Spectacleinteractif et musical autour de la magie de Noël. De et par Laure et Paul Bruno (musique, chant, narration, marionnettes) Durée : 45 mn - à partir de 3 ans. Noël arrive à grands pas. C’est l’ébullition dans la maison du Père Noël.
Je suis moine de la congrégation bénédictine de Strasbourg, en l'abbaye d'Ebersmünster 1. Frère convers, plus enfant, à Pilt, au pied des Vosges, j'ai appris le travail du bois chez Maître Cornelius, menuisier-ébéniste réputé. J'y étais, je dois le reconnaître, des plus habiles, surtout dans la sculpture de ces figurines en ronde bosse dont les vignerons ornent volontiers leurs meubles. Ni le chêne ni le bois des fruitiers n'avaient de secret pour suis venu pour la première fois à Ebersmünster à l'occasion d'une livraison de Maître Cornelius qui me gratifia de deux kreuzers avant de me donner quartier libre, le temps d'un rendez-vous important. Je me suis tout naturellement dirigé vers l'église abbatiale pour y admirer l'une ou l'autre sculpture. J'ai croisé le frère hôtelier qui, dès qu'il eut appris que je travaillais le bois et que, depuis peu, j'étais orphelin, m'invita à rejoindre sa communauté Tu trouveras une nouvelle famille », m'assurait-il. Quelque temps après, et contre l'avis de Maître Cornelius, j'acceptais sa proposition la nostalgie d'un foyer me hantait et l'hôtelier m'avait certifié que mes qualités d'artiste, comme il désignait mon modeste savoir-faire, trouveraient à s'employer au suis donc entré au noviciat d'Ebersmünster dans les jours qui précèdent l'Avent 1616. Je m'y suis très vite senti perdu et taraudé par le désir de fuir tout n'était que silence, austérité, jeûne et psaumes… Où avais-je eu la tête en venant m'enterrer ici? M'enfuir, il ne me restait que cela, et courir jusqu'à la porte de Cornelius pour le supplier de me on nous destinait, mes camarades moinillons et moi-même, à l'état de frères convers, on nous fit visiter les ateliers. La menuiserie, bien mieux équipée que celle de Maître Cornelius, fut, pour moi, un éblouissement. Je n'eus plus qu'un désir y être admis au plus tôt pour m'adonner à ma passion. Il se trouvait qu'on avait besoin de mains habiles et le maître des novices convers accéda à ma demande de passer un peu de temps, chaque jour, à l'atelier. Ma vie en fut métamorphosée et, bientôt, je ne pensais plus à quitter l' Règle de saint Benoît, modèle de sagesse, gouverne la vie des moines. Cette Règle ne dispose-t-elle pas que souvent le Seigneur révèle au plus jeune ce qu'il y a de mieux à faire »? Dès que j'eus découvert ce verset, j'eus l'audace de proposer au maître des novices et au moine ébéniste de sculpter une crèche Noël n'était pas loin… Le père abbé, consulté en son chapitre, donna son aval à mon projet. Tu n'y arriveras jamais, me fit remarquer le frère hôtelier quand il eut vent de l'affaire, il est beaucoup trop tard. » Sa remarque me fournit l'argument et le culot pour demander les dispenses de cours voire d'offices nécessaires pour vaquer à ma tâche le plus longtemps possible. Je dus limiter mes ambitions aux principaux personnages la Vierge Marie et Joseph son époux, l'enfançon dans sa mangeoire, l'âne, le bœuf, un berger et deux moutons. Tu compléteras plus tard, petit frère », me dit le père abbé à l'occasion d'une visite à la fis tant que je pus, avec l'aide d'un compagnon, installer la crèche dans l'église abbatiale en la vigile de Noël, entre vêpres et complies. J'avais donné à Joseph la bonne bouille de Maître Cornelius et… j'étais heureux, mais heureux! Lors de la messe de minuit, j'eus l'honneur de m'asseoir aux pieds du père abbé et de l'accompagner à travers le déambulatoire vers la crèche pour y déposer l'Enfant. J'en étais si ému que je n'ai presque pas fermé l'œil de