fallait faire, parce quâil y avait des gens. On ne se frappe pas en public ? Peut-ĂȘtre. Pourtant les deux personnes devant la gare, elles sâĂ©taient battues. Mais elle sentaient lâalcool, lui dit la petite voix. Et elles Ă©taient sales. Tu es propre, et tu es petite. Les gens ne peuvent frapper que les plus petits en privĂ© quand ils sont propres. Ce genre de pensĂ©es dâune logique absurde se formaient dans sa tĂȘte, tandis que lâair bougon, sa mĂšre reprenait le chariot oĂč Ă©taient posĂ©es ses propres affaires dâune main ferme, et dâun simple regard lui indiqua quâelle devait se dĂ©pĂȘcher. Non sans jeter de nouveau un regard des plus curieux, la petite fille suivit sa mĂšre, en direction de la barriĂšre entre la voie 9 et la voie 10. Un mur. Pourquoi se diriger vers un mur ? Encore une douloureuse question qui sâajoutait Ă celles sur lâĂ©trange comportement du garçon. Meredith lâeffaça dâun sourire, et commença Ă lui expliquer le fonctionnement de ce mur qui Ă©tait magique. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Mar 29 AoĂ» 2006 - 1237 Ce nâest pas possible, qui est venu mettre son pied ici, les gens peuvent pas faire attention Ă ce quâils font. En plus, yâen a pas un qui viendrait mâaider. Les gens sont vraiment tous des Ă©goĂŻstes ne pensant quâĂ leur propre personne. »Eliott marmonnait dans sa barbe des paroles incomprĂ©hensibles. Il semblait un peu Ă©nervĂ© de ce petit contre temps et pas disposĂ© Ă se rendre compte de ce qui se passait autour de lui. Il ne pensait mĂȘme pas Ă prendre des nouvelles de la personne sur le pied de qui il avait roulĂ©. Il ne releva mĂȘme pas la tĂȘte pour voir de qui il sâagissait. Il se contentait de remettre le plus vite possible les affaires dans son sac. Il sâappuya avec les deux mains sur sa valise pour quâelle ferme. Il mit plusieurs secondes avant dây arriver mais fut frapper par quelque chose. Les gens autour de lui, sont vraiment Ă©goĂŻstes. Pas une seule personne ne sâĂ©tait accroupie pour lui proposer son aide, comme si voir un garçon de 12 ans seul dans une gare Ă©tait une chose normale. Eliott redressa la tĂȘte. Il vit alors une jeune femme aider une jeune fille se relever. Elle avait lâair de se tenir le pied et la premiĂšre pensĂ©e qui traversa lâesprit du petit blondinet Ă©tait que si elle avait mal câĂ©tait de sa faute. Sa colĂšre venait de sâĂ©vanouir dans lâair polluĂ© de la gare et il ne pouvait dĂ©tachĂ© son regard dâelle tandis quâelle sâĂ©loignait. Il se sentait passablement idiot, ses valises par terre, ses livres renversĂ©s, son chariot sur le cĂŽtĂ©. Lorsquâelle disparu de sa vue, il revint Ă la rĂ©alitĂ©. Il se rendit compte, enfin, quâil ne sâĂ©tait mĂȘme pas excusĂ©. Il se tapa le front en se traitant mentalement dâidiot. Son Ă©ducation stricte dans lâorphelinat ne lui avait pas appris Ă agir comme ça et il nâimaginait mĂȘme pas lâimpression quâil venait de donner Ă la jeune fille. Tant pis. De toute façon, ce devait ĂȘtre une moldue quâil ne reverra sĂ»rement jamais. Il haussa les Ă©paules et remit ses affaires sur son chariot. Il se dirigea ensuite vers la voie 9 Ÿ, en faisant attention oĂč il ne fut pas sa surprise de voir la jeune fille sur qui il avait roulĂ© devant LE mur. Celui qui menait au Poudlard express. Jamais en la regardant, il nâaurait pensĂ© quâelle se dirigeait dans la mĂȘme Ă©cole que lui. Il pensa aussi que ce devait ĂȘtre un signe du destin et mĂȘme si ce nâĂ©tait pas dans les habitudes dâaller vers les gens, il se devait de sâexcuser, afin quâelle ne garde pas une image nĂ©gative de lui. Il laissa son chariot dans un coin, non loin de lui et sâapprocha lentement. Il entendit la jeune femme expliquer le pouvoir de ce mur. Il ne pu rĂ©primer un sourire en constatant que ce devait ĂȘtre une premiĂšre annĂ©e avec un regard impressionnĂ© et curieux. Eliott redoutait ce moment mais il sâapprocha dâelle dâun pas rapide. Il posa une main sur lâĂ©paule de la jeune fille sans se soucier de ce que pouvait penser sa mĂšre. Il lui dit dâune voix gĂȘnĂ©e en regardant plus le sol que le visage doux de son interlocutrice. Je voulais mâexcuser pour tout Ă lâheure, pour tâavoir roulĂ© sur le pied, je ne regardait pas devant moi. JâespĂšre que je ne tâai pas fait trop mal »Il se recula de quelques pas pour ne pas trop sâimposer et pour ne pas lâempĂȘcher de partir si elle en avait envie. Il baissa les yeux en direction du sol attendant une rĂ©action de lâune des deux femmes. Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Mar 29 AoĂ» 2006 - 2003 Ainsi, on pouvait traverser le mur, il Ă©tait magique. Et derriĂšre, il y avait le train qui conduisait Ă Poudlard. Pour illustrer cet exemple, une femme dâune quarantaine dâannĂ©e, blonde, accompagnĂ©e dâun garçon et dâune fille du mĂȘme Ăąge que le garçon blond, vĂȘtue dâun tailleur bleu marine, sans doute achetĂ© dans une boutique de prĂȘt-Ă -porter, se pressait devant le mur. Nerveuse, elle tourna la tĂȘte, pour voir ce que faisait les autres passagers, puis elle traversa le mur aussi simplement que si il sâagissait dâun rideau en eau. Isabel, Ă son habitude, ne tarda pas Ă ouvrir des yeux ronds, Ă©bahie devant un tel spectacle magique. Cela lâimpressionnait autant que la foule anonyme qui se pressait sur les quais ou dans la gare. Alors quâils allaient traverser, et quâIsabel avait obtenu de pouvoir prendre le chariot câĂ©tait une expĂ©rience tout Ă fait nouvelle pour elle de tirer quelque chose dâaussi lourd et qui pouvait par accident tomber sur les pieds dâun quelquâun qui nâavait rien demandĂ©, le garçon qui lui avait roulĂ© sur le pied se pressa devant elle. La sorciĂšre oublia aussitĂŽt le mur magique pour cette nouvelle manifestation dâun rapport social en public dâun garçon de douze ans vers elle. Il faut aussi ajouter quâavant son arrivĂ©e sur le Chemin de Traverse, jamais elle nâavait vu de jeunes gens, sorciers ou moldus comme elle. Mais personne nâavait eu occasion de lui rouler sur le pied, ou de sâexcuser pour quoi que ce soit. Le garçon sâĂ©tait mis soudainement Ă regarder le sol. Et dâailleurs il sâĂ©tait dĂ©barrassĂ© de son chariot. Elle avait Ă©tudiĂ© les peuples avec son professeur, peut-ĂȘtre Ă©tait-ce symboliquement une maniĂšre de lui expliquer quâil ne lui roulerai plus sur le pied⊠Il voulait lui dire quelque chose