la la messe de l'aube, comme je me rendais, une fois encore, à la mangeoire, j'y surpris un vieux moine qui me mit la main sur l'épaule et me dit, montrant l'enfantelet Te rends-tu compte, petit? C'est Dieu lui-même qui est devenu l'un de nous, pour notre bonheur. Dieu lui-même… » J'en fus bouleversé. Jusque-là, pour moi, le nouveau-né de la crèche était fils de pauvres gens dont le destin m'émouvait naguère aux larmes. Mais Dieu lui-même…Peut-être ma vocation de moine est-elle née là. C'est au matin de ce 25 décembre 1616 que j'ai accepté de devenir Frère Épiphane celui qui montre ».* * *Dans la nuit du 4 au 5 octobre 1632, les Suédois de Gustave Horn attaquèrent notre abbaye. Les flammes ravageaient le village et tout n'était que cris et hurlements autour de nous. Nous avions mis bas nos frocs et, vêtus de hauts-de-chausse et d'un bliaut, nous avions barricadé l'entrée de l'église et les principaux accès du monastère. Las! Le feu nous cerna bientôt et le portail de l'église vola en éclats. Très vite, le sanctuaire flamba. Quand la porte du couvent céda à son tour et que des torches embrasèrent tout, ce fut le sauve-qui-peut…* * *Reléguée dans une armoire en vieux chêne de la sacristie, notre crèche avait miraculeusement échappé au feu. On la retrouva noircie mais intacte. Aussi mes frères moines l'installèrent-ils pieusement, année après année, dans l'église abbatiale. À la longue, on avait oublié qu'elle avait été sculptée jadis par un novice venu de Pilt. Je m'en amusais jusqu'au jour où, vieillard devenu et rongé par la maladie, je fus rappelé à elle de mystérieuse été chargé par le père abbé de la restauration des stalles du chœur et, avec une équipe de jeunes confrères, j'y travaillais sans relâche. Il m'était même arrivé – Dieu me pardonne et notre père saint Benoît – de manquer l'un ou l'autre office, alors que l'œuvre de Dieu était première. Mais nos stalles n'étaient-elles pas aussi un opus Dei? Quoi de plus beau qu'une sainte figure sculptée dans le chêne ou le fruitier qui convient? Elle chantera plus longtemps que nous, pauvres diables de moines, les louanges du ma cellule, le père abbé avait fait dresser une planche de dessinateur où, lorsque les douleurs ne me tordaient pas, je gribouillais mes schémas et mes plans, mes coupes et mes esquisses. Tel profil… Mais voilà que mes jeunes collaborateurs utilisaient du chêne et du fruitier pour le décor en ronde bosse, alors que je n'avais prévu que le tilleul!– Frère Épiphane, m'ont-ils fait remarquer en la vigile de Noël, vous n'êtes pas sans savoir que le vieux moine qui, autrefois, a sculpté la vénérable crèche que nous venons d'installer à l'église, n'a utilisé que du chêne. La sagesse des anciens…Je souriais dans ma le jeune frère sorti, un grand bonheur m'a submergé et je me suis souvenu de la matinée, fameuse entre toutes, de mon premier Noël à l'abbaye. Que m'avait dit alors, devant ma crèche, le vieux frère, et qui allait changer ma vie? Dieu lui-même est devenu l'un de nous, pour notre bonheur. Dieu lui-même… »Puernatus est nobis. Un enfant nous est je le pouvais encore, je alors que j'ai eu comme une absence et je me suis réveillé sur le sol de ma cellule, au pied de la grande table. J'ai péniblement tenté de me relever on frappait à ma porte.* * *Lorsque le jeune graveur, accompagné de Frère Johann-Georg qu'il était allé appeler, osa pousser l'huis de la cellule du maître, ils trouvèrent le moine Épiphane à terre, les yeux ouverts, les bras étendus, de courir alerter la communauté, le graveur eut le temps de glisser à l'oreille de Johann-Georg– Notre bienheureux frère est allé prendre place dans la crèche du paradis. Avec l'humilité qui était la sienne, ce sera au bas bout de l'étable, derrière les bergers.
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Publié le 24 décembre 2012 à 00h00 Marie-Christine installe tous les ans la crèche bretonne dans la salle à manger du presbytère. Des paroissiens dela cathédrale ont ouvert la porte de leur maison pour raconter leurcrèche auxenfants. Uneinitiative du père Airault pour faire découvrir l'histoire de Noël aux plus jeunes. Dans les églises et chez les particuliers qui font une crèche, le petit Jésus retrouvera sa place ce soir, entre le souffle chaud de l'âne et du boeuf, sous le regard de Marie et de Joseph. Pour les enfants qui ont participé samedi à la visite des crèches de quatre particuliers ainsi que de celles du presbytère et de la cathédrale, le voile du mystère de l'incarnation se sera-t-il soulevé? L'objectif de ces visites, organisées en un parcours autour de la cathédrale, était d'abord de faire découvrir l'histoire de Noël aux enfants, le mystère de l'incarnation de Dieu, mais aussi de créer du lien entre les générations», explique le père Gwenaël Airault. Conte et histoires de Noël Le curé de la cathédrale a accompagné le groupe d'enfants pour tirer la sonnette chez les particuliers inscrits. Dans l'un des foyers, on leur a raconté un conte de Noël à côté de la crèche. Ailleurs, une dame âgée leur a expliqué comment et surtout pourquoi, elle avait fabriqué elle-même sa crèche. C'est une crèche que j'ai cousue et conçue il y a quarante ans. Pour des raisons de santé, j'ai dû rester couchée durant un mois. Très vite, j'ai eu le cafard. Mais je me suis dit que pour mes enfants et pour mon mari, je n'allais pas pouvoir rester comme ça. J'ai demandé à mon mari de m'apporter mes aiguilles et la boîte à chutes de tissus que je gardais et je me suis lancée dans la confection de personnages. J'en ai fait une dizaine pour la crèche mes enfants ont eu beaucoup de plaisir à me regarder faire», explique l'octogénaire. La Vannetaise a accueilli les enfants, leur expliquant qu'il ne faut pas rester sans rien faire Quand on est vraiment dans la mouise, il faut faire quelque chosepour s'occuper l'esprit». La crèche bretonne du presbytère Les enfants ont aussi été accueillis au presbytère où Marie-Christine installe tous les ans une crèche constituée uniquement de personnages en costume breton avec une vache pie noire dans l'étable. L'oeil averti y retrouve aussi notre évêque», fait remarquer le père Airault. Il y a une semaine, des ouvriers s'affairaient dans les allées, l'aspirateur était passé dans la nef tandis que le père Airault ajustait la robe de Marie installée avec Joseph devant les maisons à pans de bois prêté par la Ville. Tout est prêt pour la messe de la Nativité. en complément Saint-Patern. Crèche et statues tout de neuf vêtues Dans l'église de Saint-Patern, des paroissiens ont sorti l'escabeau, étalé du sable et des graviers pour créer l'univers de la nativité. La responsable des groupes de la catéchèse installe, dans les sapins, les anges sur lesquels les enfants ont écrit une bonne résolution à tenir en attendant Noël. Marie et Joseph ont pris place avec l'âne, le boeuf et trois bergers accompagnés de leur troupeau. Nous attendons la nuit de Noël pour mettre l'enfant Jésus. Il faudra ensuite laisser le temps aux Rois mages d'arriver!», indique Raphaël d'Anselme, curée de la paroisse Saint-Patern. Cette année, les personnages ont tous été repeints et une nouvelle étable en bois a été construite. On ne pouvait pas ne pas donner un coup de neuf à la crèche alors que les statues fraîchement rénovées ont retrouvé leur place. Des personnages avaient des membres cassés et ils avaient perdu leurs couleurs. Nous en avons une douzaine, mais