dâassez gĂȘnant. Quoi donc ? Elle sentit Meredith sâagiter, sans doute voulait-elle traverser le mur, parce quâon avait plus trop le temps, et que le train allait bientĂŽt partir. Isabel lui attrapa le bras, sans quitter du regard le garçon, toujours aussi nerveux. Elle ne put sâempĂȘcher de soupirer une fois quâil eut fini sa tirade. Tant de gĂȘne pour une simple excuse ? CâĂ©tait insensĂ© ! Elle, elle ne faisait pas tant de tracas. Oui, mais elle savait que si elle ne le faisait pas, elle allait avoir une claque. Il avait peut-ĂȘtre pas une claque Ă chaque fois quâil oubliait de sâexcuser. Isabel remarqua quâelle nâavait jamais vu les choses sous cet angle. Mais câĂ©tait dĂ©jĂ si compliquĂ©, si difficile Ă rĂ©aliser, lâimmensitĂ© du monde quâelle dĂ©couvrait Ă peine, toutes les personnes qui le peuplaient, toute cette sociĂ©tĂ© organisĂ©e, si complexe, pleine de surprises, avec les lois qui les rĂ©gissait, et malgrĂ© toutes ces complications, elles semblaient fonctionner sans problĂšmes ! Tout cela finissait par lui donner mal Ă la tĂȘte. Ce fut Meredith qui rĂ©pondit la premiĂšre au garçon Je suppose que câest lâanxiĂ©tĂ© du dĂ©part⊠Câest gentil de tâĂȘtre excusé⊠mais nous avons⊠heu⊠Un train Ă prendre. » Ses derniers mots nâattendaient pas de rĂ©plique, pourtant, Isabel se tourna vers le garçon, fermement, sans plus lĂącher le chariot. Apparemment tout ceci faisait partie dâun cĂ©rĂ©monial assez complexe, et elle tenait Ă faire partie de cela. Elle sentait quâelle devait le faire. CâĂ©tait bizarre, le train allait bientĂŽt partir, mais elle sentait quâelle devait le faire comme le garçon, il sâĂ©tait peut-ĂȘtre senti obligĂ© de lâexcuser, elle devait lui pardonner. CâĂ©tait ce que faisait son professeur, câĂ©tait ce que faisait Charles ou Jane. CâĂ©taient ses seuls semblants de sociĂ©tĂ©. Alors câest peut-ĂȘtre ce qui fallait faire. Elle fouilla dans sa mĂ©moire et rĂ©pĂ©tĂ© ce quâils disaient Je te pardonne. Ce nâest pas si grave. » Puis voyant la tension qui habitait Meredith, elle se tourna, puis pouf ! La voilĂ revenue de lâautre cĂŽtĂ©. Elle avait foncĂ© sans rĂ©flĂ©chir. Impulsive, elle avait oubliĂ© la rĂ©action de la femme blonde avec les deux enfants. Elle se retourna, ses deux nattes blondes dorĂ©es voltigeant autour dâelle, atterrissant sur son petit visage. Meredith sâapprochait. Elle se mordit la lĂšvre. Elle allait peut-ĂȘtre la disputer dâĂȘtre partie sans avoir fait attention au garçon. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Mer 30 AoĂ» 2006 - 1603 La foule, encore et toujours, les trains qui arrivaient avec de grands bruits, les courses de certains pour ne pas louper leur train animaient le quai de Londres. Eliott le supportait de moins en moins et il Ă©tait assez pressĂ© de retrouver un compartiment du Poudlard express. En espĂšrent que les premiĂšres annĂ©es ne soient pas trop nombreuses et pas casse-pieds pour quâil puisse voyager dans le calme, avant de retrouver la grande salle. Mais quelque chose lâempĂȘchait de partir. Bien sĂ»r, il avait prĂ©sentĂ© ses excuses, comme tout jeune homme bien Ă©levĂ©, et aurait pu partir sans aucun remords mais ses jambes lâempĂȘchaient de faire un mouvement. Il se contentait de bouger dâun pied sur lâautre montrant son malaise et regardait tout autour de lui. Il attendait une rĂ©action quelconque de la jeune fille mais elle fut devancer par lâautre femme. Elle semblait presser de partir comme si elle regrettait quâil soit venu sâexcuser. Un train Ă prendre. Normal on est dans une gare, qui viendrait faire autre chose dans une gare que prendre un train. Dâailleurs, lui aussi en avait un Ă prendre. Ces paroles lâavaient un peu agacĂ© mais le sourire et la gentillesse de la jeune fille lui arracha un timide sourire. Il fallait quâil dise quelque chose, avant quâelle parte mais quoi. Il chercha mais pas assez rapidement et lorsquâil releva la tĂȘte, elles avaient disparu. Il soupira et repensa quâil aurait pu lui demander son prĂ©nom, au moins, il aurait pu la retrouver Ă Poudlard. A contre cĆur et un peu déçu de lui-mĂȘme, il prit son chariot et fonça dans le mur. Il ne fit mĂȘme pas attention Ă la sensation Ă©trange quâon ressent lorsquâon passe du monde moldu Ă celui des sorciers, le visage de la jeune fille le hantait. Il y avait quelque chose de bizarre chez elle et il aurait aimĂ© en savoir plus. CâĂ©tait une preuve que sa premiĂšre annĂ©e Ă Poudlard avait changĂ©e pas mal de trucs dans son caractĂšre. Lui dâhabitude si renfermĂ©e avait envie de sâouvrir un peu plus au autres. Il avait espĂ©rĂ© la retrouver sur le quai mais câĂ©tait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Il y avait encore plus de monde que de lâautre cĂŽtĂ© et il Ă©tait trĂšs difficile de faire un pas sans tomber. Le train Ă©tait dĂ©jĂ arrivĂ© et les Ă©lĂšves montaient lentement Ă lâintĂ©rieur aprĂšs avoir embrasser parents, frĂšres, sĆurs, cousins, oncles et jâen passe. Eliott, qui Ă©tait seul, tenta de se frayer un passage entre les chariots et les valises qui jonchaient le sol. Il monta dans le dernier wagon et poussa la porte dâun compartiment vide. Il posa ses valises par terre et sâassit, les mains derriĂšre la tĂȘte et ferma les yeux pour profiter au maximum du silence.[DĂ©solĂ©, câest pas terrible, je me rattraperais aprĂšs, promis] Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Mer 30 AoĂ» 2006 - 2258 Trop pressĂ©e, trop nerveuse, Meredith nâavait pas tenu rigueur de ses Ă©carts de conduite. Passant frĂ©quemment du coq Ă lâĂąne, Isabel ne se souciait dĂ©jĂ plus de ce quâelle aurait pu lui dire. Elle avait lâimpression dâavoir des reflets dâelle partout. Plein dâenfants, de son Ăąge, mais aussi certains plus ĂągĂ©s. Mais tous accompagnĂ©s dâun chariot avec leurs lourdes valises pleines de robes de sorciers et de grimoires en prĂ©vision de lâannĂ©e Ă venir. Et ils Ă©taient escortĂ©s par leur famille, pĂšre, mĂšre, frĂšres, sĆurs, oncles, tantes, cousins, grands-parents. Elle dĂ©porta son regard sur le spectacle de la locomotive Ă©carlate, fumante. Quelle machinerie complexe ! Isabel ouvrit des yeux ronds et sa mĂšre eĂ»t le plus grand mal Ă la dĂ©tourner de ce fascinant spectacle pour la faire monter dans le train. Elle semblait complĂštement indiffĂ©rence Ă la foule qui sâagitait autour dâelles, Ă lâimposante