on ne les installe pas tous tout de suite», ajoute le prêtre de Saint-Patern. De retour après six ans d'absence Les 18 statues de l'église étaient absentes depuis six ans. Six années durant lesquelles elles ont été prises en charge par une entreprise spécialisée qui les a entièrement rénovées et repeintes. Des travaux qui ont été réalisés par la ville. À l'entrée nord, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus a retrouvé sa place. Elle accueille les fidèles et invite à entrer dans l'église», décrit l'abbé Raphaël d'Anselme. En face dans le transept Nord, on retrouve Saint-Louis roi de France. Saint-Michel archange et Saint-Vincent-Ferrier entoureront le reliquaire en fer forgé de la Sainte-Croix. Ils sont ainsi 18. Pleucadeuc. 150 crèches à voir au bourg et dans la campagne Cent cinquante crèches ont été réalisées sur la commune de Pleucadeuc, où les visiteurs sont attendus. Depuis 1999, les habitants sont invités à réaliser eux-mêmes une crèche selon leur inspiration avec les matériaux qu'ils souhaitent. L'idée est née en 1999, à l'occasion du passage à l'an 2000», explique MmeGuillemot qui pilote l'événement avec son mari, maire adjoint de la commune. 45 nouvelles crèches ont fait leur apparition cette année. Ce qui est très intéressant c'est que désormais toutes les générations se prêtent au jeu; des enfants participent aussi à la confection de nouveaux personnages. À la maison de retraite, les résidents se sont aussi très investis», ajoute MmeGuillemot. Suivre la pancarte Crèche!» Dans le bourg, les crèches sont présentées à l'intérieur de l'église, dans l'entrée de la mairie, derrière les vitrines et aux fenêtres. Il y a également huit petits abris couverts de branches de sapin autour de l'église ou dans les jardins et devant les maisons. Dans la campagne, des crèches se visitent dans les chapelles Saint-Joseph et Saint-Marc, ouvertes toute la journée, et Saint-Barthélemy, ouverte l'après-midi. Elles sont toutes indiquées par une pancarte Crèche!». Des plans sont disponibles, dès le matin, à l'église ou à la mairie quand elle est ouverte. Pratique Visites gratuites.

Vosplus beaux contes de Noël La crèche animée . La Rédaction, Mis à jour le 27 Novembre 2019 17:42. Partager sur Facebook; Twitter; Email; Sommaire. Vos plus beaux contes de Noël ; Le
MARCHE DE NOEL ARTISTIQUE ET CULTUREL A BOULOGNE-SUR-MER Exposition, Marché, Manifestation culturelle, FêteBOULOGNE-SUR-MER, 62200Du 10/12/2021 au 12/12/2021À l’approche de Noël, les services culturels de la ville de Boulogne-sur-Mer, des artistes et les associations &stampes à la Boutonnière, Terre d’Ici et le Rosier Grimpant vous invitent à mettre de la couleur, des œuvres et des offres d’évasion culturelle au pied du sapin… Pendant le Marché de Noël, la galerie du cloître de la Bibliothèque des Annonciades mettra ses habits de fête pour vous donner des idées de cadeaux. Il y en aura pour tous les goûts et tous les budgets, de 5 € à 100 € ! Rendez-vous vendredi 10 de 14h à 20h, samedi 11 de 10h à 20h et dimanche 12 de 10h à 19h. Estampes à la Boutonnière Depuis 2014, cette association regroupe des graveuses et graveurs boulonnais. Christophe CHEVALIER, Anne COSTEUX, Oriane GOSSET, Patrice GUFFROY, Emmanuel KRUBA, Karine LERICHE, Véronique LIENARD, Bernard ONTUELLE, Emilie ROBINO, Fabienne SYLVAIN, Yoann GUILLOU. Terre d’Ici Ce collectif d’artistes boulonnais invite amateurs et curieux à découvrir différents aspects de la création céramique, textile, arts graphiques… Marie-Jeanne CHEVALIER, Marie-Françoise-GERME, Annie LAPLACE, Véronique MARTIN, Elisabeth ROUGERON, Jean-Louis VANVEGGELEN. Le Rosier Grimpant Depuis 2008,[...]
Traditionde la fête de noël. Avant de fêter Noël, au I siècle avant JC, Rome célébrait le culte de Mithra, divinité perse de la lumière. Le 25 décembre était alors le jour du solstice d’hiver, la naissance de la divinité Mithra le « soleil
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LaFerme de Gally à Saint-Cyr-l’Ecole organise jusqu’au 22 décembre 2018 un très bel évènement autour de Noël baptisé « Noël et Merveilles ». Au programme :
Jean-Paul II nous invite à redécouvrir la valeur du silence dans la liturgie. Nous fêtons en effet le 40e anniversaire de la Constitution de Vatican II sur la liturgie. Et le Pape fait l'éloge du silence dans une société qui vit de façon toujours plus frénétique, souvent assourdie par le bruit et égarée dans l'éphémère » voir La Croix du 9 décembre. Bref, il s'agit de redécouvrir la valeur vitale du silence en nos rassemblements d'abord ce qu'il en est réellement. Sans doute est-ce très variable. Celui qui ferait sa petite enquête en allant de dimanche en dimanche dans les églises, constaterait une très grande diversité de silence, et dans la quantité en minutes, et en qualité, ce qui est peut-être le plus nous sommes au temps de Noël, allons au pied de la crèche où dort le divin enfant et goûtons-y les paroles comme les silences. J'entends, bien sûr, la crèche telle que nous la révèle l'évangile. J'y lis plusieurs attitudes fort différentes concernant ceux et celles qui entourent le petit Jésus. Tout d'abord, les bergers sont décrits par l'Évangile de Luc eux, ils n'arrêtent pas de parler. À trois reprises, il est dit qu'ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant ». Ce qu'ils disent, peu importe, mais tout le monde s'étonne de ces paroles de gens simples, spontanés, qui ne peuvent pas garder pour eux ce qu'ils ont vu et entendu selon l'annonce des anges Luc 2, 15-20.À côté d'eux, Marie. Elle retient tous ces événements et les garde en son coeur. Le bavardage des bergers ne gêne nullement sa méditation silencieuse. Un peu plus tard, d'autres visiteurs illustres se présentent auprès de Jésus les mages. C'est saint Matthieu ch. 2 qui les campe ils s'informent auprès du roi Hérode, mais une fois arrivés auprès de l'enfant et sa mère », ils se prosternent sans prononcer un mot. Leurs présents parlent pour eux. Leur silence est en pleine harmonie avec celui de styles d'adoration auprès de l'enfant Jésus, trois façons de prier en action de grâce pour l'Incarnation. Nulle gêne réciproque entre les acteurs de cette cohabitation des bergers bavards et simples comme des enfants, des mages, sages orientaux qui choisissent le langage symbolique des cadeaux offerts en silence, et Marie, déjà en contemplation éternelle de celui qu'elle accompagnera jusqu'à la croix et même dans la gloire du diversité de l'Église, en genèse autour de la crèche de Bethléem. Puisse-t-elle être la diversité de notre Église aujourd'hui, discoureuse ou silencieuse, dans le respect des uns et des autres. Tweet 27.11.2011. Quelques symboles des crèches de Noël. Esaïe 1 : 1-3 Luc 2 : 15-20 Matthieu 2 : 9-12. téléchargez la prédication : P-2011-11-27.pdf. Chères paroissiennes, chers paroissiens, Comme vous pouvez le voir tout autour de vous, l'église de Bussigny est remplie de crèches de Noël, des crèches venant de partout dans le monde.