machine posĂ©es sur des rails de fer, et cela la choqua, avant quâelle ne se rappelle quâelle ne dĂ©couvrait pas ce monde comme elle. BriĂšvement, Meredith lui expliqua que le train allait lâemmener Ă Poudlard. Elle sâaccroupit au milieu des quais, pas loin dâune porte du train, et lui fit les derniĂšres recommandations ĂȘtre polie avec les professeurs et les Ă©lĂšves, bien Ă©couter, bien apprendre, et bien sâappliquer Ă ses devoirs. Et quâelle nâoublie pas de lui Ă©crire des lettres, il y avait une voliĂšre dans lâĂ©cole, elle demanderait Ă quelquâun de sây rendre. Isabel hochait la tĂȘte, les yeux plein dâĂ©toiles, son esprit partait ailleurs dĂ©jĂ , avide de comprendre et de ressentir tout ce qui animait la foule en ce midi de rentrĂ©e. Meredith jeta un coup dâĆil Ă la grande horloge de la Voie 9 Ÿ, et coupa court Ă contrecĆur Ă ses explications. Elle descendit les valises du chariot, et aida la petite Ă monter dans le train. Elle voulut les porter jusquâĂ un compartiment vide, mais Isabel voulait visiter, dâabord. Aussi elle lui assura tranquillement que tout irait pour le mieux, quâelle nâavait pas Ă sâinquiĂ©ter, et quâelle devait se dĂ©pĂȘcher si elle ne voulait pas partir avec elle. Meredith dĂ©posa un baiser sur le front de sa sorciĂšre de fille et descendit du train. AussitĂŽt Isabel se colla Ă la vitre, alors que les portes se refermaient et quâun vrombissement indiquait que la machine se mettait en fantastique aventure pour Isabel ! Elle passa cinq bonnes minutes Ă regarder le paysage dĂ©filer, sentant les vibrations du train sous ses pieds. Quel plaisir ! Jamais elle nâavait voyagĂ© en voiture, en avion, ou en train. CâĂ©tait son premier voyage. Toute prise Ă ses dĂ©couvertes, elle ne songeait plus Ă ce quâelle avait vu et entendu auparavant. EffacĂ©e, la mĂ©saventure avec le chariot ! RangĂ©s dans un coin, les conseils de Meredith. Pourtant, la partie raisonnable de son esprit, sa conscience dirons-nous celle qui se manifeste sous la forme dâun ange et cite la Sainte Bible Ă chaque apparition, la poussa Ă dĂ©placer ses lourds bagages et Ă choisir un coin afin de poursuivre son voyage ne fut pas une partie de plaisir les bagages Ă©taient fort lourds, et elle les traĂźna plus sur le sol du Poudlard Express en suant Ă grosses gouttes quâen les portant vĂ©ritablement. Ăâaurait Ă©tĂ© plus agrĂ©able toutefois si elle nâavait pas croisĂ© le regard mesquin dâautres Ă©lĂšves, Ă©clatant de rire Ă chacune de ses apparitions au travers de la vitre de leur compartiment. Elle fut mĂȘme bousculĂ©e par une fille bien plus ĂągĂ©e quâelle, qui se contenta de sourire mĂ©chamment en la voyant tendre la main. Pourquoi cette rĂ©action ? Bien plus que les rouages de la sociĂ©tĂ© complexe quâelle dĂ©couvrait et dont elle faisait dĂ©sormais partie de grĂ© ou de force, câĂ©tait cette indiffĂ©rence et parfois cette cruautĂ© mesquine dont on faisait preuve envers elle quâelle ne comprenait pas, qui lui faisait mal et qui la dĂ©sorientait. Elle ne chercha pas Ă se faire inviter dans les comportements. Trop timide, et les autres Ă©lĂšves des compartiments lui avaient clairement indiquĂ©s quâils ne voulaient pas dâelle. MĂȘme si elle avait passĂ© presque onze annĂ©es de sa vie enfermĂ©e, elle comprenait ça. Elle arriva finalement au dernier wagon. Les compartiments Ă©taient vides, et Isabel les vĂ©rifia en collant sa tĂȘte contre les vitres. Elle poursuivit sa minutieuse inspection, lorsquâelle tomba sur celui-ci occupĂ© par Elliot. Elle poussa un petit cri de surprise. Comment pouvait-elle le revoir ? Les gens quâelle avait croisĂ©, elle ne les avait plus jamais revus. Et lui, le type qui lui avait roulĂ© sur le pied, il Ă©tait au mĂȘme endroit quâelle ! Est-ce que câĂ©tait ça, la magie ? Les Sorciers se revoyaient entre eux, sâattirant mutuellement ? Elle sâappuya encore plus prĂšs contre la vitre, tel un esprit farceur, cherchant un indice dans la piĂšce, laissant penser que cette rencontre devait avoir lieu. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Ven 1 Sep 2006 - 2200 En voyant, dans le compartiment vide, le jeune garçon installĂ© dans cette position, on pourrait penser quâil Ă©tait dĂ©tendu et mĂȘme heureux de retourner dans lâĂ©cole de sorcellerie la plus rĂ©putĂ© du monde. Mais les prĂ©occupations du petit blondinet Ă©taient bien loin de celles des autres Ă©lĂšves du train. La rĂ©partition, les cours, les amis, la dĂ©couverte du chĂąteau Ă©taient autant Ă©loignĂ© de la tĂȘte dâEliott Ferrand que les vacances quâil venait de terminer Ă lâorphelinat. Depuis plusieurs minutes, il nâavait pas bougĂ©, pas changer de position. Il avait toujours ses main derriĂšre sa nuque, sa tĂȘte appuyĂ©e contre le dossier de la banquette, les jambes Ă©tendues le plus possible et les yeux fermĂ©s derriĂšre de petites lunettes rondes. Comme souvent, Eliott se posait des questions. Vous me direz, normal, câest un Serdaigle. Effectivement, sa curiositĂ© naturelle et son envie de toujours tout savoir Ă©taient peut-ĂȘtre Ă lâorigine de la dĂ©cision du choixpeau mais ses questions allaient bien au-delĂ de lâĂ©cole. Lors de sa premiĂšre annĂ©e, il avait appris quâil Ă©tait un sorcier. DrĂŽle de rĂ©vĂ©lation pour ce jeune homme qui avait vĂ©cu onze ans dans un monde on ne peut plus normal et qui fut en quelques heures transportĂ© dans un autre monde, Ă la fois effrayant, passionnant et intriguant. Effrayant parce quâil ne connaissait mĂȘme pas la puissance des sorts que les grands mages pouvaient lancer et de la lutte perpĂ©tuel entre Ordre du phĂ©nix, mangemorts et ministĂšre. Dâailleurs, il ne connaissait mĂȘme pas lâexistence de ses organisations. Passionnant, parce que jamais il nâaurais imaginĂ© cela dans ses rĂȘves les plus fous et il pouvait partir Ă la dĂ©couverte de ce monde, de SON monde. Intriguant, parce que cela remettait en cause tout son passĂ©. Il Ă©tait un sorcier mais ne savait pas qui lui avait transmit ce don, qui Ă©tait lâHomme maintenant, il Ă©tait sĂ»r que câĂ©tait un sorcier, et surtout quâest ce qui lui voulait ? Pleins de questions auxquelles il pensait rĂ©pondre en un an mais rien. ConcentrĂ© mais non moins attentif au petits bruits extĂ©rieurs, il entendit la locomotive du Poudlard express se faire entendre, annonçant un dĂ©part proche et pressant les Ă©lĂšves de se dĂ©pĂȘcher pour ne pas se retrouver sur le quai sans moyen de locomotion. Le dĂ©part, un moyen apprĂ©ciĂ© et redoutĂ© par presque tout les Ă©lĂšves. Eliott ouvrit les yeux et tourna la tĂȘte en direction du quai. Il remarqua beaucoup de maman, mouchoir Ă la main faisant les derniĂšres recommandations de prudence Ă leurs enfants, les papas souriant de façon attendrissante Ă leur progĂ©niture et dâautres, qui semblaient impassibles Ă cette scĂšne. Le jeune garçon se demandait ce que cela faisait de quitter les siens pendant une annĂ©e entiĂšre, mais il nâavait personne Ă qui il tienne suffisamment dans ce monde pour regretter son dĂ©part. Il posa son coude sur le rebord de la fenĂȘtre, posa sa tĂȘte dans la paume de sa main et rapprocha son visage de la vitre pour rĂȘver une seconde Ă avoir une famille. Il aperçut, la jeune femme qui accompagnait sa victime sur le quai et elle semblait faire signe Ă la jeune fille. Elle Ă©tait montĂ© dans son wagon. Sans trop savoir la raison, Eliott sourit Ă la perspective de la voir le rejoindre. Lui qui dâhabitude aimait le silence et la solitude avait envie, peut-ĂȘtre besoin de compagnie. Le train partit en crachant des nuages de fumĂ©e et le quai devint de plus en plus petit jusquâĂ disparaĂźtre totalement. VoilĂ , ils Ă©taient partis, partis pour une nouvelle aventure, pleine de rebondissements. Eliott tourna la tĂȘte en face de lui mais sentit une prĂ©sence ; on avait pourtant pas ouvert la porte, alors pourquoi cette Ă©trange sensation ? Il tourna la tĂȘte vers la porte et failli pousser un cri. Il mit une main sur son cĆur comme sâil voulait quâil ralentisse son battement mais sourit en constatant le visage de la personne. Il avait pensĂ© au dĂ©part Ă une farceur mais comment une premiĂšre annĂ©e Ă lâair si innocent pouvait-elle prĂ©parĂ© un mauvais coup pour impressionner ses aĂźnĂ©s. Il lui sourit, amicalement et dâun signe de la tĂȘte, lâinvita Ă entrer pour sâinstaller avec lui. Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Ven 1 Sep 2006 - 2229 Au cri que poussa Elliot en la voyant, collĂ©e contre la vitre du compartiment vide, elle recula instinctivement, aussi effrayĂ©e que lui, pour se coller contre la vitre du compartiment dâen face. Elle lui avait manifestement fait peur. Pourquoi donc ? A sa place elle se serait attendue Ă le voir. Elle secoua la tĂȘte, son cerveau se mettant en marche pour expliquer telles ou telles rĂ©actions de la part des gens quâelle croisait. Il ne sâattendait pas Ă la revoir. Elle, peut-ĂȘtre, parce quâelle lui avait parlĂ© et toutes les personnes avec qui elle avait longuement parlĂ©, elle les avait revu aprĂšs, son professeur, sa mĂšre, les domestiques. Sauf les marchands, lui dit une petite voix, elle ne les avait plus revu. Mais Meredith lui avait expliquĂ© quâelle en avait pour sept ans, alors, aprĂšs une courte rĂ©flexion, elle devrait au moins grandir et donc changer de vĂȘtements. Et elle casserait peut-ĂȘtre sa baguette, ou elle perdrait certaines choses. Donc elle Ă©tait amenĂ©e Ă le revoir. Mais lui, non. Peut-ĂȘtre quâil avait parlĂ© Ă des gens, mais que mĂȘme comme ça ils Ă©taient restĂ©s anonymes, et il ne lâavait plus revu. De toute façon, elle le reverrait sĂ»rement, puisque si ils Ă©taient dans le mĂȘme train, ils allaient au mĂȘme endroit. Il ne serait plus surpris de la revoir. Peut-ĂȘtre mĂȘme quâils deviendraient amis. CâĂ©tait la deuxiĂšme fois quâils se rencontraient et les personnes quâelle avait rencontrĂ©s deux fois Ă©taient ses amis, comme Charles et Jane, et sa mĂšre. Et son professeur ? CâĂ©tait diffĂ©rent. Lorsquâil lui faisait mal, il ne sâexcusait pas. Il lui faisait mĂȘme mal parce quâelle ne sâĂ©tait pas excusĂ©e, avec sa canne. Non, pour le garçon, ça allait peut-ĂȘtre devenir son ami. Dâailleurs il lui souriait. Si ce nâĂ©tait pas un signe encourageant ! Enhardie par son succĂšs, elle ouvrit grand la porte et recommença Ă pousser les valises sur le sol. Elles sâentassĂšrent prĂšs de la petite fenĂȘtre, par laquelle on voyait un paysage campagnard dĂ©filer sous leurs yeux. De toute façon, lui avait fait pareil, et il avait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ voyagĂ© en train. Elle sâassit sur la banquette dâen face, et lissa consciencieusement du cĂŽtĂ© de la main sa jupe tendue sur ses cuisses. Un silence sâinstalla. Elle nâavait jamais parlĂ© Ă quelquâun qui avait Ă peu prĂšs son Ăąge, et sentait intimement quâelle ne pouvait pas lui parler comme un adulte. De toute façon, les adultes lui donnaient des ordres, et lui, son sourire nâavait Ă©tĂ© quâune invitation. CâĂ©tait dâailleurs un drĂŽle de sourire venant de sa part. CâĂ©tait pas pareil que chez les adultes. Charles souriait tristement, son professeur, ce nâĂ©tait que des rictus, celui de Jane Ă©tait rĂȘveur, perdue dans ses pensĂ©es, et Meredith, ce nâĂ©taient que des sourires Ă©vasifs, rapides, qui lui demandaient Est-ce que tu as tout bien compris Isabel ? » que vraiment destinĂ©s Ă lui donner de la joie. Non, elle ne se rappelait pas quâon ait pu lui sourire parce quâon lâinvitait Ă faire quelque chose. Maintenant quâelle Ă©tait lĂ , elle ne savait plus quoi faire, et Ă©tait complĂštement dĂ©sorientĂ©e. Son sourire Ă elle Ă©tait gĂȘnĂ© plus quâautre chose. Que fallait-il lui dire ? De quoi parler ? Il lui semblait quâelle Ă©tait au bord dâun gouffre dont elle mesurait Ă peine Ă la profondeur. Elle dĂ©cida en premier lieu de le laisser faire, de dire ce quâil voulait. Il Ă©tait plus ĂągĂ© quâelle. Sept annĂ©e, lâĂ©cole comptait des Ă©lĂšves rĂ©partis en sept annĂ©es, voilĂ ce que Meredith lui avait dit. Et elle lui avait vaguement parlĂ© de quatre maisons, pour quatre valeurs. Son esprit curieux revint soudainement Ă la charge, essayant de se glisser insidieusement dans les failles de sa prudence excessive envers ce quâelle ne connaissait. Elle nâavait pas de mal Ă poser des questions quand il y avait des gens quâelle connaissait, mais quand elle Ă©tait seul, câĂ©tait la prudence qui gouvernait. Et sa curiositĂ© semblait choisir ce moment pour contester cette dictature de lâesprit. AprĂšs avoir pesĂ© le pour et le contre, Isabel laissa la curiositĂ© prendre un tout petit peu de terrain, pour une fois. Elle rĂ©flĂ©chit Ă une question quâelle pourrait lui poser. CâĂ©tait une Ă©cole, Poudlard. Une chose que Meredith ne lui avait pas expliqué⊠Mais oui ! Elle tenait sa question. Il fallait maintenant mettre ses muscles en mouvement. Ses yeux fixĂšrent directement ceux dâElliot. Sa langue, sĂšche, redevint opĂ©rationnelle, tout comme ses cordes vocales. Le tout se combina pour former lâinterrogation suivante Quâest-ce quâon enseigne comme matiĂšres Ă Poudlard ? » Au moins, pas dâambiguĂŻtĂ© quand Ă savoir si elle devait le vouvoyer ou le tutoyer. Sa sorciĂšre, satisfaite, sâautorisa un lĂ©ger sourire, autant destiner Ă Elliot quâĂ elle-mĂȘme. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Dim 3 Sep 2006 - 006 Le cri dâEliott nâavait pas dĂ» alerter beaucoup de passagers. Lâexcitation gĂ©nĂ©rale nâĂ©tait pas retomber et les Ă©lĂšves semblaient heureux de retrouver leur amis et dâĂ©voquer ensemble leur superbes vacances Ă la mer, en famille, en camping, entre amis. Et personne nâĂ©tait attentif Ă ce quâil se passait autour dâeux, dans les couloirs ou les autres compartiment. Pourtant, aprĂšs son cri, Eliott vit la petite tĂȘte blonde de la jeune fille disparaĂźtre. Il avait dĂ» lâeffrayer et sâĂ©tait sauvĂ© en courant pour lui Ă©chapper. Eliott se redressa sur la banquette et tendit la tĂȘte pour apercevoir sa chevelure. Sur la porte du compartiment dâen face, la jeune fille Ă©tait appuyĂ© et son visage montrait non pas la peur, mais plutĂŽt la surprise. Elle ne devait pas sâattendre Ă une telle rĂ©action de la part du Serdaigle mais câĂ©tait de sa faute aussi. ProstrĂ©e derriĂšre la vitre Ă lâespionner, on aurait pu la prendre pour un chenapan voulant faire une blague ou une petite fille trop timide pour oser entrer et sâinstaller en face du jeune homme. Eliott se demandait que faire. Il avait trĂšs envie quâelle le rejoigne et ne voulait pas passer le voyage tout seul Ă se poser nombre de questions auxquelles il ne parviendra jamais Ă rĂ©pondre. Il se rĂ© appuya contre son dossier et un sourire vint Ă©clairer timidement son visage lorsque la poignĂ©e de la porte sâabaissa, laissant apparaĂźtre sa victime du quai. NĂ©anmoins, il ne laissa rien apparaĂźtre de sa satisfaction personnelle et fixait le mur dâen face. Il se rendit compte aprĂšs quâil aurait pu lâaider Ă porter ses valises jusquâau compartiment. Mais pourquoi lâaurait-il fait ? Personne ne lâavait aidĂ© lors de son premier voyage et chacun devait se dĂ©brouiller seul. Il lâignora donc jusquâĂ ce quâelle prenne place en face de lui et sans le vouloir, il Ă©tait obligĂ© de la regarder. Eliott enleva ses lunettes pour les nettoyer avec le bas de son T-shirt. Ce nâest pas quâelles Ă©taient vraiment sales mais plutĂŽt pour trouver une distraction le faisant sortir de ce silence qui venait de sâinstaller entre les deux jeunes. Du fait de son caractĂšre plutĂŽt associable, il ne voulait pas le rompre, et dâailleurs, il ne saurait pas comment aborder une jeune fille de son Ăąge. Toutes les personnes quâil avait rencontrĂ©es lors de sa premiĂšre annĂ©e Ă©taient plus ĂągĂ©es que lui et ce sont elles qui avaient fait le premier pas. Une fois, ses lunettes sur son nez, le jeune sorcier regardait par la fenĂȘtre le paysage qui dĂ©filait Ă une allure considĂ©rable. Impossible de diffĂ©rencier des arbres, des cultures ou des maisons qui bordaient la ligne de chemin de tourna la tĂȘte en direction de la jeune fille lorsque sa voix douce rompit le silence pesant. Les matiĂšres Ă Poudlard. Il ne savait pas si la jeune fille savait la particularitĂ© de lâĂ©cole ou ignorait tout comme lui, lors de son arrivĂ©e. Il prĂ©fĂ©ra se montrer prudent. Poudlard est une Ă©cole vraiment diffĂ©rente de ce que tu as pu voir jusquâĂ prĂ©sent et les matiĂšres sont autant bizarres quâintĂ©ressante. Pour la thĂ©orie, on a des cours dâhistoire de la magie, mais on fait beaucoup de pratique avec les sortilĂšges, la mĂ©tamorphose, lâastronomie, la botanique, la dĂ©fense contre les forces du mal »Il compta sur ses doigts pour voir sâil nâen avait pas oubliĂ©. Il en manquait et câĂ©tait Et potion aussi quâon pratique dans les cachots du chĂąteau. Tu est en premiĂšre annĂ©e câest cela ?» [DĂ©solĂ©, câest minable] Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Dim 3 Sep 2006 - 1307 [Tout est relatif il y a une Ă©poque oĂč si j'Ă©crivais comme toi, ç'aurait Ă©tĂ© fantastique]Elle sâĂ©tait sentie vraiment mal, lorsquâil nâavait rien dit, pour rompre le silence. Le silence, câĂ©tait parfois gĂȘnant, et elle le dĂ©couvrait ; comme il y avait plusieurs sortes de sourire, il y avait plusieurs sortes de silence. Le silence apaisant, pour rĂ©flĂ©chir avec sĂ©rĂ©nitĂ©, propice Ă lâinspiration, Ă la rĂ©flexion. Le silence complice, oĂč il veut dire beaucoup plus de choses que les mots, parce que dans ces moments-lĂ on comprenait beaucoup plus de choses que lorsquâon parlait mais elle expĂ©rimentait maintenant le silence gĂȘnant. Elle nâosait rien dire, rien fait, de peur de faire quelque chose de mal, mais sa curiositĂ© qui partait Ă lâassaut de sa prudence, comme du lierre grimpant sur un mur de pierre, la poussait Ă observer ce quâil faisait. Il nettoyait ses lunettes. Alors quâelles Ă©taient propres. Apparemment les gens sâoccupaient pour ne pas penser au silence dans lequel ils Ă©taient plongĂ©s. Peut-ĂȘtre parce quâelle nâavait rien Ă faire, en fait, quâelle avait troublĂ© ce silence. Elle opina du chef lorsque Elliot lui dit que Poudlard Ă©tait une Ă©cole Ă©trange et passionnante. Elle savait que câĂ©tait une Ă©cole de sorcellerie, mais câĂ©tait Meredith qui lui avait achetĂ© ses livres dans lâurgence, et les Ă©motions quâelle percevait chaque jour la rendait somnolente dĂšs le retour au Chaudron Baveur elle nâavait mĂȘme pas eu le temps de les lire. Elle se promit de commencer Ă les feuilleter dans le train, parce quâelle avait la bizarre impression quâelle agaçait Elliot. Elle se rappela quâil Ă©tait plus grand quâelle, quâil connaissait dĂ©jĂ tout ce qui se passait lĂ -bas. Et quâil sâattendait certainement Ă ce quâelle le sache. CâĂ©tait vraiment troublant de se mettre Ă la place de tant de gens qui pensaient diffĂ©remment dâelle. Elle se sentait perdue et complĂštement dĂ©sorientĂ©e, mais lĂ , ça allait un petit peu mieux puisque le garçon blond avait acceptĂ© de lui adresser la parole. Elle rĂ©pondit pourtant trĂšs