Conte pour la nuit de Noël Saint François et la crèche En ce temps-là, François, celui qu’on nomme aujourd’hui Saint François d’Assise, avait déjà créé son ordre religieux et avait fait le choix de vivre dans une immense pauvreté. Il aimait dire qu’il avait épousé Dame Pauvreté pour être disponible afin de suivre le Christ. Malgré cela, il continuait à chercher tous les moyens pour mieux dire le message chrétien c’était là toute sa joie et il y mettait toute sa force d’homme. Dire et transmettre la joie de l’Évangile à tous, en chantant la louange de Dieu. Nous sommes en 1223. Cette année-là, l’hiver est rude en Ombrie, cette province d’Italie dans laquelle il vit, et François cherche comment il souhaite fêter Noël cette année avec ses frères. Il y faut de la joie et de la simplicité. Après avoir prié, quinze jours avant la fête, il dit à un de ses amis, proche de la communauté Je veux célébrer Noël avec toi cette année, dans la grotte de Greccio que tu nous prêtes si souvent pour prier Dieu dans le silence et la solitude. Cette fois, elle sera le lieu où nous rassembler. Pars, s’il te plaît, faire les préparatifs que je t’indique dès maintenant. Tu installeras dans la grotte, sous l’autel, une mangeoire pleine de foin. Fais venir un bœuf et un âne. Il faut que cela ressemble à la crèche, cette grotte avec une mangeoire dans laquelle est né Jésus parce qu’il n’y avait pas de place ailleurs pour lui. Je souhaite voir et faire voir à ceux qui viendront célébrer avec nous ce que Jésus a vécu dès sa naissance ». L’ami se disait en lui-même Je veux bien, moi, mais François exagère cette fois tout de même ! Du foin ! Un âne ! Un bœuf ! Pour la messe ! Sous l’autel ! Et puis quoi encore ? Il ne voudrait pas non plus qu’on mette une de nos paysannes en train d’allaiter un enfant pour mieux représenter la scène ? François est un homme de Dieu mais il est un peu fou ». François compléta …surtout, laisse bien la mangeoire toute simple, seulement remplie de foin. C’est important ». En ronchonnant, l’ami partit tout de même faire les préparatifs. Il installa une mangeoire avec du foin, c’était ce qui était le plus simple à réaliser. Le bœuf, c’était facile aussi, il en avait un. Pour l’âne, ce fut plus compliqué… Tous ceux à qui il en parlait riaient et disaient en se moquant François est fou ! Je viendrai à cette messe de Noël ! Je ne viendrai pas prier comment prier entourés d’animaux ? Mais je viendrai voir cette drôle d’idée nous serons sans doute plusieurs à venir rire… François finira vraiment par avoir des ennuis ». C’est ainsi que l’ami dont l’histoire ne retient pas le prénom mais qui, aujourd’hui, pourrait être toi ou moi, évangélisa autour de lui en invitant de nombreuses personnes à la messe. Il finit aussi par trouver un âne et ajouta même quelques moutons – tant qu’à faire autant que cela fasse plus vrai dans les cris d’animaux beuglements, braiments et bêlements… et avec l’odeur forte qui allait avec ! Le soir de Noël arriva. Personne ne savait qui allait finalement venir dans cette grotte éloignée de tout… Et peu à peu, c’est le village entier et tous ses alentours qui arrivèrent il y avait là une foule immense ! On se pressait dans la grotte. Il y avait, pêle-mêle, les personnes importantes qui voulaient se moquer des idées farfelues de François – représenter la crèche, allons donc ! – et puis les simples curieux, et puis tous les petits… ces paysans qui n’étaient pas bien importants dans la société mais qui voulaient, eux, simplement célébrer Noël. En entrant dans la grotte illuminée, les réactions furent diverses – C’est beau on se croirait à Bethléem ! – Qu’est-ce que cela sent mauvais ! -C’est comme dans mon étable… mais avec plus de lumière ! Il ne faudrait