simplement Ă sa question Oui, je rentre Ă Poudlard pour la premiĂšre fois. Donc je dois ĂȘtre en premiĂšre annĂ©e. » Elle rangea dans sa tĂȘte les diffĂ©rentes matiĂšres enseignĂ©es Ă Poudlard. Certaines dâemblĂ©e semblaient lui plaire, comme lâHistoire de la Magie. Quand elle Ă©tait petite, câĂ©tait lâhistoire quâelle aimait le plus, qui la distrayait un peu des coups de bĂątons que lui mettait son professeur sur les doigts pour quâelle apprenne convenablement. Heureusement, il nây aurait pas de français. CâĂ©tait tellement compliquĂ© le français ! Lâanglais Ă©tait beaucoup plus simple, et Isabel avait souvent lâimpression que les français faisaient parfois exprĂšs pour embĂȘter les anglais de mettre des prononciations bizarres dans leur conjugaisons. Et avec ça tout plein dâaccents ! On prenait les mots comme il venait, câĂ©tait naturel en Angleterre. Mais eux⊠Tout cela lui donnait la migraine. SortilĂšges et MĂ©tamorphose, ça devait ĂȘtre sympathique. LâAstronomie ? Elle ne connaissait pas vraiment. Mais ça venait dâastre, et un astre, câĂ©tait dans le ciel. Seulement, durant ses premiers jours de libertĂ©, elle nâavait jamais vu le ciel. La botanique, trifouiller dans un pot de terre ne lui avait jamais vraiment plu, mĂȘme si elle aimait bien les fleurs. Ca lui semblait aussi assez compliquĂ©. DĂ©fense contre les Forces du Mal ? Il y avait des Forces du Mal ? Elle ne pĂ»t sâempĂȘcher de frissonner. Que ce soit dans le monde moldu ou mĂȘme dans ces quelques heures chez les Sorciers, elle nâavait jamais Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă quelque chose qui ressemblĂąt au mal. Mais elle nâavait pas Ă©tĂ© trĂšs attentive non plus. Elle se promit de faire plus attention. Les Potions⊠CâĂ©tait comme dans les contes ? Elle Ă©tait tombĂ©e un jour sur une lĂ©gende grecque une sorciĂšre avait piĂ©gĂ© un vieux roi, en poussant ses filles Ă le dĂ©couper en morceaux et Ă les mettre dans un chaudron pour lui rendre la jeunesse. Enfin, dans les quelques lĂ©gendes grecques quâelle avait lu, tout le monde finissait par mourir dans un bain de sang. En gros, elle devrait voir avant de juger. CâĂ©tait ce que disait souvent Charles, toujours trĂšs philosophe. Il disait quâun jour elle devrait rejoindre le vrai monde et que grĂące Ă sa neutralitĂ© elle saurait faire les choix les plus judicieux possibles, sans influence. Elle commençait seulement aujourdâhui Ă comprendre ce que ça voulait dire. Restait Ă savoir si câĂ©tait bien ou mal pour elle, tellement elle se sentait perdue sans personne pour lui dire oĂč aller. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Ven 8 Sep 2006 - 1852 Eliott Ă©tait prĂ©venant avec les premiĂšres annĂ©es et voulait prendre le temps de leur expliquer ce qui allait se passez dans la nouvelle Ă©cole. Bien sĂ»r, il se doutait que la plupart connaissaient dĂ©jĂ la magie de part leur parents, ou avait une vague idĂ©e de ce qui les attendait la bas, mais il nâavait pas envie que certains se retrouve comme lui, lâannĂ©e derniĂšre, câest-Ă -dire, lĂącher dans la nature sans rien savoir de ce qui lâattendait. Pendant 4 mois, il avait errĂ© dans le chĂąteau, la tĂȘte remplit de questions et aujourdâhui, il avait toujours du mal Ă accepter la vĂ©ritĂ©. CâĂ©tait un sorcier. Un sorcier dont le but Ă©tait de pratiquer la magie dans un but honorable. Pourtant, il se sentait toujours aussi vulnĂ©rable et ne pensait pas que son arme, sa baguette puisse lâaider dans la vie. Il nâavait pas encore trouvĂ© une vĂ©ritable utilitĂ© Ă la magie. Evoquer toutes ses matiĂšres emplissait Eliott de joie. Il se souvenait des cours, notamment ceux de botanique quâil avait adorĂ©. Il espĂ©rait que la prof serait toujours la mĂȘme. Par contre, il en Ă©tait dâautre, oĂč il nâĂ©tait pas trĂšs douĂ©. Potion par exemple. Entre renverser son chaudrons, inverser deux ingrĂ©dients et en oublier un, il faisait toutes les bĂȘtises les unes derriĂšre les autres. Ainsi, il nâavait rĂ©ussi Ă peu prĂšs quâune potion, celle de lâexamen. Dâailleurs, il se demandait bien comment il avait fait. Il savait aussi que pour cette annĂ©e, des professeurs changeraient comme celui de sortilĂšges, dâastronomie, mais nâavait aucune idĂ©e sur lâidentitĂ© de ceux si. Ce quâil voulait, câĂ©tait rĂ©ussir encore son annĂ©e et obtenir les mĂȘmes notes aux examens. Eliott hocha la tĂȘte affirmativement aux paroles de la jeune fille. Il se demandait bien dans quelle maison, elle serait rĂ©partie. Il espĂ©rait que les nouveaux serdaigles seraient travailleurs, sĂ©rieux et studieux. Il avait Ă©tĂ© déçu de constater lâannĂ©e derniĂšre que malgrĂ© les efforts de nombreux Ă©lĂšves, Serdaigle nâavait pas remportĂ© la coupe. Mais sa ne se passerait pas ainsi cette annĂ©e. Il participerait encore plus aux cours pour pouvoir rapporter un maximum de points Ă sa maison. Sans sâen rendre compte, Eliott avait dĂ©tournĂ© le regard et observait les brides de paysages par la fenĂȘtre. Comme souvent, il se perdait rapidement dans ses pensĂ©es, oubliant ce quâil se passait autour de lui. Il regrettait un truc pourtant. Il nâavait pas dit au revoir Ă ses amies ou du moins aux filles avec lesquelles il sâĂ©tait le mieux entendues Lily et Valenna. Il ne savait mĂȘme pas si elles avaient rĂ©ussi leurs examens, ce quâelle allait faire lâannĂ©e prochaine. Il savait quâil y avait une voliĂšre dans le chĂąteau. Peut ĂȘtre quâil pourrait leur envoyer un message. Cette pensĂ©e le soulageait et lorsquâil entendit un bruit dans le couloir, il se leva sans regarder sa voisine. Il sortit en ferma la porte. Au bout de quelques minutes, il revint avec plusieurs petits paquets. Il avait entendu le chariot Ă friandise arrivĂ© et il avait un peu dâargent sur lui. Il pensait que ce serait plus agrĂ©able pour faire connaissance. Il ouvrit le sac de dragĂ©es surprises de Bertie Crochue et le tendit Ă sa voisine. Il lui demanda alors. Au fait, tu tâappelle comment ? »Il est vrai que ce nâĂ©tait pas une question quâil posait en premier dâhabitude mais il pensait, il sentait quâils se reverraient dans le chĂąteau alors autant connaĂźtre son nom. Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Ven 8 Sep 2006 - 2237 La conversation sâinterrompit un petit peu. De nouveau le silence gĂȘnant sâinstalla entre eux. La jeune lady se dĂ©cida Ă regarder ses chaussures cirĂ©es presque Ă la perception, mĂȘme si sur lâune dâelle, le cuir Ă©tait un peu enfoncĂ© Ă lâendroit oĂč la roue du chariot lui Ă©tait passĂ© dessus. A ceci sâajoutait quelques poussiĂšres attrapĂ©es sur les quais. Isabel souleva sa jambe et soigneusement, commença Ă retirer du doigt toutes les poussiĂšres qui sây Ă©taient accumulĂ©es, sans observer Elliot. Lorsquâelle faisait certaines choses dĂ©licates, elle ne pensait pas Ă autre chose, et toutes ses pensĂ©es Ă©taient dĂ©sormais tournĂ©es vers la petite trace quâelle se dĂ©cida Ă gratter avec son ongle. La propretĂ©, câĂ©tait quelque chose de vraiment important pour elle. Elle passait beaucoup de temps Ă se laver, Ă se brosser les cheveux, et Ă avoir une tenue impeccable ; mĂȘme si bien sĂ»r de ce cĂŽtĂ©-lĂ les domestiques de la maison lâaidaient beaucoup. CâĂ©tait une de ses choses qui sâĂ©taient profondĂ©ment inscrites dans son esprit, sans mĂȘme quâelle ne se demande pourquoi, ce nâĂ©tait donc pas une coquetterie excessive qui Ă©tait la cause de cet Ă©tait dâesprit. Son Ă©nergie Ă©tait tellement tournĂ©e vers cette chaussure quâelle nâentendit mĂȘme pas Elliot sortir du compartiment. Une fois cette tĂąche accomplie, elle recala sa jambe emprisonnĂ©e dans le collant sombre contre le siĂšge, en soupirant. Elle passa sa main dans sa nuque, histoire de dĂ©tendre un peu ses muscles de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Câest en redescendant la tĂȘte quâelle sâaperçut que le siĂšge devant elle Ă©tait vide. Elle Ă©tait seule. Mais vraiment seul. Pas comme au chĂąteau, oĂč elle Ă©tait seule le soir mais oĂč elle savait que Charles et Jane seraient lĂ pour lâaider. Non, ici, sauf Elliot, il nây aurait personne pour lâaider en cas de problĂšme. Cette simple constatation accĂ©lĂ©ra son rythme cardiaque et respiratoire, ses cheveux se hĂ©rissĂšrent sur sa nuque ; en un mot, elle Ă©tait brutalement angoissĂ©e. Elle se glissa jusquâau fond de son siĂšge, ses bras quittant ses cuisses, ses mains sâenfonçant dans le tissu de la banquette, comme si elle cherchait une prise Ă laquelle sâamarrer. Elle posa sa tĂȘte contre le siĂšge, et regarda fixement celui dâen face. Elle se rappela quelque chose que lui avait dit Jane pour se dĂ©tendre et chasser la peur, elle le tenait elle-mĂȘme dâune amie qui avait fait ça avant dâaborder le super mignon serveur du cafĂ© de lâavenueâŠCompter, tout OĂč pouvait-il ĂȘtre ? 2⊠Et si quelquâun venait, quâest-ce quâelle devait dire ? 3⊠Et si il lâavait complĂštement lĂąchĂ©e pour quelquâun dâautre ? 4⊠Et si il lui Ă©tait arrivĂ© malheur ? A 5, alors quâelle se demandait si il ne sâĂ©tait pas tuĂ© en se jetant du train, le sorcier tout aussi blond quâelle revint, avec un paquet de friandises dans les bras. Elle expira un grand coup, ses mains se dĂ©tendirent, ainsi que le reste de son corps, et ses lĂšvres esquissĂšrent tout naturellement un sourire, qui, si elle avait Ă©tĂ© moins pudique, se serait sans doute transformĂ© en grand Ă©clat de rire. Elle murmura un petit merci, tandis quâil lui tendait le paquet contenant de curieuses dragĂ©es. Elle resta la bouche grande ouverte devant elles, se demandant quâest-ce quâil voulait quâelle en fasse. Les manger, peut-ĂȘtre ? Pourtant elle se mĂ©fiait, elle nâavait jamais rien mangĂ© qui soit apportĂ© par un domestique ou par Meredith. Elle leva la tĂȘte, essayant de chercher la rĂ©ponse, mais les dragĂ©es mystĂšres sâĂ©clipsĂšrent un instant alors que le garçon lui demandait son nom. Elle eut de nouveau un petit sourire, et rassembla son petit courage, et ses quelques connaissances de rhĂ©torique, sans trop savoir dans quel but, mais on ne dĂ©shonorait pas une grande Ă©ducation comme ça. Je mâappelle Isabel Lynley, et toi ? » Sa voix Ă©tait claire, presque chantante, et son sourire ne sâĂ©tait pas effacĂ©e, tandis quâelle fixait fiĂšrement le garçon dans les yeux, ses mains crispĂ©es sur le paquet de dragĂ©es, dont elle se moquait un peu maintenant, tant quâelle nâaurait pas une hypothĂ©tique rĂ©ponse sur lâidentitĂ© du garçon ou sur ses qualitĂ©s dâarticulation, de formulation et de prononciation. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Jeu 14 Sep 2006 - 026 Dans le couloir, les bruits des Ă©lĂšves se faisaient nombreux et assez bruyants. Des Ă©clats de rire, les aventures des vacances re-mimĂ©es avec de grands gestes, des embrassades. Que de gestes affectifs dont nâavait pas le droit le jeune garçon. DĂ©jĂ aucune des personnes prĂ©sentes dans le train ne pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme ses amis et agir de la sorte avec un inconnu aurait Ă©tĂ© totalement dĂ©placĂ© et surtout trĂšs idiot. Le jeune serdaigle jetait quelques coups dâĆil furtifs Ă travers les vitres des compartiments mais son visage ne laissait transparaitre aucune Ă©motion, comme sâil se contentait de regarder un film Ă la tĂ©lĂ©vision moldu. Le jeune garçon remontait lâallĂ©e dâun pas rapide en essayant de garder du mieux quâil pouvait son Ă©quilibre. Plusieurs fois, il du poser une main sur le mur pour ne pas sâĂ©taler par terre. Enfin, quelques wagons plus loin, il trouva le chariot de friandises. Il nâavait que trĂšs peu mangĂ© ce genre dâaliments. Il se souvint quâune fois, son compagnon de chambre, Blake, lui en avait fait goĂ»tĂ©. CâĂ©tait des choco-grenouilles mais il nâavait jamais rĂ©ussi Ă rattraper la sienne. Malheureusement, il nâen restait plus sur le chariot et il du se contenter de dragĂ©es qui avaient une drĂŽle de couleur. Il sortit quelques piĂšces de sa poche, le peu quâil avait et les tandis Ă la vendeuse. Il savait que les bonbons Ă©taient un bon moyen de faire connaissance et il espĂ©rait quâils plairaient Ă Isabel. Il retourna vers son wagon, lâair toujours aussi satisfait. Elle sentit lâatmosphĂšre se dĂ©tendre Ă son arrivĂ©e mais nây fit pas plus attention. Il se contenta de tendre le fut surpris de voir que la jeune fille semblait rĂ©ticente Ă lâidĂ©e de les goĂ»ter. AprĂšs tout, il la comprenait. Si elle nâavait jamais goĂ»tĂ© de bonbons sorciers, elle avait de sĂ©rieuses raisons dâhĂ©siter. Dâailleurs le jeune garçon se demandait sâil allait en prendre une. AprĂšs un moment de rĂ©flexion intense, il ramena le paquet vers lui. CâĂ©tait aussi parce quâil commençait Ă fatiguer Ă rester en lâair sans raison. Pendant quâil lâĂ©coutait se prĂ©senter, il glissa une dragĂ©e de couleur bleue dans sa bouche. Il la mĂąchait lentement, essayant de dĂ©terminer le goĂ»t subtil, lĂ©gĂšrement amer qui sâen dĂ©gageait. Il avala avant de rĂ©pondre Ă son tour. EnchantĂ©, moi je mâappelle Eliott »Il nâavait pas trĂšs bien articulĂ©, des morceaux de bonbons collĂ©s Ă ses dents, mais sa voix Ă©tait joyeuse, ce qui Ă©tait assez bizarre pour lui, lorsquâon le connaissait. Il passait plutĂŽt pour quelquâun de renfermĂ© et de solitaire mais cette annĂ©e, il allait peut ĂȘtre changĂ© qui sait. Il continuait de gratouiller dans son sac de bonbons pour en trouver une Ă lâaspect sympathique. Il releva les yeux quelques instants et demanda Ă la jeune fille. CâĂ©tait ta mĂšre avec toi tout Ă lâheure ? Tu habites Ă Londres ou tu viens dâun autre pays ? » Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Jeu 14 Sep 2006 - 1957 Elle se sentit trĂšs gĂȘnĂ©e lorsque le garçon lui reprit le paquet des mains, devenant brusquement toute rouge sous ses cheveux dorĂ©s. Dâabord, elle aurait sans doute dĂ» en prendre un, câĂ©tait une question de politesse, mais elle lâavait complĂštement oubliĂ©, rĂ©flĂ©chissant Ă ce que dirait le garçon en apprenant son nom. Elle nâĂ©tait pas habituĂ©e Ă penser ou Ă faire plusieurs choses en mĂȘme temps. Elle ne lâavait jamais fait, et on ne lui avait jamais appris. Comment comprendre le sens des mots dâune phrase dans un livre quand on se demande si le rendez-vous de Jane avec le cousin de la femme de chambre de lâancienne famille qui lâemployait sâĂ©tait bien passĂ© ? De mĂȘme, comment pouvait-on pincer une dragĂ©e et la mettre dans sa bouche lorsquâon attendait la rĂ©ponse de quelquâun ? Les sorciers Ă©taient vraiment bizarres. Peut-ĂȘtre que leurs pouvoirs magiques divisaient leur cerveau et ainsi, ils pouvaient faire plein de trucs en mĂȘme temps. Il faudrait quâelle se penche sur la question, Ă son arrivĂ©e de lâĂ©cole. Lui, en tout cas, il y arrivait sans aucun problĂšme. Il effectuait pour Isabel un exploit assez impressionnant, câest Ă dire lui dĂ©cliner son identitĂ© tout en jouant de ses doigts afin de chercher une dragĂ©e prĂ©cise, en plus de ce quâil avait mangĂ© juste avant. Ca aussi, ça fascinait et intriguait la petite sorciĂšre, le fait quâil puisse avaler des choses aussi vite. Isabel mangeait toujours posĂ©ment, savourant chaque bouchĂ©e, la mĂąchonnant jusquâĂ ce quâelle ne soit plus une bouillie informe dans sa bouche. CâĂ©tait encore le meilleur moyen de ne pas avoir de poids dâestomac, et surtout, câĂ©tait un de ses principes qui avaient obscurĂ©ment trouvĂ© refuge dans sa cervelle crĂ©dule. Elle eut un petit sourire gĂȘnĂ© lorsquâil lui indiqua son prĂ©nom. Elle dut faire dâailleurs un gros effort pour dĂ©tacher ses yeux bleus du spectacle de ses doigts afin de rĂ©pondre le plus clairement possible Moi de mĂȘme. » En fait, il nâavait pas tout compris, mais il semblait content, ce qui voulait sĂ»rement dire quâil ne lui en voulait pas forcĂ©ment de nâavoir pas mangĂ© les bonbons. Ou alors les bonbons rendaient heureux nâimporte qui. La curiositĂ© revint alors brusquement sur le devant de la scĂšne, plantant un gros point dâinterrogation devant les bonbons. Quels goĂ»ts avaient-ils ? Elle Ă©tait dans le monde des sorciers, les bonbons nâĂ©taient pas forcĂ©ment les mĂȘmes que ceux quâelle avait connu lĂ -bas. Peut-ĂȘtre Ă©taient-ils meilleurs⊠Son esprit de dĂ©couverte la poussait Ă ouvrir ses lĂšvres et Ă poser la question, mĂȘme si la prudence retentissait comme une alarme, lui rappelant quâil lui avait repris le paquet. Elle voulut mettre tout ce petit monde dâaccord en ajoutant tu aurais dĂ» le prendre avant, quand tu Ă©tais sĂ»re quâil voulait bien que tu en prennes un. Lâautre partie de son esprit nâĂ©tait absolument pas dâaccord avec cela, et une lutte de pouvoir sâengagea dans son crĂąne, Isabel voyant le pour et le contre. Finalement, elle allait demander si elle pouvait goĂ»ter CuriositĂ© 1, Prudence 0 lorsquâil lui posa deux questions. La premiĂšre portant sur la personne qui lâaccompagnait, la deuxiĂšme sur son lieu de rĂ©sidence. Lâenvie de rĂ©pondre prĂ©dominait, malgrĂ© un lĂ©ger retour de la prudence. Apparemment, la jeune fille nâĂ©tait plus particuliĂšrement gĂȘnĂ© par la prĂ©sence dun garçon de son Ăąge dans le mĂȘme compartiment de train. Oui, câest ma mĂšre⊠Et je vis Ă Londres. »Et, continuant sur sa lancĂ©e, assommant ses restes de prudence pour lâinstant Toi, tu es tout seul ? Je nâai pas vu de parents Ă toi. » Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Page 1 sur 1 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMĂFAITS ACCOMPLISâą Corbeille &&. ANCIENS RPSauter vers Sije viens vous poser la question, c'est que je crois avoir besoin des avis de chacun, pour y voir un peu plus clair. Une collĂšgue de travail, que je n'ai jamais apprĂ©ciĂ© et qui me l'a toujours bien rendu du reste, fĂȘte son dĂ©part Ă la retraite et organise un "pot". M'a Ă©tĂ© remis une invitation de sa part, mais je n'ai pas envie d'y aller. Un pot de dĂ©part est un Ă©vĂ©nement important aussi bien pour la personne qui part que pour ses collĂšgues. Et comme on imagine bien que si vous organisez un pot de dĂ©part pour cette personne c'est que vous l'apprĂ©ciez forcĂ©ment un minimum alors, dans ce cas, il faut absolument que vous trouviez le bar idĂ©al oĂč organiser cet Ă©vĂ©nement. Lorsque vous organisez un Ă©vĂ©nement, le choix du lieu est primordial pour le bon dĂ©roulement de celui-ci. Pour vous faciliter la tĂąche, nous vous avons donc concoctĂ© diffĂ©rents tops regroupĂ©s par arrondissement, quartier et mĂȘme ambiance. A vous les meilleurs bars du quartier de Bastille, allez fĂȘter un pot de dĂ©part inoubliable dans un bar dansant Ă Paris 14 Ăšme ou bien encore, investissez le bar le plus insolite de Montmartre. Ils sont tous disponibles Ă la rĂ©servation et n'attendent plus que vous pour organiser un pot de dĂ©part. Profitez de ce guide des meilleurs bars pour pot de dĂ©part Ă Paris en commençant par exemple avec le top bar pour pot de dĂ©part Ă Paris. DĂ©couvrez nos sĂ©lections par type d'Ă©tablissement EN VOIR PLUS DĂ©couvrez nos sĂ©lections par arrondissement EN VOIR PLUS DĂ©couvrez nos sĂ©lections par quartier EN VOIR PLUS 6ibwM.