pas que les bougies fassent brûler le foin ! Le bruit était fort mais peu à peu tout le monde se calma, même les animaux, quand François entonna, avec sa voix claire et chaleureuse, un beau chant de louange qu’il avait composé. La messe commença. François était diacre c’est lui qui proclama l’Évangile de la Nativité le Sauveur était né ! En ce jour le Seigneur a envoyé sa Grâce, en cette nuit, à Lui les chants ! Voici le jour que le Seigneur a fait, jour d’allégresse et jour de joie car le très saint Enfant bien-aimé nous a été donné et Il est né pour nous en chemin et Il a été déposé dans une crèche ; il n’y avait pas de place à l’hôtellerie.[1] » Il y avait là un jeune couple avec un nouveau-né c’était leur premier-né, il avait quelques jours et François le prit délicatement dans ses bras. Il poursuivit Cette naissance, elle nous concerne tous encore aujourd’hui… Comme pour ces deux amoureux, comme Marie et Joseph, cette naissance commence quelque chose de neuf. Et aujourd’hui, toi le riche, toi le plus pauvre, toi qui ne comprends pas grand-chose et qui souris tout le temps à tel point qu’on te surnomme le Ravi, toi le musicien, toi le paysan, toi le savant, toi le berger…. Vous tous ! Vous n’êtes pas venus en foule voir quelque chose de spécial vous êtes venus adorer Dieu qui aime jusqu’à donner Son Fils ». Au moment de l’eucharistie, François compléta ses propos, montra la mangeoire vide et dit C’est ton cœur ! ». Il précisa encore que c’était en chacun de nous que Dieu voulait s’inviter malgré le bruit des animaux, malgré leur odeur… Tous ces dérangements, c’étaient tous les tourments de nos vies. Comme dans cette étable. Il veut demeurer chez toi viens l’adorer ! ». Il y eut une immense ferveur… De ceux qui étaient surpris ou choqués par l’idée de François à ceux qui aimaient cette simplicité. Et c’est un village entier, dans toute sa diversité, du plus grand au plus petit, qui adorait, qui priait dans la froide nuit. Et c’est pourquoi, depuis cette belle nuit de Noël 1223, grâce aux Franciscains qui continuèrent à faire cela, nous avons maintenant des crèches dans le monde entier, dans nos familles, dans nos maisons, dans nos églises vivantes ou faites de santons, elles nous rappellent que la naissance de Jésus, il y a plus de 2000 ans à Bethléem nous concerne tous encore aujourd’hui. Et c’est pourquoi nous venons ce soir nous rassembler dans cette église, comme nous sommes pour célébrer le mystère d’un Dieu qui se fait l’un de nous, dans la simplicité et la pauvreté. Ce Dieu qui se donne à nous, c’est le même qui s’offre à nous dans l’eucharistie, C’est le même qui se fait petit enfant, pauvre, C’est le même qui nous aime jusqu’au bout, à en vivre et à en mourir. Qui que nous soyons, quel que soit le bruit ou les désagréments du dehors Il ne demande que la place d’une mangeoire dans notre cœur, Il ne demande qu’un pas de notre part pour venir L’adorer. Isabelle Payen de La Garanderie + [1] Saint François d’Assise, extrait de son Psaume de Noël ».
DeuxCD audio, ci-inclus, reprennent l’intégralité des contes lus par leurs auteurs et les deux saynètes interprétées avec brio par des enfants d’une

KT42 - PORTAIL CATHOLIQUE pour l'évangélisation des enfants. Vous trouverez sur ce site des déroulement pour animer une rencontre de caté, des vidéos, des jeux bibliques, bricolages, clés de lecture pour comprendre la Bible etc. La majorité des outils pédagogises sont des créations de KT42, mais le site propose aussi des liens vers des ressources catéchétiques trouvées sur internet. Ce site est catholique mais il a une vocation œcuménique pour aider à la connaissance de la foi chrétienne, au nom du Christ ressuscité.

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